Re: [V1919] Topic officiel

par **Thalassin** Lun 29 Nov 2021 - 0:56

[V1919] Topic officiel - Page 19 Banniere_Suisse

HRP : Ahah énorme fail d'édit excellent ça

- Etat de l'armée suisse (artillerie dépassée, la production d'armes légères suit)
- Les avions devant être demandés aux Français sont plus d'actualité, demande de licences de chasseurs aux Américains (c'était ça ou commander communiste)
- Le commerce rhénan est dans une sauce noire car c'est une ligne de front désormais, l'économie suisse ne pouvant plus exporter se repositionne de manière à servir les industries de guerre des belligérants
- Proposition au Komintern pour accéder au territoire nord-italien (ports + ferroviaire) dans le but d'importer. Informellement promesse de laisser les Soviétiques et Nord-Italiens placer des sous sur les places financières suisses

par **Mirage** Lun 29 Nov 2021 - 1:25

Union des Républiques Socialistes Soviétiques

Soviétisation de la Pologne ?

Plutôt que d'entamer une soviétisation tous azimuts de la Pologne comme certains pourraient le souhaiter au sein du comité central, Boukharine qui sait les difficultés de l'URSS sur le plan international veut la jouer plus finement. Le gouvernement de Lviv, effectivement pluriel en terme de tendances politiques (tant que les individus sont fidèles à Moscou) désormais dirigé par Wladyslaw Sikorski, va se déplacer pour Lublin, plus grande ville de Pologne orientale où il va pouvoir proclamer la République populaire de Pologne et annoncer au monde la préparation de la libération de la Pologne occidentale en appelant les polonais à rejoindre la "zone libre", et en particulier les anciens soldats déroutés à rejoindre l'Armée populaire polonaise en formation sur place (cette fois sous coupe réglée des soviétiques, si la plupart des conscrits fait prisonniers peuvent être libérés en échange de la promesse de rejoindre l'Armée populaire, les officiers n'ont pas cette chance) dirigée par le jeune mais brillant Konstantin Rokossovski.

Les premières mesures annoncées, en premier lieu la levée de toutes les lois scélérates à l'encontre des minorités, provoquent des scènes de liesse dans plusieurs villes, en particulier celle à fortes populations juives. Sikorski annonce aussi le rétablissement, pour le moment nominal, de la démocratie parlementaire, annonçant la tenue d’élections à la suite de la défaite allemande. En attendant, un gouvernement d'union national va poursuivre la lutte.

Plus sérieusement, le ministère de l'intérieur dirigé par un communiste, annonce discrètement la mise en place du département de la sécurité (Urząd Bezpieczeństwa - UB). Un nom sobre pour évoquer une police politique dirigée par les communistes. Officiellement mise en place uniquement pour lutter contre les potentielles tentatives d'infiltration et de déstabilisation allemandes, elle servira aussi à surveiller et arrêter les opposants politiques sérieux, à détruire petit à petit l'opposition par la désormais fameuse technique de la sujukisation, à débuter le travail de destruction de l'ancienne classe possédante en s'attaquant aux grands propriétaires terriens, aux grands industriels, etc.. Tout cela en coopération étroite avec l'OGPU soviétique. A coté de ça, le Parti communiste polonais désormais certain de ne plus subir aucune répression politique peut commencer son petit travail de noyautage des institutions clés (justice, armée, police) avec l'appui de leurs ministres et des soviétiques et de constitution d'une base populaire (minorités ethniques, petits paysans, ouvriers)

Carte:

par **Mirage** Lun 29 Nov 2021 - 1:29

Union des Républiques Socialistes Soviétiques

Réponse à la Suisse[/center]

Moscou est extrêmement favorable à la proposition faite par la Suisse et encourage fortement ses camarades italiens à donner leur accord.

par **Sirda** Mar 30 Nov 2021 - 16:40

United Kingdom of Great Britain and Ireland

« The empire on which the sun never sets »

« We shall never surrender »

................La débâcle de Westphalie et de Basse-Saxe a violemment secoué le Royaume-Uni : la mort de dizaines de milliers de soldats britanniques, la neutralisation de plusieurs centaines de milliers d’entre eux envoyés en camps d’internement aux Pays-Bas, la chute de la Pologne et de la Tchécoslovaquie, ont jeté un doute à Londres. Au sein du Gouvernement de Sa Majesté, la question d’un accord de paix avec l’Allemagne, quitte à lâcher la France, a été posée à de nombreuses reprises. Le Premier ministre lui-même, Stanley Baldwin, n’y semblait pas forcément opposé, rejoint par de nombreux pacifistes au titre desquels Neville Chamberlain. Face à eux, Winston Churchill et Austin Chamberlain, respectivement Secretary of State for War et Secretary of State for Foreign Affairs, défendaient une ligne ferme, celle de poursuivre les combats quoi qu’il en coûte. Mobilisant leur génie rhétorique et exaltant le nationalisme britannique, les deux hommes sont parvenus à faire plier leurs opposants, ralliant le soutien d’une partie des conservateurs et du Parti travailliste.

................En conséquence, et comme signe de nouvel élan de la guerre, le Roi-empereur a désigné Winston Churchill à la charge de Premier ministre du nouveau gouvernement d’union nationale, approuvé par la Chambre des Communes à la suite d’un discours grandiose dans lequel il affirma notamment « I have nothing to offer but blood, toil, tears and sweat », ou encore « Nous irons jusqu'au bout, nous nous battrons en France, nous nous battrons sur les mers et les océans, nous nous battrons avec toujours plus de confiance ainsi qu'une force grandissante dans les airs, nous défendrons l’Europe, quel qu'en soit le coût, nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains d'atterrissage , nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines ; nous ne nous rendrons jamais, et même si, bien que je n'y croie pas un seul instant, l’Europe était asservie et affamée, alors notre Empire au-delà des mers, armé et gardé par la flotte britannique, continuerait de lutter, jusqu'à ce que, quand Dieu le voudra, le Nouveau Monde, avec tout son pouvoir et sa puissance, vienne secourir et libérer l'Ancien. »

par **Gosseau** Mar 30 Nov 2021 - 18:33

United States of America

[V1919] Topic officiel - Page 19 77d87810

Le grand saut

……..Cette fois, c’est la guerre. Enfin, dans la tête de Mellon. Il démissionne avec fracas de son poste de secrétaire au trésor, seul. L’invitation de soviétiques à mettre un pied sur le sol sacré de l’Amérique était inacceptable. Pire encore l’humiliation de Borah, qu’il l’écarta totalement de la prise de décision puis de l'organisation. Mellon comptait sur le soutien du procureur général William D. Mitchell, rugueux conservateur lui-aussi, mais il préféra rester en poste pour préserver l’unité du parti et les intérêts de l’aile conservatrice. Surtout que le contexte judiciaire est enflammé lui aussi. Le 27e Président des Etats-Unis de 1909 à 1913 et Président de la Cour suprême William Howard Taft est décédé chez lui. C’est une aubaine pour Curtis, Taft était un anti-bolchevik fanatique et il doit maintenant voir depuis l’Enfer son pire cauchemar arrivé avec la rencontre historique américano-soviétique prévue à San Francisco. Curtis doit remplacer au plus vite ces deux postes libres et au combien important au bon fonctionnement de la démocratie américaine. Pour le poste de Président de la Cour suprême, Taft souhaitait à sa mort que l’ancien secrétaire d’Etat Charles Evans Hughes lui succède. Mais l’homme n’est guère apprécié par Borah qui le considère comme une figure beaucoup trop conservatrice, ce qui est pourtant sa force pour Taft qui voyait en lui un parfait successeur conservateur. Un bien meilleur choix fut trouvé par Curtis, Harlan F. Stone qui est déjà membre de la Cour suprême, mais est surtout un républicain beaucoup plus modéré qu’Hughes. De plus, cette nomination ravit Borah et Hoover, le candidat malheureux à la primaire, est devenu un homme influent au sein du GOP, un porte-voix de l’aile modérée du parti ; et il se trouve que Stone est un bon ami de ce dernier. Concernant le poste de secrétaire au Trésor, Curtis doit se plier à la volonté des conservateurs majoritaires dans le parti et nomme l’ancien adjoint de Mellon, Ogden L. Mills à ce poste. C’est un blanc américain typique faisant partie d’une famille très fortunée. Ce n’est pas étonnant qu’il défend, comme Mellon, une politique d’austérité. Il ne faut donc rien faire. Encore. De toute façon, le gouvernement fédéral n’a pas de réelle marge de manœuvre sur sa politique monétaire du fait de l’étalon d’or. Mais la crise passera, espère-t-on encore à Washington. Des critiques s’éveillent tout de même dans le courant plus libéral du GOP, les restes des progressistes de l’ère Roosevelt. Ils sont bien représentés au gouvernement par le vice-président Hiram Johnson et par le beau Borah. Deux revendications principales, le retrait de ce fameux étalon d’or, le gold standard, pour être plus compétitif à l’international ; et une augmentation des dépenses publiques pour investir dans des grands travaux. C’est grassement drôle pour le GOP, majoritairement conservateur et qui n’a absolument pas envie de discuter de bêtises destinées à creuser le déficit du gouvernement fédéral. Pourtant, pendant que les vieux républicains rigolent, la dégringolade bancaire continue à cause du secteur qui ne parvient pas à se consolider et des entreprises ferment encore et encore, faute de consommateurs nationaux. Les chômeurs prennent leurs aises et manifestent régulièrement à travers le pays, tandis que la pauvreté progresse et décime bien des familles qui parviennent à peine à subsister. Les plus grandes entreprises s’en tirent bien grâce à un effet d’aubaine en profitant des deux camps impliqués dans la nouvelle grande guerre européenne. L’administration américaine en profite quand même pour durcir le ton avec l’entêtement de la croisade franco-britannique. POTUS a signé une loi entérinant un embargo total sur les armes et munitions concernant l’ensemble des belligérants du conflit européen. Bien sûr, il est bon de s’engraisser sur le dos des moutons européens, mais les Etats-Unis ont une responsabilité morale et ne sont pas des marchands d’armes. Pourtant, on ne peut pas dire que la désillusion est réelle dans les couloirs de l’administration. L’Amérique a passé une décennie à promouvoir le pacifisme et le désarmement, et tout ça pour que l’Europe failli encore et plonge dans une guerre insensée. En plus, pendant ces années heureuses, Washington avait sa force de frappe économique et financière pour se faire respecter et convaincre à travers le monde. Mais ça ne va vraiment pas fort dans ce domaine ces temps-ci, n’en parlons plus. Le Secrétaire d’Etat Borah a justement cette idée qu’il faut que les Etats-Unis maintiennent impérativement une présence importante sur la scène internationale, à défaut de gérer son économie malade. L’embargo sur les armes est déjà un bon début, mais le bonhomme veut continuer son chemin et prend les devants en Asie. D’une part, les leaders indépendantistes philippins sont invités à Washington afin de discuter directement avec le gouvernement fédéral. Curtis insista auprès de Borah pour cela, et il est finalement pas mécontent de briser la glace avec les bons amis philippins, qui doivent devenir des partenaires privilégiés et égaux de l’Amérique dans les années à venir. L’annonce du plan pour l’indépendance des Philippines est prévue pour janvier 1932 au plus tard. La Chine est l’autre grand enjeu de la politique extérieure américaine en Asie. Les progrès militaires du KMT pour réunifier la Chine sont salutaires pour le peuple chinois. Chiang Kai-shek semble être un dirigeant militaire efficace et a la confiance de Borah qui veut donner un bol d’air au jeune régime. Les Etats-Unis laissent désormais Nanjing gérer sa politique tarifaire à destination des Etats-Unis (jusqu’alors limités à 5%, pour le plus grand intérêt financier américain). De plus, Washington prépare l’élévation de sa représentation diplomatique en Chine au rang d’ambassade d’ici le mois d’août. C’est un premier pas vers Chiang Kai-shek considéré comme un potentiel partenaire par les Américains qui veulent approfondir leurs relations avec les Chinois, menacés par l’impérialisme japonais.

Enfin, pour finir, le morceau rouge. Après des mois de tergiversation puis de paperasses et de complexités logistiques, Borah et plusieurs membres du cabinet Curtis accueillent la grande délégation soviétique à Los Angeles en ce mois d’avril 1931. La presse tout comme la classe politique est mitigée, d’un côté faire du business est toujours une bonne chose, surtout quand l’économie américaine souffre ; mais en même temps, l’Union Soviétique a pris bien du terrain en Europe. Le peuple américain reste toujours méfiant des bolcheviks, le souvenir de la guerre civile russe n’étant pas si lointain. Mais POTUS et Borah sont optimistes, convaincus que Moscou agit avec une étonnante lucidité en Europe et avec de bonnes intentions comparée aux pulsions guerrières de l’Ouest. Les Soviétiques se sont présentés avec beaucoup de sérieux et une furieuse envie de faire des affaires, enfin les communistes sont prêts à parler dollars. Los Angeles est la destination parfaite pour ces hommes rugueux d’Europe orientale, cité des anges qui cumule en son espace toutes les plus grandes réussites américaines. Une industrie moderne, une agriculture efficace, un rayonnement culturel mondial. Bref. C’est donc dans ce bel endroit que, Borah entouré des grands patrons américains, sont prêts à accéder aux besoins soviétiques. Les grands groupes sont prêts à lâcher des licences sur leurs nombreux brevets (à l’exception des plus sensibles) moyennant finances bien sûr. De plus, les entreprises américaines pourraient ouvrir de nombreuses usines en Union soviétique pour mettre en application localement ces licences. L’échange de bons procédés se poursuivrait avec l’acquisition à grande échelle de produits américains, comme des voitures, des tracteurs, etc. Le tout reste une question de chiffres, où Borah espère trouver rapidement un point d’entente avec son homologue Litvinov. Concernant une éventuelle participation des athlètes soviétiques aux Jeux Olympiques de Los Angeles, la porte reste ouverte, mais est conditionnée d’une part à l’évolution des relations américaino-soviétiques ; mais surtout de l’organisation même des JO qui pourraient être reprogrammées si la guerre européenne n’est pas fini d’ici le début de l’année 1932. À voir donc.

par **Skorm123** Mar 30 Nov 2021 - 19:23

Dai Nippon Teikoku

Empire du Japon

Un premier ministre affaiblis.

Le premier ministre Sadao Araki apparait de plus en plus fragile.

Le Japon depuis quelques mois semble se stabiliser, se calmer. Une violente douceur amère semble s’emparer du Japon. Le premier ministre apparait de moins en moins, et, semble se retirer. En réalité, une violente opposition se mets en place au sien notamment du Kokumin Seishin Sōdōin Undō (KSSU) qui lui-même se transforme en véritable Etat dans l’Etat, et est dirigé par un conseil beaucoup plus modéré que le premier ministre et non personnifié. Le mouvement ne cesse de s’agrandir pour atteindre tous les aspects de la vie du japonais tandis que l’Etat semble, parfois, disparaitre à son profit. Sadao Araki semble être le symbole de cette disparition de l’Etat japonais au profit d’un mouvement unitaire d’extrême droite réunissant multiples mouvements. Pour le moment, le KSSU profite des avantages du début d’un mouvement aussi populaire, mais au fur et à mesure, les bureaucrates en prennent le contrôle. Par ailleurs, tout segment de l’Etat est désormais contrôlé par le KSSU qui connait chaque bureaucrate et employé administratif de l’empire. Ceux-ci ont d’ailleurs obligation désormais de prêter serment sur le Kokutai, et d’appartenir au KSSU. Une paranoïa globale dans les sphères politico-administratifs s’emparent du Japon, chacun se sentant épié.

Même si le Japon est, semble-t-il, calme, son modèle évolue chaque jours, semaines ou mois. Plusieurs lois sont votées, et des mesures sont prises. L’obligation d’apprendre le Bushido à l’école et divers textes fondateurs du Statisme Japonais comme le Shinmin no Michi et le Kokutai no Hongi afin de promouvoir des idéologies militaristes dès le plus jeune âge et donc dans la population générale, tandis que l’armée elle profite du code Bushido, le seishin kyōiku, l’entrainement spirituel, en plus des textes plus cités plus haut. Mais également, l’unification des services de renseignements qui désormais répondent au ministère de l’intérieur et non au KSSU (petite victoire pour le camp de Araki). Ceci afin d’augmenter l’efficacité, de mettre en commun les ressources et de permettre une défense plus efficace du Japon depuis l’extérieur. Les premières victoires de cette union du renseignement s’est fait ressentir via l’arrêt de plusieurs démocrates de premiers plans qui avaient survécu à la Longue nuit. Enfin, Sadao Araki prépare sa conférence de Tokyo, visant à unifier les mouvements pan-asiatiques, et anti-occidentaux sous la bannière de l’empire du Japon. Le Japon souhaite en effet promouvoir une politique similaire à celle de la doctrine Monroe américaine, visant à expulser toute influence européenne et américaine en Asie. Cette doctrine porte le nom de doctrine Amau devrait être aussi diffusé par le KSSU. La doctrine Amau est mise en avant par le slogan Hakkō ichiu, le monde sous un même toit, un slogan diffusé abondamment par le KSSU donc.

Mais toute cette lutte perpétuelle contre un ennemi qui a décidé de s’unir face à Sadao Araki sous la forme du KSSU a épuisé le premier ministre qui avait déjà une santé faible. Celui-ci recherche la paix désormais que sa Restauration Jinka a été accomplie avec plus ou moins de succès. Certes, la pratique politique n’a pas été simple et il a dû reculer sur une quantité de réformes importantes, mais le principal est fait, et désormais l’Empire peut se targuer d’être une puissance mondiale grandissante dans un monde toujours plus multipolaire. Une lutte de pouvoir au Japon a lieu, entre modérés ou non, entre marine ou armée. Des jeunes officiers prometteurs sont mis au-devant de la scène, et sont désormais de sérieuses chances d’être des prétendants au poste de premier ministre. Le KSSU souhaite présenter son candidat, Isoroku Yamamoto, afin de promouvoir une politique encore conciliante avec les Etats-Unis qui cherchent à s’immiscer en Asie tout en voulant développer la puissance maritime japonaise.

par **Thalassin** Mar 30 Nov 2021 - 20:48

Affaires militaires

Les industriels américains ont accepté de vendre la licence de production d'avions de chasse à la Suisse. Une bien bonne nouvelle, qui va permettre à l'entreprise K+W (les Ateliers de Construction Confédéraux) de produire de quoi remplacer la commande de 66 Dewoitine 27 à la France initialement planifiée. Alors que les performances au combat des deux appareils satisfont les responsables de l'armement helvétique, leur suggestion, approuvée par le conseil fédéral, a été de choisir la proposition de Boeing, son P-12 ayant en effet été favorisé par son design pensé pour l'aéronaval. Si la mise à l'eau d'un porte-avion sur le lac Léman n'est pour l'instant pas d'actualité, la faible distance au décollage s'avère un avantabe notable pour l'utilisation dans un contexte d'aérodromes alpins. Ces avions, produits sous le nom EKW C-31, auront cependant la particularité d'être en partie modifiés pour réduire au maximum la pression sur l'appareil industriel suisse. Le maximum de ce qui peut être produit par d'autres entreprises suisses (les hélices et les mitrailleuses, par exemple) le sera. Dans l'ensemble, la structure s'en voit peu voire pas affectée. Egalement, les lignes de production nécessaires seront situées non pas à Thoune comme le reste de K+W mais à Emmen, à proximité de Lucerne.

par **Utyi** Mar 30 Nov 2021 - 23:36

IIIe Reich Allemand

La rencontre avec les soviétiques en Pologne a été tendue. Les discours antivolkistes et l'appel du pied en Suisse, que l'Allemagne considère comme sienne, sont mal passés, tous comme la course au territoires où le Reich s'est fait prank.
Cependant, la chute de la Tchécoslovaquie et de la Pologne ouvre la voie à la réorganisation de l'Europe centrale. Le General Gouvernement est étendu sur toutes les terres contrôlés. Les villes de Radom Keilce Tarnow et Novy Sancz échappent aux griffes allemandes puisqu'elles sont dans la République Populaire de Pologne.
En ex-Tchécoslovaquie, le Reichsprotektorat Slovakei est crée. Il s'agit d'un protectorat laxe, en théorie. Symboliquement, un certain prêtre nommé Andrej Hlinka est le dirigeant. Il est clair que la garnison allemande détient le pouvoir réel.
Le Reichsprotektorat Böhmen-Mahren lui, crée sur la Tchéquie, a pour but la germanisation linguistique des Tchèques. Pour des raisons de délire racial, les tchèques n'ont pas a être exterminé mais germanisé (car askip ils sont aryano-compatible). Personne ne s'y trompe, les occupant allemands sont les commandants malgré le nom de protectorat. Il est amputé des zones germanophones, les Sudètes étant directement annexés, et ils forment de nouveaux Gauen, les Reichgauen (car le Reich adore entasser les administration rivales). Les zones à majorité hongroises sont données à la Hongrie dans un ajustement de frontière.
De même, des Reichgauen sont formés en Autriche, qui après la défaite totale de la Tchécoslovaquie et l'alliance de fait avec la Hongrie, a franchit le pas de l'Anschluss. Un plébiscite truqué, avec des raids sur les opposants, les journalistes et autres influencers, des parades intimidantes, la présence de soldats de la Wehrmacht au bureaux de votes, des pratiques de pots de vin et de clientélisme, tout ça fait que le JA l'a emporté a 99.7% et que l'Autriche est maintenant allemande.
Ultérieurement, une tentative bancale de coup d’état rattachiste a eu lieu au Liechtenstein. Imprévu par le Reich, la réponse a été faite en panique puisque c'est un 300 militants volkistes (ce qui est 3% de la population du Liechtenstein tout de même) autrichiens de Feldkirch qui ont prêté main forte avec l'accord tacite du gros Göring.

par **Mirage** Mar 30 Nov 2021 - 23:44

Espagne
Brève
Évènement

Comme le reste de l'Europe, l'Espagne bouillonne. La dictature fondée par le général Primo de Rivera a fini par craquer face aux pressions des républicains libéraux ou socialistes. Après une victoire éclatante de leur camp aux élections municipales, les républicains ont saisi le moment pour proclamer la Seconde République, entraînant la chute du régime sous la pression de la rue madrilène et de l'armée espagnole noyauté par l'alliance militaire républicaine. Alphonse XIII, roi déchu, part en exil. Un gouvernement pluriel allant des socialistes à la droite libérale prend en charge les affaires publiques en attendant les élections prochaines.

par **Mirage** Mer 1 Déc 2021 - 0:03

Union des Républiques Socialistes Soviétiques

Le cas finlandais

Les tensions entre l'Union soviétique et la Finlande sont extrêmement fortes depuis la fondation même de l'état bolchevique mais Helsinki a toujours réussi à se protéger grâce à l'appui bienveillant de l'Entente en faisant office de pilier nord de la stratégie dite du "cordon sanitaire". S'appuyant donc sur des alliances militaires très solides et sur un soutien important de l'Occident, la Finlande a donc pu narguer les soviets, se permettant même de mener des incursions militaires, en particulier en Carélie orientale.

Mais la situation a rapidement évolué. La Pologne est morte, les pays Baltes sont occupés par l'Armée rouge et l'ancienne Roumanie est désormais un proche partenaire de l'Union soviétique. Le "cordon sanitaire" est effectivement mort, ou presque. Pour la STAVKA il s'agit désormais de profiter de la situation internationale toujours favorable pour finir de mettre au pas le dernier grognard de ce vestige d'alliance anti-bolchevique. Près de 750 000 hommes accompagnés des chars et de l'aviation libérés du front polonais vont se masser à la frontière finlandaise. Une fantaisiste accusation sortie de rapports trafiqués de l'OGPU va ensuite être portée contre la Finlande expliquant que son gouvernement nationaliste souhaite rejoindre la folie guerrière allemande. Un ultimatum va finalement être envoyé à Helsinki portant les mêmes conditions que ceux envoyés aux pays Baltes, acceptez l'occupation soviétique, censée prévenir tout acte d'agression envers l'URSS, ou ce sera la guerre.
[/center]

par **Mirage** Mer 1 Déc 2021 - 0:08

Finlande
Réponse PNJ
Évènement

La Finlande refuse l'ultimatum soviétique.

par **Thalassin** Mer 1 Déc 2021 - 2:36

Affaire liechtensteinoise

Il est dix heures du matin à Saint-Gall. Le paysage est blanc, recouvert d'une neige dont les reflets cristallins forment une nuée d'étoiles parfois éblouissantes dans les yeux des passants. Si l'air extérieur ne porte que les gazouillements des oiseaux restés pour l'hiver, dans le bureau des communications de la garnison locale le cliquetis du télégraphe perce le silence. "Poste-frontière de Feldkirch Stop Intrusion sur le territoire Stop Avons été vaincus Stop Besoin de renforts au plus vite Stop". Le message provient de gardes-frontières postés en territoire de la principauté du Liechtenstein, où un mouvement volkiste a cours. L'opérateur s'empresse de transmettre de toute urgence au divisionnaire de la place, un Zürichois austère répondant au nom de Dominik Mathys.

Une intrusion étrangère, allemande donc, dans le Liechtenstein. Celui-ci ne perd pas de temps avant de brailler une série d'ordres à ses aides de camp, dans cette langue soyeuse qu'est le suisse-allemand. Alors que tout s'affaire, il prend le téléphone de la pièce, et prends le pouls de l'ensemble de ses positions à la frontière allemande. En effet, il n'a plus beaucoup d'hommes de qualité à Saint-Gall même, la plupart étant des recrues fraîches. Emportant son bras droit avec lui, il monte dans une petite colonne de camions remplie de conscrits et volontaires et s'engage sur la route en direction de la Principauté. Ce sont deux compagnies, en tout 400 hommes en armes, originaires respectivement des villes de Thal et Gossau, toutes deux dans le canton de Saint-Gall.

En fin d'après-midi, tout ce beau monde se retrouve à Buchs, en Suisse, à seulement trois kilomètres à vol d'oiseau de Vaduz. Le divisionnaire Mathys y retrouve le prince de Liechtenstein, qui a fort heureusement réussi à échapper aux putschistes, qui ont malheureusement pris le contrôle de la capitale, après avoir forcé en nombre un poste de douane depuis l'Autriche pour rejoindre des conspirateurs locaux. Après le putsch, l'organisation a permis une remise sur pied renforcée des postes de douanes, enfermant de fait les intrus au sein du territoire liechtensteinois.

Une barre d'Ovomaltine et un bouchon de schnaps plus tard, voilà les 400 miliciens suisses sont parés à lancer l'opération Arbalète. Dans un mouvement laissant derrière lui l'odeur âcre de l'essence, les camions pénètrent sur la terre à libérer à toute berzingue avant de se garer dans une manoeuvre digne des plus grands dans un champ de maïs : un stationnement en épi. Rapidement, il s'avère que les putschistes sont pour la plupart désarmés et se rendent sans trop de résistance, mais un petit noyau de radicaux équipés de fusils s'est enfermé dans l'hôtel de ville, menaçant de faire feu sur les soldats suisses. Après un siège de plusieurs heures et un mort dans leurs rangs - tombé du troisième étage en voulant changer un drapeau pour un drapeau allemand - la victoire est totale.

Un volontaire suisse met sous pression les putschistes pangermanistes devant la mairie de Vaduz

Diplomatiquement, on ne sait trop quoi en penser. Si rien ne prouve l'implication directe de l'Allemagne volkiste, le Conseil Fédéral ne peut s'empêcher d'interpréter cet événement comme une énième provocation pangermaniste à l'encontre de la neutralité partagée de la Suisse et du Liechtenstein. Aucune réclamation n'est cependant faite officiellement, et l'on espère que ces évènements auront suffi à faire montre à Berlin de la détermination helvétique à protéger sa paix.

par **Sirda** Mer 1 Déc 2021 - 15:02

United Kingdom of Great Britain and Ireland

« The empire on which the sun never sets »

L’intendance suivra ! – II

................Le nouveau Gouvernement mené par Winston Churchill prend le problème de la guerre à bras le corps. Les récentes victoires Alliées en Allemagne le prouvent un peu plus encore : l’artillerie, l’aviation et les blindés sont un facteur décisif sur le champ de bataille, l’emploi de ces trois composantes combinées ayant offert aux armées de l’Entente des succès stratégiques majeurs. Si l’Empire est d’ores et déjà passé en économie de guerre depuis plus de deux ans désormais, la production reste insuffisante aux yeux du Vieux lion, les usines produisant largement moins que lors de la Grande Guerre, faute de commandes suffisantes. Après une brève consultation du Cabinet de guerre, le Minister of War Production, Lord Beaverbrook, a transmis au complexe militaro-industriel britannique les ordres : il faut produire plus pour gagner plus, quitte, aussi, à payer plus.

Equipement aérien:

Equipement terrestre:

Le coût de la guerre

................La guerre coûte de l’argent, ce n’est un secret pour personne. Et plus elle dure, plus elle coûte. Ces banalités introductives exprimées, le Gouvernement de Sa Majesté a pris des mesures drastiques pour permettre de financer autant que possible sa guerre, d’autant qu’avec la crise frappant les Etats-Unis, les liquidités coulent moins à flot. La première mesure, sans surprise, est l’abandon de la parité avec l’or, totalement intenable en ces temps de guerre et de crise économique mondiale. Elle permet d’offrir davantage de marges de manouvres à la Banque d’Angleterre, chargée d’émettre les livres, et de financer une partie de la guerre grâce à la merveilleuse planche à billet, aux effets potentiellement désastreux, mais l’économie britannique étant déjà dans un sale état, un peu plus ou un peu moins, c’est indifférent. Deuxième mesure, le Gouvernement décrète le cours forcé, qui dispense les banques de convertir les livres en métaux précieux, dont le Royaume-Uni a besoin, puisque ce sont ses réserves d’or qui lui permettent de financer en grande partie l’effort de guerre, et elles s’amenuisent de jour en jour. D’où, donc, l’intérêt d’empêcher les gens d’en acheter. Troisième mesure, la mise en place de grands emprunts nationaux auprès d’une population qui s’appauvrit à cause de la guerre, mais dont on compte sur l’élan patriotique pour prêter quelques livres au Gouvernement.

par **Sirda** Mer 1 Déc 2021 - 17:51

United Kingdom of Great Britain and Ireland

« The empire on which the sun never sets »

Avant ou après les céréales ?

................Malgré la guerre, l’industrie laitière en Grande-Bretagne est en surproduction. Il faut dire que l’archipel est davantage propice à l’élevage plutôt qu’à l’agriculture, et le thé étant préféré au chocolat chaud, la consommation est parfois à la peine. Par conséquent, ladite industrie est confrontée à une situation relativement pénible : une production trop élevée, et des profits trop bas. Parallèlement à cette situation, il y a de nombreux enfants souffrant d’une mauvaise alimentation durable, fléau touchant le tiers de la population le plus pauvre, et même si le rationnement a une étrange tendance à améliorer leur alimentation, le Gouvernement entend faire d’une pierre deux coups : soutenir l’industrie laitière tout en nourrissant mieux les enfants de Sa Majesté, pour en faire de futurs bons soldats. Dès lors, le Milk Marketing Board a été institué dans le cadre de l’Agricultural Marketing Act 1931, un office chargé d’acheter les surplus de production laitière pour garantir des prix décents aux producteurs. Mieux encore, un tiers de pinte de lait va désormais être distribué chaque jour gratuitement aux enfants à l’école, avant de rentrer en classe, un moment convivial certes, mais surtout utile pour leur permettre d’étudier plus efficacement, car apprendre le ventre vide est rarement productif. Le Premier ministre, lors d’une visite dans une école pour promouvoir cette action sociale, fut interrogé par un élève lui demandant « Le lait, avant ou après les céréales ? », ce à quoi il répondit pour clore le débat : « Toujours dans le whisky ! », ce qui n’aide pas à régler ce débat existentiel.

par **Gosseau** Mer 1 Déc 2021 - 19:56

United States of America

Vilains communistes

……..Mais a quoi joue l’Union Soviétique ? L’invasion soudaine de la Finlande sur des preuves peu crédibles fait bondir l’opinion publique. Les « pays baltes » ou un bout de la Pologne qui disparaissent de la carte, étaient des événements opportuns pour Moscou qui s’appuie certainement sur un soutien populaire dans ces « pays ». Mais une agression militaire pareille ? Rien de moins qu’un comportement typiquement asiatique. Le Japon, a fait pareil en Mandchourie et maintenant Moscou use du même procédé en Finlande. Borah a l’air bien bête, le charismatique dirigeant de la politique étrangère des Etats-Unis espérait que les Soviétiques soient des partenaires commerciaux sérieux - qui tombaient à point nommé au regard de la guerre en Europe et de l’impérialisme nationaliste japonais - mais force est de constater, que les conditions ne sont absolument plus réunies pour faire business avec les bolcheviks après ce coup de force. Pendant que l’Amérique prône la paix, l’autocratie nippone pousse ses pions avec maintenant les Soviétiques qui veulent pousser à la révolution des ouvriers dans tout le monde libre. Elle a déjà planté ses graines en Italie, pourquoi pas alors les Etats-Unis sur la liste de Boukharine ? La délégation soviétique est donc rapidement renvoyée pour prendre le bateau le plus tôt pour rejoindre Vladivostok, après que Borah a protesté du mieux qu'il pouvait (comprendre qu'il fait du damage control à ce stade) après l’invasion de la Finlande, et à rappeler que finalement, le paiement des dettes tsaristes envers ses créditeurs occidentaux était une condition indispensable pour discuter aussi. Bon vent donc. Le Secrétaire d’Etat a eu les yeux plus gros que le ventre en espérant sortir de ses larges poches une série de « méga-accords », portant tant sur une reconnaissance diplomatique que sur des contrats extrêmement juteux. La défiance des Américains envers les bolcheviks remonte d’un sérieux cran, l’Union soviétique aurait du rester cette nation paria, mais Borah lui a donner une légitimité certaine en acceptant de discuter avec ces loubards. A fool, c’est comme ça qu’on dit. Théoriquement, les grands patrons claquent aussi la porte aux rouges, on ne veut surtout pas se mouiller là-dedans alors que l’opinion publique s'inquiète à nouveau de l’évolution agressive du communisme. Mais la tentation est trop forte pour certains, comme Henry Ford ou J. Walter Christie qui font quand même business avec ces infréquentables, l’économie est difficile, un peu de fric ça fait du bien. Moscou s’en sort finalement bien, le larron fait une belle démonstration de puissance et s'offre le cul de quelques riches américains heureux de prendre part à l’entreprise démoniaque bolchevik. La position diplomatique de Washington se durcit fortement envers l’URSS, mais se garde bien de prendre en considération sa propre situation interne avec la montée en popularité ou du rapport de force croissant des unions et du Parti communiste américain. Que cela ne tienne, Borah doit donc abandonner cette cause perdue, et se rallie à l’opinion anti-bolchevique de l'administration, notamment l’ambassadeur américain à Moscou, et surtout la division of East European Affairs du State Department dirigée par Robert F. Kelley. Ce dernier est enfin écouté par Borah, qui se réservera bien maintenant de prendre ce genre d’initiatives insensées. Encore faut-il justement une position claire sur l’agression soviétique envers la Finlande. Washington condamne l’agression soviétique et déplore le recours aux armes qui inscrit Moscou dans la continuité de ces régimes qui mettent à mal la paix mondiale. La critique vaut tout autant pour le Japon, mais bon. Concernant Helsinki, les Etats-Unis font un geste en réorganisant la dette finlandaise envers l’Amérique. Celle-ci, avec des intérêts minimes d’un petit demi-pour-cent presque symbolique est rééchelonnée sur 30 ans. Et ce sera tout. Bon courage au peuple finlandais face à Boukharine.

par **DerMohte** Mer 1 Déc 2021 - 21:37

Le gouvernement réagit à l'agression soviétique !

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Ministre de la Défense, Carl Gustaf Ekman

La déclaration de guerre de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques vis-à-vis de la République de Finlande se présente comme une véritable douche froide pour la Scandinavie, s'il est vrai que l'Union Soviétique ne maintient pas la réputation d'une nation pacifique cette agression n'a pas moins brutalement balayé l'illusion d'une région nordique épargnée par les combats, le Riksdag semble autant terrifié que le Ministre d'État Carl Gustaf Ekman qui s'est rapidement entretenu ce matin avec ce qui apparait comme le meneur de la défense scandinave contre le communisme barbare de Boukharine, le Président Pehr Evind Svinhufvud du Parti de la Coalition Nationale, un mouvement conservateur qui soutient le concept de « Sisu » reprenant les valeurs qu'une communauté doit adopter face à un adversaire supérieur, ici les forces de la cité de Leningrad, l'entretient s'est avéré fructueux comme en témoigne le communiqué de l'Eduskunta qui répond à l'inquiétude grandissante du peuple influencée par les mauvaises nouvelles qu'apportent les journaux d'Helsinki sur le conflit, cet engagement extérieur du Premier Ministre ouvre l'ère d'un interventionnisme plus marqué en considération de la survie du Royaume de Suède, car il s'agit bien de survie dont il est question aujourd'hui comme le titre le Dagens Nyheter, journal matinal de la capitale.

La fermeté ne manque pas dans la réponse de Stockholm qui ne recule par devant les arguments économiques en faveur de Moscou pour réagir, l'Envoyé de Suède en Finlande Carl Hamilton a déclaré au nom du gouvernement que la Suède commencerait à soutenir la Finlande par le biais humanitaire, on entend par ce terme l'organisation d'une vaste aide alimentaire parrainée par le régent Gustaf V en personne qui marque ainsi son soutien aux victimes de l'expansionnisme du Kremlin en proie à la famine, l'entreprise LKAB sera engagée afin d'alimenter l'industrie finlandaise avec les ressources dont elle dispose tout cela pour un prix réduit dans l'intérêt national, un argument auquel son patron Ivan Strar ne peut résister, comme si cette aide ne suffisait pas à contrarier le Kremlin des rumeurs sur la participation de volontaires suédois à la Guerre d'Hiver circuleraient, ce sujet est bien plus épineux car il contrarie la neutralité dont le maintient est primordial pour la stabilité du pouvoir qui s'use à affronter des crises conséquentes, le Generalstaben est intervenu pour assurer que l'armée qu'il commande ne se prépare à intervenir, cependant cette promesse est-elle envisageable alors que l'Armée Rouge s'en prend à tous ses voisins avec un rythme effréné, le doute s'estompe assez vite avec le discours exceptionnel du Roi des Suédois, des Goths et des Wendes.

"Mes sujets, la richesse de notre sol que le Seigner nous a généreusement accordé provoque jalousie et attention des étrangers, tout cela n'est que nature, cependant ces étrangers souhaitent maintenant piller ce sol dont nous partageons généreusement le contenue, afin de venir à notre porte il a été nécessaire de balayer l'obstacle que représentait notre voisin, la République de Finlande, elle prend donc les coups qui nous reviennent, n'étions-nous pas dans des embarcations en prenant la place de ces étrangers après tout, il y a tout juste un millénaire ? Il est vrai, mais le temps a changé, la puissance de la Scandinavie n'est plus, elle est désormais fragmenté tandis que son histoire reste commune, c'est bien en considération de cette unité qui lie les Danois, les Norvégiens, les Finlandais et les Suédois que je m'adresse à vous, la Patrie est menacée, vous vivez une période cruciale pour l'Europe du Nord et nos agissements subiront le terrible jugement de l'Histoire, oui, notre faiblesse n'engage pas la confiance, mais le destin, inévitable, est ainsi, il n'y aura pas de seconde chance, soit nous gagnons, soit nous perdons, voilà le dilemme que ces étrangers envoient, ma déclaration provient de Winston Churchill que je respecte et je la dédie à nos amis dont les faits noteront le courage ; Vous devez regarder les faits parce qu'ils vous regardent."

par **Thalassin** Jeu 2 Déc 2021 - 19:09

Affaire liechtensteinoise

Coup dur pour les nazillons de Suisse : Si ceux-ci ont tenté des manifestations pour mettre en place un rapport de force en faveur de l'Allemagne dans l'affaire liechtensteinoise, jouant sur la sainteté de la neutralité helvétique, les récents évènements les mettent dans une sauce épaisse. En effet, l'intervention directe de l'armée allemande contre les miliciens suisses ne passe absolument pas dans le pays. Partout, et même en terre germanophone, des contre-manifestations patriotiques se mettent en place, faisant appel à la figure tutélaire de la Suisse, Guillaume Tell, célèbre pour avoir bouté la tyrannie impériale hors de la Confédération.

Partout, l'armée se met en branle avec la vigilance la plus forte possible. On s'attend, sans pour autant délaisser les autres frontières, à ce que les troupes du Kokainkanzler pénètrent le territoire suisse à tout moment. Parmi les plus de 450 000 hommes de l'armée, même les recrues sortent des casernes pour prendre leurs positions, les canaux de communication dédiés sont mis en fonctionnement plein. Le général Droz, à la tête de l'armée suisse, organise les défenses et a, secrètement, autorisé l'envoi d'une troupe au Liechtenstein, placée sous le commandement du Divisionnaire Mathys, en poste à Saint-Gall.

par **Skorm123** Ven 3 Déc 2021 - 18:03

Dai Nippon Teikoku

Empire du Japon

Le Japon se retire du Traité de Washington et s’arme.

Coup de tonnerre au pays du Soleil Levant, ce matin le ministre des affaires extérieures a annoncé dénoncer le traité de Washington de 1921 et devrait se retirer des pays signataires de celui-ci. Trop contraignant, affaiblissant le Japon, et surtout devant les nombreuses menaces qui entourent le Japon, le premier ministre Sadao Araki a décidé de changer de positions à l’international. Le but étant de pouvoir lutter à armes égales avec les Etats-Unis qui ne cessent de s’immiscer en Asie pour limiter le Japon, et surtout l’URSS qui reste un pays dont le Japon ne reconnait même pas l’existence et dont les programmes d’armement navales sont ambitieux et non limités par les traités.
En réalité, Sadao Araki et son cabinet répond à une problématique qui divise au Japon, notamment dans la marine japonaise. En effet, cette dernière est fortement divisée entre ceux prônant la mise en place de traités limitatifs, qui peut permettre au Japon de rivaliser avec les Etats-Unis notamment et ceux qui voudraient déployer les pleins potentiels du Japon pour les mêmes objectifs, et pour cela il faut quitter les traités limitatifs que le Japon a signé dans les décennies précédentes. Sadao Araki essaye en réalité de se créer un soutien dans la marine. Le premier ministre n’est que peu apprécié dans celle-ci car il vient de l’armée impériale japonaise, et est donc un rival naturel et n’a fait quasiment aucune mesure depuis sa prise de pouvoir concernant la marine, notamment sur l’augmentation des navires capitaux. Grâce à cette décision, les moins modérés de la marine ne voulant aucun traité limitatif se disent rassurés. Ils le seront encore plus lorsque le Japon annonce son programme Maru Keikaku visant au réarmement du Japon. Le premier projet Meru 1 vise à la construction de pas moins de 40 navires de combat et le développement de l’aviation navale.

Ainsi, le plan allant jusqu’en 1934 prévoit la mise en chantier de 4 croiseurs léger (classe Mogami), 16 destroyers (classe Hatsuharu et Shiratsuyu), 4 torpilleurs (classe Chidori), 1 croiseur-sous-marin (classe I-6), 6 sous-marins lourds (classe I-68), 2 sous-marins moyens (classe Ro-33), un ravitailleurs de sous-marin (classe Taigei), 4 mouilleurs de mines (classe Okinoshima et Natsushima), 1 dragueur de mines (classe No-13), 2 chasseurs de sous-marins (No.1), et enfin un porte-avion (Soryu). Quelque 250 millions de yens seront destinés à cette augmentation de l’effectif naval japonais. Qui plus est, le programme de l’aéronavale devrait 40 millions supplémentaire, visant à augmenter les effectifs, technologies et entrainements des pilotes pour compléter les nouvelles missions de celles-ci correspondant à la guerre moderne.

Avec ces deux actions, la fin du traité de Washington et l’extension navale, le premier ministre s’accorde un temps de répits de la part des plus extrémistes de la marine. Cependant, il se mets à dos définitivement ceux pro-traités qui contrôlent en partie le KSSU. L’urgence de remplacer Sadao Araki, qui se mets à dos le monde, est un enjeu majeur pour une partie du KSSU et beaucoup commencent à parler de complots. Terrible.

par **Mirage** Ven 3 Déc 2021 - 18:24

Espagne
Brève
Évènement

Les premières élections générales de la Seconde République qui visait à élire le Cortès de Madrid, seule chambre législative du pays, ont confirmé la domination républicaine en offrant une victoire écrasante à leur coalition. Les socialistes et la droite libérale sortent victorieux au large profit des premiers, les seconds ne constituant que la force d'appoint de la coalition. La première force politique du pays s'incarne dans le PSOE alors que la droite antirépublicaine est battue en brèche. De nombreuses réformes ambitieuses ont déjà été promises par la nouvelle majorité : réforme agraire, la décentralisation, la laïcité, l'extension des droits démocratiques et sociaux.

par **Shikkoku** Ven 3 Déc 2021 - 19:05

Occupation de l'Allemagne :

La France, en guerre contre l'Allemagne, a la chance cette fois-ci de voir la guerre se dérouler en majorité sur le territoire de l'ennemi. Mis à part le Ried et la ville de Strasbourg, aucune partie du territoire national n'est touchée par la catastrophe.

C'est bien la catastrophe qui ravage la Ruhr allemande. Plusieurs centaines de milliers de civils sont morts depuis le début des hostilités, en majorité femmes et enfants. La zone est totalement déstabilisée et il n'y a aucun village qui ne soit pas affecté.

Soldat français face à un vieillard allemand

L'administration militaire française place les territoires conquis sous une loi martiale particulièrement stricte. Les Comités Militaires d'Administration des Territoires Occupés, ou COMIATO sont crées, et leurs directeurs ont les plein pouvoirs sur l'organisation de la vie civile locale. On en compte 5, s'échelonnant tout le long de la plaine rhénane allemande.

Les dizaines de milliers de réfugiés, arrivés en France il y a plus d'un an, sont renvoyés dans les zones sous contrôle français, et ce de manière immédiate. En effet, après l'impossibilité pour l'Etat français d'assurer leur sécurité, et surtout la multiplication des actions violentes de la part de milices locales contre les civils allemands, ce sont tous les réfugiés allemands qui sont renvoyés dans les COMIATO rhénans en train.

L'objectif de la France est clair. Même si le Rhin venait à tomber à nouveaux aux mains de l'armée allemande, ce qui semble peu probable, il faut que celle-ci trouve devant elle un paysage dévasté et inutilisable à des fins guerrières. Pour ce faire, l'entièreté des machines-outils des COMIATO sont démontées et envoyées en France par voie ferroviaire. Les machines-outils ne pouvant pas être démontées sont gardées de très prêt par l'armée française qui a reçu l'ordre de les faire exploser en cas d'avancée allemande.

De la même manière, les manufactures militaires allemandes sont pour une bonne partie d'entre elles remises en état de marche sous surveillance étroite des COMIATO et avec la participation forcée des prisonniers de guerre allemands qui doivent fabriquer munitions et armes pour l'armée française. On dénombre plusieurs incidents de prisonniers refusant le travail forcé, ceux-ci sont punis par 2 mois passés dans un Camp d'Internement des Ennemis de la Nation ou CEIN. Ces camps sont très difficiles, et 15% des prisonniers entrant n'en sortent pas vivants de par le manque de nourriture et de biens matériels permettant de se protéger du froid hivernal. En cas de récidive, les prisonniers y sont assignés à perpétuité. Il y aurait entre 12 000 et 25 000 prisonniers allemands actuellement en CEIN.

Politique française

De Castelnau, à la tête d'une Union Sacrée renouvelée mène la République face à l'ennemi mortel dans ce qui est de plus en plus vécu comme une croisade pour la survie de la France.

En effet, avec la galvanisation du catholicisme après la guerre civile italienne, et le rôle décisif mais insuffisant selon beaucoup joué par la France pour protéger le Pape et l'ordre sur la péninsule italienne, la France s'est vue prise dans un grand mouvement de renouveau du catholicisme politique. De Castelnau agit cependant comme rempart absolu des valeurs républicaines de 1905, et refuse ce que certains parlementaires demandent : la fin de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Il en reste que le catholicisme devient une constante de la vie des français et des françaises. Avec les terribles pénuries induites par la guerre contre l'Allemagne, les paroisses vivent un renouveau dans leur rôle social. En effet, l'Eglise prend le rôle d'assistant au côté des services de l'Etat en ce qui concerne la prise en charge des veuves de guerre et orphelins de guerre, des blessés, des mutilés, des funérailles toujours trop nombreuses de soldats morts pour la Patrie à l'Est.

Aux côtés de l'Eglise, une autre tendance politique se renforce. Conduite par des hommes comme François de la Rocque ou encore Jacques Doriot, qui n'ont pourtant pas grand chose à voir et peu pour s'entendre, les forces du conservatisme social et du militarisme français grandissent.

Avec l'approbation du gouvernement de Castelnau, une organisation nommée Volontaires Nationaux se répand dans le pays à une vitesse très importante. Celle-ci rassemble jeunes français et françaises dans des travaux collectifs, majoritairement agricoles mais également en bonne partie de mise en place d'infrastructure, dédiés à renforcer l'effort de guerre de la République.

Volontaires Nationaux en parade

Les Volontaires Nationaux reçoivent une faible formation militaire et de scoutisme, mais surtout une solide formation politique, axée principalement autour des valeurs du travail, de la famille, et bien entendu de la patrie et de sa défense absolue. Autour des Volontaires Nationaux et de De La Rocque et Doriot gravitent une dizaine de micro partis et associations de vétérans ou de militaires, à l'extrémisme varié.

Le rôle des deux hommes clefs du renouveau politique français est cimenté en début 1931 par la nomination de de la Rocque au poste de Ministre de l'Intérieur, et de Doriot au poste de Ministre du Travail.

par **Shikkoku** Sam 4 Déc 2021 - 19:09

Communiqué au Royaume d'Italie

La France demande à l'Italie l'autorisation de placer à la frontière avec les rebelles bolchéviques du Nord deux divisions d'infanterie supplémentaire, afin de porter le nombre de soldats français assignés à la défense de l'Italie à 24 000.

De la même manière, la France propose à Naples de participer à de grandes manœuvres navales en Mer Thiréenne ainsi que la participation de l'aviation italienne à divers exercices dans le Sud de la France.

par **Shikkoku** Sam 4 Déc 2021 - 19:20

Royaume d'Italie
Brève
Evènement

L'Italie accepte la proposition française.

Armando Diaz, régent et dirigeant du Royaume d'Italie

par **Utyi** Sam 4 Déc 2021 - 20:59

IIIe Reich Allemand

La perte définitive de la Ruhr, le blocus anglais, et surtout la mobilisation massive et continue de la population a ses effets sur l'économie. Du point de vu de la population comme de la production, l’Allemagne se retrouve comme en 1919. Le rationnement spartiate ne suffit plus, comme la politique de famine organisée en Pologne. Certes il y a de la nourriture (pour les allemands), mais le charbon, le pétrole, l’électricité, l'acier, et donc les armes et les munitions manquent. Face à cette crise de la production, qui risque de se transformer en effondrement économique total sans mesures immédiates, le Reich joue la même politique qu'avant. C'est à dire déporter et faire travailler dans des camps en masse les polonais, mais aussi, maintenant que la situation se dégrade, les tchèques voir même les danois (eux c'est le STO pas Monowitz). La Silésie, ravagé, a été reconstruite (mines comme infrastructures) avec le sang des polonais et des tchèques, par exemple. Mais il est clair que cela ne fiat que retarder l’inévitable, avec déjà 4 millions de polonais et 400.000 tchécoslovaques assassinés pour une cause futile.
Au niveau politique, Göring, lucide malgré ses injections de drogues, sais que la victoire lui a échappé avec l'offensive ratée dans la Ruhr et la contre offensive de l'entente. Mais la capitulation est impossible. De ce fait, la consommation de drogue a explosé comme celle de nourriture et d'alcool. Dans le coma 6 jour sur 7, le pouvoir échoit de fait à Goebbels qui lui croit encore à la victoire alors que Göring cherche juste à fuir la réalité dans la morphine. Goebbels bénéficie de l'autoritée du bouteflikaté par procuration, et lâche des plans "victoire ou walhalla" insensées. Mais le Reich suit. La production de quelques gaz neurotoxiques, à partir de pesticides organophosphorés, testés sur des prisonniers de guerre polonais est autorisé. L'utilisation plus classique du gaz moutarde et du chlore est aussi autorisé. Le Volkssturm est formé, composé d'adolescents voir d'enfant des cohortes 1910 et 1920 et de vétérans (ou plutôt ex-conscrits) de la guerre franco-prussienne et des guerres coloniales génocidaires en Afrique australe, de la première guerre mondiale ... La tactique est une défense désespéré avec de la terre brulé et des opération suicides, avec utilisation des incendiaires et des gaz dans le but d'infliger le plus de morts et de ralentir le plus possible l'Entente. Que la population allemande souffre ne compte pas Goebbels, la victoire ou le walhalla il a dit.
Lueur d'espoir, (ou pas), le système clientéliste sur lequel le Reich est fondé est basé sur Göring. Si il meurt, et c'est une affaire de semaine à ce train là, toute autorité centrale s'effondre. Les hautes sphères du pouvoir allemand ne sont pas dupes, et déjà, derrières les discours fous (mais réels) de Goebbels, des complots, des cliques et des fiefs se forment. Bormann est un aspirant au pouvoir, tandis que les armées se conduisent de plus en plus comme des seigneurs de guerre. Par ailleurs, polonais comme tchèques et danois (pas les autrichiens qui sont en majorité volkistes) ont vent de ce vide de pouvoir. La SDED aussi. Des insurrections sont planifiés alors que la Gestapo est paralysée dans la tourmente des intrigues.

par **Shikkoku** Dim 5 Déc 2021 - 13:00

Gaz de combat allemand :

Les premiers rapports des services de reconnaissance français faisant étant d'utilisation massive de gaz de combat et surtout, d'une possible augmentation drastique de sa production arrivent à Paris.

L'état-major français est horrifié. Les souvenirs de la guerre chimique menée par l'Allemagne contre la France et le Royaume-Uni sont encore très vivaces, et ses victimes toujours présentes dans leur purgatoire de souffrance. Une longue réunion de crise est organisée par l'Etat-major français et le gouvernement au sujet du gaz de combat. Que faire ?

D'une part, certains comme Weygand, préconisent l'usage préventif de gaz de combat contre les forces allemandes pour frapper en premier. D'autres, et notamment de Castelnau se refusent à un usage en premier de la guerre chimique. Après une nuit entière de discussion dans une salle enfumée autour d'une table sur laquelle sont posées de grandes cartes du front, une décision est prise.

Soldats français en tenue de défense contre la guerre chimique, septembre 1931

Tout d'abord, les rapports sont partagés avec le Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas. Ils sont avertis de la possible utilisation de gaz par l'Allemagne. Ensuite les décisions suivantes sont prises :

- Vérification immédiate du bon approvisionnement en matériel défensif de guerre chimique pour les unités sur le front. Masques, vêtements de protection, services d'infirmerie spécialisés possédant du matériel de nettoyage, ... tout doit être fait pour limiter au maximum l'impact du gaz chimique allemand sur les troupes françaises.

- Augmentation de la production de gaz de combat français. En effet, si l'Allemagne venait à utiliser le gaz de combat contre l'Armée française, alors la France répliquera et sa réplique doit détruire toute volonté de réitérer l'expérience par l'Etat-major allemand. Pour ce faire, des obus au chlore et au gaz moutarde sont acheminés en masse vers le front, et stockés dans des bunkers. Ceux-ci doivent permettre une riposte d'une terreur équivalente si l'Allemagne venait à frapper la France.

par **Utyi** Dim 5 Déc 2021 - 15:31

IIIe Reich Allemand

Göring est mort. D'une overdose. Avec la mort du gros porc, le Reich à explosé. Les premiers a être au courant sont Goebbels et Bormann. Chacun s'est déclaré successeur du führer. Un (Bormann- bleu de Prusse) ramasse toute la clientèle civile, comme Diels ou Speer ou les industrialistes d’IG Farben et de HG-werke. Ils sont toujours aussi corrompus, kleptocrates, et adeptes de la prédation économique que leur ancien patron, Göring. La base de soutient de cette clique est au nord, dans les immenses zones industrielles crées par Göring. L'autre (Goebbels- gris) a le soutient de l'armée, et est situé dans le sud et l'est, c’est à dire des zones récemment en conflits. Goebbels s'est rallié à Schörner, un milliaire lui aussi partisan d'une défense à tout prix, avec utilisation massive des gaz, l’exécution systématique des déserteurs, une politique de terre brûlé disproportionnée entre autres. Il est rejoint par d'autres seigneurs de guerres, opportunistes et ayant tout à perdre dans cette guerre, par exemple von Leeb, dans le Bade, qui a ordonné l’annihilation de Strasbourg. Il est aussi rejoint par ce qui reste des forces blindés, de Rommel et Guderian, des turbo-promus par Göring et maintenant chapeautés par Remer, lui partisan de contres offensives jusqu’à la mort.

Pendant cette succession chaotique, des insurrections nationales on lieu. C'est le moment où jamais après tout. Quelques jours après le double coup de Bormann et Göring, les polonais et tchèques, des villes et des camps et des villes-camps se sont soulevés face aux gardes ou aux garnisons prises de court et se retirant en panique vers le cœur de l'Allemagne. C'est un front démocratique uni en Tchécoslovaquie (bleu), se reconnaissant dans Masaryk et Benes et leur devise "Pravda vítězí" (la vérité triomphera (toujours)). Prague, Brno et leur arrière pays ont été libérées. Breslau, transformé en camp géants pour tchécoslovaques, s'est aussi insurgé. Bratislava est le sujet d'important combats de rues avec les Hongrois, qui ont profité du chaos pour saisir une partie de la Slovaquie. Hlinka, sans alliés est en panique et a disparu dans la nature, alors que le RP Slovakei est actuellement dans l'anarchie la plus complète. En Pologne se sont les villes ghettos de Varsovie, Cracovie et Katowice(rose) qui se sont soulevés. Ce sont des militaires qui dirigent la révolte, ce sont les reliquats de l'armée polonaise, vu que la société civile de ce pays a été détruite par deux régimes volkistes, le polonais et l'allemand. Un certaine apathie vis à vis des soviétiques règne parmi les révoltés, certes ils n'ont pas de plans génocidaire, certes la République Populaire de Pologne existe, mais les officiers se savent pris entre le marteau et l'enclume.
Les germanophones de l'est - sudètes, en Pologne, et en Prusse orientale, forment des milices d'"autodéfense" contre les insurgés. Un mélange de locaux mais aussi de rapatriés baltes, ils ont politiquement viré vers le primitivisme et rêvent d’être des maîtres féodaux avec des serfs slaves. On ajoute de plis le culte de la nature et un ramassis ésotérique de paganisme germanique, mais aussi on sais pas trop pourquoi hindouiste, et de croyances racistes et on a en réalité la résurgence des thèses himmleriennes que le Reich a cru faire disparaître. Cette affinité radicale et la proximité géographique font que les Sudètes comme les germanophones polonais se rallient à Schörner.
Au Danemark, ce sont les villes, encore une fois, qui portent le drapeau de la révolution. La population de Aarhus, Odense et surtout Copenhague s'est soulevés (rouge) contre les garnisons et les collabos ouvertement ruralistes qui eux se fixent dans le Jutland.

Dernier arrivés, ce sont les communistes, socialistes et démocrates. Ils ont été pris au dépourvu face au vide de pouvoir. Certes dès le feu rouge du Komintern, les foyers de contestation (rouge foncé) ont émergés, mais leur survie doit plus à l'effondrement de l'autorité du Reich, que par une révolution du parti d’avant garde. Mais ils existent cependant, sous les chants d'Einheitsfrontlied et de l'Arbeiter von Wein (a écouter en lisant ce post). Si Pieck et Thalmann sont toujours respectés, l'un expert contrebandier et grand voyageur, l'autre clandestin narguant la Gestapo depuis 10 ans, la nature improvisée de cette prise de pouvoir fait que de très jeunes militants se retrouvent propulsés dans différentes communes. Sauf en Autriche, récemment annexé. A Vienne, à partir du Karl Marx Hoff , le SDAPÖ et sa milice "Republikanischer Schutzbund" renaissent des ruines avec Bernaschek. Mais la majorité de l’arrière pays est volkiste et suit jusqu’à la mort Schörner. Dans le nord, c'est la SDED qui sert de repère pour un front uni de ces militants très jeunes, de l'ex-KPD et ex-SPD au Z et au DDP, car ce sont eux qui ont eu la chance de passer sous le radar de la Gestapo, d'avantage occupée à maîtriser les vieux. A Lübeck c'est Willy Brandt, un vrai social démocrate. Cette ville a la possession de ce qui reste de la marine allemande, les marins ayant comme en 1918 mutinés. De ce fait, Lübeck est cruciale puisqu’elle sert de hub pour Rostock et Stettin elles aussi sous gouvernance communisto-démocrate. Un certain Markus Wolf, exilé en URSS, est en direction de Lübeck pour rejoindre Willy pour récolter des informations. A Berlin, c'est Willi Stoph et Erich Mielke, le premier suivant les directives de Boukharine et la IIIe internationale avec rigeur, l'autre étant plus admirateur de l'OGPU. A Hambourg, c'est Erich Honecker qui est lui aussi un boukhariniste orthodoxe. Pour l’anecdote un certain Helmut Schmidt est aussi à Hambourg mais est clairement trop jeune pour participer à la guerre (ou pas si la situation devient si désespérée). Enfin c'est Walter Ulbricht qui est dans la zone Dresde-Lepzig. Il est de conviction stalinienne mais sait se ranger par pragmatisme dans le boukharinisme.
Bien sur, un appel du pied à l'URSS est fait dans ces toutes les villes portuaires attendant à recevoir avec impatience l'armée rouge. Hambourg, Vienne et Dresde-Lepzig sont des villes plus isolés et devront faire cavalier seul, où alors demander de l'aide à l'Entente, Tchèques, Anglais, Polonais ou Français, la probabilité d’une aide des deux dernier étant cependant extrêmement mince, et les deux premier « juste » peu probables.
Enfin à Dachau, Adenauer et sa bande ont aussi profité du chaos pour partir du cachot d'où il moisissait pendant presque 10 ans. Symbole malgré lui de la lutte démocratique, c'est maintenant un vieil homme brisé, par le camp mais aussi les nouvelles venant du Rhin, il sait en effet que maintenant la Ruhr, Francfort, mais aussi Cologne, est un ramassis de ruines inertes pour au moins une décennie. Il garde encore espoir d'un asile chez les anglais, mais pour cela faudra que lui et sa bande, passent en clandestinité la ligne de front ayant l'odeur du gaz moutarde... (ou que les anglais viennent le chercher).

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