[WWI] Front Italien

La marine italienne a détruit un tiers de la marine austro-hongroise, en particulier les navires lourds ( Dreadnoughts) , dont la moité a disparu. Il y a 10 Destroyers, 8 Croiseurs, 6 dreadnoughts restant. Les pertes humaines n'ont pas été totales, de nombreux marins ont pus être repêchés dans le golfe de Trieste, peu profond, chaud et proche de la cote.
Néanmoins, le plan de support contre un assaut terrestre reste de mise, à vrai dire, maintenant que la marine austro-hongroise est coincé, c'est le seul choix. Les navires sont mis dans le port de Trieste, en sécurité face à un nouvel assaut italien, et sont partiellement démantelés et cannibalisés. Les navires trop endommagés sont coulés pour former une rade, leurs canons sont déplacés sur la terre ferme pour servir de batterie fixe, leur équipage servira de garnison à la ville de Trieste. Les navires encore en l’état sont mis à quai pour servir de batterie fixe, leur équipage est réduit au minium requis pour seulement tirer, naviguer n’étant plus imaginable. 10.000 hommes supplémentaires sont donc disponibles pour ce front, alors que les renforcements des Balkans et de Russie arrivent enfin.
Il y a donc 165.000 soldats sur le front italien, 15.000 en zone nord, 40.000 en zone centre, 40.000 en zone sud, 50.000 en zone côtière. Malheureusement, une partie des renforts venant de Russie n'est jamais arrivé, puisqu'ils ont été happé par l'offensive broussilov.

Malgré la victoire sur l’Isonzo, la Regio Esercito a voulu rester prudente et a dénié poursuivre son offensive plus en profondeur. Pour les politicards de Rome, cette décision est excessive mais pour le généralissime Améglio nécessaire pour réorganiser son front. En effet, l’état-major italien a voulu consolider ses gains territoriaux en Slovénie en renforçant le dispositif défensif et en mettant en plaçant des lignes logistiques solides. Cela a perduré pendant un mois avant que les stratèges militaires estiment que les assauts puissent reprendre. Ainsi poussé par le président du conseil et surtout par son allié français -qui subit une attaque allemande d’ampleur- l’armée italienne se lance dans une nouvelle étape la conquête de la Slovénie.

TOUR 14 -

Nature de l'action : Attaque des positions défensives austro-hongroises en Slovénie (Bataille de Slovénie)

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 13 divisions (dont 2 divisions de chasseurs alpins et une de arditi) soit environ 195 000 soldats
- 1100 pièces d’artillerie

Forces aérienne :
- Une escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport 10
- Trois escadrilles d’avions de chasses Nieuport 11
- Deux escadrilles de bombardier Caproni Ca.33

Alors que les austro-hongrois ont adoptés une posture attentiste, l’état-major italien a décidé de rentrer en action en attaquant la ligne défensive d’Ajdovščina. Comme à son habitude l’armée italienne fait parler la puissance de son artillerie afin d’amoindrir les défenses ennemies. Suivi pour la première fois sur ce front de l’utilisation massif de l’aviation en appui feu, avec une série de mitraillage de tranchés et de bombardement. Et pour finir l’entrée en action de l’infanterie dont trois divisions d’élite spécialisées dans le combat en montagne. L’objectif de cette offensive tournante est simple pousser jusqu’au rivage de la mer adriatique au niveau de la ville de Koper. Ainsi les troupes dédiées à la défense de Trieste seront ainsi coupées des chemins d'approvisionnement et donc paralysées. C’est la IIème armée du Duc d’Aoste qui aura cette lourde charge

Action 2

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 11 divisions (dont 1 divisions de chasseurs alpins et 1 de bersaglier) soit environ 165 000 soldats
- 950 pièces d’artillerie

Forces aérienne :
- Une escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport 10
- Deux escadrilles d’avions de chasses Nieuport 11
- Deux escadrilles de bombardier Caproni Ca.32

En appui à l’opération précédente, la IIIème armée effectuera le même type d’actions de terrain bombardement d’artillerie, d’appui aérien rapproché et d’offensive d’infanterie. Pour autant, ce deuxième mouvement tournant aura pour but de couvrir les arrières de la IIème armée. C'est pourquoi, elle doit attaquer les positions austro-hongroises situées à Idrija/Logatec et pousser in fine jusqu’au nœud de Postojna. L’État-major mise sur la large supériorité numérique et matériel afin que cette attaque soit une réussite.  

Action 3

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 2 divisions de chasseurs alpins soit environ 30 000 soldats

Forces aérienne :
- Une escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport 10
- Une escadrille d’avions de chasses Nieuport 11

Contrairement aux autres opérations, cette dernière est simplement une prise de position sur les crêtes autour de Bohinjska Bistrica qui selon l’état-major est faiblement défendu. Ce mouvement militaire sera effectué par des chasseurs alpins éprouvés à ce genre de mission. Le but est de menacer les arrières des troupes austro hongroises positionnées à Bovec sans pour autant les attaquer.

MODERATION DE GUERRE

Soldats italiens fêtant la victoire après un mois de combat

Offensive d’encerclement de Trieste: chances de succès : 40, I = 15 jet de dé = 11 Succès

L’attaque italienne de la ligne défensive d’Ajdovščina est un modèle de ce qui doit être fait dans cette guerre nouvelle. Mêlant barrage d’artillerie, soutien aérien rapproché et combat d’infanterie l’attaque fut fatale pour l’armée de la double monarchie.  Après des débuts prometteurs avec la percée des nombreuses défenses austro-hongroise, les hommes du Duc d’Aoste entamèrent un mouvement tournant qui fut un modèle d’exécution. Après un mois de combat le résultat est probant Trieste est encerclé et les soldats austro-hongrois qui faisaient face sont en déroute complète.

Pertes italiennes : 12 000 soldats tués ou blessés gravement
Pertes austro-hongroises : 10 000 soldats tués ou blessés gravement  et 20 000 prisonniers


Offensive sur les positions défensives d’Idrija: Chances de succès : 30, I = 15, jet de dé = 26 Succès

En coordination avec l’opération d’encerclement de Trieste, la IIIème armée réussie à remplir ses objectifs grâce notamment à l’efficacité chirurgicale de son artillerie et de ses divisions de chasseurs alpins. Le succès est franc et permet de couvrir non seulement l’arrière de la IIème armée mais aussi de s’enfoncer en territoire slovène Postojna. Cependant l’excès de prudence du commandant du secteur Luigi Capello empêche de poursuivre l’offensive.

Pertes italiennes : 15 000soldats tués ou blessés
Pertes austro hongroises : 12 000 soldats tués ou blessés et 10 000 prisonniers


Prise de Bohinjska Bistrica: Chances de succès : 100, I = 0, jet de dé = 8 Succès

Sur ce secteur calme du front, les chasseurs alpins italiens purent facilement prendre les crêtes autour de Bohinjska Bistrica, en balayant facilement le peu de résistance des régiments slovènes de l’armée de l’empereur. Mieux encore, les italiens purent aller au-delà de leurs objectifs initial de 5 km

Pertes italiennes : 150 soldats tués ou blessés
Pertes austro hongroises : 500 soldats tués ou blessés

Slovènie après les offensive italiennes:

La franche victoire lors de l’opération d’encerclement de Trieste rend l’état-major italien euphorique. De nouveaux ordre arrivent pour que le Duc d’Aoste poursuit l’offensive en direction du sud. Ordre est donné d’avancer, et de coûte que de coûte prendre Pula. Pour arriver à cet objectif le généralissime Améglio décide d’affecter à cette mission 100 000 hommes de la IIème armée, et de conserver 95 000 hommes dans la poursuite du siège de Trieste.

TOUR 17 -

Nature de l'action : Conquête de l’Istrie (Opération Pula)

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Une partie de la IIème armée italienne soit 100 000 soldats
- 400 pièces d’artillerie

Forces aérienne :
- Une escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport 10
- Une escadrille d’avions de chasses Nieuport 11

Forces navales :
- 1 Dreadnought
- 3 Croiseurs
- 5 Destroyers

La clé de la victoire vient de l’attaque tel sont les mots du Duc d’Aoste et qui marque le début de la guerre de mouvement sur le front slovène. Des hordes d’italiens fantassins, cavaliers, artilleurs se jettent sur les régions de l’Istrie, avec pour objectif la conquête totale de de l’Istrie. Point d’inquiétude pour la Regio Esercito face à la déroute de l’armée de la double monarchie, dont les quelques régiments positionnés dans la péninsule ne devraient pas opposer de résistance notable.

Tour 18

Alors que l'offensive italienne a enfin été stoppé à Obrov après des infiltrations infrastructures, les renforcements massifs tant attendus sont arrivés. Non seulement des austro-hongrois, mais aussi des allemands, dont la tutelle effective sur la K.u.K se traduit aussi par une armée presque à leur niveau. Les deux QG sont confiants pour mener une offensive de sauvetage de Trieste, grâce à une supériorité numérique et matérielle (dans le cas des allemands) sur les italiens.


Nature de l'action : Briseage du siège de Trieste

Effectifs, équipements, organisations :

-150.000 soldats Austro-Hongrois (150.000 N.S.) , 150.000 soldats Allemands
-La marine austro-hongroise (10 Destroyers , 8 Croiseurs ,6 BB) + les anciens navires transformés en batterie
-15 Escadrons (180 Avions)

contre
-400.000 soldats Italiens

Carte

Spoiler:

Détails de l'action :


Action 1 Offensive Nord (flèche bleue)

-50.000 soldats Austro-Hongrois (ancien standard-AS), 150.000 soldats Austro-Hongrois nouveau standard(NS), 150.000 soldats Allemands

C'est une inversion de rôle : Maintenant, ce sont les puissances centrales, supérieures en nombre, qui devront avancer à travers les passes qui ont été le théâtre de si difficiles combats pour les italiens. Les villes de Vrhnika, Logatec, Postojna et Pivka constituent les étapes à franchir, et nul doute que le type de défense élaboré par les austro-hongrois sera appliqué avec la même diligence par les italiens.
Cependant, l’armée austro-hongroise, et surtout allemande, ont maintenant aussi un support d’artillerie, une communication par téléphone, des wagons et des moyens de transports logistiques, de l'équipement d'infanterie (mortiers, mitrailleuses, grenades, casques) , en bref tout l'attirail de la guerre industrielle qu’ils comptent appliquer pour enfoncer les défenses italiennes. Sur le gaz, l'armée austro-hongroise n'en fera pas usage, mais n’empêchera pas non plus les allemands de l’utiliser si ils le souhaitent? Il ya de plus le support aérien (reconnaissance, et mitraillage/bombardement) pour assister l'offensive.

Action 2 Offensive Sud (flèche verte)

Au niveau de Pivka, un détachement de 50.000 soldats N.S. devra contourner et attaquer par le sud, avec les troupes A.S. présentes sur ce front, pour mettre la pression et surtout avoir de nouvelles passes où appliquer la supériorité numérique relative. Les mêmes tactiques que pour l'action 1 sont appliqués, à savoir l'usage de matériel moderne.

Action 3 Trieste
Les quelques 20.000 soldats encerclé (et les navires à quai) à Trieste ont simplement pour ordre de tenir bon. En effet, leur présence bloque un nombre considérable d'italiens qui ne pourront donc pas empêcher les armées germano-austro-hongroises de venir à rescousse des assiégés.

1. Nord
Jet : 48 = Échec Mineur
Succès : 40%
Initiative : 0%

Après une avancée difficile le long des passes, l'offensive s'est totalement embourbé au delà de Pivka, la montagne de Vremščica servant de redoutable fort naturel pour toute la vallée. Malgré des assauts répétés, un pilonnage intensif, des batailles aériennes acrobatiques dans les reliefs, et même un usage du chlore totalement ineffectif à cause de la topographie du lieu, les forces germano-austro-hongroises se rendent à l’évidence: la guerre de position s'installe.


Pertes Empires Centraux : 25.000 Austro-Hongrois, 15.000 Allemands , 2 Escadrons d'avions (24)
Pertes Entente:  20.000 Italiens, une dizaine d'avions

2. Sud
Jet : 13 = Succès
Succès : 45%
Initiative : 0%

Cependant, alors que le front plus au nord mobilise et bloque toute la IIème armée italienne, le détachement de 50.000 soldats a pu contourner et sécuriser un couloir pour atteindre Trieste. Les italiens ont choisit de évacuer leur positions pour renforcer le front nord, minimisant les pertes des deux cotés, et évitant un encerclement dans les villes de Pola et Izola. En tout cas, alors que la boue commence à empêcher toute nouvelle attaque, Trieste est est libérée de son siège, bien qu'elle reste sur la ligne de front dans une position précaire.

Pertes Empires Centraux : 1.500 Austro-Hongrois
Pertes Entente: 1.000 Italiens

Spoiler:

Alors que la double monarchie a repris du poil de la bête en cet automne 1916, grâce à la mise sous tutelle allemande, le Royaume d’Italie a dû subir pour la première fois une attaque d’une dimension inattendue. La reprise en main de ce front par l’empire allemand, qui a été longtemps considéré comme mineur par les généraux allemands, oblige l’Italie à revoir sa stratégie. Avec près de 550 000 soldats ennemis sur le front slovène, équipés au standard moderne (mitrailleuse, mortier, artillerie lourd, aviation etc), l’état-major d’Améglio prévoit le renfort de 400 000 hommes sur cette zone. Ainsi Rome va établir une double ceinture défensive, une première dite « slovène » directement en contact avec l’adversaire austro-germain qui sera tenus par la II ème Armée et la III ème Armée soit un total de 600 000 hommes, et une deuxième dite de « l’Isonzo » composé de 200 000 hommes formant la nouvelle V ème armée . Bien entendu ses éléments seront en priorité doté des équipements produit par l’industrie de guerre italienne (casque adrian, mitrailleuse, artillerie lourdes, avion etc.)

Concernant le reste du front dit « italien » concentré sur le Trentin et les Alpes Carniques, 440 000 hommes seront affectés à cette zone dont 140 000 placés en réserve en Vénétie ( 100 000 italiens et la 44ème division d'infanterie alpine française). C’est ainsi environ1,2 millions d’hommes qui seront positionnés face aux puissances centrales d’ici la fin de l’année 1916. Des moyens supplémentaires sont demandés au pouvoir politique de Boselli pour pouvoir aligner sur ce secteur 1,8 millions d’hommes d’ici mi-année 1917.

Italie - Autriche-Hongrie
Brève
Evènement


Le soldat austro-hongrois reprend du poil de la bête sur le front italien

"Viva Italia" peut-on entendre dans les rues de Zadar, alors même que des habitants en armes lèvent le drapeau italien sur l'hôtel de ville. Pris par un bouillonnement révolutionnaire et nationaliste, des miliciens levés à la hâte ont réussi à chasser de la ville la garnison de l'armée austro-hongroises qui la tenaient. Aussitôt ceux ci ont adressé un message à Rome pour appeler a l'aide, bien conscients de leur incapacité à résister à une véritable offensive de Vienne décidée à les déloger.

Chance de succès : 50/10 | Résultat : 72, échec italien

Devant l'appel au secours, le gouvernement italien dépêche immédiatement une flotille menant un groupe de 30 000 hommes dans le but de prendre possession de la cité dalmate. Ceux-ci, contrairement à leurs attentes, sont accueillis par des tirs de canons. L'armée austro-hongroise a en effet réussi à reprendre le contrôle de la ville, et a fait fusiller une dizaine de meneurs de la révolte. Du côté des Italiens, on fait vite demi tour en comprenant que la prise de la ville ne se ferait pas. Derrière elle, la flotille italienne laisse au fond de l'Adriatique deux navires de transport, ainsi que les 1700 hommes qu'ils transportaient.

Alors que l'offensive russe en Roumanie force à détourner des forces vers l'Est, les italiens continuent de s'accumuler. Les dernières estimations parlent d'un million et demi de soldats entre la frontière Suisse et l'Adriatique, tandis que l'Autriche avec le support Allemand, peut difficilement aligner un million soldats au total. Si la mobilisation pourra se poursuivre du coté de l'Autriche-Hongrie, le million sera sans doute le seuil atteint en fin de printemps. Avec les Allemands, cela fera 1.2 millions de soldats, la majorité avec un équipement moderne. Face à l’infériorité numérique apparente, les plans d'offensives pour sécuriser Trieste sont gelés. Il faudra faire avec la position actuelle, précaire, en adoptant une position défensive, avec ce que cela implique: Tranchés, barbelés, nids de mitrailleuses, pré-calculs des positions de bombardements, lignes de défenses successives, forts etc.

"AVANTI ITALIA". Le primo maresciallo Emiliano Farani regarde avec insistance le tract qu'il tient dans ses mains rugueuses. Bientôt, son fier Caproni larguera des centaines de ces affiches de propagande sur la ville de Trieste. Quelle aventure ! Parfois, il se demande si son frère vit des histoires palpitantes en Albanie. Mais il se reprend immédiatement et pense à l'Italie, l'Italie n'attend pas et la victoire non plus. Si la population italophone de Trieste reçoit un message de la patrie italienne, peut-être que son soulèvement empêchera le ravitaillement de la garnison autrichienne. L'espoir grandit et le moteur du Caproni vrombit.

L'état-major italien, sous la houlette d'Améglio, prépare depuis des mois l'offensive de Trieste. Il faut dire que l'armée italienne a été humiliée par les récentes manœuvres austro-hongroises. Pour remettre la double-monarchie à sa place de rapace bon à rien, l'armée italienne se prépare à frapper Trieste de toute sa puissance. Les stocks d'artillerie ont été constitués et les arditi s'apprêtent à nettoyer les tranchées ennemies.

TOUR 21 -

Nature de l'action : Bataille de Trieste

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 30 divisions (dont 3 divisions d'élites) soit environ 505 000 soldats
- 2510 pièces d’artillerie

Forces terrestres :
- Escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport
- Escadrilles de bombardiers Caproni Ca.3
- Escadrilles de chasseurs SPAD S.VII

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Les positions autrichiennes à Trieste sont faibles, bien que défendues avec âpreté. Dès le Ier mai 1917, 200 000 italiens quitteront leur position pour s'attaquer aux tranchées autrichiennes. Elles doivent fixer les Autrichiens et pénétrer dans la périphérie de Trieste. L'aviation italienne sera de la partie et profitera de sa supériorité numérique pour mitrailler les tranchées italiennes alors que la préparation italienne sera d'une utilité cruciale pour progresser dans les étroits sentiers du front autrichien. Les arditi formeront l'épine dorsale de cet assaut front et devra infiltrer les tranchées autrichiennes armées de leur plastron, de leur casque, d'un pistolet, d'un couteau et de leurs couilles bien enflées de virilisme latin.

La marine italienne ne restera pas inactive et profitera de la passivité de la k.u.k. Kriegsmarine pour démonter les positions autrichienne à Koper et à Izola. L'idée, c'est de priver les forces austro-hongroises de leur point de bascule et de leurs "voies sacrées" de ravitaillement. 300 000 hommes s'élanceront pour sécuriser Koper et Izola pour refermer le piège mortel que l'Italie tend à l'armée austro-hongroise. La Ie Armée pourra finir le travail et prendre Trieste.

MODERATION DE GUERRE

Deux fiers bersagliers sur le toit de l’hôtel de ville de Trieste

Bataille de Trieste: chances de succès : 60, I = 20 jet de dé = 4 Succès

Le généralissime Améglio a encore fait preuve d’un génie tactique hors norme, le vainqueur de l’Isonzo a réussi grâce à son plan de bataille à mettre en déroute complète les forces des puissances centrales. Le pourfendeur d’autrichiens comme le surnomme ses acolytes de l’entente, a réussi l’exploit de tirer le plus haut potentiel de ses troupes en coordonnant à merveille l’artillerie, l’infanterie, l’aviation et la marine. C’est une grande première dans l’histoire militaire moderne qui sera surement étudié dans les plus grandes écoles militaires à travers le globe de Saint Cyr à West Point. Pour autant la réalité est moins flatteuse que le laisse imaginer le résultat. En effet, la bataille c’est jouée lors des infiltrations dans les tranchées ennemies des arditi, ces derniers ont fait preuve d’une bravoure formidable et on totalement désorganisé les forces impériales. Un vent de panique et de désarroi c’est donc emparé des troupes ennemies qui a de suite été submergé par les vagues d’infanteries italiennes.

Au même moment, la nouvelle de la débandade des lignes de défenses de l’Istrie a été le glas de fin pour les forces coalisées austro-germaines qui ont tout tenté pour éviter l’encerclement en abandonnant malheureusement à son sort la garnison de Trieste. Ainsi après 3 semaines de combat urbains les bersagliers et les soldats vétérans de la bataille Gorizia prirent Trieste, Kosper, Piran et Izola. La Regio Esercito garde l’initiative pour une possible conquête de l’Istrie.

Pertes italiennes : 150 000 soldats tués ou blessés gravement
Pertes austro-hongroises : 115 000 soldats tués ou blessés gravement  et 90 000 prisonniers. Perte de la totalité des navires de la K.u.K. Kriegsmarine
Pertes allemandes : 25 000 soldats tués ou blessés gravement  et 10 000 prisonniers.

Avec la perte de Trieste et de la marine austro-hongroise, la péninsule d'Istrie n'a plus d’intérêt stratégique. Ainsi les quelques 200.000 soldats restant en Istrie commencent une retraite organisé pour renforcer le front slovène, et abandonner aux italien la péninsule. Le moral est bas alors que la garnison de Trieste a déjà été laissé à son sort, mais il le serait encore plus et cela pour toute l'Autriche-Hongrie, dans le cas où les 200.000 soldats restants soient encerclés et capturés, ce que l’état major cherche à éviter.

Spoiler:

En ce mois de septembre 1917, le quartier général d’Udine veut mener une série d’offensives afin de consolider les positions italiennes en Slovénie et menacer Ljubljana. Pour ce faire le généralissime Améglio, prépare depuis plusieurs semaines une attaque combiné sur le secteur montagneux de Bovec (position menaçant directement la péninsule italienne) et l’axe allant de Vrhnika à Pivka. Le contexte actuel est idéal selon les militaires italiens, et les derniers rapports du renseignement indique une double-monarchie moribonde dont les meilleures unités ne sont pas autrichiennes mais allemandes. Rome veut saisir sa chance et la reconstitution des stocks d’obus permet d’envisager cette opération d’ampleur, sans doute la dernière de cette année 1917.

TOUR 23 -

Nature de l'action : Bataille de Slovénie

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 25 divisions (dont 3 divisions de chasseur alpins) soit environ 400 000 soldats
- 1900 pièces d’artillerie

Forces terrestres :
- Deux Escadrille d'avions de reconnaissance Nieuport
- une Escadrilles de bombardiers Caproni Ca.3
- Deux Escadrilles de chasseurs SPAD S.VII

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :

Action 1

Les positions autrichiennes à Bovec sont faiblement dotés en homme par rapport au reste du front Slovène, bien que bénéficiant de positions avantageuses, la défense de ce secteur étant ancré sur le mont Nero, le Triglav et le Kanin, Améglio pense que Rome peut les faire tomber. C’est ainsi que 96 000 italiens dont la moitié étant des unités de chasseurs alpins quitteront leur position pour s'attaquer aux forces de la double monarchie. Elles doivent tout d'abord fixer puis prendre les points haut tenus par les autrichiens avant de pénétrer dans la ville de Bovec. Les chasseurs alpins formeront l'épine dorsale de cet assaut et devront infiltrer les défenses autrichiennes en prenant d’assaut les pentes des montagnes slovènes. Ces soldats de chocs sont pour la plupart des vétérans de la bataille de l’Isonzo et adopteront les mêmes tactiques qui ont permis la prise de Tolmin. Tout comme les arditi à Trieste, les chasseurs alpins auront en leur sein des unités de nettoyage armée de plastron, de pistolet, de couteau et de leurs courages latins dopés au stéroïde.


Action 2

La deuxième offensive est une opération plus classique qui doit permettre de faire sauter les derniers verrous avant Ljubljana. Ainsi 304 000 hommes s'élanceront pour attaquer les villes de Vrhnika, Logatec, Postojna et Pivka. Comme il est d’usage depuis quelques temps, l’infanterie sera soutenue par une importante préparation d’artillerie et par le soutien de l’aviation italienne. Cette attaque est déterminante pour l’avenir du front en cas de victoire de la Regio Esercito, cette dernière pourrait porter un coup dure aux forces impériales et précipité l'effroi dans ses rangs.

MODERATION DE GUERRE

Chasseurs alpins du 8ème régiment posant fièrement au sommet du Triglav

Bataille de Slovénie action 1 prise de contrôle du nord des Alpes Slovène: chances de succès : 70, I = 5 jet de dé = 37 Franc Succès

Sur les cimes des montagnes, aux alentours de Bovec une lutte acharnée entre les régiments de chasseurs alpins et les Gebirgstruppe impériaux eurent lieu. A coup de stratégie dépassant l’imaginaire du commun des mortels les italiens et les autrichiens se livrèrent à des combats acharnés allant des échanges de tirs d’artillerie de montagne, à la bataille sanguinaire à l’arme blanche à des passes d’armes aérienne. Dans ce mano à mano c’est bel et bien les troupes expérimentées de la 4ème armée italienne qui prirent l’avantage en réussissant à faire plier le dispositif défensif ennemis. C’est ainsi qu’après presque 4 semaines d’affrontement la 8ème division d'infanterie de montagne fait savoir qu'elle a réussi à prendre le contrôle des hauteurs, le nord des Alpes slovènes sont totalement italiennes. C’est un ouf de soulagement pour Améglio qui redoute la guerre en altitude, et ceux malgré l’expertise italienne dans ce domaine. Les plans ont été parfaitement exécuté sur ce secteur du front pour des pertes raisonnable. L’éloignement de la ligne de front principale de la frontière italienne permet de sanctuariser en partie la péninsule.

Pertes italiennes : 23 000 soldats tués ou blessés gravement
Pertes austro-hongroises : 20 000 soldats tués ou blessés gravement .


Bataille de Slovénie action 2 prise de contrôle des villes de Vrhnika, Logatec, Postojna et Pivka : chances de succès : 55, I = 5 jet de dé = 33 Franc succès

Dans registre tout aussi bien connu que les combats en altitude, l'armée italienne se lança à l'assaut de la dernière ligne de défense avant d'atteindre la périphérie de Ljubljana. L'action combiné de l'artillerie et de la concentration des assauts d'infanterie fit vaciller les tranchés austro-hongrois. Malgré le courage des troupes de la double monarchie dont les fers de lances sont les régiments autrichiens et hongrois, c'est dernier n'ont pas pu empêcher la furia italienne. Une fois ces troupes aguerries vaincu au bout de 3 semaines d'actions offensives coordonnées. De farouches combats urbains se déroulèrent contre les troupes slovènes de la double monarchie et quelques régiments allemand qui défendirent chèrement leurs peaux. Ce stratagème contraria quelques peu les plans initiaux de l'état-major d'Udine mais ne put empêcher l'inévitable la rédition des garnisons défendant les pôles urbains de Vrhnika, Logatec, Postojna et Pivka.

Pertes italiennes : 90 000 soldats tués ou blessés gravement
Pertes austro-hongroises : 70 000 soldats tués ou blessés gravement  et 20 000 prisonniers.
Pertes allemandes : 3 000 soldats tués ou blessés gravement et 2000 prisonniers .


Carte

Spoiler: