[WWI] Front du Caucase

Bataille de Malazgirt

Forces en présence :
Russie : 22 000 hommes
Ottomans : 40 000 hommes

Action 1 : Retraite
Le général Oganovski, souhaitant renforcer les positions défensives russes en s'emparant des collines à l'ouest de la localité de Malazgirt, tente une offensive. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il sous-estime magistralement la situation des armées ottomanes dans la zone.
Chances de succès : 5%
Chances de conserver l'initative : Nulles

Bataille de Malazgirt

Forces en présence :
Russie : 22 000 hommes
Ottomans : 40 000 hommes

Action 1 :
L'attaque est un désastre. En sous-nombre, l'armée russe se fait lourdement défaire. Le général Ioudenitch, constatant le désastre, commence le repli de la région, laissant la porte ouverte à la contre-attaque turque.
Résultat du jet de dé : 68

L'Armée ottomane est bien plus puissante que la Russie ne le pensait. Il est temps pour les troupes du Sultan de se lancer dans une offensive pour recouvrer les territoires perdus. Sous les ordres et le commandement de Abdul Kerim Pasha, commandant en chef des armées ottomanes sur le front du Nord-Est, la IIIème Armée ottomane s'élance pour libérer la ville de Manzikert.

Abdul Kerim Pasha

TOUR 1 -

Nature de l'action : Offensive ottomane pour libérer Manzikert

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 40 000 soldats d'infanterie


Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Les troupes ottomanes, supérieures en nombre à un ratio de 3-1 comparées à celles des Russes, devront sécuriser la ville de Manzikert et sécuriser l'ensemble de la région côtière Nord-Ouest du lac de Van. L'attaque, si elle réussit, devrait avoir pour effet d'enfoncer largement le front.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 80 %, jet de dé : 97

L'offensive ottomane est un échec cuisant pour Abdul Kerim Pasha. Les troupes désorganisées ne parviennent pas à avancer au delà de quelques kilomètres, puis se font rapidement refouler par la cavalerie russe qui harcèle les ligne, causant panique et retraite désorganisée sur les lignes pré-offensive du côté ottoman. Les pertes ne sont pas très lourdes, ni pour les ottomans ni pour les russes, mais le prestige de Kerim Pasha est grandement affecté, et le timing parfait pour l'offensive de Manzikert a disparu. Il ne fait aucun doute que les ottomans ont raté une opportunité en or, et devront maintenant faire face à une offensive russe bien plus organisée que celle d'il y a deux semaines.

Pertes ottomanes : 900 soldats tués ou blessé graves
Pertes russes : 700 soldats tués ou blessés graves

Front du Caucase

Forces en présence :
Russie : 90 000 hommes

Avancée vers Erzurum :
Ioudenitch, désormais officiellement sous le commandement de Nicolas Nicolaïevitch mais profitant de l'autonomie que lui laisse ce dernier, se trouve dans une position bizarre. Lui qui souhaitait retraiter jusqu'à la frontière a maintenant joui d'un succès dans sa défense, et pour des raisons de propagande, il doit maintenant abandonner son plan et consolider le front devant les Turcs mis à mal.

Dans le même temps, la décision prise par Londres d'évacuer Gallipoli - alors que l'état-major russe espérait être soulagé quelques mois de plus dans le Caucase, rend la fenêtre d'action de Ioudenitch bien plus réduite qu'il l'avait prévu. Les grands plans de conquête à l'hiver sont mis au placard. Il faut agir moins grand pour profiter de l'occasion qui se referme déjà - à cause de la grande cuckerie anglaise. Pour cela, le général russe a planifié une attaque sur la ville d'Erzurum, véritable verrou turc en Arménie occidentale. Cependant, prendre la ville ne sera pas chose aisée ni rapide, et la première phase de l'opération nécessitera de mener bataille pour atteindre les abords d'Erzurum.

Front du Caucase

Forces en présence :
Russie : 90 000 hommes

Modération - Avancée vers Erzurum
Jet de dé : 65/60, résultat 68
Les forces russes en route vers Erzurum n'ont pas atteint leur cible. L'obstacle majeur, la zone fortement défendue de Köprüköy, a tenu bon face aux tentatives russes de percer. La tête de pont installée sur l'autre rive de l'Araxe au prix de nombreuses vies et d'attaques de diversion par les Russes a été forcée de rebrousser chemin par une contre-attaque ennemie. L'officier ottoman responsable de cet exploit, le kaptan Mișelsardu, s'est vu décorer et est devenu une des icônes du front caucasien pour la presse stambouliote.

Offensive en Perse

Forces en présence :
Russie : 40 000 hommes

Offensive russe
Ioudenitch ne sait pas trop quoi faire. Depuis la fin des Dardanelles, les Ottomans ont fortifié leurs positions, et les stocks de munitions ne permettraient pas une grande offensive à même de leur prendre Erzouroum ou Trébizonde. Et pourtant, alors que les Turcs sont à l'offensive dans le Sinaï, le temps semble permettre une offensive de l'armée russe. Le choix est donc fait de se concentrer sur la partie la moins densément armée du front, à savoir la Perse. L'objectif sera de fermer le couloir perso-anatolien afin de forcer les Ottomans à communiquer avec l'Iran par un Irak sous pression britannique, et ainsi ouvrir de manière permanente la voie aux pro-Entente dans le chaos de la crise politique persane.

Spoiler:

Offensive en Perse

Forces en présence :
Russie : 40 000 hommes

Offensive russe
Après une semaine d'assaut sanglants mais vains contre les lignes ottomanes, force est de constater que les stocks de munitions sensés être mis disponibles pour l'attaque étaient largement surévalués, l'état-major n'ayant pas été notifié du transfert de certains dépôts clés plus au nord du front. L'offensive reste donc sur un fiasco monumental.

Le Caucase est calme, trop calme. Abdul Kerim Pasha, en charge du front depuis le début de la guerre, se voit chargé d'une mission venue directement d'Enver Pasha.

La Russie est faible. Convulsée par ses révolutions internes, le commandement central est persuadé qu'il est possible de gagner du terrain dans le Caucase, et des victoires symboliques pour donner du baume au coeur aux ottomans. Ces prises de positions permettrait également de fortifier le front avant l'hiver, qui est toujours particulièrement rude dans ces régions. Ainsi, Hopa et Artvin sont visés par une offensive, et la ville de Van, qui accueille d'ailleurs de dangereux révolutionnaires arméniens organisés en bandes, par une seconde.

Troupes ottomanes parées à l'assaut, septembre 1917

Abdul Kerim Pasha n'est pas entièrement convaincu de la pertinence d'un assaut. Les lignes tiennent, et réveiller le front risque fort de mettre l'ours russe en position d'attaque à nouveau. Mais les ordres sont les ordres, et le vieux général s'exécute.

TOUR ? -

Nature de l'action : Assaut sur les rives de la Mer Noire, et sur Van.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 30 000 hommes pour le secteur nord (Hopa, Artvin)
- 50 000 hommes pour le secteur sud (Van)
Forces maritimes :
-
Forces aériennes :
- une poignée d'avions sur chaque secteur pour la reconnaissance

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Les troupes ottomanes devront se battre dans les montagnes verdoyantes de la Mer Noire, et repousser les ottomans en dehors de deux villes majeures qu'ils occupent depuis le 19ème siècle. Hopa et Artvin doivent être libérées, l'objectif stratégique est minime, mais politiquement cela serait une grande victoire.

Action 2

Van est un rebelle de factieux, et doit être saisi. L'artillerie ottomane a pour ordre de bombarder la ville de manière indiscriminée, et les troupes ottomanes reçoivent carte blanche de leurs sous-officiers pour mater l'éventuelle résistance arménienne de la région de Van. La bataille de Van s'annonce sanglante.

MODERATION DE GUERRE

Assaut sur Hopa et Artvin : chances de succès : 35, I = 10, jet de dé 47

L'assaut sur Hopa est un échec. Alors que les canons ottomans tonnent, les troupes russes sont fermes sur leurs appuis, et les tranchées défensives se montrent un obstacle insurmontable pour les Ottomans. Après des avancées de quelques kilomètres ici et là, les ottomans sont rapidement forcés de quitter les gains de territoire, et après une semaine de combat, la ligne de front se stabilise à peu de choses près sur ce qu'elle était avant l'opération.

Pertes ottomanes : 3 100 soldats tués ou blessés
Pertes russes : 2 400 soldats tués ou blessés

Assaut sur Van : chances de succès : 30, I = 10, jet de dé 30

Les troupes ottomanes se lancent à l'assaut de Van, pivot de la résistance arménienne dans l'est.

Aux côtés des troupes russes, se trouvent un grand nombre de miliciens arméniens, formés par le Fedayi Arménien, la Fédération révolutionnaire Arménienne. Sous le drapeau de la République de Van, ce sont près de 25 000 hommes arméniens qui ont pris les armes pour défendre leurs terres, cette-fois ci déterminés à ne pas s'en faire expulser sans se battre jusqu'au bout.

Volontaires arméniens défendant une ferme

Les bombardements sont sérieux, et l'armée russe réplique par des tirs de contre-batterie déterminés également. Les 50 000 soldats ottomans parviennent après deux jours de combat à encercler Van, qui tombe le 25 septembre 1917.

La population civile de la ville, majoritairement des femmes, des enfants et des vieillards, a fuit Van avec l'aide de l'armée russe et du Dashnak, l'organisation révolutionnaire arménienne. Ce sont près de 120 000 personnes qui sont parties se réfugier derrière les lignes russes, tandis que 10 000 miliciens arméniens ont décidé de rester dans la ville jusqu'au bout, afin de permettre l'évacuation de leurs familles et des réfugiés d'Anatolie.

Du 25 septembre au 28 septembre, le Massacre de Van a lieu, et l'armée ottomane exécute sommairement près de 7 000 prisonniers arméniens dont 40 officiers, et quelques milliers de civils qui restaient encore en ville. Les rues de Van sont ensanglantées, et les pertes ottomanes très lourdes, notamment à cause de la résistance acharnée des troupes russes et arméniennes. C'est une victoire pyrrhique pour Abdul Kerim Pasha.

Pertes ottomanes : 18 000 soldats tués ou blessés
Pertes arméniennes militaires : 11 000 soldats tués ou blessés
Pertes arméniennes civiles : ~5 000 civils tués ou blessés
Pertes russes : 8 000 soldats tués ou blessés

La situation dans le Caucase est explosive. L'effondrement républicain russe, prédit de longue date par les politistes ottomanes, a eu lieu. Les géorgiens et les arméniens se sont organisés en entités autonomes, de même que les turcs de Tabriz.

Bien évidemment, le gouvernement de Talaal Pasha ne reconnaît pas les républiques autogérées géorgiennes ou arméniennes. En revanche, une main est tendue vers Tabriz et le Musavat.

TOUR ?? -

Nature de l'action : Attaques sur Kars, Igdir et vers l'Arménie. Envoi d'un soutien militaire vers Tabriz.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 20 000 hommes vers Kars
- 20 000 hommes vers Igdir
- 15 000 hommes vers l'Arménie
- 6 000 hommes envoyés à Tabriz soutenir le gouvernement local
Forces maritimes :
- /
Forces aériennes :
- ~10 avions de reconnaissance

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Kars est visée par une attaque, dirigée directement vers la ville afin de s'en saisir. Le retrait des troupes russes annonce en effet une possibilité pour les ottomans de libérer la ville, occupée depuis 1878.

Action 2

Igdir, située plus loin, est également visée. La zone est fortement peuplée d'arméniens. Le corps d'armée devra se saisir de la ville et assurer une plateforme logistique pour l'extension des opérations.

Action 3

Enfin, une colonne ottomane s'avancera vers l'Arménie, sans pour autant passer le Lac d'Araxe et entrer dans le Nakhitchevan. Leur mission est de mener une politique de terre brûlée, de détruire les villages arméniens et saisir les récoltes. Tout ce qui ne peut pas être saisi doit être incendié.

Action 4

6 000 soldats ottomans sont envoyés à Tabriz afin de soutenir le Musavat de Tabriz, récemment reconnu par l'Empire ottoman.

Modération de guerre :

Offensive sur Kars : chances de succès : 65, jet de dé 66

Suite à l'explosion du front et le retrait des russes, les troupes ottomanes se lancent à l'assaut de Kars. La centaine de kilomètre que les séparent de l'objectif phare des offensives de 1915 ne sont perçues que comme une formalité, maintenant que la défense du territoire repose essentiellement sur des arméniens et des miliciens locaux.

Le 24 janvier 1918, dans un froid mordant, les troupes ottomanes sont attaquées en pleine marche par des partisans arméniens, menés par les officiers des Fedayi, ces résistants au génocide. Les colonnes ottomanes, progressant dans le blizzard, essèment des bataillons par ci par là, tués par les résistants arméniens.

Le 26 janvier, arrivés en périphérie de Kars, ce sont 17 000 ottomans épuisés qui sont accueillis par une dizaine de milliers de soldats arméniens ayant pris possession de la ville. La ville est impénétrable. Une journée d'assaut dans la neige forcent les ottomans à reculer et à battre en retraite vers Horasan. Sur le chemin du retour, plusieurs centaines de soldats meurent de froid ou sont abattus par les balles arméniennes. La défaite est sévère.

Pertes ottomanes : 6 400 soldats tués ou blessés
Pertes arméniennes ;1 100 soldats tués ou blessés


Offensive sur Igdir : chances de succès : 60, jet de dé 91

L'offensive sur Igdir rencontre une résistance armée colossale et totalement imprévue pour les ottomans.

L'armée de la République démocratique arménienne est au rendez-vous. Armée de fusils et de canons russes laissés sur place parfois avec une certaine connivence, ils attendent de pied ferme les ottomans au pied du mont Ararat, déterminés à défendre ce symbole de la nation arménienne.

Mont Ararat

La surprise des ottomans est totale lorsque face à leurs quelques canons de campagne, le double de canons arméniens riposte et atomise en quelques dizaines de minutes les positions défensives assumées à la va-vite des troupes d'Abdul Kerim Pasha. Pire encore, les ottomans passent rapidement à la défensive, et sont attaqués au corps à corps par des troupes arméniennes égales en nombre, et bien plus motivées.

Le corps d'armée ottoman envoyé vers Igdir est mis hors d'état de combattre, et retourne vers Van, humilié et mutilé.

Pertes ottomanes : 7 000 soldats tués ou blessés, 1 000 capturés
Pertes arméniennes : 2 100 soldats tués ou blessés

Offensive vers l'Arménie : chances de succès : 70, jet de dé 77

Dans les plaines glacées qui mènent au coeur de l'Arménie, les cavaliers ottomans mènent une politique de terre brûlée sans foi ni loi. Incendiant les granges arméniennes, tuant les civils, ils font régner la terreur sur ce qui était encore il y a quelques semaines le nouveau foyer des réfugiés arméniens.

Mais après quelques jours de chaos dans la région, la résistance encore une fois s'organise. Des unités militaires se lèvent, et parviennent à mener des opérations de guérilla contre les troupes ottomanes, leur coûtant cher.

Un prêtre arménien local ayant pris les armes pour défendre son église

Au final, si des dégâts sont effectués, l'armée ottomane du secteur doit elle aussi battre en retraite vers Van, et a subit certainement des pertes équivalentes à celles infligées aux populations arméniennes. L'opération est un échec.

Pertes ottomanes : 1 700 soldats tués ou blessés
Pertes arméniennes : 400 soldats tués ou blessés, 2 000 civils tués ou blessés

Modération

Carte après l'offensive ottomane

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Deuxième quinzaine du mois de janvier 1917

Si le Royaume-Uni est certes solidaire de son allié russe, l'évolution de la situation dans le Caucase est, il faut l'avouer, une divine surprise. Les indépendances géorgiennes et surtout arméniennes sont annonciatrices d'un retour au premier plan de la région et sont surtout l'opportunité pour ce bon vieil impérialisme britannique de s'établir dans la région. L'alliance formée avec la république arménienne, le peuple martyr des turcs, qui a réussi à démontrer la qualité de ses combattants en repoussant l'offensive d'hiver ottomane est précieuse.

Les plans de l'armée britanniques sont d'effecteur une jonction avec les arméniens et de remplacer les russes au nord-ouest de la Perse. Problème, les turcophones de la région ont eu la prétention de proclamer leur indépendance. Le rétablissement de la souveraineté territoriale - au service de l'Empire évidemment - de la Perse est la priorité. Pour accomplir ces opérations, un corps de 50 000 hommes de l'Indian Army ont été débauchés de l'Armée de Mésopotamie, relevés de leurs positions autour de Bagdad par le corps B de l'EEF qui venait justement de faire la jonction grâce à la spectaculaire prise de Ramadi.

TOUR ?? - Empire britannique

Nature de l'action : Contre-offensive en Perse.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Indian Army - Indian Expeditionary Force H (50 000 hommes)

Carte:

Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur Ardabil et le long de la Mer Caspienne.

Un premier axe d'offensive doit se borner à sécuriser les lignes de communications entre la Perse et l'Azerbaïdjan russe sous contrôle des troupes de Youdénitch. Il faut profiter de la faible organisation des insurgés pour au moins rouvrir les voix de communications avec la Russie depuis le sud et pour assurer le contrôle des villes. L'objectif est aussi de remettre l'essentiel des opérations de sécurisation à l'armée perse.

Action 2 - Offensive vers Tabriz.

La prise de Tabriz est nécessaire car la chute éclair de la ville porterait un coup terrible aux espoirs des turcophones. Tabriz permettra aussi d'ouvrir une voix de communication avec l'Arménie. Dans le même mouvement, les troupes indiennes doivent entamer un premier pivot vers l'ouest afin d'établir des positions au sud d'Ourmia. L'armée ottomane a en effet pris le contrôle de la ville, un geste inacceptable.

Modération de guerre :

Offensive sur la région d'Ardabil et le Gilan : chances de succès : 90, jet de dé : 21


Pas du tout préparées à l'arrivée rapide d'une force organisée comme celle de la Force H, les quelques milices turcophones qui avaient commencé à établir leur ordre sur la région se sont auto dissoutes, incapable de résister à l'avancée pleine de bonhomie des braves indiens. Les communications avec le Caucase russe sont rouvertes.

Pertes azéris : Essentiel des milices
Pertes indiennes : Négligeables


Offensive sur Tabriz : chances de succès : 70, jet de dé : 47

Mieux organisés dans leur capitale, les jeunes institutions de la République démocratique d'Azerbaïdjan avaient commencé à mettre sur pied une véritable armée bien organisée et prête à la bataille. Malheureusement pour eux et malgré un indéniable volontarisme, les troupes indiennes solidement équipées, motivées et expérimentées de plusieurs années de batailles à Gallipolli, dans le Sinaï et jusqu'en Mésopotamie, n'en firent qu'une bouchée. Tabriz tombe donc, permettant l'établissement de communications avec l'Arménie. Les troupes indiennes ont par ailleurs pu établir des positions au sud-ouest du lac Ourmia, l'ébauche d'une ligne de front face aux troupes ottomanes. Pendant ce temps, les derniers turcophones irréductibles ont fuit par les montagnes afin de rejoindre Ourmia et sa région et d'intégrer, du moins ils l'espèrent, l'armée ottomane.

Pertes azéris : Fin de la république, dissolution de l'armée
Pertes indiennes : 2 200 pertes

Carte:

Australie

La Indian Expeditionary Force H  est rejoint par la  3rd Light Horse Brigade qui arrive depuis Bassora, et l’australien Major General William Grant en prend le commandement. Vétéran de la campagne de Gallipoli, du Sinai et de Palestine, son expérience au combat face aux turcs servira maintenant dans le Caucase.

Le quartier général est installé à Tabriz dans le parc Shah Goli, avec une partie de la garnison indienne. Des éclaireurs anglais sont chargés de prendre contact avec les autorités arméniennes à Nakhijevan et les invite à envoyer 4000 hommes à Marand dans le cadre du pacte d'assistance mutuel où ils seront formés par des officiers britanniques et australiens à la discipline et au maniement des armes afin de former une brigade d’infanterie sur le modèle anglais, équipé à l’anglaise (sans l’artillerie).
Le but est de professionnaliser et d’organiser au moins une partie de l’armée arménienne pendant l’hiver afin qu’elle puisse prendre part à nos côtés aux offensives du printemps 1918.

Les routes d’approvisionnement étant longues, il se pose le problème des munitions pour les arméniens qui n’utilisent pas les même calibres que l’armée impériale et doivent compter sur les stocks capturés à l’armée ottomane ou laissés derrière par les russes. De nombreux fusils plus anciens, Martini Henry ou  Lee-Enfield MLE seront transportés en chariots jusqu’à Erevan pour être distribués aux irréguliers et autres partisans arméniens.

L’autre but de la mission australienne dans le Caucase est de montrer au monde les atrocités commises par les turcs, William Grant est donc suivi d’une poignée de journalistes américains et britanniques.
L’ordre est donné à toutes les unités de porter secours à tout réfugier arménien dans la mesure du possible et quand le rationnement le permet.


Une demande est envoyée à Bassora au GQG anglais afin que l’État major transfert une poignée d’avions d’observations, ainsi que l’approvisionnement en munitions américaines pour équiper les arméniens.

Cavalier indien partageant sa ration avec des réfugier arméniens

Australie

Opération Wallaby:

Le rude hiver du Caucase prend fin, ce qui permet au major general William Grant de préparer une nouvelle offensive pour libérer ce qu’il reste des azéris en prenant Ourmia, ou ils sont soutenus par des éléments ottomans. Ce sera aussi le baptême du feu pour la brigade d’infanterie arménienne formée pendant l’hiver, et pour les australiens sur ce front.

Nature de l'action : Offensive sur Ourmia
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Indian Expeditionary Force H (50 000 hommes)
-3rd Australian Light Horse Brigade (1500 cavaliers)
-1st Armenian Infantry Brigade (4000 hommes)

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1 – Offensive sur Ourmia par le Sud

L’ordre est d’avancé sur Ourmia depuis le Sud Ouest du lac ou des unités indiennes ont pris positions avant l’hiver. Une colonne avancera du côté des plaines le long du lac, pendant qu’une autre prendra les montagnes à l’Ouest de la ville pour tenter de couper la seule route de la région pour traverser la frontière ottomane.


Action 2 – Offensive depuis le Nord

Partant de Marand, les troupes arméniennes seront envoyées en première ligne avec les indiens sur ce front la. L’objectif est de remonter jusqu’à Ivughli pour pouvoir redescendre la vallée, prendre Khoy puis Salmas puis s’arreter car le terrain jusqu’à Ourmia devient ensuite très difficile. L’ordre est de couper la route aux troupes turques lors de leur retraite de Ourmia et de pacifier la zone en désarmant les civils dans ces villes la.

Australie

[Front du Caucase][Offensive sur Ourmia][Succès: 75 - Jet : 42 ;75 - Jet : 92 Initiative: 25]

Opération Wallaby:

Bien que dans la phase initiale du plan du major general William Grant les forces du Commonwealth performe bien en réussissant les objectifs de l’action 1, c’est-à-dire de prendre Ourmia depuis le Sud Ouest du lac, l’offensive depuis le nord est un échec cuisant pour l’Empire alors que plusieurs milliers de soldats du Raj, mais aussi le quart des arméniens sont se fait ramoner en règle par les soldats du Calife.

L’armée à disposition du major-général Grant est forcée d'arrêter son avancée, si près des frontières turcs afin de récupérer ce qu’il y a a récupérer. Certainement, son armée devra être renforcée, encore une fois, par de nouvelles troupes venu des Dominions.

L’armée britannique s’avance dangereusement dans les terres anatoliennes, farouchement défendues par les turcs. Les grandes avancées qu’à connu le Commonwealth au Moyen-Orient pourrait peut-être prendre fin afin de faire place à une guerre de position.

Pertes :
- Indian Expeditionary Force H (5 000 hommes)
-3rd Australian Light Horse Brigade (150 cavaliers)
-1st Armenian Infantry Brigade (1200 hommes)

MODERATION DE GUERRE

Offensive arménienne sur Kars : chances de succès : 70, jet de dé : 22

Alors que le retrait des troupes bulgares de la ville de Kars la laisse à la portée d'une contre-attaque arménienne, Erevan saute sur l'occasion et immédiatement après ce dernier lance une vaste offensive pour reprendre la ville et s'assurer de son emprise sur la région.

Arméniens posant à Kars

L'offensive est un succès majeur pour les troupes arméniennes qui se saisissent de la ville et célèbrent une messe dans la Cathédrale de Kars pour célébrer l'occasion. Les troupes ottomanes n'ont pu offrir qu'une pitoyable résistance.

Pertes arméniennes : 1 100 hommes tués ou blessés
Pertes ottomanes : 1 300 hommes tués ou blessés

Offensive arménienne sur Van : chances de succès : 60, jet de dé : 63

L'offensive vers le Sud, prévue par l'Etat-major arménien avec l'appui occasionnel de troupes britanniques est plus mitigé. La ville de Van est libérée, sur les rives orientales du lac éponyme, mais Tatvan sur les rives occidentales est fermement ottomane, et un arrêt est mis à l'expansion arménienne en cette direction.

Le Musavat azéri, ou ce qu'il en restait, est détruit par l'armée arménienne qui prend la ville iranienne de Shut. En respect de la souveraineté de l'Iran, l'Arménie rétrocède immédiatement la ville à l'administration Qajar. Les hommes politiques azéris sont capturés et livrés aux troupes britanniques, ainsi que les prisonniers de guerre ottomans et azéri, nombreux car pris dans un étau et n'ayant pas pu fuir vers l'Anatolie.

Pertes arméniennes : 2 400 hommes tués ou blessés
Pertes ottomanes : 1 400 hommes tués ou blessés, 3 000 prisonniers
Pertes azéri : 3 000 hommes tués ou blessés, 2 000 prisonniers, fin de la République démocratique d'Azerbaïdjan
Pertes britanniques : 65 hommes tués ou blessés

Etat politique du Caucase