[WW1] Front des Balkans

FRONT DES BALKANS

BULGARIE
Brève
Evènement

La Bulgarie, immédiatement après son entrée en guerre aux côtés des Empires Centraux, c'est à dire de l'Empire allemand, de l'Empire austro-hongrois, et de l'Empire ottoman, lance des offensives majeures contre son voisin Serbe, honorant ainsi sa part du traité secret négocié avec Vienne et Istanbul.

L'armée bulgare, forte de près de 300 000 hommes entraînés et bien équipés, arrive au contact de troupes frontalières serbes qui malgré une préparation de plusieurs mois à cette éventualité, se font enfoncer très largement. La panique frappe les armées serbes, qui reculent très très fortement.

Avancée bulgare en Serbie

C'est la catastrophe pour la Serbie. Les troupes bulgares entrent triomphalement à Nis et Skopje 6 jours après le début des hostilités, en un temps record. Sur leur chemin, elles font près de 55 000 prisonniers et coûtent la vie à 25 000 soldats et miliciens serbes tombés dans la défense de la patrie.

La Serbie commence sérieusement à flancher, et l'entrée en guerre de la Bulgarie pourrait bien avoir précipité le petit pays des Balkans dans les abysses d'une capitulation.

La Bulgarie a réussi en une semaine ce que l'Empire Austro Hongrois n'a pas pu en un an, à savoir faire reculer les armées Serbes. Il faut pour Hoetzendorf joindre les armées bulgares, et ainsi pouvoir les livrer le matériel promis (armes, munitions, charbon, et matériel roulant de facture allemande) et relier les trois empires centraux. Il va sans dire qu'un revers Austro-Hongrois serait plus qu’humiliant.

Nature de l'action : Traversé du Danube, de la Sava et assaut de Belgrade. L'objectif est d'avancer sur tout le front d'environ 100km dans les terres serbes.

Effectifs, équipements, organisations :

-200.000 soldats Austro Hongrois
-100.000 soldats Allemands

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Encore une fois, la participation de l'Allemagne - avec von Makensen est cruciale pour enfoncer la ligne de front serbe. Il le flanc est (celui du Danube) , tandis que la 3eme armée Austro Hongroise à le front ouest (de la Sava). Si l'offensive se fait tout le long de la Serbie, un intérêt tout particulier est porté à la ville de Belgrade. Hoetzendorf espère capturer cette ville par un assaut frontal, sur une armée serbe qui doit être en panique après l'attaque bulgare. Certes la 3eme Armée manque de casques, de pièces d’artilleries, de radio et de matériel roulant, mais le QG compte sur une offensive agressive et violente pour enfoncer le front - après tout , les Serbes ont les mêmes carences de matériels que l'Autriche Hongrie ...

Jet : 8 = Succès Critique
Succès : 80%
Initiative : 90%

L'armée Austro-Hongroise est capable de battre des ennemis à genoux avec brio, c'est bon à savoir. La traversée des deux cours d'eau et l’assaut sur Belgrade ont été des succès retentissants, avec peu de pertes. Cela est en toute vérité plus du à la déliquescence de l’armée serbe qu'à des haut faits de l'armée austro-hongroise. L’assaut de Belgrade a duré quelques jours, et s'est soldé par un grand nombre de prisonniers, tandis que l'armée austro-hongroise a avancé dans l'arrière pays sans rencontrer une grande résistance face à des serbes en déroute, et s'est arrêté au bout de la centaine de km prévue - pour se reposer, et surtout attendre le ravitaillement qui devrait arriver une fois les chemins de fer  et le matériel roulant remis en place.

Pertes Empires Centraux : 8.000 Austro-hongrois , 2.000 Allemands morts ou blessés
Pertes Serbes : 20.000 morts ou blessés , 60.000 prisonniers

La situation serbe est intenable. Tel est l'avis des autorités serbes. Dans un mouvement plus ou moins ordonné de retraite, le reste de l'armée serbe, 80.000 soldats, avec près de 300.000 civils, et 100.000 prisonniers de guerre austro-hongrois se retirent vers le sud de la Serbie, c'est à dire la Macédoine non occupé par les bulgares. Le gouvernement serbe plaide à la Grèce de pouvoir les laisser passer par le sud, après quoi les forces de l'entente (Italie, France, Royaume-Uni) les récupéreront dans les ports en Thessalonique. A défaut d'un accord grec, les serbes se résigneront à devoir traverser par l’Albanie, nominalement occupé par les Italiens mais en réalité en situation d'anarchie, pour se retrouver dans les ports de l'Adriatique ou ils espèrent trouver vivres et assistances de leurs alliés.

Alors que l'armée serbe bat en retraite sur tour le front, la K.u.K ne compte pas laisser l'occasion filer.

Nature de l'action : Poursuite de l'armée serbe

Effectifs, équipements, organisations :

-200.000 soldats Austro Hongrois
-100.000 soldats Allemands
-300.000 soldats Bulgares

Contre:
-100.000 soldats Serbes
(-150.000 soldats Grecs)

Détails de l'action :

Après deux semaines de repos, les armées bulgares comme austro-hongroises sont prêtes pour relancer l'offensive. Il y a un triple objectif: premièrement finir de conquérir la Serbie, deuxièmement capturer l'armée serbe en retraite. Cela a aussi pour conséquence d'isoler le Monténégro. Dans le cas où les Serbes décident de fuir par la Grèce, ordre est donné de quand même traverser les frontières, vu qu'elle aura déjà été transgressé par autrui. C'est l'idée de Hoetzendorf, qui croit dur comme faire au moral et à l'élan agressif, ainsi que la nécessitée d’écraser les pays balkaniques un par un tels des dominos. Les Bulgares ont des revendications sur la Thessalonique de toute façon - précipiter la guerre ne fait que les arranger. Dans le cas où ils passeront par l'Albanie et le Monténégro, le QG fera de même quelques incursion pour rétablir l’ordre dans le chaos albanais.

Jet : 22
Succès : + c'est bas mieux c'est
Initiative : 20%

La poursuite s'est faite avec brio. Tous les objectifs ont été accomplis, à part le fait que 30.000 soldats serbes ont pu atteindre les forces de l'Entente, 5.000 à Durrës et Vlorë en Albanie, 25.000 à Salonique en Grèce. Le territoire serbe est occupé en sa totalité, et est partitionné selon les accords austro-bulgares. La retraite serbe s'est très vite transformée en déroute, avec abandon du peu de matériel lourd (artillerie, wagons, cargos ..) qu'ils avaient et toute forme d'organisation. Preuve du chaos, le sauve-qui-peu a laissé les prisonniers de guerre austro-hongrois dans un flou total. Quel fut la surprise de la K.u.K de rencontrer ses anciennes troupes, certes désarmées et franchement pas motivés pour se battre. La majorité des 300.000 civils ont aussi été appréhendés et invités à rester chez eux. Pour ce qui reste de l'armée serbe, environ la moité à pu quitter le pays. Mais l'offensive surprise des armées austro-bulgares en Albanie, au Monténégro, et en Grèce à permit de capturer une partie des trainards ayant décider de se reposer dans les postes de garde immédiatement juxtaposés à la frontière. De plus en Albanie, il y a eu de nombreux disparus, perdus et condamné à mourir dans des montagnes hostiles habitées par des personnes l’étant tout autant...
A part quelques escarmouches contre des gardes frontières surpris et des avancées des quelques kilomètres tout au plus, les armées austro-bulgares n'ont pas spécialement avancé ni en Grèce, ni en Albanie, ni au Monténégro.


Gains Empires Centraux : 100.000 prisonniers de guerres austro-hongrois libérés.
Pertes Serbes : 50.000 Prisonniers, 20.000 disparus

Bulgarie
Brève
Evènement

La Bulgarie continue sa mobilisation et atteint le chiffre de 600.000 soldats pour ce dernier mois de 1915. 400.000 d'entre eux sont sur le front grecque prêt à en découdre et renverser le résultat de la deuxième guerre balkanique. 200.000 sont en réserve et sur le front roumain.

Après deux mois et demi de repos, les capacités opérationnelles des armées Allemandes, Austro-hongroises et Bulgares sont à leurs niveau théorique. Si cela veut dire pour les armées allemandes des casques, des masques à gaz, des radios, de l’artillerie à profusion, et des wagons, ce n'est pas le cas pour les deux autres qui ont un équipement plus sommaire. La Bulgarie, dont la mobilisation est très impressionnante pour un pays de cette taille, a renforcé ses effectifs. C'est moins le cas pour l’Autriche-Hongrie, qui reste cependant très confiante après le blitz en Serbie.
Une dernière offensive est planifiée pour l'année 1915, dans le but de prendre les terres revendiqués par les bulgares et de sanctionner la position pro-entente de la Grèce.

Nature de l'action : Invasion du Monténégro, de l’Albanie, de la Thrace et de Macédoine grecque

Effectifs, équipements, organisations :

-250.000 soldats Austro Hongrois (200.000 en Serbie, 50.000 en Bosnie)
-100.000 soldats Allemands (en Serbie)
-400.000 soldats Bulgares (en Serbie et Bulgarie)

Contre:

-150.000 soldats Grecs (110.000 Corfu et 40.000 Ioanina )
-160.000 soldats Français (100.000 Salonique, 20.000 Corfu, 40.000 Ioanina)
-160.000 soldats Britanniques et Commonwealth (100.000 Salonique, 20.000 Corfu, 40.000 Ioanina)
-60.000 soldats Italiens (en Albanie)
-50.000 soldats Monténégrins (Monénégro)
-40.000 soldats Serbes (Corfu)

Carte

Détails de l'action :

Action 1 Monténégro
-100.000 soldats austro-hongrois contre 50.000 soldats Monténégrins.

Le Monténégro est isolé. Les armées austro-hongroises comptent attaquer à la fois depuis la Bosnie et la Serbie pour occuper le territoire.

Action 2 Albanie

-50.000 soldats austro-hongrois contre (60.000 soldats italiens)

Les montagnes albanaises sont dans une situation d'anarchie. Si des gangs de bergers ont de manière opportuniste attaquer des soldats serbes en déroute, l'Autriche-Hongrie compte occuper et restaurer l'ordre dans ces contrés grâce à une armée organisée. L'objectif est de faire face aux italiens cantonnés sur les cotes en établissant une ligne de front, mais pas de les attaquer.

Action 3 Macédoine et Thrace

-100.000 soldats Austro Hongrois, 100.000 soldats Allemands, 400.000 soldats Bulgares contre 100.000 soldats Français, 100.000 soldats Britanniques et Commonwealth (+ 40.000 soldats Serbes , 150.000 soldats Grecs , 60.000 soldats Français, 60.000 soldats Britanniques et Commonwealth aillieurs)

C'est là où la plus grosse offensive est prévue. L'objectif est de saisir la majorité des revendications bulgares, c'est à dire la Macédoine et la Thrace. En Macédoine, les armées allemandes, austro-hongroises et bulgares devront descendre la cuvette et mettre en siège la ville de Salonique, où sont cantonnés les forces de l'Entente après leur départ des Dardanelles. Il n'est pas question de lancer une offensive urbaine mais seulement de les isoler. La Chalcidique, revendiqué par les bulgares, mas protégé par le verrou qu'est Salonique et deux lacs, ne sera pas attaqué. A l'est de la Macédoine, la cuvette de Serres sera aussi attaqué depuis les montagnes du nord par les Bulgares.

1. Monténégro

Jet : 90 = Echec
Succès : 60%
Initiative : 20%

Malgré un encerclement presque total, les armées austro-hongroises n'ont pas réussi à déloger les monténégrins de leurs montagnes. Il est vrai qu'une offensive en plein hiver n'est jamais une bonne idée. Après plusieurs offensive raté et un embourbement du train logistique, le Monténégro à les mains libre face à une Autriche Hongrie sans capacité offensive. Cependant, avec la capture plus au sud de l'est de l'Albanie, la position est intenable. Le Monténégro, comme la Serbie il y a quelques mois, se prépare a plier bagage, par le corridor italien en Albanie ou par la mer. L'aide de la France, de l'Italie et du Royaume Uni est sollicité.

Pertes AH: 15.000 morts
Pertes Monténégro: 5.000 morts

2. Albanie

Jet : 52 = Succès
Succès : 80%
Initiative : 20%

Plus au sud, l'avancée en Albanie s'est déroulé plus ou moins comme prévu. La population reste relativement hostile, mais cela reste gérable pour la gendarmerie. Les italiens sont au courant de l'avancée autrichienne, et peuvent attaquer à tout moment.

Pertes Empires Centraux : /
Pertes Entente : /

3. Grèce

Jet : 32 = Échec Léger
Succès : 20%
Initiative : 5%

La plus grosse offensive, sur la Macédoine s'est soldé par un échec. Les forces de l'entente se sont fortifiés sur huit lignes de défenses successives. Si la première ligne a pu être brisé facilement, le commencent unifiée français a su réagir et déplacer ses réserves d’ailleurs en Grèce pour renforcer la zone attaqué. La deuxième ligne a donc suffit à stopper l’élan germano-austro-bulgare et une contre offensive sur la première ligne de défense non consolidée s'est soldé par un retour aux frontières d'avant l'offensive. Les puissances de l'Entente peuvent continuer leur offensive ou stabiliser le front, ce choix revient au général Gouraud.


Pertes Empires Centraux : 5.000 AH, 3.000 Allemands , 20.000 Bulgares
Pertes Entente : 2.000 Français, 2.000 Britanniques et Commonwealth, 500 Serbes , 1.500 Grecs

La situation dans les Balkans tourne au vinaigre pour l'Autriche-Hongrie après la stabilisation bon gré mal gré en Macédoine. Le moral est bas, surtout après l'abandon des 13.000 soldats coincés sur le lac de Prespa. Alors que plusieurs voix suggèrent un changement de stratégie plus défensif, Hoetzendorf ordonne une nouvelle attaque.

Nature de l'action : Invasion de l’Albanie, Avancée sur Kavala, Opération de sauvetage

Effectifs, équipements, organisations :

-240.000 soldats Austro Hongrois (90.000 en Macédoine du Nord, 150.000 Albanie)
-100.000 soldats Allemands (en Macédoine du Nord)
-400.000 soldats Bulgares (en Macédoine du Nord et Bulgarie)

Contre:

-150.000 soldats Grecs (110.000 Corfu et 40.000 Ioanina )
-160.000 soldats Français (60.000 Macédoine du nord 40.000 Salonique, 20.000 Corfu, 40.000 Ioanina)
-160.000 soldats Britanniques et Commonwealth (30.000 Macédoine du nord 70.000 Salonique, 20.000 Corfu, 40.000 Ioanina)
-100.000 soldats Italiens (Albanie)
-50.000 soldats Monténégrins (Albanie)
-40.000 soldats Serbes (Corfu)

Carte

Détail Albanie

Spoiler:

Détails de l'action :


Action 1 Albanie (gris)

-150.000 soldats Austro-Hongrois contre 100.000 soldats Italiens, 50.000 soldats Monténégrins

Alors que la situation est toujours inquiétante sinon critique dans les Balkans, Hoetzendorf lance une nouvelle attaque ce printemps . Il s'agit d'attaquer par le Monténégro, récemment occupé après la retraite brillamment organisé des monténégrins et des italiens. A partir de la ville de Lezhë, sur la ligne de front, il faudra avancé jusqu'à Tirana. De là, le tiers des forces sera détaché pour traverser les collines par la passe de Vorë et atteindre l’Adriatique, et donc Durrës, qu'il faudra attaquer et occuper.


Action 2 Kavala (orange)

100.000 soldats Bulgares contre (40.000 soldats Français, 70.000 soldats Britanniques et Commonwealth : Ailleurs le long du front de Salonique)

Avec l'offensive en Macédoine du Nord par l'Entente, et l'offensive Austro-Hongroise en Albanie, le QG Bulgare se doute qu'il y a peu de force en Thessalonique. Cependant, les passes étant redoutablement fortifiés, une offensive générale n'est pas prévue. Une offensive plus modeste, sur Kavala et ses plaines côtières à son est cependant faite de manière opportuniste.

1. Albanie

Jet : 79 = Echec Majeur
Succès : 20%
Initiative : 5%

L'offensive d'Hoetzendorf a l'amer souvenir des fiascos contre les serbes en 1914. Premièrement, réussir à percer Lezhë a été très difficile, avec des nombreux morts et un enlisement progressif. Une fois le verrou brisé, l'avancée vers Tirana a été lente, faute de moyens de transports. L’armée Austro-Hongroise, en manque de munitions, de vivres et d'équipement a changé de plan en voulant assiéger et non partir à l’assaut de Tirana, chose impossible après les pertes subies et le manque de renforcement comme de support.
Alors que les préparatifs pour un siège ont commencé, Hoetzendorf s'est rendu compte du piège tendu par les italiens. Une contre offensive d'Armando Diaz depuis Vorë a tout simplement encerclé en une demie journée l'armée austro-hongroise. Pise au piège, et au moral bas après une offensive bourbier et un manque de tout, la capitulation du tiers de l'armée austro-hongroise encerclé a été rapide et prévisible, et sans garder l'honneur, contrairement à Gorizia.
La débandade générale n'a pu se stabiliser qu'à Lezhë, qui heureusement pour une armée en déconfiture, forme un verrou dans les deux sens. Les italiens peuvent continuer sur leur lancée et tenter de percer ce verrou tout juste reconstitué.


Pertes AH: 40.000 morts , 50.000 prisonniers
Pertes Entente: 3.000 morts italiens , 3.000 morts Monténégrins

2. Kavala

Jet : 5 = Succès Majeur
Succès : 55%
Initiative : 5%

L'offensive bulgare, qui s'est déroulé en parallèle des combats massifs plus à l'est, a profité d'un effet de surprise. Il n'y a eu que des garnisons grecques pour s'y opposé, et les renforcements franco-britanniques ne sont toujours pas arrivés. Si le QG Bulgare le souhaite, il peut continuer son offensive opportuniste.

Pertes Bulgarie: 2.000 morts
Pertes Grèce: 1.000 morts

Offensive sur Thessalonique :

Après l'attaque bulgare sur Kavala, qui s'est avérée être une réussite totale pour les soldats de Sofia, S.M. Ferdinand II et le ministre de la Guerre, Nicolas Jekov, décident de continuer la percée bulgare en Macédoine centrale Les troupes bulgares, au nombre de 100 000, décident donc de porter leur attaque sur la ville de Serrès. La déroute des Grecs et des Alliés, combinés à la motivation et à la supériorité des Bulgares dans les territoires de la Macédoine centrale et de la Thrace, permettent d'espérer une grande victoire pour les troupes de Jekov. L'objectif est de prendre le territoire entre Kavala et Serrès et de sécuriser cette dernière, puis de verrouiller la position une fois la ville prise.

Spoiler:

Transport de munitions sur le front de Macédoine centrale.

Résultat de l'attaque sur Serrès :

Jet : 59 = défaite mineure
Chances de succès : 50%
Initiative : 5%

La tentative de s'enfoncer dans les terres grecques et de prendre la ville de Serrès n'a pas abouti, et les troupes bulgares n'ont même pas réussi à rentrer plus profondément dans les terres. Ils se sont heurtés à des contingents français et aux forces grecques, qui s'étaient visiblement préparées à une seconde offensive et qui, cette fois, ont su déjouer les plans des Bulgares. Les pertes sont cependant mineures, et ne mettent pas vraiment en danger toute tentative d'une nouvelle attaque à l'avenir, permettant aux Bulgares de comprendre qu'il est désormais nécessaire de protéger leur position actuelle et de se défendre, en se préparant à une contre-offensive alliée.

Pertes bulgares : 7 000 hommes
Pertes alliées (notamment grecques) : 2 000 hommes

Suite au retrait de 50 000 autrichiens, l'armée ottomane envoie 20 000 soldats de Thrace vers le front tenu par la Bulgarie, afin d'épauler son allié contre les troupes grecques, françaises et britanniques.

Les récents succès pousse l’état-major italien a changer de stratégie dans les Balkans. Si jusqu’à présent les 100 000 soldats de la Regio Esercito, et leurs auxiliaires albanais ont eu pour rôle de soutenir l’armée d’orient, cette mission est temporairement interrompue. En effet l’évolution du front dans le Royaume d’Italie, pousse le généralissime Améglio à donner l’ordre au Corpo di spedizione Italiano in Oriente de passer à l’offensive en vue de libérer le Monténégro du joug austro-hongrois.

TOUR 8-

Nature de l'action : Attaque de l’Albanie du Nord et du Monténégro

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Corpo di spedizione Italiano in Oriente environ 100 000 hommes
- Forces armées monténégrines : 50 000 hommes
- Troupes auxiliaire albanaises : 2 000 albanais
- 500 pièces d’artillerie

Forces aériennes :
- Escadre de reconnaissance italiennes

Les forces alliés, sous le commandement du général Armando Diaz, décident de mener une opération de grande envergure afin d'acculer une armée austro-hongroise en difficulté. Pour parvenir à ce résultat, les forces coalisées se lancent dans la conquête de Lezhë principal verrou dans la libération de l’Albanie du Nord et du Monténégro. Une fois cette position tombée la guerre de mouvement s’actionnera, comptant à la fois sur la supériorité numérique et matérielle italienne.

MODERATION DE GUERRE

Nicolas I Roi du Monténégro retrouvant son palais de Cetinje

Offensive d’encerclement de Trieste: chances de succès : 75, I = 40 jet de dé = 32 Succès

A Durrës, l’état-major italien est dans l’euphorie la plus totale. L’opération de libération est un franc succès grâce. La stratégie combinant frappe d’artillerie de campagne et d’attaque de masse a été concluante. Même s’il a fallu sacrifier une partie des troupes monténégrines, impatiente de reprendre la mère patrie, pour débloquer le verrou de Lezhë. Une fois cette ville clés tombée, les soldats de la double monarchie sont pris dans l’engrenage de la peur. Beaucoup d’entre eux par manque de morale et ne voulant pas mourir se sont rendus ou ont fait défection. Des portions entières de l’Albanie du Nord et du Monténégro sont abandonnées par les austro-hongrois malmenés et pourchassés par la cavalerie alliée.

Cependant quelques brides de cette armée en déroute ont continué le combat, pour l’honneur de leur empereur. Face à un adversaire supérieur en nombre et en équipement, les unités de fantassins royaux hongrois ont défendu bec et ongle la capitale du Monténégro Cetinje, causant des maux de tête aux hauts gradés italiens qui ont du faire intervenir des régiments italiens pour soutenir les troupes auxiliaires. La ville est conquise au bout de 5 jours de combat, quand le sergente maggiore Farani commandant d’un bataillon d’albanais prit le Plavi Dvorac, dernier bastion hongrois. C’est donc l’allégresse la plus complète que le Roi Nicolas Ier est rentré dans sa capital, accompagné par une partie de son armée, et des soldats du Corpo di spedizione Italiano in Oriente.

Il aura donc fallu une quinzaine de jour pour rendre sa liberté au Royaume du Monténégro et à l’Albanie du Nord. Ainsi le général Armando Diaz a redonné confiance à l’entente sur ce front des Balkans en remportant une victoire symbolique.

Pertes de l’Entente  : 6 000 soldats italiens, 10 000 soldats monténégrins, 500 soldats albanais tués ou blessés gravement
Pertes austro-hongroises : 20 000 soldats tués ou blessés gravement  et 15 000 prisonniers

Front des Balkans actualisé:

République Hellénique / Armées Alliées en Orient

Nature de l'action : Défense du Nord de la Grèce

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Armée d'Orient Française : 160 000 hommes
- British Salonika Army : 90 000 hommes
- Forces armées grecques : 150 000 hommes
- Forces armées serbes : 12 000 hommes
- Corps expéditionnaire russe : 20 000 hommes
Total : 432 000 hommes

Forces aériennes :
- Escadres de reconnaissance françaises, britanniques et grecques

Forces navales :
- Marine Hellénique : Un cuirassier, deux croiseurs, huit destroyers engagés

Détails de l'action :
Action 1 : Construction de Ligne Venizelos

Trois offensives pour reprendre la Serbie des mains des Autrichiens, des Bulgares et des Allemands ont échoué et les Armées Alliées en Orient ont été dévasté par la mort, la maladie et la désertion. Des arrivages de soldats frais, mobilisés grecs et soldats du corps expéditionnaire russe, permettent de remonter l’allure moyenne des troupes et à l’État-Major de continuer à des ordres à ses armées, qui juste avant n’étaient pas bien plus qu’un ramassis de blessés et de malades. Cependant cet ordre ne sera pas celui d’une énième offensive, même les Généraux en sont fatigués, mais de la construction d’une ligne défensive du Nord de Bitola au Sud de Salonique, en s’appuyant sur le Mont Chortiatis. Des tranchées sont creusées et des fortins sont bâtis tandis que l’artillerie trouve des positions sur les hauteurs et prépare des calculs de tir. Un système de tranchée complexe prend place dans la grande plaine, dessiné par des officiers britanniques et français. Ce sont plus de 400 000 soldats qui dans les prochains mois vont bâtir, entretenir et défendre cette ligne.

Action 2 : Bombardement de la côte égéenne sous occupation bulgare

La défense ne sera probablement pas suffisante, par conséquent la Grèce sort son atout de la dernière guerre contre l’Empire Ottoman : sa Marine. Afin de perturber la logistique bulgare le long de la Mer Égée, qui serait un axe principal lors d’une offensive sur Thessalonique, le Cuirassier Kilkis est dépêché au nord avec deux croiseurs et 8 destroyers. La flotte a l’ordre de bombarder et rendre inutilisables le port d’Alexandroúpolis ainsi que tout autre infrastructures, position militaire à portée des canons grecques. Les Ils poursuivront ensuite des opérations de sécurité au Nord de la Mer Égée et devront détruire tout navire ottoman qui sortirait du Bosphore. Des escadrilles de reconnaissance grecques devront précéder et soutenir les opérations de la flotte.