Re: [V1919] Topic officiel

par **ctrez** Sam 9 Oct 2021 - 22:06

[V1919] Topic officiel - Page 15 Drapea16

Politique Intérieur:
Après la nomination du gouvernement, la colère gronde dans les rang du partie socialiste, seulement 2 ministres sont socialiste sur la liste des 12 ministres, de plus le parti communiste n’as pas respecter son accord comme quoi le premier ministre devrais être socialiste. De plus ceci possède des ministères de second rang. De plus le sénat élue la semaine dernière mais en danger le gouvernement communiste, le parti républicain avec 27% des sièges s’affirme comme une force politique majeur, le recul du partie communiste peut s’explique par la difficulté et le temps nécessaire pour fonder un gouvernement ainsi que la tromperie envers le partie socialiste.
Le partie communiste se retrouve donc isolé tant a l’assemblé nation que au sénat.

Spoiler:
La guerre est déclaré ?
Hier lors d’une séance exceptionnelle, l’assemble national a décidé a un peux plus de 56% d’une intervention militaire dans le Kurdistan Iranien. Le chef du groupe dirigeant le partie les républicain a l’assemblé national à rappeler que la république d’Iran est une est indivisible.
Quelque heures plus tard le sénat a acté cette intervention militaire. Ainsi est donné ordre au maréchal Ahoura souleimani de reprendre le contrôle du kurdistan Iranien par la force si nécessaire si jamais la région ne ce rendais pas suite a un ultimatum.

Dans

par **Utyi** Sam 9 Oct 2021 - 23:06

Point définition du Volkisme

Tandis que le gros Göring n'en a absolument rien à carrer du Volkisme, ne pensant qu'a son bide et son cellier, tandis que les priorités de la diplomatie allemande sont définis par la réalpolitik, à savoir se libérer du traiter de Versailles en battant la France, protéger les intérêts de l'Allemagne en protégeant les Volkdeutsche et en se faisant une sphère économique qu'on nommera Mittel Europa, c'est dans les discours du propagandiste Goebbels qu'il convient de tirer les principes de cette idéologie puante. Le Docteur en lettres recycle les idéologies des tendances purgés de 1921/22. En un mot, c'est l'anti-Lumières, un bail allemand récurant du XIXe et du XXe siècle, les penseurs de cette région géographique macérant dans le seum localiste face à cette idéologie émancipatrice et universelle qui utilise la raison comme guide pour les décisions, et ayant pour but d'améliorer la condition de tous les humains en regardant vers le futur, en n’étant pas coincé dans le passé. De ce fait, on a, pèle mêle (et pas une contradiction près):

Caractéristiques:

Le succès est fort parmi les réactionnaires héritiers du mouvement romantique, très présent en Allemagne, chez les anglais et les scandinaves. Les gens non intoxiqué par le volkisme remarqueront l'hypocrisie totale du Reich sous la domination du gros porc aviateur, mais ceux adhérant au volkisme regardent les uniformes avec des runes nordiques et ça leur suffit. Au Danemark, un variant faisant un focus sur des délires raciaux existe. En Pologne, c'est un catholicisme antisémite qui est mis en exergue.

par **Skorm123** Dim 10 Oct 2021 - 1:32

Dai Nippon Teikoku

Empire du Japon

Panique financière Jinka

Cohue devant une banque

Alors que l’année 1926 se termine sous la tristesse éternelle de la perte de Taisho-tenno, le Japon se remet au travail. Sur les marchés financiers toutefois, une rumeur enfle. La rumeur que les bons issus du grand séisme de 1923 dans le Kanto allaient mettre en faillite les banques. C’est à cause notamment d’un malentendu de la part du gouvernement qui voulait racheter ces bons. La panique poussa rapidement les gens à aller à la banque pour la déposer dans une autre jugée beaucoup plus solide. Cette rumeur stupide a de grosses conséquences, et ce malgré la loi bancaire passée il y a quelques années qui mettait en place une réserve budgétaire suffisamment élevé pour éviter les faillites suite à des investissements, mais prévoyait pas une diminution massive de capitaux depuis les dépôts. Et, à cause de cette rumeur et à la nature structurelle du secteur banquier au Japon ; qui est caractérisé par un nombre trop important de banque (plus de 2000, à titre d’exemple y’en a IRL en 2021 à peine 200), souvent locales, fragiles ainsi qu’un dépôt trop faible par rapport aux prêts (malgré la loi bancaire précédente) ; cause une panique financière et à la fuite des épargnants vers les banques appartenant aux Zaibatsu, jugés plus solides. Rapidement, même les plus grosses peuvent en subir les conséquences. La première n’est plus ni moins que la Banque de Taiwan (BDT) qui demanda une aide substantielle de la Banque du Japon (BDJ). La demande ne fut pas acceptée. En effet le gouvernement de Hamaguchi Osachi tenta de passer un décret en urgence afin d’accorder des prêts aux banques en difficultés mais la demande fut rejetée par le Sumitsu-in qui craignait que les banques soient trop dépendantes des aides fournis par l’Etat. Le gouvernement dut préparer une seconde proposition, plus étendue et jugés plus sérieuse, afin de fournir une aide d’urgence. Il limitait aux banques les plus grandes et fragilisé par cette crise financière l’octroi de crédits ainsi qu’une vacance bancaire, c’est-à-dire la limitation à quelques yens seulement, le droit à retirer de l’argent. L’objectif est simple : limiter le transfert de fonds entre deux banques et donc de fragiliser les plus petites. C’est notamment la BDT qui fut sauvée par ces décrets. En revanche, cette dernière ayant bouchée les vannes, ne pouvait plus prêter. Cela eut une conséquence désastreuse pour le Zaibatsu Suzuki Shoten qui a dû revendre une grande partie de ses entreprises. La banque prêtait beaucoup au Zaibatsu qui avait beaucoup investit durant la Première guerre mondiale (on disait à l’époque que 10% de ce qui passait à Suez appartenait à cette entreprise) s’était beaucoup endetté à la Banque de Taiwan. Le ralentissement économique post-Première guerre mondiale, les révoltes du riz, le séisme de 1923 et la concurrence acharnée et sans pitié des Zaibatsu a beaucoup endetté l’entreprise qui avait établit depuis les années 1900 une relation de confiance avec la BDT, cette dernière préta beaucoup à l’entreprise qui ne pouvait plus rembourser sans prêts. Suzuki Shoten est aussi connu notamment pour avoir pour propriétaire (mais non gestionnaire) une femme, la femme dit-on la plus riche au monde, Yone Suzuki mais aussi la plus détestée sans doute. En 1918 les différentes émeutes du riz ayant brulés plusieurs bâtiments de l’entreprise qui disait-on profitait largement de l’augmentation du prix du riz. On disait aussi qu’une prime de 100 000 yens était sur sa tête à l’époque, et elle dut se cacher. Enfin bref, désormais cette entreprise ne pouvant plus payer à du revendre une très grande partie de son patrimoine, et n’est plus considéré comme Zaibatsu malgré la survie relative de cette entreprise à la crise.

Pour les observateurs libéraux, on assiste là à une restructuration naturelle du marché suite aux nombreux bonds diffusés en 1923 qui ont suivi le séisme de Kanto. Les banques, trop aidées par l’Etat durant les précédentes crises s’attendaient à cette aide quel que soit la situation, et n’ont donc pas prévu assez de réserves. C’est donc, d’après ces fameux libéraux, l’action de l’Etat qui a causé tant de soucis. Le fait que l’Etat ait pu réagir que quelques semaines après le début de la panique aurait permis au marché de se stabiliser et de retrouver un ordre naturel. En effet, on assiste maintenant à un quasi-monopole des Zaibatsu dans le secteur bancaire, il est vrai que le monopole est une situation stable, prospère, et naturel pour un marché.

par **Duurn** Dim 10 Oct 2021 - 3:38

Royaume mutawakkilite du Yémen

Spoiler:

Quelques semaines après la fin de la construction de l'école de sciences religieuses de Sana'a, le Roi Yahya s'y est rendu en personne afin d'y acter son inauguration. L'objectif de ce haut lieu du pouvoir est de former les futures générations de responsables politiques et religieux en s'assurant qu'ils aient reçu leurs enseignements en adéquation avec la les valeurs yéménites zaydites. Sur la devanture de l'établissement on peut ainsi trouver les principales qualités demandées aux étudiants : être pieux, être savant, être courageux, être réformateur, être ascète, être juste, être généreux, et combattre les injustices. L'entrée à l'école sera effectivement réservée aux étudiants issus de bonne famille et étant réputées pour leur piété et leur soutien vis à vis des Rassids. Cependant, il est à noter que les portes seront également ouvertes aux étudiants étrangers désireux de recevoir les enseignements des plus grands savants zaydites. A ce titre, un recrutement de grande ampleur a été effectué. En sa qualité d'imam, le Roi y assurera notamment des cours de sciences religieuses ou encore de justice islamique. Le gros du corps enseignant a été recruté aux quatre coins du monde arabe, faisant venir des savants d'Afrique du Nord, de Turquie, d'Iran ou même d'Arabie saoudite.
Afin de garder le main mise sur les différentes tribus qu'il gouverne, Yahya propose également l'accès à l'institut aux enfants de familles rivales afin de leur garantir un avenir certain dans l'appareil politique yéménite pour peu qu'ils y soient formatés à sa guise et qu'ils servent par la même occasion de moyen de pression envers leurs familles puisque se trouvant à Sana'a, directement à sa portée.

Désireux de vouloir surfer sur un soutien populaire unanime, le roi Yahya profite de sa visite de l'établissement pour annoncer quelques réformes à la foule présente sur place, alors qu''Al-Iman ne manquera pas de rapporter le moindre de ses faits et gestes dans la parution du lendemain.
Dans un premier temps, afin de gommer son image ultra autoritaire qui découle des violences perpétrées lors des révoltes matées des dernières années, Yahya annonce une volonté claire de centraliser le pouvoir et les institutions du pays pour faire entrer le pays dans la modernité, en insistant sur le respect des traditions et du système tribal qui fait la force du Yémen. C'est la première fois qu'un souverain yéménite fait ainsi mention avec insistance d'un Yémen à dimension nationale, dans la veine du grand Yémen antérieur aux occupations ottomanes. Cette idée , si elle incommode principalement les contre pouvoirs qu'incarnent les élites tribales et sayyid, puise sa force auprès de la population grâce aux menaces représentées dans la région par l'hégémonie saoudienne et sa vocation déstabilisatrice manifestée par les différents frontaliers ; et la présence de longue date des britanniques au sud du pays. Misant sur sa qualité d'imam infaillible par essence chère au culte zaydite, il engage son rôle et devoir de mujahid dans la reconquête de la province d'Asir des mains des Idrissides, celle-ci passant par la guerre si nécessaire. Jouant franc jeu sur le moment, il note que l'avènement d'un Yémen fort et moderne passe par une ouverture sur le monde arabe et occidental et donc par la fin de la période d'isolationnisme nécessaire à la stabilisation du pouvoir aujourd'hui quasiment acquise. Le Roi illustre notamment ses propos en rendant publiques les accords établis avec la France, ainsi que les discussions le liant à l'URSS, renforçant par là sa crédibilité internationale.
Mais pour s'assurer le soutien du peuple, il existe peu de méthodes plus efficaces que de s'adresser à leurs revenus. Le Roi annonce ainsi la suppression pure et simple des différents impôts qui avaient été levés sans aucun fondement religieux et s'ajoutant à la zakat. Afin de palier à ce manque à gagner, Yahya annonce que désormais les jeunes entre 18 et 25 ans devront consacrer deux ans de leur vie au pays via une incorporation à l'Armée Régulière Victorieuse où ils recevront une solde comme les autres militaires (certes moindre). Il est possible de se dispenser de ce service militaire, moyennant une somme conséquente que seules les familles les plus aisées pourront se permettre de payer, notamment afin de garantir l'accès à l'éducation de leurs enfants qui trouve toute son importance justement dans ce créneau d'âge. Cette mesure a pour objectifs de gonfler les rangs de l'armée du Roi, bien évidemment, mais également de lutter contre les clivages opposants les populations urbaines et rurales. En effet, regroupés dans les casernes des grandes villes du pays, les jeunes yéménites seront logés sous le même toit, recevront les mêmes enseignements islamiques et idéologiques. Aux yeux de Yahya, le péril yéménite se cache effectivement dans le fossé qui sépare les élites urbaines et les influences tribales de la ruralité.

Concernant la diplomatie, le cabinet royal a fait parvenir aux autorités britanniques des Indes Orientales une demande de rencontre officielle afin de statuer sur les différents frontaliers du sud du pays, ainsi que sur les influences impériales en Arabie saoudite.

par **Shikkoku** Dim 10 Oct 2021 - 13:40

Mexique
Brève
Evènement

En ce mois de janvier 1927, les émeutes anti gouvernementales mexicaines prennent une ampleur inédite. Manifestant contre la fermeture des églises dans l'Etat de Jalisco, 400 miliciens se sont retranchés dans l'église "Santuario de Nuestra Señora de Guadalupe" de Guadalajara. Rapidement, des échanges de tirs eurent lieu avec les troupes fédérales, qui durèrent jusqu'à épuisement des munitions des rebelles. On compte 20 morts et une cinquantaine de blessés.

Le lendemain, dans l'Etat du Michoacan, 240 soldats ont pris d'assaut la paroisse de Sahuayo. Dans les heurts et affrontements qui ont suivi, le prêtre de la paroisse a été tué. Accident ou acte délibéré de la part des troupes fédérales, personne ne sait en l'état actuel des choses. Mais le Mexique s'enflamme.

René Capistrán Garza, président de l'association des Jeunes Catholiques, a déclaré le 11 janvier dans un manifeste "à la Nation" que l'heure de la bataille avait sonné, et que le peuple devait se soulever au cri de guerre de ¡Viva Cristo Rey! ¡Viva la Virgen de Guadalupe!

René Capistrán Garza

Les 80 000 hommes de l'armée fédérale n'ont pour l'instant rien à craindre dans les grandes villes, mais de nombreux villages de l'Etat de Jalisco sont déjà tombés au mains des rebelles, et ce sans réelle résistance de la part des forces de police et en jouissant d'un très grand soutien populaire.

par **Shikkoku** Dim 10 Oct 2021 - 14:49

Communiqué au Canada :

Londres ne voit aucune opposition à la réforme proposée par le Canada, et propose son application dès l'été 1927 étant donné l'absence d'opposition des autres Dominions.

Communiqué au Royaume mutawakkalite du Yémen :

Le Major-General Thomas Edwin Scott recevra une dégélation mutawakkalite dans le palais du Chief Commissioner d'Aden sans aucun soucis.

Thomas Edwin Scott:

Le représentant britannique encourage cependant vivement ses invités à cesser leurs incursions dans les terres du protectorat britannique, et attend une tenue et une bienséance sans faille de la part de la délégation.

Communiqué [SECRET] à l'Union Soviétique :

Londres se dit fortement intéressée par les propositions soviétiques concernant un retrait potentiel d'Iran, afin de laisser à la démocratie iranienne le soin de gérer ses soucis territoriaux. En revanche, Londres n'est pas dupe et demande le retrait total et un arrêt du soutien financier et moral au PC iranien de la part de Moscou.

De manière générale, le Royaume-Uni se dit prêt à engager des pourparlers de reconnaissance officielle de l'Union Soviétique et l'installation d'ambassades réciproques ainsi que d'une mission commerciale soviétique à Londres afin de faciliter les échanges économiques et marchands entre nos deux pays.

par **Skorm123** Dim 10 Oct 2021 - 18:43

République de Chine
Brève
Evènement

Chiang Kaï-Shek

La prise de pouvoir définitif au sein de l’Armée Nationale Révolutionnaire (ANR) de Chiang Kaï-Shek a permis à ce dernier d’augmenter considérablement son influence dans le Kuomintang. Désormais à la tête de plus de 100 000 soldats, le chef de la ANR a annoncé le début de l’Expédition du Nord. Le principal but de cette expédition étant de revendiquer la souveraineté sur l’ensemble du territoire de la République de Chine aujourd’hui très divisé. Le président du pays n’est aujourd’hui pas légitime, la prise du pouvoir du gouvernement du Beiyang par le Kuomintang serait enfin le point d’arrêt de cette période sombre que connait aujourd’hui la Chine.
Il n’a pas fallu longtemps pour Chiang Kaï-Shek pour rassembler son armée afin de foncer vers le nord. Son premier ennemi, et sans doute finalement le plus important depuis la chute de Zhang Zuolin, est la Clique de Zhili, affaiblie mais toujours là. La Clique de Zhili est divisée depuis quelques temps. En effet, Wu Peifu contrôle les plaines centrales de Chine et Sun Chuanfang est sur la côte est. Cette division arrange grandement le Kuomintang qui est déjà supérieur au niveau de l’équipement, du nombre et de l’organisation. La prise de pouvoir dans ces régions devrait se faire dès Avril de cette année. Ces nouvelles possessions devraient ensuite aider face au gouvernement de Beiyang dirigé par le président de la République de Chine Duan Qirui et la Clique du Fangtian de Zhang Xueliang. A ce niveau, ce sont plutôt la Clique de Shanxi et Guominjun de Feng Yuxiang qui devraient s’occuper de ce théâtre d’opération, une jonction des deux armées devrait se faire à Shandong pour ensuite rejoindre et occuper la capitale Beijing. Avec le Guominjun qui a depuis longtemps prêté serment au KMT et la Clique de Shanxi, l’armée totale de l’ANR est de 250 000 hommes.

Cyan, Jaune, et Brun : KMT (sud et nord)
Violet : Clique de Zhili (Wu Peifu)
Orange : Clique de Zhili (Sun Chuanfang)
Brun clair : Clique de Fangtian et Gouvernement de Beyiang.
Flèches Noirs : Mouvement de la NRA (sud) : Janvier-Mai 1927
Flèches Rouges : Mouvement de la NRA (nord) : Janvier-Mai 1927
Flèche Bleu : Mouvement de la NRA après Mai 1927

par **Duurn** Dim 10 Oct 2021 - 22:03

Royaume mutawakkilite du Yémen

Spoiler:

Affaires économiques

Jour historique pour le Yémen.
Suite à la présence d'une délégation française au sein du palais royal, les échanges ont pu s'intensifier entre les deux nations après leur déclaration d'amitié ratifiée l'année dernière. Une fois l'étape des présentations franchie, les discussions ont pu naturellement se tourner vers le commerce et assez rapidement quelques points d'ententes ont pu être trouvés. La volonté du Roi Yahya étant d'inscrire le Yémen sur la carte du monde arabe, sa politique d'ouverture sur le monde et de modernisation l'a poussé à envisager les enjeux de l'époque : les questions économiques ne sauraient ainsi rester ignorées. Soucieux de maintenir un contrôle étroit sur l'ensemble des institutions nationales et d'entretenir l'élan nationaliste qu'il se donne tant de mal à insuffler aux populations, il va sans dire que l'arrivée d'investisseurs étrangers sur le sol yéménite doit être réalisée de manière plus qu'habile.
A ce titre, le Roi Yahya a proclamé la création d'une nouvelle monnaie nationale, le ryial yéménite. Cette nouvelle devise voit la création d'un institut bancaire et financier, l'Institut des Finances Islamiques qui est basé à Sana'a. Sur le plan pratique, l'institut suit le fonctionnement d'une banque occidentale, dans un contexte important de compatibilité avec la charia. L'I.F.I est le fruit d'une longue consultation des théologiens zaydites, et si beaucoup de points sont encore à définir étant donné qu'un tel établissement est une première dans le monde musulman, ces tractations ont été vivement accélérées par la volonté du Roi Yahya d'affirmer son emprise sur l'économie du pays. Concrètement l'I.F.I dirige la désormais Banque Nationale Yéménite, et possède le monopole sur l'émission de devises dans le pays. La B.N.Y est dirigée par un conseil d'administration présidé par un proche du Roi, c'est dans l'actionnariat que se trouve la particularité de l'établissement. En effet, afin de financer la création de toutes pièces d'un appareil financier étatique et l'émission d'une nouvelle monnaie, il a fallu trouver une source non négligeable de capitaux. Si toutes les têtes d'affiche sont yéménites et proches du pouvoir en place, la BNY est détenue à grande majorité par des banques publiques françaises : elle n'est propriétaire que de 20% de son capital.

Véritable séisme politique, la création de l'I.F.I marque donc par les faits l'ouverture du Yémen et de son économie sur le monde, même si le gouvernement ne plonge qu'un petit doigt de pied dans le grand bain du capitalisme. Le journal d'état Al-Iman salue dans ses colonnes un progrès venu d'occident formaté à la moralité islamique et à ses enseignements divins. La frange la plus importante de la population est bien gardée de savoir que les français possèdent leur nouvelle banque nationale, mais la nouvelle se répand tranquillement en occident et pose une question intéressante : quelles opportunités peut offrir un Yémen s'ouvrant aux investissements étrangers ? Quels secteurs vont être débloqués par la suite ? Le champ des possibles semble immense dans un pays où tout reste à faire.

Affaires diplomatiques

C'est fort de cette nouvelle que les représentants du Roi Yahya se sont rendus à Aden pour entamer des pourparlers avec les autorités britanniques. Apportant avec eux en guise d'offrande une bourse de quelques pièces fraichement frappées du ryial yéménite. Accueillis par le Major-General Thomas Edwin Scott, les 3 officiels yéménites mandatés par le Roi Yahya ont après leurs salutations fait part de leur déception quant aux provocations du protectorat vis à vis de cette rencontre, assurant qu'ils sauraient bien se tenir, étant ici chez eux et n'ayant qu'à être eux-même. En signe de bonne foi et de bonnes intentions, il a été fait promesse au Major-General qu'aucune escarmouche ne serait à mettre sur le compte du royaume pour les deux prochain mois.
Désireux d'entrer dans le vif du sujet, le prochain point abordé fut celui des contentieux frontaliers. La position du Roi Yahya a alors été dévoilée au Major-General : le protectorat d'Aden laisse vivre les tribus du sud en quasi autonomie, ce qui est louable. Cependant, il n'est pas sans savoir que la prospérité du peuple yéménite passe par son unicité et il est donc inconcevable qu'une puissance étrangère ait vocation à imposer son influence sur la nation en renforçant des revendications territoriales. A cela s'ajoute le soutien non dissimulé du royaume saoudien qui déstabilise le nord du pays, finançant une tribu décidée à régner sur une population zaydite et sur un territoire revenant de droit au Yémen.
Pour le cas du sud yémen ; le Yémen propose que le protectorat d'Aden renonce à sa mission protectrice des tribus chaféistes du sud, que le Yémen aura pour vocation d'intégrer à la communauté nationale. Conscients de l'importance primordiale du port d'Aden pour la géostratégie britannique, le Roi consent à accorder à la ville un statut tout particulier permettant aux anglais de poursuivre son exploitation - pourquoi pas avec l'établissement d'une concession pluri-décennale.
Pour le cas du nord yémen et plus particulièrement de l'Asir ; le Yémen demande à ce que le Royaume-Unis fasse entendre raison aux saoudiens afin qu'ils stoppent leur soutien aux Idrissides et se retirent de l'Asir et de l'oasis de Najrân. Sans cela le seul dénouement pour le moment perceptible par les autorités yéménites serait le conflit armé l'opposant directement aux saoudiens.

Bien entendu, dans le cadre de ces discussions, les officiels yéménites donnent toute leur attention à leurs homologues britanniques.

par **Shikkoku** Lun 11 Oct 2021 - 20:00

Communiqué au Royaume mutawakkilite du Yémen :

Ambiance compliquée à Aden, suite à la réception des trois envoyés du Nord dans le palais du gouverneur. Si les trois hommes sont bien plus propres sur eux que ce que les autorités britanniques attendaient, et ne sont pas venus les mains vides, le sujet des discussions a contrarié Edwin Scott.

Commençant par la coutume arabe bien connue de réciprocité des cadeaux, Edwin Scott a répondu au don de quelques pièces yéméni par le don d'un set de couverts de table en argent, expliquant qu'il s'agissait de la manière dont les britanniques consommaient leur nourriture et que les arabes et particulièrement Mister Yahya y trouverait certainement là un intérêt particulier.

Pour revenir au coeur du sujet, Aden ne dispose d'aucune revendication sur le territoire du Royaume mutawakkilite du Yémen, que l'Imam soit rassuré. Londres salue même les initiatives modernes de son petit Etat. En ce qui concerne les liens entre les autorités britanniques et les Saouds, Edwin Scott n'a pas souhaité commenter.

Le sort des colonies italiennes :

Le sort des colonies saisies à l'Italie a occupé la Commission parlementaire dédiée. Si quelques voix minoritaires dans le Parti Conservateur dénoncent une surcharge budgétaire entraînée par ces colonies qui sont loin d'être riches et intéressantes pour l'Empire, la majorité des MPs et des membres du gouvernement saluent l'initiative qui empêche ces colonies de tomber aux mains des rebelles socialistes du Nord.

La question de la réorganisation administrative se pose cependant :

La Somalie italienne est officiellement incorporée au British Somaliland Protectorate, qui voit sa superficie plus que doubler. Afin d'épauler le Gouverneur Harold Baxter Kittermaster, 8 000 soldats de l'Armée du Raj Britannique seront mis en garnison dans les villes de l'ancienne Somalie italienne afin d'assurer l'ordre public.

Le cas de la Cyrénaïque est plus complexe. Il y aurait entre 10 000 et 15 000 colons italiens sur place qui sont appelés à rester bien évidemment, et ne sont en aucun cas expulsés. Ils conserveront leurs postes dans les autorités locales autant que faire se peut, bien que la Cyrénaïque soit réorganisée en British Cyrenaica Protectorate. Un gouverneur est nommé, Thomas Mason, jeune homme du Parti Conservateur et officier de Marine. Des négociations avec les tribus Senoussi du sud de la Cyrénaïque, en rébellion ouverte contre les autorités italiennes, ont abouti à un accord : Idris as-Senussi, chef de clan, recevra le titre d'Emir de Cyrénaïque au sein du Protectorat, et disposera lui et ses hommes d'une très grande largesse en ce qui concerne le droit commun des populations indigènes. Cet accord met fin à la rébellion Senoussi, mais est très loin de satisfaire la population italienne du protectorat, qui voit l'Emir comme une menace directe envers leur sécurité personnelle.

L'îles de Rhodes, enfin, est actuellement occupé par un régiment de Royal Marines. Une offre est effectuée à la Grèce, afin de réunir ce qui revient de droit au peuple grec, fidèle allié de la Grande-Bretagne et de l'Empire entier.
Rhodes sera ainsi cédée au Royaume de Grèce, en échange d'un droit d'usage du port militaire de Salamis ainsi que du port d'Istanbul pour les navires de la Royal Navy, qui Londres tient à le rappeler, sont responsables de la sécurité du littoral grec.

par **Shikkoku** Lun 11 Oct 2021 - 20:27

Communiqué à l'Iran :

Le Royaume-Uni, soucieux de préserver la stabilité de la fragile démocratie iranienne, annonce dans un rapport officiel communiqué au gouvernement de Téhéran les informations suivantes :

- Le renfort de la garnison du Khuzestan, abritant les installations pétrolières britanniques, afin de passer à un total de 8 000 soldats et le stationnement permanent dans la zone de deux Calliope-class (croiseur légers).
HMS Calliope:

Le Khuzestan

Londres souhaite particulièrement insister sur la volonté britannique de conserver la paix en Iran, et souhaite notifier Téhéran que les troupes britanniques se trouvent disposées à coopérer de manière sérieuse au maintien de l'ordre là où elles le peuvent.

par **Skorm123** Lun 11 Oct 2021 - 21:33

Dai Nippon Teikoku

Empire du Japon

Incidents du 28 février 1927

Lieutenant-colonel Kingoro Hashimoto, créateur de la société des fleurs de cerisier (Sakurakai)

La situation du Japon en février 1927 n’est pas ragoutante. L’empire subit le ralentissement économique issu de la crise financière de janvier. Les décisions tardives pour retarder la crise ont réduit grandement le nombre de banques au Japon, et donc des investissements. Cet état de fait a beaucoup de conséquences chez les japonais et notamment chez les ultranationalistes. Parmi les sociétés et factions, la Sakuraikai est sans doute la plus influente après la Kodoha et la Toseiha. Celle-ci est sans doute la plus implémenté au Japon même. Son créateur Kingoro Hashimoto est grandement influencé par les écrits de Sadao Araki. Leur objectif est donc de prendre le pouvoir par la force d’un coup d’état, de la restauration Jinka afin de remplacer les bureaucrates du mal par une dictature militaire efficace et sous ordre direct et exclusif de Kinjo Tenno.

Le fait que la gauche, le Rodonominto, des communistes pour les factions ultranationalistes, soient au gouvernement dans la coalition au pouvoir oblige aussi à des actions radicales. Pour eux, les assassins d’Hirohito sont au pouvoir. Le Sakurakai a déjà préparé des cibles afin de déstabiliser le gouvernement civil de Tokyo. Plusieurs cibles sont essentielles : Hamaguchi Osachi, leader du Rikken Minseito et premier ministre du Japon, Saionji Kinmochi, le dernier Genro en vie et grand défenseur de la démocratie japonaise, Oyama Ikuo chef du parti Rodonominto, Hososako Kanemitsu le secrétaire général et Mizutani Chozaburo dernier membre important du parti. Par ces assassinats ciblés, le Sakurakai espère couper la tête du gouvernement civil japonais, et notamment du Rodonominto. Pour le financement, le projet est appuyé par Yoshichika Tokugawa, un membre d'extrême-droite de la chambre des pairs, fils du dernier daimyo de Nagoya, fondateur du musée d'art Tokugawa et cousin de l'empereur, qui a donné pas moins de 50 000 yens.
Cependant, la faction n’a pas les moyens logistiques pour entamer un coup d’état, qui sera initié plus tard dans l’année, des contacts sont mis notamment avec la 1ère division d’infanterie protégeant Tokyo, mais également les divers mouvements ultranationalistes comme la Kodoha, mais également la Kokuryukai et la Gen'yōsha, ces derniers servant notamment pour la prise d’informations et enfin Togugawa pour le financement. Cette coalition ultranationaliste permettrait d’augmenter considérablement les moyens logistiques, de prise de la capitale pour y établir un régime autoritaire et non démocratique si dangereux pour l’extrême-droite.

Concernant le plan du 28 février, le Sakurakai utilisera notamment le crime organisé et les yakuzas pour permettre d’assassiner les hommes politiques, via les informations, l’utilisation de membres de ces organisations criminels et enfin pour fournir les armes.
Action : Assassinat de Hamaguchi Osachi, Saionji Kinmochi, Oyama Ikuo, Mizutani Hososako, Mizutani Chozaburo
Chance de succès : 30, 55, 60, 60 et 70% (dans l’ordre); jet de dés : 36, 9, 28, 36, 33%

Le Sakurakai semble efficace concernant l’assassinat. Le premier ministre Osachi était dans son bureau lorsqu’une grenade fut lancé dans celui-ci, un peu au hasard elle toucha gravement le premier ministre qui, blessé, dû être évacué. La protection du bâtiment était en transition entre les deux horaires concernant les gardes, causant quelques minutes ou la protection du premier ministre était faible.
Saionoji Kinmochi était en train de boire son thé, une habitude traditionnelle. Il ne fallait pas beaucoup d’imaginations pour y insérer du cyanure, qui le tua en quelques minutes. Sa vieillesse l’empêcha de détecter le changement de gout de son thé.
Les trois derniers étaient en réunion dans un bureau du Rodonominto, peu protégé. Des membres des Yakuzas débarquèrent dans le bureau pour fusiller ces 3 membres essentiels au parti politique. Aucun ne s’en sorti.

par **Gosseau** Lun 11 Oct 2021 - 21:47

United States of America

How’s the weather over in London?

……..Depuis le 6 janvier dernier, la première ligne téléphonique commerciale transatlantique fonctionne et un premier échange a eu lieu entre New York et Londres. Les deux hommes blancs ont brièvement échangé sur la météo de leurs deux villes séparées par l’océan, le temps étant meilleur en Amérique bien entendu. AT&T Corporation est derrière cette nouvelle innovation, la ligne étant prévue pour un usage commerciale et d’ores et déjà accessibles aux clients américains et britanniques. Les 3000 km d’océan qui séparent les deux continents sont traversés par de puissantes ondes radio, fruit du génie américain. Le lendemain, le directeur de la compagnie américaine et le dirigeant du British General Post Office se sont félicités pour cette révolution technique qui ouvre de nouveaux horizons pour les échanges commerciaux entre les deux pays amis.

Par ailleurs, après un mois de débats au Congrès, le Président Coolidge a signé le Radio Act of 1927 visant à renforcer la régulation du gouvernement fédéral dans le secteur de la radio, qui connait un véritable boom (+ de 730 stations dans tout le pays). Elle remplace celle de 1912, trop imprécise au point que le gouvernement fédéral se retrouvait notamment impuissant face à de plus en plus d’individus exploitant illégalement des ondes AM réservées. Cette loi met en place une nouvelle agence gouvernementale à ces fins de régulation, la Federal Radio Commission (FRC). Pendant la première année de son existence, cinq commissaires sont nommés par le Président puis validés par le Sénat, qui géreront chacun une zone géographique du pays et s’occuperont d’accorder ou de retirer les licences aux stations. Le travail que cela demandera est important, mais les effets feront du bien à un secteur qui n'a jamais connu de régulation efficace.

Enfin, concernant les affaires étrangères. Washington a pris note de la fin des hostilités en Italie et ne peut que se réjouir du retour de la paix. La République socialiste italienne qui a tenté de renverser le gouvernement démocratiquement élu n’est pas vue d’un bon œil par Washington, véritable microcéphalie bolchevique qui s’implante en Méditerranée. La position de la diplomatie américaine est claire, la RSI n’est pas officiellement reconnue par les Etats-Unis. Le gouvernement fédéral a fait savoir qu’il est déconseillé pour les entreprises américaines de maintenir des relations avec l’îlot rouge. Le Royaume d’Italie est quant à lui reconnu comme le seul gouvernement légitime de l’Italie, et Washington ouvrira cet été une ambassade à Tarente. L’administration souhaite prendre les devants avec le gouvernement italien pour maintenir ses liens avec le vieux pays et pour ce qui est la patrie de beaucoup trop d’immigrants italiens aux Etats-Unis. Peut-être que la fin de cette crise est finalement l’occasion de renouveler l’approche de la diplomatie américaine concernant cet important premier cas d’Etat divisé après une révolution communiste partiellement réussie. Elle se tient d'ailleurs de faire mention au vol en bande organisé franco-britannique des colonies italiennes, sujet sensible qui laisse perplexe à Washington. La peur rouge dans le pays refait un bon certain dans la société américaine, l’Europe confirme année après année n’être qu’un continent malade. En Asie, les récents attentats contre d’importantes personnalités politiques japonaises choquent Washington qui observe attentivement l’évolution du pays à venir.

par **Sirda** Lun 11 Oct 2021 - 23:38

Βασίλειον τῆς Ἑλλάδος / Royaume de Grèce

« Elefthería í thánatos »

● Affaires étrangères ●

................A Constantinople, la nouvelle de la fin de la guerre civile italienne est accueillie avec un certain soulagement. Naturellement, le Gouvernement de Sa Majesté ne reconnaît pas – pour l’instant – la prétendue République socialiste italienne et renouvelle son plein et entier soutien au Royaume d’Italie, annonçant le déménagement de l’ambassade grecque à Tarente. Par ailleurs, face au risque d’afflux de migrants, plusieurs bâtiments de la marine ont été déployés au large de la côte occidentale grecque, même si l’on consent à accueillir plusieurs dizaines de migrants italiens au besoin, qui seront logés en Anatolie s’ils daignent venir. La conséquence de la fin de la guerre civile est le découpage des anciennes colonies italiennes, lequel intéresse directement Constantinople puisque Londres a proposé de céder le Dodécanèse. Après un vote du Parlement et malgré certaines offuscations quant à l’usage de l’appellation d’Istanbul à la place de Constantinople, l’offre du Royaume-Uni a été acceptée : la Grèce accordera un droit de mouillage militaire à la Royal Navy dans les ports de Constantinople et de Salamis en échange de la cession du Dodécanèse tout entier, qui deviendra ainsi un nouveau thème du Royaume de Grèce. Naturellement, on se réjouit d’avance de ce nouvel énosis, pénultième étape avant l’unification définitive de la Grèce lorsque Chypre arborera les couleurs royales grecques plutôt que britanniques. Quoi qu’il en soit, pour le Gouvernement, cette cession du Dodécanèse est une excellente nouvelle qui permet de contenter les esprits les plus nationalistes.

● Affaires intérieures ●

................Afin d’améliorer la lutte contre les cellules communistes clandestines qui continuent d’exister en Grèce malgré l’interdiction du Kommounistiko Komma Elladas, et plus généralement de tous les partis se réclamant du communisme, le Ministre de l’Intérieur Konstantinos Maniadakis a obtenu la création du YGAK, le Service nationale de sécurité générale dont la direction a été confiée au colonel Georgios Fessopoulos et qui relève directement dudit ministère. Ce service de renseignement intérieur, composé essentiellement de militaires et de policiers fidèles à Metaxas et à son parti, est notamment chargé de la surveillance du territoire national, de la lutte contre les groupuscules communistes, du contre-espionnage, du contre-terrorisme, bref, de tous les domaines traditionnels pour un service secret intérieur. Parallèlement à ce service est également fondé le Ypiresías Amínis tou Krátous (YAK), ou Service de défense de l’Etat. Celui-ci est placé sous la tutelle conjointe du ministère des Affaires étrangères, de l’Armée et de la Marine et est dirigé par le Lieutenant-Général Georgios Tsontos, célèbre pour sa participation à la rivalité en Macédoine et à l’indépendance de l’Epire du Nord les deux dernières décennies. Exclusivement tourné vers l’extérieur, la mission du YAK est de collecter des renseignements économiques, militaires, politiques, etc., sur les pays ciblés, créer et entretenir des réseaux, faire de la propagande pro-grecque, ou encore mener des actions armées au besoin. Et, naturellement, d’être une véritable arme au service du panhellénisme en Orient.

par **Twinkless** Lun 11 Oct 2021 - 23:39

Reino de España

Le Royaume d'Espagne est le pays européen affichant l'un des plus faibles rendement en matière de production agricole. Ce constant est alarmant, signe que l'Espagne n'est plus que l'ombre d'elle-même. Le rationnement de produits de premières nécessités est monnaie courante en Espagne. Les politiques réalisées en matière d'agriculture ont surtout contribués à favoriser le marché noir et la précarité des ouvriers agricoles. C'est pourquoi une vaste réforme du système agricole se doit d'être entreprise, puisque une Nation ne pouvant pas compter sur ses terres, est une Nation destinée à mourir. Alors que de très grandes réformes ont été réalisées en matière de relations salariés, syndicats et employeurs au sein des industries, de telles initiatives doivent être engagées auprès des agriculteurs.

La première mesure en la matière c'est l'arrêt par les pouvoirs publics du contrôle du prix des produits agricoles, avec pour cas exceptés la crise économique ou la guerre, ces circonstances exceptionnelles justifient de telles moyens, mais à l'heure d'aujourd'hui, ces derniers n'entraînent que des effets néfastes sur l'économie des zones rurales.
La deuxième mesure c'est la redistribution des terres. En effet le problème réside aussi dans la détention des terres, puisque dans certaines régions, de vastes terrains sont possédés par quelques propriétaires, cela entraînant par conséquent des monopoles n'ayant pas pour visée de baisser les prix et donc par extension les pouvoirs publics devaient mener des politiques de contrôle des prix. Ainsi afin d'inciter les propriétaires terriens à revendre leurs hectares, deux volets de garantie sont prises par Madrid afin de parvenir à cet objectif : la défiscalisation des revenus générés par les ventes des terres ainsi que le rachat des intérêts liés aux crédits contractés par les propriétaires auprès d'organisme de crédit Espagnol (ainsi sont exclus les crédits contractés auprès d'étranger).
La troisième mesure c'est la création d'un nouveau statut juridique en matière de propriété agricole : la copropriété. Trois éléments cumulatifs doivent être réunis : au moins la réunion de trois familles d'associés, un apport (numéraire, en force de travail ou en biens) et une volonté explicite de s'associer. Ce statut juridique présente plusieurs avantages : de part la limitation de responsabilité, les associés sont engagés uniquement sur les biens et les financements injectés au travers de la copropriété. Avantage aussi sur le plan fiscal, puisque il est laissé un délai de vingt-six mois aux copropriétaires avant la première imposition, à compter de la première année de création de la copropriété. Par la suite, l'imposition répondra aux délais classiques. Cependant les copropriétaires pourront bénéficier d'un abattement fiscal relativement important (l'idée étant de vraiment pousser les actuels propriétaires à se soumettre à ce nouveau régime de sorte à ce qu'ils puissent accepter de transférer la propriété de leurs biens au sein des copropriétés avec des familles ne pouvant fournir qu'une force de travail par exemple) dans le sens où l'administration fiscale va déduire de la base imposable les charges fixes, mais aussi les rachats de crédit exercés par certaines copropriétés auprès d'autres copropriétés (voir mesure suivante).
La quatrième mesure c'est la création de l'Organisation Syndicale des clubs agricoles d'Espagne. Cette organisme, prenant la forme d'une mutuelle d'assurance, a pour objectif de rassembler "les clubs agricoles", qui au préalable doivent s'enregistrer au registre de la chambre des commerces, en tant qu'adhérent. Largement inspiré par le fonctionnement des guildes du commerce maritime au cours des siècles précédents (idée d'ailleurs reprises par les organisations d'armateurs au Royaume-Uni) ici l'idée c'est que chaque adhérent vienne couvrir les pertes d'un autre adhérent, notamment en cas de mauvaises récoltes suite à des raisons climatiques ou des évènements dramatiques. Mais aussi de permettre la facilité et l'accessibilité des discussions entre différents propriétaires terriens, notamment dans des hypothèses d'investissements ou bien même de crédit, de réguler ensemble le prix de certains produits agricoles, de permettre aux ouvriers agricoles d'avoir des interlocuteurs à l'échelle nationale, notamment en matière de conditions de travail, de rémunération.
La cinquième mesure, relevant de la mission des services publics, c'est d'améliorer les systèmes d'irrigation du pays et les infrastructures routières et ferroviaires qui, il va sans dire, sont dans un état déplorable.
La sixième mesure, c'est la relation tripartite que doivent mener les pouvoirs publics, l'Organisation Syndicale des clubs agricoles d'Espagne et la Banque d'Espagne, que ce soit en matière d'octroi de crédit, de rachat, d'investissements, de conseils financier.
Et enfin la septième mesure, afin notamment de permettre à des régions rurales connaissant des taux d'analphabétisation records de prendre conscience de leurs nouveaux droits, c'est la mise en place de véritable conseils itinérants de juristes, employés expressément par Madrid.

Ces mesures seront par la suite accompagnée d'un second volet de mesures visant à affiner tout cela, notamment sur les questions fiscales, salariales et juridiques.

par **Sirda** Mar 12 Oct 2021 - 15:38

Βασίλειον τῆς Ἑλλάδος / Royaume de Grèce

« Elefthería í thánatos »

● Affaires étrangères ●

................Alors que le secteur bancaire grec est en plein essor depuis plusieurs décennies, marqué par une forte croissance d’autant plus soutenue par le développement économique et industriel de l’Anatolie grecque, la Banque nationale de Grèce a procédé, sous l’impulsion du Gouvernement, à l’acquisition de la Banque d’Athènes, l’une des principales banques privées du pays disposant de filiales jusqu’en Amérique et au Royaume-Uni, lui permettant ainsi de devenir la première banque de Grèce en termes d’actifs gérés et de capitalisation. Si naturellement le poids dans le pays de la défunte banque rachetée intéressait la banque publique nationale, ce sont surtout ses positions à l’étranger qui attisaient les convoitises du Gouvernement. Ainsi, les agences et portefeuilles d’Orient sont immédiatement transférés à la Banque d’Orient, filiale de la BNG, tandis que ceux d’Europe occidentale et d’Amérique sont confiés à la Hellenic Bank Trust Company, autre filiale basée à Londres et à New York City. Dès lors, ladite Banque d’Orient renforce ainsi considérablement son réseau d’agences à travers l’Orient : Adana, Alexandrie, Antioche, Beyrouth, Jérusalem, Le Caire, Limassol, Nicosie, Port Saïd, Samsun, Tirana, Trébizonde, Tripoli. L’objectif du Gouvernement est simple : faire de la Banque d’Orient l’une des plus grandes banques de la région, notamment en s’appuyant sur la diaspora grecque dans les pays concernés, afin qu’ils y entreposent leurs actifs, mais aussi financer le développement des entreprises grecques et aider à l’export vers ces pays.

................Outre cette volonté de bâtir la plus grande banque d’Orient en termes d’actifs détenus et de capitalisation, le Gouvernement a un autre objectif, plus secret cette fois. Il s’agit de disposer d’agences et de fonds afin de financer diverses actions dans le cadre des missions du Ypiresías Amínis tou Krátous : faciliter les prêts aux entreprises locales hellènes souhaitant importer des produits de Grèce, financer des associations et œuvres grecques locales en accordant des prêts avantageux, investir dans des entreprises indigènes dans les pays accueillant des agences pour développer l’assise économique grecque, servir de couverture à des agents, soutenir financièrement les initiatives économiques de personnes physiques ou morales grecques dans la région (achats de champs, de terrains, d’usines, etc.) pour renforcer l’influence hellène dans l’économie de ces pays, verser les rétributions des agents depuis d’autre banques grecques au titre de transferts anodins et irréguliers. Plus qu’une simple banque commerciale, la Banque d’Orient est conçue par le ministre des Affaires étrangères Íon Dragoúmis, à l’origine de la manœuvre, comme un véritable outil d’influence diplomatique et économique de la Grèce en Orient, dans le cadre de la réalisation du rêve panhelléniste. Et, s’il venait à ne jamais être réalisé, au moins, cette banque permettra de renforcer la position du Royaume de Grèce dans l’économie de la Méditerranée orientale, dont il est d’ores et déjà la première puissance économique en termes de richesses produites chaque année, mais également en termes de production de richesse par habitant.

par **Thalassin** Mar 12 Oct 2021 - 15:46

[V1919] Topic officiel - Page 15 Banniere_France_19

Affaires Economiques

La petite ville de Vesoul, chef-lieu assez (totalement) rural de la Haute-Saône, dispose désormais d'un lieu industriel de premier plan. En effet, suite à l'accord conclu avec l'entreprise américaine GMC pour la motorisation des futurs tracteurs d'artillerie lourde de l'armée française, les Américains ont décidé d'ouvrir leur usine dans la ville. Un choix qui semble risqué, mais qui s'explique finalement. Si l'accord trouvé par GMC est en coopération avec Renault, Vesoul est également à proximité de la région industrielle Belfort-Montbéliard où l'automobile joue une part écrasante du fait de l'importance de l'entreprise Peugeot basée à Sochaux.

Dans les faits, il s'agit d'un nouveau tour de force pour l'industrie américaine, qui arrive à s'implanter en France, et qui plus est dans l'automobile. Même dans les secteurs industriels où la France fait partie des leaders mondiaux, l'Amérique est là. Ses usines fordistes sont des modèles de productivité, et viennent concurrencer les barons de l'industrie française. La bourgeoisie paternaliste européenne rencontre, sans le savoir encore, un train transatlantique qui condamnera à mort ceux qui ne sauront le prendre.

Plus signifiant encore, cette usine joue dans le domaine direct du régalien. Le complexe militaro-industriel français a du s'y résoudre : il n'est plus entièrement indépendant dans sa capacité de production. Diplomatiquement, cela signifie aussi une autre chose : l'Europe n'est plus seule. Si militairement les Américains sont encore endormis, ils pèsent sans commune mesure sur le monde économique. La suprématie du dollar sur la livre ne semble être plus qu'une question de temps, et l'amitié franco-américaine vaut presque en importance l'alliance avec la Grande-Bretagne.

Affaires Coloniales

Comme Londres, Paris doit gérer l'administration de sa part du gâteau colonial italien. D'abord, les archipel Pélage et Toscan sont rattachés respectivement au Protectorat de Tunisie et au département de Corse. Leurs habitants sont faits citoyens français. En Libye, la France décide de séparer l'organisation du territoire en deux entités différentes, correspondant à deux des trois provinces historiques composant la Lybie (la troisième étant la Cyrénaïque) : la Tripolitaine et le Fezzan. Dans le dernier, deux territoires sont annexés par la France : Ghat (au Sahara algérien), et Ghadamès (au protectorat de Tunisie). Peu peuplé, la direction officielle du Fezzan est donnée à un émir issu de la tribu des Ouled Soliman, qui a fui au Tchad français pour fuir la domination italienne, sur le modèle marocain. En Tripolitaine cependant, le protectorat est établi sur une république, sur le modèle de celle autoproclamée au début des années 20 mais snobée par les grandes puissances. Sulayman al-Baruni, ancien chef de la république tripolitaine, y est nommé président pour une durée de dix ans, sans élection pour la première. Issu des berbères ibadites du Djebel Nefoussa, il fait partie d'une ethnie que la France compte bien favoriser dans les conseils de notables qui assisteront la présidence, au détriment des Arabes sunnites à qui des conditions censitaires seront exigées pour participer aux votes. Les colons italiens conservent évidemment leurs droits électoraux et d'éligibilité, à l'exception du poste de président de la République. Deux résidents-généraux différents sont nommés dans ces territoires. Les fonctionnaires civils italiens gardent leur poste.

Enfin, l'Erythrée. Largement peuplée par les Italiens, qui constituent déjà entre 5 et 10% de la population totale de la colonie (autour de 10% en 39 irl), la situation y est rendue assez complexe par la quasi-absence d'élites locales. En effet, le seul moyen pour les indigènes de s'élever socialement dans la colonie était de rejoindre les ascaris. La France se retrouve donc dans l'obligation de gérer le lieu comme un simple colonie, au même titre que la Côte française des Somalis voisine. Pour cela, le gouverneur français n'a pas d'autre choix que de s'appuyer grandement sur les fonctionnaires italiens, constatant l'impossibilité de franciser l'Erythrée. En revanche, le madamisme, institution jugée totalement dépravée par les administrateurs coloniaux français, est désormais totalement interdit, et pour l'endiguer des bordels militaires de campagne seront installés dans les grandes villes et dans les lieux majeurs de peuplement italien.

Concernant les forces coloniales italiennes, c'est un véritable casse-tête. On souhaite à Paris les intégrer à l'armée française, mais la question de la langue pose problème. Tout d'abord, il est demandé à tous les officiers italiens dans les ex-colonies italiennes de faire savoir s'ils souhaitent rester dans les troupes coloniales ou retourner en Italie. Les résultats de la consultation seront transmis à Tarente. Les ascaris lybiens sont réorganisés en régiments de tirailleurs et spahis tripolitains/fezzanais, et dans toute l'armée d'Afrique on part chercher des officiers arabophones pour les diriger. Les officiers italiens restés mais qui ne parlent ni français ni arabe sont licenciés, et leur rapatriement en Italie aura lieu aux frais de la France. L'usage de l'Italien est absolument prohibé dans ces régiments, seuls l'arabe et le français étant tolérés. En Erythrée cependant, l'absence totale d'officiers parlant la langue force le maintien de l'organisation italienne. Seuls les officiers commandants sont exigés de parler le français pour pouvoir communiquer avec l'état-major. Les 35 000 ascaris érythréens sont également autorisés à garder leurs uniformes civils italiens.

par **Alaminsk** Mar 12 Oct 2021 - 18:12

Regno d’Italia

Reconstruire pour reconquérir

Depuis la signature de l’armistice d’Ischia le 20 décembre 1926, le Royaume d’Italie tente tant bien que mal de sortir de sa torpeur. Cela fait trois mois que l’arrêt des combats avec les forces révolutionnaires est acté et malgré quelques escarmouches à la frontière, la situation est stabilisée depuis la fin février 1927. C’est pourquoi l’ensemble de l’administration est transféré depuis Cagliari à Tarente : la ville portuaire est assez éloignée du camp adverse, elle n’a pas connu de combats et c’est un centre économique régional. D’ailleurs l’ensemble du sud est assez épargné des dégâts sauf la Sicile, le nord de la Campanie et des Pouilles et la ville de Naples. Politiquement, la gestion désastreuse du pays par Victor-Emmanuel III provoque sa chute et son placement en résidence surveillée ; sa dynastie est écartée pour l’instant sur ordre d’Armando Diaz, le maréchal assumant le rôle de régent. Un gouvernement civil existe toujours par la présidence du Conseil des ministres, poste occupé par le prêtre Luigi Sturzo. Le chrétien-démocrate est à la tête de son propre parti (majoritaire d’un Parlement famélique) et d’un réseau dense de clercs quadrillant le territoire et s’assurant de son contrôle. Mais le père Sturzo n’est pas dupe : c’est bien l’armée qui assume l’exercice du pouvoir au royaume d’Italie. Le régent est aussi le chef d’état-major des forces armées et peut compter sur le soutien actif de la France (alors que le Royaume-Uni soutenait plutôt sur le monarque). Les forces armées d’ailleurs réduisent la voilure au vu de la situation financière désastreuse du pays : des dettes accumulées auprès de Paris, Londres et Washington, sans parler des pillages, des destructions et de la fuite d’une grande partie de l’élite italienne en 1923 avec leurs biens privés (mais aussi publics). Diaz préfère concentrer ses efforts sur 100 000 soldats entraînés et prêts à percer la ligne de démarcation ; en réalité une grande partie de ces hommes assume le rôle de police, de surveillance, de contre-espionnage et de contrôle de la population. Au niveau de l’équipement, l’armée est bien dotée en artillerie et en véhicules (dont des chars de combat) ainsi qu’une centaine d’aéronefs. Concernant la Marine, c’est un crève-cœur pour Diaz : elle est restée globalement entre les mains du camp blanc, surtout les vaisseaux au fort tonnage, le restant ayant été détruit par des mutins ou directement dans les ports. Mais par manque de moyens et de structure, une partie doit être vendue. Sont concernés les cuirassés de classes Duilio (1), Re Umberto (1), Ammiraglio di Saint Bon (2), Dante Alighieri (1) et Conte di Cavour (2), le porte-avion de classe Europa (1), les croiseurs lourds de classe Vettor Pisani (1), Garibaldi (2) et Amalfi (1), les croiseurs légers de classe Umbria (4), Calabria (1), Libia (1), les destroyers produits depuis 1914 sauf les deux classes conservées, une quarantaine de patrouilleurs et quelques sous-marins. La Marine royale conserve les cuirassés de classe Andrea Doria (2) et Regina Elena (3), les croiseurs légers de classe Amerigo Vespucci (1), Quarto (1), Nino Bixio (2), les destroyers de classes Rosolino Pilo (8) et Giuseppe La Masa (7), une dizaine de torpilleurs, une dizaine de dragueurs de mines, une dizaine de sous-marins, une vingtaine de patrouilleurs. Ce qui n’est pas déjà indiqué ayant été déjà détruit, ce qui n’est pas vendu le sera.

Quels sont donc les défis du Royaume d’Italie dorénavant ? D’abord Armando Diaz doit conforter sa mainmise sur l’appareil politique italien et remobiliser une population démoralisée et bafouée (la prise de l’empire colonial par les « alliés » ayant été un nouvel affront de taille pour la plèbe), tout en lutant contre les cellules socialistes qui pullulent sur son territoire. Le chef du gouvernement Luigi Sturzo est un relais important car il influence l’appareil catholique et fonde des milices de religieux pour épauler l’armée. Cette dernière est la priorité, elle dispose d’effectifs réduits mais d’un équipement moderne. Le maréchal-régent peut compter diplomatiquement sur la France, le Royaume-Uni et surtout sur l’isolation de la République socialiste italienne : il n’y qu’un seul gouvernement légitime et c’est celui de Tarente. Économiquement les destructions, les dettes accumulées, l’absence de tissu industriel, la pauvreté, la domination de la mafia et la fuite démographique font que l’État est au bord de la banqueroute, le manque d’administrateurs et de fonctionnaires de qualité n’aidant pas. On manque de tout notamment de denrées alimentaires, les grands propriétaires terriens ne voulant pour l’instant pas lâcher du lest. D’ailleurs la démographie est l’un des trois problèmes majeurs avec l’économie et la démoralisation du peuple. Avant la guerre la population totale était de 38 millions d’habitants ; le conflit a causé près d’un million et demi de morts (une part non négligeable due aux famines causées par le blocus), 600 000 réfugiés en France (venant du Piémont et de Toscane essentiellement) 50 000 à Malte sous la houlette du Royaume-Uni (depuis la Sicile), quelques milliers en Autriche, en Suisse et en Yougoslavie. Le blocus imposé par les forces franco-britanniques a arrêté cette hémorragie du côté socialiste, mais pas du côté royaliste ; la politique de portes ouvertes lancée par les démocraties étrangères continue d’amplifier le phénomène pour l’Italie du Sud. En 1927 Armando Diaz est à la tête d’un royaume de 9 millions d’âmes qui ne dispose plus d’élite utile au royaume (vivant la belle vie à Paris ou Londres, comme l’ancien ministre Giolitti) et dont la population continue de partir, les colons d’Afrique ne revenant qu’assez peu au pays.

LE MARÉCHAL-REGENT ARMANDO DIAZ :

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par **Thalassin** Mar 12 Oct 2021 - 18:23

Affaires Italiennes

La République française, face à la situation financière du Royaume d'Italie, a décidé de proposer un plan de soutien économique au gouvernement de son allié Armando Diaz. Ainsi, la France propose l'annulation totale des dettes contractées par le Royaume d'Italie envers elle ainsi que le financement et le personnel de l'entretien des navires de la Regia Marina sensés être vendus (hors destroyers, patrouilleurs et sous-marins) par la Marine Nationale. En contrepartie, Paris demande l'alignement de la lire italienne sur le franc français et l'attribution de la clause de la nation la plus favorisée à la France.

par **GeorgeV** Mar 12 Oct 2021 - 18:49

[V1919] Topic officiel - Page 15 Unknow12

♚Dominon of Canada♚

[V1919] Topic officiel - Page 15 Pier2110

Pier 21 à Halifax, Nouvelle-Écosse - Porte d'entrée de centaines de milliers de migrants vers le Dominon

C’est une nouvelle année qui s’annonce riche sur le plan intérieur pour le Dominion du Canada. Le pays qui devient de plus en plus indépendant du pays-mère s’affirme désormais comme une puissance économique à ne pas sous-estimer. Le Canada accueille chaque année de nombreux immigrants, surtout venant des îles britanniques. Ces derniers sont bien vus et accueillis de la part de la population locale. De nombreuses lois viennent réguler l’immigration hors îles britannique : les asiatiques et les européens du sud sont mal vus de la part des canadiens (Head tax and Chinese Immigration Act of 1923). Ottawa régule aussi l’immigration venant du Raj britannique ainsi que de Hong-Kong.

Le gouvernement canadien est conscient de son rôle au sein du concert des nations et doit se montrer solidaire des peuples qui souffrent des rébellions et des guerres fratricides. Le pays va bien et le taux de chômage est à son plus bas depuis des années. Il s’agit d’une chance incroyable pour le premier ministre Mackenzie King et sa volonté d’affirmer le Canada comme un puissance de paix à l’aube de son indépendance complète de Londres. Une nouvelle politique migratoire doit être mise en place afin de donner une nouvelle chance à ces pauvres gens qui n’ont rien demandé et qui se retrouvent pris en otage par des régimes autoritaires et communistes. Le Naturalization Act 1927 vise ces populations et permet d’accorder un statut de “subject to the crown” (Statut de réfugié politique sans le nom) à tous les immigrants venant de pays préalablement identifiés. Seulement les citoyens de trois pays, le Portugal, l’Italie et la RSS d’Ukraine sont pour l’instant visés par cette brèche mis en place au code de l’immigration qui permettrait à ces immigrants de ne pas risquer la déportation. Le gouvernement du Canada ne prendra pas de moyens spécifiques afin de déployer des ressources afin d’apporter ces gens ici, mais au moins, une terre d'accueil sera présente pour les italiens, les portugais et les ukrainiens voulant une vie nouvelle au Canada et qui pourront venir par leur propre moyens.

Le Canada propose par ailleurs aux États-Unis une rencontre afin d'intensifier la collaboration migratoire entre Washington D.C et Ottawa ainsi que de discuter des affaires mexicaines. Celle-ci serait par ailleurs la première rencontre bilatérale entre canadiens et américains sans intermédiaire britannique.

Cette nouvelle ne fait pas l’affaire de tous, notamment des centrales syndicales qui craignent qu’une nouvelle vague d’immigration viennent tirer à la baisse les salaires. À Victoria aussi, si l’idée d’acceuilir des immigrants européens est relativement bien accepté, le gouvernement britanno-colombien envoi un avertissement clair à Ottawa que jamais la Colombie-Britannique accepterait que la Chine et les jaunes ai un statut de “réfugiés” rappelant les vastes sacrifice des colons britanniques et allemands de la région vis-à-vis les chinois lors de la construction du vaste réseau férovière de la confédération.

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par **Sirda** Mar 12 Oct 2021 - 19:00

Βασίλειον τῆς Ἑλλάδος / Royaume de Grèce

« Elefthería í thánatos »

● Affaires étrangères ●

................L’annonce de la mise en vente par le Royaume d’Italie d’une partie de la Regia Marina a été reçue avec beaucoup d’intérêt à Constantinople. Souhaitant poursuivre sa politique d’armement du Royaume, le Gouvernement Metaxas dépose ainsi une offre d’achat sur les navires ci-dessous. Si des prix honnêtes sont proposés pour ces navires, la Grèce fait également savoir son intérêt pour l’achat – à des prix cassés – de plusieurs bâtiments de guerre dépassés et qui auraient logiquement dû être mis à la casse si la guerre civile n’avait pas éclaté, afin d’en récupérer l’armement pour l’installer sur les défenses côtières grecques. La coque du navire sera quant à elle détruite ou reconvertie en navires civils selon les besoins.

Le cuirassé Duilio
Le croiseur léger Libia
Le croiseur léger Francesco Ferruccio
Le croiseur léger Amalfi
4 destroyers de classe Indomito

par **Skorm123** Mar 12 Oct 2021 - 22:05

Dai Nippon Teikoku

Empire du Japon

Enquête sur l’Incident du 27 février

[V1919] Topic officiel - Page 15 Censorship_TMPD

La Tokko enquêtant sur l’incident

La presse japonaise est unanime, les assassinats du 27 février étaient liés entre eux et marque un nouveau point dans la violence politique qui se passe actuellement au Japon. Certes, le Rodonominto n’est apprécié que par une population populaire voulant augmenter leurs droits notamment sociaux, mais ici c’est une grande part de la population qui se dit choqué par un tel massacre. De même l’attaque brutale sur le premier ministre Hamaguchi Osachi dans lequel il a perdu un œil et dont il devrait rester encore quelques semaines à l’hôpital choque particulièrement les japonais qui viennent tout juste d’élire au pouvoir cette personne, sa popularité via la sympathie liée à l’attentat vient d’augmenter massivement, de quoi garder une certaine unité nationale malgré la violence. Quant à Saionoji Kinmochi, le dernier genro est mort. Cet assassinat montre un irrespect envers l’empire lui-même, Kinmochi était en effet un des pères fondateurs du Japon moderne. Sa mort reste une perte importante pour la démocratie japonaise dont il était un fervent défenseur. Des hommages nationaux lui seront prodigués

La recherche des coupables ne s’est pas fait attendre, et pas mal de moyens furent déployés à cet effet, avec notamment une aide de la part des Kempetai et même de la Tokko, c’est l’Etat qui est attaqué et faut y répondre le plus rapidement possible. Un vaste coup de filet envers les coupables, rapidement repéré, fut organisé. En réalité, c’était de la petite racaille de Tokyo, sans importance qui avaient déjà des condamnations pour divers faits violents mais rien concernant de tels actes. On y soupçonne rapidement les yakuzas d’avoir fournit des moyens logistiques, le fait que le mouvement criminel est connu pour être ultra nationaliste à peut-être obligé ce dernier à réagir lorsqu’un parti proche de la Gauche est actuellement dans la Coalition. Mais au-delà, rien. Les criminels, selon leurs propres dires, ont étés approchés par des contacts pour des assassinats, sans y connaitre le créateur de ce contrat, ni même finalement les cibles. Seulement des lieux et horaires. L’enquête piétina à partir de ce moment, mais prouve que les moyens employés étaient assez importants, pour y connaitre le lieu exact et l’horaire de chacune des cibles. De quoi inquiéter sérieusement les personnes actuellement au pouvoir.

La sécurité des personnes importantes semble poser problème au Japon : la mort d’Hirohito reste en mémoire. L’opinion public semble plutôt pour une nouvelle loi à ce sujet. La sécurité intérieure semble importante. A ce sujet un décret devrait sortir permettant la création d’un corps spécial sous-direction du ministère de l’intérieur chargé de la protection de chaque personne importante du pays. Une unité de ce corps spécial sera aussi spécialisée dans la prise d’information dans le but de prévenir les attaques, ce sera ici son principal but. L’unité de renseignement devra aussi rester en contact permanent avec les diverses unités de renseignements, comme la Kempetai et le Tokko. La coopération des services de renseignement est donc aussi une priorité.

Politiquement, la coalition reste en place, ça l’a peut-être renforcé. La mort ou les blessures graves de multiples personnes de part et d’autre ne peut que rassembler. Toutefois le Rodonominto reste grandement affecté car son organe décisionnaire a été quasiment détruit. Il faudra quelques semaines pour remettre le parti sur les chapeaux de roues.

par **GeorgeV** Mer 13 Oct 2021 - 3:25

♚Dominon of Canada♚

[V1919] Topic officiel - Page 15 News_r10

Employé et cliente de la Commission des Liqueurs sur la rue Dochester

Le diable est aux vaches pour les derniers bastions de la prohibition au Canada qui sont tombés plutôt dans le mois alors que le gouvernement provincial de l’Ontario ainsi que du Nouveau-Brunswick ont abandonné la totalité de leurs lois prohibitrice sur les alcools et spiritueux. Loin des politiciens l’idée de piquer une fouille dans l’opinion publique, la prohibition est particulièrement mal aimée d’un océan à l’autre et seulement l'île-du-Prince-Édouard continue dans la voie de la ligue de la tempérance. Phénomène important toutefois, contrairement au reste du monde, les provinces du Canada ont mis en place des monopoles public sur la vente et la distribution d’alcool. Ces monopoles provinciaux sont le fruit de la Loi fédérale sur l’importation des boissons enivrantes mis en place à la fin de la Grande Guerre . Cette loi accorde à chacune des provinces le pouvoir exclusif d’importer, de transporter et de vendre des boissons alcooliques sur son territoire, et interdisait le transport de ces produits d’une province à une autre. L’idée étant que l’argent des taxes amassé par les société d’État provinciales soit réinvesti afin de lutter contre l’alcoolisme, le jeux ainsi que la violence faite aux femmes. Dans la réalité, il s’agit d’un business des plus lucratifs, une véritable mine d’or, pour les provinces qui doivent assumer une bonne partie des services publics donnés aux citoyens. Il est bon de rappeler qu’aucune réglementation fédérale a été mise en place concernant la prohibition d’alcool contrairement au voisin américain.

On se fait brasser le canadien à Ottawa alors que le gouvernement de Mackenzie-King annonce la création du National Museums of Canada, un regroupement de musée à travers le Dominion qui est désormais responsable de « préserver et de promouvoir le patrimoine du Canada et de tous ses peuples » et de servir de « source d'inspiration, de recherche, d'apprentissage et de divertissement dans les deux langues officielles ». L’objectif du gouvernement fédéral est clair comme de l’eau de roche : il s’agit de favoriser et de mettre en valeur une culture canadienne propre aux britanniques. Concept totalement difficile dans un Dominion ou les valeurs et le british way of life sont principalement mis de l’avant afin de se distinguer des États-Unis. Le Canada est sur la voie de l’indépendance totale de Londres et l’adhésion de la totalité des citoyens à ce projet enivrants est nécessaire pour le développement culturel du Dominion.

par **Shikkoku** Mer 13 Oct 2021 - 17:31

Différent territorial entre Québec le Terre-neuve :

La Conseil Privé de Sa Majesté a encouragé la décision judiciaire de suivre la posture québécoise au sujet du différend frontalier.

Zone sujette à contentieux

Les arguments de Terre-neuve, jouant sur la définition du mot côte et sur des idées douteuses concernant les bassins versants, non vérifiables par les géographes canadiens, terre-neuvins ou britanniques, ne sont pas reçus.

Le territoire sujet à différend est donc définitivement tranché en faveur d'une administration québécoise au sein du Canada.

par **Thalassin** Mer 13 Oct 2021 - 19:13

Affaires Migratoires

Entre les accords de Boston et la guerre civile italienne, la France a reçu un nombre d'immigrants absolument colossal en seulement quelques années : on frôle en effet le million d'arrivants, principalement italiens. Pour une population totale s'élevant autour de 40 millions d'habitants, cela représente tout simplement 2,5% de la population. Dans les faits, la situation des réfugiés italiens est précaire : ceux-ci sont principalement placés dans des camps d'hébergement à la qualité plus que douteuse pendant de longs mois, avant d'être relocalisés. Devant cet afflux, les maires des principales villes du Sud de la France refusent tout simplement de reloger les Italiens. Seuls des maires de villes plus mineures, souvent de la SFIO, ouvrent leurs portes. Le cas le plus emblématique et le plus important en proportion est celui de Draguignan, où la population a tout bonnement triplé après l'accueil de 20 000 Italiens dans des structures de fortune à l'initiative du maire socialiste Joseph Collomp. Autrement, les métropoles et les centres industriels concentrent l'afflux d'Italiens : l'Île-de-France, Saint-Etienne, Lens, ...

Dans la population française, cette masse de réfugiés ne plaît pas beaucoup, et on constate une recrudescence des actes à caractère xénophobe à l'encontre des "macaronis", dans l'indifférence assez générale des forces de sécurité qui partagent en grande partie ce sentiment anti-italien. À Toulon, la mort d'un badaud dans une rixe avec un Italien a provoqué une émeute contre les réfugiés de la botte, poussant le maire à prendre parti pour les racistes et abandonner l'accueil du petit nombre de réfugiés qu'il avait admis. Le gouvernement Barthou III (les deux précédents ayant chuté après l'échecs d'obscures lois n'étant pas restées dans l'histoire) maintient pourtant sa décision de garder la frontière alpine ouverte aux civils, les camps de fortune étant établis dans le territoire officiellement italien mais occupé par l'armée française dans les Alpes. Dans ces camps de transit, tout est fait pour franciser les Italiens, jusque dans leurs noms-prénoms. Ainsi, un émigré nommé Francesco Totti s'appellerait François Totte.

Contre cette vague de haine, les Italiens peuvent s'appuyer sur un réseau diasporique déjà bien développé et qui se renforce encore de nombreuses associations : parmi celles-ci, une des plus notables est l'association Gallieni, tirant son nom du maréchal éponyme, composée d'anciens combattants italiens ou d'origine italienne. Celle-ci sert généralement de protection de fait aux évènements de la diaspora italienne, des mariages aux fêtes populaires. Egalement, la CGT (sous égide de la SFIO) a décidé de tenter une aventure risquée au niveau de son image publique en ouvrant une antenne bilingue en direction de la diaspora italienne en Ile-de-France.

Affaires Coloniales

Dans les colonies, l'humeur est au beau fixe. Le transcamerounais est achevé jusqu'à Yaoundé, notamment. La Côte d'Ivoire, surtout, assiste à une véritable "fièvre du cacao" pour reprendre l'expression des quotidiens. Celle-ci, dominée par un enthousiasme particulièrement fort des capitaux américains à la suite de la Texan-French, a mené à l'importation massive de plants de cacaoyers d'Amérique Latine. Un maillage ferroviaire du sol ivoirien a d'ailleurs été mis en branle grâce à de nombreux investisseurs transatlantiques, mais aussi français, au sein d'une Société des Chemins de Fers Ivoiriens qui, contrairement à ce que son nom semble indiquée, est bien privée.

Dans la réalité, on s'attend à une hausse massive de la production de chocolat, mais les efforts marketing colossaux déployés par des firmes telles que Banania aux Etats-Unis même risquent fort bien de ne pas être suffisants pour éviter la surproduction à court terme : plutôt que d'admettre l'existence d'une bulle financière, on parle volontiers de lancer une grande offensive mercantile franco-américaine dans l'Empire britannique pour que l'éternel anglois remplace son thé par de la poudre de cacao. Dans tous les cas, si les revenus ne semblent pas aussi importants qu'escomptés, la situation financière de la bulle cacaoyère reste largement tenable pour l'instant. Il serait toutefois dommage qu'un évènement extérieur provoque le retrait soudain de capitaux américains essentiels à toute cette fourmillière.

par **GeorgeV** Mer 13 Oct 2021 - 19:23

♚Dominon of Canada♚

[V1919] Topic officiel - Page 15 Louis-10

L'Honorable Louis-Alexandre Tachereau, premier ministre du Québec

Si l'octroi de la zone contesté du Labrador à la province de Québec est accueilli avec austérité à Ottawa alors que le gouvernement fédéral cherche à ménager le Dominion de Terre-Neuve et ses relations avec St-John’s, à Québec on trippe bin raide. Le premier ministre Louis-Alexandre Taschereau a joint une session parlementaire exceptionnelle afin d'entériner la souveraineté québécoise sur le territoire. Le premier ministre du Québec, plutôt un homme renfermé et soucieux, explose aujourd’hui de joie avec la foule assemblée devant l'Assemblée nationale. Une petite victoire pour le peuple canadien-français habitué d’être regardé de haut par les fonctionnaires et l’administration britannique. La province de Québec a par ailleurs annoncé qu’elle respectera les contrats et concessions forestières faite par Terre-Neuve lorsqu’elle administrait illégalement ce territoire, ce qui devrait satisfaire les hommes d’affaires américains et britanniques de la région.

Bien entendu, Louis-Alexandre Taschereau se réserve une partie de la victoire en citant sa visite à Londres comme étant un élément clé de la décision du conseil privé en faveur du Québec. Pourtant, le premier ministre du Québec est loin d’être reconnu pour ses qualités de diplomate. Il se découvre toutefois un goût pour le voyage et le vaste domaine diplomatique. Le cabinet du premier ministre du Québec entre en contact avec le gouvernement français afin d’organiser une visite du premier ministre en France.

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