[WWI] Front Italien

Front Italien

Le point sur la situation, l’état-major italien qui était sur immobilisme depuis l'entrée en guerre de l'Italie souhaite changer de posture. Ainsi en accord avec les alliés l'armée italienne va intensifier son engagement avec pour objectif premier de s'emparer du port austro-hongrois de Trieste, dont les deux tiers des habitants étaient italiens. Pour arriver à cela, les troupes italiennes devront traverser un obstacle physique d’envergure, le fleuve d’Isonzo qui est surplombé par des montagnes abruptes défendu par les forces austro-hongroise.

TOUR 1 -

Nature de l'action : Assaut italien sur les positions austro-hongroise sur le fleuve Isonzo

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 200 000 soldats
- 700 pièces d’artillerie

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Après un barrage d’artillerie sur les positions austro-hongroise, les 200 000 italiens qui sont environ deux fois plus nombreux en hommes que les autrichiens ont pour mission de prendre position sur la rive gauche de l'Isonzo. Le but est d’établir une tête de pont solide à proximité de la ville de Gorizia, et de s'emparer des points défensifs austro-hongrois des montagnes Kuk et Priznica. Les opérations se déroulent sur une ligne de front de 30 km.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 20 % -> 27

Chances de conserver l'initiative : 70 % -> 49

L'attaque de l’infanterie italienne est précédée par un tir de barrage nourri des 700 canons positionnés sur la ligne de front. Cependant l’efficacité de cette dernière a été insuffisante du fait du manque de pièces d’artillerie lourde. Malgré un assaut extrêmement violent, les positions autrichiennes tiennent bons et même celles au bord de la rupture. Aucune des têtes de pont italien ne réussirent à s'établir sur la rive gauche d'Isonzo. C'est un échec qui a pour conséquence des pertes assez conséquentes pour l'armée italienne. L’état-major a compris que la guerre contre l’Empire Austro-hongrois va être longue et sanglante.

Pertes italiennes : 12 000 morts et blessés graves
Pertes impériales britanniques : 10 000 morts et blessés graves

Après l'échec de la première bataille de l'Isonzo , le commandant en chef de l’armée italienne Luigi Cadorna , décide de mener un nouvelle assaut contre les lignes austro-hongroises avec un appui d'artillerie plus lourd.

TOUR 1 -

Nature de l'action : Deuxième assaut italien sur les positions austro-hongroise sur le fleuve Isonzo (Deuxième Bataille de l’Isonzo)

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 250 000 soldats
- 840 pièces d’artillerie

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Comme lors de la Première Bataille de l’Isonzo, les forces armées italiennes renforcées par plusieurs pièces d’artillerie lourde et par plus de 50 000 soldats supplémentaires se lanceront à l’assaut des positions autrichiennes sur le fleuve Isonzo. Cependant les plans généraux sont quelques peu modifiés par rapport à la Première Bataille de l'Isonzo, en effet il est décidé de concentrer l’attaque principale sur le Mont San Michele et le Mont Santo, coupant la ligne ennemie et ouvrant la voie à Gorizia. Cet assaut frontal sur cette partie du front sera mené par la troisième armée italienne commandée par le Duc d’Aoste. Afin de soutenir l'attaque principal plusieurs assauts de diversions seront menés les jours précedent sur le reste de la ligne de front.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 20 % -> 52

Chances de conserver l'initiative : 70 % -> 55

La tactique du général Cadorna n’a pas été concluante. Si les attaques de diversions sur le front ont réussi à berner les austro-hongrois. Mais l’attaque principale de la IIIème armée n’a pas réussi. En effet, l'insuffisance du matériel de guerre allant du fusil d’infanterie, aux obus d'artillerie, en passant par les cisailles pour couper les barbelés a annulé la supériorité numérique des Italiens. La bataille s'est arrêté lorsque les deux camps ont manqué de munitions. Les pertes sont lourdes pour l’Italie.


Pertes italiennes : 45 000 morts et blessés graves
Pertes impériales britanniques : 40 000 morts et blessés graves

Après environ deux mois et demi de temporisation pour récupérer des pertes subies lors des assauts frontaux de la première et de la deuxième bataille de l'Isonzo, Luigi Cadorna commandant en chef italien, va lancer la troisième bataille de l’Isonzo.

TOUR 3 -

Nature de l'action : Troisième assaut italien sur les positions austro-hongroise sur le fleuve Isonzo (Troisième Bataille de l’Isonzo)

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 338 bataillons soit environ 300 000 soldats
- 1250 pièces d’artillerie

Forces terrestres :
- Avions de reconnaissance Nieuport 10

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

L’état-major a compris que l'artillerie jouait un rôle fondamental sur le front et a apporté près de 1 250 pièces d’artillerie qui auront pour but de pilonner intensivement les positions ennemies. Sans suivra un assaut frontal uniforme sur l’ensemble de la ligne de front située le long du fleuve Isonzo. Les principaux objectifs sont d’établir des têtes de pont à Bovec, Tolmin, et sur la ville de Gorizia. Le Général Cadorna espère que la puissance de feu et la masse d’hommes permettant de submerger les austro hongrois.

Pierremenez a écrit:

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 50 % -> 56

Chances de conserver l'initiative : 40 % -> 56

Le vaste barrage d'artillerie de trois jours qui a déversé près d’un million d’obus sur les positions austro hongroise, a permis dans un premier temps aux italiens d’avancer jusqu'à Plave et sur le mont San Michele pour tenter de déborder les forces défendant Gorizia. Mais ces progrès ont été de courte durée car de violente contre-offensive austro-hongroise en permis de revenir au statu quo. Au prix d’une semaine intensive de combat et de lourdes pertes des deux camps le front est revenu à ce qu’il était avant la troisième bataille de l’Isonzo.

Le constat est amère Luigi Cadorna n'a pas adopter la bonne stratégie, en voulant conentré ses attaques dans de très petites zones, les Austro-Hongrois ont pu se réorganiser et annuler l'avantage numérique italiens.

Pertes italiennes : 45 500 morts et blessés graves
Pertes austro-hongroises : 42 000 morts et blessés graves

Nature de l'action : Assaut sur les montagnes "Cime 12" (noir) et "Gronlait" (gris), au nord de Asiago.

Effectifs, équipements, organisations :

-8.000 soldats Austro-hongrois (3 régiments alpins)

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

La troisième bataille de l'Isonzo s'est soldé par une victoire de la part de Boroević, dont le succès grandissant en fait un héros en Autriche Hongrie. Cette gloire fait du mal à Hotzendorf, qui malgré ses succès en Serbie et en Russie, veut aussi briller en Italie. Un plan pour encercler les italiens depuis le Trentin lui vient est venu à l’esprit. C'est un caprice pour Boroević qui veut se tenir à la défense, vu que il n'a clairement pas les moyens de lancer une offensive d'envergure contre les Italiens.
Après des très difficiles tractations et une médiation personnelle de l'Empereur, un compromis a été trouvé.
3 régiments alpins, qui ont été crée par l’initiative de Hotzendorf (qui à ainsi son égo flatté) devront faire une attaque de petite envergure au nord d'Asiago, sur la Montagne Cime 12 et la Montagne Gronlait. Il compte sur l'effet de surprise, cette partie de front étant très secondaire pour à la fois les italiens et les austro-hongrois, et il espère que les italiens soient totalement pris au dépourvu.
L'objectif n'est plus de faire un grand encerclement mais simplement de forcer les italiens - qui s'accumulent sur la rivière de l'Isonzo, à se redéployer dans un front abandonné, et donc a soulager le front plus à l'est. C'est donc une offensive de petite envergure, et l'acharnement italien ne sera pas imité ni de toute façon possible.

Jet : 29 = Succès mineur
Succès : 30%
Initiative : 0%

Malgré des messages alarmants du front, Luigi Cardona n'a pas jugé bon de surveiller un peu plus le Trentin. Une grossière erreur qui profite aux régiments alpins de Hoetzendorf, qui ont pu prendre les montagnes par surprise. Cependant, attaque des montagnes est toujours difficile, et l’accession aux cimes a été très douloureux. Une fois l'égo d'Hoetzendorf engagé, il n'y a plus eu la possibilité de arrêter d'attaquer. Les pertes ont donc été très lourdes pour deux montagnes dont l’intérêt stratégique est en fait négligeable. Quoi qu'il en soit, à partir de la Cime 12, on peut voir la ville d'Assiago. A part des photos de propagandes parrainée par Hoetzendorf ou on voit les alpinistes autrichiens, et leurs étendards surplombé la vallée, les 2.500 morts n'ont pas servi à grand chose.



Pertes Autriche-Hongrie: 2.500 morts
Pertes Italie: 1.000 morts

Après l’échec de la troisième bataille de l’Isonzo le général en chef Luigi Cadorna s’obstine et tient toujours à sa grande victoire sur les rives de ce funeste fleuve. Voulant profiter des pertes austro-hongroises du mois dernier, un nouvel assaut frontal est décidé.

TOUR 5 -

Nature de l'action : Quatrième assaut italien sur les positions austro-hongroise sur le fleuve Isonzo (Quatrième Bataille de l’Isonzo)

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 230 bataillons soit environ 200 000 soldats
- 1250 pièces d’artillerie

Forces terrestres :
- Avions de reconnaissance Nieuport 10

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Comme à leur habitude, la Regio Esercito entame la bataille en pratiquant un intense barrage d’artillerie. A contrario de la dernière attaque celui-ci durera une journée pour ne pas trop entamer les réserves d’obus qui ont été très largement mise à contribution pendant le mois d’octobre. Sans suivra, un assaut frontal uniforme sur l’ensemble de la ligne de front de 150 000 soldats qui auront pour principaux objectifs d’établir des têtes de pont à Bovec, Tolmin, et sur la ville de Gorizia. Le Général Cadorna à cependant modifier un peu sa stratégie en mettant en place une force de réserve de 50 000 hommes pour soutenir toute contre-attaque ennemis. Elle servira à combler les déficits opérationnels éventuel des unités de la 2ème et 3ème armée.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 50 % -> 85

Chances de conserver l'initiative : 10 % -> 85

Sur la ligne de front de l’Isonzo, le II et IIIème corps d’armée d’Italie se tenaient au diapason attendant l’ordre fatidique. Partout au sein de ces unités des milliers de conscrits de la jeune nation italienne apprenaient à se connaître. Selon leurs régions, ils apprenaient à vivre avec l’autre. L’exemple du 31ème régiment d’infanterie est parlant de ce qu’était l’armée italienne, mélange hétéroclite de plusieurs régionalismes. Les lombards trouvaient les siciliens bizarres, ils leurs étaient plus étranges que leurs voisins vénitiens. Les siciliens pouvaient comprendre les napolitains mais les piémontais fronçaient sans cesse le nez car ne comprenait rien à ce que disaient leurs frères du sud. Plusieurs mois que ces italiens si proches mais aussi si lointain se trouvaient cantonnés ensemble et commençait tout juste à se comprendre.

Mais ils étaient d’accord sur un point l’incompétence de leurs officiers supérieurs. Pour beaucoup de soldats de premier rang la thèse de l’extermination de la paysannerie et du prolétariat par les élites du royaume faisaient échos. La colère monte et se cristallise sur les classes supérieures, et surtout sur le commandant en chef Luigi Cadorna dépeint comme le suppôt du grand capital. Or pas le temps de tergiverser, tout le monde est sur le branle-bas de combat dans la IIème et IIIème armée italienne, l’heure d’une nouvelle offensive doit se faire. Après 4 heures d’un déluge de feu intense mais courte faute d’obus, les sous-officiers firent entendre le son de leurs sifflets et l’assaut général fut donné. Les cris à l’unisson « Avanti » n’était plus et démontrèrent le manque de motivation des hommes. Tous ici le savaient cet assaut allaient donner le même résultat que les précédents de lourdes pertes pour aucun résultat.

Pertes italiennes : 49 500 morts et blessés graves
Pertes austro-hongroises : 32 100 morts et blessés graves

L’hiver s'installe et italiens comme austro-slovènes manquent d'équipements, d'uniformes d'hiver et de munition. Un cessez le feu de fait semble probable jusqu’à février voir mars, les deux camps devant combattre le froid et la neige plutôt que des humains. L’Autriche-Hongrie va profiter de ce répit pour renforcer aux mieux ses positions, mais à cause de graves déficiences des capacités du pays, les 200.000 soldats demandés par Boroević risquent de ne jamais arriver. Un effectif de 120.000 est une valeur médiane et 80.000 est la valeur la plus pessimiste, et malheureusement le plus probable - sauf coup de théâtre à Vienne ou Berlin.

Le retour d’expérience des précédentes batailles de l’Isonzo ont permis à l’état-major italien d’analyser en profondeur le changement de paradigme de cette guerre. Le front italien tout comme le front de l’ouest demande d’engager, pour des semaines, voire des mois, des moyens colossaux, des centaines de milliers d’hommes, des milliers de canons, et des centaines de milliers d’obus. Luigi Cadorna n’a pas su le voir ne voyant dans ce conflit avec l’Autriche-Hongrie qu’une énième guerre éclair qui devait se remporter grâce une masse d’homme supérieur numériquement et moralement. Mais ce n’est plus le cas nous somme dans l’ère des hyper-batailles.

Ainsi la Regio Esercito fort de ce constat fait par le nouveau commandant en chef Giovanni Améglio décide de lancer la cinquième bataille de l'Isonzo. Cette énième offensive contre les Austro-Hongrois est en partie destinée à soulager un peu les Français à Verdun.

TOUR 7 -

Nature de l'action : Cinquième assaut italien sur les positions austro-hongroise sur le fleuve Isonzo (Cinquième Bataille de l’Isonzo)

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 15 divisions (dont 3 divisions d'élites) soit environ 225 000 soldats
- 1360 pièces d’artillerie

Forces terrestres :
- Escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport 10

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Le calme relatif du front italien a permis aux forces armées italiennes de reconstituer leurs forces et leur stock de munitions. Outre cela de nouveau matériel a fait leur apparition sur le front de l’Isonzo notamment l’augmentation de l’armements lourds notamment les canons de 155 mm et 125 mm. Fort de cette artillerie de campagne et de cette artillerie lourde les canonniers italiens ont reçu ordre de bombarder jour et nuit les positions austro hongroises.

Action 2

Après cet intense barrage d’artillerie l’assaut sera ordonné. Treize divisions, dix de division d’infanterie classique et 3 divisions d’infanterie d’élite (chasseurs alpins, bersagliers), sous le commandement du Duc d’Aoste, doivent former le groupe de choc et attaquer la zone des collines à l’ouest de la rivière Isonzo près de Gorizia, et la pointe ouest du plateau du Carso, en direction du Mont Saint Michele. Tandis que deux divisions sont détachées pour les offensives secondaires de diversion sur le reste du front de l'Isonzo.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 70 % -> 1

Chances de conserver l'initiative : 50 % -> 1

Carte du Front:

La préparation minutieuse du plan d’attaque par le général Giovanni Améglio et son exécution par le Duc d’Aoste est une franche réussite. L’intense barrage d’artillerie couplé à l’utilisation intelligente des troupes de chocs ont permis d’établir une solide tête de pont en direction de Gorizia. Bien mieux encore l’avancée a été plus importante que prévue tous les objectifs ont été remplis et bien plus encore.  En plus de l’acquisition des collines de l’ouest de Gorizia, les divisions de la Regio Esercito ont réussi à complètement encercler la ville de Gorizia et sa garnison. Plus au sud les chasseurs alpins grâce à leurs expertises dans les combats en zone montagneuse ont pu prendre les positions défensives austro hongroise sur le Mont San Michele permettant ainsi l’acquisition de toute la pointe ouest du plateau du Carso. Cette position surélevé est décisive pour la prochaine attaque italienne sur la ville de Gorizia encore entre les mains de la double monarchie.

Pertes italiennes : 4 000 morts et blessés graves
Pertes austro-hongroises : 3 200 morts et blessés graves

Poursuivant sur sa lancée, la Regio Esercito se prépare à lancer le premier affrontement urbain du front italien en attaquant la ville de Gorizia qui est actuellement encerclé. Le commandant en chef Giovanni Améglio a été clair la prise de Gorizia doit être effectué le plus rapidement possible et à tout prix. Aucune option n’est à négliger même celle devant raser la ville, car le seul mot d’ordre est de ne pas ralentir ce début de percée du front.

TOUR 8 -

Nature de l'action : Poursuite de la Cinquième Bataille de l'Isonzo, attaque sur la ville de Gorizia

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 13 divisions (dont 3 divisions d'élites) soit environ 195 000 soldats
- 600 pièces d’artillerie de campagne

Forces terrestres :
- Escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport 10

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Alors que la surprise est totale pour les austro-hongrois qui étaient habitués à ce que leurs défenses tiennent bons face aux vagues italiennes, la garnison de Gorizia se retrouve complétement encerclée. Profitant de cela, les troupes italiennes se mettent de suite à l’offensive à outrance, en attaquant de toute part la cité. L’avant-garde de cette attaque sont les régiments de Bersagliers, troupe d’élite du Royaume suivis par les régiments d’infanteries classiques. En soutien feu de l’infanterie, l’artillerie de campagne est prête à détruire toute poche de résistance. C’est un total de 30 000 soldats italiens qui s’attellent à cette tâche suivi par des canons de campagnes.

Le restant des troupes du Duc d’Aoste ne prenne pas part à l’assaut urbain, afin de se préparer à une éventuelle contre-offensive austro hongroise.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 90 % -> 92

Chances de conserver l'initiative : 10 % -> 92

Le verrou de Gorizia n’est pas tombé voilà le télégramme du Duc D’Aoste au commandant en chef Giovanni Améglio. Il poursuit en notifiant « Nous avons eu à faire à la fine fleur des soldats austro-hongrois, nos troupes ont appris avec effroi ce qu’est le combat urbain. Chaque rue chaque ruine étaient de véritable fortin que nos unités ont dû prendre par la force de la baïonnette et du canon. Notre avancée et minime nous n'occupons que la périphérie de la ville. Les pertes sont innombrables, la double monarchie tient toujours fermement la ville, qui n'est plus qu'un tas de cendre. Cependant leurs positions est intenable, nous avons réussi à préserver notre encerclement et bientôt leurs ressources viendront à manquer.»

En effet cet échec fait tâche, en plus de perte considérable lors des 10 jours de combats la percée tant espérée n’est plus envisageable. Le Général Giovanni Améglio donnant l’ordre de consolider les positions acquises lors de la précédente offensive. Outre cela, Améglio voulant épargner la vie de ces hommes et ceux de l’ennemi, il prend contact avec son homologue austro hongrois Hoetzendor par télégramme :

« Trop de sang a coulé pour Gorizia, la position précaire de vos troupes ne laisse présager qu’une seule issue la défaite. Conscient de cela, l’armée italienne qui parle en mon nom propose une capitulation des troupes austro hongroise de Gorizia avec comme contrepartie un sauf conduit en direction de vos lignes. Ces braves soldats de l'empire ont tout mon respect, et méritent d'avoir plus que les honneurs, la vie sauve. »

Pertes italiennes : 65 550 morts et blessés graves
Pertes austro-hongroises : 30 200 morts et blessés graves

Tour 10

Alors que Gorizia est isolée et que une deuxième ligne de défense est reformée à l'est et au nord de cette ville (sur les monts Santo et Gabriele), un télégramme du commandant en chef italien parvient au QG du front alpin. Il propose de laisser la ville de Gorizia et aux troupes austro-slovènes la quitter avec les honneurs. Si Hotzendorf préfère attaquer les italiens pour lui même évacuer les troupes isolés, Boroevic, lui, ne voit que des avantages a répondre positivement: pas de risques, pas de morts, et un repli tactique bien nécessaire vers les crêtes plus à l'est et au nord. Encore une fois, la délibération est débloqué par le haut: Le troisième commandant de cette zone est le prince héritier Charles. Certes sa position est avant tout politique, mais il reste le supérieur hiérarchique à cause des privilèges de sa naissance, et il est apprécié pour son amabilité et sa gentillesse par les soldats. C'est donc lui qui répond positivement au télégramme, plus par intérêt sincère quant au sort des soldats que par action politique.

Oui, nous acceptons vos conditions. Nous proposons de plus une trêve, pour enterrer comme il se doit les morts. Nous serons présent en personne pour vous assister et honorer tous les vaillants combattants du secteur.

-Signé Charles d'Autriche

Tour 11

Le général Giovanni Ameglio accepte la proposition de trêve autrichienne, le temps de rapatrier les corps et de les enterrer. Il voit en cette occasion une opportunité pour consolider les lignes des territoires récemment acquis, et notamment le Mont San Michele qui va devenir la pierre angulaire du dispositif de défense italien dans ce secteur.

Voici un extrait du télégramme de réponse du général Ameglio qui comme vous pouvez le constater remplis de toutes les amabilités et les courbettes d’usages :

« A sa majesté le prince impérial d’Autriche-Hongrie, héritier par naissance divine aux trônes d’Empereur d’Autriche, Roi de Hongrie, Roi de Bohême et Roi de Croatie Slavonie, salue sa grandeur d’esprit et sa mansuétude. Par sa décision pleine de sagesse, son altesse impériale a démontré qu’il a l’aura des plus grands des Habsbourg. La Regio Esercito, en mon nom, accepte les termes d’une trêve, le temps d’honorer les morts et de conduire en zone austro hongroise les soldats impériaux de Gorizia. Outre cela nous organisons la mission de sauf conduit de vos troupes »

Dès l’officialisation de cet accord, les forces armées italienne organisèrent la mise en place du sauf conduit avec tout le respect et la bienveillance attendu. Bien entendu afin d’éviter tout échauffourée, les soldats impériaux sont désarmés avant qu’ils puissent regagner leurs lignes. Les fusils, les canons et les obus sont laissés sur place.

La prise de Gorizia lors de la cinquième bataille de l’Isonzo a redonné du baume au cœur à l’armée italienne sur cette partie du front. Le moral et la confiance est au beau fixe. Outre cela, la trêve signée avec l’empire austro-hongrois a permis à l’Italie de regarnir ses stocks de munitions et apporter des troupes nouvelles. Mais cette dolce vita qui régne du côté de la Regio Esercito n’est pas réciproque au niveau de son allié français. Les nouvelles du front de l’ouest ne sont pas bonnes : échec de l’offensive sur la Somme, et avancée allemande sur Verdun. Ainsi il est demandé au généralissime Giovanni Améglio de lancer une série d’offensives afin de saigner à blanc l’armée Austro-Hongroise.

TOUR 12 -

Nature de l'action : Sixième assaut italien sur les positions austro-hongroise sur le fleuve Isonzo (Sixième Bataille de l’Isonzo)

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 10 divisions (dont 3 divisions d'élites) soit environ 150 000 soldats
- 900 pièces d’artillerie

Forces aérienne :
- Escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport 10

En amont de l’Isonzo, le front était relativement calme avec peu d’engagements d’envergures. Mais cette posture allait changer une offensive d’ampleur va être effectuer à l’encontre de la bourgade de Tolmin, situé au pied des alpes juliennes. Comme il est d’usage les artilleurs italiens reçoivent l’ordre de bombarder les positions défensives austro hongroise, pendant 3 jours. Avant d’envoyer l’infanterie, à l’assaut non seulement des tranchées et des bunkers ennemis, mais aussi de la cité de Tolmin.

Action 2

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 10 divisions (dont 1 divisions d'élites) soit environ 150 000 soldats
- 600 pièces d’artillerie

Forces aérienne :
- Escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport 10

Forces maritime :
- 3 Cuirassés (Le Re Umberto, La Sardagna et L’Amiraglio di St Bon)
- 1 Croiseur (Le San Marco)
- 5 destroyers (Le Gugliemo Pepe, Indomito, Le fulmine, Le Carlo Mirabello, Le Rosolino Pilo, et Le Giuseppe Cesare Abba)
- 3 torpilleurs (Torpilleurs classe PN)

En aval de l’Isonzo, les troupes italiennes effectue un intense barrage d’artillerie terrestre et maritime de 4 jours sur la région de Monfalcone. L'apport de la Regia Marina est déterminant conférant une force de frappe conséquente lié au gros calibre des cuirassés. Une fois le déluge de feu réalisé, l’infanterie suivra baïonnette au canon, pour prendre position dans la ville de Monfalcone et ses alentours. L’assaut urbain sera notamment mené par les meilleures unités italiennes rassemblée dans la 20ème division (bersaglier et Arditi notamment) ayant précédemment menée les attaques sur Gorizia et soutenue par une autre division classique d’infanterie. Ces troupes arriveront via le plateau de Carso. Le reste des divisions (5 divisions) , situées au delà de l'Isonzo auront pour mission de prendre les tranchés ennemis tout en avançant jusqu’au pied du Mont Hermada.

MODERATION DE GUERRE

Carte suite aux offensives :

Offensive sur Tolmin : chances de succès 30, I = 20 jet de dé = 1

La préparation minutieuse de l’opération par l’état-major a permis à l’artillerie italienne de faire des ravages sur les positions défensives austro hongroise. Avec précision et intensité, les obus s’abattirent sans discontinue sur les soldats de la double monarchie. De nombreuse tranchés furent atomisé sous les coups de boutoir de l’artillerie lourde. Sans surprise les austro hongrois ne purent réagir efficace quand les unités d’élites italiennes composées de vétérans des premières batailles de l’Isonzo et de chasseurs alpins rentrèrent en contact avec eux. La discipline et la supériorité tactique de ces unités permirent d’établir, avec l’aide du génie des passages solide pour traverser le fleuve. Ainsi grâce au travail formidable de ces soldat, le reste de l’armée réussi à passer sans encombre l’Isonzo et réussir après une semaine de combat à prendre Tolmin et ses environs.

L’armée austro hongroise est sonnée et n’est pas prompte à effectuer une contre-offensive sur ce secteur. Pire encore il semblerait que la Regio Esercito puissent continuer son offensive après avoir vu les photos de l’arrière du front, prisent par l'escadrille de reconnaissance aérienne, qui fait état d’une faible présence militaire dans l'arrière pays.

Pertes italiennes : 21 110 soldats tués ou blessés gravement
Pertes austro-hongroises : 24 600 soldats tués ou blessés gravement et 10 330 prisonniers

Offensive sur Monfalcone : Chances de succès : 60, I = 20, jet de dé = 24

Au même moment dans les environs de Monfalcone, les italiens grâce à la puissance de feu conjugué de leur artillerie et de leur navire purent grandement affaiblir les positions austro-hongroises. Ce succès initial a été suivi par une percé des lignes ennemies suite à un assaut frontale violent à la fois à l’est et au nord. Il fallut près de 10 jours aux divisions italiennes pour prendre leur différent objectif. Dans l’ensemble la supériorité numérique a permis de limiter les pertes sauf pour la conquête de Monfalcone. Comme pour Gorizia la garnison a résisté avec l’énergie du désespoir transformant la ville en véritable fort. Mais les erreurs commises lors du précédent assaut urbain n’ont pas été reproduit et la ville fut conquise.

Pertes italiennes : 36 743 soldats tués ou blessés
Pertes austro hongroise : 28 932 soldats tués ou blessés 7 000 prisonniers

Tour 13

Kilomètre par kilomètre, les italiens avancent. Tolmin est perdue, Montfalcone aussi. La 5eme armée austro-hongroise n'a d'autre choix que de se replier sur des lignes de défense plus en profondeur le long du Karst/Carso. D'une manière prévisible, les renforcements demandés par Boroević ne sont pas répondus pleinement par Vienne, la mobilisation avec armes allemandes des mobilisables austro-hongrois prenant tout son temps. L'armée réduite a à peine 80.000 se prépare donc a un autre assaut, et probablement une autre crête perdue au profit des italiens.

Abandon de l’initiative. (secteur de Montfalcone)

Les récentes victoires italiennes ont permis d’établir 3 solides têtes de ponts (Tolmin, Gorizia, Monfalcone) qui ont obligé les austro-hongrois à changer de stratégie en réorganisant leur dispositif de défense. Mais les forces de l’armée de Boroević 80 000 ne permettent pas de couvrir convenablement l’ensemble du front de l’Isonzo, ce qui oblige la double monarchie à faire le choix de concentre sur les montagnes en aval du fleuve Isonzo le gros de ses forces. Pour le généralissime Giovanni Améglio cette situation est inédite et oblige la Regio Esercito à adopter de nouvelle tactique de guerre de mouvement. Ainsi pour réaliser cet ambitieux projet une quantité importantes d’hommes et de matériel sont ponctionnés sur la Vème armée italienne positionnée en Vénétie.

TOUR 14 -

Nature de l'action : Poursuite de la Sixième Bataille de l’Isonzo

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 10 divisions (dont 2 divisions d'élites) soit environ 150 000 soldats
- 500 pièces d’artillerie de campagne

Forces aérienne :
- Escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport 10

La prise de Tolmin est inespéré pour le commandement italien, mais permet d’envisager une grande opération d’encerclement. Cette stratégie et ambitieuse mais doit être tenté à la vue de la position stratégique de cette ville. En effet, la bourgade de Tolmin est à l'un des points centraux du trafic de la région et se situe à à 87 km de Ljubljana à l'est, et à 45 km de Gorizia au sud. C’est ainsi qu’un flot ininterrompu de soldat traverse le fleuve isonzo au niveau de cette tête de pont. Ses troupes se lancent dans une formidable opération de contournement du plateau de Banjšice/Bainsizza et du Mont Saint Gabriel (position austro hongroise jugée imprenable par les italiens) jusqu’à atteindre le pied du plateau de Karst/Carso.

Action 2

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 15 divisions (dont 4 divisions d'élites) soit environ 200 000 soldats
- 1100 pièces d’artillerie

Forces aérienne :
- Escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport 10

Au même moment sur la ligne de front s’étend du sud de Gorizia au littoral de l’adriatique, la Regio Esercito effectue une attaque d’envergure visant sur le plateau de Karst/Carso. La tactique est archaïque, bombardement massif de l’artillerie des positions ennemis pendant 4 jours. Cette action devrait engloutir une grande partie des obus en stock ne permettant plus d’effectuer ce genre d’offensif pendant au moins deux mois. Sans suivra comme à son habitude, un assaut massif de l’infanterie. Ordre est donné de submerger les austro-hongrois d’une masse colossale de soldats italiens qui se jetteront à l’attaques des tranchés et des bunkers austro-hongrois. L’objectif est double tout d’abord épuiser matériellement et moralement les austro hongrois, mais aussi si l’opération d’encerclement est une réussite de tenter une percer du front pour essayer de faire jonction avec les forces venus de Tolmin.

MODERATION DE GUERRE

Soldats italiens sur le Plateau de Carso

Offensive d’encerclement via Tolmin : chances de succès 50, I = 20 jet de dé = 39

Au lever du soleil, le général Giovanni Améglio donna l’ordre de lancer l’offensive d’encerclement de l’armée austro-hongroise. Dès les premières heures de combats les remontées de l’avant gardent mené par les excellents régiments de bersagliers sont bonnes. La reconnaissance aérienne était véridique, peu de troupe ennemie se trouve sur le chemin. Ce n’est qu’une formalité pour les forces italiennes pour les mettre en déroute. Mais le plan prend du retard sur ce qui était prévu initialement du fait de la topographie du terrain très vallonnais et de la météo capricieuse. Pour autant, l’objectif est rempli en 5 jours, et les marches nord du plateau de Carso sont atteintes.

Pertes italiennes : 4000 soldats tués ou blessés gravement
Pertes austro-hongroises : 5 500 soldats tués ou blessés gravement

Offensive sur le Plateau de Carso: Chances de succès : 40, I = 0, jet de dé = 97

En coordination, avec l’opération encerclement l’offensive général sur le plateau de Carso est un échec cuisant. Le barrage d’artillerie n’a pas été efficace dans ce secteur du front très montagneux. Les parois rocheuses en très bien résisté aux flots ininterrompus d’obus ne faisant qu’une simple égratignure au dispositif défensive austro-hongrois. Et ce qui devait arriver arriva, l’assaut frontal fut effroyable pour les italiens. SLes quelques succès glanés par les chasseurs alpins ou les arditi n’étaient qu’une illusion, très vite la débandade était de rigueur. Le plateau de Carso fut un véritable charnier où les corps de plusieurs milliers de jeunes hommes furent déchiquetées. On pouvait voir à travers l’horizon lointain un enchevêtrement ininterrompu de cadavres. Pour les plus chanceux la mort fut rapide et bref, mais pour bien d’autres la souffrance étaient de mises. Durant des jours, les cris d’agonies des blessés purent être entendu par les premières tranchées des deux camps.  Cette semaine sanglante était prévisible mais nécessaire. Aucuns objectifs ne fut rempli, mais le sacrifice de la jeunesse italienne a permis de fixer le front. La jonction ne s’est pas faite mais l’armée austro hongrois est en fâcheuse posture.

Pertes italiennes : 40 700 soldats tués ou blessés
Pertes austro hongroises : 10 420 soldats tués ou blessés

Tour 15

Boroević est un bon défenseur, mais il ne peut pas faire de miracles. Avec seulement 80.000 soldats, le front a craqué.

Nature de l'action : Retraite et Consolidation/Temporisation

Effectifs, équipements, organisations :

-65.000 soldats Austro Hongrois contre 300.000 soldats Italiens
-La marine austro-hongroise ( 25 Destroyers , 13 Croiseurs ,12 BB (dreadnoughts, pré dreadnought, semi dreadnought etc))

Carte

Spoiler:

Détails de l'action :


Action 1 Retraite (flèche bleue)
Pour sauver ce qui peut l’être, une retraite est organisé depuis Banjšice/Bainsizza vers Ajdovščina. La finesse du corridor fait que c'est un repli risqué mes les postions sur ce plateau sont intenables.


Action 2 Consolidation/Temporisation (vagues et demi-cercles)

L'objectif n'est plus de défendre, il y a trop peu de troupes pour cela, mais seulement de ralentir et d'épuiser le plus possible les troupes italiennes pour embourber leur offensive, le temps que des renforts dépêchés en urgence des autres fronts arrivent.
Il y a quatre zones. La zone nord (Bovec, Orange) est ancré sur le mont Nero, le Triglav et le Kanin. 10.000 soldats sont présents. Cette partie du front, ne menant qu'aux coins les plus profonds des alpes, est calme, mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas le défendre. La zone centrale (Idrija/Logatec, Mauve) a 15.000 soldats. Il y a une série de villages, au fond de la vallée. Ces villages formeront les lignes de défense successives sur lesquelles les forces austro-hongroises devront se replier si il y a une attaque trop soutenue. Elles sont surplombés par des plateaux, qui sont aussi occupés de telle manière à tirer sur les flancs des italiens voulant attaquer par la vallée. Le secteur sud(Ajdovščina/Postojna, Bleu Marine) , comporte 20.000 troupes. La moité (10.000) est en réalité dans le plateau de Banjšice/Bainsizza et ne seront présent que si l’évacuation est réussite. La même stratégie de défense successives des villages dans le thalweg, surplombé par des positions dans les collines par des positions de tir sur le flanc est appliqué. La zone côtière (Trieste, Cyan) correspond aux faubourgs de Trieste. Encore une fois, le Karst servira de plateforme surélevé contre les italiens, dans le cas où ils essayent d'attaquer la ville, tandis qu'il y a plusieurs lignes de défense et de repli. 20.000 soldats sont présents sur ce secteur.
Enfin, la marine austro-hongroise, dont les jours sont comptés après l'annihilation de ses pairs allemands, tente un baroud d'honneur. De toute façon, avec le très probable redéploiement de la Royal Navy débarrassé d'un ennemi en mer du nord, la guerre navale est perdue en méditerranée. La totalité de la flotte austro-hongroise fait route vers le golfe de Trieste, pour servir de support à la 5eme Armée. Les plus cyniques diront que un baroud d'honneur dans un golfe d'une mer chaude, en plein été, et à proximité des cotes, augmente les chances de survie en cas de naufrage ...

Jet : 48 = Échec mineur
Succès : 33%
Initiative : 0%

Des 55.000 soldats sujets à la retraite générale, un tiers environ a été capturé, ou a déserté, ou a du abandonner son équipement, ce qui en la situation correspond à une perte irremplaçable de matériel. Cela fait donc 16.500 soldats perdus. De ce fait, la réparation pour les fronts côtiers et sud sont revus à la baisse, au lieu de 20.000 chacun, c'est 11.750 chacun.
Quoi qu'il en soit, Boroević (et Charles 1er) s'attendent au pire, et comptent chaque minute en espérant l'arrivé des renforts promis par le QG, et de la marine austro-hongroise.