[WWI] Front de l'Ouest

par **Rêveur_Lucide** Mer 8 Juin 2022 - 20:01

Front de l'Ouest

par **Rêveur_Lucide** Jeu 9 Juin 2022 - 11:21

Contre-Attaque de l'Artois

L'offensive alliée s'est terminée en Artois, avec quelques avances Franco-Anglaises dérisoires et surtout de nombreuses pertes adverses. L'état-major Allemand est catégorique: c'est le moment parfait de terminer le Printemps en contre-attaquant et en tentant une percée décisive dans la région d'Arras.

Effectifs: Allemagne - 80 000 hommes

par **Rêveur_Lucide** Jeu 9 Juin 2022 - 20:46

Contre-Attaque de l'Artois

Succès (50) : 9
Initiative (10) : 27

L'offensive a infligé de lourds dégâts aux adversaires, et les gains alliés de la dernière fois ont été récupérés. Nombreux sont les membres de l'Etat-Major qui étaient convaincu que le front allait rompre, mais il n'en était rien. Les troupes Allemandes victorieuses en profitent pour réorganiser la position, alors que les prochaines campagnes devront attendre la fin de l'été.

Pertes (morts, blessés, prisonniers confondus) : Allemagne : 55 000 hommes
France : 90 000 hommes
Royaume-Uni : 15 000 hommes

par **Jhe** Mer 15 Juin 2022 - 11:31

Mi-septembre 1915 : Depuis la fin du printemps dernier, les chefs militaires français et britanniques planifient une vaste offensive sur le front de l'Artois. Malgré quelques désaccords entre les deux allés, une stratégie est finalement arrêtée et les troupes de Sa Majesté reçoivent pour mission de percer le front dans le secteur de Loos, près de Lens. Dans cette zone minière, les positions sont relativement stabilisées : les Allemands occupent le centre du village de Loos (avec le puits de la fosse 15 comme principal point d'appui) et sont solidement retranchés dans les zones d'Hulluch et d'Auchy (redoute Hohenzollern et fosse n°8) ; les Anglais sont disposés juste en face et s'appuient notamment sur le terril de la fosse n°5. Sur le papier la zone ne se prête pas vraiment à une offensive : le terrain est en effet plat voire en cuvette en certains endroits et les assaillants seront largement à découvert. Mais l'état-major allié compte sur sa supériorité numérique (les Allemands ne disposent que de deux divisions, soit 20 à 30 000 hommes sur place) pour emporter la victoire et percer les lignes teutones. Pour optimiser leurs chances de succès, les Anglais ne lésinent pas sur les préparatifs : observation des sites, installation de lieux de stockage pour les munitions, de postes avancées, d'un système d'approvisionnement en eau, de lignes de télégraphe et de téléphone enterrées, de stations médicales en deuxième et troisième lignes pouvant accueillir plus de 10 000 blessés...

La fosse n°15, principal point d'appui allemand à Loos

- TOUR 1 -
Nature de l'action : Offensive de Loos

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Environ 60 000 hommes (6 divisions) soutenus par un demi-millier de pièces d'artillerie ; environ un millier d'hommes du Royal Engineers Corps
Forces maritimes :
- /
Forces aériennes :
- 1e, 2e et 3e escadres du Royal Flying Corps

Carte :
Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1 : Durant 5 jours avant l'offensive (fixée au 25 septembre), les positions allemandes sont bombardées par les pièces d'artillerie. L'objectif est d'épuiser psychologiquement les boches et d'affaiblir leurs positions défensives (tranchées, barbelés...). Les quelques avions disponibles mènent des vols de reconnaissance pour identifier au mieux les cibles et ainsi préserver les munitions. Peu avant l'assaut proprement dit, un ultime bombardement, extrêmement violent, sera mené. Ensuite, les "compagnies Z" (récemment créées et qui ont pu s'entraîner durant l'été) du Royal Engineers Corps sont chargées de diffuser plus de 150 tonnes de gaz de combat (plus précisément de la chlorine, qui se caractérise par sa forte odeur et sa couleur verte) et de tirer des obus fumigènes vers les positions allemandes. Sous terre d'autres hommes du Royal Engineers Corps creusent des tunnels sous le no man's land et y placent des explosifs au plus près des lignes ennemies.

Action 2 : A partir de 6h30 du matin, l'infanterie s'élance, en plusieurs vagues, à l'assaut d'un secteur long d'une dizaine de kilomètres, du canal de La Bassée au nord jusqu'à Loos au sud :
-deux divisions, dont la 15e Scottish Division, sont chargées de prendre le village de Loos par le sud-est et le nord-est ;
-plus au Nord, deux autres divisions sont chargées de conquérir les positions allemandes à Auchy (redoute Hohenzollern, fosse n°8) ;
-au centre du front la 1ère division s'élance vers le village d'Hulluch ;
-une division reste en réserve.

Vue aérienne du secteur de Loos avant les combats

par **Jhe** Mer 15 Juin 2022 - 15:06

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 55%, initiative : 10%. Jet dé = 20

Après une intense préparation d'artillerie et la diffusion des gaz de combat qui, portés par le vent, se dirigent effectivement vers les lignes allemandes, les premières vagues d'assaut britanniques d'élancent en avant au son des explosions, des coups de sifflet et, dans le cas des Ecossais de la 15th Scottish Division en marche vers Loos, de la cornemuse.

Les vaillants Ecossais émergeant des gaz de combat

Sur toute la longueur du front (environ 10 kilomètres) les soldats de Sa Majesté parviennent à avancer significativement, conformément aux plans. Dans le secteur de Loos, les hommes des 15e et 47e divisions progressent rapidement malgré la présence de redoutes qui leur donnent du fil à retordre une bonne partie de la matinée. De féroces combats s'engagent ensuite dans les rues du village de Loos, où les Britanniques font face aux tirs de nombreux tireurs embusquées et à d'épouvantables affrontements au corps à corps à la baïonnettes et à la grenade. A 9h le village est conquis, même si quelques coups de feu sporadiques émanant de snipers isolés se font encore entendre. Ce succès est notamment dû au courage d'habitants de Loos, qui sont parvenus à venir au devant des soldats pour leur indiquer les positions de certaines des mitrailleuses allemandes installées dans le village. A l'est la cote 70 est également prise, mais celle-ci marque la limite de l'avancée britannique. Plus au sud la fosse n°15 tombe elle aussi aux mains des Anglais, qui y font leur jonction et dressent l'Union Jack sur les ruines des installations minières.

Au nord du front, les deux divisions (7e et 9e) qui s'élancent vers Auchy avancent elles aussi de façon significative et atteignent leurs objectifs : après d'intenses combats, la redoute Hohenzollern est conquise, ainsi que la fosse n°8. Le village en lui-même reste toutefois aux mains des Allemands de la zone, qui se replient dans cette direction.

La fosse n°8 après les combats

Au centre la 1ère division atteint et capture Hulluch.

Sur ces entrefaites, les troupes marquent une pause dans la soirée et entament la consolidation de leurs gains. Les derniers civils sont évacuées, de même que les nombreux blessés qui affluent vers les postes de secours. Cette pause n'est toutefois que temporaire dans l'esprit de l'état-major, qui entend bien acheminer des renforts sur place et poursuivre l'offensive le plus vite possible. Les troupes de la division de réserve (environ 10 000 hommes) se tiennent quant à elles prêtes à parer à toute tentative de contre-attaque allemande.

Pertes britanniques : 4 000 tués et 6 000 blessés graves
Pertes allemandes : 1 500 tués et 4 000 blessés graves / gazés

Spoiler:

par **Aetius** Mer 15 Juin 2022 - 22:34

République Française

[WWI] Front de l'Ouest 08-Mateo-coul3

Contexte

Après une première phase de reconnaissance, à terre comme au ciel, le général Joffre a planifié ce qui allait être la plus grosse offensive de l’armée Française pour l’année 1915. Sous le commandement de Philippe Pétain et de Fernand de Langle de Cary, l'offensive de Champagne du 25 septembre 1915 est destinée à soulager les armées russes à l'Est et à convaincre les nations européennes que la France gagnera cette guerre. Une véritable relance du mouvement qui permettra à Joffre de retrouver sa grandeur auprès des autorités publiques.

Le principe est de lancer une offensive massive dans un secteur limité à vingt-cinq kilomètres entre Aubérive sur la vallée de la Suippe et Ville-sur-Tourbe pour obtenir la rupture et assurer le repli allemand sur tout le front de l'Ouest en exploitant la profondeur du champ ennemi.

Dans la campagne de Reims, 25 septembre 1915
" - Elle va nous faire chier longtemps cette mouche à merde ? "
Ce rejet de l’aviateur allemand émanait d’un sympathique bloc de granit arraché à sa Bretagne natale, son humanité silencieuse s’exprimait en bourrades affectueuses de ses grosses pognes, parfois d’une cigarette qu’il tendait à ses camarades.
" - T’es au courant quand même, les Boches se vantent de l’avoir dans leur poche, ton bon Dieu … Remarque, ils l’ont peut-être fait prisonnier.
- Et dire que je te file mon tabac … Si c’est pas une preuve que Dieu existe ..."

Plus loin, haut-gradés et sous-officiers discutent
"- Faudrait faire une pauses, les hommes sont cuit, mon commandant ...
- Vous croyez qu'on va gagner cette putain de guerre le cul dans la rosée ?
- Juste dix minutes, mon commandant.
- Ça doit être les obus, j'entends ^lus rien d'une oreille. En route sergent !"

Beaucoup des soldats de cette compagnie étaient des artistes, ils en auraient fait du miel de ces dix minutes. Mais au lieu de cela, ils seront morts dix minutes avant les autres.

Tour 1

Nature de l'action : Offensive de Champagne

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- IV^e armée de Langles Cary : 4 corps d'armée, 1 corps d'armée colonial et 1 corps de cavalerie
- II^e armée de Pétain : 4 corps d'armée, 1 corps d'armée colonial et 1 corps de cavalerie
Pour un total de 330 000 hommes et de 1 100 pièces d'artillerie
Forces aériennes :
- Escadres de reconnaissance

Carte:

Détails de l'action :

Action 1, 22, 23 et 24 septembre 1915 :

Les 1100 canons français vont pilonner les positions allemandes, le martèlement constant de l'artillerie tricolore permettra de détruire les barbelés ennemis. Pour ce faire, l'artillerie de tranchée est déployée pour la première fois par les armées françaises. Pour toucher la profondeur boche et les nœuds de ravitaillement, l'artillerie lourde est également de la partie.

Action 2, 25 septembre 1915 :

La IV^e armée s'occupera de la ligne de front entre Prosnes et Aubérive, envoyant trois corps d'armée sur la position stratégique des fermes des Wacques et ses réseaux fortifiés, en passant par l’Épine de Védégrange. Pour assurer une avancée harmonieuse des troupes de Pétain, le corps colonial pourra se dispatcher entre les trois corps d'armée pour éviter des avancées trop inégales de l'armée française. En ligne de mire : la vallée de l'Ain et la profondeur des lignes ennemies.

Action 3, 25 et 25 septembre 1915

La II^e armée s'élance sur la route de Souain-Tahure et s'attaque aux réseaux fortifiés du Bois Jaune et à la Butte du Mesnil qui protègent la vallée de la Dormois. L'artillerie de 75 aura pour mission de particulièrement réduire la résistance sur les crêtes qui barrent l'accès à vallée.

Dans un mouvement de synthèse du travail infatigables des deux armées françaises, les corps de cavaleries exploiteront les failles défensives allemandes dans la Vallée de l'Ain et dans la Vallée de la Dormois pour désorganiser sans coup férir l'armée allemande.

par **Rêveur_Lucide** Jeu 16 Juin 2022 - 15:32

Bataille de Loos

Les gains Britanniques sont plus étendus que ce que l'armée Allemande prévoyait, qui viens d'avoir ses gains territoriaux dans la région d'Arras remis en question. L'avancée Britannique constitue cependant une poche en territoire Allemande, et donc une cible de choix permettant de refaire reculer à nouveau les Anglais.

Nature de l'action: Contre-Offensive à Loos

Effectifs, équipements, organisations :
- 3 divisions (80 000 hommes au total)
- Un avion bombardier (AEG G.II)
- Un avion de chasse (Fokker E.III)
- 400 pièces d'artillerie

Carte:

Détails de l'action:

Action 1: Pendant une durée de 4 jours à compter du 4 Octobre 1915, une campagne de bombardement à la fois par avion et par artillerie visera à détruire les approvisionnements et la mobilité alliée sur la frontière séparant la poche du reste de la zone alliée (frontière en verte). Un avion de chasse sera aussi utilisé pour assurer supériorité aérienne et abattre les avions de reconnaissance alliés.

Action 2: Tandis qu'une des divisions assurera la stabilité du front à l'est, les deux autres effectueront un mouvement de pincement pour désorganiser la poche et dans le meilleurs des cas, assurer un encerclement des troupes alliés. En particulier, l'offensive du sud visera à reprendre le contrôle des mines du Double Crassier et assurer une menace décisive d'encerclement autour de St-Pierre et des fosses 12 et 11. L'offensive du nord quand à elle partira entre la fosse 8 et Hulluch, en direction de Lone Pine.

par **Aetius** Jeu 16 Juin 2022 - 19:08

République Française

Tour 1 - Simulation

[WWI] Front de l'Ouest 2937101255cada09ffc39b76292d7385

Nature de l'action : Offensive de Champagne

Carte:

L'homme avait su fabriquer sa misère, elle dépassait ses espérances. La nature impressionnée y rajoutait les siennes, par politesse elle s'appliquait à être à l'hauteur. Trois jours de pluies glacées, une boue gluante comme une sauce liait les misères des IIe et IVe armées de la glorieuse République Française. Parfois la brume couvrait cette honte mais la guerre se réveillait de mauvais poil. Les mortiers s'insultaient à distance, puis les canons mordaient la nuit à pleine gueule. Et au petit jour du 25 septembre, au coup de sifflet, les soldats français se jetaient dans la gueule du monstre. On lui courait dans les gencives, entre les molaires, la terre crachait sa fureur, en geysers de boues et de pourritures.

Harponné par le ciel, le petit breton était rappelé auprès de son Bon Dieu. On suppose, mais il a recraché son corps comme un noyau ... A la guerre, faut croire que Dieu ne se tient pas mieux qu'un autre.

Quel horizon pour toute cette fureur ? La rupture du front et les vallées verdoyantes au loin pour faire déjouer l'ennemi. Mais la rupture n'est jamais arrivée. La faute à des lignes allemandes tenaces et des points de résistances épars sur le champ de bataille. La IVe armée a été confrontée à la ferme des Wacques, un ensemble fortifié de huit tranchées cachées dans la lisière de la Vallée de l'Ain et protégé par des lignes de barbelés que l'artillerie n'a pas su détruire. Quelques avancées ont été réalisées plus à l'ouest, le flan de la IVe armée réussissant à désorganiser les lignes allemandes. Mais face à l'étirement du front et à la violence des combats, le gain est inégal et souvent inexploitable. La IIe armée avance de manière plus coordonnée, sans coup férir, elle traverse les lignes allemandes pour finalement se loger dans un véritable terrier, les lignes de crête obstruant la progression du 4e corps colonial. Les troupes françaises totalisent une avancée de 2 à 4km, mais cette avancée est pourrie par les nombreux points de résistances dont la complexité a été sous-estimée par l'état-major français.

Après cette première journée chargée en émotions, les Français continueront de se battre pour harmoniser le front afin d'avancer de concert vers la Vallée de l'Ain. L'armée française saisit de nombreuses prises, avec des prisonniers allemands, des armes et des munitions à la clé.

Les troupes françaises sont finalement libérées de leurs corvées de sang au matin du 1er Octobre. Le général Pétain fait cesser l'offensive de Champagne. L'armée française est saignée à blanc et les points de résistances demeurent trop imposants pour espérer la rupture. Après une avancée moyenne de 3km, l'état-major français fait donc choux blanc. Près d'un million d'obus et une centaine de milliers d'âmes humaines ont été sacrifiés dans ce pari foiré et dans cette doctrine de masse indécise.

Résultat : faible avancée française, victoire stratégique allemande

Pertes françaises : 28 000 morts, 54 000 disparus ou prisonniers, 98 000 blessés
Pertes allemandes : 14 000 morts, 8 000 disparus, 17 500 prisonniers, 60 000 blessés

par **Rêveur_Lucide** Jeu 16 Juin 2022 - 22:27

Bataille de Loos

Succès (40%, initiative 10%) : 30

L'effectif, bien que réduit, était suffisant tactiquement pour remplir les premiers objectifs. Les lignes de ravitaillements ont été endommagées, et les troupes Allemandes ont gagné du terrain dans les petites zones d'opérations. La position Anglaise est restée cependant assez forte et le mouvement de pincement est loin d'être accompli. Les pertes Allemandes sont aussi nombreuses, et le haut commandement se remet en question: ne devrait-on pas laisser les Anglais creuser leurs propres tombes en s'engouffrant ainsi dans des poches périlleuses?

Pertes (morts et blessés confondus) : Allemagne : 6 000
Angleterre: 1 500

par **Aetius** Ven 17 Juin 2022 - 16:29

République Française

[WWI] Front de l'Ouest T6ywj9tlmv481

Contexte

La contre-attaque britannique sur Loos est un symptôme que la pétulance du corps expéditionnaire britannique menace encore une fois l'intégrité du front de l'Ouest. Après l'échec de la seconde bataille de Champagne, l'armée française va devoir reconduire une offensive de grande ampleur. Cette fois-ci, l'armée française va se concentrer sur l'Artois et plus particulièrement sur la ville de Vimy. Ce mouvement par le sud est une occasion rêvée pour désorganiser les forces allemandes qui essayent tant bien que mal d'encercler les troupes britanniques à Loos. Ainsi, les 6 divisions britanniques seraient sauvées de l'encerclement. Près de 500 wagons sont mobilisés pour acheminer le sang frais du retour de permission avec la ferme intention de menacer le bassin minier de Lens

Tour 1

Nature de l'action : Offensive de Vimy

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- X^e armée d'Urbal : 17 divisions
Forces aériennes :
- Escadres de reconnaissance, soutien de l'aviation britannique

Carte:

Détails de l'action :

Action 1, 15 au 20 octobre 1915 :

Les 600 canons français vont pilonner les positions allemandes par un feu calme et intermittent dès le 15 décembre. Ce feu d'harcèlement est en réalité un feu d'aménagement, il s'agit d'une préparation des canons .75 et des canons de tranchées pour ouvrir les voies fermées par les barbelés. Après ça, un feu tambourinant et d'une extrême violence ruinera le moral des troupes allemandes, le déploiement d'une artillerie flambante neuve sera une condition vitale pour l'étiolement de la liaisons entre les premières lignes germaniques et les troupes de réserves.

Action 2, 21octobre 1915

Le 21 au soir, la gauche du 33e corps d'armée s'élancera vers le château de Carleul et le cimetière de Souchez avant d'ouvrir la route de Souchez-Angres pour le 21e corps d'armée. Les défenses allemandes, tenues par des divisions saxonnes devront être ensuite prises d'assaut par le 33e corps d'armée au niveau des crêtes de Vimy. Le 17e corps d'armée soutenu par la 4e escadrille aéronautique devra prendre Givenchy, une position capitale pour menacer Vimy et assurer le ravitaillement de la ville. Avec la réalisation minutieuse de ces étapes, la Xe armée pourra fondre sur Vimy et mettre un terme à l'offensive française de l'Artois.

par **Aetius** Ven 17 Juin 2022 - 16:45

République Française

[WWI] Front de l'Ouest T6ywj9tlmv481

Tour 2 - Simulation

Après une intense séance d'artillerie, les troupes françaises s'élancèrent mollement sur Souchez, le 33 corps d'armée réussissant à prendre le cimetière de Souchez et à ouvrir la voie pour la route d'Angres pour le 21e corps d'armée. Alors que les troupes françaises fondaient sur Vimy à partir de la côte 104, les nouvelles venues du 17e corps d'armée étaient mauvaises : la résistance des troupes prussiennes à Givenchy était si intense que le 17e corps avançait à reculons. Après une série de malchance et de contre-attaques allemandes, les troupes françaises furent délogées de Vimy et se replièrent sur le côte 104.

Carte:

Résultat : victoire stratégique allemande

Pertes françaises : 11 500 morts, 24 000 disparus ou prisonniers, 22 000 blessés
Pertes allemandes : 7 000 morts, 4 000 disparus, 7 500 prisonniers, 9 000 blessés [/justify]

[/quote]

par **Rêveur_Lucide** Lun 20 Juin 2022 - 18:33

Attaques au phosgène

Les troupes Allemandes se réjouissent de l'échec des offensives Françaises, prouvant à l'Etat-Major la solidité des positions Allemandes. Cependant, la situation est toujours incertaine dans la région de Loos, et l'appel Russe à une contre-attaque sur le Front Ouest continue d'inquiéter les troupes Allemandes d'une éventuelle percée alliée.

La solution est évidente selon l'Etat-Major: il faut continuer à alimenter des points de tensions, et répartir ces points de tension sur la ligne de front pour disperser les troupes Alliés. Seul problème: l'Etat-Major ne veut pas engager trop d'hommes et prendre trop de risques.

C'est alors les chimistes et ingénieurs de guerre qui apportent une potentielle solution: le phosgène. Gas bien plus toxique et léthal, les troupes Allemandes comptent sur le caractère inadapté des masques à gaz alliés contre celui-ci pour infliger des pertes et contribuer à augmenter la pression sur certaines parties du front. Ainsi, des mélanges de chlore et de phosgène sont concoctés et envoyés sur deux parties du front pour tester la létalité du mélange: une à Wieltje au nord-est d'Ypres, une à la ligne de front proche de Troyon.

Effectifs: Allemagne - 4 corps spécialisés en armes chimiques, 2 dispatchés sur chaque site.

par **Rêveur_Lucide** Lun 20 Juin 2022 - 21:32

Attaques au phosgène

Succès (plus c'est bas, plus c'est réussi) : 59

Préparés depuis quelques jours, le premier assaut des troupes spécialisées, réalisé le 9 Décembre 1915, fut exécuté à Ypres. Des hommes traversant le no man's land, risquant mines et risquant exposition au feu adverses. Ayant coûté la vie à certains...

Pour peu de résultats. Double avantage pour l'adversaire, les Britanniques furent informé à l'avance du plan par un prisonnier de guerre, et les masques à gaz, bien qu'inadaptés, fournissaient tout de même une certaine protection contre le mélange phosgène/chlore.

Même scénario à Troyon, où une attaque similaire y succéda le 15 Décembre 1915, sans grand succès.

Coup de chance allié ou erreur stratégique? Dans tout les cas, une attaque à gaz ne semble pas suffisante pour exercer assez de pression sur le front...

Pertes/Blessés : 115 soldats Allemands
1 120 soldats Britanniques
520 soldats Français

par **Rêveur_Lucide** Sam 25 Juin 2022 - 14:25

Bataille de Verdun - Opération Gericht

Von Falkenhayn est inquiet: pour lui, l'armée Allemande ne peut réalistiquement gérer deux fronts, et les nouvelles venant du Front Est de l'offensive au Dniepr n'annoncent rien de bon. Le chef d'état-major est donc formel: il faut retenter une percée.

Bien qu'il ait déclaré publiquement auprès de ses collègues que l'objectif était de "saigner à blanc" l'armée Française, Von Falkenhayn croit fermement pouvoir éliminer le saillant de Verdun et abuser de la faiblesse du front dans la région.

Effectifs:
- 20 divisions Allemandes (1 250 000 hommes)
- 1 225 pièces d'artillerie dont 542 obusiers lourds (2 500 000 obus)

Action 1:
Le 21 Février 1916, commencera autour de 7h un déluge d'obus incessant. Plutôt que de traditionnellement émettre des obus par salves, les obusiers se chargeront de faire en sorte que le bombardement des positions ennemis soit constant sur toute la journée, avec une attention particulière sur les positions tenues sur la rive droite.

Action 2:
La rive droite dans le saillant, où les fortifications Françaises sont plus nombreuses, était souhaitée comme une priorité par l'Etat-Major. L'Etat-Major voulant tout d'abord préserver 72 bataillons d'infanterie en réserve, le général von Knobelsdorf a cependant suggéré d'user l'ennemi psychologiquement en prévoyant une offensive d'égale intensité sur la rive gauche, chose que Von Falkenhayn accepta. Encore un pari risqué, mais tel est le prix pour tenter une percée...

par **Rêveur_Lucide** Dim 26 Juin 2022 - 13:17

Bataille de Verdun - Opération Gericht

Score (Succès 30, Initiative 10) : 16

C'est une pluie d'acier qui se déversa sur l'ensemble du front le 21 Février. Un record en particulier au Bois des Caures, où 80 000 obus furent tirés en moins de 24h. Le même jour, c'était le 7ème corps d'armée principalement à la manoeuvre pour investir le Bois des Caures où, comme prévu par les troupes Allemandes, tomba vite par la démoralisation et l'affaiblissement des troupes Françaises, et où le lieutenant-colonel Driant trouva la mort le lendemain.

Le 7ème corps d'armée poursuivit son avance sur la rive droite, pendant qu'une autre concentration de forces composée de plusieurs divisions était à la manœuvre sur la rive gauche. Et sur les deux rives, les forces Françaises étaient ébranlées. A droite, la forteresse de Douaumont tomba le 25 Février, et celles de Souville et Vaux le 26, une avance considérable en laquelle même le général Johann von Zwehl, ne croyait. A l'est, les tirs d'artilleries se poursuivirent pour déloger et détruire les fortifications du bois bourru, avant d'être investis par les forces Allemandes, mais non sans grande résistance Française ayant mis les troupes Allemandes en très grande difficulté.

L'avancée formidable dû se figer à la prise du bois bourru à l'est, et à l'entrée des fortifications de Belleville et St Michel, après une série de tentatives infructueuses d'offensives en enfilades. L'avancée est formidable, mais les pertes sont nombreuses et Verdun n'est pas encore à la portée des troupes.

Pertes: Allemagne: 61 000 morts
France: 18 000 morts, 6 000 prisonniers

par **Rêveur_Lucide** Dim 26 Juin 2022 - 13:19

Bataille de Verdun - Opération Gericht

Issue de l'opération Gericht:

par **Rêveur_Lucide** Mer 29 Juin 2022 - 19:56

Attaques au gaz à Hulluch

L'objectif est le même que lors de la précédente attaque au gaz à Ypres: relâcher les efforts de contre-offensive alliée sur le Front Ouest en continuant d'appliquer des points de tensions. Cette fois-ci, le mélange chlore/phosgène fait son retour sur le saillant Britannique à Loos, où deux attaques au gaz se suivront le 27 et 29 Avril 1916.

Effectifs: Allemagne - 2 corps spécialisés en armes chimiques.

par **Rêveur_Lucide** Mer 29 Juin 2022 - 20:52

Attaques au gaz à Hulluch

Score (plus c'est bas plus c'est réussi) : 51

Deuxième série d'attaques sur le Front de l'Ouest depuis Ypres... Attaque jugée aussi indécisive. La première, apparu le 27, mit en difficultés les troupes adverses face à un mélange particulièrement concentré en phosgène qui réduisit l'efficacité des masques Britanniques. Cependant, ces mêmes Britanniques s'étaient beaucoup mieux préparé lors de la deuxième attaque le 29, dont le nuage de gaz, dû au vent, se dissipa et s'emporta dans l'atmosphère.

Pertes/Blessés :
1 200 soldats Britanniques

par **Aetius** Mer 29 Juin 2022 - 23:27

République Française | British Expeditionary Force

[WWI] Front de l'Ouest D9b5d9a81a2e3b478f4125193964e73e

Contexte

Avec moi, la guerre avait fait son élégante, juste un bouquet d’éclats … Deux heures de billard pour en virer les pétales. Il y’en avait un peu partout, dans les guiboles, dans l’aine, les poumons aussi, les plus douloureux, quand je riais surtout, mais les occasions étaient rares pendant ce mois de convalescence …

« Vous voilà sur pieds ! »

Amélie … Ce n’était la plus vilaine, elle avait de l’allure dans cette cour des miracles. À son dévouement s’ajoutait la fantaisie de ses deux nibards qui pouvaient guérir tout un régiment.

«Dans quelques jours vous serez en pleine forme
- Mais de retour dans la tranchée …
- Rien n’est sûr, vous êtes guéri, estimez-vous heureux …
- Je ne suis pas guéri
- Ah bon ?
- Je ne suis pas guéri de la peur, et vous ne pourrez rien y faire.
- Vous aimez Montpassant ? J’ai un exemplaire qui peut vous …
- Je m’en contrefous ! »

Pas de pudeur pour les poilus. Il n’a pas de temps à perdre pour la langue française. Bientôt, il sera de retour à Verdun. Verdun la maudite ! Elle a belle gueule la langue là-bas ! Insulté par les obus, insulté par les mitrailleuses, insulté par la boue ; le poilu est un être complexe, conspué et humilié par la vie. Bientôt il sera de retour et il n’aura pas la mine des beaux jours.

Tour 4

[WWI] Front de l'Ouest The-battle-of-the-somme-1916-ron-embleton

Nature de l'action : Bataille de la Somme et escarmouches à Verdun

L'armée française souffre à Verdun, elle organise un intense martèlement d'artillerie avec des obus classiques et chimiques. De plus, elle mène quelques escarmouches pour empêtrer l'armée allemande. Les états-majors français et britanniques ont besoin de soulager les troupes stationnées à Verdun qui sont happées par la violence des combats. Un plan de Joffre est déterré : une offensive idéale dans la somme, lieu de rencontre entre les troupes britanniques et françaises. Un exercice exemplaire de coopération interarmées est échafaudé pour mettre en place cette offensive : des lignes de ravitaillements, des dépôts de ressources et même des ateliers de fabrication d'obus sont construits à la sueur des classes laborieuses françaises (et coloniales) pour préparer le terrain de l'une des plus grandes batailles du siècle.

Effectifs, équipements, organisations (pour la Somme) :

Armée française :
- 14 divisions en ligne
- 1 550 pièces d'artillerie
- 115 avions
Armée britannique :
- 26 divisions en ligne
- 1 335 pièces d'artilleries
- 185 avions

Cartes:

Détails de l'action :

Action 1, Verdun, avril 1915:

Belleville et Saint-Michel sauvés par les efforts inespérés de l'armée française ! C'est bien la seule bonne nouvelle dans ce tas de fumier bien puant qu'on appelle la guerre. La 2ème armée placée en réserve est parvenue à panser les plaies béantes des troupes françaises exténuées, atrophiées et meurtries. L'armée française a hâte de vengeance, mais elle ne pourra pas la trouver sur ce front. Elle ne peut pas repasser à l'offensive après les pertes intenses de la première semaine de la bataille de Verdun. Cependant, elle peut remercier l'envahisseur sous formes de friandises emballées : des obus de phosgène sur Souville et le petit bonjour de la part de Pétain.

Après la 2ème armée, c'est la 9ème armée qui arrive pour porter les effectifs à 50 divisions (plus d'un million d'hommes). Les troupes se préparent à défendre Verdun comme des chiens et à livrer ragnarok en terres françaises. Un système à seize tranchées est établi sur le réseau Belleville et Saint-Michel ; les tentacules des tranchées s'étendent sur tout le front. Des escarmouches ont lieu partout sur le front, tout en évitant soigneusement les pertes françaises.

La seule confrontation majeure aura lieu à Montzeville, la position allemande la plus faible et la plus isolée. 45 000 hommes de la 45ème division d'infanterie et de la 19ème division d'infanterie coloniale s'élanceront sur ce qui est perçu comme un élargissement excessif de l'armée allemande. En cas de succès, 20 000 hommes de la 22ème division d'infanterie chargeront sur Esnes et le côte 304 pour entraîner la déroute du flanc droit allemand, une action qui devrait dissuader l'état-major d'effectuer assaut direct sur Verdun.

Action 2, la Somme, avril 1915 :

L'artillerie, y compris des canons à longue portée sur voie ferrée de 380 et 400 mm, atteint des sommets de puissance destructrice. Le commandement franco-britannique n’est pas là pour enfiler des perles et compte bien utiliser le feu divin pour tracer la voie de la victoire ! Une préparation d’artillerie permettra aux troupes françaises et aux troupes du Commonwealth de trouver quelques sentiers vers les lignes ennemies, sans les barbelés mortifères et les mitrailleuses rabat-joie. Mais plus important encore, ce sont les positions d’artillerie lourde qui inquiètent les franco-britanniques : elles doivent être anéanties pour éviter les pertes humaines.

La préparation d’artillerie durera cinq jours, sans compter les premiers jours de réglage et de destruction ciblée. L’armée française et l’armée britanniques ont la folie des grandeurs : 3 000 000 d’obus sont préparés, dix pour chaque soldat allemand, les petits veinards ! Les Français ont préparé quelques surprises gazeuses pour les positions stratégiques dont les rangs doivent être éclaircis par la force moderne.

Le Royal Flying Corps sera également à l’appui des troupes au sol. Doté d’une inspiration offensive sans pareille, les aviateurs britanniques et leurs homologues français se battront dès les premiers jours pour la supériorité aérienne qui devrait être facilement acquise. Alors, le RFC interviendra selon les communications radio et les rapports de la reconnaissance aérienne. Les avions du Groupe des Armées Nord sont à la pointe de la technologie et surpassent partout les avions allemands, ils seront chargés des missions de chasse et de photographe (via aérostier également). Des ballons de défense sont également positionnés pour gêner les avions allemands et leurs vols rasants. Le RFC et le GAN ne seront pas inactifs pendant les premiers jours de l’attaque puisqu’ils devront nettoyer les tranchées les plus vitales en effectuant des vols à basse altitude et des mitraillages de tranchées.

Après une semaine de bombardements et d’opérations aériennes, l'infanterie britannique franchira les parapets baïonnette au canon et partira à l'assaut des tranchées adverses. 60 000 hommes pour la première attaque, répartis entre deux armées : La 3e armée commandée par Allenby avec un corps d'armée (le 7e) et a 4e armée commandée par Rawlinson avec cinq corps (3e,8e, 10e, 13e et 15e CA). L’armée britannique doit prendre pêle-mêle : Thiepval, Pozière, Beaumont-Hamel, Fricourt, Mamel … Néanmoins, deux cibles sont privilégiées dans ce flot de checkpoints : Serre et Montauban. Deux positions qui réduisent fortement les risques stratégiques d’une contre-attaque allemande. De tels objectifs sont confiés au Ier corps d’armée de l’ANZAC pour Montauban et aux IVème corps d’armée britannique pour prendre Serre avec des éléments venus de Dublin et de Belfast. L’armée britannique devra nettoyer les premières lignes allemandes via des attaques précises sur ces points stratégiques et par l’utilisation massive de francs-tireurs et de nettoyeurs de tranchées. La deuxième semaine de l’offensive pourrait permettre d’atteindre Martinpuich voire Bapaume en cas de rupture.

L’armée française de Fayolles vise Péronne. Elle déploie ses meilleurs atouts sur la question. Des vétérans de Champagnes formeront les premières vagues qui déferleront avec haine sur Dompierre, sur le château de Flaucourt et sur le village de Barleux. En cas de chute de Flaucourt, l’armée française disposera d’une latitude stratégique certaine pour contrer les représailles allemandes. Tous les objectifs sont donc consignés à Flaucourt. Les troupes françaises devront utiliser Flaucourt comme saillant principal de l’offensive car les autres percées seraient vulnérables à des contre-mesures venues des rives orientales de la Somme.

Les armées du Commonwealth avanceront donc vers Bapaume alors que les armées françaises régleront leur boussole sur Péronne. Dans une cadence réglée, la danse funèbre des troupes de l’entente sonnera le glas de l’armée l’allemande. La sainte alliance fêtera sur les corps boches et célèbrera les nouvelles tactiques apportées par la bataille de la Somme.

par **Aetius** Jeu 30 Juin 2022 - 12:20

République Française

Tour 4 - Simulation

[WWI] Front de l'Ouest 2937101255cada09ffc39b76292d7385

Nature de l'action : Offensive de la Somme et Bataille de Verdun

Carte:

Action 1 : Bataille de Verdun | Taux de réussite : 55%, jet de dé 97

Les ténèbres s'abattent sur Souville tout le mois d'avril : obus classiques et chimiques défoncent les positions allemandes. Néanmoins, les missions photographiques françaises n'arrivent pas à percevoir une inflexion des troupes allemandes. Il est possible que les attaques chimiques n'aient pas eu l'effet escompté ; un sentiment excessivement amer envahit l'état-major français : est-ce que les éminences grises de l'armée française n'auraient pas gaspillés 800 000 obus pour rien ?

L'offensive de Montzeville tourne au vinaigre. La 45ème division tente de faire ce qu'elle peut pour remplir ces objectifs, c'est-à-dire bien peu. En moins de 8 heures, 5 000 des leurs tombent sous les balles des envahisseurs allemands. Les survivants parviennent à prendre les deux premières tranchées de Montzeville, ils fêtent leur victoire et sont capturés par une contre-offensive allemande l'heure suivante. Ils font désormais grise mine dans les camps de prisonniers de l'armée allemande.

La 22ème division d'infanterie et la 19ème division d'infanterie coloniale restent à quai et regardent avec terreur la déroute de Montzeville. Un air putréfié de défaite et de panique commence à planer à Verdun : est-ce la fin de la France ?

Résultat : défaite française, vulnérabilité logistique de l'artillerie française

Pertes françaises : 7 500 morts, 1 000 prisonniers
Pertes allemandes : 3 000 morts dans les bombardements chimiques

Action 2 : Bataille de la Somme | Taux de réussite : 30%, jet de dé 97

Les charognards règnent en maître sur la Somme. Le roi des rats est repu en cette matinée du 14 avril 1916. La panse bien tendue et les joues dodues, il ne manque de rien. Pour le dire plus clairement, les montagnes de charnier s'étendent jusqu'à l'horizon lointain, elles semblent incommensurables et dépassent l'entendement humain. Elles narguent clairement Haig, Rawlinson, Allenby, Fayolle et Foch. Une défaite pour des milliers de cauchemars et une vie pour être hantée par la Somme.

La petite rivière du nord de la France est un véritable écueil pour l'armée du Commonwealth et pour l'armée française, les deux chavirent vers des torrents de larmes.

58 000 hommes sont morts pour prendre Thiepval, Pozière, Beaumont-Hamel, Fricourt, Mamel. Pourtant ces objectifs n'étaient rien en comparaison de l'importance stratégique de Serre, de Montauban et de Flaucourt. Mais l’opiniâtreté de l'ANZAC et de l'Irlande ne purent rien faire face aux divisions allemandes mais surtout face à l'incompétence de l'état-major britannique.

À 7 h 30, au coup de sifflet, l'infanterie britannique franchit les parapets baïonnette au canon et part à l'assaut des tranchées adverses. 66 000 soldats sortent des tranchées en même temps. Les hommes sont lourdement chargés avec plus de 30 kg d'équipement. Ordre avait été donné aux hommes de ne pas courir par crainte que les troupes ne perdissent le contact en courant et en se dispersant.

Les Allemands les accueillent avec des tirs de mitrailleuses qui les fauchent en masse. Les officiers sont facilement repérables et particulièrement visés. On estime à 30 000 le nombre des victimes (tués et blessés) dans les six premières minutes de la bataille.

L'ordre est annulé à 11h et l'offensive n'est stoppée que deux jours plus tard. Les objectifs ne sont pas atteints, pire encore : sans les forts du flanc gauche et droite, la progression est fragile. Oui, car l'armée allemande ne faillit pas et contre-attaque durement. A la fin de la semaine, la progression britannique est anéantie.

Le France suit un schéma de défaite particulièrement similaire, en comptant moins de pertes dans ses rangs mais sans parvenir à prendre Flaucourt.

Les airs connaissent également quelques défaites aériennes majeures et la supériorité aérienne est disputée malgré l'immense domination franco-britannique en terme d'effectifs.

Résultat : défaite française, vulnérabilité logistique de l'artillerie française

Pertes britanniques : 58 000 morts, 10 avions
Pertes françaises : 10 500 morts, 7 avions
Pertes allemandes : 8 000 morts, 2 avions

par **Rêveur_Lucide** Jeu 30 Juin 2022 - 18:13

Bataille de Verdun - Opération Gericht 2

Les positions Allemandes tiennent bon. La contre-offensive alliée simultanément tenue à Verdun et surtout dans la Somme sont des échecs cuisants. Une excellente nouvelle pour Falkenhayn, qui considère que l'été 1916 constitue désormais le point pivot qui fera basculer le Front de l'Ouest sur une guerre de mouvement. Et pour cela, briser Verdun sera désormais décisif de cela.

Effectifs:
- 23 divisions Allemandes (1 420 000 hommes)
- 900 pièces d'artillerie, 100 obusiers lourds

Action 1:
Le 10 Mai 1916, les tirs d'artilleries intensifs reprendront, mais seront plus localisés: l'objectif n'est pas de briser le moral des troupes Françaises, sans doute déjà bas, mais est avant tout tactique. Le Fort des Sartelles, les positions à Belleville et St Michel, ainsi que la place fortifiée de Verdun seront les objectifs principaux de ces tirs qui dureront presque toute la journée.

Action 2:
A 17h le 10 Mai 1916, c'est un effectif renforcé qui passera par dessus les tranchées. L'attention principale sera accordée cette fois-ci sur la rive droite de la Meuse, où les positions à Belleville et St-Michel demeurent la priorité principale. Deux divisions coopéreront cependant sur la rive gauche pour franchir les positions ennemis et avancer si possible jusqu'au niveau de Thierville (opération risquée étant donné que les tranchées dans cette partie du front sont particulièrement éloignées les unes des autres). Enfin, si les attaques se passent bien, l'offensive générale sera donnée le 13 Mai 1916, avec pour objectif la capture symbolique de Verdun, ainsi que les positions solidifiées à Sartelles et Belrupt.

par **Rêveur_Lucide** Jeu 30 Juin 2022 - 22:30

Bataille de Verdun - Opération Gericht 2

Score (Succès 40, Initiative 5) : 31

Une deuxième opération qui s'avéra bien sanglante et coûteuse en vies humaines pour le camp Allemand. Après 5 jours de combats intensifs dans certaines zones, et de repli tactiques dans d'autres, les Allemands poursuivirent les Français jusqu'à pénétrer dans la place fortifiée de Verdun. En l'espace de quelques heures, c'est la ville qui tomba sous le contrôle Allemand. Une victoire symbolique.

Sur la rive droite, de nombreuses positions importantes sont prises. Au-delà de Verdun, c'est les fortifications de Belrupt qui passent désormais sous contrôle Allemand et bénéficient de réparations suite aux dégâts d'obus. Sur la rive gauche, l'avancée est plus lente, et une seule fortification adverse par-delà le bois bourrus est passée sous contrôle Allemand.

L'heure est à la défensive dans la zone. Et Falkenhayn souffle. Oui, la prise de Verdun ravive le moral et l'esprit, mais l'espoir d'une percée est encore temporisée. Sans percée, et en subissant toujours plus de pertes que l'adversaire lorsqu'à l'offensive, difficile de continuer à justifier de mobiliser autant d'hommes...

Carte:

Pertes: Allemagne: 98 000 morts
France: 35 000 morts, 26 000 prisonniers

par **Rêveur_Lucide** Lun 4 Juil 2022 - 13:37

Opération Geier

La position à Verdun maintenant bien consolidé, et vu l'échec des Français/Britanniques dans la Somme, Falkenhayn est formel: il faut continuer à pousser son avantage dans la région, et engager tout les hommes dans une vaste offensive pour briser le front et les lignes de ravitaillement du front dans l'est de la France. Une large offensive de Juillet, ambitieuse, et risquée...

Effectifs : - 32 divisions Allemandes (1 560 000 hommes)
- 1200 pièces d'artillerie
- 10 avions de reconnaissance

Spoiler:

Action 1:
Après avoir saigné les Français à Verdun, l'objectif est de les saigner à Nancy. Attaques au gaz, tir d'obus sans pause sur toutes les positions stratégiques tenues par l'ennemi à l'est de la Meurthe, tout les coups seront permis pour briser le moral Français et la logistique.

Action 2:
La plaine faisant face à Verdun au sud sera l'objet de convoitise pour percer le Front Ouest une bonne fois pour toutes. Partant entre l'Aisne et la rive gauche de Verdun, une vingtaine de divisions se mobiliseront pour prendre d'assaut la région, en se mobilisant 4 jours chaque semaine, et en consolidant les défenses établies les 3 jours restants. Autant que nécessaire, les lignes de ravitaillement ennemi situé à l'est de la zone offensive, repéré par les avions de reconnaissance, seront ciblés par les obusiers. Les 6 divisions restantes soutiendront une offensive moins importante mais tout autant tactique du côté du flanc, en direction de la ville de St Mihier.

L'objectif est d'ici 2 ou 3 mois d'avoir détruit le restant des barricades Françaises, atteindre la Marne en menaçant la prise de St Didier, et couper le ravitaillement à tout le Front Est pour faciliter dans de prochaines opérations la chute de la Lorraine Française.

Action 3:
Rien d'exceptionnel ne sera prévu sur le reste du front, si ce n'est que les fortifications le long de la Somme seront grandement renforcées, ainsi que celle du côté d'Ypres, pour ne laisser aucune chance à une éventuelle contre-offensive Alliée. 2 divisions affectés à la Somme sont cependant dirigés vers le front du côté de Reims, d'où une autre série de tirs d'artilleries visera la ville, et en particulier le fort de la pompelle.

par **Rêveur_Lucide** Mer 6 Juil 2022 - 18:11

Opération Geier

Score (Succès 50, Initiative 20) : 54

Après tirs d'artilleries intensifs dans le Grand Est, c'est la grande offensive qui fut lancée pour profiter de la faiblesse du front et descendre en direction du sud depuis Verdun. Entre l'Aisne et la Meuse, ce sont les nombreuses pertes Allemandes des divisions de l'ouest qui devinrent comme une troisième rivière, de chair et de sang. Traumatisme de guerre pour les troupes Allemandes qui savaient très bien que pour beaucoup, simplement continuer à défendre les auraient tenu en sécurité.

L'opération se déroulait très bien, jusqu'à arriver à la décisive bataille de St Didier, ayant duré du 10 au 16 Juillet 1916, où malgré offensives, utilisation d'artillerie et de gaz pour appuyer l'offensive, les positions Françaises tenaient comme de l'acier. Essuyant lourdes pertes, les généraux ont décidé d'abandonner l'opération et de se replier sur une ligne de défense circulant entre l'Aisne, sa source et la ville de St-Mihier prise plus tôt lors de l'offensive.

L'opération est plutôt un échec stratégiquement: les défenses Françaises vers la Marne ont tenu, et l'avancée Allemande n'est pas assez grande pour permettre de couper les ravitaillements pour le front Français à l'est. Cependant, les avancées et reculs effectuées durant l'opération sont colossales, ce qui fait valoir beaucoup de légitimité à Falkenhayn dans ses espérances: la guerre de positions peut être brisée à l'ouest, et être rendue décisive.

Pertes : - Allemagne: 430 000 hommes
- France: 250 000 hommes

par **Aetius** Ven 8 Juil 2022 - 19:07

République Française | British Expeditionary Force

[WWI] Front de l'Ouest D9b5d9a81a2e3b478f4125193964e73e

Contexte

La Somme, 2 septembre 1916

Fumant sa pipe, Joseph marchait sur la terre humide de la Somme. Quelques minutes de répit pour le fier guerrier gallois après des semaines à marcher et à gérer les carences logistiques du front. Son français, bien qu’approximatif, est à l’origine de son affectation en tant qu’officier de liaison entre la 38th (Welsh) Infantry Division et 11ème division d’infanterie française.

Alerté sur une pénurie de chevaux sur le secteur de Serres, il s’approcha d’un groupe de français. Il adressa un « b-o-n-j-o-u-r ! » à ses nouveaux compagnons de misère, ces derniers comprirent très vite qu’ils n’avaient pas affaire au flegme d’un anglais mais plutôt à un accent gallois à couper au couteau émanant d’une sympathique moustache rousse d’un syndicaliste convaincu.

« - Encore un chien sans collier … T’es de quel régiment mon gars ?
- Vous êtes du soixante-cinq ? bégaya Joseph
- Qu’est-ce que je disais ! »
Un autre collègue enrichit : « Bah non, mon gars, onzième et trente-cinquième, mais installe-toi.
- Je dois m’occuper d’une pénurie de chevaux …
- Allons, mon ami, ici c’est l’armée française, rejoignez les contemplatifs le temps d’un verre !
- Traduction : pose un cul et bois un canon. »

Après deux verres de chartreuse, les langues de délièrent et elles firent des présentations moins cérémonieuses.

« Vous êtes quoi, dans le civil, vous deux ? » demanda Joseph
- « - Je suis agriculteur, la majeure partie du temps.
- Instituteur, répondit un autre poilu
- Ah, un lettré, je suis professeur de littérature à Bordeaux. » S’immisça un quarantenaire avec bonhomie.
- Il n’y en avait pas assez d’un pour nous la jouer savant, v’la qu’on hérite d’un deuxième pour faire la paire.
- T’as raison, on va laisser les gens d’esprit parler culture et nous, bons cons, on va retourner creuser en parlant cul.»

« Bon, je vais vous laisser … » tempéra Joseph.
«- Ah oui, les Gallois. Vous avez, mon ami, comme qui dirait un complexe de servitude … Regardez-moi, j’ai troqué mon Lebel pour la tranquillité … Je ne vais pas courir après le front …
- Pardon ? » Cette insulte à la patrie galloise ne pouvait rester impunie, il était prêt à se battre quand de violents bruits de moteurs dérangèrent ses mimiques d’ouvrier ivre. Il scruta l’horizon et aperçu un aéronef.

« Hé ! Mais c’est l’un des nôtres. »

Un avion allemand apparut

« - On va avoir droit au spectacle
- Dix sur le notre
- Trop facile, le boche c’est un avion d’observation »

Un coup de mitrailleuse et le sort de l’avion allemand en était jeté.

« Yahou, il va bouffer des pissenlits français !
- Ouais, dans la gueule ! »

Quatre avions allemands apparurent ; l’avion français détala mais il fut abattu en un rien de temps

« C’est pas juste …
On est pas au stade, petit … »

Joseph regardait les Français, interloqués. Il n’en avait pas fini avec la guerre, cette garce, surtout avec des alliés aussi pitoyables. Et putain ! Il n’avait toujours pas trouvé de solution pour ces chevaux. Il pensait à Gwyneath, à sa chevelure fumée et à sa peau de velours. Il se remit à marcher sur la terre humide en fumant sa pipe.

Swansea, 10 septembre 1916

Levée de bon heure, Gwyneth fuma sa clope et scruta l’horizon. Quelques mots de son bien-aimé étaient parvenus à sa boîte lettre.

« Tu ne peux savoir, ma Gwyneth aimée, ce que l’homme peut faire contre l’homme. Voici cinq jours que mes souliers sont gras de cervelles humaines, que j’écrase des thorax, que je rencontre des entrailles. Les hommes mangent le peu qu’ils ont, accotés à des cadavres. Le régiment a été héroïque : nous n’avons plus d’officiers. »

Elle s’habilla et soupira « que la guerre est longue et que le cœur me fend ! ».

Tour 7

[WWI] Front de l'Ouest E94d189b63cf9dc4337d37cf8c0f9e98

Nature de l'action : Bataille de la Somme et Bataille de St-Mihiel

L'Armée française tente de le tout pour le tout. Pour éviter que le front ne cède à la panique et à la défaite, le Maréchal Foch souhaite relancer l'offensive de la Somme. Sourd aux demandes françaises, l'état-major britannique accepta de reprendre l'offensive après la missive Foch d-15323 qui octroyait le remplacement du secteur Allenby par le 5e corps d'armée du général Louis Franchet d'Espèrey.

Effectifs, équipements, organisations (pour la Somme) :

Armée française :
- 18 divisions en ligne
- 1 850 pièces d'artillerie
- 185 avions
Armée britannique :
- 22 divisions en ligne
- 1 335 pièces d'artilleries
- 185 avions
- 49 blindés "Mark I"

Carte:

Détails de l'action :

Action 1, la Somme, septembre 1916:

Un cataclysme divin va s'abattre sur la Somme, les fortifications allemandes de Serres jusqu'à Montauban seront pulvérisées par l'artillerie franco-britannique. Des obus de diverses tailles vont éclater les barbelés qui se dressent devant les divisions alliées, les lignes de ravitaillement seront remodelées par le feu céleste et les contre-offensives seront balayées si tôt qu'elles se déclencheront. La même intensité sera déployée sur la sentier menant à Péronne, avec une intermittence pour permettre la prise sans encombre de Flaucourt.

L'armée de l'air sera mobilisée, avec les classiques "mitraillages de tranchées" qui opéreront tout le long des tranchées, avec l'espoir de supprimer l'ennemi partout où il se trouve. Les alliés misent sur les capacités offensives de leur nouvelle "division aérienne". Les daé mises en place par le colonel Duval devraient permettra de gagner la supériorité aérienne avec la "puissance de masse" des escadrilles françaises plutôt qu'avec les talents individuels des pilotes.

[WWI] Front de l'Ouest 16c3f40e098c1307cb4fec9294f12ff8

Les divisions britanniques s'élancent depuis leur parapet pour conquérir Bapaume. Le scénario se répète donc, à ceci près que les alliés disposent de nouveaux atouts stratégiques. Le premier, c'est la présence du 5e corps d'armée de Franchet d'Espèrey sur le secteur de Serres. Ces troupes fraiches devront sécuriser Serres et s'assurer de la vitalité de l'offensive sur tout le flanc oriental. Le deuxième atout, c'est la présence de 49 tanks lourds Mark I dans la "branche lourde" du "Machine Gun Corps". Ils feront leur baptême de feu lors de la bataille de Montauban, pour seconder les troupes de l'ANZAC dans la sécurisation du front occidental.

C'est l'ensemble des unités françaises, britanniques et impériales qui battront le fer allemand avec cadence, sections par sections, tranchées par tranchées. Le bois de Delville, principal repoussoir allemand lors de la première phase de la bataille, sera anéanti par l'artillerie conjointe de la France et du Royaume-Uni.

C'est Combles qui sera le trait d'union avec les troupes françaises qui foncent sur Péronne. Ces dernières bénéficient du soutien privilégié de la daé française pour prendre Flaucourt et rebondir sur Péronne.

Les troupes françaises, britanniques et impériales forment des "unités de choc" pour prendre d'assaut les tranchées. Masses, plastron, cervellières en acier, couteaux et revolver ; les troupes de choc sont armées pour mener une guerre impitoyable. Elles démontrent la science militaire aiguë des unités alliées qui commencent à assimiler le savoir militaire propre aux tranchées, elles mettent aussi en exergue comment cette bataille sera sale.

par Contenu sponsorisé