[V1919] Topic officiel
+15
Davoan
Twinkless
Oberyn
Alaminsk
Skorm123
GeorgeV
Aetius
Sirda
Gosseau
Mirage
Thalassin
Shikkoku
Utyi
Oldarick
Bureau
19 participants
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Archives 2021 :: V1919 (7 juillet - 17 janvier)
Page 18 sur 22
Page 18 sur 22 • 1 ... 10 ... 17, 18, 19, 20, 21, 22
Re: [V1919] Topic officiel
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
Conférence de Kyoto
Kyoto, en 1930
C’est la ville de Kyoto qui accueille la première conférence sur l’unification idéologique du Japon. Beaucoup de membres d’importances, mais également des militants de premier ordre sont présents. Ici, quasiment tous les mouvements invités suivent des points de vue similaire sur les questions externes et internes, avec quelques différences, parfois de taille.
La plus grande différence reste sur la stratégie à employer à l’externe. Pour la Kodoha, dirigé par le premier ministre Sadao Araki, celle-ci doit exclusivement être contre l’URSS et la lutte contre les communistes. La stratégie violente serait employée, une guerre directe avec l’ogre russe. Le Japon a déjà réussi à vaincre le géant russe, faisant passer l’Empire dans le cercle des grandes puissances, mais cela fait 30 ans et le régime politique a changé. Qui plus est, les dernières décennies ont plutôt étés calmes pour le Japon, et les précédents gouvernements ont démilitarisés la société civile et l’armée. Le réarmement, civile et militaire, doit être donc la priorité numéro une pour tenter de rattraper le retard qu’avait le Japon sur l’Occident et l’URSS.
Certains cependant, veulent employer une stratégie tout autre : l’unification des asiatiques, sous direction bienveillante du Japon. Il s’agit là d’un mouvement panasiatique en contradiction avec l’esprit nationaliste du nouveau régime japonais. En réalité, il est question d’un impérialisme camouflé, au profit du Japon limité en termes d’espace et de ressources ne peut lutter face aux Etats-Unis et aussi, à l’URSS et aux Occidentaux. Qui plus est, le Japon est isolé. Pour d’aucun, le Japon a les ambitions et l’alignement politique en accord avec quelconque pays à travers le monde. L’Allemagne, qui est tout aussi isolé et potentiellement proche du Japon idéologiquement, s’est lancé dans une croisade solitaire et suicidaire et le « volkisme » n’est d’autre qu’un régime ultracapitaliste, anarchique, et dispose paradoxalement de relations amicales avec la menace communiste ; augmentant la puissance de ce dernier. Araki considère cette Allemagne avec dédain, dirigé par l’argent et littéralement rien d’autre. Le Japon doit employer un chemin isolé, et unifier l’Asie sous un même toit, pour lutter le communisme dans une lutte finale. C’est là le chemin que le Japon devrait employer suite a de longues négociations entre les divers mouvements, même si Sadao Araki voulait se concentrer exclusivement sur le communisme, mais la théorie et la politique sont deux choses bien différentes.
Le deuxième volet est interne, politique, il vise à l’incorporation des différents groupes dans un seul et même mouvement, déjà dans le parti unique (déjà effectué) puis ensuite dans les différents organes médiatiques nouveaux prévus théoriquement. Celui-ci n’est d’autre que le Shintensei visant à informer la population, organiser des mouvements d’unification idéologique local (les Tonarigumi), ou bien de créer l’organisation jeunesse. Tout cela permettra de développer l’idéologie dominante et limiter les idéologies divergentes tout en augmentant le fanatisme japonais.
Enfin, le volet final est économique, et le plus difficile à réformer. L’idée est bien entendu la mise en place d’une industrialisation à marche forcée, portée notamment vers la militarisation, afin de rattraper le retard industriel et technologique que le Japon a dans ces domaines. Les entreprises seront rassemblées sous des corporations étatiques, et devront y suivre les ordres et objectifs industriels. Les nationalisations sont prévues notamment si les entreprises ne suivent pas les directives et les objectifs d’augmentations de la production. Là encore, la théorie et la pratique sont différentes, Araki est trop minoritaire pour le moment pour obliger à une réforme plus profonde de l’économie. Toutefois, le Japon se prépare à l’économie de guerre théorisé par la Grande Guerre, d’une société au service de la nation et de son armée et de l’industrie. A ce sujet, le gouvernement se donnera le droit de faire appel à des ouvriers pour les industries stratégiques. Enfin, on prépare les japonais au pire du rationnement, le Japon étant très dépendant de l’extérieur pour sa nourriture.
C’est sur l’accord mutuel sur ces trois volets que la conférence de Kyoto se termine. La Conférence visait à organiser les mouvements affiliés aux idéologies similaire au Kodoha. Pour Araki, il y a eu trop de concessions à son désavantage, sa théorie est dit-on trop éloigné de la réalité pour les ambitions affichées. Finalement, est-il d’ores et déjà isolé mais sa position reste dominante et en général les concessions vont quand même dans la direction voulu par Sadao Araki.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
- Messages : 2026
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 31
Re: [V1919] Topic officiel
Union des Républiques Socialistes Soviétiques
Industrialisation à marche forcéeDésormais que l'Allemagne se retrouve embourbée dans une guerre totale l'opposant au reste de l'Europe comme elle a l'habitude de le faire, l'Union soviétique perd son principal partenaire commercial et économique et en particulier l'appui technique acheté à prix d'or aux firmes allemandes qui permettait à l'industrie soviétique de combler petit à petit son retard qualitatif sur celles occidentales. C'est un problème alors que la guerre se déchaîne justement sur le continent et que l'URSS avance ses pions et doit donc pouvoir s'appuyer sur ses usines pour assurer ses arrières en cas d'escalade des conflits. Même si Moscou peut toujours s'appuyer sur le soutient italien, remplacer ce valeureux partenaire économique qu'est l'Allemagne n'est pas simple, pas simple du tout. Une carte reste à jouer, les liens malicieusement entretenus depuis plusieurs années avec le patronat américain et la crise économique qui vient de frapper en plein cœur le centre du capitalisme international peut ouvrir des opportunités. Cela fait longtemps que les industries soviétiques se fournissent en ingénieurs, experts en tout genre, modèles de pièces et designs aux États-Unis, mais il est désormais temps d'essayer de pousser cette potentielle fructueuse collaboration de businessmen à la vitesse supérieure. Les réseaux russes présents en Amérique du nord vont s'activer afin de proposer de juteux contrats à des grandes entreprises comme Ford (automobile), Radio Corporation of America (électronique), du Pont de Nemours (chimie), General Motors (automobile), la United Aircraft and Transport Corporation (aéronautique), Texaco (pétrole) et autres. Il s'agit sinon de sauver leurs bilans en cette période de crise, au moins d'alléger leurs difficultés en leurs proposant d'énormes contrats bien juteux comme un américain ne peut en refuser un. Dans le même temps, il s'agit d'établir des contacts officieux avec Washington puisque l'URSS n'est pas reconnue par les États-Unis, afin de leur faire voir les intentions purement pacifistes du pays ainsi que la volonté très saine de faire du business dans les meilleurs conditions avec des citoyens américains.
Il faut évidemment financer tout cela, et ce n'est pas si simple. En cause la crise du grain que Boukharine s'évertue à résorber avec un succès relatif depuis plusieurs années. Les finances soviétiques pourraient se retrouver allégées par le début de l'envoi massif de matières premières en Allemagne par la Baltique et la Lituanie afin de nourrir l'industrie de guerre teutonne, ce ne sera cependant probablement pas suffisant. Dans ce cas la seule solution est de continuer à faire payer les paysans et en particulier les koulaks en poursuivant les hausses d’impôts et même désormais les réquisitions justifiées (le pays est au bord de la guerre n'est-ce pas). Dans ce même esprit d'état d'urgence, des efforts seront demandés aux ouvriers et aux fonctionnaires (Boukharine ne veut pas faire peser ce poids uniquement sur les paysans de peur de s'aliéner y compris la petite paysannerie patiemment acquise par lui au Parti) afin de participer à la quête d'autarcie du pays et donc à la défense de la Patrie etc etc...
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [V1919] Topic officiel
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
Nouvelle constitution pour un nouveau départ
La Diète Japonaise
Une nouvelle constitution est adoptée par le cabinet d’urgence national formé par le premier ministre Sadao Araki. L’empereur lui-même par le Conseil Privé (Sumitsu-in) a demandé d’amender la constitution du pays pour ressembler à la vision politique de la Kodoha et de son dirigeant, Sadao Araki. En premier lieu, les parlementaires devront être acceptés par le parti Taisei Yokusankai, pour pouvoir concourir aux élections. Nombreux sont les candidats, pro-militaristes et ultra-nationalistes à demander d’ores et déjà des places pour cette élection mais très peu seront choisis finalement. La raison est de permettre une certaine unité du parlement, et de correspondre aux accords suite aux discussions et négociations à la Conférence de Kyoto de divisions du Shugiin entre les différents groupes d’intérêts d’extrême droite. Les élections auront lieux en mars de cette année pour permettre une rapide reprise de la vie politique japonaise, malgré que ce soit devenu un système à parti unique. Résultat de l’union dans le Taisei Yokusankai, plusieurs sous-mouvements apparaissent dans ce dernier, mais toujours en accord avec l’orientation définit par la conférence de Kyoto et du premier ministre Sadao Araki.
Les lois sont plus contraignantes, la surveillance multipliée, les libertés limités voir interdites, la constitution donne les pleins pouvoirs à un Etat désormais tout puissant. Ainsi, il n’est plus possible de manifester, ou bien de s’exprimer publiquement. C’est ici la fin réelle de la démocratie japonaise. Le premier ministre souhaite notamment un contrôle total sur la vie de ses citoyens, ceux-ci doivent être contrôlés pour limiter et détruire les éléments perturbateurs dans la société auparavant malade japonaise.
L’empereur ne dispose plus de pouvoirs, et n’a qu’une figure symbolique à la limite du mysticisme. La Restauration Jinka prévoit en effet de rendre la figure impériale comme au-delà de l’Homme, une quasi-divinité. D’ailleurs Jinka signifie l’apothéose, la déification, un nom qui va fort à propos pour les prochaines années. L’importance apportée à l’empereur dans la constitution est importante, mais toutefois vide de quelconque pouvoir. Cela a peu de conséquence pour Kinjo tenno, qui ne s’intéresse que bien peu sur la politique, une histoire temporaire qui est loin d’être dans ses préoccupations de mysticisme et de mythologie dont il est accro.
La religion par ailleurs elle aussi prends une place conséquence, aucune autre religion n’est autorisée mis à part le shintoïsme, qui reste donc la religion d’Etat mais dont l’importance est essentielle dans le nouvel Etat japonais. C’est ici le ciment unifiant le peuple japonais, autour d’une religion supérieure, pour une race japonaise assurément supérieure. *
Avec tout cela, mais plus encore, la constitution donne les outils pour contrôler, seul, le Japon.
*Les termes utilisés et actions effectués ne reflètent aucunement la pensée de quiconque sur CSP.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
- Messages : 2026
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 31
Re: [V1919] Topic officiel
Union des Républiques Socialistes Soviétiques
Point économiqueIl est désormais acquis que l'économie soviétique s'organise principalement autour d'un capitalisme d’État qui s'appuie sur un marché "libre" en réalité très largement contrôlé et encadré par l’État qui conditionne la production agricole et de l'artisanat, de l'industrie légère, des commerçants qui sont très majoritairement issues de la propriété privée lucrative. L'industrie lourde quoique totalement nationalisée ne fonctionne cependant pas très différemment. Tout cela est théorisé par la NEP qui se renforce depuis plusieurs années maintenant de l'apport théorique du jeune Nikolaï Kondratiev qui s'appuie sur une planification locale et incitative, tout cela bien sur dans le cadre des grandes lignes édictées par le Comité central du Parti, garant de la sauvegarde de la Grande Révolution d'Octobre ainsi que par le conseil des commissaires du peuple de l'Union soviétique et son Gosplan. Cela dit, l'URSS n'a jamais transitionné, comme certain l'auraient voulu, vers une planification stricte et organisée à l'échelle du pays entier, il y a en conséquences des avantages comme des inconvénients. L'industrialisation, désormais pourtant consacrée comme mot saint parmi les saints au pays des soviets ne va pas aussi rapidement qu'elle le pourrait à cause du manque de vision d'ensemble et de la prise en compte principal de l'avis des autorités locales qui freinent toujours ce qui pourrait trop brusquer leurs administrés. De l'autre côté, cela permet un développement économique plus sain, centré sur les besoins et les problématiques des locaux qui correspond bien à l'esprit de décentralisation inclut dans le Traité de création de l'URSS. Boukharine, toujours obsédé par son souhait d'éviter une seconde guerre civile qui sonnerait à n'en pas douter le glas de l'Union, est par ailleurs persuadé qu'une gestion différente ne pourrait se faire sans une brutalité immense qui résulterait en une explosion de violence et il estime que le pays est suffisamment instable en l'état pour ne pas en rajouter.
Malgré ses défauts, ce système a permis de belles réussites économiques qui furent aussi, il faut le dire, facilitées par les graines plantées par la jeune bourgeoisie russe dans les premières années du XXème siècle qui permettent un développement économique rapide aujourd'hui (chemins de fer, industrie embryonnaire moderne,...). Ainsi l'URSS fut durant cette décennie 1920 parmi les pays les plus dynamiques économiquement et il semble déjà acquis que la crise du monde capitaliste et la guerre renforceront cette tendance pour la prochaine décade. De belles réussites viennent d'ailleurs symboliser cette réussite et montrent aux observateurs une attrayante vitrine du socialisme en pleine construction. Marioupol et l'ensemble du Donbass en sont un bon exemple. Décimée par la décosaquisation pendant la guerre civile, la région a pu se relever, portée par la NEP et le rattrapage naturel bien sur, mais aussi par l'action politique qui en a fait le cœur de ses expérimentations en terme de planification et de politiques incitatives. Terre de coopératives, l'est de l'Ukraine souffre relativement peu de la crise du grain et de la guerre de basse intensité menée contre les koulaks. Le travail mené à Marioupol, désormais officieusement appelée par ses habitants Marioupolis comme une manière d'insister sur la majorité grecque qui peuple la ville. En effet, depuis la première moitié des années 1920, un très grand nombre de grecs sont venus s'installer dans la ville qui a été proclamée RSSA Grecque. Anticipant l'afflux, les autorités ont très tôt entamé des programmes de construction de logements, d'extension des infrastructures industrielles et portuaires. A l'aube des années 1930, la ville est passée de quelques ~30 000 habitants en 1923 à ~200 000 en 1930. La production industrielle, principalement en acier, a bondi, alimentée par le développement des mines du Donbass. Le port est devenu la principale plateforme d'exportation du blé ukrainien vers la Méditerranée et l'Europe. Sur la décennie, Marioupol est en proportion la ville la plus dynamique de toute l'Union soviétique et se place juste derrière des mastodontes comme Leningrad ou Tsarytsin en termes bruts. Rajoutons à cela que les communautés turques et grecques cohabitent sans problème, que les habitants jouissent de services publics d'une qualité certaine (transports, éducation santé) dignes de Moscou ou Leningrad. Il faut finalement citer le siège du Parti communiste grec en exil, construit récemment dans un style néo-hellenistique du meilleur gout et qui encadre de fait une bonne partie des populations grecophones locales. Une belle vitrine pour le socialisme.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [V1919] Topic officiel
IIIe Reich Allemand
Grosse débandade sur la Rhénanie. Le Gross fuerher est est furieux dans son bunker. Une des causes de la retraite est l'absence de matériel anti-tank dans l'armée Allemande. Les solutions à l’arrache de la 1ere guerre mondiale sont donc ressortis. Des balles AP pour les MG08/21, ce qui prendra quelques mois et des cartons de 1918, on sort un canon automatique de 20mm (l'Oekelion), à la fois contre l’aviation et les blindés. Cette adaptation prendra un an sans doute. Peut-Être que là les monstrueux Light Mk-II ne seront plus si monstrueux.
Utyi- Grand Consul
- Messages : 2298
Date d'inscription : 29/08/2011
Localisation : entre 180 O et 180 E , 90 S , 90 N
Gosseau et Mirage aiment ce message
Re: [V1919] Topic officiel
Union des Républiques Socialistes Soviétiques
Politique sportiveDans la suite de l'ambitieuse politique sportive débutée en 1922, le Conseil Pan-Russe à la culture physique et au sport qui avait été monté pour chapeauter le développement de la culture du sport en Russie soviétique puis dans toute l'URSS arrive au bout de ses peines. Presque une décennie de dur travail a permis de mettre sur pied des infrastructures et des associations sportives de qualité dignes représentantes de la patrie du socialisme. Les résultats sont là alors que le Conseil a donné au conseil des commissaires du peuple son feu vert très solennelle pour débuter le processus d'adhésion de l'Union soviétique au comité olympique international. L'objectif affiché est de réussir l'opération avant 1932 afin de pouvoir participer aux Jeux de cette même année qui se dérouleront aux États-Unis, à Lake Placid pour sa version hivernal et à Los Angeles pour celle estival. Il s'agirait d'une fantastique opération, certes symbolique, pour Moscou qui cherche aussi à se faire bien voir en Amérique du Nord. Évidemment, des complications risquent de gêner les ambitions soviétiques puisque nombre de pays ne reconnaissent pas l'URSS, et en premier lieu les États-Unis. Cependant, l'optimisme est de mise au sein du gouvernement soviétique qui pourrait dans le pire des cas envoyer des délégations sous appellations neutres telles que "Russie", "Ukraine", etc.. si cela s'avérait nécessaire. Il serait bien sur préférable de se présenter en Californie derrière le drapeau rouge orné du marteau du prolétariat et de la faucille de la paysannerie.
L'URSS pousse le vice en proposant si nécessaire la double candidature de Leningrad et Sotchi pour accueillir les JO de 1936 prévus pour se dérouler en Allemagne, à Berlin et Garmisch-Partenkirchen, dans le cas où, pour une raison ou une autre, les villes prévues n'étaient pas capables d'honorer leurs engagements. Leningrad pourrait accueillir les jeux d'été sans difficultés. Les infrastructures sportives y sont nombreuses et modernes et peu d'aménagements seraient nécessaires. Ceux-ci sont d'ailleurs d'ors et déjà prévus et ils suffiraient d'accélérer leur mise en place. Sotchi est une station balnéaire située sur les arrêtes de l'extrême nord-ouest de la chaîne montagneuse du Caucase. Elle connait un développement important depuis une dizaine d'année portée par le développement important du tourisme intérieur soviétique permis par l'introduction des congés payés pour les salariés du pays. De nombreuses infrastructures sportives y existent déjà et bien que d'avantage de travaux seraient nécessaire qu'à Leningrad, les JO d'hiver demandent moins d'aménagements et il serait tout à fait possible de les faire rapidement.
l'Union soviétique salue les sportifs de tous les pays et espèrent voir l'humanité guérir ses maux grâce à des tels évènements de joie et d'allégresse.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [V1919] Topic officiel
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
Elections générales de mars 1930 et création du Kokumin Seishin Sōdōin Undō
Une bannière du Kokumin Seishin Sōdōin Undō
L’Empire Japonais est en pleine ébullition politique … non en réalité, depuis la prise de pouvoir du Kodoha et de Sadao Araki la société civile japonaise semble totalement être silencieuse, calmé par un pouvoir politique omniprésent et pesant. C’est dans ce silence des médias que le Shugiin est élu, 466 membres composeront la chambre basse japonaise. Sans surprise, le taux de participation est très faible, seulement 24% des votants ont décidés de participer aux élections. Il faut dire que seul 768 candidats ont étés autorisés à concourir, en majorité venant du parti au pouvoir. Dans certaines circonscriptions, il y avait même qu’un seul candidat. Autre non-surprise, c’est la victoire du Taisei Yokusankai. Sur 466 députés possible, 370 sont du parti politique, et les quelques 100 autres députés sont indépendants. Ils sont de l’ancien Rikken Seiyukai et représentent l’ancienne aile droite de l’ancien parti politique. Ils n’ont aucun droit pour former un groupe quelconque, et sont très surveillés. Ce sont les seuls « démocrates » survivants de l’ancien régime et seront une fausse façade de la « démocratie » japonaise.
La première loi votée est la création du Kokumin Seishin Sōdōin Undō, le Mouvement Spirituel de Mobilisation National. Il s’agit du mouvement unifiant les 90 organisations nationalistes à travers le Japon. Le Taisei Yokusankai en est par exemple la partie politique. Le mouvement sera supervisé par le ministère des affaires intérieures et de l’éducation, ils donneront les objectifs, ainsi que les campagnes à effectuer selon les besoins de l’Etat. Le KSSU aura notamment des missions sur la partie médiatique, en contrôlant la majeure partie des médias radios, ou journaux, et organiser des rassemblements populaires. Ils auront pour but de limiter l’accès des informations pour le peuple japonais, via la censure. De plus, la propagande fait partie intégrante du KSSU. La troisième mission du KSSU, au-delà du pouvoir médiatique et politique, est d’organiser le pouvoir à échelle humaine. En effet, la loi prévoit la création des Tonarigumi, l’association du voisinage. Les Tonarigumi est une association de 15 ménages qui devront s’occuper de la lutte anti-incendie, de la défense, de la sécurité et de la surveillance. Un responsable recevra les nouvelles venant du KSSU et sera chargé de les diffuser dans chaque Tonarigumi. Ce responsable sera bien entendu choisi par diverses caractéristiques comme étant un élément sur et soutenant ardemment le régime japonais. La toute dernière mission du KSSU est aussi de s’occuper du Dai-Nippon Seinen-tō, organisation jeunesse du KSSU qui permettra d’apprendre aux jeunes les bases de survie, de vie, leçons culturels (autour des textes nationalistes), traditions, et entrainements aux armes. Le principal but est de créer une jeunesse idéale aux aspirations du Japon et prêt à tout pour répondre aux objectifs supérieurs de l’Etat. Mais également, sur l’éducation avec l’aide du ministère de l’éducation, de créer les programmes et de préparer des évènements pour augmenter le fanatisme chez les jeunes enfants, et surtout inciter à rejoindre le Dai-Nippon Seinen-tō. D’après la logique de Sadao Araki, il faut organiser la pensée du Japonais, de sa plus tendre enfance jusqu’à sa vie adulte.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
- Messages : 2026
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 31
Re: [V1919] Topic officiel
United States of America
Le grand saut
……..Plouf, le système bancaire américain s’effondre. Incapable de tenir la demande croissante en liquidité par les particuliers et entreprises, les grandes banques du pays, dernier tenon de l’économie américaine, déclarent faillite successivement. En une semaine, c’est tout simplement 650 millions de dollars qui s’évaporent avec les banques, c’est une onde de choc dans tout le pays où banques, assurances, et même conglomérats chutent eux aussi. Le gouvernement fédéral s’attend à ce que le chômage explose et double à nouveau chez les blancs, tandis que les afro-américains sont dramatiquement touchés par la crise avec un tiers de cette population qui est maintenant sans emploi. La gravité de la situation est désormais très visible même pour le plus petit cerveau républicain qui soit. Les gens perdent leurs emplois, les entreprises perdent leurs capitaux et leurs carnets de commandes se vident. Wall Street sera reconvertie en un ranch si l’économie américaine continue de plonger à ce rythme. Le coût de la vie chute, mais également les salaires. Devant ce constat, deux élus républicains, le sénateur de l’Utah Reed Smoot et le représentant de l’Oregon Willis C. Hawley proposent une nouvelle augmentation des droits de douane. L’idée est très séduisante pour le camp républicain grand adepte du protectionnisme économique, surtout qu’ils mettent en avant que les frais douaniers des produits industriels est plus élevés que ceux agricoles, ils veulent les rendre égaux. Une telle loi est donc l’assurance de s’assurer le vote des fermiers tout en permettant aux élus de coïncider cela avec avec une préservation des emplois dans leurs circonscriptions. C’est gagnant-gagnant. Trop en réalité. Sénateurs et républicains se découpent leurs parts de gâteaux, loin de l’idée d’un rééquilibre et rajoutent des augmentations des droits de douane pour toute une sorte de produits. Le ridicule de la situation n’échappe pas à la presse et encore moins aux grands patrons américains. Déjà en difficultés à cause d’une crise d’une ampleur inédite après l’effondrement bancaire, les chefs d’entreprise s’inquiètent que l’application d’une hausse généralisée des droits douaniers américains engendrent un bouleversement du commerce international. Curtis écoute attentivement les critiques de ces derniers qui demandent le veto présidentiel du texte législatif tout en étudiant bien les propositions de ses camarades au Congrès. Pourtant, l’attitude diplomatique du Président et ses connaissances des couloirs du Sénat ne suffissent pas, le texte passe largement à la Chambre des représentants et avec une courte majorité au Sénat. Il était clair que le Congrès était déterminé à voir ce texte passé, malgré les réticences des cercles économiques. Andrew Mellon, le croûton secrétaire au trésor menace de démissionner du cabinet de Curtis avec d’autres républicains conservateurs, un tel mouvement pouvant mener à une véritable crise interne du GOP (Grand Old Party - le parti républicain). Malgré les menaces du vieil homme, le bon sens du Président Curtis et les arguments justes du grand patronat finissent par le convaincre de la nécessité de signer un veto présidentiel, ce qu’il fait. Mellon ne s’attendait pas à une telle audace, encore moins les membres du Congrès, et pourtant face à la détermination du Président à rejeter ce texte qu’il qualifie tout bonnement « d’incohérent et inapplicable », ces derniers ne mettent pas en application leurs lâches menaces. L’indéboulonnable secrétaire au trésor veut préserver sa place confortable, restant de fait le principal porte-parole des conservateurs républicains au sein du cabinet Curtis. Si les riches patrons sont heureux de la tournure des événements, les fermiers américains beaucoup moins. Conscient de se mécontentent, Curtis a promis un texte de secours pour ces agriculteurs en grande difficulté économique depuis déjà une décennie, et plus encore avec le déclenchement de la crise économique, pour d’ici la fin de l’année.
The lion of Idaho marque les esprits de la presse. Pendant que le pays subit sa pire crise économique, il s’active pour ne pas faire oublier les États-Unis d’Amérique du globe.
Du reste, si le Président est de plus en plus impopulaire, il n’en est rien face à Mellon dont l’action contre la crise - qui consiste à ne rien faire - ne porte absolument pas ses fruits. Il se contente de quelques ajustements d’impôts qui baissent. De plus, sa longue longévité à son poste devient un vrai problème pour le croûton, qui devient la raison de tous les problèmes de l’Amérique pour la presse, en passant par son inaction dans la crise économique, qu’aux problèmes qu’apportent les Européens qui ne font pas les affaires de Washington. La presse américaine s’attaque notamment à la relation spéciale franco-américaine, établit sous Coolidge et Mellon qui étaient ravis de trouver une solution au problème migratoire et une nouvelle porte d’entrée pour les exportations du pays. Curtis est plus perplexe et questionne en interne cette « relation spéciale », qu’il estime problématique à deux niveaux : d’une part pourquoi les Etats-Unis auraient à collaborer avec Paris sur la question migratoire et surtout, est-ce que la France a profité des conditions financières avantageuses des accords de Boston ? C’est ce dernier point qui focalise l’attention des américains, Curtis, conseillé par Borah, est d’avis que la générosité de Coolidge et Mellon a offert des conditions confortables au lancement de la machine de guerre française dans sa guerre contre les Allemands. Borah a convaincu Curtis la nécessité d’avoir une Amérique forte dans ses positions diplomatiques, notamment vers le vieux-continent qui n’est pas assez réciproque dans ses échanges. La Maison Blanche fait savoir à Paris que si sa coalition militaire remportait son bras de fer contre l’Allemagne, alors la France devra s’attendre à une renégociation immédiate des accords de Boston de 1925, sans quoi les Etats-Unis rompront l’accord unilatéralement. La France devra payer ses dettes plus vite envers les États-Unis d’Amérique et réactualisera de fait l’équilibre entre les deux associés diplomatiques. Toujours dans sa dynamique, Borah veut s’occuper davantage des affaires asiatiques où les Etats-Unis ont tout un tas de territoires non-incorporés, le plus gros étant celui des les Philippines arrachées à l’Espagne en 1898. L’équipe diplomatique de Borah en collaboration avec l’US Navy et le Bureau of Insular Affairs travaillent au démantèlement du plus visible reliquat de l’impérialisme américain. Un projet sera proposé aux indépendantistes philippins d’ici deux à trois ans, afin de mettre en place une transition rapide des clés du pays à un gouvernement indépendant. La résolution de la question philippine devient l’une des priorités de la diplomatie américaine en Asie, les Etats-Unis veulent prêtent beaucoup d’attention aux affaires en Asie depuis la chute du régime libéral au Japon, qui sombre à son tour dans un totalitarisme aux accents exotiques. Et c’est dans cette continuité de noué des rapports diplomatiques nouveaux envers les gens de bonne foi que Borah s’intéresse aussi à l’Union soviétique, le grand pourfendeur rouge de l’Empire russe qui était un associé important des Etats-Unis. Moscou est de toute évidence complètement isolée sur la scène internationale à cause du déni collectif franco-britannique qui en a peur. Les Etats-Unis ne le sont plus, tout ce qu’ils voient, c’est un nouvel empire russe, devenu rouge, qui ne partage certes pas les idéaux américains, mais pourraient être un associé économique qui a très faim de capitaux et produits. Et après tout, les bolcheviques ne s’exportent pas - sauf en Italie à cause de l’échec collectif franco-britannique encore une fois - pourquoi alors en avoir peur ? L’arsenal juridique et les agences fédérales mises au point depuis plus d’une décennie contre l’immigration, les agents submersions et terroristes s’est prouvé robuste avec un coût financier contrôlé. Borah propose donc une rencontre à son homologue soviétique pour mettre au point une reconnaissance diplomatique mutuelle et une série de signatures d’associations économiques à San Francisco. Le Président laisse totalement la place à son secrétaire d’Etat sur les relations américano-soviétiques, tout comme sur l’ensemble des affaires extérieures du pays. Des entreprises américaines seront aussi accueillies à cette occasion, directement invitées par le secrétaire d’état. Afin de rencontrer de potentiels dignitaires commerciaux soviétiques, le nouvel élan diplomatique de Borah doit être aussi un effort économique dans un contexte tumultueux tant du GOP, perplexe sur la démarche, que d’un point de vue financier où la situation du pays est tendue. La presse est globalement favorable à la reconnaissance diplomatique de l’URSS, à voir les conséquences politiques que ça pourrait avoir nationalement.
The lion of Idaho marque les esprits de la presse. Pendant que le pays subit sa pire crise économique, il s’active pour ne pas faire oublier les États-Unis d’Amérique du globe.
Du reste, si le Président est de plus en plus impopulaire, il n’en est rien face à Mellon dont l’action contre la crise - qui consiste à ne rien faire - ne porte absolument pas ses fruits. Il se contente de quelques ajustements d’impôts qui baissent. De plus, sa longue longévité à son poste devient un vrai problème pour le croûton, qui devient la raison de tous les problèmes de l’Amérique pour la presse, en passant par son inaction dans la crise économique, qu’aux problèmes qu’apportent les Européens qui ne font pas les affaires de Washington. La presse américaine s’attaque notamment à la relation spéciale franco-américaine, établit sous Coolidge et Mellon qui étaient ravis de trouver une solution au problème migratoire et une nouvelle porte d’entrée pour les exportations du pays. Curtis est plus perplexe et questionne en interne cette « relation spéciale », qu’il estime problématique à deux niveaux : d’une part pourquoi les Etats-Unis auraient à collaborer avec Paris sur la question migratoire et surtout, est-ce que la France a profité des conditions financières avantageuses des accords de Boston ? C’est ce dernier point qui focalise l’attention des américains, Curtis, conseillé par Borah, est d’avis que la générosité de Coolidge et Mellon a offert des conditions confortables au lancement de la machine de guerre française dans sa guerre contre les Allemands. Borah a convaincu Curtis la nécessité d’avoir une Amérique forte dans ses positions diplomatiques, notamment vers le vieux-continent qui n’est pas assez réciproque dans ses échanges. La Maison Blanche fait savoir à Paris que si sa coalition militaire remportait son bras de fer contre l’Allemagne, alors la France devra s’attendre à une renégociation immédiate des accords de Boston de 1925, sans quoi les Etats-Unis rompront l’accord unilatéralement. La France devra payer ses dettes plus vite envers les États-Unis d’Amérique et réactualisera de fait l’équilibre entre les deux associés diplomatiques. Toujours dans sa dynamique, Borah veut s’occuper davantage des affaires asiatiques où les Etats-Unis ont tout un tas de territoires non-incorporés, le plus gros étant celui des les Philippines arrachées à l’Espagne en 1898. L’équipe diplomatique de Borah en collaboration avec l’US Navy et le Bureau of Insular Affairs travaillent au démantèlement du plus visible reliquat de l’impérialisme américain. Un projet sera proposé aux indépendantistes philippins d’ici deux à trois ans, afin de mettre en place une transition rapide des clés du pays à un gouvernement indépendant. La résolution de la question philippine devient l’une des priorités de la diplomatie américaine en Asie, les Etats-Unis veulent prêtent beaucoup d’attention aux affaires en Asie depuis la chute du régime libéral au Japon, qui sombre à son tour dans un totalitarisme aux accents exotiques. Et c’est dans cette continuité de noué des rapports diplomatiques nouveaux envers les gens de bonne foi que Borah s’intéresse aussi à l’Union soviétique, le grand pourfendeur rouge de l’Empire russe qui était un associé important des Etats-Unis. Moscou est de toute évidence complètement isolée sur la scène internationale à cause du déni collectif franco-britannique qui en a peur. Les Etats-Unis ne le sont plus, tout ce qu’ils voient, c’est un nouvel empire russe, devenu rouge, qui ne partage certes pas les idéaux américains, mais pourraient être un associé économique qui a très faim de capitaux et produits. Et après tout, les bolcheviques ne s’exportent pas - sauf en Italie à cause de l’échec collectif franco-britannique encore une fois - pourquoi alors en avoir peur ? L’arsenal juridique et les agences fédérales mises au point depuis plus d’une décennie contre l’immigration, les agents submersions et terroristes s’est prouvé robuste avec un coût financier contrôlé. Borah propose donc une rencontre à son homologue soviétique pour mettre au point une reconnaissance diplomatique mutuelle et une série de signatures d’associations économiques à San Francisco. Le Président laisse totalement la place à son secrétaire d’Etat sur les relations américano-soviétiques, tout comme sur l’ensemble des affaires extérieures du pays. Des entreprises américaines seront aussi accueillies à cette occasion, directement invitées par le secrétaire d’état. Afin de rencontrer de potentiels dignitaires commerciaux soviétiques, le nouvel élan diplomatique de Borah doit être aussi un effort économique dans un contexte tumultueux tant du GOP, perplexe sur la démarche, que d’un point de vue financier où la situation du pays est tendue. La presse est globalement favorable à la reconnaissance diplomatique de l’URSS, à voir les conséquences politiques que ça pourrait avoir nationalement.
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
- Messages : 4375
Date d'inscription : 22/08/2011
Re: [V1919] Topic officiel
Union des Républiques Socialistes Soviétiques
XVIème CongrèsLe XVIème Congrès du Parti s'ouvre dans un contexte particulier : crise du grain, guerre en Europe, menace japonaise, dissensions internes au sein du PCUS, entre autres. Rien que le choix des délégués envoyés au Congrès s'est transformé en casse-tête au niveau des échelons les plus locaux du Parti alors que le fractionnisme reste une pratique qui, bien qu'autorisée par les status, provoque la méfiance et n'a rien d'évidente pour bon nombre de militants. La démocratie interne réelle, jamais vraiment appliquée durant les années pré-révolutionnaires et dont l'application fut longtemps repoussée pour cause de guerre civile ou de menace imminente de l'Occident peine encore à s'imposer comme une pratique naturelle et saine. Un Congrès plutôt représentatif à bon grès mal grès tout de même put être rassemblé et c'est bien le plus important. Marquant en particulier le recul de la gauche face à la poursuite de la NEP et des politiques économiques boukhariniennes et un certain retour en force du camp stalinien désormais campé sur des positions politiquement compatibles avec la droite teintées d'un autoritarisme plus fort qui réussi à séduire y compris des militants trotskistes ou en tout cas plutôt issus de la gauche du parti.
Sans provoquer de règlements de compte ouverts qui auraient pu provoquer des crises internes, le Congrès a confirmé le partage du PCUS en deux grands pôles, la droite et la gauche, centrés autour de Boukharine et Trotski, autour desquels naviguent des opportunistes qui changent de camps en fonction du sujet, en particulier Staline, Zinoviev ou Kamenev. La confirmation par les délégués de la poursuite sur le long terme de la NEP et des grands axes de la politique boukharinienne : relation maîtrisée avec la paysannerie, révolution culturelle, politique extérieure d'ouverture et d'opportunisme, utilisation de la démocratie interne au Parti pour avancer, permet aux kremlinologues de l'affirmer désormais, la clarification politique nécessaire après la mort de Lénine se termine enfin et Nikolaï Boukharine est désormais certainement le véritable maître de l’État soviétique. Dans la foulée du Congrès, plusieurs signes sont venus le confirmer, par exemple au niveau du partage officieux des pouvoirs, puisqu'Alexei Rykov, proche de Boukharine et président du conseil des commissaires du peuple depuis la mort de Lénine a multiplié les apparitions en cette qualité particulière, signe que le poste gagne en importance et que Rykov grimpe dans l'organigramme informel de l'Union.
Le renouvellement des dirigeants du Parti a lui aussi été scruté par les observateurs, en particulier la composition du Bureau politique du Comité central, véritable cœur du pouvoir communiste en URSS, et c'est finalement une équipe particulièrement équilibré qui a vu le jour, probablement un signe que Boukharine n'a pas été capable d'écraser définitivement l'opposition, mais aussi que cette dernière a fini par accepter l'idée de se ranger derrière le nouveau leader soviétique pour pouvoir influer constructivement et pacifiquement dans la gestion de l'Union, la culture démocratique en Russie se développe peut être finalement pas à pas.
- Composition du Bureau politique:
Membres permanents (12) :
Nikolaï Boukharine (Droite)
Iosif Staline (Groupe stalinien)
Lev Trotski (Gauche)
Grigori Zinoviev (Groupe de Leningrad)
Lev Kamenev (Groupe de Leningrad)
Mikhaïl Tomski (Droite)
Vyacheslav Molotov (Groupe stalinien)
Anastase Mikoyan (Groupe stalinien)
Alexei Rykov (Droite)
Alexander Beloborodov (Gauche)
Mikhaïl Kalinin (Neutre)
Karl Radek (Gauche)
Membres candidats (5) :
Nikolaï Kondratiev (Droite)
Grigori Ordjonikidze (Groupe stalinien)
Alexander Chliapnikov (Opposition ouvrière)
Grigori Sokolnikov (Droite)
Alexander Yegorov (Neutre, armée)
Strictly businessLe changement de ligne diplomatique à Washington qui suit l'offensive lobbyiste plus ou moins bien organisée par les réseaux russes aux États-Unis est une aubaine pour l'Union soviétique. Le proposition d'un sommet à San Francisco et les ambitions affichées par la diplomatie américaine quand aux sujets qui y seront abordés dépassent les espérances soviétiques. Pour répondre à l'invitation américaine, une très sérieuse délégation. Elle sera menée par Mikhaïl Kalinin, membre du Bureau politique et président du comité central exécutif du congrès des soviets, équivalent du rôle (nominal) de chef d’État selon la constitution de l'Union soviétique. Tchitcherine, patron officiel de la diplomatie soviétique, est extrêmement malade et ne peut plus sortir du pays (ni même de Moscou), il sera représenté par ses assistants les plus brillants : Maxim Litvinov qui mène désormais en réalité officieusement la conduite de la politique extérieure de l'Union ainsi qu'Ivan Maïski. Ce dernier est vu comme un homme particulièrement affuté pour cette mission puisqu'il a vécu cinq années à Londres ainsi que quatre en Allemagne, il parle un excellent anglais et maîtrise très bien les pratiques sociales occidentales. Il seront accompagnés d'une armada de représentants en costume des mondes industriels et agricoles soviétiques qui devront démontrer le sérieux, la rigueur des acteurs économiques soviétiques, afin de prouver que la période chaotique du début des années 1920 est définitivement finie, ainsi que l'ambition que porte la patrie du socialisme et donc les perspectives de contrats à long terme que pourraient obtenir les grands industriels américains. Finalement, Nikolaï Semashko, président du Conseil Pan-Russe à la culture physique et au sport sera du voyage afin de toucher un mot aux représentants américains concernant la candidature soviétique au Comité olympique international mais aussi de proposer la tenue d'évènements sportifs communs alors que affrontements internationaux ont pris un coup à cause du déclenchement du conflit européen.
Le but de cette délégation rigoureusement sélectionnée est d'offrir à la diplomatie ainsi qu'à l'opinion publique américaine le spectacle d'une Union soviétique normalisée, sérieuse, motivée à entretenir des relations apaisées avec l'extérieur ayant définitivement abandonné sa politique extérieure construite sur l'anti-capitalisme et l'affrontement de classe. C'est un premier test pour Boukharine qui a désormais les mains totalement libre en termes diplomatiques et dont Litvinov est très clairement l'un des proches.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [V1919] Topic officiel
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
Industrialisation forcée : la Mobilisation Nationale
L’industrie automobile japonaise ne décolle pas malgré les avantages du Japon
Afin de donner plus de capacités de réactions et de contrôle à l’Etat sur son économie, le Kokka Sōdōin Hō est voté par le Shugiin après une préparation de quelques mois par le cabinet de Sadao Araki. Suivant les prérogatives affirmées lors de la Conférence de Kyoto et le Kokka Shugi, la loi a pu être préparé rapidement. En premier lieu, la loi est applicable sur l’ensemble de l’Empire Japonais et partenaire, donc les colonies et les « Etat partenaires ». Le premier but affiché par la loi est une industrialisation à direction de la remilitarisation nationale. Pour cela, les diverses entreprises seront rassemblées dans des corporations créées par la loi. Une corporation regroupera en son sein les entreprises de son domaine. De plus, la loi prévoit que les corporations auront pour but d’organiser la production dans les domaines jugés stratégiques (la définition du terme « entreprise stratégique » n’est pas donnée dans la loi) afin de répondre à des objectifs. L’organisation en corporation permettra des gains de productivité substantiel par l’unité des méthodes, des outils et des résultats. L’Etat se donne le droit de nationaliser les entreprises qui ne suivent pas les ambitions de l’Etat. Cependant, afin de calmer la bourgeoisie et éviter une chute des investissements privés, la loi prévoit un budget quasi illimité concernant le remboursement des entreprises ainsi nationalisé, diminuant les risques pour les capitalistes tant détesté par le premier ministre.
La Kokka Sōdōin Hō prévoit la guerre, car le Japon ne se sent aucunement en sécurité. La loi prévoit des articles sur le contrôle des syndicats et organisations civiles, remplacé par les syndicats et organisations créés par le Kokumin Seishin Sōdōin Undō (KSSU). Le but étant de limiter l’influence de la Gauche et donc la chute de la productivité (via les grèves) mais également d’augmenter la production via des programmes diffusés par le KSSU visant à promouvoir le travailleur japonais, le mettant en avant dans la glorification, instrument de la victoire du Japon sur les autres nations du monde. Une motivation qui doit permettre une loyauté et une production sans égale tout en contrôlant un minimum chaque citoyen Japonais. D’autres mesures sont dans la loi mais pas forcément utilisés pour le moment : le contrôle des prix, préparation au rationnement de la population (le Japon a conscience de ses faiblesses en termes d’approvisionnement et dépendance de l’extérieur), ou bien le contrôle des mouvements des travailleurs au sein des entreprises. En effet, un ouvrier ou salarié peut être, s’il est important pour une entreprise ou une corporation, être interdit de changer de travail et de domaine. Le but étant d’éviter de perdre des éléments essentiels à la production nationale. Au contraire, des articles de la loi peut obliger des personnes à intégrer des secteurs stratégiques afin d’y augmenter sa production. Seul quelques personnes, les handicapés par exemple, peuvent être exemptés de ces processus.
La Loi prévoit une omniprésence de l’Etat, y compris dans l’économie civile. Afin d’aider au développement général économique du Japon, le « Plan de Structuration économique à 5 ans » vise à donner un outil pour développer les capacités économiques du Japon, qui est bien inférieur dans ce domaine que les autres pays du monde. Il vise à donner des objectifs aux corporations tout en prévoyant les investissements privés ou publics prioritaires afin d’aider à atteindre ces objectifs. Le but est donc de développer l’économie du pays, d’amont jusqu’à l’aval, de l’extraction des minerais, à la livraison du produit final vers sont acquéreur final, que ce soit l’Etat ou la société civile. Chaque 5 ans, les objectifs seront définis par l’Etat qui peut ainsi prévoir et diminuer ses faiblesses pour en faire une force.
S’il y a bien une faiblesse que le Japon a sur ses concurrents internationaux, c’est bien sur la production d’acier et de charbon ainsi que sa qualité. Un travail majeur sur le rattrapage qualitatif et quantitatif doit être effectué. Pour cela, l’augmentation de la production industrielle en termes d’acier et de charbon doit être de 100% par rapport à 1929. En construisant de l’acier, le Japon peut se permettre d’équiper son armée, notamment de bâtiments de guerre marin qui consomment massivement de ressources notamment de l’acier. L’objectif peut sembler irréaliste pour beaucoup, mais l’annexion de la Mandchourie par le Japon est une vraie aubaine, la capacité industrielle de l’Etat mandchou est très importante, ce qui peut permettre de dépasser allègrement les objectifs grâce aux investissements. Enfin, le cabinet de Sadao Araki ne souhaite pas voir une production qui serait signe d’une diminution de la qualité ce qui serait problématique dans une confrontation armée, les corporations publiques seront chargées de contrôler la qualité de la production. Le KSSU sera chargé de contrôler les agents de contrôle afin de limiter la corruption. Deux autres domaines, militaires, devraient recevoir des investissements massifs lors de ce Plan à 5 ans de 1930-1935, il s’agit de la production et le développement de l’aviation et de la motorisation/blindés, notamment des chars. L’objectif est d’atteindre une production annuelle de 5 000 appareils aériens et le double de véhicules dont 1 000 tanks. L’innovations dans ces domaines d’armement est aussi privilégié pour rattraper les Occidentaux et, grâce à la supériorité japonaise, de les dépasser. Ici, c’est Sadao Araki qui a fait pression pour avantager la production aérienne et de l’armée impériale par rapport à la marine impériale.
Mais pourquoi avoir mis une image d’automobile civile si le post ne parle d’aucunement de l’industrie civile ? Et bien, en réalité même si l’industrie lourde reçoit une part importante des investissements, le Japon continue sa vie industrielle car si la guerre est aux portes du Japon, l’Empire n’est pas forcément menacé dans son cœur. La vie économique continue donc, et une part des investissements public va dans les différentes industries et économies non stratégiques et dit légères. Là aussi, ceux-ci sont unis dans des corporations, mais moins contrôlés, et devront fournir des gains de productions. Mais on prend beaucoup en compte la taille moindre des entreprises qui n’ont pas les mêmes capacités que l’industrie lourde. Les objectifs prévoient donc une augmentation de la production légère de 50% en moyenne selon les domaines alors qu’elle est en moyenne de 75% pour l’industrie lourde (avec les pourcentages les plus élevés pour l’acier et le charbon ainsi que la production militaire indiqué plus haut.). En cas d’échec des objectifs pour des raisons humaines, la nationalisation guette. Des condamnations pour les dirigeants aussi, car mettant en danger l’Etat est possible.
Avec cette loi, liés aux mesures prises avant le putsch de Sadao Araki par le regretté ministre des finances Takahashi, devrait permettre de dépasser les crises et dépressions touchant le Japon depuis quelques années, et de dépasser les objectifs les plus ambitieux. L’Empire Japonais doit se surpasser pour surpasser ses ennemis au-delà du Pacifique, ou ceux à ses frontières.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
- Messages : 2026
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 31
Re: [V1919] Topic officiel
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
Un million de familles - 100万世帯
Affiche promotionnelle sur les opportunités que fournit le Grand Empire Qing
250 000 japonais vivent actuellement dans le Grand Empire Qing. Le Japon est un territoire surpeuplé, et la croissance de la population continue d’augmenter la pression sur l’espace. Pour beaucoup d’intellectuels, c’est cette pression continue, et le manque d’espace qui motive l’impérialisme actuel du Japon. La première mesure du régime de Sadao Araki à direction de l’Empire est donc tout logiquement une mesure impérialiste et de colonisation. En effet, un plan de 20 ans de peuplement de l’Empire Qing est décidé par le cabinet du premier ministre japonais puis voté au Shugiin. Le plan est simple : d’ici à 20 ans, en 1950, 1 million de familles japonaises devront s’être installés en Mandchourie conquise par les japonais, cela correspond à 5 millions d’habitants. L’idée étant de réduire la pression sur l’espace japonais tout en développant au mieux les capacités de la Mandchourie via l’expertise des japonais. La politique d’un million de famille sera entreprise en coopération avec la compagnie de développement oriental, servant à organiser la colonisation japonaise. Il sera chargé de donner des terres aux nouveaux japonais, d’organiser un cadastre, et de développer les services (électricité et chemins de fers notamment) pour faciliter l’exploitation des ressources en Mandchourie avec l’aide de la Mantetsu
Une politique extérieure à définir
Le Japon de Sadao Araki n’a pas clairement affirmé à l’extérieur ses ambitions et objectifs. Certes, le Japon d’aujourd’hui est clairement anti-communiste, mais le monde ne se résume heureusement pas qu’à des communistes. A travers l’Asie, le Japon s’active. Des membres de la Genyosha et du Kokuryukai, incorporé maintenant au sein du KSSU, s’activent. Ce sont des sortes de services secrets japonais, ultra nationalistes. Le premier ministre leur a ordonné de développer des réseaux à travers l’Asie et le monde afin de permettre au Japon de se renseigner. De même, des prises de contacts avec les membres nationalistes et indépendantistes des différentes colonies européennes et américaines sont prises. Le but étant que d’ici quelques mois, le Japon puisse organiser une conférence avec ces groupes indépendantistes afin de promouvoir le panasiatisme.
En dehors du secret et du renseignement, niveau diplomatique le Japon est plus qu’isolé. Bien plus que les communistes de Moscou qui s’acoquinent avec les capitalistes de Washington. Trouver de nouveaux alliés est donc la priorité du nouveau régime de Sadao Araki car aussi puissant que le Japon soit, il ne sera pas de taille face au monde. Mais qui ? La question est difficile tant est si bien qu’aucun pays n’a d’intérêt convergeant avec le Japon ni même d’idéologie pouvant forcer le rapprochement.
Si l’idéologie ou la diplomatie ne peut pas permettre de rapprochement, ce sera peut-être l’économie. Le Japon a perdu quasiment toute son influence économique en Chine suite à l’invasion de la Mandchourie puis à la prise des nationalistes ont réussi à faire dégager les japonais de Chine. Pour pallier à cette échec, le Japon cherche à aller plus loin en créant le Conseil de développement de l’Asie Orientale (Koain). Visant à organiser les investissements japonais à l’extérieur du Japon, notamment en Asie Oriental, l’organisme est un véritable outil d’impérialisme japonais. En effet, le Japon ne dispose pas de toutes les ressources suffisantes pour son développement industriel, et l’Empire ne peux qu’investir au-delà de son territoire pour chercher ces ressources. Le Koain à ce but. De plus, les entreprises japonaises pourraient être intéressé par de nouveaux marchés, et produire localement, permettant de gagner des parts de marchés et donc d’être suffisamment important pour peser diplomatiquement quel que soit l’idéologie. La guerre en Europe affecte beaucoup les colonies européennes et peut-être le Japon peut remplir les trous laissés par les manques d’investissements des européens pour leurs colonies. Toutefois, c’est bien en Thaïlande que le Koain s’intéressera le plus, le pays est le seul indépendant de la région et donc le seul capable d’être souverain sur sa politique externe. Avoir un allié précieux en Asie du Sud-est pourrait donner une base solide pour potentiellement démarrer la politique de Nanshin-ron et de l’indépendance des colonies dans la région. De même, la Genyosha et le Kokuryukai sont beaucoup sollicités pour s’exporter en Thaïlande, qui devient la nouvelle cible de l’impérialisme indirect japonais.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
- Messages : 2026
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 31
Re: [V1919] Topic officiel
United Kingdom of Great Britain and Ireland
« The empire on which the sun never sets »
« The empire on which the sun never sets »
Winston is back !
................Grand manitou de cette nouvelle guerre européenne, le Secretary of State for War parvient progressivement à convaincre les membres de l’état-major impérial de suivre quelque peu ses idées de génie, lui qui dès les années 1900 préconisait ce qui deviendrait un char comme atout stratégique dans les combats. Winston Churchill ne chôme pas : entre deux cigares et un whisky, il continue de développer cent idées par jour dont seulement quatre sont bonnes, sans savoir lesquelles. A Londres, deux de ses lubies connaissent un certain succès. La première, qu’il théorisa dès la Grande guerre, est celle de l’utilisation du parachutisme à des fins militaires. A l’époque, il avait proposé la création d’une unité aéroportée qui devait être larguée derrière les tranchées allemandes, pour les prendre à revers, pendant qu’en face, l’infanterie chargerait. Jusqu’alors peu écouté, l’enlisement du conflit autour du Rhin lui permet de reproposer l’idée, et ainsi est constituée le premier régiment aéroporté britannique après validation par le Gouvernement de Sa Majesté. Néanmoins, le chemin sera long avant qu’il puisse être employé : il faut déjà trouver l’avion idéal pour ce genre d’opérations, entraîner pendant de longs mois les quelques 2'000 soldats qui sont affectés à ce régiment, bref, rien d’utilisable au mieux avant l’été 1931. Au minimum, si tout se passe bien, et si l’utilité d’un tel régiment s’en fait encore ressentir d’ici là.
................Sa deuxième idée, elle avait causé sa chute en 1915 : la guerre amphibie. Lui qui avait dirigé la bataille des Dardanelles ne le sait que trop bien : débarquer est extrêmement compliqué, surtout sur des barges en bois. Mais depuis plusieurs années, la Royal Navy possède des Motor landing craft, barges de débarquement en acier qui semblent prometteuses aux yeux du vieux lion. S’il a doté la marine de dix d’entre elles, et que dix autres doivent être construites dans l’année, Churchill aimerait développer davantage cette idée, qui pourrait permettre de mener des opérations sur le littoral allemand, notamment détruire les batteries côtières ennemies. La tentative de destruction de celles de Wangerooge est encore dans les souvenirs, et pour le Secretary of State for War, l’utilisation des Royal Marines pour des missions de ce genre, grâce à des barges de débarquement, pourrait permettre de réussir de telles opérations coups de poings à l’avenir. La réussite du débarquement desdites Marines, à Heligoland, a pesé en sa faveur, au regard de l’intérêt stratégique de l’île. Aussi, il a obtenu l’aval du Gouvernement pour la construction au total de deux navires de transport de troupe, prêts d’ici le printemps prochain, pouvant chacun accueillir 1'400 soldats et 18 MLC. De quoi mener des opérations chirurgicales pour le moment, mais pas de reproduire les Dardanelles – ni leur fiasco, on l’espère.
Sirda- Modérateur
- Messages : 2622
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: [V1919] Topic officiel
IIIe Reich Allemand
La perte de rive ouest du Rhin ampute l’Allemagne d'une partie conséquente de sa population et de son économie. 10 Millions de personnes environ sont en dehors de la conscription. Par contre, la production est relativement peu touché, car les industries militaires sont au nord et surtout l’Allemagne se gave toujours d'Ostarbeiters, qui sont des esclaves. Le Danemark est ponctionné lui aussi, mais ce n'est rien comparé à l'opération de pillage (ou aryanisation) qui continue encore en Pologne.
Au Danemark, le Reichskommissariat Dänemark est formé sur ce pays, que l'on ampute du Scheswig-Holstein. La capitale est Randers, et des collaborateurs opportunistes (qui sont aussi des anti-urbains et localistes) sont placé en cogérants avec le Reichskommissar, même si il est clair que le choix de laquais et autres personnes serviles comme collabos fait que le Reichskommissar dirige tout. C'est encore un proche de Göring, qui est assez libre de faire ce qu'il veut, car l'autonomie dans le Reich signifie la surenchère de zèle avant tout. Les réserves d'or sont transférés proprement, le Reich respectera son deal de ne pas saccager le Danemark vu qu'ils ont capitulé.50.000 soldats allemands stationnent au RK-D pour bien rappeler qui a le pouvoir, et qui sais, couler un autre croiseur anglais.
En Pologne, le pillage par l'armé n'est pas suffisant. Un gouvernement sans nom, le Generalgouvernement est crée. Il a pour objectif de rendre apatride les polonais et autres minorités non germanophones dans les territoire occupé (en particulier les Juifs, l’antisémitisme a été caché par la francophobie mais elle ressort maintenant), de tous les réduire en esclavage et de les tuer par le travail et la faim. Un fois ce qui est clairement un génocide achevé, ce Generalgouvernement se transformera d'un camps de concentration géant en un lieu de fantasme antique ridicule en se dissolvant en 3 Gau, aux noms de Vandalengau, Visigothengau, et Ostgotengau. Pour des raisons évidentes de géopolitique, les Francs, les Angles et les Saxons auront la chance de par avoir leur nom souillé par des merdes nazies. Dans un registre beaucoup plus sinistre, l'enlisement de la guerre force les hautes sphère du Reich, totalement haïssables, à reconsidérer l'option chimique. Il va sans dire que les prisonnier de guerre polonais seront les victimes des tests humains de ces gaz.
Utyi- Grand Consul
- Messages : 2298
Date d'inscription : 29/08/2011
Localisation : entre 180 O et 180 E , 90 S , 90 N
Re: [V1919] Topic officiel
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
Contre-révolution démocrate
L’amiral Isoroku Yamamoto, figure de l’opposition au nouveau régime
Une sorte d’union sacrée avait lieu dans l’armée et la marine impériale depuis quelques mois suite à la prise de pouvoir d’un militaire, Sadao Araki, et de la création de son nouveau régime. Cependant, la colère commence à gronder très sévèrement dans une partie des officiers les plus modérés et notamment ceux de la marine. C’est l’amiral Isoroku Yamamoto qui est le fer de lance de cette contestation grandissante. En effet, même celui-ci a grandement profité du putsch et a atteins rapidement le grade d’amiral et est le ministre de la marine. En effet, afin de stabiliser le régime, le premier ministre Sadao Araki a dû faire des concessions dans son propre cabinet et mettre une personne comme Yamamoto en tant que ministre, pourtant une personne très modérée. La Kodoha n'est en effet pas assez influente et puissante pour diriger seule le Japon. Yamamoto est quelqu’un de particulièrement pragmatique, et sait que sa situation est dangereuse. Les assassinats n’ont pas cessé avec la fin du régime démocratique, et le fait qu’il soit contre l’extrémiste de Sadao Araki est dangereux. Il a organisé un véritable contre-pouvoir avec des officiers de la marine et de l’armée impériales qui sont modérés et contre le régime de terreur d’Araki. Les anciens de la regretté Toseiha encore vivants sont ceux qui ont rejoins l’amiral dans sa lutte. Retourner les armes contre leurs utilisateurs, c’est le crédo de ce nouveau groupe, et pour cela la stratégie du Gekokujo sera utilisé. Cette stratégie du Gekokujo, qui donne la légitimité pour les « plus faibles » de ne pas écouter « les plus forts » et de se permettre des actions. C’est ce terme qui est la cause de l’invasion de la Mandchourie par l’Armée impériale japonaise et du coup d’état de Sadao Araki. L’utilisation de cette stratégie peut toutefois être dangereux car ces actions peuvent échouer et les responsables êtres jugés. Pour le moment cependant, Yamamoto ne fait que rassembler des forces pour lutter, et il a le choix car plus le cabinet de Sadao Araki prend des décisions, plus il se fait d’ennemis. L’ennemi le plus insoupçonné est peut-être la société civile elle-même. Tiraillé par les nouvelles mesures de l’Etat qui est dépensier doit s’endetter ou bien diffuser de la monnaie. Cette situation a pour résultat une inflation importante et donc un facteur d’instabilité. La société civile était plutôt attachée à ce nouveau système, certes défaillant, de démocratie et les contestations se font sentir. Rapidement étouffés, ces contestations existent pourtant à travers toute la société japonaise qui n’est pas majoritairement pour un régime dictatorial. Peut-être est-ce là qu’il faut trouver le soutien que Yamamoto a tant besoin.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
- Messages : 2026
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 31
Re: [V1919] Topic officiel
Europe
Brève
Evènement
La guerre entre l’Entente et l’Allemagne ravage le Vieux Continent, désormais également frappé par la crise bancaire, économique et financière venue d’outre-Atlantique. A travers l’Europe, et notamment dans les Balkans, les tensions rejaillissent entre différents peuples, sur fond de rancœur à la suite du Traité de Versailles, certains pays tentant de profiter du chaos pour retrouver leur place d’antan.
En Autriche, dominée par le parti volkiste, une neutralité de façade est affichée dans le cadre du conflit entre l’Allemagne et les Alliés. Néanmoins, et avec la complaisance du gouvernement pangermaniste, plusieurs milliers de volontaires volkistes, souvent issus des Freikorps locaux, ont rallié les armées du Reich et se battent désormais sur le front oriental face aux Polonais et aux Tchécoslovaques. En interne, cette guerre n’est pas sans provoquer de remous : les partisans les plus radicaux du pangermanisme réclament l’Anchluss, pourtant prohibée par les traités, et veulent que leur pays rallie pleinement l’Allemagne pour la soutenir dans la guerre face aux démocraties occidentales libérales.
A Budapest, reconstruite tant bien que mal après sa destruction par les roumains il y a dix ans, le parti nationaliste au pouvoir voit une aubaine pour venger l’humiliation de Trianon. La Pologne est sur le point de céder, et la Hongrie espère que l’Allemagne s’en prendra à la Tchécoslovaquie. Dans ce cadre, certains officiels hongrois ont noué des liens informels avec les dirigeants du Reich pour proposer une entente. Profitant de la guerre, le pays entreprend un réarmement avec la reconstitution de divisions, souvent issues des corps francs. On se prend à rêver de partir à la reconquête de la Slovaquie.
En Grèce et en Yougoslavie, les alliances respectives avec le Royaume-Uni et la France tiennent bons. Les deux pays ont rappelé leur soutien aux Alliés, sans toutefois prendre part directement au conflit, préférant éviter de plonger dans de nouveaux combats destructeurs. En outre, Belgrade a annoncé le déploiement d’une partie de ses troupes le long de la frontière avec l’Autriche et la Hongrie par mesure de précaution, même si cela ajoute aux tensions déjà importantes dans la région. Le Danube, quant à lui, reste officiellement neutre mais a également déployé quelques divisons à ses frontières, là aussi par précaution, bien qu’aucune intention de rentrer en guerre ne soit présente dans l’esprit des dirigeants.
Plus à l’ouest, enfin, aux Pays-Bas, l’évolution du conflit est suivie attentivement. Le gouvernement néerlandais a rappelé sa neutralité, tandis que les groupes volkistes sont sous étroite surveillance. Les combats se rapprochant dangereusement du territoire néerlandais, une mobilisation partielle des unités a été décrétée et les troupes sont placées non loin des frontières pour veiller à ce que l’intégrité territoriale du royaume ne soit pas violée par l’Allemagne ou les Alliés. A l’état-major, on se prépare aussi à toute éventualité, et notamment à une attaque, aussi les dispositifs de destruction des digues pour inonder les polders et bloquer une intrusion sont mis en place.
Monde
Brève
Evènement
Alors que l’Allemagne défie avec plus ou moins de succès une alliance de pays européens, les communautés germanophones à travers le monde semblent de plus en plus séduites par la tentation volkiste. En Europe, naturellement, l’idéologie volkiste rencontre un certain succès auprès des communautés, que ce soit au Danube – où les germanophones constituent une partie de l’élite financière –, en Hongrie, en Slovénie, en Tchécoslovaquie, ou même en Union soviétique. Dans l’essentiel des cas, ces partis volkistes locaux se créant ne constituent pas encore une véritable menace pour la stabilité des pays concernés, mais ils pourraient peser dans les mois à venir dans la vie politique nationale.
A travers le monde plus généralement, ce même phénomène se reproduit. Depuis la fin de la Grande Guerre, l’Allemagne a constitué d’importants réseaux d’influences, essentiellement en Amérique, grâce à sa diaspora et sous l’impulsion de l’amiral Wilhem Canaris, en charge des renseignements allemands. En Argentine, au Brésil, au Chili, et même aux Etats-Unis, de nombreux réseaux locaux volkistes sont présents et font campagne auprès de leurs compatriotes exilés pour soutenir le combat du Reich. Si les volontaires pour prendre les armes et rejoindre l’Europe ses rares, les apports financiers ne sont quant à eux pas négligeables, du moins au regard du contexte économique international. Pas de quoi financer une armée entière, mais peut-être de mettre un bout de carotte dans une Kartoffelsuppe.
Amérique latine
Brève
Evènement
Pendant que le monde est en crise et l’Europe en guerre, en Amérique latine, une compétition continentale des plus originales s’est ouverte : celle du coup d’Etat le plus réussi. Elle attire de nombreuses équipes militaires, très souvent inspirées par le national-conservatisme militariste qui a conquis la Grèce et le Portugal en Europe. Faute de pouvoir organiser la première coupe du monde en Uruguay comme IRL.
Le coup d’envoi a été lancé le 23 février à Saint Domingue, en République dominicaine, par le renversement du président Horacio Vásquez lors d’un coup d’Etat mené par Rafael Estrella Ureña avec le soutien de Rafael Leonidas Trujillo, commandant de la garde nationale qui a par la suite été nommé à la tête de l’Etat. Pêle-mêle, le programme du nouveau dictateur est simple : anticommunisme, national-conservatisme, catholicisme exacerbé, militarisme, politique favorable à la bourgeoisie et haine des Haïtiens.
En juin, c’est la Bolivie qui rejoint la compétition avec une révolution contre la réélection du président Hernando Siles Reyes, rapidement remplacé par une junte militaire dirigée par le général Galindo. Le coup d’Etat n’est pas strictement caractérisé, mais il compte tout de même dans les statistiques. Dans la foulée, les militaires du Pérou renversent le président Augusto Leguía et mette à la tête du pays Luis Miguel Sanchez Cerro, tandis que l’Argentine, deux semaines plus tard, égalise par un remarquable renversement de Hipólito Yrigoyen au profit du général José Félix Uriburu.
Après un faux départ en mars avec l’élection de Júlio Prestes à la présidence de la République, le Brésil a rejoint la compétition tardivement avec le renversement du chef d’Etat par un coup d’Etat ayant porté son rival Getúlio Vargas au cours de l’été, mettant définitivement fin à la Vieille République. Pour le moment, Vargas dirige un conseil de transition, mais ses affinités idéologiques avec le Portugal laissent espérer un régime n’ayant rien à envier aux autres juntes : d’entrée de jeu, il suspend la constitution et soumet à un strict contrôle les syndicats communistes pour réduire leur influence.
Iran
Brève
Evènement
Profondément déstabilisé depuis près d’une décennie par les ingérences britanniques et soviétiques, l’Iran tente de se reconstruire. Le parti communiste iranien, originellement soutenu par Moscou, a définitivement enterré sa scission vis-à-vis du grand frère rouge et s’est transformé en Jebhe Melli, un parti prônant le nationalisme iranien, la lutte contre l’influence coloniale britannique et de l’ingérence soviétique, la promotion du socialisme. Ses dirigeants entendent réunifier l’Iran, chasser les Anglais et l’Anglo-Persian Oil Company, et restaurer plus généralement la souveraineté iranienne sur leur propre pays, chose peu aisée.
Au nord-ouest du pays, les troupes soviétiques sont toujours présentes. Pour cause, cinq ans après leur invasion par Moscou, l’Azerbaïdjan et le Kurdistan iraniens sont désormais des Etats indépendants, dotés de leurs propres institutions et gouvernements, même s’ils sont en réalité des Etats fantoches à la solde du Politburo. Un coup de maître soviétique qui permet à Boukharine de revenir dans ce Moyen-Orient dont l’Union soviétique avait été chassée quelques années plus tôt, après une première tentative d’ingérence et de fortes tensions avec le Royaume-Uni qui, pour sa part, continue de contrôler les régions pétrolifères du sud-ouest de l’ancienne Perse.
Moyen-Orient
Brève
Evènement
Au Moyen-Orient, la question kurde continue d’agiter les esprits. Malgré la répression des mouvements indépendantistes en Irak et en Turquie, des émeutes sporadiques ont lieu ici et là, souvent réprimées dans le sang par les autorités locales pour dissuader tout soulèvement de masse. L’exemple du Kurdistan iranien inspire pourtant les tribus locales, qui tendent de plus en plus à voir l’Union soviétique comme un espoir pour leur permettre d’accéder à l’indépendance, quitte à ce que ce soit sous une importante influence soviétique. Pour le moment, il paraît peu probable que les tribus se soulèvent massivement à nouveau, mais les revendications kurdes restent très présentes. A suivre…
Empire colonial français
Brève
Evènement
En Indochine, des troubles anticoloniaux agitent la « perle de l’Empire » français. La nouvelle mobilisation consécutive à l’entrée en guerre de la métropole face à l’Allemagne agace les locaux, et le Parti nationaliste vietnamien en a profité pour mener une mutinerie, à l’aide de troupes coloniales, contre la mobilisation et la domination française. Rapidement matée par les troupes loyalistes à la République, cette tentative de révolte n’est pas un cas isolé : à travers le pays, dans les villes comme dans les campagnes, des manifestations et soulèvements ont lieu un peu partout en contestation à la colonisation et à la guerre, les mobilisés autochtones ne s’estimant pas nécessairement concernés par ce conflit à l’autre bout du monde. Néanmoins, l’ampleur du mouvement reste relativement faible, pas de quoi renverser le pouvoir colonial et proclamer l’indépendance de l’Indochine.
Empire colonial britannique
Brève
Evènement
La Raj britannique connaît des troubles similaires à ceux de l’Indochine française. Au cours des dernières semaines, plusieurs émeutes et mutineries ont éclaté dans les camps de l’armée des Indes, menées par des conscrits nationalistes. Durement réprimés, ces soulèvements traduisent néanmoins une radicalisation de la lutte pour l’autonomie des Indes, qui tend de plus en plus à se transformer en une volonté indépendantiste, sous l’égide de Ghandi, par ailleurs mis aux arrêts pour appel à la sédition après avoir exhorté ses semblables de ne pas répondre à la conscription et d’éviter d’aller mourir pour les occidentaux.
Sirda- Modérateur
- Messages : 2622
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: [V1919] Topic officiel
Union des Républiques Socialistes Soviétiques
Guerre européenneL’accélération organisée des programmes d'armement ainsi que le quantité de ressources très importantes investies depuis la proclamation de l'Union soviétique ouvrent les perspectives dès l'année prochaine de vivre une petite révolution au sein de l'Armée rouge. La fin du développement d'armes très modernes, par exemple le chasseur biplan Polikarpov I-5, motorisé par Fiat, qui a permis des percées technologiques importantes et qui, en plus d'être un avion d'une qualité très honnête, ouvre de belles perspectives pour la poursuite des programmes aéronautiques russes. Le Tupolev TB-3 qui tient particulière à cœur le patron incontesté de la VVS, l'armée de l'air soviétique, Yakov Alksnis et qui permettra enfin d'entamer le test puis le déploiement opérationnel d'unités de parachutistes militaires. Finalement, le déploiement de la prochaine génération de chars soviétiques qui approche à grands pas devraient permettre de finalement faire définitivement entrer l'Armée rouge dans la modernité et d'appliquer les avancées théoriques faites en Italie ou au sein même de l'Académie militaire Frunze. L'entrée en service prochaine de la série des chars BT, du T-26, du T-28 et du T-35 devraient en effet offrir des choix beaucoup plus confortables à l’État-major.
Sous la pression de l'actualité, d'importants changements affectent le monde militaire afin de préparer les conflits à venir. Trotski qui a fidèlement conduit l'Armée rouge pendant quasiment 15 ans a démissionné de son poste de Commissaire du peuple aux affaires militaires, sa vision des choses étant de plus en plus incompatible avec l'évolution politique du pays et alors que l'Union se prépare à des conflits conventionnels. C'est Alexander Yegorov qui prend sa place. Ce choix est motivé par plusieurs raisons, l'homme est un ancien militant de la gauche du Part socialiste-révolutionnaire, pour cette raison, il s'est rapproché de Boukharine durant ces derniers années bien qu'il évite de prendre position sur des sujets autre que la conduite des affaires militaire. C'est à ce titre qu'il est entré cette année au Bureau politique en qualité de membre candidat. En plus de cela, l'homme à un CV impressionnant, ayant été de tous les combats de l'URSS. Il aura été à l'origine de l'offensive décisive contre Denikin durant la guerre civile, un artisan majeur des victoires soviétiques contre la Pologne un peu plus tard. Finalement, c'est lui qui aura mené la délégation militaire soviétique envoyée en Italie durant la guerre civile. C'est aussi un signe de la reprise en main des militaires sur l'Armée et du recul du "milieu politique" à ce niveau, conséquence de la confiance affichée par Boukharine envers les "spécialistes" pour gérer leurs secteurs respectifs. En plus du Commissariat du peuple, une autre institution majeure de l'Armée rouge est l'Académie militaire Frunze de Leningrad. Depuis la mort de Frunze en 1925 à la suite de laquelle l'Académie a été renommé en hommage à celui-ci, c'est Toukhatchevski qui est puissamment monté en puissance au sein de l'institution, au point d'être nommé directeur en 1928. Il enseigne sans tabou la doctrine de l'art opératif et de l'opération en profondeur qui prévoit l'utilisation maximale de la mobilité grâce à la cavalerie, les blindés et la motorisation afin de déstructurer le dispositif adverse. Un parti pris qui tranche avec la conduite de la guerre européenne. Tourne autour de lui une génération de jeunes loups ayant fait leurs armes durant la guerre civile convaincus qu'ils sont capable de transformer durablement la conduite de la guerre : Joukov, Rokossovski ou encore Vassilevski.
La ligne Lénine qui se construit sur la frontière ouest de l'Union depuis 1928 est désormais devenu prioritaire dans l'allocation de ressources. Cette ligne d'ouvrages défensifs qui s'étend de la Baltique à la Mer Noire avait d'abord été pensée pour faire face à une nouvelle hypothétique offensive impérialiste, elle est désormais devenue vitale face à l'explosion de violence qui touche l'Europe afin de parer à toute éventualité. La priorité est donnée au secteur centre qui couvre la frontière polonaise, celui sud est en effet considéré comme secondaire au vu des bonnes relations entretenues avec la Fédération du Danube et celui nord n'est pas prioritaire étant donné que les pays baltes ont été intégrés au dispositif stratégique soviétique en tant qu'états tampons et qu'aucune menace imminente ne pèse donc pour le moment.
Des grands programmes de développement de l'industrie lourde et du secteur militaro-industriel ont été décidés. Le modèle choisi est celui du Donbass, celui-ci est en effet une franche réussite désormais destiné à être multiplié. Le Donbass avait été à l'époque choisi à cause de sa position géographique unique, son accès au ressource, l'existence d'une industrie embryonnaire et d'une classe ouvrière attachée au Parti. Mais la région est considérée comme trop proche des frontières ouest et donc vulnérable. Des expériences similaires seront donc menées le long de la Volga ainsi que dans l'Oural. Ces régions profitent elles aussi d'un accès privilégié aux matières premières et d'une bonne intégration au réseau de transport, en plus d'avoir la qualité d'être très éloignées des zones de combats potentielles. Deux villes ayant connu une forte croissance industrielle depuis le début du siècle, Zlatoust dans l'Oural, et Tsarytsin sur les rives de la Volga, ont été choisies pour servir de portes étendards de ces programmes. Le problème central reste le nom même porté par Tsarytsin, si il ne gênait pas particulièrement jusque là, si la ville doit devenir une vitrine du socialisme, elle ne peut pas porter le nom des anciens empereurs déchus. Pour cette raison, le conseil des commissaires a rapidement pris un décret afin de renommer la ville Volgograd, la ville de la Volga. L'accent sera mis sur la production d'acier, de tracteurs, de machines-outils et tout ce qui peut être utile et rapidement adaptable à la production d'armements.
Afin de faire face au besoin numérique nouveaux liés à la montée des tensions à l'ouest comme à l'est ainsi qu'aux déploiements militaires dans les pays Baltes ou au Moyen-Orient, l'Armée rouge va entamer le rappel d'un important nombre de réservistes afin de passer dans les prochaines semaines d'1.5 millions d'hommes en armes à 2.5 millions. Parallèlement, l'ensemble des Armées du travail déployées à travers le pays dans le cadres de leurs missions respectives vont être mobilisés autour de leur devoir militaire. Environ 100 000 hommes vont se retrouver déployés en Iran, 500 000 à la frontière polonaise, 200 000 dans les pays Baltes, 300 000 en Finlande, 500 000 en extrême-orient, pour faire face au Japon.
Parallèlement, face à l'évolution de la situation militaire polonaise, un télégramme secret va être amené par le biais de l'ambassade soviétique à Varsovie aux autorités diplomatiques polonaises afin de leur proposer une ambitieuse solution. Puisqu'il parait désormais que la Pologne ne pourra pas tenir face à l'armée allemande et que ses alliances à l'ouest ne pourront jamais permettre de sauver à temps le peuple polonais. L'Union soviétique est emplie d'empathie pour ce peuple comme pour tous les peuples du monde et les crimes allemands, en particulier les tentatives de destruction de Cracovie et de Varsovie ont beaucoup ému les soviétiques, de plus l'avancée allemande est extrêmement inquiétante pour Moscou, ce qui l'a forcé à proposer sa protection sans condition aux pays Baltes, autrefois ennemis mortels. En effet, l'Union est magnanime est pas rancunière pour un sou. Pour toutes ces raisons, l'URSS est prête à proposer un renversement d'alliance à Varsovie qui permettrait à l'Armée rouge d'intervenir et d'empêcher toute nouvelle avancée allemande. La diplomatie soviétique propose donc un pacte de défense mutuelle en échange de l'autorisation aux soviétiques de déplacer à travers le territoire polonais tout ce qui lui semble nécessaire, en particulier des troupes évidemment, et du rétablissement dans la légalité de Parti communiste polonais.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [V1919] Topic officiel
United Kingdom of Great Britain and Ireland
« The empire on which the sun never sets »
« The empire on which the sun never sets »
Pays du dieu
................Si la guerre fait rage en Europe et retient l’essentiel de l’attention du Gouvernement de Sa Majesté, certains ministres, eux, ont un peu plus de temps libre. Il en est ainsi du Duc du Devonshire, Victor Cavendish, KG GCMG GCVO TD PC JP FRS, de nouveau Secretary of State for the Colonies depuis la proclamation du gouvernement d’union nationale. L’ancien gouverneur-général du Canada, qui avait occupé ce portefeuille ministériel au début de la décennie après son retour d’Ottawa, s’amuse donc à colorier des cartes dans son bureau, et à redessiner certaines colonies. Ainsi en est-il de la Somalie qui, après avoir été intégralement rattachée à l’Empire britannique au milieu de la décennie, fait l’objet d’une nouvelle réforme administrative et territoriale pour satisfaire les colonisés, tout en améliorant la gestion de ce vaste territoire par le Colonial Office dont le budget annuel est estimé aux alentours de 2,3 millions de livres sterling – un pognon de dingue en temps de guerre, et sur lequel Londres aimerait bien rogner un peu.
................Désirant administrer au mieux ce protectorat en utilisant le poids économique et politique des 22'000 Italiens et 3'000 Britanniques y résidant, tout en jouant sur les innombrables clans peuplant la Somalie, le Secretary of State for the Colonies a annoncé la division du protectorat, par ailleurs renommé British Somalia Protectorate, en cinq provinces plus la capitale, Mogadiscio, dotée d’un statut spécial : le Banaadir, territoire spécial correspondant à Mogadiscio et ses environs, capitale du protectorat ; le Galmudug ; Hirshabelle ; le Jubaland, détaché du Kenya pour être rattaché à la Somalie ; le Pays du Pount ; le Somaliland, recouvrant l’ancien British Somaliland Protectorate. Dans ces provinces, des assemblées consultatives composées de représentants des entreprises coloniales, des colons et de représentants des différents chefs de clans sont instituées pour améliorer la gestion administrative du territoire, tout en donnant l’illusion aux tribus qu’elles ont un avis à donner, alors que la réalité du pouvoir reste concentrée entre les mains des gouverneurs provinciaux et du gouverneur général du protectorat ; et aussi des colons. A Mogadiscio, on espère toutefois mieux recevoir les doléances des tribus, et les utiliser plus habilement pour permettre une exploitation plus efficace de ce territoire. Par ailleurs, l’archipel de Socotra, jusqu’alors rattaché au protectorat du Somaliland, en est détaché et devient une Crown Colony à part entière, directement placée sous l’administration de Londres.
- Spoiler:
Maron : Somaliland
Rouge foncé : Puntland
Orange : Galmudug
Jaune : Hirshabelle
Bleu : Jubaland
Violet : Banaadir
Sirda- Modérateur
- Messages : 2622
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: [V1919] Topic officiel
Pologne
Réponse PNJ
Évènementla Pologne refuse la proposition soviétique.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [V1919] Topic officiel
Le gouvernement de Stockholm répond aux conséquences de la Grande Dépression !
Ministre des Finances, Felix Hamrin
Les conséquences de la crise financière qui se déroule aux États-Unis commencent à débarquer sur le Vieux Continent, même si le Royaume de Suède détient une solide économie la situation exceptionnelle exige une réponse exceptionnelle, le cabinet libéral de Carl Gustaf Ekman ne peut se retrancher derrière l'illusion que la Suède tiendra face à ce défi qui menace l'industrie suédoise dont l'empire financier de l'homme d'affaire Ivan Krueger, ce-dernier qui finance les activités du Ministre d'État mène une campagne en faveur de l'instauration du libre-échange qui permettrait à Stockholm d'affronter la crise, en effet ce financier avisé s'appuie sur la bonne santé de l'industrie minière qui profite de la guerre pour reproduire la situation lors de la guerre précédente en revendant la production de fer à haute teneur provenant du complexe minier de Kiruna, cette campagne commence à porter ses fruits dans un gouvernement où les réalisations économiques détiennent la plus haute importance, le Ministre de la Finance Felix Hamrin, un libéral qui est aussi Gouverneur du Jönköping, a décidé d'une série de mesure pour réduire l'impact de la crise nommée "Hamrin" qui prendra en compte la mobilisation du "Roi des Allumettes".
Premièrement, la Riksbank qui dispose de la possibilité d'émettre des billets octroiera un prêt avantageux d'une dizaine de millions de couronnes à l'entreprise LKAB afin de financer le doublement des voies de chemin de fer vers le port de Narvik, ce port norvégien permet l'exportation de la majorité de la production suédoise, les autres infrastructures du nord du pays ne sont pas en reste, l'industrie forestière qui soutient l'exploitation des forêts du Norrland a obtenu l'autorisation du gouvernement pour une campagne de déforestation ainsi que la construction d'un chemin de fer reliant la ville de Ostersund au port de Sundsvall où des scieries seront construites pour la transformation du bois, l'industrie mécanique qui jouit d'une excellente réputation obtiendra un crédit d'une trentaine de millions de couronnes accompagnée d'une défiscalisation somme toute logique de par sa participation dans le budget, le Ministère d'État attend de retour que les entreprises automobiles se lancent dans la conception de véhicules blindées pendant que Saab étudie la mise en œuvre d'un avion de transport fiable en réponse de l'arrivée de l'industrie aéronautique américaine sur le marché européen dont fait partie Boeing, l'ensemble de ces mesures nécessitent une main d'œuvre importante ce qui convient à la stratégie gouvernementale de lutter contre le chômage, responsable d'une forte chute de popularité dans ce cabinet sous la direction de l'expérimenté Ekman.
Dans cette belle ordonnance le cabinet a ignoré sa volonté de s'attaquer à l'état providence du pays dont l'application est compromise par les évènements, l'importance que la population accorde Folkhemmet risque de briser le gouvernement qui devrait entamer de nouvelles élections dans un scénario favorables aux sociaux-démocrates, si les efforts gouvernementaux pour s'attaquer à la crise n'apportent pas les effets escomptés les experts économiques avertissent que Stockholm devra mener la deuxième dévaluation de la monnaie, en conclusion ce plan est une réponse exceptionnelle, Hamrin a l'occasion de rentrer dans l'histoire en poussant son parti vers l'avant, saisir-a-t-il l'enjeu de cette intervention divine ?
DerMohte- Gratte-papier
- Messages : 23
Date d'inscription : 18/06/2020
Réponse du Royaume de Suède au Krash de 1929
Les conséquences de la crise financière qui se déroule aux États-Unis commencent à débarquer sur le Vieux Continent, même si le Royaume de Suède s’appuie sur une politique protectionniste l’ampleur de la tempête de Wall Street exige une réaction du pouvoir, ce-dernier au main du cabinet libéral de Carl Gustaf Ekman, c’est cet homme âgé de la soixantaine qui sera chargé d’assurer la gouvernance d’un pays qui doit affronter une campagne populaire des sociaux-démocrates de Per Albin Hansson qui soutiennent la mise en œuvre d’un état-providence fort sous le nom de « Folkhemmet » tandis que les milieux financiers menées par l’homme d’affaire Ivan Krueger exigent d’importants investissements publics dans l’industrie pour répondre à l’écroulement du marché américain, c’est donc dos au mur que le Ministre de la Finance Felix Hamrin devra conduire son pays à la résolution de la crise qui se dévoile être un danger tenace.
Après une série de négociations avec divers acteurs politiques du Riksdag, une réponse gouvernemental nommée « Hamrin » a été proposée au parlement, ce plan précisera les objectifs des libéraux pour contrer la crise, il accordera notamment des prérogatives supplémentaires à Stockholm afin de réquisitionner les réserves de la Riksbank qui financeront les travaux publics destinés à répondre à la tempête selon la théorie d'un mathématicien et économiste britannique, John Maynard Keynes. L’une des principales bénéficiaires de ces injections sera l’entreprise LKAB qui extrait les ressources des mines de Kiruna et de Gallivare au nord du pays, un doublement des voies de chemin de fer à destination du port de Narvik sera étudié tandis que des fonds serviront à électrifier les installations sans omettre la sécurité des mineurs, le Ministre de l’Agriculture Bo Von Stockenstrom sera chargée de distribuer à taux réduit des terres de la forêt de Norrland, les nombreux espaces ainsi accessibles serviront à l’élevage des rennes ainsi qu'à l'agriculture, la mécanisation de cette-dernière est lente alors qu'il est absolument vital d’accélérer la tendance comme s’y engage le gouvernement en envoyant une délégation commerciale pour signer un accord avec la Volgogradski Traktorni Zavod, l’une des plus grandes usines soviétiques de tracteur. Le pouvoir politique n’omet pas l’industrie forestière d’Erik Koster, non seulement il est favorisé par une défiscalisation qui marque la tendance libre-échangiste qu’adopte le pays mais son entreprise est convoquée dans la construction d’un port de commerce à Sundsvall, en effet cette ville portuaire du Golfe de Botnie dispose d’une position privilégiée avec le cours d'eau de Ljungan qui permet le déplacement du bois de la forêt de Norrland, l’industrie mécanique elle n’est pour l’instant pas l’objet d’un financement public de par la bonne santé économique des entreprises dont la réussite des exportations soutient l’idée d’une ouverture du marché suédois, cependant le Ministre du Commerce David Hansen porte une attention particulière à l’entreprise naissante de Volvo qui commence la production d'un véhicule haut-de-gamme conçu par Gustaf Larson.
Le gouvernement joue un paris risqué, si ces mesures ne permettent pas d'endiguer la Grande Dépression une seconde dévaluation de la Krona serait nécessaire ce qui aurait pour conséquence de menacer l'introduction des promesses sociales du gouvernement, l'impossibilité d'accorder au peuple suédoise ce souhait pertinent provoquerait la chute du gouvernement qui devrait se lancer dans des élections alors très défavorables pour un parti qui mise beaucoup sur la réussite économique, les résultats des décisions de Stockholm sont donc attendues avec excitation, surtout chez les sociaux-démocrates qui détiennent là l'occasion d'accéder aux rênes d'un pouvoir lointain comme le prouve la détermination de l'honorable Ekman qui aurait relativisé l'ampleur de cette provocation divine ; "Nous avons de l'argent, du bois et du fer, et j'estime que c'est suffisant pour aller faire foutre les américains !".
Après une série de négociations avec divers acteurs politiques du Riksdag, une réponse gouvernemental nommée « Hamrin » a été proposée au parlement, ce plan précisera les objectifs des libéraux pour contrer la crise, il accordera notamment des prérogatives supplémentaires à Stockholm afin de réquisitionner les réserves de la Riksbank qui financeront les travaux publics destinés à répondre à la tempête selon la théorie d'un mathématicien et économiste britannique, John Maynard Keynes. L’une des principales bénéficiaires de ces injections sera l’entreprise LKAB qui extrait les ressources des mines de Kiruna et de Gallivare au nord du pays, un doublement des voies de chemin de fer à destination du port de Narvik sera étudié tandis que des fonds serviront à électrifier les installations sans omettre la sécurité des mineurs, le Ministre de l’Agriculture Bo Von Stockenstrom sera chargée de distribuer à taux réduit des terres de la forêt de Norrland, les nombreux espaces ainsi accessibles serviront à l’élevage des rennes ainsi qu'à l'agriculture, la mécanisation de cette-dernière est lente alors qu'il est absolument vital d’accélérer la tendance comme s’y engage le gouvernement en envoyant une délégation commerciale pour signer un accord avec la Volgogradski Traktorni Zavod, l’une des plus grandes usines soviétiques de tracteur. Le pouvoir politique n’omet pas l’industrie forestière d’Erik Koster, non seulement il est favorisé par une défiscalisation qui marque la tendance libre-échangiste qu’adopte le pays mais son entreprise est convoquée dans la construction d’un port de commerce à Sundsvall, en effet cette ville portuaire du Golfe de Botnie dispose d’une position privilégiée avec le cours d'eau de Ljungan qui permet le déplacement du bois de la forêt de Norrland, l’industrie mécanique elle n’est pour l’instant pas l’objet d’un financement public de par la bonne santé économique des entreprises dont la réussite des exportations soutient l’idée d’une ouverture du marché suédois, cependant le Ministre du Commerce David Hansen porte une attention particulière à l’entreprise naissante de Volvo qui commence la production d'un véhicule haut-de-gamme conçu par Gustaf Larson.
Le gouvernement joue un paris risqué, si ces mesures ne permettent pas d'endiguer la Grande Dépression une seconde dévaluation de la Krona serait nécessaire ce qui aurait pour conséquence de menacer l'introduction des promesses sociales du gouvernement, l'impossibilité d'accorder au peuple suédoise ce souhait pertinent provoquerait la chute du gouvernement qui devrait se lancer dans des élections alors très défavorables pour un parti qui mise beaucoup sur la réussite économique, les résultats des décisions de Stockholm sont donc attendues avec excitation, surtout chez les sociaux-démocrates qui détiennent là l'occasion d'accéder aux rênes d'un pouvoir lointain comme le prouve la détermination de l'honorable Ekman qui aurait relativisé l'ampleur de cette provocation divine ; "Nous avons de l'argent, du bois et du fer, et j'estime que c'est suffisant pour aller faire foutre les américains !".
DerMohte- Gratte-papier
- Messages : 23
Date d'inscription : 18/06/2020
Re: [V1919] Topic officiel
IIIe Reich Allemand
Il y a eu une longue pause cet automne 1930. L'Allemagne a mobilisé, mobilise toujours, et prépare ses offensives. Mieux il y a même une accalmie. Pour preuve Göring a repris du poids. Certes le l'ouest du Rhin reste à l'entente, mais la réorientation vers l'URSS et la Scandinavie des importations se fait plus ou moins bien depuis le départ de la Royal Navy. En particulier, vers la Suède, qui est bien décidée à se faire de l'argent sale sur l’exportation de matières premières vers la machine de guerre allemande. Belle politique de l'autruche, adhérente au Zentrum et fan de Chamberlain. Que l'on soit clair: Si la suède essaye de sucrer le dos de l'Allemagne, les Allemands traverseront l’Øresund comme ils on traversé les Baelt. Que l'on soit clair aussi sur les conséquences de cet afflux: Malgré les bonnes volontés keynésiennes du gouvernement suédois, ça risque surtout de partir sur de l'argent sale pour gaver une oligarchie faite de bourgeois sans vergogne et d'aristos (propriétaires terrien des forets par ex) germanophiles.
En Pologne, la politique de génocide par le travail continue. Exécution des habitants et destruction de villages par bloc entiers, déportation et camps de travail où l’espérance de vie se compte en mois, pillages et razzias récurrentes, la vie est misérable en Pologne, et un demi million de polonais est mort en 6 mois.
Au Danemark, c'est plus doux: Seulement des indemnités de guerre et des frais à payer pour l'entretient des troupes allemandes.
Utyi- Grand Consul
- Messages : 2298
Date d'inscription : 29/08/2011
Localisation : entre 180 O et 180 E , 90 S , 90 N
Re: [V1919] Topic officiel
Union des Républiques Socialistes Soviétiques
Guerre européenneLes leçons des combats en Pologne et de ce que les théoriciens militaires soviétiques arrivent à comprendre du reste du conflit européen continuent de nourrir les grandes évolutions qui secouent l'Armée rouge en ce début de décennie 1930, en particulier liées à la maturité atteinte par le complexe militaro-industriel russe. Les combats autour de Byaltosk ont été plus compliqué que prévu, en particulier car les officiers soviétiques trop occupés à tester leurs nouveaux équipements n'ont pas mené d'actions sérieuses pour avancer. Cela s'explique aussi par la présence des marais de la Bierbza dans la région, très peu propices à l'utilisation des chars ou même de la cavalerie qui peine à avancer réellement rapidement. Puisque la doctrine de l'art opératif et de la guerre de mouvement doit pouvoir s'appliquer partout, c'est à l'Armée rouge de s'adapter et de mettre sur pied des unités en capacité d'évoluer partout. La bataille de Duisbourg a aussi beaucoup marqué l’État-major qui comprend sans peine que la guerre urbaine risque de devenir une nécessité dans le cadre du développement des conflits modernes. Puisque les russes font toujours les choses en grand, souvent trop grand, Toukhatchevski s'est vu confier la mission de mandater la construction d'une nouvelle unité de test, la 1ère Armée de choc, composée de fantassins d'élite équipés d'armes d'assaut et suréquipée en artillerie. Ils seront aussi prioritaire dans les dotations de chars lourds qui seront employés selon des doctrines d'appui feu, dans l'idée. L'Armée sera constituée d'un total de dix divisions, totalisant donc en théorie une force d'environ 150 000 hommes en pleine capacité. Reprenant finalement les doctrines de l'infanterie d'assaut de la Grande Guerre, l'objectif de cette unité sera d'accomplir les missions généralement attribuées aux chars là où le terrain ne le permet pas (urbain, forêt, marais, montagnes).
Face à l'afflux de réfugiés polonais fuyant l'avancée allemande vers l'est, il faut jouer intelligemment. La prise de Lviv s'est bien déroulée, la ville étant composée à 40% de minorités plutôt favorables à la Russie, surtout depuis les massacres menés par les ultranationalistes polonais lors de la guerre de 1920 dont les stigmates ne sont pas encore effacés. Le commissariat du peuple aux affaires intérieures va débuter la construction de camps de réfugiés, rudimentaire dans un premier temps bien sur, mais où il sera nécessaire de maintenir une qualité de vie acceptable afin d'accueillir les réfugiés venant de l'ouest. Consigne sera donnée de les traiter de la meilleur manière. Ces camps se situeront dans les régions occidentales de l'Ukraine et de la Biélorussie. Les soldats polonais fait prisonniers seront quand à eux affectés à des camps plus à l'est, en Russie, en tant que prisonniers de guerre et donc avec des conditions de détention plus drastiques. Si des gens identifiés comme appartenant à ce qu'on appel désormais la "clique nationaliste de Varsovie" sont fait prisonniers ou récupérés en tant que réfugiés, ils seront quand à eux envoyés dans des camps de travail chapeautées par l'OGPU qui sont généralement réservés à ce qu'on appel les "politiques". Ils s'agit des camps aux conditions de vie les plus difficiles d'Union soviétique.
Parallèlement, Moscou appel au sursaut polonais et à sauver ce qui peut l'être et encourage la population et l'armée à chasser les bandits de Varsovie et à mettre en place un gouvernement populaire capable de sauver la Pologne de ce guêpier dans lequel l'ont jeté ses alliés occidentaux. Le premier jet d'un tel projet à en fait directement été monté à Lviv où un gouvernement un peu hétéroclite composée de socialistes, de communistes, de nationalistes résignés ou d'opportunistes en tout genre à été monté à la hâte afin de se voir nominalement remettre l'administration de la Pologne occupée par l'Armée rouge. Tout cela est évidemment principalement de la façade mais tout est fait pour alléger l'image de l'URSS et pour continuer d'attirer les réfugiés fuyant la Wehrmacht.
Mirage- Grand Consul
- Messages : 2038
Date d'inscription : 18/03/2013
Age : 25
Localisation : La Ville Lumière
Re: [V1919] Topic officiel
United Kingdom of Great Britain and Ireland
« The empire on which the sun never sets »
« The empire on which the sun never sets »
Georgy in the trenchies
[1]https://c8.alamy.com/compfr/drhx64/le-roi-george-v-avec-des-troupes-western-front-ww1-drhx64.jpg
[2]https://i.pinimg.com/originals/e4/a6/43/e4a64355bb37bc97f1c6a1f2cabd3541.jpg
[3]https://editorial01.shutterstock.com/wm-preview-1500/9819537a/d254e328/george-v-awarding-medal-to-wounded-soldier-ww1-1917-shutterstock-editorial-9819537a.jpg
[4]https://editorial01.shutterstock.com/wm-preview-1500/9962150bc/a8351354/100-year-anniversary-of-world-war-1-shutterstock-editorial-9962150bc.jpg
................Sa Majesté le roi-empereur Georges V, affaibli par le temps qui passe et la maladie, s’est rendu en Rhénanie afin de soutenir moralement ses valeureux soldats se battant pour la démocratie, la liberté et la paix face à la barbarie volkiste. Lors d’une visite de près d’une semaine sur différents points, le roi a ainsi eu l’occasion de saluer des soldats récemment débarqués dans la région [1], inspecter les tranchées [2] creusées à la force des bras, décorer de la Military Medal, Military Cross et autres distinctions militaires des combattants et blessés héroïques [3] ou encore écouter des hauts gradés lui expliquer comment ils vont avoir « those motherfuckers germans » [4] en pointant vaguement une direction. La visite s’est bien passée, et le moral est en hausse. C’est l’avantage d’avoir un peuple fanatique de sa monarchie de droit divin. Après deux semaines de séjour en France, et une courte visite rendue au chef d’Etat français pour rappeler « l’indéfectible lien entre nos deux grands pays, qui, outrepassant leurs différends, doivent de nouveau sauver l’Europe des menaces qui pèsent sur elle », le monarque est rentré à Windsor se reposer parmi les siens. Si aucune autre visite n’est prévue pour le roi-empereur sur le front, le Prince de Galles devrait s’y rendre à son tour dans les temps à venir, pour apporter tout son soutien moral à ses futures troupes, faute de pouvoir combattre avec elles comme il le souhaite pourtant.
L’intendance suivra !
................Questionné sur les capacités militaro-industrielles de l’Empire, Winston Churchill a eu cette réponse désormais mythique : « L’intendance suivra ! », même si l’histoire l’attribuera tout aussi faussement au Général de Gaulle. Et l’intendance a tendance à suivre, puisque toute l’économie britannique est tournée vers la production d’armes, d’équipements et de munitions pour la guerre. Après deux premières années bien chargées, le Gouvernement accroît la cadence et fixe de nouveaux objectifs pour maintenir l’avantage aérien et blindé contre l’Allemagne, et plus légèrement naval avec la construction de quelques nouveaux navires de transport et de guerre, bien qu’ils soient largement moins nécessaires pour cette guerre, du moins permettent-ils de remplacer quelques anciens bâtiments de plus en plus obsolètes par la même occasion tout en consolidant la puissance navale britannique, que l’on craint parfois menacée en Asie avec l’expansionnisme du Japon.
- Equipement aérien:
En 1931 :
Chasseurs : 1'500 chasseurs
- 800 Hawker Fury
- 700 Bristol Bulldog
Bombardiers : 400 bombardiers
- 100 Hawker Horsley
- 200 Hawker Hart
- 50 Handley Page Hyderabad
- 50 Vickers Virginia
Transport : 80 transporteurs
- 40 Vickers Vernon
- 40 Vickers Type 56 Victoria
- Equipement terrestre:
En 1931 :
- 200 Carden Loyd tankette
- 50 Light tank Mk II
- 300 Vickers Medium Mark II
- 20 Vickers-Carden-Loyd light amphibious tank
- 50 Vickers A1E1 Independent
- Pièces d’artillerie tous calibres, véhicules de transport, etc.
La Nouvelle Rome
................Parce que la guerre n’empêche pas le Colonial Office de poursuivre sa mission civilisatrice à travers le monde, le Protectorat du Cyrénaïque fait l’objet de réformes par Londres. Désormais peuplé par près de 50'000 Italiens principalement dans les grandes villes, dont 30'000 réfugiés de Malte, et 200'000 libyens, l’Empire essaie de prendre en compte ces changements démographiques. Il met en place une politique d’attribution de terres fertiles pour les réfugiés, généralement 25 hectares, une maison et un puits, en favorisant la région de Jebel Akhdar – proche des côtes, très fertile – au profit des Italiens, et laisse les autochtones avec des terres moins intéressantes. Cette attribution de terres est aussi au bénéfice des éventuels migrants d’Italie du Sud qui souhaiteraient quitter leur terre pour aller vers le nouvel eldorado libyen, Londres préférant avoir à administrer des Italiens que des Libyens dans la région, ces premiers ayant une totale liberté pour investir et développer ce protectorat au budget assez restreint, environ 250'000 livres par an. Parallèlement, un conseil du protectorat est formé : composé de l’émir et du gouverneur, il compte aussi une moitié de conseillers anglais, et le reste réparti inéquitablement entre les italiens et les libyens afin d’administrer plus efficacement le territoire, et mieux prendre en compte les différentes revendications des colons et des tribus locales.
Sirda- Modérateur
- Messages : 2622
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: [V1919] Topic officiel
Affaires militaires
- Verdammt, encore perdu !
Le conscrit jette son jeu sur la table en bois dans un mouvement d'agacement. Autour de lui, ses compagnons rigolent de son infortune. Cela fait cinq parties d'affilée que le bonhomme perd aux cartes. Il faut dire que c'est bien la seule activité qu'il leur reste, étant donné que l'hiver suisse ne leur permet pas autre chose. Si seulement ils avaient le droit de quitter leur position, ils auraient des choses à faire.
Soudain, des pas dans la neige se font entendre. Kürt, kürt. Il y a plusieurs personnes. Les conscrits connaissent la rengaine. D'un geste maintes fois répété, l'un d'eux balaie la table du bras pour rassembler toutes les cartes jusque dans sa main, avant de les faire glisser dans leur écrin. Ni vu, ni connu. Le paquet glissé dans sa poche, il se lève et part rejoindre la ligne au garde à vous formée par ses compagnons de bunker.
La porte s'ouvre, laissant apparaître leur officier supérieur habituel, le colonel Rikola, qui, chose inhabituelle, tient la porte à son suivant. Ce n'est en effet pas l'aide de camp du colonel, mais le général de l'armée suisse, Fabian Droz. Le neuchâtelois a été à nouveau nommé pour occuper ce grade après l'éclatement de la guerre entre l'Allemagne et la France, après avoir déjà été choisi à ce poste lors de la guerre civile italienne. En effet, le poste de général de l'armée suisse n'existe que lors des périodes de tensions pouvant menacer l'intégrité territoriale de la Confédération helvétique.
Celui-ci est venu effectuer une tournée d'inspection des bunkers installés autour de la ville de Bâle, à proximité immédiate de la ligne de front. Le nouveau conflit a permis à la confédération de débloquer des fonds militaires, jusqu'ici réduits au vu de l'importance des mouvements pacifistes dans la population. Essuyant ses lunettes embuées par le changement de température, le francophone prend son meilleur suisse-allemand pour communiquer avec ses troupes.
- Messieurs, repos. Je sais que vous n'êtes pas beaucoup là-dedans, mais n'oubliez pas d'être toujours prêts. Votre mission, en tant que soldats des troupes des frontières, n'est pas d'arrêter totalement un éventuel occupant. Votre mission est de défendre votre pays, vos maisons, coûte que coûte. La Suisse résistera et vivra en tant que nation indépendante dans les Alpes, et dans ce bunker déguisé en grange, vous devrez tenir. Faire subir à l'envahisseur, qu'il soit allemand, français, japonais ou zoulou, le plus de pertes possibles. Chaque heure que vous gagnerez sera une heure pendant laquelle le réduit alpin s'en verra fortifié davantage. La Suisse compte sur vous.
Diplomatie
La Confédération Helvétique demande l'établissement au plus vite de nouveaux locaux dans le but d'accueillir les travaux de la Commission centrale pour la navigation du Rhin, le siège strasbourgeois de ladite organisation étant inutilisable. Berne propose que ceux-ci soient établis soit à Bâle, soit à Rotterdam.
Thalassin- Modérateur
- Messages : 2342
Date d'inscription : 27/10/2013
Age : 24
Re: [V1919] Topic officiel
United Kingdom of Great Britain and Ireland
« The empire on which the sun never sets »
« The empire on which the sun never sets »
Administration des territoires occupés en Allemagne
................La récente victoire de la British Army en Westphalie et Saxe primitive, célébrée comme il se doit ici et là, a conduit le Secretary of State for War à prendre de premières mesures pour assurer une administration efficace desdits territoires passés sous contrôle britannique. Si la guerre est encore aux portes de ces régions, et qu’une contre-offensive allemande n’est pas à exclure, Londres entend montrer l’exemple d’une occupation en bonne et due forme. Ainsi, une administration militaire se met en place : les fonctions de maintien de l’ordre sont confiées à une Military Police constituée pour l’occasion, la justice est désormais rendue par des tribunaux militaires composée majoritairement de britanniques mais contenant également des allemands méticuleusement sélectionnés, des gouverneurs militaires sont institués dans différentes circonscriptions, dé-volkisation des populations, etc. Autre nouveauté, l’institution du His Majesty’s War Damage Office, un service militaire destiné à recevoir les plaintes des autochtones pour des dommages causés par l’occupation britannique : saisine de force de biens et de vivres, réquisition de bâtiments, etc. Naturellement, les dégâts lors des combats ne sont pas pris en charge, mais l’idée est d’indemniser au plus juste les civils injustement touchés par les actions liées à cette administration. Cela coûte, certes, mais cela devrait aussi permettre de se faire mieux voir par les locaux. On espère juste ne pas avoir à plier bagages d’ici deux semaines à cause d’une contre-offensive ennemie.
Sirda- Modérateur
- Messages : 2622
Date d'inscription : 18/09/2011
Page 18 sur 22 • 1 ... 10 ... 17, 18, 19, 20, 21, 22
Sujets similaires
» [V1919] Topic Officiel
» V1919 - Topic Officiel - Année 1921
» V1919 - Topic Officiel - Année 1922
» Topic de la Carte Officielle V1919
» V1919 - Topic Officiel - Année 1924
» V1919 - Topic Officiel - Année 1921
» V1919 - Topic Officiel - Année 1922
» Topic de la Carte Officielle V1919
» V1919 - Topic Officiel - Année 1924
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Archives 2021 :: V1919 (7 juillet - 17 janvier)
Page 18 sur 22
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum