V1915 - Topic Officiel
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Re: V1915 - Topic Officiel
Regno d'Italia
Généralités
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Le marquis Guglielmo Imperial résident général d'Albanie
Justin Ier Prince souverrain d'Albanie
Alors que les Balkans connaissent des bouleversements d’ampleur, le Royaume d’Italie débarque à Durrës le nouveau Prince souverrain d’Albanie Humbert de Savoie-Aoste sur ces nouvelles terres. Sans plus attendre, l’aristocrate italien fut couronné monarque de l’Albanie devant une délégation de notables albanais et de haut gradés italien. Et se prénomma sous le nom de règne de Justin Ier. Il n’eut point de cérémonie religieuse chrétienne, afin de ne pas froisser la population albanaise majoritairement musulman.
Très vite pour marquer son autorité plusieurs décret royaux sont signés comme la nomination du premier ministre provisoire Shefqet Verlaci, l’établissement de la capitale à Durrës et la confirmation de la constitution établie par les juristes italiens. De l’autre côté de l’Adriatique, le parlement et le Roi ont validés la nomination comme résident général d'Albanie le marquis Guglielmo Imperiali. Ce diplomate d’expérience ayant à son curriculum vitae les missions d’ambassadeur italien en Bulgarie, dans l’empire Ottoman et en Grande-Bretagne aura la lourde tâche de pacifier et de protéger l’Albanie dans cette région du monde instable. Ainsi sa première tâche d’envergure et la mise en place du plan de rapatriement des soldats italiens afin de porter le contingent de l’armée royale à 70 000 hommes d’ici 1919.
Pierremenez- Ministre
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Re: V1915 - Topic Officiel
PORTUGAL
Brève
Evènement
Au vu de la tournure que prend l'occupation de l'Espagne après la pacification de Valence et du mécontentement général suite au traité de paix d'Argenteuil, les troupes portugaises décident d'évacuer leurs positions à travers le pays pour se concentrer sur une présence de 10 000 hommes à Huelva, 10 000 hommes à Badajoz, 10 000 hommes à Salamanque, 5 000 hommes à Valladolid et 10 000 hommes à Vigo.
Ce faisant les effectifs du corps portugais en Espagne passent de 50 000 hommes à 45 000 hommes et se concentre sur les villes frontalières de la République portugaise, afin d'assurer la sécurité du territoire national et la stabilité des régions frontalières. Le maintien de l'ordre dans les villes du reste du pays, qui semble de plus en plus compliqué, est abandonné par Lisbonne.
Un soldat britannique et un portugais en Espagne, 1916
La mesure prise par le gouvernement portugais s'inscrit dans le cadre d'un refroidissement général des relations avec l'Entente.
Re: V1915 - Topic Officiel
Communiqué aux Etats-Unis d'Amérique :
Le gouvernement espagnol envoie un télégramme à Monsieur Hughes. Il est maintenant su de tous que l'Amérique, championne de la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes, est un phare de liberté dans l'obscurité mondiale, et tout particulièrement la ténébreuse Europe." Monsieur le Président des Etats-Unis d'Amérique,
L'Espagne est un vieux pays. Vous le savez bien, et peut-être mieux que quiconque en tant qu'Américain. Le peuple espagnol a su faire de grandes choses par le passé, et rayonner à travers le globe.
En 1916 et 1917, durant une année, l'Espagne a été prise dans la conflagration de la Grande Guerre. Ce ne fut pas un choix du peuple. Ce ne fut pas un choix démocratique. Ce fut la folle décision d'une poignée d'hommes et d'Alfonse XIII, et notamment de Monsieur Dato qui n'est aujourd'hui plus de ce monde après avoir été assassiné. Ce sont ces hommes qui sont responsables de la situation dans laquelle l'Espagne s'est trouvée.
Comprenez-moi bien, Monsieur le Président des Etats-Unis d'Amérique, l'Espagne reconnaît le droit international et les traités diplomatiques. Le Traité d'Argenteuil n'est pas répudié par le gouvernement espagnol et nous continuons d'en appliquer strictement les conditions. L'armée espagnole compte actuellement 80 000 soldats, soit bien en dessous du seuil autorisé par Argenteuil. Les frontières de l'Espagne sont respectées, et les tensions avec la République catalane aussi apaisées qu'elles puissent être après un divorce compliqué. Les ouvriers espagnols enfin, travaillent du mieux qu'ils peuvent pour fournir à l'Entente les moyens matériels de gagner la guerre et l'Espagne prend part, d'une certaine manière, à la Défense de Paris.
En revanche, là où un problème de taille se dessine, c'est au sujet de l'Occupation militaire de l'Espagne par la France, le Royaume-Uni et le Portugal. Je tiens à insister précisément sur le cas français. Comme vous le savez certainement, il y a maintenant quelques semaines, l'armée française a tué 72 soldats espagnols dans une mission de pacification à Valence. L'opération a eu deux conséquences : premièrement une conflagration populaire dans les villes et les campagnes d'Espagne qui a mené à un fort sentiment francophobe et des grèves dans l'industrie de l'armement ; ensuite un retrait français pour ne conserver que 20 000 hommes à Pampelune, et l'abandon de leurs missions d'occupation. Le Portugal, voyant la situation dégénérer fortement, a fait de même et a à la fois réduit sa présence militaire en Espagne et l'a circonscrite aux régions frontalières.
Monsieur le Président des Etats-Unis d'Amérique, si l'occupation britannique et portugaise est douloureuse, je ne vous le cache pas, le peuple et le gouvernement d'Espagne parviennent aisément à travailler avec la Grande-Bretagne et notre voisin lusitain. La France en revanche, se conduit comme une force d'invasion et d'occupation ennemie, ce qui n'est pas sans rappeler la Guerre Péninsulaire du début du XIXème siècle.
Le gouvernement espagnol fait part de ses craintes au gouvernement américain sur la posture que prend la France. En se retirant et en occupant uniquement Pampelune, la France met en danger le Pays basque. Le Pays basque, qui a déjà été lourdement réprimé par les troupes françaises, se voit désormais lourdement occupé. Le coût de la présence française sur l'économie et la stabilité du Pays basque espagnol est gigantesque. Le gouvernement espagnol vous demande ainsi de prendre une posture d'intermédiaire, et de négocier soit un départ précoce des troupes françaises d'Espagne, soit une réduction des troupes françaises de Pampelune à un niveau bien plus acceptable.
Avec toutes mes salutations, et encouragements pour les élections à venir,Augustin de Luque y Coca, Président du Gouvernement Militaire Provisoire d'Union Nationale de la Seconde République espagnole."
Re: V1915 - Topic Officiel
Regno d'Italia
Généralités
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Photo d'Innsbruck capitale de la région italienne du Tyrol du Nord
Les nouvelles régions italiennes post Vérone
Les gains territoriaux acquis lors de la mise en place du Traité de Vérone oblige le Royaume d’Italie à instituer un cadre administratif a ses différentes régions. Si les provinces italophones acquises ne posent aucuns problèmes et permettent une substitution parfaite du fonctionnement des actuelles régions italiennes, celles germanophones selon les clauses de Vérone, doivent avoir une certaine autonomie. C’est pourquoi est créé avec l’aval du parlement le statut spécial d’autonomie des provinces tyroliennes. Cette loi qui sera incorporé dans un futur proche comme élément essentiel du Statut albertin (constitution du royaume). Cette dernière instaure la protection des minorités linguistiques locales, en dotant ces régions de compétences étendues dans le domaine de la culture, des forces de l’ordre et de l’éducation en permettant notamment un enseignement en allemand tout en rendant obligatoire l’italien comme langue secondaire.
Dans la foulée, le président du conseil Paolo Boselli officialise un nouveau redécoupage administratif du pays en créant les nouvelles régions suivantes :
- Le Trentin dont la capitale est Trente.
-Le Tyrol du Nord dont la capitale est Innsbruck et qui bénéficie du statut spécial d’autonomie.
-Le Tyrol du Sud (qui comprend aussi le Tyrol Oriental avec son chef-lieu Lienz) dont la capitale est Bolzano et qui bénéficie du statut spécial d’autonomie.
-La Vénétie Julienne dont la capitale est Pula.
-La Province Adriatique de Zara dont la capitale est la ville du même nom.
Outre cela en vue de renforcer le Frioul, le Roi a milité pour l’incorporation de Gorizia et de Trieste à cette région. Cela est maintenant chose faite avec une autre modification majeure, le changement de chef-lieu qui passe d’Udine à Trieste.
Pierremenez- Ministre
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Re: V1915 - Topic Officiel
Depuis l’apocalypse
Le Tsar Ferdinand s’est mis à dos l’armée et son gouvernement : la reddition de la Bulgarie n’ayant pas été concerté avec aucun des groupes d’intérêts importants au pays. La souffrance qu’apporterait au peuple bulgare une occupation russe, reconnue particulièrement brutale, barbare et vengeresse était trop importante. Cette décision unilatérale a des avantages et des inconvénients. La Bulgarie s’en sort donc particulièrement bien, avec aucun de ses territoires qui a été occupé par les forces du mal. Toutefois, nul doute que la Bulgarie sera anormalement punie, monétairement et territorialement, pour avoir voulu apporter la paix et la prospérité aux peuples des Balkans.
Le trône de Siméon le Grand vacille et le Tsar Ferdinand sait pertinemment que pour satisfaire les exigences des alliés, sa personne ne pourra pas sauver la monarchie bulgare, pourtant au combien nécessaire pour la stabilité du pays. Le phare du peuple sera désormais son fils, Boris, qui prend le titre de Tsar alors que son père abdique et quitte le pays vers Palerme en Italie.
Le gouvernement de Vasil Radoslavov est dissous après que le premier ministre s’est sauvé en direction de l’Allemagne, par peur des nombreux procès pour corruption et détournement de fonds qui pèse désormais contre sa personne et ses plus proches collaborateurs. Pour lui succéder, Aleksandar Malinov qui forme une fragile coalition avec les agrariens républicains et pro-salve du sud le voyou rouge Aleksander Stamboliyski vient tout juste de sortir de prison, grâce à l'absolution du Tsar, pour avoir dénoncé la participation de la Bulgarie à la Grande Guerre. Malinov fait pour l’instant consensus auprès de l’assemblé nationale qui est satisfaite de sa réputation de modération et de recherche de consensus - Des qualités essentielles pour les “négociations” qui s’en viennent.
GeorgeV- Grand Consul
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Re: V1915 - Topic Officiel
Hongrie
Encerclés et divisés ...
Les non-recevoirs russes et la douceur allemande coincent bien Karoly et ses sentiment pro-entente à coté de la plaque. La situation réelle commence à percoler dans son gouvernement, c'est à dire une Hongrie isolée, allié objective de l'Allemagne et malgré tout menacée de toute part. La flotte hongroise étant inexistante, l'entente peut no seulement se déverser dans l'Alföld depuis le Banat et la Transylvanie occupée, mais aussi traverser depuis la Yougoslavie la Drava. Rejoindre de nouveau la Triplice impliquerait une invasion russe. Dans ce qui ressemble à un mauvais remake de la révolution française, alors que Karoly, ses sociaux-démocrates et ses alliés radicaux sont forcés de maintenir la neutralité armée, à l’extrême gauche comme à droite on milite pour une occupation allemande et son corolaire, une invasion russe. Laisser les russes et les allemands envahir et se battre en Hongrie serait selon d'aucuns un moyen expéditif pour faire avancer leur plan de révolution rouge ou de contre révolution blanche. Le gouvernement, mis en minorité ce sujet, tente l’obstruction. Pas sur qu'il puisse tenir une semaine de plus face à l'alliance rouge-blanche ...
Utyi- Grand Consul
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Re: V1915 - Topic Officiel
ETAT DES SERBES CROATES ET SLOVENES
Brève
Évènement
Brève
Évènement
L'état des Serbes, Croates et Slovènes compte bien assumer sa position en faveur de l'Entente. Ante Pavelic a annoncé autoriser les troupes russes et britanniques présentes dans les Balkans à naviguer dans le territoire serbo-croate-slovène désormais frontalier de l'Autriche occupée. Dans le même temps, un ensemble de généraux serbes et croates a formé un état-major pour la jeune armée yougoslave. Leur tâche n'est pas simple, tant ils doivent composer avec des déserteurs croates de l'armée austro-hongroise, des serbo-monténégrins prisonniers de guerre ou revenus de Grèce, et certains volontaires.
SERBIE/MONTENEGRO
Brève
Évènement
Brève
Évènement
Alors que les troupes serbes et monténégrines retournent dans l'état des Serbes, Croates et Slovènes, la question des anciennes monarchies yougoslaves se pose. Quand bien même les deux monarques protestent contre le nouvel état serbo-croato-slovène, l'enthousiasme monarchiste parmi leurs troupes est bien trop faible pour qu'ils tentent un coup de force monarchiste. Plutôt que de rester dans les Balkans, les deux rois ont pris un bateau en direction de la France. Ils espèrent, depuis Paris, peser suffisamment sur le traité de paix pour récupérer leurs couronnes.
Thalassin- Modérateur
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Re: V1915 - Topic Officiel
Oktoberrevolution
Les nouvelles catastrophiques s'accumulent pour l'Allemagne: la boucherie de la guerre, la perspective d'une arrivée des troupes Russes sur Königsberg d'une part et la rupture du front ouest du côté de la Belgique inquiètent l'armée au plus au point, alors que les nombreuses erreurs logistiques ont conduit une large cargaison de blés issus de l'opération Déméter à être abandonnée au profit des Russes en Lituanie. Une preuve laissée à l'ennemi du génocide perpétré par les Dioscures...
Mais ceci n'était rien, par rapport à tout ce que l'armée aurait pu prévoir. Tout avait débuté par la présence spontanée d'une manifestation à 8:00 contre les pénuries dans les rues de Berlin, le 17 Octobre 1918, affrontant directement l'autorité des patrouilles policières et militaires effectuée dans la ville. Appliquant directement l'autorité et les ordres donnés quand à la gestion de la manifestation, la foule fut tentée d'être pacifiée par la violence, de coup de bâtons jusqu'à tirs à balles réelles.
Le résultat ne fut pas du tout celui escompté. A l'initiative de Emil Eichhorn, membre du USPD, une bande encore plus impressionnante de manifestants força l'entrée de la préfecture de Berlin à 11 heures avant de l'occuper, Emil Eichhorn se proclamant alors nouveau préfet "populaire" de Berlin. L'étincelle qui mit le feu aux poudres pour l'ensemble de la population ouvrière Berlinoise, lassée des pénuries et des conditions de travail délétères.
Très vite, les manifestants se réunissaient en dizaines de milliers, unis et indignés pour contrer la violence d'état et du Kaiser. Très vite la situation devenait chaotique, entre jeunes recrues de la gendarmerie désertant massivement pour rejoindre les protestataires et les protestataires s'équipant eux-mêmes de bricoles pour se défendre. Rosa Luxembourg et ses amis, réalisant très vite l'ampleur de la situation, s'étaient décidés à agir vite.
La panique gagna le Reichstag très vite lorsque le chancelier apprit que le service de sécurité de l'immeuble avait été terrassé par une foule soif de révolte et de vengeance, criant "mort aux traitres du socialisme!", "mort aux impérialistes!". La session du Reichstag, portant sur un amendement à la réforme électorale visant à protéger le système électoral Prusse et son système de trois classes, fut immédiatement interrompue par une évacuation de l'immeuble suivi en 2 minutes par l'occupation et la vandalisation du lieu par les protestataires. Tout les députés prit par surprise n'avait pour seul objectif que de se mettre en sécurité, alors que ces évènements contraignaient nombreux des politiciens à tout simplement fuir la ville ou échapper en convoi sécurisé comme le chancelier.
Les politiciens de la guerre désertant les lieux, c'était au tour des civils de prendre les choses en main. Alors que de nombreux quartiers tombaient les uns après les autres sous contrôle populaire, c'est le Palais de Berlin qui fut choisi comme lieu de choix par l'équipe spartakiste. Investi alors qu'il était déjà complètement déserté par les militaires et membres aristocrates, c'est Rosa qui décida de s'adresser depuis la fenêtre à une large foule applaudissant la présence des révoltés au sein d'un des symboles de l'impérialisme Allemand. Très vite, son adresse à la foule devint un discours dont la voix porta à l'ensemble de la foule:
Chers camarades,
Depuis plus de quatre ans, nos dirigeants se livrent à une guerre de brigands pour l'oppression de nos voisins. Au cours des dix ou douze dernières années, ces mêmes dirigeants ont prêché la mauvaise doctrine du "danger slave". Ils ont semé dans nos cœurs la peur des Tueurs. Mais ce n'était qu'un camouflage pour une nouvelle agression impérialiste. Comme si que le chemin vers Pétrograd traversait la Belgique et le nord de la France, ils ont donné l'ordre d'y lâcher les armées.
Pendant ces quatre années, les peuples du monde ont saigné jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus saigner. Et qu'avons-nous gagné ? Avons-nous gagné le centième de ce que nous et nos dirigeants avons commencé à obtenir ? Au lieu de cela, nous avons perdu jusqu'à ce que nous n'ayons plus rien à perdre. Une chose que nous avons gagnée - la haine de l'humanité.
Et maintenant, nous allons demander la paix à nos ennemis. Camarades, vient maintenant pour vous une occasion appropriée. Unissez-vous. Tenez-vous ensemble sous la bannière rouge de la liberté des peuples.
Nous ne devrions pas nous considérer comme découragés. Ça n'a jamais été notre guerre. Nous avons été conduit par nos dirigeants dans le massacre du monde. Nous ne faisons que récolter ce que nous semons. Il nous appartient maintenant de renvoyer nos dirigeants.
Agir tout de suite. C'est notre seule perspective. Étirons le tyran à nos pieds avec un coup puissant. Il hésite maintenant. Un coup bien porté gagnera alors notre liberté et nous récompensera en quelque sorte de tout le sang versé depuis quatre tristes années.
Déposez vos armes, soldats du front. Déposez vos outils, vous les travailleurs à la maison. Ne vous laissez plus tromper par vos gouvernants, les nationalistes et les profiteurs de munitions. Prenons le pouvoir et prenons les rênes du gouvernement. C'est à nous qu'appartient la force. A nous appartient le droit de gouverner. Répondons à l'appel à la liberté et gagnons notre propre guerre pour la liberté.
Pendant plus de quatre ans, vos oppresseurs vous ont utilisé comme outil pour remplir leurs poches. Plus de quatre ans ont-ils offert vos fils, pères, frères, comme victimes et ont affamé des millions, afin qu'ils puissent tirer profit de votre sang.
Si vous aviez gagné la guerre, vous seriez restés des esclaves impuissant. La victoire est à votre portée. C'est à vous de le saisir.
Camarades ! Soldats! Marins ! Et vous les ouvriers ! Levez-vous par régiments et levez-vous par usines. Désarmez vos officiers, dont les sympathies et les idées sont celles des classes dirigeantes. Conquérir vos contremaîtres, qui sont du côté de l'ordre actuel. Annoncez la chute de vos maîtres et manifestez votre solidarité.
Ne tenez pas compte des conseils des sociaux-démocrates du Reichstag. Ne vous laissez plus conduire par des politiciens indignes, qui vous trompent et vous livrent entre les mains de l'ennemi.
Tenez ferme comme beaucoup de vrais sociaux-démocrates dans vos compagnies et vos régiments. Emparez-vous des quartiers de vos officiers ; les désarmer immédiatement. Assurez-vous que vos agents sympathisent avec vous. Au cas où ils le feraient, laissez-les vous guider.
Soldats et Marines ! Fraterniser! Prenez possession de vos navires. Dominez d'abord vos officiers. Mettez-vous en communication avec vos camarades à terre et emparez-vous de tous les ports.
Travailleurs des usines de munitions : Vous êtes les maîtres de la situation. Arrêtez le travail immédiatement. À partir de ce moment, vous ne fabriquez que des balles qui seront utilisées contre vous et les vôtres. Les balles que vous fabriquez maintenant n'atteindront jamais le front.
Camarades, je proclame la République socialiste libre d'Allemagne, qui y accueillera tout les peuples, où il n'y aura plus de serviteurs, où chaque travailleur honnête recevra son salaire honnête. Le règne du capitalisme, qui a transformé l'Europe en cimetière, est brisé.
Nous devons rassembler toutes nos forces pour établir un gouvernement d'ouvriers et de soldats, pour créer un nouvel ordre seigneurial du prolétariat, un ordre de paix, de fortune, de liberté de nos frères allemands et de nos frères du monde entier. Nous leur tendons la main et les appelons à achever la révolution mondiale.
A la fin de la journée, ce fut presque plus aucun militaire ou gendarme fidèle au Kaiser qui restait à la Berlin, qui était désormais sous contrôle révolutionnaire. Alors que les spartakistes se hâtent désormais de faire parvenir la nouvelle à l'ensemble de la nation et à contacter la diplomatie mondiale par les canaux laissés ouvert du ministère des affaires étrangères, une question nerveuse subsiste: où sont passés Hindenburg, Ludendorff et le Kaiser, qui sont restés introuvable dans la capitale?
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: V1915 - Topic Officiel
Frieden der Dioskuren
Alors en discussions étroite avec la Régence Polonaise sur le choix du futur monarque, l'Etat-Major eu très vite des nouvelles de ce qui se passa à Berlin. Outre la rage et la panique qui prend de bord l'état-major, Hindenburg était prêt à tout accuser sur l'Entente d'avoir mis en place la pièce maitresse du complot judéo-socialiste... Jusqu'à la réception du télégramme Britannique, remonté au chef d'état-major par l'intermédiaire de ses officiers. La gouvernance Britannique ayant préalablement décidé de ne pas reconnaître les terroristes, ceux-ci adressaient directement le gouvernement impérial-militaire, et ceci en "urgence".
Au début, Hindenburg était sceptique. Il redoutait en effet une stratégie "bon flic/mauvais flic" qui serait orchestrée par l'Angleterre et la Russie pour forcer dans tout les cas possible l'Allemagne à avaler la pilule. Mais Ludendorff soulevait une autre hypothèse: l'Angleterre, en tant que monarchie elle aussi, avaient potentiellement du soucis à se faire vis à vis du socialisme insurrectionnaliste, et cherchait donc la paix pour préserver la monarchie Allemande face à cette menace.
Ainsi, dans l'objectif de concilier les positions de Hindenburg et Ludendorff, il a été décidé par l'Etat-Major de sonder les intentions Britanniques. Un message confidentiel a été circulé à l'attention de ceux-là. Ainsi résumé, le message postule que l'Allemagne serait prête à signer l'armistice avec les belligérants Français, Britanniques, Américains et Belges, et demande les conditions non-négociables de paix à cet effectif. Une demande explicite est cependant formulée à l'Entente par l'intermédiaire du télégramme avec les Britanniques: de faire pression sur le président Tchernov afin qu'il rétropédale immédiatement sur sa reconnaissance des insurgés Berlinois et accepte l'Etat-Major Allemand comme seul interlocuteur pour la paix.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: V1915 - Topic Officiel
La révolution soeurL'Allemagne est à son tour le lieu d'une révolution socialiste. Impossible donc pour la République russe, née d'une révolution contre l'infâme régime tsariste, de ne pas reconnaître sa soeur allemande. Qu'importe ce qu'en pensent les alliés de l'ouest, il est hors de question de soutenir le régime des junkers, coupable de tant de maux en Russie, contre le peuple allemand cherchant à vaincre ses propres impérialistes. Pour l'instant, la position de Petrograd est claire. Il n'est plus question de signer aucune paix avec le "régime légal" sur lequel s'agitent les Britanniques, mais de détruire les éléments réactionnaires allemands avant de bâtir la paix avec les représentants réels du peuple allemand, à savoir la RSLA.
Partout sur le front, les consignes données sont simples. Largages par avion, haut-parleurs, etc, tout est fait pour informer les soldats allemands de la révolution en cours dans leur pays, et que la paix est à leur portée s'ils décident de s'opposer à leurs généraux, ou tout simplement de se rendre. L'information est également transmise aux prisonniers de guerre allemands, encouragés par le gouvernement russe à former des comités de soldats sur le modèle russe.
Thalassin- Modérateur
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Re: V1915 - Topic Officiel
November Angriff
L'appel à la révolte proclamée par la RSL d'Allemagne et la Russie fait mouche, alors que les 4 coins du pays se disloquent, et que de nombreux dignitaires du régime impérialiste fuient ou tentent de tenir ce qu'il y a encore à tenir du pays.
En Bavière, un large mouvement massif rassemblant socialistes, communistes et anarchistes, sous l'impulsion du journaliste Kurt Eisner et de l'anarchiste Gustav Landauer, a proclamé depuis Munich la liberté de la Bavière et le rattachement à la RSL, suite à la fuite du monarque Louis III de Bavière. Malgré le caractère pacifiste des leaders de la révolution, de nombreux comités ouvriers s'arment grâce aux livraisons de la Commune de Strasbourg, alors que l'OHL a ordonné aux troupes occupantes au Vorarlberg et en Autriche de cesser l'occupation afin de mater le péril rouge. Un ordre qui se mêle dans le désordre des désertions et ralliements aux révoltés.
Sur le front de l'ouest, l'ordre a été donné par l'OHL d'engager un repli progressif au cours de l'hiver suite à la réussite de l'offensive Britannique et aux débordements de la gendarmerie Prusse, qui ne peut plus gérer la révolte interne seule. Un réduit drastique de l'effectif est opéré pour être redirigé au maintien de l'ordre et la reconquête de la Bavière et de Berlin. Beaucoup d'unités de soldats, les fameux Freikorps, sont rendues indépendantes dans les faits pour concurrencer les comités ouvriers.
Alors que l'ordre de se replier par delà le Rhin fuse dans les tranchées, c'est la colère qui gagne de nombreux soldats nationalistes déserteurs ou démis du front: l'Allemagne perd véritablement la guerre, et les soldats perçoivent malgré eux que se rallier à Hindenburg serait signer leur mort sous le feu des troupes Russes. Cependant, ils pensent exploiter les volontés utopistes des révolutionnaires pour tirer leur épingle du jeu...
Ainsi, de nombreux comités de soldats maintiennent l'ordre au nord-ouest du pays, particulièrement en Basse-Saxe: anciens marins, soldats, freikorps. Loin d'être d'aspiration socialiste, beaucoup de ces hommes sont atteint encore d'une certaine ferveur nationaliste et contrôlent très sévèrement la délinquance et les tentatives d'atteinte à la propriété privée. Se déclarant uniquement garant de l'ordre, ces hommes bénéficient du chaos pour jouer sur les deux tableaux entre la sympathie des révolutionnaires et celle d'Hindenburg, le temps de savoir vers où le vent va tourner. Un bouillon, certain de créer et d'alimenter des idées nouvelles pour ce siècle, alors que les membres de la Société Thulé voient leurs nombres d'adhérents et d'intéressés accroitre fortement dans cette région...
Berlin est au bord de l'encerclement par les troupes de l'OHL. Hindenburg tente la mise en place d'un siège pour forcer Rosa Luxembourg et ses partisans à se rendre, mais c'est sans compter sur la protection, conjointement par certains soldats de Basse-Saxe et des révolutionnaires, de l'unique voie ferrée alimentant encore la ville: Berlin–Lehrte. Les troupes hésitent à engager le combat urbain qui provoquerait des dommages collatéraux terrible, et se contentent d'encercler au maximum la ville pour pousser les révoltés à la reddition.
L'Etat-Major a déplacé de facto ses quartiers généraux à Varsovie, où la collaboration entre l'OHL et la Régence Polonaise n'a jamais été aussi étroite. Après des pressions de Ludendorff sur le chancelier, celui-ci signa un décret symbolique pour donner les pleins pouvoirs à Hindenburg et l'OHL, avant d'être écarté. Les membres du gouvernement se démerdent désormais pour trouver leur place dans ce chaos. Ceux étant venu à Varsovie pour bénéficier de la protection militaire ne sont plus garantie cette sécurité là, alors que de nombreux membres du gouvernement et membres de la royauté partout dans le pays choisissent de se reconvertir ou de fuir (Italie, Danemark, Pays-Bas, que des destinations de choix...). Et toujours aucune nouvelle du Kaiser et de sa famille...
Une situation particulière sévit sur la Régence Polonaise: un groupe de mutins a libéré Józef Piłsudski de sa cellule de détention à Magdebourg, et les renseignements relatent que celui-ci aurait potentiellement contacté le SDKPiL (Parti Social-Démocrate du Royaume de Pologne et Lituanie), un des premiers partis rejoint par Luxembourg. Pour faire face à la situation, La Régence Polonaise a demandé le retrait de l'OHL de la région de Minsk, chose que Hindenburg aurait refusé, voyant Minsk et l'occupation adverse du terrain Russe comme un ennui suffisant pour la Russie afin d'empêcher la prise de Königsberg.[/b]
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: V1915 - Topic Officiel
La libération de l'AutricheLes Allemands fuient l'Autriche occupée, et immédiatement derrière eux suivent des troupes russo-britanniques qui s'emparent du territoire abandonné par les hommes du Kaiser depuis la Slovénie. La Hongrie, tampon formidable, ne semble plus en état d'être envahie par l'Allemagne, ce qui permet à l'armée du Sud de concentrer ses effectifs en Autriche et en Transylvanie.
Sakhalinski sent bien le malaise lors de ses discussions avec l'état-major britannique, alors même que la Bavière vient de virer son roi et de proclamer son rattachement à la RSL. Les deux alliés ne reconnaissent pas le même gouvernement allemand. Qu'importe l'avis d'Allenby, il n'aura qu'à demander à ses hommes de tenir le front austro-tchèque s'il n'est pas d'accord. La Stavka entame des discussions avec le Soviet de Munich afin d'obtenir l'autorisation pour les troupes russes d'entrer en Bavière aux côtés des insurgés, dans le cadre des déclarations de Rosa Luxembourg quant au combat de la RSL contre les troupes du Kaiser.
Thalassin- Modérateur
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Re: V1915 - Topic Officiel
Hongrie
L'effondrement allemand vient de mettre un coup de bâton dans les plans 4d-chess de la politique hongroise, alors que les anglo-russes encerclent les 3/4 de la Hongrie. Karoly est donc sauvé par le gong avec sa tentative désespérée d’obstruction. Pourtant l'Entente ne donne toujours aucune réponse aux nombreuses demandes d'armistices, ce qui lasse tout le monde. Le dernier message russe était de dénoncer l'alliance austro-hongro-allemande, reliquat de 1914. Ce qui était fait dès la dissolution de l'Autriche-Hongrie. Et la Hongrie attend toujours alors que situation évolue, puisqu'il y a des anglais en plus des russes. De nouvelles demandes d'armistices sont encore une fois envoyé, sans doute pour finir dans les poubelles des ambassades des pays de l’entente, encore une fois...
Le gouvernement social-démocrate/radical est coincé alors que la situation pourrit en Hongrie, les problèmes économiques n’étant toujours pas réglés, voir s'empirent au vu de l'isolation totale du pays, qui chevauche une ligne de front. Et l’opposition de gauche comme de droite ont de nouveau choisit leurs camps. Une occupation auprès des russes pour les premiers, auprès des anglais pour les seconds, où chacun s’imagine être mis au pouvoir par les vainqueurs. Reste à savoir quel pays du Royaume-Uni ou de la Russie donnera le plus de signes prometteurs, le destin de la Hongrie reposant sur deux puissances qui semble contentes de laisser pourrir la situation...
Utyi- Grand Consul
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Re: V1915 - Topic Officiel
Hongrie
Il n'y a pas que des soldats qui se déplacent dans les Balkans
Il n'y a pas que des soldats qui se déplacent dans les Balkans
Héritage habsbourgeois et ascendance étrangère
Les doughboys sont en train d'avancer en France et en Belgique, et si d'aventure ils débarqueraient dans l'ex Empire Austro-Hongrois, ils verront quelque chose de familier, qui est en même temps le plus durable des actes de cet empire. Sakhalinski, lui aussi a aussi la possibilité de voir un souvenir de chez lui, l’extrême orient russe.
La Hongrie présente pourtant un habitat peu propice aux coyotes, ratons laveurs, opossum et tamias. L'Alföld, une plaine intensément cultivée ne convient pas à ces mammifères en majorité habitant des collines, des rivières et des forêts. Et la concurrence des hétérotrophes sur la production primaire non améliorée sans apport de la science et la technique est très déjà forte. Pourtant, quelques espaces propice à la colonisation sont présents. Le Sud de la Slovaquie et les alentours du lac Balaton où les renards roux voient débarquer plusieurs concurrents.
Dans ces deux zones, les coyotes nés en 1917 et devenu adultes en 1918 rencontrent massivement d'autres canidés déjà présent dans les Balkans. Or toutes les espèces de ce genre ont un caryotype 2n= 78 et le chacal doré occupe quasiment la même niche écologique que le coyote. Il y a donc des interactions et quelques couples inter-espèces se forment et pour 1919 il y aura des hybrides. La différence numérique entre les chacals établis et les coyotes récemment introduits pointe vers une introgression pour les années suivantes, aboutissant à ajouter au patrimoine génétiques des chacals des Balkans des gènes de coyotes par rétrocroisements des hybrides. Un sort convenable pour les spécimens de Hughes qui pourra faire rigoler Allenby l’égyptien, le chacal représentant un dieu (Anubis) devant gérer les morts avec justice en cette mythologie. Ce que devra faire les Etats-Unis à propos de la liquidation d’États défunts d'ici peu.
Quelques opossums ont embarqué sur une barge depuis Vienne jusqu'à Budapest cet été. Un boost pour une migration qui serait sinon difficile et lente le long des berges du Danube pour cet animal qui représente si bien la Hongrie face à ses voisins depuis Aout 1918. Le lac Balaton reste à coloniser pour cette espèce qui retrouvera en cette zone les ratons laveurs, plus autonomes et prolifiques, s’étant déjà faits une place sur ce lac. Eux suivent le Danube à toute vitesse, des dizaines de km par an, et par ses affluents ont tous les Balkans pour eux. Les tamias de Sibérie ont au contraire une expansion difficile, ces habitants des forets étant pour ainsi dire coincés dans les parcs suburbains de Budapest, les grands openfields étant de sérieuses barrières pour ces rongeurs. Peut être que l’augmentation de la carrying capacity par modification anthropogénique (ou d'une autre espèce-ingénieur) de l'environnement pourra les aider, ou pas.
Utyi- Grand Consul
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Re: V1915 - Topic Officiel
Regno d'Italia
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Photo du 92ème régiment d'infanterie partant de Trieste en direction d'Innsbruck
Le Limes du Tyrol
Les évènements récents en Allemagne avec la proclamation d’une la République Socialiste fait grandement réagir Rome. Les troubles récurrents dans les cités industrielles causés par les ouvriers séduits par les idéaux de Marx obligent l’État italien à un déploiement de force important. Si pour l’heure il n’eut pas de conséquence notable, la peur d’une révolution a forcé la main à Boselli qui a décidé en fin politicien de répondre positivement aux demandes de la paysanneries italiennes. Cette réaction va de pair avec la démobilisation progressive mise en place par le gouvernement. Ainsi les rescapés de la grande guerre qui regagnent progressivement leurs champs vont pouvoir bénéficier d’une distribution des terres en jachère afin d’augmenter leurs revenus. D’autres actions d’ampleur sont à l’étude afin d’arrêter les méthodes latifondiste. Ces discussions sont pour autant très contestées grands propriétaires terriens dont certains très extrémistes ont créées des ligues blanches afin de protéger leur intérêt par la force.
Cependant, cette fronde des grands latifundiums n’est pour l’heure loin d’être la préoccupation première du Royaume et le péril rouge qui s’est propagé en Bavière risque de déstabiliser le Nord du paus. C’est pourquoi un déploiement de l’armée royale est en cours d’exécution avec pour objectif de faire monter le contingent à 90 000 soldats italiens dans la région du Tyrol du Nord. Au même moment, le ministre des affaires étrangères socio-démocrate Ivanoe Bonomi reconnaît comme seul et unique gouvernement légal de l’Allemagne celui impérial-militaire dirigé par le duo Hindenburg Ludendorff. Outre cela, des canaux diplomatiques sont ouverts avec les autorités autrichiennes où l’Italie notifie qu'elle poursuit ses facilités de circulation à la frontière avec les habitants du Voralberg.
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Re: V1915 - Topic Officiel
AUTRICHE
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Dans l'Autriche désormais occupée par les Russo-Britanniques, une jeune république est (re-)proclamée par un conseil de notables viennois. Si les socialistes tendent à être pro-russes et les libéraux pro-britanniques, l'alliance entre les deux puissances occupantes force à la cohabitation entre les mouvements politiques. Un gouvernement de transition où sociaux-démocrates et libéraux font jeu égal s'installe au pouvoir en l'attente d'un traité de paix. Les nationalistes allemands, écartés de fait de par leur collusion avec le Reich, restent cependant une force majeure, bien que souterraine, dans le paysage politique autrichien.
BELGIQUE
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Albert Ier, désormais de retour à la tête de son pays, souhaite absolument rétablir l'autorité de la Belgique contre les communes wallonnes, et surtout celle de Liège. En tant que commandant des armées, il détache une grande partie de la maigre armée belge du front pour tenter de reprendre le contrôle de la région par la force. Les opérations de l'armée belges sont le lieu d'affrontements particulièrement violents au sein même des villes. Les insurgés cependant, répondent farouchement à l'attaque, et tiennent suffisamment les troupes royales en échec pour qu'Albert Ier demande l'intervention de l'armée britannique. L'appui des 40 000 troupes britanniques, et de leur matériel, notamment en artillerie, permet finalement l'écrasement de la commune de Liège, et à sa suite du reste des villes industrielles wallones dirigées par des conseils ouvriers.
Le paysage urbain détruit par ce qui est de fait une guerre civile reste comme une blessure visible de ces combats fratricides. Si les bâtiments seront finalement reconstruits, il ne fait nulle doute que la plaie béante ouverte dans l'imaginaire politique wallon mettra bien plus longtemps à cicatriser.
Thalassin- Modérateur
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Re: V1915 - Topic Officiel
TriompheLa réussite de Bialystok est un triomphe d'une ampleur considérable. La victoire est désormais certaine, tout comme l'arrivée prochaine de l'armée russe au coeur de la Prusse et de la Pologne. Toutefois, Petrograd souhaite une paix rapide. Concernant les soldats allemands prisonniers en Biélorussie, tout d'abord, une demande de reddition est envoyée à leur égard. Les termes sont clairs, et menaçants. À la demande de reddition officielle s'adosse un passage clarifiant le fait qu'au vu de la situation des troupes allemandes en Biélorussie, tout soldat refusant la reddition sera considéré comme partie prenante du processus décisionnaire de l'opération Déméter, et traité comme tel.
Deux lettres, quant à elle, atteignent Varsovie. La première, destinée à la régence polonaise, exige la capitulation sans condition du royaume de Pologne et sa collaboration pleine et entière avec les autorités russes jusqu'à l'établissement d'un traité de paix. La seconde, adressée à l'OHL, exige la capitulation sans condition du prétendu gouvernement dirigé par les militaires et la démobilisation de l'ensemble de ses forces armées.
Enfin, concernant la Hongrie, la Russie souhaite une armistice commune à l'ensemble de l'Entente, comme pour l'Autriche. Petrograd exige cependant la cession préalable de Presbourg-Bratislava et sa région aux autorités slovaques comme une condition nécessaire à la mise en oeuvre de cet armistice.
Thalassin- Modérateur
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Re: V1915 - Topic Officiel
Nuits viennoises"Allons allons, ne dites pas de bêtises. Vous êtes une noble, je ne peux pas vous fiancer quand bien même je le voudrais !". Sakhalinski goûte avec plaisir à la vie viennoise, où se trouvent actuellement ses quartiers généraux. Tout le temps qu'il ne passe pas à planifier les opérations de l'armée russe contre les Allemands, il le passe en charmante compagnie dans les salons de la métropole autrichienne. La mésaventure du jour est une conquête d'un soir qui s'est entichée de lui, et qui lui demande maintenant de la marier. Non seulement il n'aime pas particulièrement cette bonne femme, mais en plus c'est une noblarde. Quelle humiliation ce serait pour un fier SR révolutionnaire tel que lui de finir marié à une riche von Leibnitz. Elle a beau dire qu'elle abandonnera son nom à particule pour prendre le sien, rien n'y fait. Comme si le nom était seulement un mot creux, administratif, et que dans le fond il importe peu. C'est tout l'inverse, le nom est un objet lourd de sens, et pas uniquement le prénom. Le nom de famille, peut être encore plus dramatiquement inamovible, assigne la personne dans un groupe de parenté. Et cette parenté, en l'occurence, a un sang bleu dont la Russie ne veut plus entendre parler chez elle.
Sakhalinski a beau pester, il préfère encore s'occuper de femmes que de devoir gérer sur son temps libre l'ensemble des broutilles liées à l'occupation de l'Autriche. Avant, il s'en chargeait, mais depuis il a tout délégué à un subordonné. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase est le fait que le bourgmestre de Vienne l'a fait venir pour une "chose urgente" alors qu'il était en discussion avec Sir Allenby, pour au final simplement demander l'aide de l'armée russe pour la propreté de la ville. Dans le contexte de guerre, les Viennois demandaient que des troupes russes les aident à chasser les populations de ratons laveurs qui envahissent les ruelles peu entretenues de la capitale, considérées par la populace comme des animaux pilleurs et voleurs de nourriture. "C'est pas mon dos", Sakhalinski a répondu - en des termes plus polis. Ils n'ont qu'à les manger, leurs ratons laveurs, s'ils sont si gênants.
Thalassin- Modérateur
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Re: V1915 - Topic Officiel
Hongrie
La demande russe est comprise comme un arrangement temporaire au vu de la situation tchécoslovaque, ce pays étant sous occupation allemande. Karoly pense que l'Entente veut un tremplin pour libérer la nation tchécoslovaque, et que ensuite un référendum dans le plus grand respect des principes hughiens aura lieu pour déterminer les frontière de la Slovaquie, unie ou pas avec la Tchéquie et de la Hongrie. L’administration de la région de Bratislava/Presbourg est informée de la situation et devra donc s'attendre à l'arrivée de Štefanik, Masaryk et Beneš d'ici peu.
Ailleurs, la fin officielle des hostilités est attendue avec impatience. Avec le retour de la paix, les hongrois s’attendent à être libérer de l’isolation qui les frappent depuis 1914 aggravé depuis l'été 1918 et la position très précaire de la Hongrie.
La logique voudrait que des troupes de l’Entente passent par le Danube, non pas en force d'occupation, mais simplement pour aller à Bratislava, ce qui est plus simple que l'actuel détour par la Styrie en Autriche. La Russie n'a pas parlé de ce point, à savoir le déplacement par la Hongrie des troupes de l'Entente pour aller en Slovaquie.
C'est à clarifier, comme le statut ultérieur de Bratislava, le Banat et la Transylvanie, la Hongrie s'accrochant toujours à l'idée d'un référendum pour décider des frontières, mais n’ayant en réalité pas grand pouvoir de négociation et dépendant de la bonne volonté de l'Entente.
Utyi- Grand Consul
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Re: V1915 - Topic Officiel
United States of America
Overlate
……..Les dominos tombent en Europe, les vieux Empires sont tous tombés les uns après les autres comme Hughes l’espérait. La paix est donc devant les Alliés qui sont sur le point de réussir la grande victoire sur l’autoritarisme après des années d’efforts monumentaux et que tout fut sur le point de s’écrouler souvent. L’Amérique a joué son rôle au prix d’un peuple qui se lança impulsivement dans la guerre au prix de lourdes pertes humaines et les citoyens américains se posent légitiment des questions sur la présence du pays sur le vieux-continent européen en plein effondrement. Hughes l’a ressenti durant ces midterms qui le renverse presque, perdant la majorité au Sénat désormais à 50-50. C’est le grand malaise après ces résultats chez les Républicains où tout le monde sait que le Président veut changer l’ordre mondial, mais l’apparition de la République socialiste libre d'Allemagne créer un véritable malaise dans la classe politique américaine. Les deux partis soutenaient essentiellement l’aide accordée à la République russe, mais le caractère socialiste de la révolution allemande et les propos de Rosa Luxembourg freinent les ardeurs d’une Amérique en questionnements. L’influent sénateur du Massachusetts Henry Cabot Lodge a exprimé ses doutes pour la première fois sur le projet de ligue des nations du Président Hughes dans la presse nationale mettant une nouvelle pression sur la Maison Blanche qui se garde bien de reconnaître la RSL. Mais même ce flou continue de handicapé l’administration républicaine qui attend avec impatience une grande conférence de paix.
En attendant, de grandes questions internationales furent en suspens aussi. Le Secrétaire d’Etat Elihu Root - bien heureux de l’explosion de l’Allemagne après qu’elle a tué son ami Teddy - s’occupa de ses dossiers avec le Président Hughes qui ne délègue jamais totalement ses affaires extérieures. Des hauts-commissaires sont nommés pour être envoyés dans les pays nouvellement indépendants et reconnus par les États-Unis d’Amérique : la République démocratique hongroise ; la Tchécoslovaquie ; l’État des Slovènes, Croates et Serbes ; la République roumaine ; la République de Transylvanie ; et la Tchécoslovaquie (excepté cette dernière pour l’instant, car toujours sous occupation ennemie). Ils auront pour but de travailler avec les autres représentants Alliés (français, britanniques et russes) dans ces pays en pleine genèse. Autrement, la Maison Blanche salue la signature du pacte national catalan par Barcelone et le jeune diplomate Joseph Grew prend le poste d’ambassadeur des États-Unis en Catalogne. L'Amérique est bien curieuse des opportunités financières dans cette région qui pourrait regagner de son dynamisme économique. La diplomatie américaine proteste aussi de « l’annexion de fait » de l’Albanie par l’Italie qui fait encore abstraction des principes hughiens. Le diplomate Henry Percival Dodge, nommé haut-commissaire des Etats-Unis pour l’État des Slovènes, Croates et Serbes a le vive appuie du Président et de son Secrétaire d’Etat pour leur venir en aide de quelques manières qui soit. Hughes a aussi répondu à son homologue espagnol qui a bien réussi à toucher le cœur du Président américain et lui promet de faire son possible. La chose se matérialisant bien vite avec un communiqué émis par Elihu Root appelant au retrait des troupes françaises d’Espagne, tandis qu’à l’ambassade américaine à Paris, on ressent bien que l’Amérique est gênée par l’incident de Valencia.
Enfin, la grande question allemande suscite d’intenses discussions au sein du GOP. Root et Hughes semblent de plus en plus partager des nuances différentes, illustration des deux courants qui traversent le parti républicain : Elihu Root soutient de plus en plus l’idée d’un dur traitement de l’Allemagne pour sa dévastation du continent européen, sentiment partagé par la vieille garde. Tandis que Hughes continue de promouvoir sa vision originale de l’internationalisme, qui est libérale pourrait-on dire. L’émergence de la RSL pose une sacrée épine dans le pied du Président, concurrencé sur le champ de l’internationalisme où maintenant bon nombre de politiciens au Capitole commencent à lier cela avec les balivernes spartakistes qui veulent une internationale pour abattre le capitalisme. Reste que ce défi ne stoppe en aucun cas la volonté du Président américain qui compte toujours bâtir la Ligue des Nations prochainement, par un moyen ou un autre. C’est pour cela que finalement le Président Hughes propose au gouvernement allemand la signature d’un armistice, prévoyant le soutient britannique et espérant celui de la France afin de débuter des négociations pour signer la paix. Concernant les conditions de cet armistice, Washington souhaite que l’Allemagne remette l’ensemble de ses avions, ses navires de guerre restants ainsi que sous-marine et qu’elle procède à la libération des prisonniers de guerre alliés. L’Amérique promettant en échange aussi, de faire en sorte que le blocus naval soit graduellement levé.
En attendant, de grandes questions internationales furent en suspens aussi. Le Secrétaire d’Etat Elihu Root - bien heureux de l’explosion de l’Allemagne après qu’elle a tué son ami Teddy - s’occupa de ses dossiers avec le Président Hughes qui ne délègue jamais totalement ses affaires extérieures. Des hauts-commissaires sont nommés pour être envoyés dans les pays nouvellement indépendants et reconnus par les États-Unis d’Amérique : la République démocratique hongroise ; la Tchécoslovaquie ; l’État des Slovènes, Croates et Serbes ; la République roumaine ; la République de Transylvanie ; et la Tchécoslovaquie (excepté cette dernière pour l’instant, car toujours sous occupation ennemie). Ils auront pour but de travailler avec les autres représentants Alliés (français, britanniques et russes) dans ces pays en pleine genèse. Autrement, la Maison Blanche salue la signature du pacte national catalan par Barcelone et le jeune diplomate Joseph Grew prend le poste d’ambassadeur des États-Unis en Catalogne. L'Amérique est bien curieuse des opportunités financières dans cette région qui pourrait regagner de son dynamisme économique. La diplomatie américaine proteste aussi de « l’annexion de fait » de l’Albanie par l’Italie qui fait encore abstraction des principes hughiens. Le diplomate Henry Percival Dodge, nommé haut-commissaire des Etats-Unis pour l’État des Slovènes, Croates et Serbes a le vive appuie du Président et de son Secrétaire d’Etat pour leur venir en aide de quelques manières qui soit. Hughes a aussi répondu à son homologue espagnol qui a bien réussi à toucher le cœur du Président américain et lui promet de faire son possible. La chose se matérialisant bien vite avec un communiqué émis par Elihu Root appelant au retrait des troupes françaises d’Espagne, tandis qu’à l’ambassade américaine à Paris, on ressent bien que l’Amérique est gênée par l’incident de Valencia.
Enfin, la grande question allemande suscite d’intenses discussions au sein du GOP. Root et Hughes semblent de plus en plus partager des nuances différentes, illustration des deux courants qui traversent le parti républicain : Elihu Root soutient de plus en plus l’idée d’un dur traitement de l’Allemagne pour sa dévastation du continent européen, sentiment partagé par la vieille garde. Tandis que Hughes continue de promouvoir sa vision originale de l’internationalisme, qui est libérale pourrait-on dire. L’émergence de la RSL pose une sacrée épine dans le pied du Président, concurrencé sur le champ de l’internationalisme où maintenant bon nombre de politiciens au Capitole commencent à lier cela avec les balivernes spartakistes qui veulent une internationale pour abattre le capitalisme. Reste que ce défi ne stoppe en aucun cas la volonté du Président américain qui compte toujours bâtir la Ligue des Nations prochainement, par un moyen ou un autre. C’est pour cela que finalement le Président Hughes propose au gouvernement allemand la signature d’un armistice, prévoyant le soutient britannique et espérant celui de la France afin de débuter des négociations pour signer la paix. Concernant les conditions de cet armistice, Washington souhaite que l’Allemagne remette l’ensemble de ses avions, ses navires de guerre restants ainsi que sous-marine et qu’elle procède à la libération des prisonniers de guerre alliés. L’Amérique promettant en échange aussi, de faire en sorte que le blocus naval soit graduellement levé.
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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Re: V1915 - Topic Officiel
Letzte Chance
L'attaque exceptionnelle menée par les armées de Tchernov ont achevé d'enfermer une bonne partie des troupes Allemandes en Biélorussie. Des troupes affamées, isolés du reste du territoire, subissant les conséquences de l'Opération Déméter... Dans cet état de fait, les troupes du front de l'est ont tout simplement décidé de la reddition pour éviter la catastrophe. Et parmi eux, un certain général Falkenhayn...
Pour Hindenburg, bien que la proposition de paix des Américains soit acceptée en intégralité de manière quasiment unanime au sein de l'OHL, il sait la guerre perdue tant que Tchernov et les révolutionnaires acteront pour le changement de régime. Une réponse positive est envoyée aux Américains, sachant qu'elle est au mieux symbolique.
Une seule issue demeure pour Hindenburg: couper la tête du prédateur rouge, situé à Berlin. 180 000 hommes, majoritairement des freikorps fidèles au Kaiser, placés sous le commandement de Georg Ludwig Rudolf Maercker, y marchent en direction...
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: V1915 - Topic Officiel
En finirLa reddition des troupes allemandes du Belarus signe une victoire extraordinaire pour l'armée russe, qui élimine une partie considérable des forces allemandes sur le front de l'est. Les prisonniers de guerre allemands sont envoyés vers l'Oural dans des camps de prisonniers, et la Russie reprend possession de son territoire. La Biélorussie a lourdement souffert de l'occupation allemande, et ce que les Russes découvrent est pire encore que dans les pays baltes. La libération plus tardive et le début d'un second hiver ont mis la région dans un état de détresse humaine parfaitement considérable. Les horreurs découvertes motivent plus encore le gouvernement russe dans son soutien à la RSL. La classe bourgeoise-impérialiste allemande est accusée d'être entièrement responsable de cette situation, et elle devra être écrasée pour permettre à la nation allemande de se comporter en nation pacifique. Ces considérations sont partagées avec le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique, tout en assurant Hughes de l'entière volonté du gouvernement russe de participer à la refondation de l'ordre mondial dans le cadre de la ligue des nations.
Falkenhayn, lui, se retrouve logé dans une datcha près de Pskov, et est sous bonne garde. Son lieu de résidence surveillée est en effet renforcé par un dispositif spécial organisé par le corps des gardiens de la révolution. Le général allemand a été interrogé par Savinkov en personne, qui lui a expliqué la situation. Un livre vierge lui a été confié, et il doit y écrire l'entièreté de ce qu'il sait sur l'opération Déméter, ceux qui l'ont décidé et ceux qui l'ont supervisé. S'il le fait, il pourra rentrer en Allemagne à la fin de la guerre. S'il ne s'exécute pas, c'est la Russie qui l'exécutera lui.
Thalassin- Modérateur
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Re: V1915 - Topic Officiel
Regno d'Italia
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Le Corpo di Spedizione Italiano in Libya du général Pietro Badoglio
Le Triumvirat militaire
L’Europe est à feu et à sang, alors que le dénouement final s’approche pour la classe bourgeoise et impérialiste allemande. Cependant cette chute au profit d’un gouvernement socialiste inquiète au plus haut point Boselli. Si d’aventure la situation s’étendait et si cette situation poussait la classe aisée du nord de l’Italie à trouver une solution alternative. Au fur et mesure que ces deux scénarios deviennent de plus en plus plausibles, la cohésion du gouvernement d’union national commence à se fissurer. Le président du conseil le sait la position des libéraux devient précaire.
Sa politique nuancé et pragmatique le desserve, Mussolini n’hésitant plus à critiquer cette démocratie molle au service du prolétariat au dépend des intérêts du Royaume. Pire encore cette montée de ces idéaux d’extrême droites ne cesse d’avoir des soutiens au sein de la bourgeoisie apeurée. Mais Bosseli le sait seul la démocratie pourra sauvegarder l’Italie, et pour ce faire décide un rapprochement avec le grand général Améglio. Pour le vieux chef du gouvernement, Améglio est devenu selon ces terme le protecteur du Royaume. Ce soutien est indispensable mais ne sera pas gratuit, l’armée royal ne souhaite qu’une chose étendre sa mainmise sur l'ensemble de l'Italie. Premier acte la nomination du général Pietro Badoglio au nouveau poste de Gouverneur général de Libye. Le nouveau homme fort de la Libye sera accompagnée par l’envoi de 50 000 hommes dqui composeront le « Corpo di Spedizione Italiano in Libya ». Leur mission mettre fin aux troubles insurrectionnels dans le désert de Cyrénaïque. En Albanie, le général Armando Diaz est conforté dans son rôle de commandant en chef des forces armée italienne et devient l'homme fort de la principauté devant le résident général. C'est donc un triumvirat de militaire qui se forment pour sauvegarder la démocratie libérale italienne du péril intérieur causé par les musulmans, les rouges et les bruns.
Pierremenez- Ministre
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Re: V1915 - Topic Officiel
FRANCE
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Après Albert I, c'était au tour du gouvernement de la Troisième République de gérer les retombées révolutionnaires Franco-Allemandes. Et nul doute que le régime, fondé en partie sur la répression de la Commune de Paris, n'allait pas donner une seule once de crédit aux mouvements ouvriers naissants en Alsace, de plus jugés "complaisants" envers la cause Allemande par leur internationalisme et refus de l'adhérence à la France.
Troupes Françaises à Strasbourg, Février 1919
La venue des troupes Françaises à Nancy et dans la majeure partie de la Lorraine fut acclamée par les habitants et les révolutionnaires qui proclamèrent la dissolution. L'ambiance était tout autre en Alsace, où les communes avaient vent de ce qui s'est passé en Wallonie. Certains villages tenant becs et ongles contre l'occupant Français, c'est par les menaces et la force que ceux-ci cédèrent à l'obéissance à la République.
Les évènements de Lorraine culminèrent par ce que certains médias révolutionnaire ont décrit comme la "Seconde Semaine Sanglante". Galvanisés en partie par les spartakistes, les communards de Strasbourg refusaient d'accepter l'entrée de l'occupant Français au sein de la ville. Situation où, malgré quelques tentatives de négociation, culmina le 11 Février 1919 par l'ordre donné aux troupes Françaises de prendre la ville par la force. Les pertes se sont comptés à près de 1500 hommes côté communard, alors que le franchissement des troupes Françaises des barricades une à une condamnaient les révolutionnaires à la reddition ou la fuite. Dans cette optique là, le camarade Liebknecht n'avait plus trop le choix: il fallait venir en territoire sécurisé à Munich, et avertir le président Tchernov de la situation.
Rêveur_Lucide- Ministre
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