[WWI] Front de l'Ouest
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
République Française
Tour 7 - Simulation
Tour 7 - Simulation
Nature de l'action : Offensive de la Somme
Action 1 : Bataille de la Somme | Taux de réussite : 45%, jet de dé : 31
Les renforts français du 5e corps d'armée entrèrent à Serres avec brio le 5 septembre 1916, remontant le sentier goudronné pour prendre Puisieux. L'armée britannique pris Montauban le 9 septembre 1916 avec un emploi plus ou moins remarqué des tanks lourds Mark I. Le Machine Gun Corps fut stoppé par une contre-attaque allemande à Bazentin.
Finalement, c'est l'armée française de Fayolles qui scella le sort de la bataille. Les troupes de grenadiers nettoyèrent les tranchées à Flaucourt à la grenade, au pistolet et au couteau. Les Allemands, surpris de la violence de l'artillerie française et de l'efficacité des grenadiers français, se replièrent à Péronne en désordre. L'armée française punit l'armée allemande en fuite avec des obus chimique. Un voile verdâtre planait au dessus de la Somme quand les deux armées se rencontrèrent à nouveau, les unités Z éliminèrent les Allemands désemparés et le reste de l'armée française entra avec gloire à Peronne, le 15 septembre 1916.
Le 21 septembre, l'armée de Fayolles arrivait à Rancourt, libérant les efforts de troupes canadiennes grippées à Combles. Un assemblage franco-canadien remonta sur Morval pendant que les ANZAC boys martyrisaient les positions allemandes à Ginchy, libérant la ville le 29 septembre. L'armée britannique de Haig se désempêtra de ses barbelés pour sécuriser Courcelette et Le Sars, le 5 octobre 1916. Protégé par la chute de Puisieux au main des Français et bénéficiant de la chute de Combles aux mains des Canadiens, les Britanniques redoublèrent d'intensité pour prendre Bapaume. Le 12 octobre 1916, les troupes britanniques prirent Warlencourt. Cependant, la pluie et la boue entaillèrent initiative britannique. Après de nombreuses pertes, l'état-major britannique décide de l'impossibilité de prendre Bapaume face aux conditions climatiques hivernales. Le 26 octobre 1916, l'offensive s'arrête, au pied d'un Bapaume sur le point de tomber.
Haig est persuadé de tenir là une grande victoire, bien que ternie par l'arrivée de l’hiver. Plus qu'une victoire tactique ou stratégique, la bataille de la Somme démontre que les alliés peuvent avancer sur le front de l'Ouest et mettre à mal l'armée allemande.
Résultat : victoire tactique franco-britannique
Pertes britanniques : 340 000 morts ou blessés,
Pertes françaises : 220 000 morts ou blessés
Pertes allemandes : 290 000 morts ou blessés, 80 000 prisonniers
Finalement, c'est l'armée française de Fayolles qui scella le sort de la bataille. Les troupes de grenadiers nettoyèrent les tranchées à Flaucourt à la grenade, au pistolet et au couteau. Les Allemands, surpris de la violence de l'artillerie française et de l'efficacité des grenadiers français, se replièrent à Péronne en désordre. L'armée française punit l'armée allemande en fuite avec des obus chimique. Un voile verdâtre planait au dessus de la Somme quand les deux armées se rencontrèrent à nouveau, les unités Z éliminèrent les Allemands désemparés et le reste de l'armée française entra avec gloire à Peronne, le 15 septembre 1916.
Le 21 septembre, l'armée de Fayolles arrivait à Rancourt, libérant les efforts de troupes canadiennes grippées à Combles. Un assemblage franco-canadien remonta sur Morval pendant que les ANZAC boys martyrisaient les positions allemandes à Ginchy, libérant la ville le 29 septembre. L'armée britannique de Haig se désempêtra de ses barbelés pour sécuriser Courcelette et Le Sars, le 5 octobre 1916. Protégé par la chute de Puisieux au main des Français et bénéficiant de la chute de Combles aux mains des Canadiens, les Britanniques redoublèrent d'intensité pour prendre Bapaume. Le 12 octobre 1916, les troupes britanniques prirent Warlencourt. Cependant, la pluie et la boue entaillèrent initiative britannique. Après de nombreuses pertes, l'état-major britannique décide de l'impossibilité de prendre Bapaume face aux conditions climatiques hivernales. Le 26 octobre 1916, l'offensive s'arrête, au pied d'un Bapaume sur le point de tomber.
Haig est persuadé de tenir là une grande victoire, bien que ternie par l'arrivée de l’hiver. Plus qu'une victoire tactique ou stratégique, la bataille de la Somme démontre que les alliés peuvent avancer sur le front de l'Ouest et mettre à mal l'armée allemande.
Résultat : victoire tactique franco-britannique
Pertes britanniques : 340 000 morts ou blessés,
Pertes françaises : 220 000 morts ou blessés
Pertes allemandes : 290 000 morts ou blessés, 80 000 prisonniers
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Bataille de Reims
Malgré le souhait de Falkenhayn de favoriser une mobilité sur le front à l'ouest, les attaques Alliées dans la Somme, couplées avec le retour de l'hiver, empêchent toute opération de grande envergure avant le printemps. La directive est toujours la même sur le reste du front, en particulier à Ypres et dans la Somme: continuer à renforcer la défense, atout incontestable des Allemands.
Une convoitise attire cependant l'Etat-Major, plus dû à la visée symbolique de la cible plutôt que son importance tactique ou stratégique: la ville de Reims. Toujours ciblée par des tirs d'obus et ce depuis le début de la guerre, la prise de Reims d'ici le printemps constituerait une formidable claque au moral Français.
Effectifs:
- 9 divisions Allemandes immédiatement mobilisable, 4 divisions en réserve
- 1800 pièces d'artillerie
- 60 AEG G.IV (bombardiers)
Action 1:
Tandis que l'infanterie s'assurera de la défense et de l'amélioration du système de tranchées partout sur le front, des pièces d'artilleries seront concentrées dans la région de Reims pour viser à assurer des dommages matériels conséquent sur l'ensemble de la ville, et ce durant toute la durée de l'hiver. Grâce aux déploiements des bombardiers et au déluge d'obus, l'objectif cité est véritablement de "défigurer" la ville.
Action 2:
Une fois la ville transformée en champ de ruines vers Février (tout en visant à épargner la Cathédrale le plus possible), une offensive mesurée sera conduite pour prendre d'assaut les tranchées et fortifications (du moins celle qui resteront), dans l'objectif de se rendre au porte de la ville.
Une fois arrivé, l'officier Willy Rohr commandera une division spéciale, des "stormtroopers", qui s'infiltreront dans Reims, et qui auront pour but d'amener les Français au combat urbain. Infiltrations, embuscades... Les ruines urbaines seront parfaites comme terrain pour ces troupes. Et ainsi, ces stormtroopers prépareront le terrain à l'investissement des troupes régulières dans la prise de la ville.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Bataille de Reims
Succès du bombardement (plus c'est bas plus c'est réussi) : 68
Succès (30%) / Initiative (5%) de l'offensive : 37
Calvaire à Reims. Le froid, la brume se couplaient avec l'assourdissant tremblement de la pluie métallique qui s'abattait depuis les cieux. Revivait-on le calvaire de Verdun?
...Pas si sûr. Déployant un tiers de plus de pièces d'artillerie pour l'opération, les résultats n'étaient cependant pas au rendez-vous. Détruire les habitations ne servait qu'à la presse de l'Entente pour sa propagande de guerre à destination des pays neutres. Et en dehors de ceux-là, bien que les tranchées de défense de la ville étaient bien amochée, et que la ville de Reims était loin de sortir intacte de la pluie métallique, les grands axes stratégiques se sont maintenus.
L'offensive visant à accéder aux frontières de la ville fut un succès, alors que de nombreux Français furent amené à reculer face à la pagaille qu'étaient devenu leur tranchées suite aux obus. Mais les opérations commandées par Willy Rohr ne donnèrent pas non plus les résultats attendus. L'évidence tactique y était: tout terrain urbain, en champ de ruines ou non, profitait au défenseur, et les unités de "stormtroopers" ayant pénétré la ville ont subit escarmouches et immobilisation opérationnelle dû à des défenses que trop bien établie dans la ville. Une seconde défaite pour ces unités, qui n'était pas sans rappeler le précédent scandale sur le Front Est les concernant...
L'Allemagne bénéficie cependant encore une fois de l'avantage d'avoir brisé quelques lignes, et campe désormais solidement aux portes de la ville.
Pertes:
Allemagne : 170 000 hommes
France : 110 000 hommes
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Offensive Württemberg
- Carte:
L'hiver ayant été une bénédiction pour les troupes Allemandes afin de fortifier le secteur nord du front suite aux assauts ennemis dans la Somme, le long d'une ligne de fortifications au nord nommée ligne Gallwitz (du nom de Max von Gallwitz), le retour progressif du dégel annonce aux troupes Allemandes le feu vert: la Lorraine est de plus en plus perméable, et il devient maintenant nécessaire, grâce à la diversion espagnole, de saigner l'armée Française le long du front sud pour une campagne décisive.
Effectifs:
- 40 divisions Allemandes (1 millions d'hommes et 200 milles)
- 2100 pièces d'artillerie
- 200 avions
Action:
Après survol par les avions de reconnaissances, les bombardiers et les pièces d'artilleries s'occuperont de piloner les voies de ravitaillements principales et les tranchées les mieux organisées. Le retour des attaques au gaz, particulièrement sur le secteur des Vosges, sera le bienvenu pour saigner le moral et assurer que le terrain rocheux ne puissent pas constituer tant que ça un avantage défensif.
Le calcul pour l'offensive saignante est simple: une division pourra s'assurer de couvrir une partie du front oscillant entre 5 et 15 km (selon la concentration de l'effectif ennemi), et poussera son avantage autant que possible pour gagner un maximum de 10 km. L'objectif symbolique est de pouvoir atteindre les portes de Nancy et Belfort, mais l'objectif tactique est de surtout provoquer le plus de pertes Françaises possibles, et rendre à terme la Lorraine non même poreuse mais intenable.
POSTE ANNULE PAR LE JOUEUR
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Offensive Falkenhayn-Württemberg
- Carte:
L'hiver ayant été une bénédiction pour les troupes Allemandes afin de fortifier le secteur nord du front suite aux assauts ennemis dans la Somme, le long d'une ligne de fortifications au nord nommée ligne Gallwitz (du nom de Max von Gallwitz), le retour progressif du dégel annonce aux troupes Allemandes le feu vert: la Lorraine est de plus en plus perméable, et il devient maintenant nécessaire, grâce à la diversion espagnole, de saigner l'armée Française le long du front sud pour une campagne décisive.
Effectifs:
- 40 divisions Allemandes (1 millions d'hommes et 200 milles)
- 2100 pièces d'artillerie
- 200 avions
Action:
Après survol par les avions de reconnaissances, les bombardiers et les pièces d'artilleries s'occuperont de piloner les voies de ravitaillements principales et les tranchées les mieux organisées. Le retour des attaques au gaz, particulièrement sur le secteur des Vosges, sera le bienvenu pour saigner le moral et assurer que le terrain rocheux ne puissent pas constituer tant que ça un avantage défensif.
Le calcul pour l'offensive saignante est simple: une division pourra s'assurer de couvrir une partie du front oscillant entre 5 et 15 km (selon la concentration de l'effectif ennemi), et poussera son avantage autant que possible pour gagner un maximum de 10 km. L'objectif symbolique est de pouvoir atteindre les portes de Nancy, mais l'objectif tactique est de surtout provoquer le plus de pertes Françaises possibles, et rendre à terme la Lorraine non même poreuse mais intenable.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Offensive Falkenhayn-Württemberg
Succès (45%) / Initiative (10%) de l'offensive : 70
Soldat und Tod, 1917
La mort fut ici le meilleur compagnon du soldat Allemand. Mais le réveil était dur pour l'ensemble des hommes du Front de l'Ouest, alors que boucherie sur près de la moitié du front fut décrétée dans une série d'offensives générales du 7 Avril au 23 Avril 1917. Les pluies d'obus et les charniers du no man's land faisaient compétition pour savoir quel était celui qui allait être le plus horrifique à voir ou subir...
Et ceci pour quoi? L'ambition d'un état-major à en finir avec la guerre? Alors que plutôt que de la finir, il ne faisait que l'atrophier. La série d'offensives fut bien plus sanglantes pour les Allemands que les Français, et pire encore, les maigres avancées de 3km furent presque repoussées alors que les commandants Allemands ordonnèrent de battre en retraite. Enfin, on n'était plus en 1915: la supériorité aérienne était repassée côté Alliés, et rien de bien ne s'est produit pour les nombreux aces de l'aviation ayant péri en rejoignant la terre-mère brutalement.
En dehors du nouveau charnier que cette offensive représente, l'objectif de Falkenhayn est caduque: l'armée Française n'a probablement pas été assez saignée, et une telle offensive de grande envergure ne sera probablement pas d'actualité avant l'année prochaine...
Pertes
- 750 000 pertes Allemands (morts/blessés)
- 400 000 pertes Françaises (morts/blessés)
- 74 avions perdus
Rêveur_Lucide- Ministre
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Date d'inscription : 07/10/2015
Re: [WWI] Front de l'Ouest
République Française | British Expeditionary Force
L'amitié franco-britannique est précieuse, elle est le ferment d'un monde meilleur et elle irriguera les nations libres du Vieux-Continent
L'amitié franco-britannique est précieuse, elle est le ferment d'un monde meilleur et elle irriguera les nations libres du Vieux-Continent
Contexte
C.Q.G. : 28 avril 1917
Contrairement à ce qui était prévu par le cinquième bureau du G.Q.G., l'Allemagne ne s'est pas retirée de la Somme pendant l'accalmie hivernale. Plus encore, elle s'est montrée particulièrement active en menant des offensives de bout de chandelle à Reims et à Nancy. Les 70 divisions allemandes campent le long d'une grande frontière aux vulnérabilités multiples. Franchet d'Espèrey, le nouveau maître à penser de l'armée française compte utiliser cette faiblesse stratégique pour attaquer le vaste saillant de Péronne jusqu'à Laon. Il enterre définitivement les espoirs de Nivelle d'une offensive le long des Chemins des Dames et renoue avec Haig pour mener des offensives sur Bapaume et faire basculer l'armée allemande au nord de Noyan, où elle sera prise en étau entre l'armée française d'une part et l'Aisne d'autre part. Combattre l'armée allemande par deux voies, c'est tout ce que demandait Haig depuis novembre 1916.
Franchet d'Espèrey prépare son offensive depuis quatre mois. Elle aurait dû être lancée en avril mais l'offensive allemande à Nancy repousse l'échéance pour juillet. Paul Deschanel, le nouveau président du Conseil s'immisce dans la planification de Franchet d'Espèrey pour mener l'offensif dès le mois de mai, en réaction avec l'agitation politique qui guette le front russe. Travailleur invétéré, il fixe sa stratégie le 2 mai alors que la majorité des lignes de ravitaillement est opérationnelle et que les travaux de terrassement ont bien avancés. Le 4 mai, les nouvelles des officiers du génie sont positives. Le soir même, le général écrit son discours à la lueur de sa lampe à gaz. Le 5 mai, au petit matin, ses mots sont récités de manière cérémonielle : « L'heure est venue, confiance, courage et vive la France ! ».
Péronne, 4 mai 1917
Joseph marche dans la ville de Péronne, la petite ville se vide des soldats français qui réchauffaient les soirées hivernales de Joseph. Le petit Gallois sait qu'il ne pourra pas s'entraîner au tarot avant un long moment, l'Empire passe à l'attaque et reçoit Bapaume en ligne de mire. D'autres objectifs concernent l'armée britannique qui s'occupe désormais la Somme, toute seule.
Leuilly, 4 mai 1917
L'Armée française s'attaque à l'Aisnes, Simon le sait désormais. Ses caricatures inondent la tranchée dans laquelle il vit. Avec le temps, elles s'illuminent avec l'espoir de la victoire. L'une d'elles, représente les soldats Français conquérant la Champagne, pour récupérer le noble nectar doré de la victoire des mains des boches.
Simon le satiriste ne veut pas ternir ses caricatures. Il ne peut pas se le permettre. Seul un fil en suspension le sépare de la folie qui le guide. Alors il marche, il marche avec ses branle-figues de camarades.
Contrairement à ce qui était prévu par le cinquième bureau du G.Q.G., l'Allemagne ne s'est pas retirée de la Somme pendant l'accalmie hivernale. Plus encore, elle s'est montrée particulièrement active en menant des offensives de bout de chandelle à Reims et à Nancy. Les 70 divisions allemandes campent le long d'une grande frontière aux vulnérabilités multiples. Franchet d'Espèrey, le nouveau maître à penser de l'armée française compte utiliser cette faiblesse stratégique pour attaquer le vaste saillant de Péronne jusqu'à Laon. Il enterre définitivement les espoirs de Nivelle d'une offensive le long des Chemins des Dames et renoue avec Haig pour mener des offensives sur Bapaume et faire basculer l'armée allemande au nord de Noyan, où elle sera prise en étau entre l'armée française d'une part et l'Aisne d'autre part. Combattre l'armée allemande par deux voies, c'est tout ce que demandait Haig depuis novembre 1916.
Franchet d'Espèrey prépare son offensive depuis quatre mois. Elle aurait dû être lancée en avril mais l'offensive allemande à Nancy repousse l'échéance pour juillet. Paul Deschanel, le nouveau président du Conseil s'immisce dans la planification de Franchet d'Espèrey pour mener l'offensif dès le mois de mai, en réaction avec l'agitation politique qui guette le front russe. Travailleur invétéré, il fixe sa stratégie le 2 mai alors que la majorité des lignes de ravitaillement est opérationnelle et que les travaux de terrassement ont bien avancés. Le 4 mai, les nouvelles des officiers du génie sont positives. Le soir même, le général écrit son discours à la lueur de sa lampe à gaz. Le 5 mai, au petit matin, ses mots sont récités de manière cérémonielle : « L'heure est venue, confiance, courage et vive la France ! ».
Péronne, 4 mai 1917
Joseph marche dans la ville de Péronne, la petite ville se vide des soldats français qui réchauffaient les soirées hivernales de Joseph. Le petit Gallois sait qu'il ne pourra pas s'entraîner au tarot avant un long moment, l'Empire passe à l'attaque et reçoit Bapaume en ligne de mire. D'autres objectifs concernent l'armée britannique qui s'occupe désormais la Somme, toute seule.
Leuilly, 4 mai 1917
L'Armée française s'attaque à l'Aisnes, Simon le sait désormais. Ses caricatures inondent la tranchée dans laquelle il vit. Avec le temps, elles s'illuminent avec l'espoir de la victoire. L'une d'elles, représente les soldats Français conquérant la Champagne, pour récupérer le noble nectar doré de la victoire des mains des boches.
Simon le satiriste ne veut pas ternir ses caricatures. Il ne peut pas se le permettre. Seul un fil en suspension le sépare de la folie qui le guide. Alors il marche, il marche avec ses branle-figues de camarades.
Tour 10
Nature de l'action : Bataille de l'Aisne/Offensive Franchet d'Espèrey
Effectifs, équipements, organisations :
Armée française :
Groupe d'Armée du Nord (Pétain) et Groupe d'Armée de Réserve (Micheler) :
- 5e Armée du Général Mazel (16 divisions, 2 brigades polonaises, 1 division de cavalerie, 200 chars)
- 6e Armée du Général Mangin (17 divisions, 1 division de cavalerie)
- 4e Armée du Général Anthoine et 10e Armée du Général Duchêne [réserve stratégique]
Pour un total de 850 000 hommes, 200 chars et 5 000 pièces d'artillerie (dont 760 pièces d'artillerie lourde)
Armée britannique :
- Second Army du Général Sir Hebert Plume (140 000 hommes)
- II Anzac Corps du Général Alexander Godley (60 000 hommes)
- First Army (Canadian Corps) du Général Julian Byng (120 000 hommes)
Pour un total de 320 000 hommes, 69 chars et 2 000 pièces d'artillerie
Carte
Détails de l'action :
Action 1 | Bataille de Bapaume :
Un cataclysme s'abattra sur la Somme et il sera british. L'armée britannique prépare depuis des mois son artillerie en dépit des pénuries qui frappent son industrie depuis l'année dernière. Un soin minutieux qui permettra peut-être d'ouvrir les sentiers de la gloire pour la Second Army de Plume. Haig prévoit que l'armée britannique soit capable de faire pleuvoir cinq obus par têtes allemandes. Il semble inconcevable que les défenses de Bapaume tiennent alors que l'armée britannique demeure si proche de la ville. Peut-être que les Allemands ont été candides en refusant d'évacuer la ville ? Quoi qu'il en soit la Second Army s'élancera de ses parapets le 5 mai 1917, avec l'intention d'en découdre. L'armée britannique tente également d'innover puisque le II Anzac Corps utilise ses premières tactiques d'infiltration de tranchées pour couper le ravitaillement ennemi au sud-est de Bapaume.
Action 2 | Bataille de l'Aisne
Les troupes canadiennes de Byng sont responsables de la jonction entre l'armée britannique et l'armée française. Le Canadian Corps doit prendre Ham par tous les moyens nécessaires. Les Canadiens ne sont pas seuls puisque le Heavy Machine Gun Corps et une division britannique de la Second Army doit assister les quatre divisions canadiennes. Les 69 tanks lourds britanniques prendront les chemins praticables à l'est de Ham et s'efforceront détruire les nids de mitrailleuses du secteur pour empêcher les Allemands de basculer d'un secteur à l'autre. La 4e Armée en réserve du général Anthoine suivra l'armée canadienne et s'occupera du flanc oriental.
La Second Army et le Canadian Corps mèneront leurs offensives en premier lieu. La 4e Armée et la 5e Armée entreront dans la mêlée en second lieu pour bénéficier de la bascule de l'armée allemande hors du secteur de Laon.
La 4e Armée de Mazel devrait entrer en scène en positionnant ses brigades polonaises à l'ouest de Noyan alors que ses divisions d'infanterie prendront Noyan et remonteront le long de l'Aisne. Une partie d'entre elles viseront Barisis où elles seront accompagnées de 200 chars (150 Schneider et 50 Saint-Chamond). Séparés en deux groupements (Bossut et Chaubès) selon les souhaits du Général Estienne, concepteur de l'arme blindée française qui prend le commandement d'un des groupements contre l'avis de Nivelle ; les tanks devront aider l'infanterie à évoluer le long de l'Aisne.
Action 1 | Bataille de Bapaume :
Un cataclysme s'abattra sur la Somme et il sera british. L'armée britannique prépare depuis des mois son artillerie en dépit des pénuries qui frappent son industrie depuis l'année dernière. Un soin minutieux qui permettra peut-être d'ouvrir les sentiers de la gloire pour la Second Army de Plume. Haig prévoit que l'armée britannique soit capable de faire pleuvoir cinq obus par têtes allemandes. Il semble inconcevable que les défenses de Bapaume tiennent alors que l'armée britannique demeure si proche de la ville. Peut-être que les Allemands ont été candides en refusant d'évacuer la ville ? Quoi qu'il en soit la Second Army s'élancera de ses parapets le 5 mai 1917, avec l'intention d'en découdre. L'armée britannique tente également d'innover puisque le II Anzac Corps utilise ses premières tactiques d'infiltration de tranchées pour couper le ravitaillement ennemi au sud-est de Bapaume.
Action 2 | Bataille de l'Aisne
Les troupes canadiennes de Byng sont responsables de la jonction entre l'armée britannique et l'armée française. Le Canadian Corps doit prendre Ham par tous les moyens nécessaires. Les Canadiens ne sont pas seuls puisque le Heavy Machine Gun Corps et une division britannique de la Second Army doit assister les quatre divisions canadiennes. Les 69 tanks lourds britanniques prendront les chemins praticables à l'est de Ham et s'efforceront détruire les nids de mitrailleuses du secteur pour empêcher les Allemands de basculer d'un secteur à l'autre. La 4e Armée en réserve du général Anthoine suivra l'armée canadienne et s'occupera du flanc oriental.
La Second Army et le Canadian Corps mèneront leurs offensives en premier lieu. La 4e Armée et la 5e Armée entreront dans la mêlée en second lieu pour bénéficier de la bascule de l'armée allemande hors du secteur de Laon.
La 4e Armée de Mazel devrait entrer en scène en positionnant ses brigades polonaises à l'ouest de Noyan alors que ses divisions d'infanterie prendront Noyan et remonteront le long de l'Aisne. Une partie d'entre elles viseront Barisis où elles seront accompagnées de 200 chars (150 Schneider et 50 Saint-Chamond). Séparés en deux groupements (Bossut et Chaubès) selon les souhaits du Général Estienne, concepteur de l'arme blindée française qui prend le commandement d'un des groupements contre l'avis de Nivelle ; les tanks devront aider l'infanterie à évoluer le long de l'Aisne.
La 5e Armée frappera l'armée allemande avec Laon en ligne de mire. Elle devra mettre en route une avancée inexorable devant des réseaux complexes de tranchées souterraines. Pour la première fois depuis 1915, le pamphlet de Laffargue regagne du tonus en France où les nettoyeurs de tranchée sont à nouveau utilisés massivement. Les cinq Corps d'Armée qui composent la 5e Armée vont employer une série de tactiques d'infiltration pour gagner du terrain. Mangin mise également sur son artillerie de plus en plus performante pour cibler les zones barbelées et les nids de mitrailleuse avec une meilleure précision. Surtout, la portée allongée des nouveaux canons français devrait permettre de cibler les lignes de ravitaillement et d'éviter que l'armée allemande ne rebascule sur le secteur de Laon avec de nouveaux renforts. Enfin, les sections allemandes qui reculeraient vont être systématiquement bombardées selon la théorie du feu roulant développée par Mangin. Mangin est persuadé qu'en distillant de la mobilité au sein des groupements d'artillerie et en ciblant les unités ennemies qui battent en retraite, il serait capable de reprendre la guerre de mouvement.
Les troupes coloniales, de tirailleurs sénégalais et de zouaves s'élancent depuis leur parapet en tant que fer de lance de la 5e armée ; Franchet d'Espèrey sait que la réussite de son offensive dépend entièrement de la réussite des troupes coloniales sur le secteur de Laon. Il prie, et tout la France prie avec lui.
Les troupes coloniales, de tirailleurs sénégalais et de zouaves s'élancent depuis leur parapet en tant que fer de lance de la 5e armée ; Franchet d'Espèrey sait que la réussite de son offensive dépend entièrement de la réussite des troupes coloniales sur le secteur de Laon. Il prie, et tout la France prie avec lui.
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 83
Re: [WWI] Front de l'Ouest
République Française
Tour 10 - Simulation
Tour 10 - Simulation
L'armée française est dans la mélasse. Les caricatures de Simon s'assombrissent, son fusain noir et lugubre déshumanise des poilus décérébrés et cassés par la guerre. Où est la victoire ? Où sont les Américains ? L'armée française ment et les diablotins dansent sur les corps désarticulés des camarades de Simon.
Nature de l'action : Deuxième offensive de l'Aisne
Action 1 : Bataille de Bapaume | Taux de réussite : 40%, jet de dé : 48
La Second Army montre toute l'étendue de son incompétence. Les Britanniques pataugent dans la boue en échouent à quelques mètres de Bapaume. Les tranchées allemandes sont suffisamment solides pour imposer un régime statique à l'armée britannique. Les soldats britanniques sont sous le choc quand ils apprennent le 7 mai 1917 que l'offensive de Bapaume est un échec et que nombreux de leurs compagnons sont morts pour rien.
Résultat : défaite britannique
Pertes britanniques : 18 000 morts ou blessés,
Pertes de l'Anzac : 12 000 morts ou blessés
Pertes allemandes : 19 000 morts ou blessés
Action 1 : Seconde bataille de l'Aisne | Taux de réussite : 50%, jet de dé : 59
La bataille de Ham est un soufflet cataclysmique pour le Canadian Corps. Progressant de manière constante, les troupes canadiennes arrivent au versant de Ham le 4 mai 1917. Les troupes de Byng remplissaient l'intégralité de leur objectif : élargir le saillant de la Somme et attirer les troupes allemandes dans un étau franco-canadien. La plan ne marcha que trop bien puisque c'est l'assemble de 4e Armée allemande qui se présenta devant le Canadian Corps. Les barrages d'artillerie novateurs, l'emploi massif des stormtroopers et la supériorité aérienne allemande parvinrent à briser les lignes canadiennes. La contre-offensive allemande repoussa le Canadian Corps avant-même que les Français ne purent assister les troupes impériales.
Les Français quant à eux, échouent rapidement à Noyau, empêtrés dans les tranchées allemandes. Juvignon tombe grâce à l'utilisation foudroyante du feu roulant. Mais l'artillerie française devient alors vulnérable aux 155. allemands qui dévastent une partie du parc français. Les blindés français sont impotents sur le champ de bataille déformé par l'artillerie. Le 15 mai, le général Franchey d'Espèrey annonce la fin de l'offensive, avec un bilan humain lourd.
Résultat : défaite française
Pertes canadiennes : 18 000 morts ou blessés, 40 000 prisonniers
Pertes françaises : 90 000 morts ou blessés, 12 000 prisonniers [70 blindés, 300 canons]
Pertes allemandes : 70 000 morts ou blessés, 10 000 prisonniers
Résultat : défaite britannique
Pertes britanniques : 18 000 morts ou blessés,
Pertes de l'Anzac : 12 000 morts ou blessés
Pertes allemandes : 19 000 morts ou blessés
Action 1 : Seconde bataille de l'Aisne | Taux de réussite : 50%, jet de dé : 59
La bataille de Ham est un soufflet cataclysmique pour le Canadian Corps. Progressant de manière constante, les troupes canadiennes arrivent au versant de Ham le 4 mai 1917. Les troupes de Byng remplissaient l'intégralité de leur objectif : élargir le saillant de la Somme et attirer les troupes allemandes dans un étau franco-canadien. La plan ne marcha que trop bien puisque c'est l'assemble de 4e Armée allemande qui se présenta devant le Canadian Corps. Les barrages d'artillerie novateurs, l'emploi massif des stormtroopers et la supériorité aérienne allemande parvinrent à briser les lignes canadiennes. La contre-offensive allemande repoussa le Canadian Corps avant-même que les Français ne purent assister les troupes impériales.
Les Français quant à eux, échouent rapidement à Noyau, empêtrés dans les tranchées allemandes. Juvignon tombe grâce à l'utilisation foudroyante du feu roulant. Mais l'artillerie française devient alors vulnérable aux 155. allemands qui dévastent une partie du parc français. Les blindés français sont impotents sur le champ de bataille déformé par l'artillerie. Le 15 mai, le général Franchey d'Espèrey annonce la fin de l'offensive, avec un bilan humain lourd.
Résultat : défaite française
Pertes canadiennes : 18 000 morts ou blessés, 40 000 prisonniers
Pertes françaises : 90 000 morts ou blessés, 12 000 prisonniers [70 blindés, 300 canons]
Pertes allemandes : 70 000 morts ou blessés, 10 000 prisonniers
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
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Contexte
Juvigny, 29 juin 1917
Simon est touché. Il est dans une tranchée de l'Aisne, son sang coule dans l'eau boueuse du nord de la France. Il regarde la flaque de sang boueuse prendre des allures étonnement belles. Voilà donc la dernière œuvre d'art du jeune artiste. Une œuvre d'art émouvante qui ne dure qu'un temps. La dernière œuvre de Simon fera pleurer l'artiste et s'évanouira dans comme une larme dans la pluie picarde.
Simon est touché. Il est dans une tranchée de l'Aisne, son sang coule dans l'eau boueuse du nord de la France. Il regarde la flaque de sang boueuse prendre des allures étonnement belles. Voilà donc la dernière œuvre d'art du jeune artiste. Une œuvre d'art émouvante qui ne dure qu'un temps. La dernière œuvre de Simon fera pleurer l'artiste et s'évanouira dans comme une larme dans la pluie picarde.
Simulation - Tour 11
Nature de l'action : Bataille de l'Aisne/Offensive Franchet d'Espèrey (part II)
Détails de l'action :
Troisième bataille de l'Aisne | taux de réussite : 40% ; jet de dé : 72
La 6e Armée et la 5e Armée se lance dans une bataille sanglante. 20 000 morts sont déclarés dans les premières 48H. Le troisième jour, le rapport de Mangin pour Franchet d'Espèrey est lugubre. Près de la moitié de son Armée ne se déplace plus. Le ravitaillement est compromis. Les unités refusent de se battre, parfois collectivement. Les actes de mutineries se multiplient sur le front. Le lendemain, le C.Q.G. décide collectivement de mettre fin à l'offensive de l'Aisne. Le bilan est catastrophique, les pertes humaines sont anecdotiques par rapport à l'état de l'armée française, près d'une unité sur deux est hors-combat.
Pertes françaises : 25 000 morts
Pertes allemandes : 17 000 morts
Détails de l'action :
Troisième bataille de l'Aisne | taux de réussite : 40% ; jet de dé : 72
La 6e Armée et la 5e Armée se lance dans une bataille sanglante. 20 000 morts sont déclarés dans les premières 48H. Le troisième jour, le rapport de Mangin pour Franchet d'Espèrey est lugubre. Près de la moitié de son Armée ne se déplace plus. Le ravitaillement est compromis. Les unités refusent de se battre, parfois collectivement. Les actes de mutineries se multiplient sur le front. Le lendemain, le C.Q.G. décide collectivement de mettre fin à l'offensive de l'Aisne. Le bilan est catastrophique, les pertes humaines sont anecdotiques par rapport à l'état de l'armée française, près d'une unité sur deux est hors-combat.
Pertes françaises : 25 000 morts
Pertes allemandes : 17 000 morts
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Offensive Falkenhayn-Boehn
- Carte:
Pensant d'abord cesser toute activité d'ampleur avant 1918, Falkenhayn réalisa plusieurs choses: les opérations Françaises réalisées en réponse de la grande offensive de printemps étaient maigres pour ne pas dire ridicule, ce qui témoigne, pour Falkenhayn, d'une faiblesse du camp ennemi. Les interrogations des prisonniers de guerre expliquent cette faiblesse: des mutineries frappent le camp ennemi, ce qui constitue une excellente nouvelle pour le général Allemand. De plus, le temps presse: les premiers Américains ont sûrement débarqué en France, et c'est qu'une question de temps laissé à l'ennemi pour que chaque soldat mutiné ou tué soit remplacé par le double d'Américains.
Effectifs:
- 31 divisions Allemandes (1 millions d'hommes)
- 1200 pièces d'artillerie
- 100 avions
Action:
L'offensive de Printemps était trop dispersée malgré la concentration de troupes sur chaque parcelle de front ayant semblé suffisante. L'idée de la deuxième offensive est différente: retenter une offensive d'ampleur, encore plus localisée, sur la région de Reims, afin d'obtenir un double-objectif: couper les lignes de ravitaillements pour la Lorraine déjà affaiblie, et briser les tranchées pour obtenir une guerre de mouvement permettant de descendre en direction de Troyes.
Parmi les divisions Allemandes, une moitié opérera sur la partie ouest de Reims, sur un saillant bien défendu entre Soissons et Reims, et c'est aussi dans cette région que se concentrerons 2/3 des tirs d'artilleries. Les avions seront équitablement répartis, car les lignes de ravitaillements nécessitant d'être prise sont, elles, situées dans le secteur de Suippes à l'est, qui seront prise d'assaut par l'autre moitié de divisions. Objectif: Châlons-en-Champagne, avec pour défense naturelle la rive de la Marne
Une deuxième offensive d'ampleur pour l'Allemagne... Falkenhayn sait que cette fois-ci, une défaite lui sera impardonable.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Offensive Falkenhayn-Boehn
Succès (70%) / Initiative (35%) de l'offensive : 56
Les objectifs fixés conjointement par le chef d'état-major Falkenhayn et le général Boehn ont été atteint, à la surprise de Falkenhayn lui-même qui se réjouit de pouvoir gagner du temps à la montre. L'attaque a affronté des positions Françaises plus solides et tenaces que prévues malgré les mutineries, mais la concentration exceptionnelle de troupes Allemandes dans la région a poussé les troupes Françaises à bout. Ainsi, c'est tout une partie du front entre Soissons et Reims qui recule, mais surtout tout le ravitaillement de la partie est du front qui se voit coupée, grâce à la prise Allemande de Châlons-en-Champagne le 14 Juillet 1917. La réticence des troupes Françaises à reculer stoppe cependant momentanément l'avance. L'Allemagne en profite pour renforcer sa position le long des frontières naturelles.
Cette seconde offensive lave l'échec de la précédente et renforce le moral des troupes Allemandes. Pour Falkenhayn, les mutineries feront gagner la guerre et ne feront qu'accentuer suite à la rupture de ravitaillement provoquée par l'offensive. Cependant, le reste des acteurs de la guerre sont toujours et bien debout, les Anglais et Russes n'attendent qu'à venger les Français...
Pertes
- 210 000 pertes Allemands (morts/blessés)
- 160 000 pertes Françaises (morts/blessés), 70 000 prisonniers de guerre
- 24 avions perdus
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'IrlandePremière quinzaine du mois de juillet 1917Joseph, le socialiste athée convaincu, en appelait humblement à Dieu. La fatigue nerveuse des dernières semaines se faisait indiscutablement ressentir et la lecture des ordres de missions qu'il allait devoir confier à son unité avait été le dernier clou planté dans le cercueil de son refus de la mascarade religieuse. Il ne pouvait plus désormais que compter sur ce bon vieil être divin, peut être était il vraiment du côté du roi finalement, il n'y avait tout de même que peu d'espoir. Ses hommes cantonnés depuis plusieurs semaines en bordure nord de Péronne allait constituer la pointe avancée d'un ambitieux effort ayant pour ambition apparente, du moins c'est ainsi qu'il le comprenait, de briser le flanc nord de l'offensive allemande à l'encontre des pauvres poilus. Il n'était pas seul dans cette situation, des milliers d'autres sous-officier à travers l'ensemble d'un immense secteur Somme-Scarpe découvraient, sidérés, ce qu'on attendait d'eux et de leurs troupes. Les traumatismes liés à la bataille de la Somme revenaient comme des fantômes dans les mémoires cabossées des paysans et ouvriers britanniques. La grande boucherie ne connaissait pas d'arrêt et Joseph se mit à préparer ses affaires et à mettre en ordre ses idées, les prochaines journées allaient être dures, très dures. Au cœur de la nuit, seule une cigarette accompagnée du vague souvenir de Gwyneth finirent par parvenir à apaiser le fier moustachu et à lui concéder le sommeil.
L'état-major n'avait pas le choix, alors que les frisés mettaient toutes leurs forces au sud dans une poussée dangereuse sur l'est de la région parisienne, le BEF se devait de réagir quoi qu'il en coûte pour appuyer son allié en français pris dans des difficultés terribles. La percée allemande laissait peu de doute sur l'ampleur des opérations prévues par la machine de guerre du Kaiser et l'hésitation n'était pas permise. Beaucoup savaient bien qu'une telle opération, forcément assimilable à la sanglante bataille de la Somme pour les soldats du rang, étaient extrêmement risquée. Il fallait cependant le faire.Bataille d'Arras-Somme - Empire britannique
Nature de l'action : Offensive d'ampleur entre la Scarpe et la Somme.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
British Expeditionary Force
- Première armée (total de 500 000 hommes, sous le commandement de Henry Horne)
- Troisième armée (total de 400 000 hommes, sous le commandement de Julian Byng)
Les deuxième, quatrième, et cinquième armées restent en réserve et tiennent les secteurs Aisne au sud et Deule au nord.
Forces aériennes :
Royal Flying Corps (750 appareils). Il s'agit de la première utilisation aussi massive d'aviation par les forces britanniques, à noter la présence, pour la première fois, de pilotes canadiens.
- Carte:
Détails de l'action :
Action 1 - Secteur Scarpe.
La Troisième armée de Byng a pour ordre d'entamer un mouvement offensif en longeant la Scarpe vers le nord-est direction Douai avant de se rabattre sur le sud direction le Conjeul. L'objectif du mouvement est de drainer les réserves allemandes de la région dans ce secteur afin de répondre à l'attaque puis d'ouvrir la route de Douai et Cambrai en cas de succès. Il est espéré que la mise sous pression des deux villes permettent de ralentir l'avancée allemande au sud au pire, de mettre en péril l'ensemble du flanc de Falkenhayn dans le meilleur des cas. Une deuxième force se mettra en route en même temps que la Première armée afin d'avancer au nord de Bapaume et de sécuriser le flanc nord de Horne
Action 2 - Offensive Somme.
Horne justement mènera quand à lui le mouvement probablement le plus ambitieux (pas que la prise du Conjeul manque de panache pourtant) de l'ensemble de l'opération. En utilisant les positions acquises de haute lutte sur la rive est de la Somme au niveau de Péronne, sa Première armée a pour ordre de mettre en péril l'ensemble du saillant allemand alors que l'offensive se poursuivra sur Bapaume, avec en particulier la participation du célèbre ANZAC Corp, et sur l'ensemble du secteur situé entre les deux villes.
L'objectif de l'opération est donc la destruction du saillant de Bapaume, la mobilisation de réserves ennemies conservées jusque là pour l'offensive autour de Reims et la réorganisation du front afin de permettre une poussée ultérieure vers un secteur Cambrai-Douai.
Post annulé pour cause de mauvaise carte, il sera réécrit
Mirage- Grand Consul
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'IrlandePremière quinzaine du mois de juillet 1917Joseph, le socialiste athée convaincu, en appelait humblement à Dieu. La fatigue nerveuse des dernières semaines se faisait indiscutablement ressentir et la lecture des ordres de missions qu'il allait devoir confier à son unité avait été le dernier clou planté dans le cercueil de son refus de la mascarade religieuse. Il ne pouvait plus désormais que compter sur ce bon vieil être divin, peut être était il vraiment du côté du roi finalement, il n'y avait tout de même que peu d'espoir. Ses hommes cantonnés depuis plusieurs semaines en bordure nord de Péronne allait constituer la pointe avancée d'un ambitieux effort ayant pour ambition apparente, du moins c'est ainsi qu'il le comprenait, de briser le flanc nord de l'offensive allemande à l'encontre des pauvres poilus. Il n'était pas seul dans cette situation, des milliers d'autres sous-officier à travers l'ensemble d'un immense secteur Somme-Scarpe découvraient, sidérés, ce qu'on attendait d'eux et de leurs troupes. Les traumatismes liés à la bataille de la Somme revenaient comme des fantômes dans les mémoires cabossées des paysans et ouvriers britanniques. La grande boucherie ne connaissait pas d'arrêt et Joseph se mit à préparer ses affaires et à mettre en ordre ses idées, les prochaines journées allaient être dures, très dures. Au cœur de la nuit, seule une cigarette accompagnée du vague souvenir de Gwyneth finirent par parvenir à apaiser le fier moustachu et à lui concéder le sommeil.
L'état-major n'avait pas le choix, alors que les frisés mettaient toutes leurs forces au sud dans une poussée dangereuse sur l'est de la région parisienne, le BEF se devait de réagir quoi qu'il en coûte pour appuyer son allié en français pris dans des difficultés terribles. La percée allemande laissait peu de doute sur l'ampleur des opérations prévues par la machine de guerre du Kaiser et l'hésitation n'était pas permise. Beaucoup savaient bien qu'une telle opération, forcément assimilable à la sanglante bataille de la Somme pour les soldats du rang, étaient extrêmement risquée. Il fallait cependant le faire.Bataille d'Arras-Somme - Empire britannique
Nature de l'action : Offensive d'ampleur entre la Scarpe et la Somme.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
British Expeditionary Force
- Première armée (total de 500 000 hommes, sous le commandement de Henry Horne)
- Troisième armée (total de 400 000 hommes, sous le commandement de Julian Byng)
Les deuxième, quatrième, et cinquième armées restent en réserve et tiennent les secteurs Aisne au sud et Deule au nord.
Forces aériennes :
Royal Flying Corps (750 appareils). Il s'agit de la première utilisation aussi massive d'aviation par les forces britanniques, à noter la présence, pour la première fois, de pilotes canadiens.
- Carte:
Détails de l'action :
Action 1 - Secteur Scarpe.
La Troisième armée de Byng a pour ordre d'entamer un mouvement offensif en longeant la Scarpe vers le nord-est direction Douai avant de se rabattre sur le sud direction le Conjeul. L'objectif du mouvement est de drainer les réserves allemandes de la région dans ce secteur afin de répondre à l'attaque puis d'ouvrir la route de Douai et Cambrai en cas de succès. Il est espéré que la mise sous pression des deux villes permettent de ralentir l'avancée allemande au sud au pire, de mettre en péril l'ensemble du flanc de Falkenhayn dans le meilleur des cas. Une deuxième force se mettra en route en même temps que la Première armée afin d'avancer au nord de la protubérance du dispositif allemand au dessus de Bapaume et de sécuriser le flanc nord de Horne.
Action 2 - Secteur Somme.
Horne justement mènera quand à lui le mouvement probablement le plus ambitieux (pas que la prise du Conjeul manque de panache pourtant) de l'ensemble de l'opération. Il entamera ses actions offensives, quelques temps après Byng donc, par un assaut massif sur Bapaume, avec en particulier la participation du célèbre ANZAC Corp, qui devrait permettre d'effondrer le saillant ennemi présent dans ce secteur et de faire la jonction avec les unités sud de la Troisième armée au nord de la ville. Sur l'ensemble du secteur Bapaume-Péronne, les troupes britanniques se mettront en route pour enfoncer les lignes allemandes et accompagner le mouvement mené depuis Arras d'ensserrement de Cambrai.
L'objectif de l'opération est donc la destruction du saillant de Bapaume, la mobilisation de réserves ennemies conservées jusque là pour l'offensive autour de Reims et la réorganisation du front afin de permettre une poussée ultérieure vers un secteur Cambrai-Douai.
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
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Nature de l'action : Plan XXIV
Détails de l'action : Le Général Pétain est en charge de la défense de Reims. Si la ville tient miraculeusement depuis 6 mois face aux nombreux assauts allemands, la rupture du front à Chalons rend intenable la capitale de Champagne. L'armée française élabore donc le plan XIX. La ville est évacuée (de nombreux civils sont déjà partis avec l'offensive allemande de 1916) et les troupes françaises se préparent à quitter Reims. L'armée française se retira dès le début de l'offensive allemande, en faisant sauter les ponts et en feignant la déconfiture. Ce leurre devrait permettre à l'armée française de se replier derrière la Vesle où les défenses commencent à être érigée. Pétain espère que l'armée allemande sera surprise et que son offensive se déséquilibrera d'elle-même. Le plan exige déjà un lourd tribu : la ville de Reims. Le parlement réuni en comité secret, grince déjà des dents ...
Détails de l'action : Le Général Pétain est en charge de la défense de Reims. Si la ville tient miraculeusement depuis 6 mois face aux nombreux assauts allemands, la rupture du front à Chalons rend intenable la capitale de Champagne. L'armée française élabore donc le plan XIX. La ville est évacuée (de nombreux civils sont déjà partis avec l'offensive allemande de 1916) et les troupes françaises se préparent à quitter Reims. L'armée française se retira dès le début de l'offensive allemande, en faisant sauter les ponts et en feignant la déconfiture. Ce leurre devrait permettre à l'armée française de se replier derrière la Vesle où les défenses commencent à être érigée. Pétain espère que l'armée allemande sera surprise et que son offensive se déséquilibrera d'elle-même. Le plan exige déjà un lourd tribu : la ville de Reims. Le parlement réuni en comité secret, grince déjà des dents ...
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
MODERATION DE GUERRE
Offensive Scarpe-Somme : 41%. Jet de dé : 35Joseph déposa sa casquette sur le sol ensanglanté, tous ces villages picards se ressemblaient de toute façon. Les combats pour le bourg sans prétention stratégique de Moislains, petit bourg à moins de 10km de Péronne, avaient été brutaux. Par la raison absurde qui dirige cette guerre depuis 1914, les allemands avaient décidés de s'accrocher jusqu'au bout, provoquant une inutile boucherie sans merci. Au total, c'est peut être 30 000 personnes, fils, pères ou frères, qui avaient perdu la vie pour rien. Moislains ressemblait désormais à un de ces innombrables villages fantômes qui tapissaient le nord de la France, impression renforcé par le départ de quasiment tous les combattants britanniques, forcés de pousser vers le nord pour maintenir le rythme infernal imposé par les ordres de mission. Joseph lui, avait été retiré temporairement de l'ordre de bataille de la Première armée, les sept dixièmes de son unité ayant été mis hors combat. De toute façon, l'offensive britannique dans ce secteur allait perdre de son élan seulement quelques kilomètres plus loin.
Les camions, utilisés de plus en plus massivement par l'armée britannique pour sa logistique
Plus au nord, autour d'Arras et le long de la Scarpe, les combats ont eux aussi été d'une violence biblique. L'armée britannique a eu le plus grand mal à progresser dans un territoire plus urbanisé que le secteur Somme, se rapprochant petit à petit du bassin minier et de son imposante métropole Lens-Hénin-Douai, les troupes anglaises ont du faire face à une résistance farouche qui annonce le pire si les opérations devaient se poursuivre dans ce secteur. La retombée sur le Conjeul a été plus aisée, les allemands semblant s'être préparés pour une tentative de percée urbaine de la part des anglais. La ville de Bapaume est finalement tombée sous les coups de boutoir de l'ANZAC, emportant avec elle son petit saillant.
Pertes anglaises : 220 000 soldats
Pertes allemandes : 160 000 soldats
- Carte:
Mirage- Grand Consul
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Offensive d'Automne 1917
- Carte:
Les opérations Britanniques sur la Somme mettent un point de pression constant sur le flanc nord du front. Après ces dernières opérations offensives Allemandes qui auront pour but de mettre la mainmise sur la Lorraine en empiétant sur le territoire Français mutiné, l'hiver arrivera ce qui profitera à l'Allemagne pour réorganiser et reconstituer ses défenses.
Effectifs:
- 33 divisions Allemandes (1.400 millions d'hommes)
- 1100 pièces d'artillerie
- 40 avions
Action 1:
15 divisions se concentrerons sur le côté Ouest. L'objectif est la prise symbolique de Reims, bien qu'en champ de ruines, puis de pousser au sud de Châlons-en-Champagne où reprendra une certaine guerre de mouvement. La course sera contre le temps et l'arrivée du froid et l'hiver. L'objectif: transporter les hommes jusqu'à l'Aube au nord de Troyes, où camperons les défenses Allemandes.
Action 2:
18 divisions se concentrerons sur le côté Est où il est prévu que le corps militaire Français aura subi aggravations dû aux ruptures des lignes de ravitaillement avec l'offensive Boehn. Ainsi, il sera prévu que Nancy tombera, l'objectif étant de se positionner sur une vaste ligne reliant Joinville et Saint-Dié-Des-Vosges.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'IrlandeDeuxième quinzaine du mois de septembre 1917Les suites de l'offensive Scarpe-Somme qui a ouvert des possibilités importantes dans le secteur ont été confiées à Julian Byng, commandant en chef de la Troisième armée de la British Expeditionary Force qui sera la principale concernée par ce nouveau mouvement en tant qu'unité responsable du "secteur Arras" pour l'armée britannique, secteur qui sera mis à forte contribution. Byng est par ailleurs considéré comme une étoile montante de l'état-major britannique, possédant de brillants états de service que ce soit lors de l'offensive Scarpe-Somme donc, mais aussi de la bataille de la Somme (considéré comme une victoire par le haut commandement britannique, bien que la revendication du résultat soit disputée) et étant l'avocat distingué d'une manière moderne de faire la guerre. Il est par ailleurs à noter que sa Troisième armée s'est vu largement remanié lors des dernières semaines avec l'arrivée de troupes fraîches, en particulier les canadiens arrivant de Belgique, devant relever les unités décimées par la précédente offensive. La Première armée de Horne qui tenait le flanc sud (secteur Somme) jusqu'ici, a été relevé dans son entièreté et remplacé par la Cinquième armée qui joue justement le rôle de réserve au sein du dispositif du BEF, les troupes d'Horne qui ont souffert de pertes effarantes sont considérés comme hors combats et ne devraient pas revoir le front avant le printemps prochain. La Deuxième armée d'Herbert Plumer, quasiment fraîche, assurera quand à elle la flanc nord de l'offensive.
Les braves canadiens prenant leurs positions en bordure de Givenchy-en-Gohelle
Byng terminait sa cigarette, incapable de restreindre quelques tics provoqués par le stress et la fatigue. Depuis son quartier général d'Arras, il avait minutieusement préparé jours et nuits la poursuite de la grande offensive de 1917 du BEF destinée à relever la pression que faisait peser sur l'armée française la machine de guerre du Kaiser et d'attirer l'armée allemande plus au nord. Contrairement à la rumeur, Byng était un humaniste, ou en tout cas appréciait s'imaginer comme tel, et envoyer des dizaines de milliers d'hommes à la boucherie quotidiennement l'empêchait fréquemment de dormir. Son intérêt poussé pour les manières modernes de guerroyer venait de là, il cherchait tous les jours de nouvelles manières de préserver la vie de ses boys et cette fois-ci n'allait pas faire exception. Difficile, cependant, de prévoir autre chose qu'un bain de sang pour cette nouvelle illustration de la folie humaine.Bataille de Lens - Empire britannique
Nature de l'action : Attaque sur Lens.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
British Expeditionary Force
- Deuxième armée (total de 550 000 hommes, sous le commandement d'Herbert Plumer)
- Troisième armée (total de 400 000 hommes, sous le commandement de Julian Byng)
Les Quatrième, et Cinquième armées restent en réserve et tiennent les secteurs Somme au sud et Deule au nord. La Première armée est considérée hors combat et placée à l'arrière.
- Royal Tank Corps (400 tanks Mark II/III/IV)
Forces aériennes :
- Royal Flying Corps (550 appareils).
- Carte:
Détails de l'action :
Action 1 - Prise de Vimy.
La chute de Vimy et de ses hauteurs sont des pré-requis obligatoires pour qu'une action sur Lens devienne réaliste. Pour cela, Byng a décidé de mettre les moyens. Depuis plusieurs semaines, le génie de Sa Majesté s'active pour creuser d'importantes galeries (le sol du secteur est composé en grande partie de craie très facile à percer) qui devront servir à faire sauter les premières lignes de défenses allemandes dans la pure tradition de cette guerre de pisse. La véritable nouveauté n'est pas là, il a été décidé de mettre à l’œuvre le flambant neuf Royal Tank Corps durant cette bataille. Selon les leçons acquises durant leur utilisation dans la Somme, il a été décidé de concentrer fortement leur utilisation afin d'opposer aux allemands un mur blindé très difficile à stopper. De ce fait, la quasi totalité des 400 engins mobilisés seront déployés au sud de Vimy où ils participeront à la poussée. La première ligne d'assaut sera incarnée par le Canadian Corps d'Arthur Currie. Malgré l'utilisation de moyens très important, ce n'est pas un secret que Vimy représente un verrou important pour le secteur et que la concentration de défenses allemandes y est impressionnante. De ce fait, l'on s'attend à ce que les braves boys d'outre-Atlantique soient hors combat après la prise de Vimy. Ils passeront le relais aux australiens qui devront profiter de la percée pour pousser jusqu'au sud de Lens.
Action 2 - Bataille de la colline 70.
La Deuxième armée de Plumer a reçu l'ordre de mettre en péril les positions défensives allemandes au nord de la ville de Lens par le biais d'une attaque frontale de grand envergure sur l'ensemble du saillant s'étalant entre Lens et Lille grosso modo. Trois axes d'offensives s'impose, la prise de la Bassée, carrefour routier d'envergure sera nécessaire le premier jour afin de permettre de poursuivre les mouvements sur les côtés nord et ouest d'Hulluch, second objectif de l'attaque. Finalement, the prize, la colline 70 qui domine les hauteurs au nord de Lens devra subir un assaut massif mené par les fiers londoniens du IIIème corps. Ils seront pour cela assisté par les huiles du Corps of Royal Engineers qui utiliseront la fine fleur de l'industrie chimique britannique pour assister les Tommies, fumigènes et gaz de combat. L'assaut au nord devrait en réalité commencer un peu plus tôt que celui du sud pour que l'attaque sur la colline 70 se fasse de manière simultanée avec celle des canadiens sur Vimy.
La réussite de ces deux opérations constituent a priori "le plus dur". Le contrôle des hauteurs au sud et au nord de Lens rendra selon toute vraisemblance la ville intenable pour l'adversaire, sa prise ne devenant qu'une formalité dans la tête des officiers britanniques.
Action 3 - Bataille de Lens.
Une fois les actions préliminaires accomplies, il s'agira de lancer une offensive depuis les trois côtés nord, ouest et sud sur la ville de Lens afin de la reprendre à l'envahisseur. Il s'agira là de la phase 2 de l'opération.
Mirage- Grand Consul
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
MODERATION DE GUERRE
Prise de Vimy : 40%. Jet de dé : 75A l'aube, du deuxième jour de l'offensive, une demi-douzaine de galeries remplies d'explosifs sautent sous les principaux noeuds défensifs de la première ligne de tranchée allemande. Dans le même temps, quelques 20 000 canadiens se lancent à l'assaut de la crête de Vimy accompagnés, au sud, de plusieurs centaines d'engins blindés de belle manufacture. L'offensive est rapide et coordonnée comme souhaité par Byng qui cherche à mettre un terme à la pratique des offensives "par vague". C'est une réussite. Peu avant midi, la 4ème division d'infanterie canadienne fait savoir qu'elle a réussi à prendre le contrôle des hauteurs, un peu en avance sur son ordre de mission, chassant au passage ce qui s'avèrera être la 111ème division d'infanterie prussienne.
La bataille de Vimy restera dans les mémoires canadiennes
Dans l'après-midi, la 4ème division d'infanterie de la Garde placée jusqu'ici en réserve du côté de Hénin déclenche une contre-attaque d'une rare ampleur à l'encontre des canadiens qui surprend tout le monde. L'utilisation massive de lances-flamme en particulier forcent les braves soldats du Dominion à la déroute, laissant le BEF avec des gains négligeables sur le secteur.
Pertes anglaises : 22 000 soldats
Pertes allemandes : 13 000 soldats
Bataille de la colline 70 : 40%. Jet de dé : 13
Le 28 septembre au matin, l'artillerie britannique ayant déclenché un feu d'enfer sur les positions allemandes autour de La Bassée durant plusieurs jours, les anglais de Plumer lancent un assaut franc sur la ville qui tombera en quelques heures, la bataille offrant son lot de combat urbain d'une rare intensité animé par de fréquents corps à corps. L'ensemble du dispositif allemand au nord de Lens vacille alors que le commandement préfère conserver ses réserves pour les combats décisifs se préparant au niveau des hauteurs, au nord et au sud de la ville. Rapidement, l'offensive se poursuit avec la chute de Hulluch dans la soirée, permettant aux britanniques d'ouvrir la route de la fameuse colline 70 qu'ils avaient déjà connu lors de la bataille de Loos, puis perdu face à une contre attaque allemande.
La nuit passant, le petit matin est marqué par une prestation maitrisée du corps du génie qui emploi fumigènes et gaz de combat pour accompagner l'assaut final des londonien sur la colline qui tombe finalement dans la soirée. Diverses contre-attaques allemandes le lendemain seront finalement repoussées.
Pertes anglaises : 30 000 soldats
Pertes allemandes : 28 000 soldats
Bataille de Lens : 50%. Jet de dé : 69
L'ordre d'attaque sur Lens est maintenu par le nord après quelques hésitations et malgré l'échec de Byng au sud. Les troupes anglaises pénètres ainsi la ville par l'ouest et le nord. S'en suit une série de combats d'une violence extrême marqués par la résistance sans merci des allemands. Les troupes de Sa Majesté s'enlisent alors que les réserves allemandes arrivent massivement et que l'absence des australiens se fait sentir. Après plusieurs jours, la retraite est organisée.
Pertes anglaises : 11 000 soldats
Pertes allemandes : 9 000 soldats
- Carte:
Mirage- Grand Consul
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Offensive d'Automne 1917
Succès des offensives Reims/Nancy (70/70): 47/14
C'est le jackpot complet pour l'armée Allemande et le moral de celle-ci! Les Allemands n'ont vu que du feu quand à la manœuvre Française d'évacuation de Reims, les premiers jours de l'offensive fin Septembre ayant vu la tombée de la ville mais une progression ralentie dû à la destruction des ponts et voies de transport. Cependant, ce à quoi l'armée Française ne s'attendit pas, fut les mouvements offensifs et traversées de la Vesle et de l'Aisne qui prirent les troupes Françaises par surprise. L'avancée jusqu'à Fismes des divisions situées le plus au nord vers le secteur à l'est de Soissons ne laissa aucun doute à l'armée Française: il fallait se replier pour éviter la catastrophe.
Les voies de ravitaillements étant mécaniquement coupées dans le secteur de Nancy, et là-bas se situant le gros de l'offensive, les troupes Françaises affrontèrent la débâcle: Pont-à-Mousson, Saint-Dié-des-Vosges, Lunéville... Face à la puissance de feu Allemande, c'est l'abandon de Nancy qui fut décrétée pour éviter de faire revivre à une autre grande ville Française le même calvaire que Reims.
Le bref plaisir de la guerre de mouvement satisfaisait les troupes Allemandes. Très vite les objectifs principaux étaient obtenus mais face à l'arrivée du froid et l'arrivée sur des positions géographiques plus avantageuses au défenseur, c'était le moment de reprendre la pelle et creuser les tranchées... Une nouvelle ligne de défense, jusqu'à 50km en profondeur dans les terres Françaises désormais. La majeure partie de la Lorraine est désormais Allemande, privant l'ennemi d'une partie de son industrie et de sa fierté, et la nouvelle ligne de front fait face à des cibles de choix pour le retour du Printemps: Troyes, Epinal...
Pertes:
- Allemandes: 170 000 pertes (morts/blessés), 4 000 prisonniers
- Françaises: 140 000 pertes (morts/blessés), 15 000 prisonniers
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'IrlandeDeuxième quinzaine du mois de janvier 1918La British Expeditionary Force a belle allure alors que l'année 1918 s'ouvre. Malgré les difficultés expérimentées à la fin de l'automne et au début de l'hiver sur le Home Front, il faut reconnaître que le ministère de la guerre est parvenu à faire des miracles grâce à sa politique de mobilisation des fonds de tiroirs, réunissant trois millions d'hommes sur la partie nord du front français, moins que ce qui était espéré et pas assez à la vue de la longueur du front confié aux troupes anglaises. L'on doit tout de même apprendre à faire avec ce qu'on a après 4 ans de guerre et les grands chefs semblaient plutôt satisfaits.
- Spoiler:
L'armée britannique qui conserve une bonne forme et un moral haut, une exception permis les armées de l'Entente, estime qu'elle a comme devoir de faire le maximum pour offrir du temps aux américains et pour soulager ses alliés lorsque ceux-ci sont en difficultés. L'activation du front Somme pendant l'offensive sur Verdun, celle du front Scarpe-Somme pendant la prise de la Lorraine. Aujourd'hui, les troupes des empires centraux ont déclenché une formidable offensive en pleine hiver face à la Russie, brisant au passage l'armistice signée, provoquant l'effondrement du front russe. Si les politiques se font peu d'espoir sur la capacité des russes à rétablir un jour la situation, il faut tenter ce qui est possible malgré l'hiver. De toute façon, une fois la Russie sortie de la guerre, l'ensemble de l'effort de guerre allemand se portera sur l'ouest. Les objectifs des attaques menées sont triples : faire croire à l'Allemagne le déclenchement d'une offensive britannique à l'ouest pour la forcer à détacher des moyens de son effort à l'est ; établir des positions avancées pour préparer une véritable offensive de printemps qu'on imagine mener dans le secteur Oise et tester les défenses allemandes dans le secteur ; poursuivre les tests du matériel moderne, en particulier les tanks alors que les fignolages du nouveau modèle Mark V sont en cours avant le lancement de la production en pré-série.Bataille de l'Oise - Empire britannique
Nature de l'action : Attaque entre l'Oise et la Somme.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
British Expeditionary Force
- Première armée (90 000 hommes)
- Troisième armée (200 000 hommes, sous le commandement de Hubert Gough)
- Royal Tank Corps (130 tanks Mark III/IV)
Forces aériennes :
- Royal Flying Corps (150 appareils).
- Carte:
Détails de l'action :
Action 1 - Bataille du secteur Oise-Somme.
Les objectifs de l'attaque sont modestes. En effet, l'état-major ne souhaite pas percer au delà de cinq kilomètres. Cette frilosité s'explique par la présence de l'hiver, la crainte de subir des taux de pertes trop importants, la volonté de préserver les moyens matériels du BEF en vu d'autres actions offensives futures dans de meilleurs conditions. Il s'agit pour l'essentiel d'une attaque de diversion au mieux elle doit permettre d'établir des positions avancées confortables et de valider des théories militaires. La faible ambition est d'autant plus frappante que l'état-major souhaite employer des méthodes opérationnelles nouvelles, en particulier avec un usage particulier des chars, qui devrait permettre - en théorie - de percer le front adverse de manière plus sérieuse. A noter que l'emploi des blindés dans des conditions météo difficiles sera aussi un bel enseignement.
Bref, l'emploi des troupes d'élites de la Première armée sera fait pour lancer l'assaut dans la vallée de l'Oise avec comme objectif les plateaux surplombant la face ouest de Noyons. La prise de ces hauteurs devraient faciliter la chute de la ville dans un temps future. Le corps blindé sera utilisé autour de Nèle avec pour objectif de prendre position autour de la ville.
Mirage- Grand Consul
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Bataille de l'Oise
Succès (50%) : 51
C'était une bonne tentative pour l'armée Anglaise d'à la fois tester les défenses Allemandes et d'utiliser les blindés en météo difficile. De l'offensive, les Anglais tiennent deux enseignements: les défenses Allemandes ne sont certes pas imperméable en hiver, mais l'utilisation des blindés ne constitue actuellement pas une bonne stratégie. Et globalement, l'idée de mettre sous pression les forces Allemandes est tombée à l'eau, et ceci de peu. L'avancée ayant pénétrée de deux kilomètres, la résistance Allemande resta cependant farouche alors que la météo, empirant, contraignit les troupes Britanniques à s'immobiliser.
Pertes:
- Britanniques: 12 000 pertes (morts/blessés)
- Allemandes: 9 000 pertes (morts/blessés)
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Offensive d'Hiver-Printemps 1918
- Carte:
Le choix entre la vie et la mort. Tel se résume l'opération d'envergure imaginée par le triplet Falkenhayn-Hindenburg-Ludendorff, qui engagent une très grande partie des hommes du front de l'ouest, mais aussi de l'effectif rapatrié du front Italien ainsi que des unités militaires non-essentielles restés en réserve. Une doctrine de guerre totale mise sur pied, qui rassemble un effectif gigantesque. Du jamais vu sur le front de l'ouest. Et une opération dont le risque est simple: l'effondrement militaire Allemand est certain en cas d'échec, mais les gains seront conséquents en cas de victoire.
Effectifs:
- 68 divisions (3 millions de soldats Allemands)
- 2 400 pièces d'artilleries
Action 1 (Bataille de la Lys):[/b]
La 6ème armée sous le commandement du général Ferdinand von Quast lancera une opération constituant à divertir les troupes Britanniques, éventuellement Américaines, dans le secteur d'Ypres. Gaz de combats, offensives le long de la Lys... L'objectif est de provoquer des pertes conséquentes pour l'ennemi et faire croire que le gros d'une offensive Allemande se prépare dans la région.
Action 2 (Offensive de l'Omois):
Le gros de l'offensive rassemblant pas moins de presque trois millions d'hommes aura pour objectif pur et simple l'ouverture de la route vers Paris, avec comme conséquence la rupture des lignes de ravitaillements et la coordination entre troupes Britanniques au nord et troupes Françaises au sud. La région constitue un terrain idéal pour une offensive: région plate et composée de plaines, à cheval sur la Brie, c'est la région qui ouvre la route à Meaux, à la vallée de la Marne et à la conquête de Paris. Ce sera maintenant ou jamais pour briser la guerre de positions avant l'arrivée des Américains et achever la résistance militaire Française.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
Offensive d'Hiver-Printemps 1918
Score (Succès: 50%) : 82
L'offensive massive démarrait bien, prenant par surprise les troupes Alliés qui ne s'attendaient pas à une offensive d'ampleur à peine en Février. Culminant en la troisième bataille de la Marne, et assurant la domination aérienne, l'armée Allemande semblait au début faire plier les forces Françaises face à la concentration inédite de troupes sur cette partie du front.
Mais c'était sans compter sur la venue du Général Charles Mangin et de son effectif de presque deux millions d'hommes, ayant lancé une impressionnante contre-offensive, avec l'appui des Américains et de la 6e Armée Britannique de Sir William Robert Robertson. Non seulement un effectif rivalisant avec la poussée Allemande, mais les contre-offensives à partir d'Avril profitaient du manque d'organisation et de ravitaillement de l'état-major adverse pour repousser les forces ennemies.
L'état de l'armée Allemande est critique, et c'est surtout l'échec total de la doctrine de guerre totale: la présence Allemande en France et en Belgique est désormais très fragile, et les offensives à outrance répétés depuis 1916 ne font que multiplier les pertes Allemandes plutôt qu'Alliées. Beaucoup de forces réservistes se voient désormais obligés de revenir l'arrière du front menacé par les remous internes, pour tenir ce qui peut être encore tenu...
Pertes:
- 630 000 soldats Allemands (pertes/blessés)
- 240 000 soldats Français
- 130 000 soldats Britanniques
- 80 000 soldats Américains
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WWI] Front de l'Ouest
République Française | British Expeditionary Force | American Expeditionary Force
Trois nations unies contre la barbarie
Trois nations unies contre la barbarie
Contexte
G.Q.G., août 1918 :
La fête est terminée. Les scènes des liesses entre les jeunots du BEF et des anciens poilus d’orient touchent à leur terme ; les doughboys sont là et les soldats charpentés de l’Amérique se sont là pour festoyer. Et si tous les alliés se réjouissent de l’armistice des quatre alliés de l’Allemagne - l’Autriche-Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie et l’Empire Ottoman – la guerre ne peut s’éterniser.
Les alliés nomment Louis Franchet d’Espèrey à la tête de l’état-major interalliés. Deux semaines auparavant, il avait reçu le titre de Maréchal par Paul Painlevé. La république est reconnaissante, le nouveau maréchal ayant sauvé la France à trois reprises lors des trois batailles sur la Marne. Depuis des semaines, il planifie la grande offensive alliée. Les quatre armistices d’août donnent le signal d’alarme au commandant des forces armées alliées : l’offensive doit être menée maintenant pour permettre un armistice avec l’Allemagne. Si certains des généraux français demandent une invasion de l’Allemagne, Franchet d’Espèrey sous l'influence anglo-saxonne est persuadé que l’Allemagne déposera les armes devant la ligne Hidenburg.
Face aux demandes répétées de Leonard Wood et de Sir Robertson, Franchet d’Espèrey lancera une offensive à Lens. Cependant, l’objectif principal sera d’obtenir une percée à Reims. L’offensive à Lens devraient permettre de désorganiser l’armée allemande et d’initier une bascule germanique sur les groupes d’armées alliés du Nord, avant que les alliées lancent la véritable offensive sur la capitale de la Champagne. L’offensive anglaise appuyée par le corps expéditionnaire portugais et l’armée belge, est commandée par Sir Haig (600 000 hommes) et pourrait forcer l’Allemagne à évacuer la Belgique.
Leonard Wood commandera une immense force américano-britannique de deux millions d’hommes pour prendre Laon et prendre Saint-Quentin. Les troupes françaises qui dépasseront facilement le million et demi d’hommes devront fixer l’armée allemande à Reims. Les troupes françaises, largement en supériorité numérique, devront percer à l’ouest de Reims pour forcer les Allemands à se retirer et éviter d’être pris entre le feu anglo-saxon à Saint-Quentin et le feu français à Reims. L’offensive franco-américaine sur Reims éludera une offensive plus modeste sur l’axe Epinal-Nancy pour reprendre la capitale de la Lorraine.
17e Régiment du Génie, 2e Armée, 4 mai 1917
Voilà deux heures que Mattéo, l’anarchiste catalan, répare un pont détruit par les Allemands après leur défaite devant Paris. Près de 600 tanks devront passer sur ce pont.
Après une journée de labeur, Mattéo se promène sous la lumière de Séléné. La pleine-lune embellit l’armée de la République. Les hommes chantonnent la Marseillaise et marchent d’un pas unifié vers le front. Les hommes jubilent à l’approche de la fin de la guerre.
Mattéo va à Reims. Il aimerait aller à Strasbourg. Ses compagnons chantent la Marseillaise, il souhaiterait chanter la Strasbourgeoise. Quel est son avenir ? Les nations pleurent et expirent. Pendant ce temps, Mattéo doit construire des ponts pour éviter que les enfants des patries mutilées ne mouillent leurs bottes dans les torrents de sang.
La fête est terminée. Les scènes des liesses entre les jeunots du BEF et des anciens poilus d’orient touchent à leur terme ; les doughboys sont là et les soldats charpentés de l’Amérique se sont là pour festoyer. Et si tous les alliés se réjouissent de l’armistice des quatre alliés de l’Allemagne - l’Autriche-Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie et l’Empire Ottoman – la guerre ne peut s’éterniser.
Les alliés nomment Louis Franchet d’Espèrey à la tête de l’état-major interalliés. Deux semaines auparavant, il avait reçu le titre de Maréchal par Paul Painlevé. La république est reconnaissante, le nouveau maréchal ayant sauvé la France à trois reprises lors des trois batailles sur la Marne. Depuis des semaines, il planifie la grande offensive alliée. Les quatre armistices d’août donnent le signal d’alarme au commandant des forces armées alliées : l’offensive doit être menée maintenant pour permettre un armistice avec l’Allemagne. Si certains des généraux français demandent une invasion de l’Allemagne, Franchet d’Espèrey sous l'influence anglo-saxonne est persuadé que l’Allemagne déposera les armes devant la ligne Hidenburg.
Face aux demandes répétées de Leonard Wood et de Sir Robertson, Franchet d’Espèrey lancera une offensive à Lens. Cependant, l’objectif principal sera d’obtenir une percée à Reims. L’offensive à Lens devraient permettre de désorganiser l’armée allemande et d’initier une bascule germanique sur les groupes d’armées alliés du Nord, avant que les alliées lancent la véritable offensive sur la capitale de la Champagne. L’offensive anglaise appuyée par le corps expéditionnaire portugais et l’armée belge, est commandée par Sir Haig (600 000 hommes) et pourrait forcer l’Allemagne à évacuer la Belgique.
Leonard Wood commandera une immense force américano-britannique de deux millions d’hommes pour prendre Laon et prendre Saint-Quentin. Les troupes françaises qui dépasseront facilement le million et demi d’hommes devront fixer l’armée allemande à Reims. Les troupes françaises, largement en supériorité numérique, devront percer à l’ouest de Reims pour forcer les Allemands à se retirer et éviter d’être pris entre le feu anglo-saxon à Saint-Quentin et le feu français à Reims. L’offensive franco-américaine sur Reims éludera une offensive plus modeste sur l’axe Epinal-Nancy pour reprendre la capitale de la Lorraine.
17e Régiment du Génie, 2e Armée, 4 mai 1917
Voilà deux heures que Mattéo, l’anarchiste catalan, répare un pont détruit par les Allemands après leur défaite devant Paris. Près de 600 tanks devront passer sur ce pont.
Après une journée de labeur, Mattéo se promène sous la lumière de Séléné. La pleine-lune embellit l’armée de la République. Les hommes chantonnent la Marseillaise et marchent d’un pas unifié vers le front. Les hommes jubilent à l’approche de la fin de la guerre.
Mattéo va à Reims. Il aimerait aller à Strasbourg. Ses compagnons chantent la Marseillaise, il souhaiterait chanter la Strasbourgeoise. Quel est son avenir ? Les nations pleurent et expirent. Pendant ce temps, Mattéo doit construire des ponts pour éviter que les enfants des patries mutilées ne mouillent leurs bottes dans les torrents de sang.
Tour 15
Nature de l'action : La grande offensive d'Automne/La grande offensive des 100 jours
Effectifs, équipements, organisations :
Armées alliées : | Commandant : Franchet d'Espèrey
Un total 7,2 millions d'hommes dont 2,65 millions d'hommes en réserve, 16 000 pièces d'artillerie, 3 600 chars et 7 divisions aériennes.
Secteur de Lens | Commandant : 1st Earl Haig
- 430 000 soldats britanniques sous le commandement de 1st Earl Haig et du 1st Baron Rawlinson
- 30 000 soldats du corps expéditionnaire portugais sous le commandement du général Gomes da Costa
- 30 000 soldats de l'ANZAC sous le commandement du 1st Baron Birdwood
- 100 000 soldats de l'armée belge sous le commandement du Roi Albert.
Secteur de Reims | Commandant : Wood (Nord) et Mangin (Sud)
- 1,6 millions de soldats français sous le commandement du général Mangin
- 1,4 millions de soldats américains sous le commandement du major-général Wood
- 600 000 soldats britanniques sous le commandement du 1st Baronet Robertson
Secteur de Nancy | Commandant : Foch
- 540 000 soldats français, tchèques et polonais sous le commandement du général Foch
- 10 000 soldats de la compagnie catalane sous le commandement du général Dávila Arrondo
Carte
[img(450px, 0px)]https://media.discordapp.net/attachments/441271551015256084/1013394187573530665/unknown.png?width=640&height=480[/img]
Détails de l'action :
Action 1 | Bataille de Lens :
Voilà quatre jours que Joseph marche dans la boue du Nord. Le dragon gallois sur son veston est abimé, mais sa moustache rubigineuse reste fière et illumine d’écarlate son visage boueux. Il a envoyé une dernière lettre pour sa bien-aimée : « ce soir, je trinquerai en ton honneur à Lens ». Sir Haig commande le secteur nord. Il veut Lens, alors il l’aura.
Après un an d’offensives infructueuses, l’état-major britannique est en manque d’inspiration et asséché par la dizaine de batailles mal préparées et mal livrées pour sauver l’armée française. Heureusement, la constitution du bureau interallié donne des idées à Haig. Sur les conseils de Franchet d’Espèrey, il prévoit l’emploi massif des tanks lourds sur l’axe de Béthune pour déboucher sur la ville de Lens. Les 300 tanks lourds accompagneront donc les troupes anglaises, galloises et écossaises dans leur guerre de tranchée.
Le BEF maîtrise parfaitement la guerre des tranchées, surtout dans ce secteur disputé. Les assauts d’infanterie seront précédés par une préparation d’artillerie particulièrement lourde. Il ne fait désormais aucun doute que l’armée britannique dispose d’une artillerie plus lourde et moins mobile que les Américains et les Français. Haig devra rester prudent et mener son offensive minutieusement. La ville d’Arras sera une cible modérée du BEF, l’ANZAC dispose de deux divisions qui devront infiltrer les lignes ennemies et harceler l’ennemi entre les tranchées. De leur côté, les divisions belges et portugaises prendront d’assaut le sud de Lens.
Action 2 | Quatrième bataille de l'Aisne / Offensive de Reims
L’industrie française parvient à produire massivement des armes, malgré la perte des Lorraines. Cependant, elle ne peut produire en masse des obus. Les Américains pallient le manque en obus, les cargos américains livrent en masse les dépôts de munitions alliés. Néanmoins, Hughes refuse catégoriquement de livrer la France en obus chimiques. Franchet d’Espèrey, le commandant en chef des troupes alliées et concepteur de l’offensive sur Reims, s’adapte à la situation et demande à ce que Leonard Wood et Charles Mangin utilisent un « feu dévastateur, mobile et intelligent ».
La diminution de la proportion des obus en ypérite au sein des armées françaises et britanniques marquent la fin des préparations statiques d’artillerie. Au nord, les troupes américaines de Leonard Wood assistées par les troupes britanniques et canadiennes de Sir Robertson, utiliseront une préparation d’artillerie, légère et lourde, divisée en deux phases d’une heure. Une telle dévastation d’artillerie devrait ouvrir la voie pour les troupes anglo-saxonnes. Au sud, Charles Mangin demande à ses troupes de limiter la préparation d’artillerie au moment de l’assaut final. Ce choix tactique radical devrait surprendre les troupes allemandes. Une préparation d’artillerie mobile qui accompagne ses hommes au front, c’est la condition sine qua non de la victoire française.
Dans les airs, l’introduction des escadrilles américaines permettra aux alliés de renforcer leur supériorité aérienne dans le secteur. En effet, les quatre divisions aériennes françaises étouffent déjà l’aéronautique allemande, incapable de répondre au défi technologique qu’impose les divisions françaises. Les Britanniques de leur côté, ont largement compensé leur défaut et façonnent les succès aériens alliés dans le secteur de la Somme.
L’offensive anglo-saxonne mise particulièrement sur la pléthore des moyens employés : deux millions d’hommes, 700 chars, 7 500 canons. Une telle offensive devrait rapidement déborder le secteur allemand en infériorité numérique, matérielle et organisationnelle. Les objectifs américains se concentrent sur Saint-Quentin et Laon et devraient permettre de menacer Reims d’encerclement.
L’offensive française n’est pas en reste : 1,6 millions d’hommes, 1 900 chars et 4 900 canons sont engagés dans l’offensive. Le secteur français, praticable pour les blindés, devrait permettre aux Français de percer à l’ouest de Reims et d’exploiter rapidement le terrain pour permettre un retrait des troupes allemandes. Les milliers de chars français seront indispensables pour semer la zizanie et la peur dans le camp allemand.
L’offensive alliée est minutieusement préparée : les « milestones » des six armées alliées engagées sont précisées, avec un cahier des charges à respectif. L’objectif final de ces offensives répetées : la ville de Mézière et le retrait des troupes allemandes de Champagne.
Action 3 | Deuxième bataille de la Lorraine
La Xe Armée appuyée par la compagnie catalane, les volontaires tchèques et les volontaires polonais, devra lancer une offensive sur Nancy. Le général Foch, impliqué dans la conception de l’ensemble de l’offensive d’août, est persuadé de la viabilité de la bataille pour la Lorraine. La bataille préparée depuis deux mois, devrait commencer le 16 août après le début des autres offensives alliées. L’objectif est de tirer profit d’une débâcle organisationnelle allemande pour surcharger l’ensemble du front allemand. Les troupes de Foch sont constituées de 550 000 hommes, 2 000 pièces d’artillerie et de 300 chars FT.
Après une préparation d’artillerie de trois heures, l’offensive sera conduite par trois corps d’armées. Les trois corps d’armées seront constituées de 100 blindés chacun et devront permettre d’éliminer les nids de mitrailleuse et les barbelés ennemis.
Ce qui devrait constituer le cœur de la bataille de Lorraine est indiqué par un rapport des renseignements militaires françaises : près du trois-quarts des fameux « stormtroopers » allemands sont morts. Ce phénomène sera déterminant à Lens et à Reims, mais plus encore à Reims. Avec la majorité des effectifs mobilisés en Champagne, les troupes allemandes en Lorraine devraient être constituées de jeunes conscrits et de fantassins inexpérimentés. Foch utilisera cet avantage stratégique en dépoussiérant une vielle carte de 1916 : l’ensemble des tunnels creusés par l’armée français. Certains doivent encore être en bon état et pourraient devenir les sentiers de la gloire pour Foch …
Action 1 | Bataille de Lens :
Voilà quatre jours que Joseph marche dans la boue du Nord. Le dragon gallois sur son veston est abimé, mais sa moustache rubigineuse reste fière et illumine d’écarlate son visage boueux. Il a envoyé une dernière lettre pour sa bien-aimée : « ce soir, je trinquerai en ton honneur à Lens ». Sir Haig commande le secteur nord. Il veut Lens, alors il l’aura.
Après un an d’offensives infructueuses, l’état-major britannique est en manque d’inspiration et asséché par la dizaine de batailles mal préparées et mal livrées pour sauver l’armée française. Heureusement, la constitution du bureau interallié donne des idées à Haig. Sur les conseils de Franchet d’Espèrey, il prévoit l’emploi massif des tanks lourds sur l’axe de Béthune pour déboucher sur la ville de Lens. Les 300 tanks lourds accompagneront donc les troupes anglaises, galloises et écossaises dans leur guerre de tranchée.
Le BEF maîtrise parfaitement la guerre des tranchées, surtout dans ce secteur disputé. Les assauts d’infanterie seront précédés par une préparation d’artillerie particulièrement lourde. Il ne fait désormais aucun doute que l’armée britannique dispose d’une artillerie plus lourde et moins mobile que les Américains et les Français. Haig devra rester prudent et mener son offensive minutieusement. La ville d’Arras sera une cible modérée du BEF, l’ANZAC dispose de deux divisions qui devront infiltrer les lignes ennemies et harceler l’ennemi entre les tranchées. De leur côté, les divisions belges et portugaises prendront d’assaut le sud de Lens.
Action 2 | Quatrième bataille de l'Aisne / Offensive de Reims
L’industrie française parvient à produire massivement des armes, malgré la perte des Lorraines. Cependant, elle ne peut produire en masse des obus. Les Américains pallient le manque en obus, les cargos américains livrent en masse les dépôts de munitions alliés. Néanmoins, Hughes refuse catégoriquement de livrer la France en obus chimiques. Franchet d’Espèrey, le commandant en chef des troupes alliées et concepteur de l’offensive sur Reims, s’adapte à la situation et demande à ce que Leonard Wood et Charles Mangin utilisent un « feu dévastateur, mobile et intelligent ».
La diminution de la proportion des obus en ypérite au sein des armées françaises et britanniques marquent la fin des préparations statiques d’artillerie. Au nord, les troupes américaines de Leonard Wood assistées par les troupes britanniques et canadiennes de Sir Robertson, utiliseront une préparation d’artillerie, légère et lourde, divisée en deux phases d’une heure. Une telle dévastation d’artillerie devrait ouvrir la voie pour les troupes anglo-saxonnes. Au sud, Charles Mangin demande à ses troupes de limiter la préparation d’artillerie au moment de l’assaut final. Ce choix tactique radical devrait surprendre les troupes allemandes. Une préparation d’artillerie mobile qui accompagne ses hommes au front, c’est la condition sine qua non de la victoire française.
Dans les airs, l’introduction des escadrilles américaines permettra aux alliés de renforcer leur supériorité aérienne dans le secteur. En effet, les quatre divisions aériennes françaises étouffent déjà l’aéronautique allemande, incapable de répondre au défi technologique qu’impose les divisions françaises. Les Britanniques de leur côté, ont largement compensé leur défaut et façonnent les succès aériens alliés dans le secteur de la Somme.
L’offensive anglo-saxonne mise particulièrement sur la pléthore des moyens employés : deux millions d’hommes, 700 chars, 7 500 canons. Une telle offensive devrait rapidement déborder le secteur allemand en infériorité numérique, matérielle et organisationnelle. Les objectifs américains se concentrent sur Saint-Quentin et Laon et devraient permettre de menacer Reims d’encerclement.
L’offensive française n’est pas en reste : 1,6 millions d’hommes, 1 900 chars et 4 900 canons sont engagés dans l’offensive. Le secteur français, praticable pour les blindés, devrait permettre aux Français de percer à l’ouest de Reims et d’exploiter rapidement le terrain pour permettre un retrait des troupes allemandes. Les milliers de chars français seront indispensables pour semer la zizanie et la peur dans le camp allemand.
L’offensive alliée est minutieusement préparée : les « milestones » des six armées alliées engagées sont précisées, avec un cahier des charges à respectif. L’objectif final de ces offensives répetées : la ville de Mézière et le retrait des troupes allemandes de Champagne.
Action 3 | Deuxième bataille de la Lorraine
La Xe Armée appuyée par la compagnie catalane, les volontaires tchèques et les volontaires polonais, devra lancer une offensive sur Nancy. Le général Foch, impliqué dans la conception de l’ensemble de l’offensive d’août, est persuadé de la viabilité de la bataille pour la Lorraine. La bataille préparée depuis deux mois, devrait commencer le 16 août après le début des autres offensives alliées. L’objectif est de tirer profit d’une débâcle organisationnelle allemande pour surcharger l’ensemble du front allemand. Les troupes de Foch sont constituées de 550 000 hommes, 2 000 pièces d’artillerie et de 300 chars FT.
Après une préparation d’artillerie de trois heures, l’offensive sera conduite par trois corps d’armées. Les trois corps d’armées seront constituées de 100 blindés chacun et devront permettre d’éliminer les nids de mitrailleuse et les barbelés ennemis.
Ce qui devrait constituer le cœur de la bataille de Lorraine est indiqué par un rapport des renseignements militaires françaises : près du trois-quarts des fameux « stormtroopers » allemands sont morts. Ce phénomène sera déterminant à Lens et à Reims, mais plus encore à Reims. Avec la majorité des effectifs mobilisés en Champagne, les troupes allemandes en Lorraine devraient être constituées de jeunes conscrits et de fantassins inexpérimentés. Foch utilisera cet avantage stratégique en dépoussiérant une vielle carte de 1916 : l’ensemble des tunnels creusés par l’armée français. Certains doivent encore être en bon état et pourraient devenir les sentiers de la gloire pour Foch …
Aetius- L'Alexandre du Nord
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