Topic officiel - V1925
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Re: Topic officiel - V1925
ETATS-UNIS
Evènement
L'invasion de la Mandchourie par les Soviétiques provoque un grand tumulte. Même le géant américain, pourtant imperturbable dans son silence face aux discussions de la Société des Nations, tourne l'oeil vers le Nord de la Chine. Le territoire chinois occupe une place particulière dans la vision américaine du monde. Loin de l'inattention portée à l'Europe, Washington promeut en effet depuis le début du siècle l'application de la doctrine de la porte ouverte en Chine. L'invasion soviétique représente une rupture grave de cette vision de la situation.
L'Amérique, donc, s'oppose vertement au comportement de Moscou. En l'absence d'ambassadeur soviétique, le président Coolidge a envoyé un télégramme particulièrement salé à Moscou, détaillant l'inquiétude américaine et avertissant Zinoviev de ne pas pousser sa chance trop loin. En réalité, le Congrès américain est encore loin de voter en faveur de quelconque sanction à l'égard de l'URSS, et sûrement pas pour défendre le gouvernement inexistant de Beiyang. Un communiqué officiel dénonce simplement le bellicisme soviétique comme une "manoeuvre déplorable allant à l'encontre du développement pacifique de l'Extreme-Orient".
Thalassin- Modérateur
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Re: Topic officiel - V1925
République de Chine
Brève
Evènement
Tchang Kai-chek, principal personnage du KMTLe monde semble s’agiter autour de la question mandchou, et plus généralement de la Chine. L’invasion de la Clique de Fengtian par l’URSS fait en premier lieu des heureux, c’est notamment le cas du gouvernement nationaliste de Wuhan, connu comme étant dominé par la partie gauche du KMT et notamment contrôlé par Wang Jingwei. Celui-ci a accueilli plutôt bien l’action soviétique : la Mandchourie sera libérée à la fois de la domination des seigneurs de guerre mais également de l’influence systématique du Japon. Mais toutefois, certaines personnes au sein même du gouvernement de Wuhan sont réticentes quant à l’internationalisation du conflit. Mais ils sont minoritaires, et même invisible.
Le Guominjun, la faction à la frontière avec la Mongolie, soutient quant à elle pleinement l’action soviétique. Le fait est que la dépendance du Guominjun à l’URSS oblige Feng Yuxiang à adopter cette position pro-soviétique, l’inverse risquerait de le mettre en danger que ce soit par les menaces internes et externes. Le mouvement accepte pleinement l’intervention directe soviétique en Chine et est prêt à soutenir son allié sur le front mandchou.
Enfin, Tchang Kai-Chek lui est beaucoup moins enjoué : l’internationalisation du conflit ne peut qu’être négatif pour l’URSS et donc pour le KMT alliés au soviétiques. La preuve est le conseil de la Société des Nations votant actuellement une résolution visant l’URSS mais aussi, indirectement, le KMT, notamment via la 4ème proposition. De plus, pour lui, les soviétiques peuvent être une menace pour la souveraineté de la Chine, remplaçant simplement les Japonais et Occidentaux, et donc une menace directe contre lui et le KMT. Il proteste donc en interne du KMT et aux conseillers soviétiques. Sans grande conséquence.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: Topic officiel - V1925
République française
La quête de la modernitéLa question de la modernité reste au cœur de la réflexion des divers gouvernements issus de la majorité du Cartel des gauches. Bien conscients que la France est "en retard", la puissance publique ambitionne désormais d'être le moteur du changement. C'est pour cela qu'un des hommes les plus importants du dispositif gouvernement de Painlevé est Antoine Durafour. Autre figure de l'aile gauche du parti, il est spécialiste des questions sociales et occupe à ce titre la place de ministre Ministre du Travail, de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociales. C'est largement a lui qu'incombe la mise en place d'une politique sociale ambitieuse et surtout moderne, sujet sur lequel pèche la France en comparaison avec ses voisins européens. Les plans sur les prochaines années sont ambitieux.
Dans un premier temps l’État s'attaquera au problème du logement en France spécifiquement incarné par la crise de Paris-centre. Le principe de l'habitat populaire confié au privé et qui n'avance pas assez vite va être revu afin, en plus d'en faciliter la construction, de permettre à l’État d'intervenir directement. Le financement et la construction de quelques 230 000 habitations bon marché et 70 000 logements à loyer moyen va être organisé immédiatement sur une durée réduite et financé par le budget de l’État. Ces habitats qui seront principalement construit en région parisienne et dans le nord de la France et qui seront livrés dans des délais courts devraient permettre de désengorger a faible échéance le marché de l'immobilier et d'alléger l'ampleur de la crise. Cela devrait aussi permettre à certains pans de la classe ouvrière d'accéder à la propriété, l'accès à la propriété étant pour beaucoup le plus efficace moyen de déradicalisation, c'est une politique très importante dans cette période trouble de montée des socialismes. Cette intervention pose aussi un précédent dans la politique sociale de l’État.
Un deuxième volet de ces réformes concernera la mise sur pied d'assurances sociales nationales qui couvriront les maladies, les invalidités et la vieillesse selon le principe des cotisations paritaires. Réclamée par le patronat en échange de la taxation du capital, cette mesure permettra aux entreprises de réduire les budgets consacrés à leurs politiques paternalistes qui se trouveront de fait sous-traitées à l’État. Mais il s'agit aussi d'une avancée sociale d'ampleur pour la France qui adoucira la vie de bon nombre de membres des classes laborieuses. Pour éviter de jeter de l'huile sur le feu, les assurances ne concerneront pas les paysans.
Mirage- Grand Consul
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Re: Topic officiel - V1925
The United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland
Généralités
Généralités
La déclaration Chamberlain de 1927
Si la situation en extrême orient est des plus tendu, avec l’invasion de la Mandchourie par les soviétiques, cela ne semble pourtant pas être la priorité du Foreign Office. Faisant une totale confiance à la SDN et ne voyant qu’une lutte d’influence entre l’Empire du Japon et l’URSS, Londres laisse ce dossier à la charge de la communauté internationale et contribuera le moment venu à son application.
Mais pour l’heure Sir Austen Chamberlain tenue d’apparat et monocle visé sur l’œil gauche préside une conférence impériale britannique avec les dominions de l'Empire britannique : le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, l'Irlande et Terre-Neuve. Une déclaration est établie et cette dernière proclame que le Royaume-Uni et les dominions sont « des Communautés autonomes au sein de l’Empire britannique, de statut égal, aucunement subordonnés les uns aux autres dans quelque aspect que ce soit de leurs affaires intérieures ou étrangères, mais unis par leur allégeance commune à la Couronne, et librement associés en tant que membres du Commonwealth britannique des Nations ». Cette déclaration que l’on nomme déjà « Chamberlain » rend officielle un état de fait préexistant, puisque les dominions avaient, en pratique, déjà acquis leur indépendance.
Outre cela, cette conférence modifie également le rôle des gouverneurs généraux, qui ne seront plus des représentants du gouvernement britannique dans les dominions, mais des représentants de la Couronne. Ceci signifiant la fin de l'ingérence du gouvernement britannique dans le gouvernement des dominions.
Pierremenez- Ministre
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Re: Topic officiel - V1925
Royaume de Suède
Des vielles algues et de très vieux arbres
La Suède posé sur son craton protérozoïque n'a ni le jus du jurassique ni les cailloux du carbonifère. Il faut importer, et jusqu'à la grève minière massive au Royaume-Uni, cette importation allait de soit: De l'autre coté de la mer du nord, les britanniques ont des grosses couches de roches bien noires. Mais bon si il y a grève, le glorieux charbon des Midlands reste enfermé dans sa torpeur de 300 millions d'années.
Alors il faut voir d'autres gisements en Allemagne, en France ... mais tout cela est bien plus cher et de toute façon peu disponible. Il existe une solution pourtant. Au delà de la mer du nord, il y a l'atlantique et au bout de 7.000 km, on retrouve l'autre partie de la Laurasia qui est dotée entre autres d'un liquide noir à la richesse (calorifique, mais aussi en diversité d'espèces chimiques) équivalent sinon supérieur aux roches de carbone. Plus facile à exploiter et à transporter, car un liquide ça coule contrairement aux solides qu'ils faut chercher à la main au fond de la mine, le pétrole américain se substitue progressivement au charbon anglais. Bien sûr, il y a énormément d'inertie, une chaudière désigné pour le charbon utilisera du charbon jusqu’à la fin de sa vie. Mais de plus en plus les choix de nouvelles machines s’orientent vers l'achat de chaudière à pétrole, la turbine à vapeur restant le point commun pour extraire d’énergie mécanique de l’eau chaude. Les voitures sont désormais à essence de pétrole et non pas du benzol par exemple. Mais le potentiel du pétrole ne se résume pas à être un simple carburant. De belles opportunités sont à exploiter dans la chimie qui peut aussi passer du charbon au pétrole ...
A l'est, il y a aussi des bas-fonds de la Téthys du cénozoïque soulevés de leurs sommeil profond par l’orogenèse du Caucase. Mais le pétrole de Bakou risque de rester en URSS et pas sortir par la Baltique car plus difficile à transporter sans accès direct à cette mer, et en plus contrôlé par un pays paria.
Utyi- Grand Consul
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Re: Topic officiel - V1925
Le Royaume des Pays-Bas
"La folie capitaliste : la guerre ou l'appauvrissement !" telle était la une du journal Het Volk du parti socialiste SDAP suite aux annonces du projet de réforme du Premier Ministre Colijn. L'incompétence chrétienne démocrate, désireuse de fournir plus de moyens à ceux ayant la capacité d'opprimer les travailleurs, va mener le prolétariat néerlandais droit à la catastrophe. Pendant que les grandes familles bourgeoises d'industrielles seront celles qui s'engraisseront au détriment du dur labeur des femmes et hommes qui travailleront pour eux.
Pieter Troelstra a fait savoir par Het Volk la ligne du SDAP face à cette réforme : une opposition ferme et tenace à la chambre des représentants, dans la rue, et les usines si nécessaire.
Les militants du SDAP sont déjà à l'œuvre partout où ils le peuvent. Les socialistes passent à l'offensive, et appellent à l'Union des camarades de gauche, face à cette énième folie. Certains bruits de couloirs évoquent des entretiens avec les différends cadres du parti communiste, notamment entre Troelska et Louis de Visser, afin d'évoquer les différentes actions qui pourraient être entreprises en commun.
- Spoiler:
Affiche de propagande du SDAP représentant la riposte d'un travailleur contre la pieuvre capitaliste
Twinkless- Secrétaire général des Nations Unies
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Re: Topic officiel - V1925
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
Préparation à la guerre
Sur le terrain, on se prépare
Giichi Tanaka est furieux : sa majesté l’empereur lui a demandé expressément de cesser toutes coopération avec les allemands. La traitrise allemande ne sera jamais oubliée. En effet, outre avoir fait capoter la résolution japonaise, l’humiliation et le sentiment d’infériorité japonais face aux occidentaux s’est accentué par la contre-proposition allemande. Excluant de fait le Japon des puissance mondiales par l’exclusion du Japon de la commission du deuxième article et mettant à égal responsabilité l’URSS et le Japon dans la situation mandchoue. Pour les hauts dirigeants japonais, il n'en fallait pas plus pour considérer l’Allemagne comme hostile au Japon. Une missive est envoyée en Allemagne indiquant la fin de toute coopération entre les deux Etats. La décision est importante car devrait réduire les capacités industriels aéronautique du Japon, c’est pourquoi le Japon a aussi envoyés des missives à travers l’Europe pour essayer de trouver de nouveaux pays pouvant supplanter l’Allemagne dans ce domaine. Le Japon se rapproche donc de la France, du Royaume-Uni et de l’Italie à ce sujet mais bien au-delà, le Japon étant assez isolé diplomatiquement. Le pays cherche de nouveaux alliés, notamment anglais, pour contrebalancer la menace soviétique. Pour certains observateurs, on n’est pas loin de la situation pré-1904.
Le premier ministre Tanaka a donné carte blanche à Korekiyo Takahashi, ministre des finances, avec l’aide de Junnosuke Inoue pour financer ce conflit, 45 000 hommes étant l’une des plus grandes interventions du Japon depuis des décennies. La problématique du financement est donc d’autant plus grande. Il n’en fallait pas plus pour Takahashi qui a toujours lutté pour l’intervention de l’Etat dans l’économie et finance et contre l’étalon-or. Il y voit une grosse opportunité pour le Japon de sortir de son marasme économique. Son décret visant à financer la guerre prévoit des mesures particulièrement importantes : en premier lieu l’extension monétaire, avec bénédiction du directeur de la Banque du Japon, cette dernière financera le déficit du Japon. Cette décision permet un déficit important du Japon, mais réduit grandement la valeur du Yen et donc l’impossibilité pour le Japon de retrouver la valeur du Yen pré-1914 et donc un abandon théorique de l’étalon-or pour le Japon. Un Yen vaut actuellement presque la moitié d’un dollar, cela pourrait diminuer pour atteindre un tier la valeur du dollar/or, Tanaka voulant une marge de manœuvre en cas de besoin. Cette situation pourrait permettre enfin le Japon d’être compétitif industriellement, en effet, la chute de la valeur obligeant les industriels à obtenir des gains de productivités pour maintenir un Chiffre d’affaires similaire et donc une diminution des prix des biens. De plus, la dette importante structurelle des entreprises et banques sera moins lourde pour celles-ci, permettant de dégager enfin des capacités de financements, ou de se solidifier la structure financière du Japon. Le seul point négatif concerne la population qui voit son salaire et son épargne amputée d’une grande valeur, pour cela le gouvernement demande une solidarité de la part des entreprises pour que le salaire suive la fluctuation de la monnaie le mieux possible afin d’éviter qu’une part importante de la population soit déclassé économiquement.
Pour la guerre, il faut des armes. Le Japon devrait donc augmenter son budget pour l’acquisition locale d’armes en tout genre, fusils, artillerie, munitions mais également chars et avions. Financé par le déficit et la dette du pays, l’armée du Kwantung devrait pouvoir se réarmer en quelques mois, et l’armée japonaise, en deux à trois ans. Pour le moment aucune augmentation de l’effectif n’est prévue, 300 000 troupes est largement suffisant. Le gouvernement japonais estime que l’URSS n’a pas les moyens d’envoyer plus qu’actuellement, et encore moins un chiffre égalant les forces armées japonais.
Sur le terrain, les japonais coopèrent avec la Clique de Fengtian, et prépare les villes de Harbin notamment à l’assaut soviétique. Le but est de faire de cette ville, véritable HUB logistique de Mandchourie, une véritable forteresse. Globalement, c’est toute la Mantetsu qui est protégé par les japonais qui cartographient les environs et préparent les défenses. La clique de Fengtian quant à elle est soutenu par le Japon, des artillerie, fusils et munitions sont distribués à la Clique pour sa défense.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: Topic officiel - V1925
Le Royaume des Pays-Bas
Faisant suite à l'appel d'offres de l'Empire du Japon Anthony Fokker, sous l'impulsion de membres du cabinet ministériel, propose les services de Fokker Aeronautics pionnier européen en matière d'industrie aéronautique. L'entrepreneur néerlandais, étant retourné aux Pays-Bas à l'issue de la première guerre mondiale, est désireux de négocier avec l'Empire du Japon un important contrat.
Anthony Fokker, invite une délégation japonaise à Amsterdam et propose un vol d'essai par des pilotes japonais d'un Fokker C.IV.
Twinkless- Secrétaire général des Nations Unies
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Re: Topic officiel - V1925
Royaume de Roumanie
Les mouvements paysans prennent l'ascendant politique
Les mouvements paysans prennent l'ascendant politique
Considéré comme un "agitateur né", Mihai Ralea, né en 1896, est un intellectuel bessarabe fidèle à Constantin Stere. Depuis le départ de son mentor de La Viața Românească, un journal qui oscille entre le socialisme et l'agrarisme, c'est lui qui tient la vie journalistique et académique du mouvement paysan. Dandy cultivé, fasciné par le monde rural, il prend fait et cause pour les paysans dans ses articles et ses conférences. Il est le symbole d'une classe roumaine de gauche renouvelée. Le jeune homme a déjà organisé une trentaine de conférences avec les potentats ruraux et locaux, mais également avec des camarades verts de Bulgarie, de Yougoslavie et de Pologne. Dès mai 1926, il prend la tête du comité théorique du Parti National des Paysans. Avec Constantin Stere, il est désormais le représentant du courant bessarabe du parti. Influencé par les SR de Russie et par les mouvements des Verts de la Russie de 1917, ils sont une force intellectuelle et socialisante du jeune PNP. Mais l'évènement le plus marquant de ces conférences intellectuelle, c'est le mémorandum élaboré par Mihai Ralea sur la réforme nécessaire de la constitution de 1923. La publication du jeune doctorant est désormais régulièrement discutée dans les centres intellectuels de Bucarest, Constanța, Cluj,Timișoara ou Alba Iulia.
L'aile transylvaine et militante du PNP demeure très active : blocage des routes, gel des récoltes, destruction des barrières ; de nombreux évènements ont été couverts par Iuliu Maniu, le dirigeant du parti. De nouveaux services de sécurité permettent d'encadrer les paysans rebelles et de donner un corps à ces luttes foncières. Dès février 1925 : Iuliu Maniu annonce que le PNP relancera une nouvelle réforme agraire et détricotera la réforme de 1924. Le Banat et la Transylvanie est particulièrement touchée par la recrudescence de violence. En Valachie, c'est tout le système d'approvisionnement agraire qui est perturbé par les troubles politiques. L'élection de 1927 arrive et les Nationaux-Libéraux sont désormais des colosses aux pieds d'argile.
L'aile transylvaine et militante du PNP demeure très active : blocage des routes, gel des récoltes, destruction des barrières ; de nombreux évènements ont été couverts par Iuliu Maniu, le dirigeant du parti. De nouveaux services de sécurité permettent d'encadrer les paysans rebelles et de donner un corps à ces luttes foncières. Dès février 1925 : Iuliu Maniu annonce que le PNP relancera une nouvelle réforme agraire et détricotera la réforme de 1924. Le Banat et la Transylvanie est particulièrement touchée par la recrudescence de violence. En Valachie, c'est tout le système d'approvisionnement agraire qui est perturbé par les troubles politiques. L'élection de 1927 arrive et les Nationaux-Libéraux sont désormais des colosses aux pieds d'argile.
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: Topic officiel - V1925
République de Chine
Brève
Evènement
Incident de NankingLa présence étrangère en Chine subit les effets de l'Expédition du Nord. Premier incident à Nanjing fin Mars, où l'abandon de la ville par les forces du gouvernement de Beiyang ont conduit à des pillages des propriétés étrangères par de nombreux membres affiliés à l'ANR et au PCC. L'intervention des forces navales Britanniques et Américaines, ayant bombardé la côte, avait été ordonné pour protéger les ressortissants.
Même scénario à Hankou le 3 Avril 1927, où une foule de protestataires et d'ouvriers Chinois, soupçonnés d'être associés au PCC, ont pénétrés illicitement dans la concession Japonaise de la ville, saccageant les maisons et cambriolant les biens et propriétés Japonaises.
Massacre de Shanghaï
Le KMT ayant atteint d'ici là les portes de Shanghaï, les syndicats ouvriers de la ville de Shanghaï se sont rebellés contre l'autorité de Sun Chuanfang. Sous l'égidie du Secrétaire Général du Parti Communiste Chen Duxiu et de Zhou Enlai, les ouvriers ont pris le contrôle de la ville avant l'arrivée des troupes du KMT.
Mais cet évènement était de trop pour Tchang Kaï-Chek. La place beaucoup trop importante des communistes au gouvernement de Wuhan et l'invasion Soviétique de la Mandchourie faitdéborder le vase, alors que Tchang soupçonne fortement qu'un second Putsch de Canton se préparait.
Ainsi, à l'arrivée des troupes du KMT dans la ville, la répression est ordonnée: arrestations de masse et exécutions ont fait 10 000 victimes communistes alors que les syndicats ouvriers se sont fait écrasé. La répression ne tarde pas à avoir un impact à échelle nationale alors que dans les faits, a été mis sur pied une "Terreur Blanche" contre les communistes sous l'ensemble des zones de contrôle de l'ANR.
Politiquement, la crise est profonde: la majorité du gouvernement de Wuhan désavoue complètement la répression militaire, y compris Soong Ching-ling, la veuve de Sun Yat-Sen. Situation auquel Tchang Kaï-Chek répond en mettant sur pied son propre gouvernement à Nanjing. C'est le début de la rupture du front uni entre le KMT et le PCC.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: Topic officiel - V1925
Royaume de Roumanie
La Roumanie se tourne vers la France
La Roumanie se tourne vers la France
Pour s'intégrer durablement dans le système de défense sous-régional, la Roumanie a noué des rapports profonds et durables avec la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie. Mais voilà que les trois puissances versaillaises d'Europe centrale et méridionale sont menacées par une grande variété d'acteurs : l'Italie est une menace pour la Yougoslavie, l'Allemagne est une menace pour la Tchécoslovaquie, l'URSS est une menace pour la Roumanie et la Hongrie est une menace pour les trois nations. Pour éviter qu'une montée du révisionnisme anti-versaillais ne trouble l'intégrité territoriale de l'Europe de l'Est, ces mécanismes d'alliance doivent être consolidés par la France. La première armée mondiale pourrait aisément garantir les mécanismes de paix et de dissuasion de la Roumanie.
Ion G. Duca, ministère libéral des affaires étrangères, accepte donc la proposition française du traité de paix de coopération militaire. La délégation française, accompagnée de plusieurs membres de l'état-major français, sont accueillis par les dignitaires roumains et les officiers roumains discutent longuement avec leurs homologues français.
Le traité est signé en catimini et la rencontre demeure discrète. Les Français ont à cœur de ne pas provoquer l'Allemagne, signataire du traité de Locarno. Une interrogation majeure et justifiée du gouvernement roumain réside en la position française vis-à-vis de l'Union Soviétique. Après l'invasion soviétique de la Mandchourie, il apparaît évident que l'URSS est la première menace qui pèse sur l'Europe de l'Est, bien au-delà du potentiel destructeur de l'Allemagne. Comment la France peut-elle agir contre Moscou, ne faudrait-il pas tourner le cordon sanitaire en direction de l'Est ?
De même, le cadre de la coopération militaire est discuté. L'état-major roumain, soutenu par le gouvernement, propose à la France d'établir des symbiosse entre Belgrade et Bucarest par le biais d'une plateforme militaire commune. L'idée, c'est de proposer à Belgrade et peut-être à Prague des armements français communs pour permettre une coopération militaire poussée et complémentaire.
Ion G. Duca, ministère libéral des affaires étrangères, accepte donc la proposition française du traité de paix de coopération militaire. La délégation française, accompagnée de plusieurs membres de l'état-major français, sont accueillis par les dignitaires roumains et les officiers roumains discutent longuement avec leurs homologues français.
Le traité est signé en catimini et la rencontre demeure discrète. Les Français ont à cœur de ne pas provoquer l'Allemagne, signataire du traité de Locarno. Une interrogation majeure et justifiée du gouvernement roumain réside en la position française vis-à-vis de l'Union Soviétique. Après l'invasion soviétique de la Mandchourie, il apparaît évident que l'URSS est la première menace qui pèse sur l'Europe de l'Est, bien au-delà du potentiel destructeur de l'Allemagne. Comment la France peut-elle agir contre Moscou, ne faudrait-il pas tourner le cordon sanitaire en direction de l'Est ?
De même, le cadre de la coopération militaire est discuté. L'état-major roumain, soutenu par le gouvernement, propose à la France d'établir des symbiosse entre Belgrade et Bucarest par le biais d'une plateforme militaire commune. L'idée, c'est de proposer à Belgrade et peut-être à Prague des armements français communs pour permettre une coopération militaire poussée et complémentaire.
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: Topic officiel - V1925
La Grande Marche
La marche Soviétique semble inarrêtable devant les premiers succès tactiques Soviétiques. La prise de Hailar et l'entrée rapide et efficace des troupes Soviétiques en Mongolie-Intérieure couronne Frounze d'un succès critique, et le soutien de la paysannerie locale l'aura lui-même surpris. Au Politburo, les différents des membres, entre pragmatiques et rêveurs d'une expansion internationaliste immédiate, ont été vite mis de côté pour faire face à l'ennemi impérialiste. Une paix des forteresses qui semblait inimaginable suite à la révélation du testament de Lénine.
Mais c'était sans compter sur Satané Tchang. Une alliance qui, du jour au lendemain, tombe en miette. La raison profonde de l'intervention Soviétique en Chine, qui se justifiait par l'assistance aux nationalistes Chinois, qui tombe dans l'abysse. La doctrine de l'intervention sélective, réfutée par un massacre dur et simple des communistes par les bourgeois à qui on s'était allié par opportunisme.
Zinoviev était vert à l'annonce de la nouvelle de Shanghai venant des camarades du PCC. Convoquant le ministères des affaires étrangères, une rupture immédiate des relations diplomatiques et de l'assistance militaire et économique a été décidée. Mais cela est loin d'être suffisant, alors que la crise existentielle s'empare de la politique étrangère de Moscou: qui soutenons-nous maintenant? Les forces politiques communistes ne sont pas assez majoritaires, et si Tchang a décidé soudainement d'une dérive droitière, qu'en sera-t'il de Wang Jingwei et Feng Yuxiang?
L'action de Tchang met certainement en péril la suite de l'Expédition du Nord, l'objectif des Soviétiques n'étant certainement pas de se retrouver à être la seule armée efficace contre la Clique du Fengtian. La pression monte au sein du PCUS entre plusieurs consignes avec l'une d'elle, proposée par Staline, étant de conseiller le PCC de mettre sur pied sa propre armée.
Zinoviev veut cependant s'appuyer sur Feng Yuxiang. Certes ayant été traître dans le jeu d'alliances des seigneurs de guerre, celui-ci n'a justifié à priori d'aucune hostilité envers les communistes. Ainsi, le voyant comme potentiel successeur de Tchang, la machine diplomatique Soviétique est en marche pour sauver le front uni et en terminer avec la Chine féodale.
Ainsi, la posture est finalement la suivante: demander aux communistes de soutenir Feng Yuxiang, et faire pression sur l'ensemble des forces politiques Chinoises pour démettre Tchang de ses fonctions de général en chef pour y placer Feng Yuxiang à la place. Une consigne supplémentaire est aussi adressée confidentiellement au PCC: fuir de près ou de loin l'ANR pour s'engager dans le Guominjun et le transformer, par le nombre, en une armée véritablement prolétarienne et prête à servir le PCC en temps voulu. Un pari pas gagné d'avance...
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: Topic officiel - V1925
Deutsches Reich
Éclats
….Le Momentum surexcite le peuple allemand, le référendum pour l’expropriation des dynasties princières mobilise bien au-delà de toutes les attentes. Le KPD frétille en voyant les masses sociales-démocrates se rallier aussi largement derrière le référendum qu'elle a impulsée. Une mobilisation inédite est constatée chez les catholiques du Zentrum, les centristes du DDP et les nationaux-libéraux du DVP : tous leurs mouvements de jeunesse mettent la pression sur leurs directions respectives, de quoi faire sentir le SPD moins seul en la matière. Les doutes sur la possibilité de mobiliser 10% du corps électoral pour permettre au référendum d’être valide se dissipent puis au détour d’un entretien au Reichspräsidentenpalais, le sobre juriste Marx, s’est permis une affirmation à un journaliste lourde de conséquences : il faut que la participation électorale au référendum dépasse les 50%, puisque l’objet du Volksentscheid amènerait à un amendement de la constitution de 1919.
Il n’en fallait pas moins pour réveiller les opposants au référendum qui décidèrent d’intensifier leurs efforts d’organisation. Un comité de travail est créé par les conservateurs pour réunir sous une seule bannière les différents groupes d’intérêts - industriels, agricoles et les Églises - qui s’acharnent à saper les efforts de mobilisation pour le scrutin. L’argument est tout trouvé pour que le maximum d’abstentionnistes le demeure : puisqu'après l’expropriation des princes, c’est celle de la propriété privée qui viendra. La campagne est abondamment financée par des généreux donateurs, ce qui fait émerger des méthodes originales de médiatisation et de graissage de pattes. Parmi ces riches bienfaiteurs, ce trouve le puissant homme d’affaires Alfred Hugenberg - depuis le début du mois à la tête de l’UFA AG qui l’a appelé pour recapitaliser et réorganiser le plus grand producteur de films en Europe - qui a émerge comme le plus véhément critique de la ligne du DNVP. Il juge le parti compromis depuis que Kuno von Westarp a recentré le parti, Hugenberg est même convaincu que Westarp fait partie du système et que son opposition est trop molle pour permettre la restauration. Les frustrations du champ conservateurs vont au-delà des hauts milieux économiques ou religieux, les campagnes sont délaissées, oubliées. Les nombreux petits et moyens paysans ont la boule au ventre, combien de temps peuvent-ils encore tenir ? Eux qui doivent encaisser tous les coups des politiques budgétaires, ils se raccrochent à cette énième promesse que leurs font la droite.
Plusieurs tentatives de coup d’état furent déjoués par les autorités allemandes, tous provenant de diverses mouvances de l’extrême-droite. Ce n’est pas un soubresaut de haine contre la république, mais la continuité d’une constante claire chez de très nombreux Allemands qui n'acceptent toujours pas le régime. D’autres très mécontents choisissent pourtant de soutenir le référendum, c’est le choix du NSDAP qui cabriole après des tergiversations internes menant à la modification des 25 points - jusqu’ici immuables, apparemment - et laissant une plus grande place aux membres du parti du Nord de l’Allemagne sous la houlette des frères Stresser, face aux membres historiques du parti bavarois.
Les bagarres continue d'être monnaie courante avec les communistes qui ne reculent jamais devant les réactionnaires bossus, ce qui n’était pas sans alimenter le climat weimarien délétère. Malgré cela, tous les efforts ne suffisent pas pour les plus fervents défenseurs germaniques. Même avec toute la volonté du monde, les artifices tombent et le oui l’emporte largement avec 95% ainsi qu’une participation juste suffisante qui dépasse de bien peu le seuil espéré avec 50,88%. Le coup de force des gauches allemandes est historique, le succès inespéré du plébiscite permet aux citoyens d’arbitrer directement la question de l’expropriation. La main des parlementaires est forcée au Reichstag puis au Reichsrat. C’est le surprenant résultat du concours qu’apporta l’indiscernable Reichspräsident Marx après la victoire du oui. Il se prononça après le résultat, puissamment en faveur du projet dans un discours au Sportpalast de Berlin, éloignant sèchement les caricatures de vieux Président dans la lune depuis son élection.
Il n’en fallait pas moins pour réveiller les opposants au référendum qui décidèrent d’intensifier leurs efforts d’organisation. Un comité de travail est créé par les conservateurs pour réunir sous une seule bannière les différents groupes d’intérêts - industriels, agricoles et les Églises - qui s’acharnent à saper les efforts de mobilisation pour le scrutin. L’argument est tout trouvé pour que le maximum d’abstentionnistes le demeure : puisqu'après l’expropriation des princes, c’est celle de la propriété privée qui viendra. La campagne est abondamment financée par des généreux donateurs, ce qui fait émerger des méthodes originales de médiatisation et de graissage de pattes. Parmi ces riches bienfaiteurs, ce trouve le puissant homme d’affaires Alfred Hugenberg - depuis le début du mois à la tête de l’UFA AG qui l’a appelé pour recapitaliser et réorganiser le plus grand producteur de films en Europe - qui a émerge comme le plus véhément critique de la ligne du DNVP. Il juge le parti compromis depuis que Kuno von Westarp a recentré le parti, Hugenberg est même convaincu que Westarp fait partie du système et que son opposition est trop molle pour permettre la restauration. Les frustrations du champ conservateurs vont au-delà des hauts milieux économiques ou religieux, les campagnes sont délaissées, oubliées. Les nombreux petits et moyens paysans ont la boule au ventre, combien de temps peuvent-ils encore tenir ? Eux qui doivent encaisser tous les coups des politiques budgétaires, ils se raccrochent à cette énième promesse que leurs font la droite.
Plusieurs tentatives de coup d’état furent déjoués par les autorités allemandes, tous provenant de diverses mouvances de l’extrême-droite. Ce n’est pas un soubresaut de haine contre la république, mais la continuité d’une constante claire chez de très nombreux Allemands qui n'acceptent toujours pas le régime. D’autres très mécontents choisissent pourtant de soutenir le référendum, c’est le choix du NSDAP qui cabriole après des tergiversations internes menant à la modification des 25 points - jusqu’ici immuables, apparemment - et laissant une plus grande place aux membres du parti du Nord de l’Allemagne sous la houlette des frères Stresser, face aux membres historiques du parti bavarois.
Les bagarres continue d'être monnaie courante avec les communistes qui ne reculent jamais devant les réactionnaires bossus, ce qui n’était pas sans alimenter le climat weimarien délétère. Malgré cela, tous les efforts ne suffisent pas pour les plus fervents défenseurs germaniques. Même avec toute la volonté du monde, les artifices tombent et le oui l’emporte largement avec 95% ainsi qu’une participation juste suffisante qui dépasse de bien peu le seuil espéré avec 50,88%. Le coup de force des gauches allemandes est historique, le succès inespéré du plébiscite permet aux citoyens d’arbitrer directement la question de l’expropriation. La main des parlementaires est forcée au Reichstag puis au Reichsrat. C’est le surprenant résultat du concours qu’apporta l’indiscernable Reichspräsident Marx après la victoire du oui. Il se prononça après le résultat, puissamment en faveur du projet dans un discours au Sportpalast de Berlin, éloignant sèchement les caricatures de vieux Président dans la lune depuis son élection.
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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Re: Topic officiel - V1925
The United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland
Généralités
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Le foutoir d'Extrême Orient
La politique étrangère britannique en Asie est totalement revue afin de répondre au mieux à la menace soviétique. Un revirement a été décidé par le Foreign Office avec comme priorité de contenir l’influence de l’URSS en Chine. Pour ce faire, Londres souhaite réactiver l’ancienne relation privilégier anglo-japonaise qui s’est peu à peu était étiolé avant de se terminer en 1923. Mais les intérêts communs devraient selon Sir Austen Chamberlain mener les deux pays à se rapprocher. Ainsi, les diplomates anglais proposent à leurs homologues nippons de signer une nouvelle alliance plus poussée que celle qui fut mise en place en 1902, avec notamment une coopération militaire accrue.
Et sans plus attendre pour montrer la bonne volonté anglaise, la Grande-Bretagne répond favorablement à la missive japonaise. Dès lors, il est notifié aux principaux industriels du secteur aéronautique (Avro, Nieuport, Vickers, Hawker et Westland) de détacher des ingénieurs et des techniciens pour que la coopération avec Tokyo soit la plus efficiente possible. Cette main tendue devrait être, selon toute vraisemblance la première d’une longue liste afin de contenir l’ogre soviétique dans son entreprise d’expansion.
Toujours dans la même optique, mais cette fois ci en direction de la Chine, l’Angleterre prend contact avec le gouvernement de Beiyang on leur proposant une aide militaire avec l’envoi d’armement et de conseillers militaires. Pour les frères Chamberlain il est nécessaire de reprendre l’initiative en réinstallant le régime légitime chinois dans son contrôle du territoire.
Pierremenez- Ministre
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Re: Topic officiel - V1925
Royaume de Roumanie
Le déluge libéral lors des élections de 1926
Le déluge libéral lors des élections de 1926
Rien ne va plus pour le Parti National-Libéral. Au fur et à mesure que les troubles politiques s'intensifient en Transylvanie et en Bessarabie, les cadres du Vieux Royaume désespèrent : comment ramener les nouvelles régions dans le giron du Bucarest ? Ion I. C. Brătianu, le tenant du Parti National-Libéral et l'incontournable premier ministre de Roumanie, est partagé. La Transylvanie est exsangue, tiraillée par la centralisation imposée par les Libéraux dès 1923 et par les troubles semés dans ses campagnes. Les systèmes financiers et assurantiels des régions occidentales sont les plus avancés et les plus protecteurs qui soient : s'ils venaient à rompre, toute la Transylvanie se lèverai avec les paysans !
Pour calmer la région et ramener les manants à la raison, Ion I. C. Brătianu décide de lancer une politique de dévaluation du Lei pour permettre une relance du système financier transylvain. Une réforme de fond est également en chantier pour apaiser la pression politique qui pèse sur les nombreuses compagnies de prêts et d'assurance de Transylvanie, de quoi atténuer l'impact de la Constitution de 1923 appliquée jusqu'ici à grands coups de sabots. Vintilă Brătianu, le petit frère de Ion, se déplace à Paris en sa qualité de ministre des Finances. Il espère obtenir une meilleure indexation des prêts roumains et fortifier la monnaie de la Roumanie. Payer la France avec des dividendes géopolitiques et obtenir des meilleures échéances bancaires permettrait au royaume d'avoir un contrôle accru sur ses paiements en devise étrangère.
Mais la politique du vieux père est insuffisante. Les urnes parlent et les élections de 1926 sont un désastre pour le PNL. Le PNP obtient de nouveaux sièges au Parlement et réduit à peau de chagrin la majorité libérale. Le PNL est sauvé par le fait que le Parlement est renouvelé en deux temps. L'élection de 1926 démontre que la campagne énergique des forces paysannes portent leur fruits, le vent de discorde semé en Transylvanie n'est pas en vain. Quelques faiblesses demeurent pour les Agrariens : la grande disparité politique de la coalition d'Iuliu Maniu. Surtout marqué par les divisions géographiques entre le Banat, la Transylvanie, la Bessarabie et le Vieux Royaume, ces disparités pourront peut-être être utilisées par les Libéraux. C'est du moins le pari de Ion I. C. Brătianu qui tente de ramener les minorités allemandes et juives dans son camp politique, mais il faudra qu'il abandonne ses tendances centralisatrices bien connues pour y parvenir.
Pour calmer la région et ramener les manants à la raison, Ion I. C. Brătianu décide de lancer une politique de dévaluation du Lei pour permettre une relance du système financier transylvain. Une réforme de fond est également en chantier pour apaiser la pression politique qui pèse sur les nombreuses compagnies de prêts et d'assurance de Transylvanie, de quoi atténuer l'impact de la Constitution de 1923 appliquée jusqu'ici à grands coups de sabots. Vintilă Brătianu, le petit frère de Ion, se déplace à Paris en sa qualité de ministre des Finances. Il espère obtenir une meilleure indexation des prêts roumains et fortifier la monnaie de la Roumanie. Payer la France avec des dividendes géopolitiques et obtenir des meilleures échéances bancaires permettrait au royaume d'avoir un contrôle accru sur ses paiements en devise étrangère.
Mais la politique du vieux père est insuffisante. Les urnes parlent et les élections de 1926 sont un désastre pour le PNL. Le PNP obtient de nouveaux sièges au Parlement et réduit à peau de chagrin la majorité libérale. Le PNL est sauvé par le fait que le Parlement est renouvelé en deux temps. L'élection de 1926 démontre que la campagne énergique des forces paysannes portent leur fruits, le vent de discorde semé en Transylvanie n'est pas en vain. Quelques faiblesses demeurent pour les Agrariens : la grande disparité politique de la coalition d'Iuliu Maniu. Surtout marqué par les divisions géographiques entre le Banat, la Transylvanie, la Bessarabie et le Vieux Royaume, ces disparités pourront peut-être être utilisées par les Libéraux. C'est du moins le pari de Ion I. C. Brătianu qui tente de ramener les minorités allemandes et juives dans son camp politique, mais il faudra qu'il abandonne ses tendances centralisatrices bien connues pour y parvenir.
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: Topic officiel - V1925
Communiqué à la Roumanie et à la France :
Belgrade est très favorable à l'initiative roumaine, mais préfèrerait que la production d'armes soit concentré au moins en ce qui concerne les trois quarts des demandes roumaines et yougoslaves, dans les Balkans. Le Ministère de la Guerre est en effet très préoccupé par l'idée que le Royaume, si la proposition était acceptée, notre pays serait entièrement dépendant de ravitaillements en armes venant de l'étranger, une situation moins qu'idéale.
Les travaux d'Ante Starčević font mouche :
Alors que la "question croate" est de plus en plus au centre de la politique nationale, la Croatie et les croates évoluent à vitesse grand V sur le plan de la construction politique.
Si les idées liées à Tomislav et au Royaume de Croatie médiéval étaient les plus courantes en ce qui concerne la construction du roman national croate dans les dernières décennies, les écrits d'un penseur croate de la fin du 19ème se diffusent avec beaucoup de rapidité et de force dans les cercles intellectuels du pays.
Ante Starčević
Ante Starčević était un écrivain, membre de la Diète croate sous l'Empire, et ardent défenseur de la cause de l'autonomie ou même de l'indépendance croate sur la fin de sa vie. A travers ses travaux et ses recherches historiques, jusqu'à sa mort en 1896, il a été central dans la construction de l'idée croate. Si quelques hurluberlus seulement lui décernaient le titre de "Père de la Nation" avant la Grande Guerre, depuis 1919 et maintenant depuis 1926, il est de plus en plus mentionné.
Ses idées peuvent se résumer de la manière suivant : les Serbes et les Bosniaques sont des Croates convertis, souvent de force, à la foi orthodoxe et à l'islam, suite à l'histoire compliquée de la région. Les Slovènes quant à eux sont un sous-groupe de Croates, des sorte de "Croates de montagne", dont l'évolution légèrement différenciée est du à des facteurs géo-climatiques d'altitude. La très forte présence serbe est donc le résultat d'une dénaturation d'une essence croate, fortement encouragée par le pouvoir Habsbourg (foncièrement croatophobe) à travers des politiques de colonisation et de transferts de population, ainsi que l'immigration de populations valaques, qui forment l'avant-garde de la dégénérescence orthodoxe des Croates. En ce qui concerne les Bosniaques, l'avis de Starčević est admirateur au contraire des Serbes. Il les perçoit comme des Croates ayant du se convertir à l'Islam pour éviter le génocide ottoman, et continuant de défendre les valeurs de la Croatie sous une fine écorce islamique.
La Croatie est pour lui, le rempart oriental de la civilisation européenne, autant historiquement que de nos jours. Une marche militaire, dont le rôle est la défense du catholicisme, de l'Europe et de la civilisation, contre les mondes hélléno-orthodoxes et islamiques.
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Re: Topic officiel - V1925
ETATS-UNIS & NICARAGUA
Brève
Evènement
Adolfo Díaz, choisi par le Congrès du Nicaragua pour mener le gouvernement alors que celui-ci s'enfonce dans la guerre civile, a officiellement demandé l'appui de l'armée américaine pour tenir les rênes du petit Etat d'Amérique Centrale.
Ni une ni deux, une semaine plus tard, ce sont près de 3 000 US Marines qui débarquent au Nicaragua et mettent immédiatement fin au conflit qui dure de puis plus d'un an. Les Etats-Unis sont l'allié de Díaz, et face à la puissance de feu américaine qui neutralise entièrement la révolution libérale, les leaders de cette dernière acceptent tous, sauf Sandino, un cessez-le-feu et l'organisation d'élections libres dans l'année 1928. D'ici là, Díaz restera président, avec l'appui du corps des US Marines pour assurer la stabilité du pays.
US Marines avec un drapeau sandiniste 1927
PORTUGAL
Brève
Evènement
La dictature instaurée en 1926 vit sa première épreuve quand l'armée portugaise se soulève en mai 1927 pour déposer le gouvernement dictatorial. A Porto, puis Lisbonne, les affrontements fratricides entre soldats et civils font des ravages pendant cinq jours. Cinq jours qui blesseront des milliers de portugais, tueront 240 soldats, et mèneront Jaime Cortesão, le leader des rebelles, à l'exil en France avec la majorité des intellectuels libéraux révolutionnaires portugais, tandis que le général Sousa Dias qui avait mené la part militaire de la rébellion est arrêté et emprisonné avec une dizaine d'officiers fidèles à sa cause.
Barricade insurgée à Lisbonne
Le dictateur António Óscar de Fragoso Carmona reste fermement en place, et purge les forces armées. La répression politique s'accentue lourdement au Portugal après ce coup d'Etat manqué.
Re: Topic officiel - V1925
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
Un nouvel allié à l’ouest
Extrait de l’alliance anglo-japonaise de 1902
Le Japon répond favorablement aux propositions anglaises, et propose une rencontre dans l’un des deux pays afin de discuter et négocier les termes de cette alliance qui, semble-t-il, sera fructueux. Il semble qu’une nouvelle fois la Russie soit la cause de ce rapprochement. Côté industriel, le Japon aimerais commencer la coopération le plus rapidement possible afin d’éviter d’augmenter le retard technologique du pays. En revanche, les industriels japonais affirment que le retard pris sera de minimum un an de plus (donc faudra mettre un an de plus à mes appareils pour la sortie par rapport à IRL) sauf si l’augmentation du budget militaire se répercute sur une augmentation du financement de l’innovation.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: Topic officiel - V1925
Libéraux modèlesFin de partie pour les cocaïnomanes syndicalistes. La dernière trouvaille du Duce, établie par le secrétaire d'Etat aux entreprises Giuseppe Bottai, balaie les derniers efforts du camp syndicaliste pour prendre le dessus sur le PNF. La Carta del Lavoro définit les limites de l'état corporatif en reconnaissant la primauté de l'initiative privée en termes d'économie, tout en justifiant l'intervention de l'état dès lors que le privé s'avère déficient - dans le contexte de l'Italie, à la discrétion du Duce. Le patronat jubile.
De son côté, Edmondo Rossoni, le puissant chef de la confédération générale des syndicats fascistes, est le dindon de la farce. La nomination par Mussolini de Giacomo Acerbo comme nouveau secrétaire du PNF le prive de son allié le plus important. Acerbo, qui avait donné son nom à la loi de réforme électorale de 1923 qui ouvrait la voie royale au fascisme, est quasiment l'opposé total de Farinacci en termes de politiques intra-fascistes. Pas étonnant donc de voir la confédération générale des syndicats fascistes démantelée en plusieurs syndicats sectorisés. Les lois fascistissimes ont illégalisé les syndicats non-fascistes et donné à l'état le droit de décider des représentants des travailleurs, la popularité militante de Rossoni ne sert pour ainsi dire plus à rien.
DiplomatieContrairement à ce qu'espérait la chancellerie italienne, Nettuno n'a pas jeté Belgrade dans les bras de l'Italie. En réalité, la Petite-Entente semble plus forte que jamais. L'Allemagne se relève et va inévitablement commencer à se tourner vers la vallée du Danube. Il est plus que temps pour Rome de commencer à placer des pions au-delà de Tirana. Ainsi, les projets d'alliance hongroise sont réactivés. L'ambassadeur italien à Budapest a ainsi fait parvenir à la régence une proposition d'accord par lequel l'Italie garantirait les frontières hongroises et se proclamerait ouvertement en faveur de l'abandon des limitations militaires imposées à la Hongrie par le traité de Trianon, et les deux pays s'engageraient sur le principe de coopérer quant à la défense de leurs positions dans les Balkans. De plus, Rome souhaiterait obtenir de Budapest un accord sur l'importation de céréales hongroises, pour lequel des tractations ont lieu depuis plus d'un an maintenant.
La chancellerie rêve également d'un accord similaire avec Sofia, mais ne juge pas le gouvernement bulgare suffisamment réceptif à la chose pour le moment. Par conséquent, le renforcement des positions italiennes en Bulgarie se contente pour le moment de discussions entre diplomates italiens et nationalistes civils ou militaires bulgares. En catimini, l'ambassadeur italien rencontre également Ivan Mihailov : Leader du courant majoritaire et anti-yougoslave d'une ORIM divisée, il s'oppose également au courant pro-yougoslave des nationalistes bulgares. Il s'agit de mettre des oeufs dans les deux paniers le temps de savoir lequel rapportera le plus.
Thalassin- Modérateur
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Re: Topic officiel - V1925
République française
Cordon sanitaireL'aventure militaire soviétique en Chine réveil les craintes qui entourent la Russie rouge depuis la révolution de 1917. Si les russes venaient à parvenir à transformer la Chine en un régime lié à Moscou et au Komintern, les possessions limitrophes de la France et du Royaume-Uni que sont l'Inde et l'Indochine viendraient à être mises en danger. Plus largement, chez une grosse partie de la classe politique qui va des radicaux à l'extrême droite, cela renforce l'intuition qu'il est impossible de discuter avec ces gens, d'autant que le rapprochement historique accompli avec l'Allemagne rend caduque les besoins d'alliance à l'est qui pouvaient se maintenir dans certaines têtes d'hommes politiques y compris modérés.
Au contraire, il devient vital de renforcer le contingentement du foyer révolutionnaire russe en renforçant le "cordon sanitaire" mis en place à l'issue de la guerre civile russe et du conflit russo-polonais qui s'appuie sur ces deux puissants bastions que sont la Roumanie et la Pologne. Désormais un traité d'amitié et de défense mutuelle signé avec Bucarest, la proposition de standardisation des armements des membres de la "Petite Entente" balkanique sur base d'armements français obtient un plein soutien de la part de Paris. Il en va de même de la demande d'amendement yougoslave, la France apportera son plein soutien à la production locale d'armes, y compris en cédant massivement des licences de production. Plus largement, Paris encourage fortement ses partenaires à s'engager pleinement à assurer entre eux leur défense mutuelle afin de présenter un bloc centre-européen uni face aux forces révisionnistes dont le régime de Moscou est l'une des têtes de proue. Au delà, la France est disposée à jouer le jeu en renégociant à la faveur de Bucarest les dettes roumaines, et en facilitant les relations économiques avec la Roumanie, la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie.
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Re: Topic officiel - V1925
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
Traité de Liverpool – Alliance Anglo-japonaise de 1927
La ville de Liverpool est décorée magnifiquement et la ville populaire est particulièrement active. Peu de monde cependant semblent enthousiaste à l’idée de signer quelconque accord avec le Japon, la peur du péril jaune reste toujours présente dans l’esprit de la population. Aujourd’hui est en effet un jour historique, après plusieurs mois de négociations semi-secrètes entre les diplomates anglais et japonais, le jour de la signature est arrivé. La délégation arrive avec sa à tête le prince Tokugawa Iesato président de la chambre haute du parlement japonais, la chambre des pairs et chargé d’une mission plénipotentiaire, les plus grosses pontes du gouvernement anglais sont présents pour ce qu’ils nomment être un retour dans la stabilité orientale à l’heure ou des menaces apparaissent dans l’ombre sibérienne.
Durant plusieurs mois de négociations, plusieurs points ont pu être mis en accord et concerne divers domaines. En premier lieu, une alliance défensive entre les deux nations, leurs colonies y compris dominions renouvelable tous les 10 ans. Il s’agit là d’un signal important redistribuant les cartes sur l’échiquier mondial.
Le traité de Liverpool concerne aussi la coopération industriel militaire entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’aéronautique et des blindés. Globalement, les deux Etats se partagent leurs technologies et facilitent les licences. La coopération se passera également en terme militaire et notamment un entrainement annuel en commun, naval, aéronavale et amphibie en Asie.
Enfin, le dernier point est purement économique et commercial : il vise à faciliter l’accès des colonies asiatiques (Corée, Taiwan, iles du Pacifique côté japonais et Inde Malaisie et Hong Kong côté UK) aux investissements, mais également de faciliter les concessions pour les recherches de ressources et extractions. De plus niveau commerce, une baisse des droits de douanes dans ces colonies est prévue selon les produits.
Les délégation japonaises et anglaises signent le traité, tandis que celui-ci est enregistré au secrétariat de la Société des Nations.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: Topic officiel - V1925
République de Chine
Brève
Evènement
Feng Yuxiang à NankinAlors que l’expédition du Nord bat son plein, Feng Yuxiang chef du Guominjun part à la rencontre avec Wang Jingwei et Tchang Kai-Chek. Il est au courant des récents évènements qui divise le KMT, notamment le massacre de Shanghai qui a vu des milliers de communistes êtres massacrés. Même s’il n’est pas forcément en position de le faire, Yuxiang promet de faire la même dans ses régions contrôlées, de purger les communistes de son administration. La problématique est que ces communistes contrôlent bien plus le Guominjun que les communistes dans le KMT, et ceux-ci sont mis rapidement au courant des promesses de Feng Yuxiang à Tchang Kai-Chek. Le gouvernement de Wuhan, dont Wang Jingwei est un représentant de premier ordre, se retrouve isolé dans la faction, et perds donc fortement en influence et crédibilité. Ce dernier voulant une treve avec les communistes le temps de la fin de l’expédition du Nord.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: Topic officiel - V1925
République de Chine
Brève
Evènement
Wang Jingwei convoque le gouvernementWang Jingwei était prêt à tout faire pour cesser d'être mis en minorité dans le jeu des alliances nationalistes en tant que dirigeant du gouvernement de Wuhan. Un informateur infiltré au sein du PCC a transmis une information au président Jingwei pour le moins compromettante pour les communistes: la consigne directe du Comintern appelant les communistes à renforcer leur présence au Guominjun pour en faire une armée véritablement prolétarienne.
Interprété comme une tentative de prise de pouvoir des communistes, Wang Jingwei voulait réaffirmer la légitimité du gouvernement de Wuhan comme étant d'obédience au KMT et au nationalisme avant tout. Ainsi, le 15 Juin 1927, Wang Jingwei renda le mémo du Comintern publique, et annonça un ultimatum aux communistes: qu'ils choisissent entre le KMT et l'ANR, ou le PCC. Les mots étaient fort, au point que Jingwei accusait les communistes de "briser la révolution", ce qui ne manqua pas d'énerver Eugene Chen, représentant de la veuve de Sun Yat-Sen auprès du discours de Jingwei.
L'annonce semblait avoir été anticipée par les Soviétiques: de nombreux conseillers politiques et militaires Soviétiques, y compris Mikhail Borodin, Vassili Blyucher et Andreï Boubnov, avaient vraisemblablement pris la fuite, non sans une tentative d'assassinat de Blyucher à Shanghaï. Cette annonce avait pour effet de renforcer bien plus encore les faits de violence envers les communistes, alors que dès le 18 Juin, les rues de Wuhan étaient remplies de propagande anti-Soviétique.
Au Guominjun, la paranoïa s'empare de Feng Yuxiang qui a immédiatement décidé de suivre la consigne du gouvernement de Wuhan, alors que des procès militaires et arrestations en masse de communistes sont effectuées. Partout dans le pays, le climat est délétère pour le PCC qui semble être haïe de partout.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: Topic officiel - V1925
République de Chine
Brève
Evènement
Soulèvement de NanchangLa contre-attaque tant attendue par les communistes dû aux répressions politiques perpétuées par la droite nationaliste chinoise a enfin eu lieu: le 1er Août 1927, les officiers du PCC Zhou Enlai, He Long, Nie Rongzhen, Ye Ting, Ye Jianying, Lin Biao, Zhu De, Chen Yi et Liu Bocheng, ont lancé une attaque sur la ville de Nanchang, prenant le contrôle de la ville ainsi que de milliers de stocks d'armes et centaines de milliers de stock de munitions.
A l'annonce de l'attaque, c'est toutes les forces communistes du pays qui rejoignent l'appel à la révolte, alors que des plans sont concoctés pour s'emparer d'autres grandes villes détenues par le Kuomintang, comme Changsha, Shantou ou encore Guangzhou.
L'attaque la plus impressionnante et qui rebat certainement toutes les cartes est cependant celle dans les terres du Guominjun. L'officier Liu Zhidan, membre du Guominjun et dans le viseur de la purge lancé par Feng Yuxiang, a anticipé le coup et coordonné le PCC de la région dans une offensive hors-norme: à l'origine d'une mutinerie, celui-ci a simultanément organisé la prise de Yan'an et celle des quartiers généraux du Guominjun à Xi'an le 6 Août 1927, prenant désormais les rênes du commandement militaire de l'armée nationaliste au nord. Un putsch communiste qui cette fois aura réussi.
Officier Liu Zhidan
Les conséquences sont drastiques: Liu Zhidan annonce une contre-purge qualifiée de "campagne anti-réactionnaire" et, avec ses hommes de mains, décide du ralliement de l'armée du Guominjun à la cause communiste en l'intégrant à la nouvelle "Armée de Libération Populaire" proclamée par les révolutionnaires de Nanchang. De plus, contrôlant désormais une bonne partie de la région, proclame la création du "Soviet du Shaanxi". Une manœuvre qui a eu finalement comme conséquence de désintégrer complètement le Guominjun en un corps de communistes révolutionnaires, et une majorité de déserteurs qui prennent désormais leurs armes pour soit rejouer aux seigneurs de guerre locaux en profitant du chaos, soit pour se rallier tantôt à l'armée nationaliste de Wuhan au sud, ou au seigneur de guerre Yan Xishan à l'est, extrêmement inquiet des évènements.
Feng Yuxiang, lui, est parvenu à fuir au sud pour servir les forces de l'armée de Wuhan, mais celle-ci n'a plus vraiment de sens d'exister de manière autonome. Le gouvernement de Wuhan négocie désormais pour se rallier définitivement à celui de Nanjing, et constituer un KMT uni contre les rebelles communistes. C'est le début de la guerre civile chinoise.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: Topic officiel - V1925
Royaume de Hongrie
Brève
EvènementLa régence hongroise a accueilli l'ambassadeur d'Italie afin de finaliser l'accord d'alliance italo-hongrois, ainsi qu'un accord commercial favorisant l'exportation de céréales hongroises vers l'Italie. L'officialisation de cet accord change l'équilibre des puissances dans la zone carpato-balkanique. Pour la première fois, une puissance membre du conseil de la Société des Nations se prononce en faveur de l'allègement du traité de Trianon. Egalement, la Petite-Entente, bien que de plus en plus antisoviétique, a pour premier objectif de contenir une potentielle résurgence hongroise. Affaire à suivre donc...
Thalassin- Modérateur
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