[WW1] Front Ibérique
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Re: [WW1] Front Ibérique
ESPAGNE
Brève
Evènement
Le gouvernement espagnol déclare officiellement la guerre à la France, au Royaume-Uni et au Portugal, évitant par là la guerre avec le reste de l'Entente (pour l'instant). C'est une surprise pour la population, non pas au sens où la nouvelle est inattendue, car cela fait des mois que l'armée se prépare et il devient difficile de le cacher, mais une surprise au sens où la déclaration de guerre était vue comme une lointaine chimère qui n'allait jamais arriver.
Le 20 janvier 1917, les troupes espagnoles ouvrent le feu au petit matin sur leurs adversaires français à la frontière catalane. Quelques heures plus tard, c'est du côté du Nord du Portugal que le front s'embrase, et en soirée, Gibraltar est sous les tirs d'artillerie espagnole.TOUR 1 -
Nature de l'action : Assaut espagnol sur la catalogne française, le Portugal et Gibraltar
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 90 000 soldats pour la Catalogne
- 65 000 soldats pour le Portugal
- 45 000 soldats pour Gibraltar
Forces maritimes :
- /
Forces aériennes :
- /
Carte :
- Spoiler:
Détails de l'action :
Action 1
En Catalogne, une ligne allant de Collioure au Canigou est prise d'assaut par les troupes espagnoles. C'est là l'essentiel de la poussée espagnole, et là où elle rencontrera également le plus de résistance prévue. Le destin de l'Espagne se joue à la Jonquera.
Action 2
Au Portugal, l'armée espagnole a pour objectif Vila Real, afin de placer Porto dans une poche. Les troupes du Roi Alfonso XIII se trouvent dès leur traversée de la frontière harassées par des irréguliers portugais. La Petite République oppose immédiatement une résistance tenace. Malgré tout, la ville de Porto reste un objectif majeur, et sa prise pourrait bien forcer le Portugal en dehors de la guerre, selon le gouvernement espagnol.
Action 3
Enfin Gibraltar est assommé d'obus d'artillerie. Le caillou est pilonné tandis que les troupes espagnoles ayant bien préparé leurs tranchées se préparent à un long siège. Des avancées mineures sont tentées pour s'approcher des lignes britanniques, dans ce qui ressemble fortement aux combats sur le Front de l'Ouest.
Dès le 22 janvier 1917 cependant, c'est à dire moins de 48h après l'entrée en guerre de l'Espagne, des soulèvements populaires ont lieu en Catalogne majoritairement, mais aussi dans le reste de l'Espagne. Le peuple s'oppose à la guerre, ainsi qu'une partie de l'armée, qui voit dans celle-ci le tombeau de l'Espagne.
Les organisations ouvrières catalanes appuyées par des associations politiques locales lancent une insurrection de masse à Barcelone et Tarragone. Soutenus par des milliers de civils, en une journée les forces armées espagnoles sont conduites en dehors de la ville et les insurgés font plusieurs centaines de prisonniers. Le drapeau espagnol est arraché du haut de la caserne de Barcelone. Il est remplacé par l'Estelada, un drapeau inconnu du public mais qui vient d'être hâtivement conçu par les leaders indépendantistes.
Estelada
L'Espagne perd ainsi directement le contrôle de Barcelone, de Tarragone, de plusieurs villages catalans. A Madrid, une manifestation ouvrière en soutien à la France est réprimée dans le sang le 23 janvier. 85 ouvriers espagnols sont tués par la gendarmerie espagnole.
Du côté de l'armée, le soutien n'est pas sans faille. L'Armée d'Afrique, déployée en Catalogne, rechigne à se lancer dans les assauts jugés suicidaires, pourtant commandés par l'Etat-major madrilène et le gouvernement. La guerre est perçue comme une folie, qui ne pourra pas durer, soit par la défaite militaire de l'Espagne, soit par une action directe de la part de l'Armée pour stopper les fous furieux du gouvernement. Reste à savoir ce que l'avenir réserve à l'Espagne.
Re: [WW1] Front Ibérique
MODERATION DE GUERRE
Assaut sur la Catalogne française : Chances de succès = 15 jet de dé = 40
Alors que les troupes espagnoles ouvrent le feu sur les français à la frontière, l'artillerie républicaine atomise l'infanterie espagnole chargeant directement vers les lignes ennemies à travers les collines. L'armée française, rôdée, composée de vétérans, ne fait qu'une bouchée de la pitoyable tentative d'offensive espagnole. L'avancée est nulle, et le front défensif espagnol est ouvert à un potentiel assaut français.
Pertes espagnoles : 8 000 tués ou gravement blessés, 4 000 prisonniers
Pertes françaises : 1 500 tués ou gravement blessés
Assaut sur Porto : Chances de succès = 25 jet de dé = 75
Le front portugais est initialement un succès, les troupes espagnoles pénètrent le territoire de leur voisin sans grosse difficulté sur une dizaine de kilomètres. Après une journée au Portugal cependant, l'enfer lusitanien commence.
Troupes portugaises
L'armée portugaise a préparé sa défense. Levant des dizaines de milliers de volontaires dans des corps appelés "Milícia para a Defesa da Pátria", les troupes portugaises entrent dans une guérilla violente contre les soldats espagnols. Le harcèlement est intense, et les portugais contre toute attente avaient même caché des canons d'artillerie dans de vieilles caves viticoles de la région, pour les sortir de nuit et les placer au sommet des collines afin de tirer en tir direct sur les campements espagnols.
L'armée espagnole bat en retraite face à la résistance acharnée des portugais et aux très très fortes désertions des soldats espagnols sur ce front, qui n'avaient aucune envie initialement de meurtrir leurs frères ibères. Le 27 janvier, les troupes portugaises ont repoussé les espagnols en dehors du territoire de la République du Portugal.
Pertes espagnoles : 2 000 tués ou blessés, 5 000 déserteurs
Pertes portugaises : 1 400 tués ou blessés, 100 civils tués
Assaut sur Gibraltar : Chances de succès = 10 jet de dé = 62
A Gibraltar, le commandant de la garnison du Caillou, le Major David Nelson observe de ses jumelles les lignes espagnoles. Quelques flash d'artillerie suivis de détonation se produisent. Les obus fusent, et s'écrasent sur les terres britanniques.
" - Bloody hell, they've bloody done it those bastards "
Immédiatement, il ordonne un tir de contre-batterie et communique par télégraphe des informations à la Royal Navy mouillant non loin, demandant un soutien d'artillerie navale. Les obusiers britanniques de Gibraltar entrent en action et pulvérisent les canons espagnols. Une demi-heure plus tard, HMS Thunderer et deux destroyers font feu de leurs canons sur les lignes espagnoles.
HMS Thunderer
La puissance de feu britannique et surtout sa précision dépassent l'entendement pour les artilleurs espagnols. Toute tentative d'assaut sur Gibraltar est annihilée, et le Caillou entre officiellement en mobilisation et en état de siège.
Pertes espagnoles : 700 tués ou blessés, lourdes pertes matérielles
Pertes britanniques : 12 tués ou blessés
Re: [WW1] Front Ibérique
République Française
Contexte
Le Général Jean-Marie Degoutte commande l'armée française en Espagne ; il déclare à ses hommes que "leur héroïsme jouera un grand rôle dans la victoire finale de la République". Il ajoute : "les rapaces germaniques peuvent attendre quelques temps, aujourd'hui, nous tirons le gouvernement espagnol de sa sieste réactionnaire."
En perdant près de 18 000 hommes avec l'offensive de la Catalogne française, l'armée espagnole est dans de beaux draps. Près de 72 000 hommes sont éreintés par l'artillerie française. Mal préparés à la guerre moderne, ils manquent de mitrailleuses pour se défendre, d'artillerie pour repousser les assauts et de sections de génie pour poser des barbelés et s'aménager des sentiers de ravitaillement. De même, ils ont un déficit de munitions important avec la révolte de Barcelone qui coupe la liaison logistique de Girona avec le reste de l'Espagne. La Ière armée espagnole est donc en voie d'anéantissement et l'armée française va se faire un plaisir d'encercler cette armée en souffrance. D'autres opérations coloniales sont mises en place. Des troupes mauritaniennes vont s'attaquer aux garnisons du Sahara avec des cavaliers et des méharistes ; alors qu'une force franco-belge va frapper le Rio Muni. Mais surtout, c'est la division de marche marocaine qui va remplir une mission capitale : sécuriser le Rif.
Tour 1
Nature de l'action : Offensive de Catalogne et saisie de l'empire colonial espagnol
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- XXème corps d'armée [Degoutte] : 150 000 hommes
- Division de marche marocaine [Codet] : 20 000 hommes
- Deux escadrons de cavalerie mauritanienne [Loyque] et un bataillon d'infanterie de marine [Matisse] : 2 700 hommes
- Un bataillon de tirailleur gabonais et un bataillon de la Force Publique Congolaise [Aymerich] : 900 français et 800 belges
Forces aériennes :
- 4ème division aérienne en Catalogne
- 12ème escadron de reconnaissance dans le Rif
- Carte:
Détails de l'action :
Action 1, Catalogne :
L'armée française lance une offensive d'une grande ampleur contre la Ière armée espagnole. Utilisant son artillerie de 105 et de 155, le XXème corps d'armée français se comportera en un rouleau compresseur extrêmement violent pour rabattre l'armée espagnole sur les côtes catalanes. Avec la capture de la Jonquera, les Français réaliseront un encerclement total de la Ière armée espagnole, coincée entre les milices catalanes et le XXème corps d'armée français. Pour que l'armée espagnole exécute les mouvements souhaités par l'état-major français, des bombardements menés par l'aviation toucheront certaines lignes précises.
Action 2, Maroc :
Le IVe escadre méditerranéenne pilonnera les ports du Rif (Waldeck Rousseau [F], Ernest Renan, Edgard Quinet, Leon Gambetta [F], Victor Hugo, Jules Ferry) et sèmera la zizanie dans l'Ejército de África ; l'escadre sera protégée par une flottille de destroyers tandis qu'une liaison permanente avec la Royal Navy sera établie pour demander des renforts en cas de sortie navale espagnoles. La division de marche marocaine, commandée par Codet, partira d'Oujda pour prendre séance tenante Mellila. Une longue avancée commencera avec la chute de la ville, pour déboucher sur la prise de Tétouan. Les villages marocains seront libérés par des spahis et des méharistes en fonction des rapports de photographie de l'aviation française. Codet espère également expérimenter de nouvelles techniques de bombardement, avec son artillerie tractée, il avancera son artillerie zouave partout où l'ennemi recule.
Action 3, Rio Oro
Deux escadrons de cavalerie mauritanienne commandés par le capitaine François Loyque et d'autres officiers spahis se lancent dans une campagne d'affaiblissement de la garnison espagnole de Villa Cisneros en menant une véritable guerre du désert aux espagnols. La saisie des principales lignes de communication permettra un débarquement à Villa Cisneros d'un bataillon d'infanterie de marine mené par Hadrien Matisse depuis le croiseur Brennus, ce dernier prendra la ville avec l'assistance des troupes mauritaniennes.
Action 4
Les troupes de l'AEF, appuyés par la Force Publique belge, s'attaqueront au Rio-Muni. En tâtonnant dans la jungle équatoriale et les zones humides marécageuses, ils mèneront une offensive patiente jusqu'à Bata. Les troupes de marine dirigés par Joseph Gaudérique Aymerich utiliseront principalement des canonnières provenant du Congo français et belge pour s'infiltrer dans ce dense réseau de forêts primaires.
Action 1, Catalogne :
L'armée française lance une offensive d'une grande ampleur contre la Ière armée espagnole. Utilisant son artillerie de 105 et de 155, le XXème corps d'armée français se comportera en un rouleau compresseur extrêmement violent pour rabattre l'armée espagnole sur les côtes catalanes. Avec la capture de la Jonquera, les Français réaliseront un encerclement total de la Ière armée espagnole, coincée entre les milices catalanes et le XXème corps d'armée français. Pour que l'armée espagnole exécute les mouvements souhaités par l'état-major français, des bombardements menés par l'aviation toucheront certaines lignes précises.
Action 2, Maroc :
Le IVe escadre méditerranéenne pilonnera les ports du Rif (Waldeck Rousseau [F], Ernest Renan, Edgard Quinet, Leon Gambetta [F], Victor Hugo, Jules Ferry) et sèmera la zizanie dans l'Ejército de África ; l'escadre sera protégée par une flottille de destroyers tandis qu'une liaison permanente avec la Royal Navy sera établie pour demander des renforts en cas de sortie navale espagnoles. La division de marche marocaine, commandée par Codet, partira d'Oujda pour prendre séance tenante Mellila. Une longue avancée commencera avec la chute de la ville, pour déboucher sur la prise de Tétouan. Les villages marocains seront libérés par des spahis et des méharistes en fonction des rapports de photographie de l'aviation française. Codet espère également expérimenter de nouvelles techniques de bombardement, avec son artillerie tractée, il avancera son artillerie zouave partout où l'ennemi recule.
Action 3, Rio Oro
Deux escadrons de cavalerie mauritanienne commandés par le capitaine François Loyque et d'autres officiers spahis se lancent dans une campagne d'affaiblissement de la garnison espagnole de Villa Cisneros en menant une véritable guerre du désert aux espagnols. La saisie des principales lignes de communication permettra un débarquement à Villa Cisneros d'un bataillon d'infanterie de marine mené par Hadrien Matisse depuis le croiseur Brennus, ce dernier prendra la ville avec l'assistance des troupes mauritaniennes.
Action 4
Les troupes de l'AEF, appuyés par la Force Publique belge, s'attaqueront au Rio-Muni. En tâtonnant dans la jungle équatoriale et les zones humides marécageuses, ils mèneront une offensive patiente jusqu'à Bata. Les troupes de marine dirigés par Joseph Gaudérique Aymerich utiliseront principalement des canonnières provenant du Congo français et belge pour s'infiltrer dans ce dense réseau de forêts primaires.
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: [WW1] Front Ibérique
République Française
Contexte
Mattéo monte la garde dans un clocher catalan, sa position est compliquée à tenir. Mais il est persuadé que l'armée française arrivera bien assez vite, l'armée espagnole étant à cours de munition. Mattéo attendra pourtant quatre semaines avant de déclarer "quelle drôle de guerre".
Simulation tour 1
Nature de l'action : Offensive de Catalogne et saisie de l'empire colonial espagnol
Détails de l'action :
Action 1, Catalogne : taux de réussite 80% | jet de dé : 92
L'armée française est paralysée par la grippe des tranchées, une épidémie foudroyante que les services médicaux peinent à contenir. Seulement un cinquième des troupes s'élance sur la Jonquera, sans succès. L'armée française parvient néanmoins à renforcer sa présence en territoire rebelle catalan.
Action 2, Maroc : taux de réussite 52% | jet de dé : 52
L'armée française prend Mélilla mais abandonne l'idée de prendre Tétouan face à la résistance de l'armée d'Afrique espagnole.
Action 3, Rio Oro : taux de réussite 60% | jet de dé : 77
Les brigades mauritaniennes sont sapés par une tempête du désert, ruinant son travail d’harassement stratégique. Les troupes de marine débarquent sur le littoral, la capitale du Rio Oro est assiégé sans succès pour l'instant.
Action 4, Rio Muni : taux de réussite 50% | jet de dé : 74
Les troupes de l'AEF empruntent les routes fluviales et établissent des checkpoint le long du delta. Le paludisme et le climat ralentissent les forces alliées ; alors que les espagnols parviennent à surprendre une compagnie française qui progressait dans une zone humide.
Résultat : défaite française
Pertes françaises : 10 000 hommes
Pertes espagnoles : 7 000 hommes
Action 1, Catalogne : taux de réussite 80% | jet de dé : 92
L'armée française est paralysée par la grippe des tranchées, une épidémie foudroyante que les services médicaux peinent à contenir. Seulement un cinquième des troupes s'élance sur la Jonquera, sans succès. L'armée française parvient néanmoins à renforcer sa présence en territoire rebelle catalan.
Action 2, Maroc : taux de réussite 52% | jet de dé : 52
L'armée française prend Mélilla mais abandonne l'idée de prendre Tétouan face à la résistance de l'armée d'Afrique espagnole.
Action 3, Rio Oro : taux de réussite 60% | jet de dé : 77
Les brigades mauritaniennes sont sapés par une tempête du désert, ruinant son travail d’harassement stratégique. Les troupes de marine débarquent sur le littoral, la capitale du Rio Oro est assiégé sans succès pour l'instant.
Action 4, Rio Muni : taux de réussite 50% | jet de dé : 74
Les troupes de l'AEF empruntent les routes fluviales et établissent des checkpoint le long du delta. Le paludisme et le climat ralentissent les forces alliées ; alors que les espagnols parviennent à surprendre une compagnie française qui progressait dans une zone humide.
Résultat : défaite française
Pertes françaises : 10 000 hommes
Pertes espagnoles : 7 000 hommes
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: [WW1] Front Ibérique
ESPAGNE
Brève
Evènement
La déroute des opérations Espagnoles est temporisée par le piétinement du camp Français. L'arrêt des exportations d'armes et de munitions à la République Française s'est fait sentir sur les opérations ennemies. Cependant, l'état-major doit faire face à un cauchemar en Catalogne: une armée indépendantiste dont les approvisionnements et le soutien Français se font de plus en plus nombreux.
Ainsi, l'Etat-Major Espagnol est contraint à ne pas retenter d'offensives par-delà les Pyrénées, mais à mater l'insurrection indépendantiste. Les troupes déployées sur les autres front ne comptent cependant pas chômer.TOUR 2 -
Nature de l'action : Opération contre-révolutionnaires en Catalogne, offensive contre le Portugal.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
-60 000 soldats pour la Catalogne
- 25 000 soldats pour le Portugal
Forces maritimes :
- /
Forces aériennes :
- /
Carte :
- Spoiler:
Détails de l'action :
Action 1
Tandis que 30 000 troupes sont dépêchées en réserve pour contenir une poussée Française depuis les pyrénées, 20 000 hommes sont déployés pour contrer les révolutionnaires, procéder à des tueries et arrestations, et repousser les Français. Le but: reconquérir les nombreux villages perdus aux Catalans, avec pour objectif Tarragone.
Action 2
La précédente opération jugée trop ambitieuse, l'Etat-Major Espagnol ne renonce pas pour autant à une seconde tentative offensive. L'objectif est cette fois de s'attaquer à quelque chose plus facile à prendre et à faire ravitailler: les plaines du bassins du Guadiana. L'objectif primaire est de s'emparer de l'ensemble du territoire portugais situé à l'est de la rive, jusqu'à Alqueva.
L'Espagne revoit largement ses effectifs et ambitions à la baisse dans ces opérations. En effet, les désertions se multiplient, les soldats du Rif constituent ceux les plus désobéissants et entravés par les assauts berbères, et ayant épuisé l'effort de surprise, le caillou de Gilbraltar constitue désormais une forteresse imprenable.
Le 4 Avril 1917, ce sont les nombreuses protestations déjà présentes dans les villes et villages des Pays-Basques qui, dopées par les ambitions Catalanes, se muent en revendications indépendantistes et en mouvements de masse. Insurgés ayant terrassés les forces Espagnoles locales, c'est les villes de Bilbao et Saint-Sébastien (ainsi que d'autres communes) qui tombent entre mains indépendantistes. Et cette fois, c'est un autre drapeau qui surgit: celui de l'Ikurriña (qui n'est pas sans rappeler le Union Jack).
Ikurriña
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WW1] Front Ibérique
MODERATION DE GUERRE
Opération contre-révolutionnaire en Catalogne : Chances de succès = 10 jet de dé = 86
L'opération est un désastre. Parmi les 30 000 soldats postés aux Pyrénées, des milliers refusaient de se laisser attendre à se faire manger par les Français, et ont préféré déserter le poste... Même scénario lorsque l'ordre fut donné de reprendre le contrôle des villages catalans entourant Tarragone: certains désertaient, d'autres rejoignaient même les révolutionnaires, et le reste se faisait tantôt prendre au piège dans les ruelles, pris en embuscade par les rebelles, ou atomisé par les forces françaises. L'Etat Espagnol perd définitivement tout pied dans la région.
Pertes espagnoles : 11 000 tués ou gravement blessés, 7 000 déserteurs
Pertes catalanes: 8 000 tués
Pertes françaises : 2 000 tués ou gravement blessés
Assaut sur Guadiana : Chances de succès = 10 jet de dé = 22
Deuxième échec Espagnol au Portugal, malgré l'objectif revu à la baisse. Pensant que les plaines allaient être à l'avantage de l'attaquant, l'Etat-Major fut surpris de se retrouver en infériorité numérique par rapport aux forces Portugaises, et surtout de se retrouver en territoire miné. Progressant lentement dans les terres mais se retrouvant vite dans l'embarras, à la venue des combats et confrontations ayant culminé en la bataille de Amareleja le 16 Avril 1917, qui n'a pas engagé plus que quelques centaines de soldats, les commandants décidèrent d'un repli tactique pour éviter la catastrophe.
Pertes espagnoles : 900 tués ou blessés
Pertes portugaises : 500 tués ou blessés
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: [WW1] Front Ibérique
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'IrlandePremière quinzaine du mois de mai 1917La mise sous pression de la monarchie espagnole doit absolument se poursuivre durant le printemps avec l'objectif affichée par les forces de l'Entente qui sont en position dominante sur le front ibérique de sortir Madrid de la guerre au plus vite, d'ici l'été dans l'idéal, beaucoup espère tout du moins y arriver avant l'automne. Le Portugal qui termine sa mobilisation cahincaha devrait jouer un rôle clé dans cet objectif, appuyé par les 70 000 soldats britanniques désormais déployés au pays du vin muté. L'armée français, toujours présente en force avec ses supplétifs catalans doit poursuivre ses opération le long de la ligne pyrénéenne.
La situation géostratégique de l'Espagne est pour ainsi dire si catastrophique que nombreux se demander encore ce qu'elle est venue faire dans ce bourbier. Encerclée de toutes part par les flottes de l'Entente, le Portugal et la France, peu d'espoirs sont permis aux pauvres officiers espagnols.TOUR 2 - Entente
Nature de l'action : Poussée en Galice, offensives en Catalogne et au Pays Basque, saisie du Rio Oro.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
Galice
- Armée portugaise (20 000 hommes)
- British Portuguese Force (10 000 hommes)
Pays Basque
- Armée française (60 000 hommes)
Catalogne
- Armée française (150 000 hommes)
Rio Oro
- Armée française (2500 hommes)
- Carte:
Détails de l'action :
Action 1 - Poussée sur la Galice.
Motivé par ses succès défensifs et par l'arrivée de renforts britanniques accompagnées d'armes lourdes, l'état-major portugais se met à rêver d'offensive et a mis sur pied avec les officiers anglais une offensive de printemps dirigée vers le nord. L'objectif est de pousser vers la Galice où la résistance espagnole est prévue comme relativement faible. La simultanéité de la prise d'Orense et de la poussée sur Leon devrait suffire à mettre en péril l'ensemble des lignes de ravitaillements espagnoles vers le nord. L'objectif final de l'ensemble de l'opération, si tout se déroule comme prévu, sera l'effondrement du front nord espagnol et la jonction avec les troupes françaises.
Action 2 - Offensive sur la Catalogne.
Frustrés par l'annulation de la précédente tentative, les français retentent la jonction avec les unités catalanes insurgées. Le plan est à peu près similaire à la dernière fois et vise à éliminer la présence de l'armée espagnole du nord-est de la péninsule.
Action 3 - Offensive sur le Pays Basque.
La montée en puissance des concentrations de troupes françaises le long de la ligne pyrénéenne permet d'activer un deuxième axe d'offensive. Pensée en coordination avec les opération britannico-portugaises et profitant opportunément des velléités autonomistes des Basques, l'opération vise à percer les montagnes et à prendre possession des grandes villes de la région, Bilbao en particulier, en progressant le long de la ligne côtière grâce à l'appui des flottes amies présentes au large.
Action 2 - Saisie du Rio Oro.
La prise des possessions sahariennes de l'Espagne devrait être une formalité, il s'agit de ne pas se laisser embourber dans la région et de terminer le travail de prise de contrôle de l'administration coloniale adverse.
Mirage- Grand Consul
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Re: [WW1] Front Ibérique
MODERATION DE GUERRE
Poussée sur la Galice : Chances de succès = 55 jet de dé = 7
L'offensive portugaise est une belle réussite, prenant de surprise les officiers espagnols en charge de cette partie du front, la puissance de feu britannique enfonce sans peine les lignes adversaires. Orense et même Leon tombent relativement rapidement alors que les troupes de Madrid sont en déroute dans la région, les lignes de communication avec La Corogne sont effectivement mises à mal.
Pertes espagnoles : 3 000 tués ou gravement blessés, 2 000 prisonniers, 2 000 désertions
Pertes anglo- portugaises : 1 500 tués ou gravement blessés
Offensive sur la Catalogne : Chances de succès = 85 jet de dé = 69
Cette fois, c'est la bonne, les efforts conjugués de l'armée française et des insurgés catalans permettent de briser les lignes pyrénéennes espagnoles. La région de Gérone est coupée, mettant fortement en difficulté le dispositif espagnol dans la région, d'autant que les forces catalanes se renforcent continuellement.
Pertes espagnoles : 6 000 tués ou blessés, 5 000 prisonniers, 10 000 déserteurs
Pertes franco-catalanes : 3 000 tués ou blessés
Offensive sur le Pays Basque : Chances de succès = 80 jet de dé = 83
L'offensive sur le Pays Basque est plus difficile et les troupes françaises pataugent un peu dans les montagnes, parvenant tout de même à atteindre les villes sous contrôle insurgé. Les milices basques accueillent avec circonscription les poilus et se refusent à collaborer trop étroitement avec le nouvel occupant avec en tête le sort de leurs compatriotes de par delà la frontière.
Pertes espagnoles : 1 500 tués ou blessés
Pertes françaises : 500 tués ou blessés
Saisie du Rio Oro : Chances de succès = 80 jet de dé = 52
Le Rio Oro est enfin placé sous contrôle de l'administration coloniale marocaine, les dernières autorités espagnoles s'étant rendues ou ayant fuit.
Pertes espagnoles : 300 tués ou blessés
Pertes françaises : 18 tués ou blessés
- Carte:
Dernière édition par Mirage le Mar 2 Aoû 2022 - 14:54, édité 1 fois (Raison : Problème de C/C à corriger)
Mirage- Grand Consul
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Re: [WW1] Front Ibérique
ESPAGNE
Brève
Evènement
L'Espagne est dans une situation critique. Les plans visant à sécuriser une offensive rapide en Catalogne française pour porter le front de l'autre côté des Pyrénées a été un échec. Les armées françaises et le coup de couteau dans le dos des Catalans a entièrement détruit le front Nord-est. Le Portugal, que l'Espagne pensait pouvoir neutraliser en quelques semaines, oppose une résistance féroce, et désormais assisté par les troupes britanniques, occupe en partie les régions frontalières. Gibraltar également refuse de tomber. Les possessions coloniales sont saisies. L'Espagne vacille.
Les forces armées régulières sont largement en déroute, et les milliers de partisans espagnols, se rassemblant sous la bannière du Royaume, peinent à endiguer l'avancée des insurgés catalans, des français, des britanniques et des portugais, qui sont les uns bien plus expérimentés, et les autres bien plus motivés et organisés.
L'Armée d'Afrique, corps d'élite, est déployé non loin de Valence et dans la région madrilène. A travers une liaison secrète, deux officiers majeurs des forces armées espagnoles entrent en contact avec le Royaume-Uni pour proposer un accord. Le premier est José Marina Vega, Ministre de la Guerre, homme du rang devenu lieutenant général et ayant servi toute sa carrière dans l'Armée d'Afrique. Il est appuyé par Agustín de Luque y Coca, commandant en chef de la Guardia Civil jusqu'en 1915 et renommé à ce poste depuis avril 1917 et qui y maintient de précieux contacts. Il est lui aussi un vétéran de l'Armée d'Afrique, et ne cache pas sa sympathie pour la cause républicaine et surtout pour la paix.
Agustín de Luque y Coca
L'offre des deux officiers espagnols est simple.
L'Armée d'Afrique dispose des moyens de démettre le gouvernement madrilène, mené par Eduardo Dato, de ses fonctions. Le silence du Roi sur la guerre ne préfigure aucune opposition de sa part, et il ne devrait pas entrer en compte dans l'échiquier politique selon Vega et Luque y Coca. Les troupes golpistes saisiront les Cortes de Madrid, sécuriseront le palais royal, arrêteront le gouvernement, et négocieront une armistice. Leurs demandes sont que les troupes espagnoles entrent en Catalogne avec le soutien franco-britannique pour mettre fin à l'insurrection catalane. La cession de territoires coloniaux est négociable, tout comme des réparations financières légères si bien étalées dans le temps.
La question catalane et l'unité de l'Espagne n'est pas négociable pour les deux officiers putschistes.
Re: [WW1] Front Ibérique
ESPAGNE
Brève
Evènement
Le 10 août 1917, l'insurrection de Valence commence. Des milliers de miliciens chassent de la ville la garnison espagnole, et rapidement le drapeau catalan est hissé aux fenêtres dans une liesse populaire.
La nouvelle est fort bien accueillie à Barcelone, et quand Valence demande son annexion à la République catalane, celle-ci est fraternellement acceptée. Le soir du 10 août et la journée du 11 août, c'est une ambiance de fête qui règne à Valence.
Ceci ne vas pas durer, et le 12 août, l'Armée d'Afrique encercle la ville, et pilonne à l'artillerie les positions défensives des insurgés aux premières lueurs de l'aube. A 8h du matin, les troupes espagnoles entrent en ville, et toute la journée des massacres ont lieu. Des civils sont tués, des insurgés capturés exécutés dans des ruelles par les troupes espagnoles.
Le 12 août au soir, Valence retombe dans les mains du gouvernement madrilène, et la violence de la répression ne fait qu'ajouter à la haine que se vouent désormais la République catalane et le Royaume d'Espagne. La liesse populaire de Valence laisse place à un silence endeuillé, tandis que les troupes africaines paradent.
Re: [WW1] Front Ibérique
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'IrlandePremière quinzaine du mois d'août 1917La réussite de l'offensive en Galice est encourageante pour l'état-major britannique qui souhaite poursuivre avec l'allié portugais ses manœuvres offensives. La situation sur le front français est sérieuse et la sortie de l'Espagne de la guerre au plus vite permettrait de débloquer d'importante réserves pour poursuivre l'endiguement de la percée allemande. Il faut donc poursuivre les mouvements durant l'été coûte que coûte, d'autant que les troupes espagnoles ne sont pas vraiment en état d'opposer une résistance active.
Enfin un front tranquille pour les bons Tommies !
Deuxième affaire, les officiers espagnols se réveillent enfin face au désastre imminent. La réponse de la diplomatie britannique est assez claire, Londres fera son possible pour défendre l'intégrité territoriale espagnole mais ne peut pas de miracle. Le cas catalan est un pickle mais les officiers espagnols ne peuvent s'en prendre qu'à eux mêmes, si ils avaient bougé dès la déclaration de guerre, la Catalogne aurait été sauvée sans difficulté, ce sera aujourd'hui beaucoup plus compliqué. Chaque jour qui passe renforce d'ailleurs les menaces qui pèsent sur le futur de l'Espagne, nos bons amis devraient se grouiller.TOUR 3 - Entente
Nature de l'action : Prise de la Galice, offensives vers l'ouest, direction Madrid.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
Galice
- Armée portugaise (20 000 hommes)
- British Portuguese Force (10 000 hommes)
Castille-et-Leon
- Armée portugaise (30 000 hommes)
- British Portuguese Force (50 000 hommes)
- Carte:
Détails de l'action :
Action 1 - Prise de la Galice (et des Asturies).
La réussite des opérations ayant abouties à la prise d'Orense et de Leon permet d'entamer des mouvements afin de prendre le contrôle de la Corogne et d'Oviedo, capitales des régions galicienne et asturienne, qui ouvriront de nouvelles routes de ravitaillement maritimes. L'attaque ne devrait pas être trop compliquée tant la défense de ces régions est devenue précaire pour l'Espagne.
Action 2 - Poussée au nord de Madrid.
Un second groupe d'armée, plus imposant, se met en branle afin de d'entamer ce qu'on espère la poussée finale du front ibère en direction de Madrid. L'objectif du corps d'armée sera la prise d'une ligne Burgos-Valladolid-Salamanque permettant de préparer l'assaut prochain sur le Sistema Central, dont la chute entraînera celle de Madrid en très peu de temps et, on l'espère, la sortie de l'Espagne de la guerre.
Il s'agit aussi de faire monter la pression sur les généraux espagnols bien gourmands pour les forcer à bouger.
Mirage- Grand Consul
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Re: [WW1] Front Ibérique
MODERATION DE GUERRE
Prise de la Galice et des Asturies : Chances de succès = 80 jet de dé = 53
Comme prévu, l'armée espagnole déjà largement retiré des régions nord de l'Espagne ne peut opposer de réelle résistance aux unités portugaises qui prennent la Corogne et Oviedo sans difficulté.
Pertes espagnoles : 800 tués ou gravement blessés, 4 000 prisonniers, 2 000 désertions
Pertes anglo-portugaises : 600 tués ou gravement blessés
Offensive sur la Catalogne : Chances de succès = 75 jet de dé = 91
Le grand mouvement offensif, censé ouvrir la route de Madrid et de la capitulation sans condition du royaume espagnol est un grand échec, les troupes anglo-portugaises piétinent malgré l'emploi d'armes lourdes et d'un grand nombre de troupes, souvent en supériorité numérique. Les fortes chaleurs caractéristiques de l'été du centre de l'Espagne n'aident pas beaucoup les braves anglais pas forcément habitués.
Pertes espagnoles : 7 000 tués ou blessés
Pertes anglo-portugaises : 6 000 tués ou blessés, 2 000 désertions
- Carte:
Mirage- Grand Consul
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Re: [WW1] Front Ibérique
ESPAGNE
Brève
Evènement
Londres n'a pas répondu favorablement aux officiers de l'Armée d'Afrique, et les tensions au sein du commandement montent d'un cran.
Agustín de Luque y Coca, chef de la Guardia Civil, le plus partisan d'une paix rapide, a proposé de continuer les négociations, tandis que José Marina Vega le Ministre de la Guerre et vétéran en a assez des britanniques et opte pour une reprise de la lutte armée, persuadé qu'à terme, même si cela prendra des années, le peuple espagnol expulsera les envahisseurs de ses terres.
Le premier a prétexté d'un rendez-vous avec le gouvernement à Madrid pour s'y rendre. Sur place, il a monté une nouvelle cabale d'officiers, cette-fois-ci majoritairement issus de la Guardia Civil, des forces de police, et d'hommes politiques de tous bords (à l'exclusion des plus radicaux socialistes et pro-catalans, qui sont écartés par tous).
Les récentes percées britanniques, et la persistance du nationalisme catalan qui menace de s'étendre à la région de Valence cette-fois ci sans pouvoir être maitrisé, motivent ces golpistes à mener un coup d'Etat contre le gouvernement d'Eduardo Dato.
Le 25 août, à 4h du matin, Eduardo Dato est réveillé par des tambourinages sur sa porte. Des officiers de la Guardia Civil le sortent du lit, et l'escortent en dehors de la capitale du Royaume d'Espagne. Au même moment à quelques kilomètres de là, le Roi Alfonso XIII est escorté lui aussi, emmené dans la campagne madrilène et gardé sous haute surveillance. Dans la foulée, l'entièreté du gouvernement est arrêtée et placée en maison surveillée.
Agustín de Luque y Coca est derrière le coup d'Etat. Il proclame dès le 25 août à 9h30 du matin la création d'un Gouvernement Militaire Provisoire d'Union Nationale, et appelle la France, le Royaume-Uni, le Portugal, le Brésil et l'Italie à un cessez-le-feu immédiat et à l'engagement de négociations de paix.
Les termes les plus fermes des putschistes sont simples. Ils sont prêts à reconnaître la République catalane, mais dans une forme limitée. Aucun autre gouvernement autonome, basque ou galicien, n'est reconnu.
République catalane proposée par le gouvernement putschiste
Ces points sont les points centraux du programme d'armistice espagnol. Le reste est "ouvert à la négociation", selon les termes du capitaine de la Guardia Civil, mais l'Entente doit faire vite, car l'offre de paix ne ravit pas l'entièreté de la scène politico-militaire espagnole.
Re: [WW1] Front Ibérique
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'IrlandePremière quinzaine du mois de septembre 1917Le Royaume-Uni propose au nouveau gouvernement espagnol, outre le cas catalan d'ors et déjà réglé, la mise en place d'un moratoire sur la situation de l'empire colonial espagnol jusqu'à la fin de la guerre tout en gardant en tête que la grande majorité devrait être partagé comme "compensation" par les puissances victorieuses. De même, l'idée de réparations financières de faible ampleur vers le Portugal à négocier une fois la guerre terminée semble juste.
En attendant, l'Espagne doit s'engager à laisser un libre passage aux armées de l'Entente sur son territoire et à rompre ses relations diplomatiques et économiques avec l'Allemagne.
Mirage- Grand Consul
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Re: [WW1] Front Ibérique
PORTUGAL
Brève
Evènement
Le Portugal se range derrière la proposition britannique, soulignant à ses alliés anglais que le Portugal se considère comme candidat favori à une gestion des territoires coloniaux espagnols, et assistera le Royaume-Uni militairement au maintien de l'ordre dans ses derniers par le déploiement de troupes en Afrique espagnole.
De même, le Portugal souligne la nécessité de désarmer l'Espagne, en plus d'une imposition de réparations à son égard. La limite de 100 000 soldats et l'abolition du service militaire sont suggérés par la petite République portugaise.
Re: [WW1] Front Ibérique
ESPAGNE
Brève
Evènement
L'Espagne, dirigée par le Gouvernement Provisoire Militaire d'Union Nationale dont le chef, Agustín de Luque y Coca, a su s'entourer d'une constellation de pacifistes plus ou moins modérée, et allant globalement de la gauche sociale au centre-droit. La droite espagnole est en effet fermement attachée à la figure royale, et son arrestation est vécue comme un traumatisme qui fait penser à une proclamation républicaine.
La paix est acceptée par l'Espagne, à condition que l'ensemble de l'Entente la signe. Malgré tout, l'absence de réponse unifiée à la demande de Madrid n'est pas sans conséquences. L'Armée d'Afrique, conservatrice dans sa majorité, et également approximativement le seul corps militaire compétent du Royaume, n'est pas sans cacher sa méfiance envers le GPMUN. Le pays est instable politiquement. Dans les dernières semaines du conflit, des dizaines de milliers d'espagnols ont rejoint des milices d'Autodéfense Nationale, certaines à gauche, certaines à droite, certaines fermement républicaines, certaines fermement royalistes, d'autres pro-catalanes ou basques, d'autres fermement ancrées dans une vision unitaire de l'Espagne. Le pays vit une militarisation de sa vie politique comme jamais auparavant.
Agustín de Luque y Coca, dirigeant de l'Espagne
Agustín de Luque y Coca parvient cependant, en s'appuyant à la fois sur la Guardia Civil qui lui est fidèle, et sur la fatigue du peuple espagnol de la guerre et des résultats catastrophiques notamment en Catalogne et dans le Nord-ouest du pays, à maintenir pour l'instant l'Espagne en paix sociale.
CATALOGNE
Brève
Evènement
La victoire est savourée en Catalogne. La République est enfin indépendante. Le 10 septembre 1917 est déclaré jour de l'indépendance, date de signature de l'armistice avec l'Espagne. Le 10 août 1917, date du massacre de Valence, est instauré comme jour férié et de commémoration.
Ces deux dates marquent l'ambivalence de la position catalane. D'un côté le pays est enfin indépendant, et se trouve fermement ancré dans l'Entente aux côtés de la France, avec qui les relations sont excellentes. Son avenir diplomatique est assuré, et sa sécurité tout autant. De l'autre, le sud de la Catalogne s'est soulevé, et a été massacré par les troupes espagnoles. La victoire n'est pas totale, et la fête a un goût amer pour le tout nouveau pays.
Quoi qu'il en soit, la Guerra de la Independència prend fin, et la Catalogne en liesse propose dès le 14 septembre 1917 l'envoi d'un corps de volontaires de 10 000 hommes à son allié français, sans pour autant déclarer la guerre à l'Allemagne. Francesc Macià i Llussà est désigné comme Président intérimaire de la République catalane, et siège à Barcelone. Des élections sont prévues dans les mois qui viennent, afin de doter le pays d'un vrai système démocratique, basé sur le modèle de la Troisième République française.
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