[WW1] Front des Balkans

Les italiens ont récemment envahi et saisi le Monténégro depuis Lezhë. Ce saillant force une réorganisation de l'armée Austro-Hongroise. Les Bulgares, et les Allemands en temps que force-mulipliers, prennent la place des austro-hongrois en macédoine.

Nature de l'action : Contre attaque au Monténégro

Effectifs, équipements, organisations :

-200.000 soldats Austro Hongrois (50.000 N.S.) + 10 escadrons d'avions (120 avions)
-100.000 soldats Allemands (en Macédoine du Nord)
-400.000 soldats Bulgares (plus à l'est)
-20.000 soldats Ottomans (encore plus à l'est)


Contre:
-100.000 soldats italiens
-50.000 soldats monténégrins

Carte

Détails de l'action :

Action 1 Monténégro (rose)

-200.000 soldats Austro-Hongrois contre 100.000 soldats Italiens, 50.000 soldats Monténégrins

Avec la réorganisation et surtout l'arrivée de renforcements, en particulier 50.000 soldats à l'équipement presque égal à ceux des allemands ( sur les casques, l'artillerie, les wagons...), l’état major austro-hongrois, avec l'aval et les conseils du QG allemand, se sent prêt pour contre attaquer. L'offensive sera assistée par des avions (reconnaissance, supériorité aérienne, strafing), l'armée de l'air austro-hongroise étant elle aussi opérationnelle. L'objectif est de faire reculer les italiens jusqu'à Lezhë, et ainsi de revenir sur les positions d'avant leur offensives.

Jet : 25 = Succès
Succès : 60%
Initiative : 30%

La contre offensive poussé par les 50.000 (N.S) et assisté par le reste de la K.u.K s'est révélé être un succès. Le QG austro-hongrois est à la fois surpris et satisfait des capacités conférés par l'équipement et les tactiques venue d’Allemagne. Au final, il y a un retour à la situation du front avant l'offensive italienne, c'est à dire sur le verrou que forme Lezhë. Le QG austro-hongrois délibère pour savoir si il faut tenter une offensive de plus ou pas. La mémoire de l'encerclement et la quasi annihilation autour de Durrës est là, comme le fait que l'armée austro-hongroise n'est plus la même qu'en 1915 grâce aux allemands.


Pertes Empires Centraux : 25.000 Austro-Hongrois
Pertes Entente: 8.000 Italiens, 7.000 Monténégrins

Dans la lancée de la réoccupation du Monténégro, l'armée austro-hongroise décide ressortir le plan d'offensive de 1915 à savoir prendre Tirana.

Nature de l'action : Invasion de l'Albanie (2)

Effectifs, équipements, organisations :

-175.000 soldats Austro Hongrois (40.000 N.S.) + 10 escadrons d'avions (120 avions)

Contre:
-92.000 soldats italiens
-53.000 soldats monténégrins

Carte

Détails de l'action :

Action 1 Albanie (gris)

En réalité, le plan est un peu moins ambitieux que celui de l'année précédente. Il faudra juste prendre Tirana, et menacer - et non assiéger Durrës par la conquête de la passe que forme Vorë. Concocté à la va vite, en se reposant en partie sur les donnés de l'année précédente, le QG compte à la fois sur l'effet de surprise/d'intertie et sur sur l'amélioration matérielle de l'armée austro-hongroise, qui a plus de wagons, d'artillerie et de casques par exemple, et du support aérien. Il n'en reste pas moins que ce plan est ambitieux.

Jet : 49 = Échec Mineur
Succès : 40%
Initiative : 0%

Finalement, l'armée austro-hongroise est trop épuisé par l'offensive précédente. Les italiens ont su consolider sur Lëzhe et après un premier assaut, ne souhaitant pas risque un second fiasco, l'offensive opportuniste a été arrêté face à la résistance italo-monténégrine. L'armée austro-hongroise elle aussi se replie sur ses positions et attend la suite.

Pertes Empires Centraux : 5.000 Austro-Hongrois
Pertes Entente: 1.500 Italiens, 2.000 Monténégrins

Alors que les grecs ont montré leur incapacité à sortir d'un marasme politique aux conséquences désastreuses pour eux, avec par exemple l'abandon de la région de Serres au nez et à la barbe des autres membres de l'entente, la Bulgarie continue sa mobilisation de masse. Cependant, si l'armée bulgare continue de gonfler, des problèmes économiques s’accumulent, et de ce fait, avec le printemps 1917, une fenêtre d'ouverture est présente, et la Bulgarie compte bien saisir cette occasion qui risque de ne plus jamais se présenter. En effet, contrairement aux Grecs, l'Italie comme le Royaume-Uni renforcent leur positions. Les états majors austro-hongrois et allemands sont d'accord, et suivent le plan d'une offensive générale.

Nature de l'action : Offensive générale de printemps, Balkans

Effectifs, équipements, organisations :

-300.000 soldats austro-hongrois (150.000 N.S.) (Albanie, Serbie)
-100.000 soldats allemands (en Macédoine du Nord)
-400.000 soldats bulgares (Macédoine du Nord, Thrace)
-20.000 soldats ottomans (Thrace)
Total: 820.000 soldats

Contre:
-200.000 soldats italiens (Albanie)
-40.000 soldats monténégrins (Albanie)
-250.000 soldats français (Thessalonique)
-180.000 soldats britanniques (Thessalonique)
-180.000 soldats grecs (Thessalonique)
-12.000 soldats serbes (Thessalonique)
-20.000 soldats russes (Thessalonique)
Total : 882.000 soldats

Carte

Détails de l'action :

Action 1 Thessalonique (orange)

-50.000 soldats austro-hongrois (N.S) , 100.000 soldats Allemands, 400.000 soldats Bulgares, 20.000 soldats Ottomans contre 250.000 soldats français, 180.000 soldats britanniques, 180.000 soldats grecs, 12.000 soldats serbes, 20.000 soldats russes

La stratégie militaire ressemble fortement à l'offensive de 1915: A savoir encercler Salonique et préparer son siège, et ailleurs avancer de telle façon à conquérir les revendications bulgares. Comme en 1915, la Chalcidique, caché derrière les lacs et Salonique, ne sera pas envahie.
Si les Bulgares sont présent partout, les Allemands attaqueront par Bitola jusqu'à Kozani (flan ouest), tandis que les Ottomans assisteront aux offensives depuis Serres (flanc est). Les enjeux sont les même que en 1915, à savoir percer les passes pour envahir les plaines de Thessalonique, mais la tactique change avec l'usage massif des moyens de la guerre moderne (artillerie, radio, camions, aviation, mitrailleuses, grenades, casques etc).


Action 2 Albanie (bleu)

-250.000 soldats Austro-Hongrois (100.000 N.S) contre 200.000 soldats Italiens, 40.000 soldats Monténégrins

En conjonction avec l'offensive générale en Thessalonique, une offensive doit avoir lieu en Albanie. Il s'agit non seulement d’empêcher les italiens de venir à l'aide de leurs alliés plus à l'est, mais aussi d'avancer et de compromettre les bases logistiques de cette région, c'est à dire de capturer les ports. Encore une fois, en logeant les côtes depuis Lezhë, Tirana, puis Durrës et enfin Vlorë seront visés.

1. Thessalonique

Jet : 58 = Échec
Succès : 35%
Initiative : 15%

C’était la dernière chance pour les Empires Centraux de briller dans les Balkans, avec un moral très haut pour les bulgares et les ottomans, contre des grecs démoralisés et des russes inquiets de ce qui se passe plus au nord chez eux. Mais pourtant, après des succès initiaux face aux grecs, la présence des deux compétents de l'entente du théâtre, les français et les britanniques, arrête fin à la progression des bulgares, des ottomans, des austro-hongrois et des allemands. Le front s'enlise après quelques kilomètres d'avancés, n'ayant tactiquement ni stratégiquement de valeur.
Maintenant, l’initiative est dans le camps de l'Entente, qui a en outre l'avantage de pouvoir jouer la montre face aux problèmes internes qui s’accumulent dans les empires centraux.

Pertes Empires Centraux : 15.000 soldats austro-hongrois NS, 30.000 soldats Allemands, 80.000 soldats Bulgares, 5.000 soldats Ottomans
Pertes Entente: 20.000 soldats français, 15.000 soldats britanniques, 20.000 soldats grecs (surtout des prisonniers), 2.000 soldats serbes, 4.000 soldats russes

2. Albanie

Jet : 49 = Échec mineur
Succès : 45%
Initiative : 20%

Encore une fois, Lezhë s'est révélé être un bourbier dans lequel l’armée austro-hongroise s'est enlisé. L'objectif de forcer les italiens à rester en Albanie a été atteint, suite à l'enlisement plus à l'est, cet objectif est devenu caduc et l'offensive est arrêtée n'ayant plus de sens.

Pertes Empires Centraux : 30.000 soldats Austro-Hongrois (15.000 NS)
Pertes Entente: 4.000 soldats Monténégrins , 16.000 soldats Italiens

La manigance du général Armando Diaz a eu l’effet escompté, les atermoiements du roi du Monténégro Nicolas I ont réussi à émouvoir son gendre Victor Emmanuel II. D’autres diront que c’est pour préserver la paix sociale de son couple que le roi d’Italie est intervenu pour cette solution. Quand bien même, le souverain de Rome a convaincu la puissance politique, et surtout le généralissime Améglio de dérouter le corps expéditionnaire prévu pour l’Espagne, vers l’Albanie pour renforcer le Corpo di spedizione Italiano in Oriente. C’est donc prêt de 50 000 nouveaux soldats italiens et le corps qui viennent donc d’arriver en Albanie. D’autres moyens plus sporadiques viendront renforcer les forces armées italiennes dans les mois à venir, en envisage d’envoyer les 5000 hommes des brigades tchèques commandées par Milan Rastislav Štefánik. Ils seront incorporés dans les forces armées auxiliaires italiennes avec les quelques 4000 tirailleurs albanais.

Ainsi Armando Diaz prévient donc le commandant en chef des forces de l’Entente le général Maurice Sarrail de son plan de bataille pour libérer la macédoine.

TOUR 11-

Nature de l'action : Attaque de l’Albanie du Nord et du Monténégro

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Corpo di spedizione Italiano in Oriente environ 234 000 hommes
- Forces armées monténégrines : 36 000 hommes
- Troupes auxiliaire albanaises : 4 000 tirailleurs albanais (troupes auxiliaires de rome)
- 900 pièces d’artillerie

Forces aériennes :
- Escadre de reconnaissance italiennes
- Escadre de chasse italiennes

Les forces coalisés, profitant d'une armée impériale austro hongroise démoralisé par les défaites successives ont profite pour lancer une opération de libération de l'Albanie du Nord et de la Macédoine. Fort de renfort venant tout droit de la péninsule italienne en terme d'hommes et de matériel, Diaz veut acculer sous le feu combiner de l'artillerie de campagne et de violente charge frontale les forces austro-hongroises. L'objectif est simple prendre coûte que coûte les environ de Lezhë afin de se lancer sur des terrains plus avantageux et bénéficier du soutien des population locale.

MODERATION DE GUERRE

Les visages des soldats italiens après la défaite à Lezhë

Offensive Albanie du Nord/Monténégro: chances de succès : 60, I = 30 jet de dé = 88 Echec

Fêtant avec excès sa récente promotion de Primo maresciallo, l’ainé de la famille Farani profitait des joies que pouvaient donner la voluptueuse Durres. Sa très chère mère aurait surement honte, du comportement de son fils qui fréquentait avec assiduité les nombreuses maisons closes de la cité portuaire. Mais cela était commun pour les soldats du Corpo di spedizione Italiano in Oriente, qui n’avaient pas la discipline de leur confrère du front slovène. Ces menus plaisirs étaient courants et même la normes chez les italiens. Mais il ne le savait pas encore cette dolce vita albanaise allait se terminer.

L’ambitieux général Armando Diaz poussé par un égo surdimensionné lança son armée à l’assaut des positions autrichiennes. Reprenant les principes de Luigi Cadorna décida d’entamer d’immense assaut frontal. Le résultat ne fut que très peu fructueux, et des milliers d’hommes fidèles à Rome périrent en vain. Ainsi les environs de Lezhë ne fut qu’un amoncèlement de corps déchiqueté par les balles et les obus de l’armée impérial. Dans cette montagne, de cadavre le bougre de Farani réussi à échapper à la mort mais pas son bataillon de tirailleurs albanais.

C’est une défaite italienne cuisante qui va surement réjouir une armée austro-hongroise moribonde et au bord de l’insurrection. Les serres de l'Aigle autrichien sont encore bien acérés dans les Balkans au contraire de l’Istrie.
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Pertes de l’Entente  : 18 000 soldats italiens, 6 000 soldats monténégrins, 1000 soldats albanais tués ou blessés gravement
Pertes austro-hongroises : 10 000 soldats tués ou blessés gravement

Après quasiment une année de calme, le front grec s'apprête à vivre une nouvelle période d'assauts. En effet, la décision d'une attaque sur Thessalonique pour mettre sous pression les troupes de l'Entente, et possiblement saisir la ville, a été approuvée par le Commandement inter-allié des Puissances Centrales à Istanbul.

TOUR 12 -

Nature de l'action : Offensive ottomano-bulgare en direction de Thessalonique

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 240 000 soldats bulgares
- 20 000 soldats ottomans
Forces maritimes :

Forces aériennes :
- ~40 avions ottomans

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Les massives lignes bulgares se soulèveront pour attaquer les lignes grecques et françaises, afin de les repousser dans la ville de Thessalonique même et de sécuriser pour de bon la dernière ligne de relief avant la ville. L'objectif n'est donc pas de prendre Thessalonique, mais de préparer le terrain pour une invasion de celle-ci.

Les troupes bulgares et ottomanes mèneront également une tentative d'encerclement sur la section orientale du front, en tentant de coincer les troupes ennemies dans un réduit montagneux qui permettrait la capture d'un maximum de soldats ennemis.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 55, I = 20 > Jet de dé = 32

Les troupes bulgares et ottomanes percent les lignes ennemies, et rapidement les combats constituent une série de lignes défensives franco-grecques submergées par des soldats bulgares lancés avec fougue vers le Sud. Le commandement grec ordonne une retraite, ce qui n'est pas sans décevoir grandement la France encore une fois sur la hardiesse hellène. Cette dernière doit également adopter une défense passive, et rapidement le front se trouve à proximité de la ville de Thessalonique, qui est désormais directement menacée par les ottomano-bulgares.

La tentative d'encerclement n'a cependant pas été un succès. Les grecs, s'ils ne se battent pas très bien il faut le dire, savent tout du moins courir très vite.

Pertes bulgares : 12 000 hommes tués ou blessés
Pertes turques : 1 700 hommes tués ou blessés
Pertes grecques : 7 400 hommes tués ou blessés
Pertes françaises : 2 500 hommes tués ou blessés

La lente offensive générale vers Thessalonique se poursuit, avec la ferme intention de déloger l'Entente de la plus grande ville de la région, et de mettre la Grèce à genoux en la privant de sa seconde plus grande ville après Athènes, sa capitale.

Les troupes ottomano-bulgares poursuivent ainsi leur offensive, appuyées par l'aviation ottomane dans des missions de reconnaissance.

TOUR 13 -

Nature de l'action : Assaut sur Thessalonique.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 200 000 soldats bulgares
- 20 000 soldats ottomans
Forces maritimes :
- /
Forces aériennes :
- ~30 avions ottomans pour la reconnaissance

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

C'est au son des trompettes que les troupes bulgares s'élancent de leurs tranchées, et encore une fois, tentant de noyer de leur masse les grecs et les franco-britanniques, cherchent à percer.

L'objectif est simple. Mettre suffisamment sous pression la ville de Thessalonique pour qu'elle soit évacuée et abandonnée, au risque de voir la péninsule de Chalcidique totalement encerclée par les troupes des Puissances Centrales. L'état-major ottoman, qui est aux manoeuvres, espère bien que la faible résilience grecque continuera à porter ses fruits pour l'avancée des troupes ottomano-bulgares, et que la ville n'oppose pas de résistance civile particulière.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 40, i = 15. Jet de dé = 62

L'assaut est un échec. La ville, après une semaine de combat, tient toujours. Les troupes franco-grecques ont mené une défense héroïque de la ville face aux bulgares.

Ravagé par les tirs d'artillerie, le centre-ville et le port sont en flamme. Les faubourgs, où quelques avancées bulgares ont eu lieu avant d'être repoussées, sont dans un état pitoyable. La majorité de la population civile de la ville s'est refugiée plus loin vers le Sud, dans un exode désorganisé.

Thessalonique est fatiguée, meurtrie, brûlée, mais le drapeau grec flotte toujours sur les mâts de la ville, narguant les observateurs ottomans qui depuis leurs biplans ne peuvent que reporter les mouvements de troupes à leurs officiers au sol.

Pertes bulgares : 11 000 soldats tués ou blessés
Pertes ottomanes : 1 400 soldats tués ou blessés
Pertes grecques : 9 000 soldats tués ou blessés, 2 000 civils tués ou blessés
Pertes françaises : 1 800 soldats tués ou blessés

Thessalonique résiste encore et toujours à l'envahisseur. La mission des troupes ottomano-bulgares est de frapper encore une nouvelle fois d'un violent coup de boutoir la capitale de la Grèce du Nord, et de forcer les troupes grecques mais surtout françaises à quitter la zone et à se replier vers le Sud, voir mieux, quitter le théâtre grec.

Cette-fois ci, afin de maximiser les chances de succès, un accord avec l'état-major autrichien pour la zone balkanique a été mis en place. 40 000 troupes autrichiennes se joindront aux troupes ottomano-bulgares, afin d'empêcher toute retraite aux troupes de l'Entente par voie terrestre du moins. Leur mission ne sera pas de prendre la fureur de l'assaut de plein fouet, mais d'augmenter la pression sur le flanc Ouest du siège.

TOUR 14 -

Nature de l'action : Assaut sur Thessalonique (Seconde tentative).

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 200 000 soldats bulgares (en rouge sur la carte)
- 20 000 soldats ottomans (en rouge sur la carte)
- 40 000 soldats austro-hongrois (en bleu sur la carte)
Forces maritimes :
- /
Forces aériennes :
- ~ 30 avions ottomans (en violet sur la carte)

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Pendant que les troupes ottomano-bulgares relanceront un assaut frontal sur les défenses de la ville, éprouvées le mois dernier, les troupes austro-hongroises bloqueront toute possibilité de retraite organisée vers l'ouest et effectueront des missions de soutien. L'aviation ottomane, volant depuis la Thrace, effectuera des survols du Sud de Thessalonique, dans l'espoir de tromper les défenseurs grecs et français sur la possibilité d'un assaut amphibie ottoman sur la péninsule.

Canons bulgares

La pression sur Thessalonique doit être maximale, et l'usage de l'entièreté des stocks d'obus du théâtre de Thrace est ordonnée pour les armées bulgares et ottomanes. L'état-major stanbouliote est bien conscient qu'au vu de l'épuisement de l'armée bulgare après les derniers assauts sur la région, celle-ci aura besoin de plusieurs semaines de repos après une nouvelle offensive de cette ampleur.

MODERATION DE GUERRE

Chances de succès : 50, i = 15. Jet de dé = 25

Le 18 novembre 1917, après une semaine de combats initiés à nouveau par la coalition ottomano-bulgare et appuyée par un encerclement autrichien à l'ouest de la ville de Thessalonique, celle-ci vient tombe dans les mains des Puissances Centrales.

Le drapeau bulgare est hissé sur la Cathédrale de Thessalonique le 18 novembre au matin, remplaçant le drapeau grec. Les troupes de l'Entente, appuyées par la marine française et britannique, ont pris la décision de se replier de la ville pour éviter un encerclement fatidique, pourtant savamment préparé par les troupes autrichiennes.

Ainsi, les pertes franco-grecques sont relativement faibles au vu de l'intensité des combats et quasiment aucun prisonnier de guerre n'est fait. Quelques milliers de grecs ont également réussi à passer les marais du delta tenu par les autrichiens, encore une fois s'illustrant à l'art de la course de fond.

Pertes bulgares : 7 000 soldats tués ou blessés
Pertes ottomanes : 1 200 soldats tués ou blessés
Pertes autrichiennes : 700 soldats tués ou blessés
Pertes grecques : 8 000 soldats tués ou blessés, quelques centaines de prisonniers
Pertes françaises : 2 500 soldats tués ou blessés, quelques centaines de prisonniers

GRECE
Brève
Evènement

Alors que l'évacuation des soldats grecs de Thessalonique est assurée par la marine franco-britannique, et que bon nombre sont débarqués à Volos et à Athènes en urgence, le commandement grec fait face à un soucis de taille. La désertion des soldats hellènes est massive. Choqués par la chute de Thessalonique et le chaos qui s'en est suit, les soldats grecs sont démoralisés. Près de 15 000 hommes ont ainsi disparu lors des manoeuvres de retraite stratégique vers le Sud de la Grèce.

Rentrés chez eux, ils ont posé les armes, du moins pour l'instant. Le moral est au plus bas, et ces milliers d'hommes viendront à manquer pour tenir le front. En revanche, sur les zones proches de la ligne de front, des partisans grecs, certes en nombre minime, mènent une guerilla héroïque contre les troupes des Puissances Centrales. Le soldat grec, s'il a abandonné son régiment et son officier, ne démords pas de défendre ses terres.

FRANCE
Brève
Evènement

Suite à la prise de Thessalonique, l'Etat-major français a ordonné une retraite vers le centre de la Grèce. Une ligne défensive plus courte, traversant le relief grec sur le secteur ouest et la vallée de Larissa sur le secteur est est choisie par les hommes de l'Entente.

Ligne défensive de l'Entente

Abandonnant de facto la Grèce du Nord aux troupes bulgares, la France espère gagner du temps pour organiser une défense et stopper définitivement l'avancée des Puissances Centrales en Grèce à l'aide d'une ligne défensive planifiée et organisée. Encaisser l'assaut bulgare, ou allemand, est une nécessité si l'on souhaite protéger Athènes. La décision n'est pas unanimement soutenue par leurs collègues grecs, mais au vu de la performance plus que moyenne de l'armée hellène dans la défense de la République Hellène et des récentes affaires de désertion, la défense nationale est fermement passée dans les mains de Paris. Venizelos ne peut qu'assister impuissant à l'abandon de Ionninia.

L'Etat-major ottoman annonce le retrait du corps expéditionnaire ottoman attaché à l'armée bulgare, et son retour en Anatolie pour participer à la défense nationale.

Cet ordre n'a pour motivation aucune divergence politique avec Sofia, et l'Empire ottoman rassure son proche partenaire de la continuation de son soutien entier à l'effort de guerre bulgare contre la Grèce.

FRANCE
Brève
Evènement

Les troupes françaises des Balkans, c'est-à-dire de Grèce, ont reçu l'ordre immédiat et urgent d'évacuer le théâtre balkanique et de se transférer vers Marseille par voie maritime où ils seront affectés aux opérations de défense nationale.

L'effondrement du front, les succès des dernières offensives bulgares et la médiocrité de la résistance militaire grecque ont suffit à faire pencher la balance du côté d'un rapatriement des soldats français de Grèce, notamment depuis que le renouveau offensif allemand se fait de plus en plus menaçant.

Les troupes françaises seront donc transférées très rapidement à Athènes et Corinthe et évacuées vers le Sud de la France.

ENTENTE

L'état-major britannique est circonspect quant à ce qu'il vient de se produire. L'offensive des centraux a totalement balayé la Grèce, et Athènes est impossible à défendre. Hors de question cependant de laisser le Péloponnèse aux mains des centraux. Ordre est donné à l'ensemble des troupes de l'Entente encore sur place de se replier derrière le canal de Corinthe, imprenable fossé. Celui-ci sera gardé par 35 000 Indiens et ce qui reste de l'armée grecque, c'est-à-dire des effectifs bien suffisants pour assurer que le canal ne soit pas pris. Le reste des troupes restera sur place le temps d'être redirigé vers des fronts plus importants. Les ponts seront détruits en cas d'urgence.