[V1919] Topic officiel
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Re: [V1919] Topic officiel
Affaires DiplomatiquesLe Tout-Paris est en ébullition devant la grande-fête organisée devant un grand hôtel particulier de la capitale. Ce dernier a été réorganisé afin de servir de lieu rassemblant les ambassades françaises de l'ensemble des dominions de l'Empire britannique. Le jardin directement adjacent, public, voit trôner en son centre une magnifique fontaine financée par des organisations patriotiques françaises et britanniques. C'est autour de cette Fontaine de l'Entente Cordiale, représentant Britannia et Marianne gardant un globe terrestre, qu'aura lieu la fête mondaine.
Dans le bâtiment, on ne retrouve que les plus éminents invités : le président de la République Albert Lebrun, le président du Conseil Louis Barthou pour la France ; le Prince de Galles pour le Royaume-Uni ; le premier ministre du Québec Louis-Alexandre Tascherau pour le Canada ; le président du conseil exécutif irlandais William Thomas Cosgrave ; les représentants à Londres des gouvernements sud-africain, australien et néo-zélandais. Les dirigeants français, dans l'esprit de la politique d'autonomie - et non d'indépendance - des dominions britanniques en matière de relations étrangères, recevront chacun des invités un par un, individuellement, afin d'évoquer avec eux les affaires du monde. En attendant, les notables de l'Empire britannique pourront discuter entre eux en se délectant de grandes tasses du plus luxueux des chocolats chauds produits par l'industrie coloniale française.
Thalassin- Modérateur
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Re: [V1919] Topic officiel
♚Dominon of Canada♚
Le Royal 22nd Regiment paradant devant Buckingham Palace lors des fêtes de la Victoire
L’office du gouverneur général du Canada reprend tranquillement des gallons alors que le poste est occupé par le baron Irwin depuis près d’an maintenant. Choisi par le gouvernement britannique afin de représenter le roi, le gouverneur général prend son travail très au sérieux. Diligent, il aime la pompe et les formalités venant avec le titre, ce dernier est particulièrement friand des inspections et du traitement que lui offre la Permanent Active Militia et de son régiment qu’il parraine, le Princess Patricia's Canadian Light Infantry. Le Très Honorable Baron Irwin est particulièrement bien assortie au premier ministre William Lyon Mackenzie-King : les deux hommes étant des idéalistes finis et des partisans d’une politique mondialiste plutôt pacifiste si cela .
Si Irwin réussit à réconcilier le bureau du premier ministre avec Rideau Hall, il utilise son amitié confirmé avec le premier ministre afin de l’influencer. Le gouverneur général est particulièrement préoccupé par l’influence américaine sur la société canadienne qu’il considère comme une menace sérieuse aux intérêts britanniques dans les Amériques. Les faibles moyens militaires du Dominion est défini par Lord Irwin comme étant “inquiétant” dans ses missives à Londres. Si le Canada a une force aérienne propre qui a reçu le titre de “royal” en 1924 ainsi qu’une des marine militaire les plus conséquente des dominions de l’Empire, il lui manque une armée officielle standard. Une armée qui réussira à garder temporairement du moins les intérêts impériaux en Amérique avant une intervention du pays-mère. Réussissant à faire valoir son point, le acting ministre de la défense, George Joseph Desbarats envoie, en tant que ministre de la Couronne, une requête officielle à Londres afin de créer l’armée canadienne (Canadian Army) ainsi que la réserve de l’armée canadienne (Canadian Army Reserve) à titre de remplacement de la Permanent Active Militia et de la Non-Permanent Active Militia. Si certains instigateurs et journalistes s'interrogent sur la nécessité du Canada de demander l'aval de Londres afin de mener une telle réforme, somme toute assez superficielle, il n’en reste pas moins que les affaires militaires canadiennes relèvent du plaisir de Sa Majesté et qu’Ottawa reste frileux à prendre le devant dans ces dossiers.
Si Irwin réussit à réconcilier le bureau du premier ministre avec Rideau Hall, il utilise son amitié confirmé avec le premier ministre afin de l’influencer. Le gouverneur général est particulièrement préoccupé par l’influence américaine sur la société canadienne qu’il considère comme une menace sérieuse aux intérêts britanniques dans les Amériques. Les faibles moyens militaires du Dominion est défini par Lord Irwin comme étant “inquiétant” dans ses missives à Londres. Si le Canada a une force aérienne propre qui a reçu le titre de “royal” en 1924 ainsi qu’une des marine militaire les plus conséquente des dominions de l’Empire, il lui manque une armée officielle standard. Une armée qui réussira à garder temporairement du moins les intérêts impériaux en Amérique avant une intervention du pays-mère. Réussissant à faire valoir son point, le acting ministre de la défense, George Joseph Desbarats envoie, en tant que ministre de la Couronne, une requête officielle à Londres afin de créer l’armée canadienne (Canadian Army) ainsi que la réserve de l’armée canadienne (Canadian Army Reserve) à titre de remplacement de la Permanent Active Militia et de la Non-Permanent Active Militia. Si certains instigateurs et journalistes s'interrogent sur la nécessité du Canada de demander l'aval de Londres afin de mener une telle réforme, somme toute assez superficielle, il n’en reste pas moins que les affaires militaires canadiennes relèvent du plaisir de Sa Majesté et qu’Ottawa reste frileux à prendre le devant dans ces dossiers.
GeorgeV- Grand Consul
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Re: [V1919] Topic officiel
United States of America
Dégâts des eaux et prouesse aéronautique
Des villes entières sous l’eau après la crue historique du Mississippi, comme ici à McGehee en Arkansas
……..Encore, une catastrophe naturelle frappe le phare de la démocratie. Des pluies diluviennes provoquent la plus grande crue du Mississippi de son histoire et inondent d’immenses territoires sur près de sept Etats américains (l’immense majorité des dommages se concentre toutefois dans le sud du fleuve, c’est-à-dire dans l'Arkansas, au Mississippi et en Louisiane). Elles tombaient depuis l’été dernier où le niveau de l’eau était devenu inquiétant, mais aujourd’hui, ce sont les vétustes digues du siècle dernier autour du fleuve qui ont totalement rompues sous le poids de l’eau, jetant à la rue 637 000 Américains qui sont désormais sans logements. Les dégâts matériels sont gigantesques, classant aisément cette crue comme étant la pire crue de l’histoire des Etats-Unis. Le coût financier est inédit et frôlerait le milliard de dollars (de 1928), soit un tiers du budget annuel de l’Etat fédéral. Les zones rurales sont les plus impactés par la crue, déracinant de nombreux gens, très majoritairement des afro-américains. Ils composent 75% de la population des régions les plus durement touchées et 90% de la main d’œuvre agricole. Dans les centres urbains, la plus durement touchée est la ville de Nouvelle-Orléans, un des poumons économiques du sud dont le port constitue l’une des principales portes d’exportation de tout le pays. Si beaucoup de réfugiés tentent de migrer vers des villes, la Nouvelle-Orléans s’enfonce davantage dans son marasme financier. Le déclin de la ville entame un nouveau palier, ce qui favorisera sans doute les grands centres des Etats voisins (Atlanta, Dallas, etc). Face à la situation gravissime, l’Etat fédéral et Congrès travaillent à une réponse politique à la catastrophe, mais le système politique dans ses lourdeurs ne devrait pas pouvoir fournir un texte que l’année prochaine. En attendant, la Croix-Rouge s’active comme toujours pour palier les déficiences de l’Etat qui se veut conservateur dans son approche. Pour garder la face devant l’action humanitaire qui se met en place pour apporter des vivres et des soins, l’exécutif doit agir. L’Etat fédéral débloque de maigres fonds pour soutenir les Etats touchés, qui lèvent de nouvelles taxes pour remettre en état les infrastructures essentielles. Et ouvre des camps de réfugiés en s’appuyant sur la garde nationale pour soutenir l’action de la Croix-Rouge (ce qui devrait permettre d’avoir sur le terrain environ 150 camps en fonctionnement). L’appareil républicain au pouvoir a pu aussi compter sur l’action du secrétaire au commerce Herbert Hoover, qui entame une intense campagne médiatique sur ces camps remplis de tentes abondamment ravitaillées. Si les conditions de vie semblent pas si mal, les afro-américains sont victimes de ségrégation, les provisions sont largement réservées aux blancs qui ne laissent souvent que des restes. Du fait de ce traitement inhumain, les afro-américains touchés par la catastrophe, cherchent à quitter rapidement ces camps pour migrer dans des villes prospères au Nord et à l’Est du pays (Detroit, Chicago, New York, etc), ce qui est dans la continuité des grandes migrations de la population noire depuis le début de la Première Guerre mondiale.
Charles Lindbergh atterrissant au Bourget devant la foule
L’Amérique peut être fière au moins d’un nouveau succès historique pour le pays et son industrie aéronautique de pointe avec le premier vol sans interruption de continent à continent et en solitaire du jeune pilote Charles Lindbergh. Décollant de Long Island à New York avec son avion le Spirit of St. Louis, il a mis 33 heures et demie pour traverser l’océan Atlantique et rejoindre l’Europe où il a atterri à l’aéroport du Bourget devant une foule phénoménale de 150 000 personnes. Lindbergh restera jusqu’en juin en France pour rencontrer le président français et repartira depuis Cherbourg à bord de l’USS Memphis et sa flotte pour revenir en Amérique. D’ores et déjà une fameuse ticker-tape parade est prévenue dans les rues new-yorkaises pour célébrer son exploit et le Président Coolidge devrait lui remettre la Medal of Honor et la Distinguished Flying Cross à Washington D.C pour son vol transatlantique historique.
Les relations franco-américaines célébrées tant par l’accomplissement de Lindbergh que du succès du capitalisme américain dans les belles colonies françaises exposent la place centrale des Etats-Unis dans l’économie et la diplomatie mondiale. En Amérique du Nord, Washington donne son accord pour la première rencontre bilatérale entre les États-Unis et le Canada, le secrétaire d’Etat Frank B. Kellogg proposant que celle-ci se fasse chez cette dernière.
Charles Lindbergh atterrissant au Bourget devant la foule
L’Amérique peut être fière au moins d’un nouveau succès historique pour le pays et son industrie aéronautique de pointe avec le premier vol sans interruption de continent à continent et en solitaire du jeune pilote Charles Lindbergh. Décollant de Long Island à New York avec son avion le Spirit of St. Louis, il a mis 33 heures et demie pour traverser l’océan Atlantique et rejoindre l’Europe où il a atterri à l’aéroport du Bourget devant une foule phénoménale de 150 000 personnes. Lindbergh restera jusqu’en juin en France pour rencontrer le président français et repartira depuis Cherbourg à bord de l’USS Memphis et sa flotte pour revenir en Amérique. D’ores et déjà une fameuse ticker-tape parade est prévenue dans les rues new-yorkaises pour célébrer son exploit et le Président Coolidge devrait lui remettre la Medal of Honor et la Distinguished Flying Cross à Washington D.C pour son vol transatlantique historique.
Les relations franco-américaines célébrées tant par l’accomplissement de Lindbergh que du succès du capitalisme américain dans les belles colonies françaises exposent la place centrale des Etats-Unis dans l’économie et la diplomatie mondiale. En Amérique du Nord, Washington donne son accord pour la première rencontre bilatérale entre les États-Unis et le Canada, le secrétaire d’Etat Frank B. Kellogg proposant que celle-ci se fasse chez cette dernière.
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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Re: [V1919] Topic officiel
République de Chine
Brève
Evènement
Chiang Kaï-ShekCa y est, la capitale Beijing est tombée dans les mains du chef désormais incontesté du KMT. L’armée de l’ANR défile fièrement dans les rues. La ville est un symbole puissant du pouvoir dans la Chine de tout temps, cela signifie que l’expédition du Nord est terminée. Le résultat est que désormais, contrôlant la majorité de la Chine, le KMT peut désormais affirmer sa légitimité sur toute la République de Chine, du Xinjiang jusqu’en Mandchourie, du Sichuan jusqu’à Shanghai. Malgré la pleine puissance du KMT et de son armée, unifier pleinement la Chine sera une entreprise risquée, ambitieuse et compliqué, notamment avec une Mandchourie contrôlée par le Japon, la division récente du KMT avec le PCC et la présence des seigneurs de guerres survivants de l’expédition du Nord.
Avec la fin du gouvernement de Beiyang, le KMT et son leader ont décidés de déplacer la capitale à Nankin, jugée beaucoup plus défensable que Beijing située à quelques km de la frontière avec la colonie japonaise de Mandchourie. Beaucoup nomment désormais le pouvoir actuel le « gouvernement de Nankin » du fait de cette situation. Le KMT ressort très grand gagnant, car désormais le mouvement est bien plus organisé avec un pouvoir central légitimé.
Cependant, la grande perte de cette guerre est la fin du front uni. Suite à la bataille de Shanghai, le PCC avait réussi à rassembler pas moins de 600 000 ouvriers pour bloquer la ville, facilitant la prise de celle-ci. Ce pouvoir a beaucoup inquiété la partie nationaliste du KMT dont Chiang Kaï-Shek est le plus grand représentant. Cherchant à affirmer son pouvoir, le général n’a pas hésité à trahir ses alliés du PCC en massacrant et purgeant les principaux leaders du mouvement à Shanghai notamment, détruisant l’organisation dans la ville. Même les éléments plus modérés comme Wang Jingwei, mais de Gauche, n’ont pas pu y échapper, mais ce dernier a réussi à partir avant à Wuhan pour y créer un gouvernement. Le PCC est désormais que l’ombre de lui-même mais son conflit avec le KMT ouvre un nouveau chapitre sanglant de l’histoire de Chine.
Malgré la collaboration importante entre le KMT et les factions de Feng Yuxiang et Yan Xishan durant cette campagne, des tensions sont aussi apparu ici. Ces deux seigneurs de guerres trouvent l’attitude autoritaire de Chiang Kaï-Shek comme n’étant pas raccord avec les idées de Sun Yat-sen. Sans doute que ces tensions ne feront qu’augmenter par l’exercice du pouvoir du KMT et de Chiang Kaï-Shek.
Bleu, Jaune, et Brun : KMT et alliés
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [V1919] Topic officiel
Union des Républiques Socialistes Soviétiques
Affaires extérieures- Top Secret -
Le discret envoyé soviétique au Yémen, Nicolaï Iejov, commença par s'excuser de la lenteur de son arrivée. Les difficultés d'accès aux magnifiques terres nord-yéménites en ce contexte de traque des communistes par les impérialistes et leurs alliés, en premier chef la famille al-Saoud, rend tout déplacement difficile. Il clarifie la position soviétique sur la région moyen orientale : depuis le départ, l'URSS s'est démenée contre les colonisateurs au profit des peuples oppressés, quelques soient les formes d'organisations politiques choisies par ceux-ci, car si nous considérons que le progrès mène au socialisme, aucun progrès n'est possible lorsque l'on est esclave. Pour cela, l'Union soutiendra les mouvements de libération nationale et est prête à envoyer fonds, et fusils.
Si Londres comprendra bien que l'arrêt de l'appui soviétique à des membres de la Troisième Internationale est non-négociable, ce qui est fait de cet appui l'est cependant. En tout cas, Moscou a mobilisé le Royaume-Uni sur le dossier iranien pour éviter un escalade de la violence au Kurdistan qui tournerait sans doute à la défaveur de Téhéran mais aussi de toute la région. Tant que les soviétiques sont capable de contenir les velléités kurdes, l'ordre régional peut être sauvegardé, sinon, il sera difficile de le promettre.
Concernant l'ouverture de discussion préalables à un accord commercial et à l'établissement de relations diplomatiques formelles, Moscou y est très favorable.
Mirage- Grand Consul
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Re: [V1919] Topic officiel
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
Reprise de pouvoir pour le premier ministre Hamaguchi Osachi
Hamaguchi Osachi avant l’incident du 27 février
Après avoir passé plusieurs mois en repos, le premier ministre Hamaguchi Osachi revient sur le devant de la scène. Le premier ministre de transition, intérimaire, part donc après avoir tenu plus ou moins le pays durant plusieurs mois. Hamaguchi Osachi, désormais avec un cache-œil et un bras moins utilisable, peut désormais réformer le pays. Durant son absence, plusieurs lois ont étés préparés par son cabinet, dont la principale, une réforme sur le système agricole du Japon et de ses dépendances, reste majeur et devrait poser un débat national agité. Celle-ci vise à instaurer, via la Banque du Japon, la mise en place de crédits accessibles à tous agriculteurs n’ayant pas de terres pour pouvoir les racheter. Avec des taux d’intérêts quasi nul, le gouvernement souhaite développer une agriculture rester la même, sous la domination aristocratique, depuis la modernisation du pays. Dors et déjà, le Kizoku-in correspondant à cette caste de la population et étant la chambre haute du parlement japonais, a annoncé en majorité ne pas soutenir cette loi. Encore que, le président du Kizoku-in, Togugawa Iesato fervent défenseur de la démocratie japonaise et des relations internationales (ayant représenté l’Empire à de nombreuses reprises), se montre plutôt favorable à cette mesure. La situation de l’agriculture japonaise, en plus d’être totalement inefficace et donc de devoir importer, reste un élément anti-démocratique à ses yeux avec des cas allant jusqu’à l’esclavage. Il a même poussé secrètement le gouvernement à aller plus loin, à donner la possibilité d’expropriation des terres lorsqu’un propriétaire se trouve utiliser des méthodes totalitaires envers les paysans. Chose que le Shuggin a fait durant l’étude de la loi, mettant en colère les membres de l’aristocratie du Kizoku-in.
Hamaguchi Osachi a été alerté, c’est bien l’extrême-droite qui est responsable de l’incident du 27 février, et même s’il n’a pas de preuve, il reste persuadé que ce sont des éléments très dangereux pour le Japon lui-même. Pour les mettre en erreur, il cherche à les attirer à nouveau à commettre des erreurs pour les stopper. Pour cela il affirme qu’il faut les énerver. La loi agraire à ce but notamment, mais il vise aussi à contacter l’URSS pour y normaliser au mieux les relations Japon-URSS, le Japon ne reconnaissant toujours pas ce pays. Cette idée vise à effrayer les diverses factions d’extrême droite pour les attirer dans des pièges par la précipitation de leurs actions. Hamaguchi Osachi y mets tous les moyens disponibles pour les débusquer. Le Japon fait donc appel à l’URSS afin d’établir des relations saines, normalisés voir cordiales entre les deux pays. Le but étant d’établir un traité avant la fin de l’année 1926.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [V1919] Topic officiel
Mexique
Alors que l’État du Jalisco était maintenant en proie à des heurts à cause des réformes anticléricales du gouvernement, certains villages notamment dans les zones reculées sont maintenant en dehors de tout contrôle des forces gouvernementales. Ces affrontements ayant déjà fait plusieurs centaines de morts n’augurent rien de bon pour le Mexique qui est de nouveau au bord de l’embrasement.
Le mois dernier, plusieurs victoires militaires ont été remportées à San Francisco del Rincón dans l’État du Guajanito ainsi qu’à San Julián dans le Jalisco par les hommes commandés par le Père José Reyes Vega. Mais ces victoires ne suffisent pas, les rebelles ne peuvent tenir le terrain face à l’armée fédérale bien supérieure en nombre et en équipement.
La répression venant de l’État se fait donc de plus en plus forte, à la recherche de leaders à punir, ont arrêté, torturé puis exécuté Anacleto González Flores. Le chef de la Ligue Nationale de Défense des Libertés Religieuses a été accusé d’avoir tué un américain bien que celui si soit mort dans une attaque à main armée.
Alors que l’État pensait être victorieux, ils ont fait de cet homme un martyr, ce qui a redonné un élan à la rébellion qui lance maintenant tous les jours des attaques sur les avants postes et garnisons de l’armée fédérale dans l’État du Jalisco, du Guajanito, Michoacan, Colima et du Zacatecas. Les rebelles de la zone sont maintenant sous les ordres du Général Enrique Gorostieta, vétéran de la révolution mexicaine.
Les dirigeants Cristeros appellent maintenant l’Eglise catholique du Mexique et le Vatican à les soutenir.
Baptiste- Secrétaire d'État
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Re: [V1919] Topic officiel
IIIe Reich Allemand
Les signaux de grippage de la machine économique allemande sont temporairement effacés par un surgissement de l’investissement en URSS, qui a triplé, et l'appartenance de celui en République Socialiste d'Italie, sous la forme du chemin de fer, son entretien et ses services attachés. Soyons clair, derrière ces jolis chiffres, les allemands ne voient rien. Les "Tracteurs", "Pièces détachés" et autre productions d'armes camouflés en URSS expliquent la totalité de l’investissement supplémentaire, via des usines faites en un temps record (et une qualité bancale, mais ça s’améliorera au fil du temps et des reconstructions), en accord avec la philosophie de s'exercer pour une mobilisation rapide de l’économie allemande en cas de guerre. Concernant la reconnaissance de la République Socialiste d'Italie, ou à l'opposé le Royaume d'Italie, le Reich se tait. La liaison avec l'Italie du nord, pour raison de realpolitik, fait pencher vers une reconnaissance des socialistes, mais l’Allemagne attend l'officialisation de l'autonomie tyrolienne pour franchir le pas, les discutions secrètes à Bolzane se réactivant à la suite de l'armistice.
Utyi- Grand Consul
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Re: [V1919] Topic officiel
Communiqué au Canada :
Le Royaume-Uni ne voit aucun inconvénient à la formation de l'Armée Canadienne, afin de doter le Dominion d'une force militaire capable d'assurer un certain degré d'autonomie militaire. Londres assure cependant le Canada qu'en cas de besoin, l'ensemble des forces armées britanniques se tiendra toujours à disposition d'Ottawa pour assurer l'intégrité territoriale du Canada et sa défense contre des ennemis extérieurs ou intérieurs.Parlement australien de 1927 :
Le Duc de York en personne a assisté à la cérémonie d'ouverture du Parlement australien à Canberra à l'été 1927.
Le nouveau bâtiment scelle le rôle de Canberra en tant que centre du pouvoir politique australien. Sa Majesté s'est également entretenu avec le Premier Ministre australien Stanley Bruce, qui dirige depuis maintenant presque 5 ans un gouvernement conservateur. Malgré les réticences de Stanley Bruce à faire rencontrer des parlementaires australiens jugés trop "ruraux", Sa Majesté le Duc de York s'est également entretenu plusieurs heures avec une délégation de 25 MPs de différents partis.
Le Premier Ministre australien, très intéressé par l'idée d'une coopération diplomatique impériale et par la tenue de positionnements internationaux s'est longuement entretenu avec le Duc de York à ce sujet. Les idées seront transportés à Londres, et l'Australie reste un Dominion très fortement attaché à l'idée de participer à la diplomatie impériale, et ce même dans la lointaine Europe.Traité de Jeddah :
Le Royaume-Uni annonce la signature formelle d'un traité entre Sa Majesté George V et Ibn Saud au sujet des frontières du Royaume du Nedj et Hejaz sur lequel il règne depuis quelques années. Le Royaume-Uni reconnaît officiellement la maison Saud comme légitime sur ses terres, et reconnaît les frontières politiques du royaume. En guise d'échange, Ibn Saud s'est engagé à stopper tout raid sur les colonies et protectorats britanniques de la région.
La famille Saud
Le traité annonce certainement une ère de prospérité et de paix pour l'Arabie entière, et le Royaume-Uni salue particulièrement la famille Saud pour son oeuvre pacificatrice, unificatrice, et modernisatrice de l'Arabie.
Re: [V1919] Topic officiel
Autriche
Brève
Evènement
A Vienne, c'est un véritable bain de sang qui se déroule le 14 juillet 1927.
Alors que le Parti Social Démocrate d'Autriche et un front commun rassemblant catholiques, volkistes et grands industriels s'opposent depuis plusieurs années dans le pays, les tensions viennent d'exploser dans les rues de la capitale. Suite à des manifestations contre un jugement de la Cour de Justice de Vienne au sujet de heurts précédents entre les doux groupes militants, les militants volkistes et affiliés se sont rendus devant l'Université de Vienne, vue comme le coeur du pouvoir socialisant et démocratique en Autriche. Après plusieurs tentatives pour s'y infiltrer, sans succès, ils se sont dirigés vers le Parlement autrichien.
Là, la police les a repoussés sur une place en face du Palais de Justice autrichien, afin de protéger le Parlement. A l'aide de bouts de bois, de pavés et de bancs en métal démontés, ils ont brisé les vitres du Palais de Justice et s'y sont infiltré, avant d'y mettre le feu. Les pompiers, arrivant rapidement sur place, n'ont pas pu intervenir car ils ont été pris à parti par les volkistes. Le chef de la police de Vienne, Johann Schober, devant l'incapacité du gouvernement à agir contre les pillages, a ordonné aux policiers de se saisir d'armes à feu dans les réserves militaires et de mettre fin aux émeutes et permettre aux pompiers d'accéder aux bâtiments en feu.
Le Palais de Justice avant l'incendie
Face au refus des manifestants, la police prise à partie ouvre le feu sur la foule, tuant 102 personnes et en blessant (parfois très gravement) 500 autres. On dénombre également 12 morts dans les forces de l'ordre et 4 chez les pompiers. La démocratie autrichienne vacille, et le Palais de Justice n'est plus qu'un tas de cendres.
Re: [V1919] Topic officiel
Βασίλειον τῆς Ἑλλάδος / Royaume de Grèce
« Elefthería í thánatos »
● Affaires intérieures ●
« Elefthería í thánatos »
● Affaires intérieures ●
................Depuis son accession au pouvoir à la suite d’élections législatives anticipées en juin 1926, l’Archigos Metaxas fait face à une importante instabilité politique liée à sa minorité au sein du Parlement. Si depuis plus d’un an, il parvient à administrer le royaume, l’absence de majorité claire le fait dépendre en grande partie des éléments les plus radicaux du Parti populaire-conservateur. A plusieurs reprises au cours de cette année, son Gouvernement a été visé par des motions de censure déposées par les députés du Parti libéral qui, de plus en plus faible, tente de revenir en force tandis que Venizélos est toujours en exil en France. Si ces motions ont toutes échouées, malgré le soutien du Parti socialiste de Grèce dont la montée en puissance inquiète de plus en plus, Metaxas le sait : son pouvoir ne tient qu’à un fil. Les panhellénistes ont beau disposer d’un solide soutien populaire au regard des dernières élections, icelui reste néanmoins minoritaire et ne permet pas à l’homme fort de Carie de mettre en œuvre la politique intérieure qu’il souhaite, tandis qu’à l’extérieur, le rêve de la fédération orientale ne semble susciter qu’au mieux l’indifférence, et au pire, la méfiance des gouvernements et des peuples voisins qui y voient certainement là un tour de passe-passe pseudo-orientaliste pour en réalité asseoir la domination grecque en Orient – à raison, son maître à penser Íon Dragoúmis ne s’en est jamais caché. Mais cette doctrine fondamentale du parti est elle aussi sujette à débat en interne, entre la ligne Íon Dragoúmis, pacifiste, et une ligne plus radicale prônant la réalisation de la fédération par la guerre.
................Si la rétrocession du Dodécanèse par le Royaume-Uni à la Grèce a permis d’apaiser les tensions entre ces deux lignes, et au sein de la classe politique plus largement, pendant quelques temps, les querelles politiciennes ont rapidement repris le dessus, alors que de jour en jour, les factions paraissent de plus en plus inconciliables. Pis encore, la société grecque est elle aussi traversée par des passions violentes de toutes parts. En Anatolie, des autochtones et des réfugiés du Pont et des autres régions désormais turques acceptent mal de vivre en présence de Turcs en cours d’assimilation, en attestent les émeutes de 1926, et de nombreuses violences commises à l’encontre depuis lors, mais certes de moindre envergure. A Constantinople, la bourgeoisie foncièrement panhelléniste pousse à une poursuite de l’expansion du royaume, dans l’optique d’accroître les marchés en Orient. A Thessalonique et à Smyrne, l’apparition d’un parti antisémite a provoqué plusieurs pogroms, dont les responsables ont certes été rapidement arrêtés par la police mais qui rajoutent des tensions. Enfin, à travers tout le pays, les éléments socialistes et communistes multiplient des grèves, souvent de courtes durées, pour tenter d’accroître les avantages du prolétariat et parvenir à la nationalisation des nombreuses richesses en partie publiques et en – grande – partie exploitées par des capitalistes privés. Sans mentionner, bien sûr, l’armée grecque dont une frange non-négligeable de l’état-major rêve de venger de la défaite face à la Turquie de 1925, et d’en finir avec ce peuple ayant asservi pendant des siècles la nation grecque.
Sirda- Modérateur
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Re: [V1919] Topic officiel
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
L’Expédition du Nord et ses conséquences au Japon
Le Japon semble affable sur la question chinoise depuis quelques mois. La raison est simple, l’invasion de la Mandchourie a fait perdre beaucoup d’influence de l’Empire sur la Chine. Cela a bien arrangé le KMT qui n’avait plus réellement d’ennemis, et ces ennemis n’avaient quasiment plus de soutiens extérieurs. Ceci explique notamment la rapidité de l’expédition du Nord par rapport aux plans prévus, seul la Clique de Zhili qui était elle-même divisé en deux, à pu organiser une défense précaire. La clique de Fengtian n’existait pratiquement plus, et le gouvernement de Beiyang ne pouvait non plus résister à une telle armée. Finalement, l’invasion japonaise de la Mandchourie a beaucoup aidé les chinois à « unifier » un peu plus la République de Chine même s’il y a beaucoup de défis pour le gouvernement de Nankin.
Les conséquences de cette situation, un Japon ne pouvant plus défendre ses intérêts en Chine, a permis au KMT de capturer nombre de possessions japonaises notamment au Shandong sans que le Japon ne puisse faire quoi que ce soit, n’ayant le soutien d’aucun seigneur de guerre. La résistance des japonais locaux envers l’ANR a causé plusieurs morts des deux côtés, empêchant encore un peu plus le retour à des relations cordiales entre les deux gouvernements. Au Japon, la mort de japonais en Chine ainsi que la prise de possessions japonais cause une certaine amertume, et une colère d’un gouvernement incapable de protéger les japonais et leurs possessions en Chine, chose que l’Empire avait la possibilité avant l’invasion de la Mandchourie. De plus, la visible unification des chinois inquiète que ce soit les militaires, les civils ou le gouvernement.
Ajouté à un mouvement plus généraliste anti-Gauchiste au Japon, les nombreux mouvements de droite et d’extrême-droite à travers le Japon défilent, quasiment quotidiennement, pour demander la démission du gouvernement ainsi que la dissolution du Shugiin. Cependant, la coalition de centre-gauche et de gauche a toujours une large part de soutien à travers le pays. Les mouvements de droite sont soutenus par les aristocrates du pays, craignant la loi agraire qui vient d’être voté, donnant plus de droits et de possibilités aux paysans et à l’Etat contre les grands propriétaires terriens. Ajouté à cela, cette loi égalitariste donne ce même droit dans les diverses colonies du Japon, la Corée et Taiwan notamment. Pour la droite, c’est une condition de trop. Le gouvernement a demandé la même chose pour l’empire Qing, de passer une loi similaire qui est actuellement en préparation. D’ores et déjà, ce n’est pas moins de 100 000 paysans à travers l’empire qui ont demandés des prêts à la Banque du Japon, mettant en avant déjà une réussite pour la loi. Le but de la loi étant d’obliger les grands propriétaires terriens à accepter de vendre ces terres aux paysans via un système de pénalité par l’impôt. Cette colère de l’aristocratie se traduit par une déconnexion totale entre les deux chambres de la Diète japonaise, mais le Shugiin, la chambre basse, reste celle avec le plus de pouvoir. C’est donc dans ce climat bouillant politiquement que l’été se passe au Japon.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [V1919] Topic officiel
Assignation de la Egean & Black Sea Flotilla (EBSF) :
L'amirauté britannique annonce la formation de la Egean & Black Sea Flottila en assignant de manière permanente les vaisseaux suivants :
- 1x Monitor de classe Abercrombie
HMS Abercrombie au large de Gallipoli, en 1915
- 1x croiseurs de classe Birmingham
HMS Birmingham
- 4x torpedo boats de classe Shakespear
Leurs navires de ravitaillements associés sont également ajoutés à la flottille. Les ports d'usage les plus courants seront Salamis non loin d'Athènes, Rhodes et bien évidemment Chypres. Les 6 navires sont assignés de manière immédiate à leur zone de responsabilité dans laquelle ils effectueront leurs missions de surveillance du respect des lois maritimes, de protection des côtes grecques et du commerce international, et de protection des intérêts de l'Empire.
Re: [V1919] Topic officiel
Le premier ministre du Québec Louis-Alexandre Taschereau en visite à Paris rencontre des officiels de la République. Impressionné et fortement épris par l’immense bassin culturel qu’est la ville lumière et la France, il s’interroge sur les possibilités touristique et culturelle du Québec. Si l’objectif de Taschereau en se rendant en France était plus ou moins d’impressionné ses contemporains de la Belle Province, il vient à la réalisation qu’une collaboration culturelle avec les autorités françaises en soif de représentation dans la totalité de la francophonie pourrait certainement profiter au Québec. Peut-être même que des riches français voudraient venir investir en Nouvelle-France ? Le Québec propose à la France :
- La mise en place d’une "Commission franco-canadienne sur les lieux de mémoire communs”. Cette commission bi-nationale aura pour mission principale d’identifier et mettre en valeur les lieux qui témoignent de l'aventure des Français en Amérique du Nord. Cette mission implique le partenariat entre université du Québec et de France dans la formation d’archéologues, d’historiens et de sociologues canadiens-français;
- La mise en place de bourses universitaire pour favoriser l’échange culturelle entre la province de Québec et la France;
- La création d’un fond de sauvegarde du patrimoine français en Amérique du Nord qui permettrait au gouvernement du Québec de lever des fonds en France afin d’acquérir et de sauvegarder certains lieux historiques datant de la colonisation française et sa promotion à la population canadienne et touristique.
GeorgeV- Grand Consul
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Re: [V1919] Topic officiel
IIIe Reich Allemand
La mort de 102 Volkistes et la blessure de 500 d'entre eux à pris de court le Reich. Tant de radicalité à un moment inopiné, on devrait plagier Lénine et ses maladies infantiles à l’extrême droite pour développeur le concept du droitisme. L'Allemagne se retrouve coincér. Alors que Goebbels commémore les morts volkistes et accuse dans une tirade imbitable tous les ennemis réels ou supposés (surtout supposés, le classique et prévisible complot judéo-démocrato-franc-macono-libéral étant ressortit) de l’Autriche volkiste, tout en promettant le soutient à la clique catholique-volkiste-patronale, le reste du gouvernement ne peut que suivre pour garder son image, ce qui est bien fâcheux au vu de la rencontre quadripartite à Bolzane qui butait sur les incertitudes de l’armistice et maintenant l'instabilité en Autriche. Qui sait ce qui se passera en Autriche, mais le Reich soutient un mouvement qu'il ne contrôle pas, surtout que les trafics d'armes par Autriche vers l’Italie, maintenant arrêtés du fait de l’armistice des italiens, trouvera sans doute preneur dans des adeptes de putsch et de milices paramilitaires à la couleur brune- ce que l’Allemagne, par le camouflage qu'elle est obligée de faire pour son réarmement secret, soutient de fait.
Utyi- Grand Consul
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Re: [V1919] Topic officiel
Dai Nippon Teikoku
Empire du Japon
Incident du 20 Octobre 1927
Lieutenant-colonel Kingoro Hashimoto, créateur de la société des fleurs de cerisier (Sakurakai)
L’influent Kingoro Hashimoto et sa faction, le Sakurakai, n’en ont pas fini avec la démocratie bureaucrate, corrompue et pro-Zaibatsu à Tokyo. Après plusieurs mois de préparation, il vient tout juste d’ordonner le début de l’opération. Dès lors, il avait eu le soutien important de Yoshichika Tokugawa pour la partie financière et de Kanichiro Kamei et Shūmei Ōkawa pour la partie civile. Le plan était simple, l’assassinat de plusieurs personnes essentielles du gouvernement civile de Tokyo, notamment le premier ministre Hamaguchi Osachi. Pour cela, une vaste opération de communication orchestré par Kamei et Okawa devait rassembler une vaste foule soutenant les idées d’extrême-droite et prendre le pouvoir avec l’aide de la première division d’infanterie devant prendre des lieux essentiels au maintien d’un pouvoir pour obliger la mise en place d’un nouveau cabinet sous direction de Hashimoto devant détruire la démocratie japonaise, avec le soutien de l’empereur.
On peut le dire, rien ne s’est passé comme prévu. Le gouvernement était alerté depuis longtemps des menaces, notamment suite à l’incident du 27 février dernier qui a couté la vie à une partie de l’élite politique démocrate du pays. Mais également l’alerte venait des éléments d’extrême-droite eux-mêmes. Sadao Araki joue en effet un double-rôle dans cette histoire, il était bien entendu au courant de ce que tramait le lieutenant-colonel Kingoro Hashimoto mais n’était pas en accord avec lui sur plusieurs points. Déjà, ils seraient deux leaders, et si le Sakurakai prenait le pouvoir, ce serait lui, le théoricien du Statisme Japonais qui serait en position de faiblesse. Ensuite, Sadao Araki considère que c’est encore trop tôt pour mettre en œuvre les plans de son ouvrage le Kokka Shugi pour diverses raisons, notamment sur les japonais encore attaché à la démocratie, la haine doit remplacer cet attachement. Plus encore, c’est lui-même qui a alerté le premier ministre des menaces pesant sur lui, lui permettant d’avoir la confiance du gouvernement civil japonais. C’est donc lui qui a été chargé d’éliminer les éléments rebelles. En premier lieu, la première division, qui devait être le fer de lance du coup d’état, est contrôlé par le disciple même de Sadao Araki, Jinzaburo Masaki. Celui-ci trahi le Sakurakai par l’arrestation des divers éléments perturbateurs dans l’armée et la division qui sont connus. Sans soutien militaire, le plan de Hashimoto tombait à l’eau, mais celui-ci ne se décourageait pas et comptait beaucoup sur l’esprit populaire devant la diète. Ce fut là encore un échec retentissant, personne ou presque n’écouta Kanichiro Kamei et Shūmei Ōkawa. Ceux-ci furent arrêté par la Kempeitaï rapidement.
Cet échec est pour le premier ministre une grande victoire. Comme il l’avait prévu, ses ennemis se sont dépêchés sans prévoir de plans solides, qui fut détruit en à peine une matinée. Avec les principaux investigateurs en prison, la menace était réduite à néant. La fin du Sakurarai était acté quand Hashimoto du prendre sa retraite, poussée par le gouvernement. Celui-ci fini sa carrière humiliée et ne pouvait plus convaincre grand monde, il ne sera plus jamais une menace. Les autres impliqués devront passer plusieurs mois en résidence surveillé, puis seront, si c’est des militaires, séparés et transférés. Ceux-ci étaient protégés par l’influence énorme des divers groupes d’extrême droite et de l’armée en général. Il est fort à parier que la légèreté des peines donnera des envies à d’autres mouvements organisés.
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Re: [V1919] Topic officiel
Union des Républiques Socialistes Soviétiques
Le front commun affiché à la tête du Parti communiste d'Union soviétique durant la révolution italienne, désormais victorieuse, n'aura pas pris longtemps à s'effilocher. La guerre civile italienne semble terminée et les problèmes sont très larges pour être plus longtemps mis sur le côté. Le premier d'entre eux concerne la politique économique, la crise des prix des biens industriels, certes mitigée par les mesures de contrôle des prix, se poursuit, s'installant structurellement dans l'économie soviétique et rappelant quotidiennement la nécessité de renforcer les investissements industriels. Ceux-ci, largement financé par le détournement des surplus produit par le secteur agricole, sont de plus en plus difficiles à accomplir à cause d'un paradoxe. L'on a jamais produit autant de blé en Russie et pourtant les livraisons à l’État sont en baisse constante, 7 millions de tonnes durant l'ensemble de l'année 1926, elles ne devraient pas dépasser les 5 millions de tonnes pour cette année 1927. Moins de blé veut dire moins d'exportations et donc moins de liquidités pour poursuivre la politique d'industrialisation rapide entamée depuis le début de la décennie. Staline, de retour d'Italie, mène la charge au Bureau politique, il refuse de voir la marche en avant du pays ralentie. Il dénonce un complot paysan, attaque Boukharine pour sa complaisance à leur égard, propose d'utiliser l'arsenal législatif rendant la spéculation illégale pour réquisitionner et mettre un terme à ce qu'il considère comme les dernières résistances paysannes. Une partie des cadres n'est pas en désaccord, leur priorité est de renforcer le régime et sa sécurité intérieure, en renforçant la classe ouvrière, et extérieure, en bâtissant une armée moderne. Tout cela ne peut se faire qu'en industrialisation à marche forcée.
Boukharine, accompagné de son fidèle Nikolaï Kondratiev, passé en quelques années Commissaire du peuple à l'agriculture de la RSFS puis membre du Comité central du Parti de l'Union soviétique, contre-attaque. Pour lui il s'agit de problèmes mineurs et temporaires auxquels il faut faire face avec des mesures conjoncturelles. Dans le secret des discussion interne il déclare que déclencher une « seconde guerre civile », cette fois contre la paysannerie, reviendrait à tuer « la poule aux œufs d'or ». Toujours l'un des hommes les plus puissants du Parti grâce aux nombreux encartés de la ruralité qui lui sont fidèles, Boukharine maintient sa position malgré les charges de Staline. Des mesures, y compris de concession au camp stalinien, qui se déplace vers l'aile gauche du Parti, sont votées. Tout d'abord la hausse du prix d'achat du grain par l’État, cela n'augmentera pas les bénéfices mais permettra de faire le tri entre ceux qui rechignent réellement à vendre leur production à l’État et ceux qui hésitent simplement à cause des prix trop bas. La chasse aux exploitations paysannes individuelles qui devront par divers moyens être petit à petit forcées de se regrouper en coopératives privées. Le lancement dès l'année 1928 d'un processus de collectivisation volontaire dirigée vers les coopératives privées. Ce mode d'organisation du travail agricole, très encouragé par Boukharine, rassemble souvent les éléments paysans les plus proches du Parti, certaines coopératives sont d'ailleurs composées à plus de 80% de paysans encartés. Ce sont ces exploitations qui seront visées par cette nouvelle politique, celles-ci transitionneront de la coopérative privée à la ferme collective, contractée en Kolkhoze.
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Re: [V1919] Topic officiel
Βασίλειον τῆς Ἑλλάδος / Royaume de Grèce
« Elefthería í thánatos »
● Affaires militaires ●
« Elefthería í thánatos »
● Affaires militaires ●
................La politique d’accroissement de l’équipement militaire grec se poursuit à une vitesse satisfaisante, selon l’état-major grec. En effet, la livraison de l’intégralité des équipements terrestres et de la moitié des aériens et navals commandés au Royaume-Uni deux années plus tôt renforce considérablement les capacités militaires grecques, tandis que les chantiers navals grecs ont d’ores et déjà sorti deux destroyers et que dans les usines du complexe militaro-industriel hellénistique, on espère bientôt pouvoir lancer la production des chars Mark I et des avions sous licence. Si le Gouvernement est quasiment assuré que le matériel commandé à Londres sera intégralement livré d’ici deux ans, trois tout au plus, le temps de livraison de l’équipement produit localement reste quant à lui incertain, mais on ne perd pas espoir qu’il soit finalisé peu ou prou à la même période – non sans un certain optimisme peut-être quelque peu naïf. Quoi qu’il en soit, à Constantinople, les ministres de l’Armée et de la Marine – sous la supervision attentive de l’Archigos – ont d’ores et déjà établis la répartition des effectifs militaires aériens, navals et terrestres des forces armées grecques d’ici 1930, notamment pour prévoir l’affectation des différents équipements commandés. Cette vaste réorganisation militaire grecque se traduit aussi par un nouvel accroissement des effectifs humains, destinés à renforcer la puissance du Royaume face à ces voisins, et notamment la Turquie, qui reste perçue par Constantinople comme le principal ennemi de la Grèce face auquel l’effort militaire doit être concentré.
Ellinikós Vasilikós Stratós – Armée royale grecque
- Spoiler:
- État-major de l'Armée royale grecque
QG : Constantinople
Chef d’état-major : Général Andreas Kallinskis-Roïdis
Effectifs : 215'000 soldats, camions, canons, 118 chars, 100’000 conscrits.Ier Corps
QG : Constantinople
Commandant : Lieutenant-général Alexandros Papagos
Caractéristiques : couvre la zone de la région fédérale de Constantinople.
Effectifs : 25'100 soldats, camions, canons, 24 chars, chevaux, 10'000 conscrits.Ellinikí Vasilikí Frourá – Garde royale grecque
QG : Constantinople
Commandant : Lieutenant-général Alexandros Papagos
Caractéristiques : garde royale chargée de la protection du Palais Sacré et des bâtiments royaux.
Effectifs : 1'100 gardes, répartis en 2 bataillons (400 hommes chacun) de gardes à pied et de 1 bataillon (300 hommes) de gardes montés.Ellinikí Vasilikí Fálanga – Phalange royale grecque
QG : Constantinople
Commandant : Major-général Panagiotis Gargalidis
Caractéristiques : brigade d’élite grecque.
Effectifs : 4'000 soldats.1ère Division d’Infanterie dite « Division de fer »
QG : Constantinople
Commandant : Major-général Georgios Ziras
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades d’infanterie, un bataillon d’artillerie d’assaut (16 chars Mark I) et un régiment de cavalerie.2ème Division d’Infanterie mixte dite « Elasson »
QG : Kartalimin (Kartal)
Commandant : Major-général Konstantinos Nider
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigandes d’infanterie dont un bataillon d’artillerie d’assaut (8 chars Renaut FT), un régiment de cavalerie.IIème Corps
QG : Thessalonique
Commandant : Lieutenant-général Nikolaos Trikoupis
Caractéristiques : couvre l’Epire, la Macédoine et la Thrace.
Effectifs : 50'000 soldats, camions, canons, 24 chars, chevaux, 20'000 conscrits.3ème Division d’Infanterie mixte
QG : Thessalonique
Commandant : Lieutenant-général Nikolaos Trikoupis
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigandes d’infanterie dont un bataillon d’artillerie d’assaut (8 chars Renaut FT, 16 chars Mark I), un régiment de cavalerie.4ème Division d’Infanterie
QG : Andrinople
Commandant : Major-général Petros Soumilas
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades.1ère Division de Cavalerie
QG : Andrinople
Commandant : Major-général Kimon Digenis
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades de cavalerie.6ème Division d’Infanterie
QG : Kilkis
Commandant : Major-général Nikolos Papandrolous
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades.8ème Division d’Infanterie mixte dite « Molossoi »
QG : Saranda
Commandant : Major-général Ioannis Schinas
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades d’infanterie et un régiment de cavalerie.IIIème Corps
QG : Athènes
Commandant : Lieutenant-général Georgios Leonardopoulos
Caractéristiques : couvre l’Attique, l’Etolie, le Péloponnèse, la Thessalie.
Effectifs : 20'000 soldats, camions, canons, chevaux, 10'000 conscrits et réservistes.7ème Division d’Infanterie dite « Sarantaporos »
QG : Athènes
Commandant : Lieutenant-général Georgios Leonardopoulos
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades.9ème Division d’Infanterie
QG : Patras
Commandant : Major-général Alexios Stavrianopoulos
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades.IVème Corps
QG : Chania
Commandant : Lieutenant-général Konstantinos Pallis
Caractéristiques : couvre la Crète, le Dodécanèse et les îles de la mer Egée
Effectifs : 20'000 soldats, camions, canons, chevaux, 10'000 conscrits.5ème Division d’Infanterie dite « Division crétoise »
QG : Chania
Commandant : Lieutenant-général Konstantinos Pallis
Effectifs : 10'000 soldats actifs, répartis en deux brigades.10ème Division d’Infanterie
QG : Rhodes
Commandant : Major-général Dimitrios Papadopoulos.
Effectifs : 10'000 soldats actifs.Vème Corps
QG : Nicomédie (Izmit)
Commandant : Général Georgios Polymenakos
Caractéristiques : couvre toute l’Anatolie grecque
Effectifs : 90'000 soldats, camions, canons, 64 chars, chevaux, 50'000 conscrits.11ème Division d’Infanterie mixte
QG : Nicomédie
Commandant : Général Georgios Polymenakos
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigandes d’infanterie dont un bataillon d’artillerie d’assaut (8 chars Renaut FT), un régiment de cavalerie.2ème Division de Cavalerie
QG : Bolu
Commandant : Major-général Georgios Yorgiyes
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades de cavalerie.12ème Division d’Infanterie mixte dite « Evros »
QG : Smyrne
Commandant : Major-général Periklis Kallidopoulos
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades d’infanterie et un bataillon d’artillerie d’assaut (16 Mark I).13ème Division d’Infanterie mixte
QG : Dorylaeum (Eskişehir)
Commandant : Major-général Georgios Kondylis
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades d’infanterie et un bataillon d’artillerie d’assaut (16 Mark I).14ème Division d’Infanterie mixte
QG : Uşak
Commandant : Major-général Dimitrios Manetas
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades d’infanterie et un bataillon d’artillerie d’assaut (16 Mark I).15ème Division d’Infanterie mixte
QG : Mobulla (Muğla)
Commandant : Major-général Konstantinos Hößlin
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades d’infanterie et un régiment de cavalerie.16ème Division d’Infanterie
QG : Çankırı
Commandant : Major-général Ioannis Sagias
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades d’infanterie.17ème Division d’Infanterie
QG : Çanakkale
Commandant : Major-général Vasileios Kourousopoulos
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades d’infanterie.18ème Division d’Infanterie
QG : Kastamonu
Commandant : Major-général Konstantinos Varoufakis
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades d’infanterie.Division indépendante
QG : non-fixe
Commandant : Major-général Miltiadis Kaibalis
Effectifs : 10'000 soldats, répartis en deux brigades d’infanterie et un bataillon d’artillerie d’assaut (16 Mark I).
Ellinikí Vasilikí Aeroporía – Armée royale de l’air
- Spoiler:
- État-major de l’Armée royale de l’air grecque
QG : Constantinople
Chef d’état-major : Général Georgios Reppas
Effectifs : 5'000 soldats, 22 avions de reconnaissance, 92 bombardiers, 132 chasseurs, 36 transports- 1er escadron de chasse (8 Nieuport IV), Constantinople
- 2ème escadron de chasse (4 Nieuport IV, 8 Fokker D.VII, Constantinople
- 3ème escadron de chasse (8 Vickers Vixen), Andrinople
- 4ème escadron de chasse (8 Vickers Vixen), Thessalonique
- 5ème escadron de chasse (8 Vickers Vixen), Balıkesir
- 6ème escadron de chasse (8 Avro 504), Bursa
- 7ème escadron de chasse (8 Avro 504), Athènes
- 8ème escadron de chasse (8 Avro 504), Balıkesir
- 9ème escadron de chasse (8 Avro 504), Chania
- 10ème escadron de chasse (8 Avro 504), Rhodes
- 11ème escadron de chasse (8 Avro 504), Smyrne
- 12ème escadron de chasse (8 Avro 504), Bursa
- 13ème escadron de chasse (8 Avro 504), Smyrne
- 14ème escadron de chasse (8 Vickers Vixen), Eskişehir
- 15ème escadron de chasse (8 Vickers Vixen), Smyrne
- 16ème escadron de chasse (8 Vickers Vixen), Bursa
- 1er escadron de reconnaissance (6 Albatros C.III), Constantinople
- 2ème escadron de reconnaissance (8 Vickers Vixen), Andrinople
- 3ème escadron de reconnaissance (8 Vickers Vixen), Bursa
- 1er escadron de bombardement (8 Airco DH.9), Constantinople
- 2ème escadron de bombardement (8 Airco DH.9), Andrinople
- 3ème escadron de bombardement (8 Airco DH.9), Thessalonique
- 4ème escadron de bombardement (8 Airco DH.9), Thessalonique
- 5ème escadron de bombardement (8 Airco DH.9), Eskişehir
- 6ème escadron de bombardement (4 Airco DH.9, 4 Breguet 14), Eskişehir
- 7ème escadron de bombardement (8 Breguet 14), Bursa
- 8ème escadron de bombardement (12 Vickers Virginia), Bursa
- 9ème escadron de bombardement (8 Vickers Valparaiso), Constantinople
- 10ème escadron de bombardement (8 Vickers Valparaiso), Smyrne
- 11ème escadron de bombardement (8 Vickers Valparaiso), Balıkesir
- 1er escadron de transport (6 Vickers Type 56 Victoria), Thessalonique
- 2ème escadron de transport (6 Vickers Type 56 Victoria), Athènes
- 3ème escadron de transport (8 Vickers Vernon), Bursa
- 4ème escadron de transport (8 Vickers Vernon), Smyrne
- 5ème escadron de transport (8 Vickers Vernon), Constantinople
- 1er escadron de chasse (8 Nieuport IV), Constantinople
Ellinikón Vasilikón Naftikón – Marine royale grecque
- Spoiler:
- État-major de la Marine royale grecque
QG : Constantinople
Chef d’état-major : Amiral Dimitrios Oikonomou
Effectifs : 30'000 marins, xx navires, xx sous-marins, 12 avionsEllinikó Vasilikó Thalássio Pezikó – Infanterie de marine royale grecque
QG : Constantinople
Commandant :
Effectifs : 2'000 fusillers-marinsEscadre des détroits
QG : Constantinople
Bases : Constantinople, Gölcük
Commandant : Amiral Dimitrios Oikonomou
Effectifs : croiseur-amiral Georgios Averof, 2 cuirassés classe Mississipi, 2 croiseurs classe C, 4 destroyers classe Thiria, 4 destroyers classe Medea, 4 torpilleurs classe Alkyoni.Escadre de la mer Egée
QG : Salamis
Bases : Salamis, Chania (Souda), Rhodes,
Commandant : Amiral Periklis Dimoulis
Effectifs : 4 croiseurs classe Danae, 1 croiseur classe Elli, 4 destroyers classe Niki, 4 destroyers classe Medea, 4 torpilleurs classe Kydonia.Escadre de la mer Adriatique
QG : Corfou
Bases : Corfou
Commandant : Amiral Georges de Grèce
Effectifs : 2 destroyers classe V, 2 torpilleurs classe Antalya.Escadre de la mer Noire
QG : Sinope
Bases : Sinope, Eregli
Commandant : Amiral Nikolaos Votsis
Effectifs : 4 destroyers classe Thyella, 2 torpilleurs classe Alkyoni, 2 torpilleurs classe Kydonia.Escadre sous-marine
QG : Salamis
Bases : Salamis
Commandant : Amiral Sofoklis Dousmanis
Effectifs : 6 sous-marins classe L, Delfin, Xifias.
Nota bene : les divisions sont évidemment composées de diverses brigades ou divers régiments, répartis dans de nombreuses villes et non concentrés uniquement dans les QG indiqués ; idem pour l’aviation. Inclus du matériel pas encore livré.
Sirda- Modérateur
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Re: [V1919] Topic officiel
Union des Républiques Socialistes Soviétiques
Révolution culturelleLa révolution culturelle décrétée par Lénine au début de la décennie 1920 commence à montrer ses effets et de véritables transformations affectent la société soviétique sous les coups de boutoir du Parti unique qui mène ce que les militants considèrent comme une véritable guerre contre les "vieilles valeurs bourgeoises" qu'il faudrait abattre pour permettre l'avènement prochain du communisme. Tout cela est renforcé par l'idée de citadelle assiégée qui n'a jamais vraiment quitté ni les discours ni la propagande que le Parti adresse à la société. Une idée qui se retrouve d'ailleurs récemment dans un essai publié par Boukharine, Peut-on construire le socialisme en l'absence de victoire du prolétariat ouest-européen. Y reprenant l'analyse d'abord faite par Staline que la révolution italienne marque d'avantage un baroud d'honneur de la classe ouvrière internationale et non pas le début de la reprise de l'initiative par le mouvement ouvrier, l'économiste soviétique se pose la question de la construction du socialisme en Union Soviétique et en Italie malgré la puissance bien supérieure des États capitalistes et l'isolement inévitable qui en sortira. Il y développe et y regroupe la plupart des idées qui marquent sa ligne politique depuis son arrivée à la tête de l’État soviétique : diplomatie de l’apaisement, renforcement militaire, route vers l'autarcie, renforcement de l'alliance entre paysannerie et classe ouvrière et, bien sur, mobilisation de l'ensemble de la société autour de la défense du socialisme. Cette dernière partie marque un plaidoyer pour les projets de Lénine et la matière et trace les grandes lignes de la poursuite de la révolution culturelle pour les prochaines années. Mener à son terme la campagne d'éradication de l'illettrisme, le développement de l'éducation supérieure afin de former des spécialistes ouvriers et paysans et se passer des spécialistes bourgeois issus du tsarisme ou étrangers, l'éradication progressive de la religion, l'éradication du nationalisme grand-russe, la multiplication des campagnes de propagande et d'éducation politique en faveur des valeurs du socialisme (travail, collectivisme, raison, internationalisme, etc.), démocratisation de la culture, massification du Parti au fur et à mesure du recul des anciennes valeurs pour consolider la montée des nouvelles.
En attendant les résultats sont déjà visibles. Les fêtes socialistes encadrent de plus en plus largement le train-train de la société soviétique, remplaçant petit à petit les fêtes religieuses qui sont invisibilisées par les autorités en place. L'art nouveau se généralise dans le pays et en particulier dans les cercles de l’intelligentsia. Le quartier de l'Arbat à Moscou, quartier général des intellectuels se tapisse de ces formes avant-gardistes d'art, en particulier de peinture, que ce soit au sein des galeries d'art ou parfois à même la rue, nouveauté du régime socialiste. La guerre menée à la religion au début de la décennie semble porter petit à petit ses fruits. En particulier dans les centres urbains et les quartiers ouvriers, particulièrement encadrés par le Parti, mais aussi, chose surprenante, dans une certaine mesure dans les campagnes où des bastions boukhariniens formés autour d'anciens paysans pauvres ayant pu s'enrichir grâce aux politiques des coopératives se sentent très attachés au Parti qui leur a offert une promotion sociale et luttent activement pour imposer sa politique. Tout cela ne se faisant pas sans heurts, en particulier avec les paysans riches, en moyenne d'avantage conservateurs, qui se trouvent en plus touchés par les nouvelles politiques visant à généraliser la coopérative et qui consiste à augmenter les impôts sur les grosses exploitations individuelles. Les Koulaks se sentent agressés et ils ont raison. C'est une guerre de basse intensité que Boukharine a déclenché contre eux afin d'éviter d'avoir à recourir aux méthodes brutales prônées par Staline ou Trotski, de plus en plus populaires dans le Parti. La politique de culturelle est donc de plus en plus importante car elle permet aussi à l’État d'avancer indirectement ses objectifs économiques. En effet, un paysan convaincu par l'idéal socialiste ne lésinera pas sur les livraisons de grain à l’État, vues comme nécessaires, et agira activement contre les paysans plus hostiles, refusant de donner à l’État plus que le minimum requis.
Mirage- Grand Consul
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Re: [V1919] Topic officiel
IIIe Reich Allemand
Les statistiques économiques montrent une production Allemagne dopée par le réarmement, délégué en URSS. Mais, alors que dans les réserves du Riech, on a atteint l'équipement pour les 100 divisions du plan de réarmement de Kesselring, il est nécessaire de prendre deux dangers finaux pour se réarmer. Relocaliser les experts, et permettre à la production d'armes de se faire en Allemagne. Former des divisions et y assigner cadres et soldats. Ces deux actions seront forcément visibles, la mascarade sera découverte au bout tôt ou tard par un journaliste enquêteur (disons, Ossietzky). Le pari est donc de prendre de court l'entente, et de présenter le fait accompli d'un Allemagne réarmée, forte d'une armée d'un million d'hommes et d'une industrie capable de tenir un effort de guerre conséquent. 6 mois de cachette serait le minimum, 2 ans serait optimal pour permettre à ce coup de poker de réussir. (car oui les volkistes ne sont pas cons au point de dire de se réarmer ouvertement)
Pour les usines, les experts sont là, le matériel de guerre est fait pour pouvoir se faire dans des usines civiles reconverties, et le Reich est confiant pour cet partie préparé de longue halène. Le financement sera assuré par des bons gouvernementaux, en réalité un énorme scam de promesse de payement repoussable à l'infini, dont le montant est gardé secret (les MEFO quoi).
Pour l'armée, l'équivalent de seulement 35 divisions (inclus les 10 autorisés) sont possibles dans l’immédiat (cad dans quelques mois), car il n'y a qu'un nombre limité d’officiers. Il faudra multiplier ce nombre par 3 pour atteindre les 100 divisions. Les sous officiers ne sont pas un problème (ou plutôt, celui des officiers est un problème plus pressant), la Reichwehr étant remplie au 2/3 de ceux ci. Un multiplication par 2 du nombre reste cependant souhaitable. Il convient donc de recommencer à former officiers et sous officiers en Allemagne, les opérations secrétives en URSS étant bien trop lentes pour le pan attendu des deux années.
De même, le recrutement de soldats doit se faire forcément avec un minimum de notoriété publique (sinon on recrutera personne logique). C'est Goebbels qui s'en charge, en faisant des appels de pieds pas trop discret mais quand même un peu si, en vantant la camaraderie, le butin de guerre, l’honneur associé à la virilité et la prouesse physique (càd un exhibitionnisme de kékéterie par la réputation de brute) que promet une vie (et pas une carrière) dans la Reichwehr. Chose qui risque de faire mouche dans une Allemagne sans foi ni loi, où c'est la guerre de tous contre tous...
On ajoute à cela une couche volkiste de façade, type Kultur gegen Zivilisation et autres bullshits sonderwegiste antilumières voulant placer l’Allemagne au dessus de la Dignité Humaine et des aspirations au Progrès et au Bonheur de l’Humanité.
Reste à voir la fiabilité de ce type de soldatesque, sans cohésion, pas discipliné et sous encadré. Goebbels en appela dans ses discours à la Furor Teutonicus et à Teutoburg pour justifier la merdasse qui servira d'armée allemande, mais pas sur que la France soit resté à l'époque romaine, contrairement à la mentalité des volkistes. Que l'armée Allemande ne soit autre chose qu'une bande armée ne gène pas plus le gros Göring. La présence de Dirlewanger dans la Reichwehr montre bien que ça ne gène pas plus le Reich de recruter des grosses merdes. Ils seront loyaux tant que, tel des mercenaires, ils ont un salaire, un butin et des pots de vins du gros porc qui les arrose via de l'argent détourné des fiances publiques (ou ce qu'il en reste).
Utyi- Grand Consul
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Re: [V1919] Topic officiel
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Empire du Japon
Premier programme de réarmement Japonaise
L’aviation a pris une place prépondérante dans la stratégie japonaise de l’armée et de la marine
Concentré autour de l’armée impériale, et de l’aviation en générale, le Japon veut s’équiper pour répondre à ses nouvelles ambitions internationales, de défense de ses intérêts régionales, et de la défense de l’Empire. Pour tout cela, l’aviation impériale qu’elle soit navale ou au sol, apparait comme le principal curseur pour faire avancer ces objectifs. Deux programmes différents, avec chacun une doctrine associée qui change, sont donc adoptés par la Diète Japonaise, l’un visant l’aviation navale japonaise, l’autre l’armée impériale y compris ses capacités aériennes.
Le premier plan est simple : aider au développement de nouveaux types d’appareils correspondants aux besoins de la marine, et développer les capacités aériennes du Japon, en passant par l’entrainement et un équipement efficace, afin de pouvoir lutter face aux industries américaines notamment.
Le deuxième plan lui vise à rendre l’armée, la coopération sol-air, plus efficace afin de permettre une supériorité aérienne débouchant vers une supériorité au sol. De plus, on y parle beaucoup de mécanisation de l’armée, notamment via l’emploi des chars. L’industrie japonaise est fortement en retard sur ce domaine, une aide donc au développement de la mécanisation est donc aussi à l’œuvre pour rattraper ce retard technologique. Pour rappel, le premier char japonais, le Type 89 I-go vient tout juste d’être terminé. Le but serait alors de produire de nouveaux chars et autre véhicule correspondant aux tactiques modernes d’ici maximum 1935 afin d’y équiper une partie de l’armée.
Le porte-avion Hosho, premier porte-avion spécialisé dans ce domaine du monde, le Japon choisis de continuer plutôt dans cette stratégie
Le premier plan de réarmement de la marine, voit un changement de paradigme basé autour de l’aviation et des porte-avions, le Japon a longtemps compté sur ses bâtiments capitaux pour sa stratégie de « bataille décisive » ou Kantai Kessen. Cette stratégie visait à épuiser les flottes ennemies par un harcèlement continue de la traversé du Pacifique notamment pour les Etats-Unis. Puis d’engager la flotte diminuée en un point afin de la détruire, proche du Japon. Désormais le Japon veut fournir de véritables bases aériennes mobiles, les porte-avions pour frapper plus loin, permettant de répondre aux ambitions mondiales japonais. Par cela, le Kantai Kessen peut toujours être utilisé, mais sera mis au deuxième plan. Le plan de réarmement de la marine prévoit donc le développement de tous types d’aviation : hydravions, et hydravions à flotteurs (capable d’être lancé par des navires capitaux traditionnels), bombardiers au sol mais également embarqué, avions de la chasse. De même, une attention particulière est portée sur l’entrainement des pilotes sur l’interception aérienne, le bombardement de proximité et la tactique d’utilisation des torpilles, mais également sur la quantité de personnel capable d’entrainer. Le projet vise aussi à former en 3 ans pas moins de 14 groupes aériens naval, visant à équiper les porte-avions japonais actuellement en service (3 je crois) et à venir. Au sol, les bases aériennes devraient voir l’apparition d’appareils plus gros, car moins limité par la longueur de la piste d’envol. Ceci devrait permettre des frappes plus lourdes à de plus grandes distances par rapports aux bombardiers et chasseurs embarqués. Un budget de 45 millions de yens sont prévus à ce plan de la marine. Beaucoup y critique le manque de nouveaux navires, mais la marine elle-même est en plein débat sur quelle doctrine suivre. Le gouvernement souhaitant éviter de se mettre à dos une partie de la marine, n’a pas encore tranchée.
Le tank, arme moderne et surtout essentiel dans une guerre moderne
Concernant le plan de réarmement de l’armée impériale, celui-ci vise à mettre en place un bataillon blindé à chaque division japonaise, en priorité ceux posté sur le continent, pour 1932. Le but étant de fournir rapidement des capacités de protection et de percée contre des positions défensives. Le Type 89 en est spécialiste. Ajouté à cela, 3 régiments blindés, indépendantes, équipés de blindés non encore disponibles, devront être créées pour 1932, ces régiments devrait permettre une capacité de percée tactique voir stratégique importante, couplée à une domination aérienne comme prévu devrait donner un résultat important.
Car en effet, là encore l’aviation est centrale, centré autour de l’interdiction aérienne, le soutien aérien et la reconnaissance mais également du bombardement. On vise aussi l’indépendance dans la construction de ces appareils, au même titre que la marine impériale via le développement de nouveaux appareils domestiques. Sans aller dans le détail, la majorité des technologies sont apprises, et le Japon peut construire quasiment tout type d’appareils sans être de la qualité occidentale encore. La continuité du rattrapage technologique limite donc les capacités du gouvernement, ne voulant pas trop produire pour éviter d’utiliser de précieuses ressources. Toutefois, 500 appareils étaient en service de l’armée impériale, 1000 sont prévus pour 1935 et 1500 pour 1940. Une campagne de recrutement de pilote et aussi de formateurs est donc à l’œuvre dans l’aviation impériale japonaise, limitant pour quelques années les capacités de la branche.
Ajouté à tout cela, la Diète et l’armée s’intéressent particulièrement sur les nouveaux types de guerres, de nouvelles doctrines. Le Japon ne doit pas perdre en innovation dans ce domaine, au prix d’être en retard. A ce niveau, des régiments spécialisés seront mis en place, une vingtaine dans tout l’empire, ils devraient regrouper des spécialisations diverses, comme la lutte en hiver (équipé exclusivement de ski), le Japon ayant l’expérience de la guerre en Mandchourie ou l’hiver terrible à causé des soucis et des attaques retardés de plusieurs mois. De plus, le Japon et ses colonies sont quasiment toutes des iles, ne pas avoir de troupes spécialisées dans la prise ou la défense de ses iles serait une erreur stratégique monumentales. Ces brigades spécialisées dans la lutte amphibie seraient en contact permanent avec la marine, afin de permettre un entrainement commun et une coopération étendue. Le gouvernement espère ainsi une limitation de la rivalité armée-marine qui est un poids sur l’efficacité globale de l’armée impériale dans son ensemble. Enfin, un régiment prévu sera équipé de vélos, le gouvernement se montre septique et réservé sur ce type de régiment, mais peu couteux à produire, le vélo permet un déplacement rapide entre deux villes, et autre terrain s’y prêtant. Cependant, que peut-on en faire lorsque le terrain ne le permet plus, et en situation de combat. Sans tester, le Japon n’aura pas de réponses sur l’efficacité de ce type de régiments. Enfin bref, par ces régiments, c’est un changement important de paradigme, autour du régiment plutôt que de la division. Ces régiments indépendants peuvent aussi très rapidement s’organiser en des divisions mixées permettant de couvrir un large type d’opérations tactiques ou stratégiques. Pour tout cela, le prix de ce plan de réarmement est de 70 millions de yens, soit un prix plutôt élevé, mais devrait grandement évoluer l’armée japonaise dans son ensemble.
L’ambitieux plan du Japon de production de machines locaux a déjà montré des signaux positifs
Enfin, un plan plus important reste l’établissement d’une base industrielle militaire solide, capable de répondre aux besoins de l’armée en temps de paix comme en temps de guerres. Le fait que le nombre de demandes soit pas la même selon ces conditions, la plupart des arsenaux militaires devront être capable de changer entre production civile et militaire rapidement, afin de permettre de ne pas rendre un arsenal inutile en temps de paix, et une armée sans équipement en temps de guerre. Avec cette doctrine de changement de situation, via des machines spécialisées, le Japon peut se permettre de développer grandement ses capacités théoriques de production en temps de guerre. Mais pour cela, l’Empire subit particulièrement ses conditions géographiques, le manque de ressources notamment. L’industrialisation de l’armée passera donc par l’industrialisation de la Mandchourie et de la Corée qui sont de véritables mines d’or concernant les diverses ressources. Leurs besoins en machine extractifs et de raffinage voir de transformation, pour éviter les couts de transports, seront permis par une ambitieuse production de machine venus de Métropole. L’Empire entreprends depuis quelques années déjà (1925) une stratégie de substitution de l’importation dans ce domaine, augmentant déjà grandement la production locale. Les nouveaux marchés d’industrialisation des colonies entrepris, en liens avec programmes d’armements japonais visent aussi à stimuler cette industrie encore fragile. On vise haut : doubler la production d’acier et de charbons de l’Empire pour 1938. Un budget de 50 millions de yens est attribué à ces programmes pour le moment.
Ces plans de réarmement se justifient beaucoup par la Diète, qui cherche à avoir le soutien essentiel de l’armée (qui reste plus indépendante que les armées occidentales) qui ne cesse de provoquer le gouvernement civil. Le fait de lancer des programmes permettront de les satisfaire quelques années. Malgré le cout élevé, c’est un prix peu chère payé pour la survie du gouvernement civil japonais qui se sent réellement menacé par les divers coups d’états loupés depuis quelques mois. De plus, cela se justifie à l’international, le Japon reste isolé, sans allié et est une Grande Puissance avec des ambitions d’un géant de sa taille.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [V1919] Topic officiel
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Décès du premier ministre, fin de la Coalition au pouvoir, nouvelle crise politique au Japon
Hamaguchi Osachi, ancien premier ministre qui vient de décéder
Hamaguchi Osachi vient de décéder. Premier ministre depuis les élections anticipées de novembre 1926, il maintenait une coalition instable, acculé par de nombreux ennemis d’extrême droite mais également d’extrême gauche. Sa politique libérale, et en accord avec la coalition au pouvoir c’est-à-dire plus égalitaire aura permis de réformer notamment le système agraire de l’Empire dans son ensemble tout en limitant l’influence des factions militaristes et d’extrême-droite. Sa résistance contre les ennemis de la démocratie lui aura couté la vie, car c’est bien la tentative d’assassinat de 27 février 1927 qui l’a épuisé et l’aura tué, au final.
La principale conséquence est que le gouvernement civil japonais ne peut plus fonctionner efficacement. La loi sur le réarmement voté par la diète le mois dernier a fortement été critiqué par le Rodonominto qui est anti-militariste et ne souhaite plus participer au pouvoir avec le Rikken Minseito, et encore moins avec Rikken Seiyūkai de droite. Le cabinet de Hamaguchi Osachi est donc dissous, ne pouvant plus s’entendre. Une nouvelle crise politique touche donc le Japon incapable de créer une nouvelle coalition, les partis étant trop polarisés. En attendant, cependant, les partis se sont mis d’accord pour qu’une personne non politisée et indépendante soit mis au poste de premier ministre en attendant qu’une solution soit trouvé. Kijūrō Shidehara est la personne idéale. Il a longtemps été le représentant à l’extérieur du Japon, et ministre des affaires étrangères. Jugé assez neutre sur la politique intérieure japonais, il pourra tenir le Japon.
La solution vient de la Droite, du Rikken Seiyūkai. Loin du pouvoir depuis trop longtemps, un ras-le-bol des « communistes » du Rodonominto, ceux-ci ne veulent plus voir ce genre d’idéologie au pouvoir au Japon. Le Japon a, pour eux, beaucoup perdu durant la coalition de gauche qui a été au pouvoir depuis les élections de novembre 1926. L’Expédition du Nord en est le principal résultat, le Japon a perdu toute influence en Chine hors Mandchourie, ce qui est une perte énorme pour l’Empire qui se retrouve avec un rival puissant à ses frontières, en plus de l’URSS toujours silencieux à de potentiel normalisation des relations. C’est pourquoi, aidé de factions d’extrême-droite (notamment la Kodoha), du Kampeitai et des forces de polices notamment la Tokko, le parti a annoncé l’appel à la loi de 1924 sur la préservation de la paix permettant d’arrêter tout sympathisants communistes. Le Rodonominto est visé, et tous les députés sont arrêtés par les forces de polices, accusés de soutenir l’extrême-gauche. A travers le pays, pas moins de 2000 personnes, des communistes connus mais aussi suspectés sont arrêtés dont l’économiste marxiste Kawakami Hajime, dont on dit que le tueur du prince-régent Hirohito s’est inspiré.
Rapidement, de ces 2000 personnes, plus de 700 sont jugés publiquement au tribunal de Tokyo. La puissance de conviction de l’extrême-droite, le mensonge et la mise en scène permettent de faire connaitre au grand publics les liens entre les différents partis de Gauche japonais, les mouvements ouvriers et les pays communistes. Parfois abusé et allant vers le ridicule, ce procès aura pour but de, dès fin mars, de dissoudre le Rodonominto qui est jugé illégal, de même que beaucoup d’autre mouvements et partis de gauche moins connus. Chose faite à temps. Cette situation, en dehors du contrôle du premier ministre Kijūrō Shidehara, permet de former rapidement un nouveau gouvernement sous houlette du Rikken Seiyūkai. C’est Tanaka Giichi, qui a géré l’incident du mois de mars 1929 ayant conduit à l’arrestation des 2 000 communistes, qui prends le pouvoir. Symbole de la montée grandissante de l’influence des factions d’extrême-droite et de son emprise sur le gouvernement civil, Sadao Araki entre au cabinet de Tanaka Giichi en tant que ministre des armées, un poste essentiel et indépendant. Celui-ci dispose désormais d’un pouvoir important dans l’Empire Japonais et au-delà. Toutefois, il devra toujours faire attention pour éviter d’être démasqué. La préparation pour la Restauration Jinka vient de faire un bond en avant, et devrait prochainement avoir lieu.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [V1919] Topic officiel
IIIe Reich Allemand
L'armée allemande sera la plus cruelle possible, car son mode de fonctionnement encourage la cruauté. En effet, les officiers et les sous officiers sont autonomes quant à la réalisation d'un ordre venu d’en haut. La concurrence exacerbé et le lechebottisme pousseront les sous fifres aux pires actes, tout ça pour plaire au supérieur qui les gavera de faveurs à la réussite, et les enverra dans un Strafbataillon sinon.
Déjà les réorganisations, un peu chaotique, des officiers (1 pour 30 soldats) et sous officiers(1 pour 5 soldats) dans des divisions secrètes se font, tandis que l'armée, officiellement des "centres de distribution de méthamphétamines", attire nombre d'allemands drogués à cette substance, qui feront des soldats loyaux, tant qu'ils ont leur pilules. Goebbels leur montre la seul lumière qu'il existe en Allemagne, bien que cette lumière est un mirage et que le retour à la réalité sera très dur, pour tous.
Des initiatives d’aviateurs de tester le parachutage miliaire ont piqué l’intérêt de la hiérarchie, pour le potentiel éventuel, mais surtout pour les jambes cassés de casses cous, tandis que des montagnards se regroupent en division alpines, pour retrouver le communautarisme si cher à ces peuplades de berger transhumants dans un esprit de corps.
Mais alors que l'armée simiesque se constitue bon gré mal gré, les germanophones en Pologne sont font de plus en plus pressant, de même que les Freikorps Autrichiens toujours dopé en sous main par le Reich. Les 2 ans de militarisation est long, bien trop long pour une guerre qui semble de plus en plus proche....
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Re: [V1919] Topic officiel
Autriche, Brève, Évènement
Pologne, Brève, Évènement
Les évènements du 14 juillet 1927 ont continué à envenimer la situation en Autriche. La coalition au pouvoir, CS (conservateur) et GDVP (volkistes) s'est fragmenté devant l'assaut de la frange droite de l’extrême droite (qui a ont tenté de forcer le parlement après avoir échoué de détruire l'université de Vienne avant de cramer le palais de la Justice). A la place, la politique se décide dans la rue, avec une monté de la violence entre volkistes et affilés et sociaux démocrates et affiliés, tandis que les conservateurs se caractérisent par une inaction coupable. Des combats de rue, aux couteaux et aux armes improvisés (bouteille, pelles marteau, pioches ...) arrivent une fois toutes les semaines minimum à Vienne. Quelques coups de feux sont entendus pour l'instant dans une petite portion des combats. Malgré tout la police de Vienne est débordé face à cette situation et des quartiers entiers sont des no-go zones pour un des camps (on pense au Karl-Marx-Hof tendu par les sociaux démocrates et communistes rattachés, où aucun volkiste n'est bienvenu, et où la police marche sur des oeufs ).
Pologne, Brève, Évènement
La Pologne a enfin découvert le pot au rose sponsorisé par l’Allemagne pour venir en aide aux germanophones, à savoir un espèce de para-état encadré par des volkistes. La réaction ne s'est pas faite attendre, avec des emprisonnements sans jugement sur les notables germanophones, et des razzias et des massacres en guise d'opération punitive sur les villages germanophones. De ce fait, la situation s'envenime, avec des germanophones qui décident de riposter. Ils posent des bombes ou de flinguent des représentants de l’État polonais (policiers, gendarmes, collecteur d’impôt, administration ... ) où plus généralement les notables polonais étant de grand soutients au gouvernement d’extrême droite de Pologne. Nul doute que la réaction de l'Allemagne comme de la Pologne sera belliqueuse...
Utyi- Grand Consul
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Re: [V1919] Topic officiel
United States of America
I do not choose to run et l’élection présidentielle de 1928
……..Les républicains espéraient que Coolidge tentent une dernière aventure, mais la décision de Calvin était entérinée, l’homme est fatigué et a besoin de repos après avoir conduit les Etats-Unis vers un niveau de prospérité inégalée. Cette issue inattendue, alors qu’il poursuit cette tradition de ne faire que deux mandats, conduit à l’ouverture de la campagne présidentielle qui se commence par les traditionnelles conventions des partis républicains et démocrates. Les premiers qui sont à la barre depuis 1921 ont pu dicter la politique américaine d’après-guerre, après avoir fait échouer le projet insensé de Wilson qui voyait en la Ligue des Nations un instrument de paix, mais dont les clauses n’auraient que mener les Etats-Unis dans une nouvelle guerre en Europe. Les événements italiens, mais aussi les jeux dangereux en Europe du Sud-Est confirment le choix des républicains de ne pas s’impliquer dans cette organisation. Apogée économique et paix sont les deux mots d’ordre que le parti, c’est attaché à respecter au nom du peuple américain, une indéniable réussite. La décision de Coolidge rebat les cartes du jeu et bon nombre de prétendants ce présentent. Herbert Hoover, secrétaire au commerce qui a conduit à une régulation saine de la radio dans le pays, mais aussi sa gestion raciste et adroite des inondations causées par le Mississippi font de lui le favori à la course à l’investiture de la convention républicaine. Son principal rival est à son aile droite en la présence de Frank Orren Lowden, l’ancien gouverneur de l’Illinois est le candidat de la frange conservatrice du parti. D’autres candidats tentent leurs chances comme Charles Curtis le juriste qui dirige les sénateurs républicains, mais aussi métis puisque américain et membre de la tribu des Kaws au Kansas. Beaucoup comptent sur le vénérable Hiram Johnson, sénateur de Californie et surtout l’un des derniers porte-étendards de l’aile progressiste du parti, en déliquescence depuis la sortie de la guerre. Et enfin Joseph Irwin France qui se présente comme une sorte républicain libéral, prônant une normalisation des relations américaines avec les pays communistes pour les ouvrir au capitalisme américain. Le bilan exemplaire de l’administration Coolidge donne de très bonnes chances de victoires au nominé de la convention républicaine qui est suivie de très près. Surtout quand du côté des démocrates, c’est une campagne avec certes des moyens, mais sans surprise avec la victoire du gouverneur de New-York et catholique pratiquant Al Smith. Chez les républicains, le poids de l’héritage prospère de Coolidge pèse énormément dans la campagne. Tous les candidats tentent d’obtenir le soutien officiel de Calvin qui hésite à s’impliquer directement dans sa succession. Puis finalement, le choix de la raison ou plutôt le choix humain. Coolidge a transmis à la presse un court communiqué déclarant qu’il soutenait l’investiture de Charles Curtiss. Mettant en avant son expérience au Sénat et son art pour mettre en place des compromis satisfaisants, Calvin pense sincèrement que Curtiss est l’homme de la situation pour perpétuer son héritage politique : celle d’une Amérique en paix et plus prospère que jamais. Coolidge faiseur de roi, son soutien propulse Curtiss sur le devant de la scène, qui fait peu à peu l’unanimité grâce à sa position idéologique qui fait office de compromis. Hoover est éclipsé à son grand dam. La convention républicaine déboucha sur la nomination logique de Charles Curtiss, premier candidat américain métis amérindien de l’histoire du pays qui fait face aussi à une autre grande première ; Al Smith étant le premier candidat catholique pratiquant des Etats-Unis. Les deux hommes ont aussi formé leurs tickets, Curtiss choisissant Hiram Johnson pour son expérience et sa réputation chez les républicains progressistes ; tandis que Smith choisi le sénateur de l’Arkansas Joseph Taylor Robinson.
Beaucoup séparent les deux hommes, mais ce sont surtout deux éléments où l’accent fut mis dans la campagne présidentielle : Smith est un partisan convaincu de l’abolition de la prohibition (augmentation du crime, mouvements féministes qui basculent dans l’abolitionnisme, pertes fiscales importantes), alors que Curtiss est satisfait de celle-ci, souhaite son maintien et ouvre même la porte à un renforcement de son application ; Enfin, alors que Curtiss est un candidat métis, l’attention est portée sur les convictions religieuses du candidat démocrate. Son catholicisme dérange, beaucoup. Les électeurs s’inquiètent de la perspective de voir un président catholique qui prendrait directement ses ordres du Pape. Le Vatican n’existant plus, qu’est-ce qui dit que Smith ne transformera pas Washington D.C en une forteresse catholique ? « It’s un-American » comme il dit. C’est aussi une campagne plus moderne que jamais qui s’engage, avec une utilisation importante de la radio pour toucher le plus d’électeurs possibles. Curtiss en profite tout en jouant la carte du candidat de la ruralité, venant du Midwest. Et la défaite de Smith, prévisible, frappa avec violence en ne récoltant que 38% du vote populaire. Curtiss avec ses 62% est très fier, son succès est tel qu’il maintient la courte majorité républicaine dans les deux chambres du Congrès. L’électorat catholique n’aura pas suffit à Smith tandis que Curtiss permet une étonnante remontée du vote des minorités vers le parti républicain. De plus, avec la participation qui connaît un nouveau record, ces résultats consacrent le grand retour du bipartisme, de nouveau au cœur du jeu électoral américain. Charles Curtiss sera investi en mars 1929, pour devenir le premier président métis de l’histoire des Etats-Unis.
- Le candidat démocrate Al Smith:
Beaucoup séparent les deux hommes, mais ce sont surtout deux éléments où l’accent fut mis dans la campagne présidentielle : Smith est un partisan convaincu de l’abolition de la prohibition (augmentation du crime, mouvements féministes qui basculent dans l’abolitionnisme, pertes fiscales importantes), alors que Curtiss est satisfait de celle-ci, souhaite son maintien et ouvre même la porte à un renforcement de son application ; Enfin, alors que Curtiss est un candidat métis, l’attention est portée sur les convictions religieuses du candidat démocrate. Son catholicisme dérange, beaucoup. Les électeurs s’inquiètent de la perspective de voir un président catholique qui prendrait directement ses ordres du Pape. Le Vatican n’existant plus, qu’est-ce qui dit que Smith ne transformera pas Washington D.C en une forteresse catholique ? « It’s un-American » comme il dit. C’est aussi une campagne plus moderne que jamais qui s’engage, avec une utilisation importante de la radio pour toucher le plus d’électeurs possibles. Curtiss en profite tout en jouant la carte du candidat de la ruralité, venant du Midwest. Et la défaite de Smith, prévisible, frappa avec violence en ne récoltant que 38% du vote populaire. Curtiss avec ses 62% est très fier, son succès est tel qu’il maintient la courte majorité républicaine dans les deux chambres du Congrès. L’électorat catholique n’aura pas suffit à Smith tandis que Curtiss permet une étonnante remontée du vote des minorités vers le parti républicain. De plus, avec la participation qui connaît un nouveau record, ces résultats consacrent le grand retour du bipartisme, de nouveau au cœur du jeu électoral américain. Charles Curtiss sera investi en mars 1929, pour devenir le premier président métis de l’histoire des Etats-Unis.
- Le 31ème Président des États-Unis d’Amérique:
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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