[WWI] Front de l'Est

Front de l'Est

Offensive de Gorlice-Tarnów

Les premières réussites de l'offensive dynamisent l'état-major. Celle-ci vise désormais de chasser une bonne fois pour toute les troupes Russes de la Galicie et d'effectuer par la suite un mouvement de pincement pour encercler les troupes adverses situées dans la région de Varsovie.

Effectifs: Allemagne : 126 000 hommes
Autriche-Hongrie : 90 000 hommes

Offensive de Gorlice-Tarnów

Succès (70) : 28
Initiative (50) : 58

Le plan est un franc succès. Une bonne moitié de la Galicie au-delà de Gorlice et Tarnów est désormais sous contrôle de la coalition centrale. L'encerclement des troupes Russes dans la région Polonaise n'est cependant pas encore une menace immédiate.

Pertes (morts, blessés, prisonniers confondus) : Allemagne : 87 000 hommes
Autriche-Hongrie : 55 000 hommes
Russie : 350 000 hommes

Grande retraite

Contexte :
Le succès des opérations allemandes et autrichiennes en Pologne, contre une armée russe localement inférieure en nombre et en équipement, force l'état-major russe à prendre une décision majeure : abandonner en ordre le saillant polonais aux Empires centraux pour établir une ligne de défense

Action 1 : Retraite
Les armées russes engagées dans le saillant polonais commenceront peu à peu leur retraite, en commençant par les plus avancés. La retraite se fera en bon ordre, en se retirant petit à petit des secteurs les plus éloignés de la nouvelle ligne de front souhaitée, en en profitant pour appliquer systématiquement des manoeuvres de terres brûlées : destruction des ponts, gares, chemins de fer et autres infrastructures susceptibles d'être utilisées par les Allemands et Austro-Hongrois.

Action 2 : Contre-Attaque de Galicie
Dans le même temps, une contre-attaque aura lieu en Galicie. L'état-major se fait peu d'illusions sur la réussite d'une telle opération, et il s'agit avant tout de fixer les troupes ennemies pour les empêcher de continuer de pousser contre le flanc sud du saillant polonais le temps de la retraite.

Grande retraite

La retraite des forces russes est une débâcle totale. Quasiment un million et demi de pertes, en additionnant morts et prisonniers, la totalité du royaume de Pologne, et une armée incapable de se reconstituer. Plusieurs très hauts gradés se sont retrouvés devancés par les avancées germaniques et capturés avec des états-majors. Non seulement la Russie a perdu un nombre colossal d'hommes, mais la ligne de défense sensée être solidifiée est encore loin d'être fermement établie dans l'espace de l'actuelle Biélorussie, alors même que les Allemands ont pris Brest-Litovsk, et ils le savent du fait des cartes de campagne capturées par Berlin.

Offensive de Volhynie

Hindenburg portait haut dans son estime le duc Nicolas Nicolaïevitch, qu'il estimait être un adversaire honorable. Ainsi, la nouvelle de sa destitution et de son remplacement par le Tsar lui-même parvint à lui non seulement comme un choc, mais comme une honte. Pour Hindenburg, l'occasion est en or: le Tsar sera trop incompétent pour gérer une offensive massive.

Ainsi, c'est un rassemblement gigantesque de troupes qui se fait au nord de la Galicie, pour préparer le plan ultime permettant de prendre les troupes Russes en Galicie de revers et à terme d'enfoncer le front et ouvrir la voie à la conquête de la Polésie et de la Podolie. La manœuvre consistera à attaquer depuis le nord, menacer un encerclement des troupes Russes restantes en territoire Austro-Hongrois, et percer le peu qui aurait pu être établi des défenses Russes.

Carte:

Effectifs: Allemagne : 400 000 hommes
Autriche-Hongrie : 150 000 hommes

Offensive de Volhynie

Succès 65 / Initiative 30 : 17

Après des combats d'une grande violence et d'un acharnement à tenir la position de la part du camp adverse, la position qui était jusque-là tenue fermement à Loutsk céda, laissant les forces Allemandes et Austro-Hongroises se déverser dans les plaines de Volhynie. Un ordre d'évacuation des troupes Russes encore présentes en Galicie fut ordonné, mais ce ne fut pas suffisant pour empêcher l'encerclement suivie par la reddition des soldats dans la région. Encore une victoire pour les puissances Centrales, qui en profitent pour se réorganiser.

Pertes: Allemagne : 310 000 hommes
Autriche-Hongrie : 90 000 hommes
Russie: 500 000 hommes, 200 000 prisonniers

Offensive de Polésie-Dniepr

Hindenburg est-il fou? D'un ego surdimensionné? Ou au contraire, veut-il profiter de l'ennemi quand il s'en attend le moins? En tout cas, ses ordres ne laissent aucune ambiguïté: il veut attaquer pendant l'hiver. Hiver qui jusque-là dans l'histoire, n'a été profitable qu'aux Russes.

Le plan proposé à l'Etat-Major est d'autant plus risqué: dans un premier temps (Action 1), les troupes régulières accompagnés de volontaires Polonais simulerons des escarmouches sur le front central, dans le terrain boueux Biélorusse. Un mouvement de troupe sera même simulé au cours de la nuit du 31 Janvier, pour revenir sur la position Allemande dès le matin.

Mais cette manœuvre, de pure diversion, fera croire à l'ennemi que le prochain objectif Allemand concernera le centre et la région de Minsk, peu défendue. Mais il n'en est rien: l'objectif est en réalité de capturer ce qu'il y a d'un peu plus gros et plus utile aux yeux des Allemands, une vaste région empiétant sur la Polésie, à l'est de la Volhynie et à l'ouest du Dniepr (Action 2).

Un terrain majoritairement forestier, l'Etat-Major apportera aux soldats des tenues camouflages pour se fondre dans la neige et le paysage triste et anthracite de l'hiver Ukrainien. A l'aide des prisonniers de guerre Russe, du renseignement sera obtenue sur les positions Russes dans la région pour avant tout infiltrer les positions ennemies et effectuer des manœuvres de sabotage. Enfin, lorsque certaines positions seront considérés comme suffisamment isolées et faibles, celle-ci seront investis par la force en surnombre, avant de lancer une large offensive finale vers la fin de l'hiver.

Fondée sur une stratégie de guérilla au sein de la forêt Ukrainienne, Hindenburg espère obtenir l'avantage sur les troupes Russes en utilisant un effectif réduit, d'autant plus que le nombre de participants Austro-Hongrois à l'opération est revue à la baisse dû à l'activité Austro-Hongroise dans les Balkans.

Spoiler:

Effectifs: Allemagne : 290 000 hommes (dont 20 000 hommes pour la diversion)
Autriche-Hongrie : 30 000 hommes
Volontaires Polonais: 5 000 hommes (pour la diversion)

Offensive du lac Narotch

Alors que l'offensive allemande au sud du front commence à perdre de l'allant, l'état-major russe met ses derniers espoirs d'avancée dans une contre-attaque au Nord. Engagés dans l'Ukraine, et à Verdun, les Allemands voient beaucoup de leurs troupes être occupées dans des offensives. Le général Evert, aux commandes de l'opération, souhaite obtenir une percée dans la région du lac Narotch, qui ouvrirait la route à une continuation des offensives en direction de Vilnius.

Spoiler:

Effectifs: Russie : 200 000 hommes

Offensive de Polésie-Dniepr

Score (Réussite 25, Initiative 20): 42

La manœuvre de diversion effectuée sur le front central s'est moins bien passé que prévue. Lors de la retraite des troupes en pleine nuit d'hiver, de nombreuses compagnies ont été ralenties par la boue et le froid, rattrapés par les troupes Russes qui les ont tantôt abattus, tantôt fait prisonniers.

L'hiver n'a clairement pas arrangé les choses pour les Allemands. Les tentatives de jouer la guérilla par les Freikorps ont globalement mal tournées. Tombés eux-mêmes dans des pièges et capturés, ou ayant tenté de prendre des positions sans grand succès, de nombreux hommes ont été perdus dans la forêt Ukrainienne.

Afin d'éviter que l'opération tourne en un fiasco majeur, Hindenburg a décidé de suspendre l'offensive prévue, jugeant que les avant-postes Russes étaient encore trop solide pour continuer la percée dans la région.

Pertes: Allemagne (morts et prisonniers confondus) : 80 000 hommes
Autriche-Hongrie : 4 000 hommes
Volontaires Polonais: 1 200 hommes
Russie : 28 000 hommes

Offensive du lac Narotch

Score (Réussite 60/Initiative 50) : 35
La percée espérée par l'état-major russe est un succès. Les tranchées blindées des Allemands, après d'âpres assauts, ont finalement été prises. Si les gains territoriaux auraient pu passer pour une colossale victoire sur le front de l'ouest, ils sont une maigre conquête comparés aux avancées austro-allemandes dans le territoire impérial russe. Si les soldats russes sont bien contents de pouvoir s'installer dans les magnifiques tranchées allemandes, le réel intérêt stratégique est l'ouverture possible, en exploitant la percée, vers une reprise de Vilnius.

Offensive de Lituanie Orientale

L'objectif est clair pour le général Evert. Prendre Vilnius, et installer la ligne de front au-delà. La ville, en plus d'être un des centres urbains majeurs de l'Empire, est un point logistique d'importance. La prendre scinderait en deux la logistique allemande entre les fronts balte et polonais. La technique est simple : Continuer d'avancée en profitant de la percée au lac Narotch, pendant que les Allemands sont désorganisés.

Spoiler:

Effectifs: Russie : 200 000 hommes

Offensive de Lituanie Orientale

Vilnius est libérée, et la contre-attaque russe est par conséquent une victoire bienvenue. Les troupes russes, épuisées par leur assaut, s'arrêtent sur leurs positions et commencent à s'installer alors que les giboulées de printemps commencent à s'abattre à intervalles réguliers sur le front.

Front oriental

Contexte :
Les derniers mois ont été éreintants pour les deux camps. Alors que les plus optimistes dans l'Etat-Major russe souhaitent continuer de l'allant en libérant les territoires baltes occupés par l'Allemagne, la situation matériel force à l'enterrement. Si les munitions sont là, leur nombre est fort insuffisant pour soutenir une attaque de grande ampleur, qui aspirerait des stocks nécessaires au maintien des lignes.

Ensemble du front :
Les forces russes fixent et améliorent leurs tranchées, établissant des réseaux défensifs dans le but de se défendre du mieux possible contre une possible attaque allemande. Tout plan offensif est annulé jusqu'à nouvel ordre.
Abandon de l'initiative

Front de Bessarabie :
L'entrée en guerre roumaine nécessite quelques ajustements sur le front, et donc des retraites. Au nord de la Bessarabie, le saillant reliant le franchissement roumain du Prout et les lignes austro-allemandes est abandonné au profit de positions bien plus sécuritaires le long du Dniestr. Au sud, il a été choisi d'abandonner la ville d'Izmaïl aux Roumains et d'établir le front à la sortie des marécages du delta du Danube, pour laisser aux Roumains le loisir de s'enterrer dans la vase.
Abandon de l'initiative

Spoiler:

Offensive Broussilov

Forces russes :
- 40 divisions d'infanterie (573k hommes)
- 15 divisions de cavalerie (60k hommes)

La grande offensive d'été, préparée avec soin par l'état-major russe, va pouvoir s'élancer. Les obus sont dans les stocks, et les soldats mettent baïonnettes au canon. Alors que les pluies de métal explosif s'abattent sur les tranchées allemandes, les premières vagues de conscrits s'élancent à l'assaut, devenant dans l'enfer des mitrailleuses des chiffons de viande pavant la route de l'histoire.

L'attaque, ambitieuse, vise, comme la reprise de Vilnius a séparé les réseaux logistiques de la Baltique et de la Biélorussie, à séparer la logistique roumaine de celle des Boches en s'avançant jusqu'au pied des Carpates, forçant ainsi la logistique vers la Roumanie à contourner par le sud. En plus de cela, cela mettrait une distanciation sanitaire entre la vaseuse armée roumaine et les terribles Allemands. Si l'objectif final fixé par l'état-major est la capture de Stanislau, l'objectif clé, qui à lui seul constituerait cette coupure logistique, est la ville de Tchernovsty.

Note : ce plan a été présenté dans la discussion Discord de l'Entente avant le post du joueur austro-hongrois concernant son retrait de troupes de ce front

Spoiler:

Offensive Broussilov

Forces russes :
- 40 divisions d'infanterie (573k hommes)
- 15 divisions de cavalerie (60k hommes)

Chances de succès : 80/50
Résultat : 27

L'état-major russe dîne enfin à Stanislawow, fêtant une magnifique victoire. L'attaque déclenchée par l'armée russe, tombant au moment d'une réorganisation du front de la part de l'armée autrichienne, est un succès probant. Pour la première fois depuis la Grande Retraite, l'armée russe a remis le pied dans le territoire national des empires centraux - ici la Galicie-Lodomérie, et les troupes se réorganisent en planification de la suite des opérations.

Spoiler:

Offensive Dénikine

Forces russes :
- 220k hommes

Quant à la suite à mener, l'état-major russe s'accorde sur la volonté de mener une dernière offensive avant l'hiver, dans le but d'élargir le saillant conquis par l'offensive Broussilov. Cependant, deux plans différents sont discutés. Le premier, proposé par le général Broussilov, envisage une ambitieuse poussée vers Lvov ainsi qu'à l'est de la Volhynie pour atténuer la pression en terre russe et se rapprocher de la Pologne russe dans le but à terme d'y reposer pied en 17. Le second, développé par le général Dénikine - qui s'est illustré lors de Broussilov - se tourne vers le sud, et ambitionne d'ôter la Bucovine ainsi que le nord de la Bessarabie aux centraux, dans l'optique d'une poussée postérieuse contre la Roumanie. Mis devant le choix, Nicolas II a opté pour la stratégie de Dénikine, inquiet vis-à-vis du trop d'ambition de l'autre plan et du risque de contre-attaque massive en cas d'échec.

Spoiler:

Offensive Dénikine

Forces russes :
- 220k hommes

Chances de succès : 65/0
Résultat : 45

L'offensive russe a été un succès. L'assaut initial a réussi à pousser jusque Siret, ouvrant la voie de Suceava et Botosani aux forces russes face à de vaillants roumains accompagnés de troupes austro-hongroises dépassées par l'offensive. À l'Est, la traversée du Dniestr s'est montrée plus difficile que prévue. Le 2e régiment roumain de Transylvanie a notamment tenu seul la ville de Soroca et ses précieux ponts. Ces féroces Daces ont cependant dû se replier pour éviter d'être pris en sandwich depuis l'ouest, ouvrant une brèche sur le Dniestr dans laquelle l'armée russe ne s'est pas faite prier pour s'engouffrer. Les soldats ont eu droit à de la viande avant de s'enterrer pour l'hiver.

Le général Dénikine dégustant la soupe de la victoire

Spoiler: