[WWI] Front de l'Est

La Grande Défense

Hindenburg souffle: l'armée Allemande n'a fait que reculer depuis l'offensive de Volhynie. Le manque de moyens et d'hommes résultant de la priorité donnée par l'Etat-Major sur le Front Ouest n'arrange pas les choses pour permettre quelconque grande offensive. Cependant, Hindenburg reconnaît un avantage stratégique: l'armée Russe a adopté la stratégie Allemande de concentrer ses offensives sur des zones géographiques précises, alors que celle-ci souffre de problèmes conséquents de ravitaillements. Ainsi est l'objectif des opérations Allemandes de l'hiver et du printemps: briser les lignes de ravitaillement grâce à la puissante aviation Allemande.

Effectifs: Allemagne:
150 AEG C.IV (avions de reconnaissance)
300 Albatros D.III (avions de combat)
80 AEG G.IV, 5 Friedrichshafen G.II, 10 Gotha G.IV, 1 DFW R.I (avions de bombardement)
Autriche-Hongrie:
40 Aviatik (Ö) C.I, 5 Knoller C.I, 5 (avions de reconnaissance)
50 Hansa-Brandenburg D.I (avions de combat)
10 Hansa-Brandenburg G.I (avions de bombardement)

Action 1: les troupes Allemandes, Austro-Hongroises et Roumaines du Front de l'Est seront amenées à continuer de reconstruire les défenses pour rendre le front impénétrable à d'autres offensives Russes. Tranchées, mines, barbelés... Tout y sera pour assurer une barrière impénétrable aux troupes Russes.

Action 2: Les fantastiques offensives Brussilov et Dénékine, bien qu'impressionnantes, laissent à l'armée Russe la difficulté logistique de ravitailler un large saillant en zone ennemie. Là est le désavantage que Hindenburg souhaite exploiter grâce à l'aviation Allemande. Tandis que les avions de reconnaissances repèrerons les lignes de ravitaillements, aussitôt le lendemain les bombardiers se rendront aux lignes de ravitaillements clés pour les détruire. Tout site concentrant du ravitaillement ou de l'effectif ennemi sera aussi pris pour cible. L'objectif est simple: faire vivre un calvaire aux troupes Russes du saillant Brussilov-Dénékine afin de le faire tomber comme un fruit mûr à la prochaine offensive. Bien sûr, dans les opérations de bombardement et de reconnaissances, chaque avion sera escorté par 5 avions de combat pour assurer la supériorité aérienne Allemande et Austro-Hongroise.

Campagne de Bessarabie

Contexte : Des popes bénissent des icônes, et les généraux prient. En cette sainte nuit de Noël orthodoxe, le clergé a fort à faire. Sur tout le front, des chants orthodoxes se lèvent des tranchées. Des soldats allemands se laissent bercer par cette douce mélodie. Au Sud, les soldats russes reçoivent parfois des chants religieux roumains en réponse. Beaucoup de sujets du tsar ont le coeur fendu par cette communion, car ils savent. Ils savent que cette même nuit de Noël, ils prendront leur fusil, et ils partiront à l'assaut de leurs frères en Christ. L'état-major veut attaquer, espérant porter un coup puissant à l'armée roumaine. L'offensive est ambitieuse, peut-être même trop, et vise à éliminer le saillant bessarabe par une double attaque. Ainsi encerclé, les troupes dans le saillant seront dans un véritable piège à souris dont ils devront fuir.

Spoiler:

Action 1 : Offensive sur Kichinev

Le premier côté de l'offensive consiste à reprendre Kichinev, incontestablement le coeur de la Bessarabie, aux Roumains. Les troupes devront s'élancer au delà du Dniestr pour briser la ligne roumaine, puis profiter de la désorganisation pour pousser plus loin, jusqu'à Kichinev où le drapeau russe flottera de nouveau.

Forces en présence :
80 000 hommes

Spoiler:

Action 2 : Offensive de Moldavie

De l'autre côté, on veut exploiter encore et toujours les succès de la campagne de 1916. Après la Bucovine, la Moldavie. L'objectif ici est de finaliser le côté ouest de l'encerclement du saillant bessarabe en poussant dans l'espace se situant entre les rivières Prout et Siret, jusque Iasi.

Forces en présence :
170 000 hommes

Spoiler:

Campagne de Bessarabie

Contexte : Des popes bénissent des icônes, et les généraux prient. En cette sainte nuit de Noël orthodoxe, le clergé a fort à faire. Sur tout le front, des chants orthodoxes se lèvent des tranchées. Des soldats allemands se laissent bercer par cette douce mélodie. Au Sud, les soldats russes reçoivent parfois des chants religieux roumains en réponse. Beaucoup de sujets du tsar ont le coeur fendu par cette communion, car ils savent. Ils savent que cette même nuit de Noël, ils prendront leur fusil, et ils partiront à l'assaut de leurs frères en Christ. L'état-major veut attaquer, espérant porter un coup puissant à l'armée roumaine. L'offensive est ambitieuse, peut-être même trop, et vise à éliminer le saillant bessarabe par une double attaque. Ainsi encerclé, les troupes dans le saillant seront dans un véritable piège à souris dont ils devront fuir.

Spoiler:

Action 1 : Offensive sur Kichinev

Le premier côté de l'offensive consiste à reprendre Kichinev, incontestablement le coeur de la Bessarabie, aux Roumains. Les troupes devront s'élancer au delà du Dniestr pour briser la ligne roumaine, puis profiter de la désorganisation pour pousser plus loin, jusqu'à Kichinev où le drapeau russe flottera de nouveau.

Forces en présence :
80 000 hommes

Modération : 11 sur 45/20
L'armée russe a réussi avec brio à traverser le Dniestr à Bender et Grigoriopol, s'ouvrant la voie de Kichinev face à des Roumains surpris en pleines célébrations de Noël. La capitale bessarabe tombe finalement, après d'âpres combats, et le portrait du tsar retrouve sa place d'avant-guerre dans le palais du gouverneur.

Pertes :
Russie : 25 000 hommes
Roumanie : 35 000 hommes

Spoiler:

Action 2 : Offensive de Moldavie

De l'autre côté, on veut exploiter encore et toujours les succès de la campagne de 1916. Après la Bucovine, la Moldavie. L'objectif ici est de finaliser le côté ouest de l'encerclement du saillant bessarabe en poussant dans l'espace se situant entre les rivières Prout et Siret, jusque Iasi.

Forces en présence :
170 000 hommes

Modération : 17 sur 20/10
Plus à l'ouest, les combats ont été bien plus âpres. Une unité allemande notamment, qui tenait Harlau, a résisté encore et encore à l'avancée russe, menaçant de faire capoter tout le reste de l'opération. Le salut de l'offensive est venu de la bravoure de la Légion tchécoslovaque, qui est parvenue à saisir aux Allemands une forteresse clé du dispositif de défense de la ville. La réaction en chaîne a conduit à l'ouverture du front.

Pertes :
Russie : 65 000 hommes
Roumanie : 30 000 hommes
Autriche-Hongrie : 20 000 hommes
Allemagne : 5 000 hommes

Spoiler:

Repli Roumain

Menacée critiquement d'encerclement par l'armée Russe, les 135 000 hommes restants dans le saillant Bessarabe ont décidé d'un repli derrière la ligne Iași-Chișinău. Face à cette situation critique où les troupes Allemandes et Austro-Hongroises dépensent déjà assez d'énergie, c'est un appel qui est lancé à la nation Bulgare pour fournir des effectifs à diriger vers le nord.

Offensive Kerenski

Contexte : La tant controversée offensive Kerenski, maintenue par le gouvernement provisoire, aura finalement bien lieu, dirigée par le général Broussilov. Son objectif est tout à la fois de libérer la Volhynie orientale de l'emprise allemande, et de soulager l'intense pression qui pèse sur la France alors que les Allemands viennent de mobiliser un nombre conséquent d'hommes lors de la prise de Châlons-en-Champagne.

Action 1 : Offensive Kerenski

Les troupes russes, en nombre, s'élanceront contre le saillant volhynien, équivalent allemand du saillant galicien de l'armée russe, et auront pour objectif de déborder les troupes allemandes et austro-hongroises présentes sur place. En ligne de mire, la ville de Rivne est l'horizon du soldat russe, qu'il devra atteindre au-delà des mines, barbelés et obus.

Forces en présence :
Russie : 900 000 hommes
Allemagne+Autriche-Hongrie : 650 000 hommes

Spoiler:

Offensive Kerenski

Contexte : La tant controversée offensive Kerenski, maintenue par le gouvernement provisoire, aura finalement bien lieu, dirigée par le général Broussilov. Son objectif est tout à la fois de libérer la Volhynie orientale de l'emprise allemande, et de soulager l'intense pression qui pèse sur la France alors que les Allemands viennent de mobiliser un nombre conséquent d'hommes lors de la prise de Châlons-en-Champagne.

Action 1 : Offensive Kerenski

Les troupes russes, en nombre, s'élanceront contre le saillant volhynien, équivalent allemand du saillant galicien de l'armée russe, et auront pour objectif de déborder les troupes allemandes et austro-hongroises présentes sur place. En ligne de mire, la ville de Rivne est l'horizon du soldat russe, qu'il devra atteindre au-delà des mines, barbelés et obus.

Forces en présence :
Russie : 900 000 hommes
Allemagne+Autriche-Hongrie : 650 000 hommes

Spoiler:

Modération : 60 sur 35/1

L'offensive Kerenski est, comme n'importe quel général sensé aurait pu le présager, un échec. Les troupes, peu motivées, sont désorganisées, et les débordéments espérés n'ont pas lieu par manque d'efficacité. Ici et là, des divisions se font remarquer, mais trop peu pour influer positivement sur le résultat de l'offensive. Fort heureusement, l'armée allemande, occupée à l'ouest, est dans l'incapacité de profiter de la situation pour porter un coup de boutoir qui aurait été critique.

Pertes :
Empire Russe : 60 000 hommes
Empires centraux : 38 000 hommes

Assauts sur Ternopil et Iasi

Nature de l'action :
Alors que la Russie vient juste d'élire Victor Chernov dans l'ombre de l'échec de l'offensive Kerenski, l'Allemagne est occupée par ses avancées en France. Il est du devoir de l'Autriche-Hongrie, la Roumanie, et la Bulgarie de continuer à mettre la pression sur le président russe et la douma SR de telle façon que l'armistice à l'Est soit mis sur la table autre part que dans le soviet de Pétrograd.
Cependant, ni l'Autriche-Hongrie, ni la Roumanie, ni la Bulgarie n'ont la capacité de détruire des armées russes, peu importe leur moral, ni avancer sur des centaines de kilomètres. Ainsi, ce sont des offensives très limités qui doivent mimer une tentative d’encerclement massive qui n'est qu'un bluff. Il reste à savoir si cela va prendre parmi les soldats russes, voir la classe politique russe.


Effectifs, équipements, organisations :

-120.000 soldats Austro-Hongrois (A.S) , 40.000 soldats roumains, 10.000 soldats bulgares contre 220.000 soldats Russes

Carte

Spoiler:

Détails de l'action :


Action 1 Ternopil

90.000 soldats Austro-Hongrois devront attaquer la ville de Ternopil pour mimer une première étape d'une tentative d'encerclement, alors que les russes ont récemment visé Rivne depuis cette ville.

Action 2 Iasi

30.000 soldats Austro-Hongrois  40.000 soldats roumains, 10.000 soldats bulgares doivent partir à l'assaut de Iasi, de telle façon à former un saillant protégé par le Prout d'un coté

1. Ternopil

Jet : 39= Succès
Succès : 70%
Initiative : 0%

Les troupes austro-hongroises, malgré quelques peurs des officiers quant à la loyauté des tchèques et des slovaques sur un front où la légion tchécoslovaque est présente, se sont révélée plus combatives que les troupes russes. Celles-ci, fortement démoralisés à la suite de l’échec de l'offensive Kerenski, n'ont tenu qu'une défense minimale, juste assez pour éviter la peine de mort pour insubordination ou désertion. De défenses symboliques suivies de retraites tant attendues, la ville de Ternopil a été quasiment donné. Il reste à savoir si la rumeur de cette perte essaimera sur tout le front, et dans l'assemblée constituante à Petrograd.

Pertes AH: 5.000 morts
Pertes Russie: 3.000 morts

2. Iasi

Jet : 74 = Échec
Succès : 50%
Initiative : 0%

A Iasi, seuls les roumains étaient réellement motivé à attaquer. Les soldats bulgares comme hongrois n'ont pas eu envie de mourir pour aider un pays qui n'est pas très apprécié. L'offensive, après quelques heures d'assaut, n'a même pas réussi à percer les premières lignes de défense russes. Sachant que Ternopil donne déjà des résultats, l'offensive au sud a été stoppé au bout de 72h. Une victoire est suffisante, deux sont superflues.

Pertes Empires Centraux :  4.000 Roumains , 200 Bulgares, 800 AH
Pertes Russie: 3.000 morts

Perte de Ternopil

Action 1 : Retraite

La prise de Ternopil par l'Autriche-Hongrie inquiète l'état-major russe. Si l'on ne panique pas vraiment quant à la situation du front, Broussilov et ses généraux restent surpris que l'armée austro-hongroise conserve de l'allant. Le véritable impact est politique : ceux qui, dans le gouvernement provisoire, espéraient un effondrement rapide de l'Autriche-Hongrie se trouvent forcés d'admettre que la bête est encore loin d'être abattue. Dans les tranchées, Broussilov a planifié puis ordonné la retraite des positions au nord du saillant galicien. Quelques dizaines de kilomètres qui ne changent rien à la bigger picture certes, mais qui ont une signification notable : Lvov n'est plus une cible immédiate en cas d'offensive russe.

Spoiler:

Opération Fauschlag

Là où les diplomates ont échoué, les yeux se tournent vers Hindenburg. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que sans être chef d'état-major, celui-ci arrivait finalement à imposer sa doctrine auprès de l'OHL suite à l'échec de la diplomatie Allemande sur Brest-Litovsk. Le succès du débarquement dans l'archipel Estonien, où près de 50 000 troupes Allemandes se sont stationnés depuis la conquête de ces îles, redonne confiance à Falkenhayn pour finalement laisser à Hindenburg les mains libres pour tenter une offensive d'ampleur décisive sur le Front Est.

Le coup diplomatique et à l'international sera très dur, car l'action militaire consistera une rupture d'armistice, mais les gains militaires, tactiques et stratégiques sont univoques: l'armée Russe sera prise par surprise, désorganisée, et les comités de soldats tomberont très vite en mutinerie selon les Dioscures. Enfin, le grain Ukrainien, convoité depuis longtemps, tombera enfin dans les mains des Empires Centraux.

Carte:

Effectifs: Allemagne : 1 200 000 hommes
Autriche-Hongrie : 800 000 hommes
Roumanie : 110 000 hommes
Bulgarie: 60 000 hommes

Total: ~57 divisions

Action : A partir du 14 Janvier 1918, l'offensive sera générale sur l'ensemble du front, et divisé en 4 secteurs d'opérations:
- Secteur Riga : Les troupes Allemandes seront à la manœuvre dans ce secteur, où les unités terrestres enfoncerons le front depuis Könisberg, couplées par les forces navales qui assisterons les troupes depuis la côte avant de joindre les forces armées régulières dans un débarquement. L'objectif est la prise de Riga et Vilnius.
- Secteur Minsk : Une majorité de troupes Allemandes, avec quelques divisions Austro-Hongroises, poussera dans le territoire Ruthénien. Fonctionnant en étroite coopération avec les troupes chargées de prendre Vilnius, l'objectif sera la prise de Minsk.
- Secteur Kiev : Un mélange équitable entre troupes Allemandes, Austro-Hongroises, avec des résidus de divisions Roumaines et Bulgares, se chargeront de foncer dans les plaines et forêts Ukrainiennes depuis la Volhynie dans le but de joindre Kiev. Si l'offensive se passe cependant bien, des troupes n'hésiterons pas à franchir le Dniepr, en coopération avec des troupes du Secteur Minsk, pour dépasser l'objectif initial et se diriger vers Koursk.
- Secteur Kherson : Les troupes Austro-Hongroises, Roumaines et Bulgares restantes auront pour mission la prise de la Bessarabie et l'enfoncement du front jusqu'au Dniepr, en passant par la prise de Kherson.

L'ensemble de ces manœuvres aura comme conséquence d'encercler complètement les troupes Russes encore présentes en Galicie. Les troupes sur l'ensemble du front sont encouragés à ne pas faire feu sur les comités acceptant de se rendre, et il est prévu selon les Dioscures une reddition massive des troupes ennemies. Un record de prisonniers de guerre sur toute la durée de la guerre qui fera bien pâlir et regretter le Tchernov.

Opération Fauschlag

Score (Succès: 80%, Initiative: 30%) : 37

Le coup de poker de Hindenburg est un succès retentissant! La masse des comités de soldats Russes, pris au dépourvus, tomba alors que les objectifs de guerre furent tous atteint. Toutes les victoires Russes de 1916 et 1917 se voient immédiatement annulées en l'espace d'un seul mois, et c'est de nombreuses célébrations qui prospèrent partout sur le Front de l'Est. Enfin, l'ensemble des troupes Russes du saillant issu de l'offensive Broussilov sont désormais prisonniers, alors que la Galicie et les terres de l'Alliance sont définitivement libérée de tout pied à terre Russe.

Pertes: Allemagne : 240 000 hommes
Autriche-Hongrie : 50 000 hommes
Roumanie : 20 000 hommes
Bulgarie: 3 000 hommes
Russie: 600 000 hommes, 900 000 prisonniers

Raid de Tauride

Action 1 :

Les troupes austro-allemandes ont pris des têtes de pont au-delà du Dniepr, notamment en isolant la Crimée. L'état-major est bien conscient qu'une grande contre-offensive est absolument impossible, et que de toute façon les ordres sont de se préparer à résister au mieux en retraitant jusqu'à la Donets en appliquant des doctrines de terre brûlée. Par contre, on peut ralentir l'effort ennemi. Certaines des troupes restées solides dans le chaos, ainsi que les tous premiers trains blindés seront mis à contribution. Une drôle d'arme est également proposé par certains régiments cosaques : le tachanka. Un chariot de chevaux à l'arrière duquel est fixé une mitrailleuse, afin de gagner en mobilité contre l'infanterie. Drôle d'attirail mais bon, il faut tenter. L'objectif est de percer les lignes des Centraux en Tauride, au-delà du Dniepr, et d'avancer le plus loin possible en faisant le maximum de prisonniers dans le chaos ambiant, puis de retraiter sur les lignes initiales en appliquant la doctrine de la Terre brûlée. Tout ce qui sera détruit et capturé entravera l'offensive prochaine de l'ennemi.

Troupes en présence :
Russie : 30 000 hommes, trois trains blindés
Légion tchécoslovaque : 25 000 hommes

Spoiler:

Raid de Tauride

Modération :

Résultat du jet de dé : 27

L'opération est une réussite. Les troupes autrichiennes, ayant vu leurs lignes brisées, n'ont pas eu la logistique et la réactivité nécessaires pour se réorganiser rapidement, et l'avancée des troupes, soutenues par les tachankas et les trains blindés, a été largement efficace, prenant à revers des Hongrois stationnés à Melitopol avant de s'enfoncer encore plus loin dans la rive droite du Dniepr. Les troupes reviennent sur leurs positions avec nombre de prisonniers et l'assurance d'une terre bien brûlée. Le commandant de cette opération hétéroclite est promu est médaillé et porté en vedette par la propagande. Il s'agit d'un jeune bolchevik élu dans un soviet biélorusse, répondant au nom de Mikhaïl Frounzé.

Pertes :
Russie : 6500 hommes
Légion tchécoslovaque : 1500 hommes
Autriche-Hongrie : 2200 hommes, 6000 prisonniers
Roumanie : 500 hommes, 1800 prisonniers

Spoiler:

Débarquement Estonien:

Désormais environ 70 000 hommes ont été tassés sur l'archipel Estonien, n'attendant que le feu vert d'Hindenburg pour être mobilisés. Une seconde tentative de prise d'Aland est rangée dans les tiroirs au profit d'une assistance directe au contingent des Pays-Baltes, dans le but de prendre le contrôle d'une large partie de la côte Estonienne

Carte:

Effectifs: Allemagne : 60 000 hommes (15 000 hommes de l'archipel Estonien, 45 000 hommes des troupes terrestres)

Action : Le 20 Mars 1918, les 15000 hommes désignés de l'archipel Estonien organiserons un débarquement à Haapsalu: lieu le plus proche de l'archipel et le plus naturel pour un débarquement. Au sud, les troupes terrestres se servirons de la tête de pont établies par la prise de Riga de l'autre côté du Daugava, pour concentrer une offensive le long des côtes et établir une jonction avec les hommes issus du débarquement. Si l'opération se passe bien, l'ensemble de la côte ouest de la Baltique serait sous occupation Allemande, alors que l'armée Allemande parviendra aux portes de Tallinn.

Débarquement Estonien:

Score (Succès: 50%, Initiative: 15%): 83

Dure journée pour les soldats de l'archipel. Au débarquement sur les plages de Haapsalu, les soldats, peu entrainés au combat amphibien et face à un froid terrible, ont affronté des troupes Estoniennes qui étaient comme prêt à en découdre avec les prochains ennemis osant fouler leur sol. La mauvaise organisation tactique couplée à une résistance inattendue des troupes à Haapsalu rejeta les forces Allemandes à la mer en 2 jours. La jonction espérée avec le corps terrestre ne se fit donc pas, qui décida de ne pas avancer afin d'éviter le désastre...

Pertes: - 4 000 soldats Allemands
- 3 500 tirailleurs Estoniens

Retour à l'offensive

Action 1 :

La boue a séché, et le territoire poreux dans lequel uhlans et cosaques s'affrontaient devient à nouveau hermétique aux coups de force austro-hongrois. L'armée russe, ayant pansé le plus possible ses plaies suite à la bérézina de février, reprend peu à peu front dans la steppe, les tactiques de terre brûlée n'ayant pas eu à être utilisées devant la non-avancée des Centraux. Le général Artyom Sakhalinski, fier SR ayant été promu pour remplacer des capturés, se retrouve désormais à la tête de la première offensive permise par le socialisme de guerre. Kiev, capitale de l'Ukraine, berceau historique de la Russie toute entière, doit être libérée. L'offensive planifiée par le général consiste à totalement attaquer la tête de pont établie par les Austro-Hongrois afin de retraverser le Dniepr dans la débandade ennemie, puis de s'emparer de Kiev tout en avançant au nord et au sud de la ville.

Troupes en présence :
Russie : 300 000 hommes, dont le corps ukrainien (60 000 hommes)

Spoiler:

Offensive de Kiev

Modération :

Résultat du jet de dé : 31

Sakhalinski jubile. Sa première opération en tant que haut-gradé est un succès rayonnant. Le corps ukrainien s'est battu comme un lion pour reprendre la capitale de la République Autonome Ukrainienne, et a eu l'honneur de parader en tête dans la ville après la prise de cette dernière. La population également accueille avec joie l'armée russe, qui signe la fin des souffrances de l'opération Déméter pour les habitants, et des fanions rouges et jaune-bleu sont brandis sur les balcons.

Pertes :
Russie : 32 000 hommes
Autriche-Hongrie : 20 000 hommes, 25 000 prisonniers

Spoiler:

Le marteau et l'enclume

Troupes en présence :
Russie : 900 000 soldat.e.s

Action 1 :

Depuis Kiev, massive tête de pont au-delà du Dniepr, l'armée russe se portera vers le sud, dans le but de pousser au mieux le long de la rive gauche du fleuve. Tcherkassy compte parmi les objectifs, mais il s'agit également de se porter au contrôle de vastes étendues dans une offensive qui vise à l'anéantissement de la présence ennemie en Ukraine après l'avoir piégé dans le saillant d'Ekaterinoslav

Action 2 :

Au Sud, Kaledine fourbit ses armes. Le cosaque du Don a été nommé à la tête du chaudron de Kherson. Depuis la Crimée et Marioupol, les troupes s'élanceront pour bouter définitivement les Autrichiens et Roumains hors de la rive droite du Dniepr, et les poursuivront de l'autre côté du Dniepr jusqu'à Nikolaïev.

Spoiler:

Le marteau et l'enclume

Modération

Action 1 (51/75;40) :

"La route de l'incendie mondial passe sur le cadavre de l'Autriche-Hongrie !", tels furent les mots prononcés par le général Sakhalinski avant de lancer l'offensive au nord de l'opération. Une offensive qui a été couronnée de succès, le jeune femboy de l'armée russe ayant su utiliser les trains blindés et autres tachankas pour effectuer des manoeuvres de poursuite contre des ennemis en déroute, assurant ainsi l'avancée de son armée.

Action 2 :

En Tauride, tout n'est cependant pas si reluisant. Kalédine, avec l'aide de ses troupes, a parfaitement sur reprendre la rive droite du Dniepr. Cependant, dans un élan de fierté digne de ses positions politiques noblardes, il a décidé que pour l'honneur ce seraient à des cosaques de s'octroyer la prise de Kherson. Difficile de traverser le Dniepr en ville avec des cavaliers, et finalement ce sont les troupes hongroises chargées de la défense de Kherson qui fêtent l'arrivée de viande de cheval au menu.

Pertes :
Russie : 75 000 hommes
Autriche-Hongrie : 55 000 hommes
Roumanie : 20 000 hommes
Bulgarie : 15 000 hommes

Spoiler:

La perte de la possibilité de transférer le blé depuis Kherson sonne le glas de tout intérêt stratégique à rester sur le Dniepr. La grande retraite prévue pour Aout 1918 est donc enclenché dès maintenant, à vrai dire dans la précipitation et la panique.

Nature de l'action : Évacuation générale du Dniepr

Effectifs, équipements, organisations :

-1.700.000 soldats Austro Hongrois (200.000 en Biélorussie, 500.000 en occupation, 1.000.000 sur le front)

Carte

Détails de l'action :
Il n'y a plus de défenses naturelles à l'ouest du Dniepr avant les Carpates. Pourtant ce sont sur ces plaines que devra se reformer les lignes de front de la K.u.K pour éviter l’encerclement et l'annihilation. Odessa est le seul point fort de cette défense hâtive. Au moins, 1.300.000 de soldats pourront être sur le front, la réduction des zones occupés libérant des troupes.

Le départ précipité de 250.000 roumains a crée un vent de panique dans le flanc sud de la K.u.K. Les roumains laisseraient ils la K.u.K dépérir devant eux ? Sans savoir les plans bulgares, Straussenburg a suivit dans la plus grande confusion les roumains, à vrai dire porté par un vent de mutinerie en interne, personne ne voulant mourir abandonné en Bessarabie. Un deuxième recul dans la confusion la plus totale qui s'est arrêté au niveau du Prout, grâce aux informations glanés à Galati. Les Bulgares auraient décidé de faire cavalier seul. On se face-palm à l’État major de la K.u.K. En rentrant dans Galati, la K.u.K s'est engagé dans une opération de pacificateur et de médiateur qu'elle ne peut pas assumer. On espère l'arrivé des russes sur le delta du Danube pour faire revenir à la raison les bulgares.


Nature de l'action : Évacuation générale de la Bessarabie

Effectifs, équipements, organisations :

-1.700.000 soldats Austro-Hongrois (200.000 en Biélorussie, 100.000 en occupation, 1.400.000 sur le front)

Carte

Za rodinu ! Za sotsialismu !

Troupes en présence :
Russie : 600 000 soldat.e.s

Action 1 :

L'armée austro-hongroise et ses supplétifs sont dans une retraite folle, et à leur suite l'armée russe avance aussi vite qu'elle le peut. Pas le temps de laisser les choses tomber, la majorité des troupes ayant mené l'assaut en Ukraine sont envoyées toujours plus loin. Il faut exploiter la désorganisation, exige la Stavka, avant que les Allemands du front Nord aient le temps de divertir des troupes pour solidifier le sud. La Volhynie attendra, car on compte bien s'emparer du point le plus décisif, à savoir la Moldavie roumaine et la Dobrogée. Un grand coup de boutoir dans la zinzinerie roumano-bulgare, et puis on s'enterrera en pensant à l'Ukraine.

Spoiler:

Za rodinu ! Za sotsialismu !

Modération

Action (91/50;5) :

L'opération était bien trop ambitieuse pour une armée russe qui venait déjà d'avancer à travers un bon tiers de l'Ukraine, et la logistique n'a pas suivi la continuation de l'offensive. En plus de ça, l'ahuri du Don, pour laver l'affront de Kherson, a tenté la même chose sur le Danube, pour exactement les mêmes résultats. Une attaque qui ne restera pas dans les annales donc. L'armée russe est obligée de lâcher l'accélérateur pour le moment. Le seul gain de l'opération est la prise de quelques photos au-delà du Prout, première fois symbolique depuis la consolidation de la république que l'armée pose le pied en territoire ennemi.

Pertes :
Russie : 70 000 hommes
Autriche-Hongrie : 10 000 hommes
Roumanie : 20 000 hommes
Bulgarie : 15 000 hommes

Spoiler:

Offensive de Marmatie-Crișana:

Comme prévu, les Transylvaniens vont passer sous le feu de la Deutsches Heer pour collaboration avec les troupes Russes.

Carte:

Effectifs: 120 000 troupes Allemandes

Action : Dans une opération qui devrait être facile car localisée, les troupes Allemandes vont se déverser dans le sud depuis le sud de la Ruthénie et de la Galicie pour pénétrer la République Transylvanienne et affronter la présence Russe s'étant avancée dans les régions de Marmatie et de Crișana. Une conquête du territoire Transylvanien complet est inenvisageable, l'idée de l'offensive étant plutôt de menacer la présence Russe dans la région, repousser une partie de l'attaque et des occupants par delà les Carpates, mais surtout interdire à l'armée Russe toute initiative pour tenter d'attaquer la Hongrie.

Offensive de Marmatie-Crișana:

Score (Succès: 60, Initiative: 60): 24

Comme prévue, l'armée Allemande avance avec brio dans la République Transylvanienne. La faiblesse de l'armée indépendantiste issue de la K.u.K. désassemblée, couplée avec une logistique Russe peu préparée à maintenir sa position dans la région, aura marqué une reprise efficace de la position par les Allemands dans la région. La Hongrie voit donc dans les faits être écartée d'une menace d'invasion. Pour l'instant...

Pertes: - 8 700 soldats Allemands
- 7 200 soldats Russes
- 1 100 soldats Transylvaniens