Re: ¤ V1960 ¤ Topic officiel

par **Mirage** Mar 16 Jan 2018 - 16:03

Modération

Guinée-Conakry

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Une tentative d'assassinat a failli entrainer la mort du président guinéen, Sékou Touré, ce dernier, rapidement évacué à l'hopital de Conakry où il a pu être sauvé de manière in extremis. Une fusillade enclenchée par des membres déloyaux de la garde présidentielle a en effet grièvement blessé l'auteur de l'indépendance guinéenne qui gardera en outre des séquelles physique de cet attentat, en particulier une jambe boiteuse.

De plus, suivant cette attaque, alors que Sékou Touré était toujours inconscient en salle d'opération, une partie de l'armée menée par le général Bodjola a tentée de prendre le contrôle des points stratégiques de Conakry, se déployant aux entrées et aux sorties principales de la ville, prenant rapidement le contrôle de l'Assemblée Nationale mais échouant à sécuriser les bâtiments accueillant les médias nationaux suite à la réaction rapide de forces loyalistes. Par ailleurs, les troupes putschistes s'enlisèrent rapidement face à la résistance féroce de la Garde Républicaine refusant de lacher le moindre pouce de terrain et sauvant de fait l'ensemble de gouvernement.
Cet échec permis à l'exécutif de réagir rapidement en niant les communiqués putschistes et en mobilisant les loyalistes. Une contre-attaque des forces armées favorables au gouvernement permis en effet de dégager plusieurs des artères principales de la ville, de reprendre divers bases rebelles et d'arrêter plusieurs leaders du coup, sans pour autant interpeller Bodjola qui serait, selon diverses rumeurs, en fuite anonymement en Guinée portugaise.
Le dernier point de résistance des forces putschistes fut le parlement où la quasi-totalité de la Ière législature de l'Assemblée Nationale guinéenne fut sommairement exécutée par les soldats retranchés dans le bâtiment après qu'ils aient pris connaissance du refus des militaires loyalistes en charge de la reprise du parlement de négocier une quelconque évacuation. De violents combats permirent finalement de reprendre le siège du pouvoir législatif guinéen, mettant officiellement un terme au coup d'état par la mise en déroute et l'arrestation des derniers récalcitrants.

par **Skorm123** Mar 16 Jan 2018 - 16:54

Union of South Africa –

Unie van Suid-Afrika

Union d’Afrique du Sud

Réforme de l’Apartheid

La « Bantu and South Africa Future Act. » déchaine les passions à travers le pays. En effet, les Afrikaneers, notamment les fermiers, ont menacés le gouvernement à de nombreuses reprises tandis que certains parlent de collaboration entre le gouvernement et les populations noires : une menace qui parait essentielle chez les populations blanches afrikaans. Pour le gouvernement Verwoerd, les réactions sont compréhensibles, et de nombreux députés menacent de ne plus soutenir le gouvernement, ainsi que d’expulser le premier ministre et son gouvernement de leurs postes. Pour Verwoerd, la menace est trop sérieuse pour ne rien faire. C’est pourquoi il a été décidé de supprimer la partie concernant l’expropriation blanche, mais en gardant l’idée toutefois des collectivités agricoles noires, permettant à moyen terme plus de possibilités d’investissements et donc des gains de productivités importants, même dans des terres moyennement productives. Cette partie de la loi a tout de même fait particulièrement mal au gouvernement, et le premier ministre a décidé de faire un remaniement ministériel, ou la moitié de l’effectif sera remplacé, notamment le ministre de l’agriculture. Cependant, il est d’avis général que le reste de la loi semble avancé dans le bon sens, séparant les populations et essayant de sauver la race blanche. La question des métis ne s’est pas posé, mais il est à parier que le gouvernement ne s’avancera pas sur le domaine, au vu de l’instabilité politique actuelle, et des potentiels risques que des mesures positives ou négatives envers les métis causeront. Cet erreur de communication de la part du gouvernement ne coutera rien, mais une autre aussi importante pourrait causer la destitution du premier ministre qui déjà est sous le feu des critiques de la part de son propre camp, tandis que certains l’insulte d’incompétent. Il risque de perdre sa place lors des prochaines élections de 1961. Il a un an pour prouver qu’il a sa place en tant que 1er ministre.

par **Iska** Mar 16 Jan 2018 - 17:17

République Arabe Unie

Affaires militaires

Le plan recrutement de 40.000 hommes dans les forces armées est désormais lancé. Celui-ci, devra être achevé d’ici 1965, au maximum, les 40.000 hommes seront établis équitablement en Syrie et en Égypte (20.000 et 20.000), afin de répondre aux besoins de l’armée de nouveaux équipements seront bientôt acquis et mis à disposition de l’armée.
Afin de pousser les hommes à s’engager, un exercice militaire de grand envergure se déroulera dans la province de Gaza celui-ci sera largement médiatisé afin d’atteindre le plus de monde possible. Il rassemblera près de 10.000 sous le regard attentif des officiers soviétiques.

Affaires étrangères

La RAU souhaite pouvoir fabriquer elle-même les pièces détachées de ses engins (en l’occurrence : BTR-40 et T-54/5). Consciente de la crainte soviétique quant à l’assemblage de véhicules fabriqués totalement en territoire national, l’état-major s’engage à envoyer les rapports de panne et de fabrication des pièces (pour voir si celles-ci correspondent). Si cela ne permet pas de vérifier aux autorités soviétiques notre bon sens, la venue d’observateurs de l’armée Rouge, à l’improviste, dans nos usines est autorisée. Si l’URSS est encore sceptique, à ce moment, certaines pièces nécessaires à l’assemblage des véhicules pourra être prohibée.

Dans un autre cadre, nous demandons la licence du fusil d’assaut AK-47, à utilisation purement nationale. La venue de quelques centaines d’officiers soviétiques lors de l’entraînement, à Gaza, sera grandement appréciée.

par **Mopper** Mar 16 Jan 2018 - 18:46

République de Guinée

Affaires intérieures
Suite à la tentative d'assassinat du président Touré et à la tentative de coup d'Etat le gouvernement Touré décida de réagir en déclarent l'Etat d'urgence afin de pacifier le pays, le gouvernement décida aussi de d'annuler le recrutement des soldats guinéens démobilisés du service militaire Français.
il décida en contrepartie d'augmenter considérablement l'effectif de la milice du PDG en leur donnant tous les chars, l’artillerie et les véhicules blindés, de telle sorte que l'armées ne possède que l'aviation, la marine et une infanterie. Toutes personnes de l'armée étant soupçonnés de vouloir tenter une action hostile vis-à-vis du gouvernement sera jugées.
Des facilités sur la procédure d'arrestation et de perquisition sont mises en places. Toutes personnes jugés "hostile" ou "contre-révolutionnaire" sera exécuté.
Le président Sékou Touré fit une allocution ou il exprime ses soupçons sur le fait que ce putsch et cet attentats pourrait être l'oeuvre d'une puissance impérialiste et colonialiste n'ayant pas aimé les positions trop indépendantes de la Guinée.

Message à l'Urss:

par **Alaminsk** Mar 16 Jan 2018 - 19:29

República Portuguesa

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Affaires économiques

……….L'économie portugaise est organisée sous le régime corporatiste, aussi bien en métropole que dans les territoires ultramarins. Plusieurs grands conglomérats organisent en effet les structures productives du Portugal, entreprises étroitement contrôlées par l'administration publique par le biais des permis de construire par exemple. Ces groupes, au niveau global, sont soutenus et coopèrent avec les petites et moyennes entreprises familiales qui pullulent sur le territoire. Ce système particulier en Europe mais que l'on retrouve par exemple au Japon est la clé d'un fort développement économique que connaît la patrie depuis les années 1950 (Lisbonne devenant la vitrine de cette croissance), et qui pourrait s'accélérer dans les années 1960. En effet, plusieurs proches du pouvoir estiment que la décennie qui arrive pourrait être la clé du décollage économique et commercial du pays, de par les conjonctures internationales et la capacité du Portugal à offrir des produits réputés et une main-d’œuvre bon marché. Un problème réside cependant en la personne même du Président du Conseil des ministres, António de Oliveira Salazar : ce dernier tient en effet depuis les années 1930 à un respect strict de l'équilibre budgétaire. De ce fait, le Portugal ne doit aucune dette nationale ou à l'étranger et engrange un surplus de 6.3 milliards d'escudos pour cette année (233 millions de dollars américains). Cette orthodoxie budgétaire fut cependant balayée dans l'esprit de Salazar par deux événements consécutifs : d'une part, la prise de Goa poussa les grands cadres de l'armée à faire pression sur lui pour renouveler l'armement national grâce aux revenus publics de cette année (Salazar leur accorda, face à l'influence de l'état-major dans la société lusophone), et d'autre part les exemples européens comme l'Allemagne ou la France prouvèrent aux proches du dirigeant, au sein du gouvernement, que tout développement économique ne pouvait s'enclencher que grâce à une politique de relance. De ce fait, Salazar annonça dans la presse en décembre 1960 qu'effectivement la rigueur budgétaire serait remise en cause les prochaines années dans le but de provoquer un boom économique pour la nation : les militaires en bénéficient d'abord (par l'achat d'armement et le renouvellement des infrastructures), ensuite ce seront les civils. Les territoires ultramarins joueront bien évidemment un rôle clé dans cette affaire.

Métro de Lisbonne :

Affaires étrangères

……….Le gouvernement d'António de Oliveira Salazar fut marqué en cette année 1960 par plusieurs évolutions majeures sur le plan diplomatique. Dans un premier temps, la situation indienne a malheureusement dégénéré et ce dans le mauvais sens, la République indienne ayant décidé de lancer une offensive illégale et désastreuse pour les populations civiles à l'encontre du territoire ultramarin de Goa, après avoir mis sous blocus pendant plusieurs années les cités lusophones du Gujarat. Malgré une résistance héroïque, le commandement local dut capituler et des négociations de paix doivent s'ouvrir à Washington sous l'égide des États-Unis d'Amérique dans le but de trouver une solution pacifique à ce conflit : nous attendons toujours la réponse de notre adversaire. Après le théâtre asiatique, c'est l'Occident qui demanda l'attention du Président du Conseil. Tandis que la péninsule Ibérique est isolée diplomatiquement depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour ses positions radicales mais nécessaires face au bolchévisme, l'année 1960 est vue comme une période de réchauffement des relations avec les divers partenariats européens : l'achat d'armement par le ministère de la Défense nationale à la Belgique, à l’État d'Israël et à l'Allemagne sont des premiers pas qui permettraient une normalisation des relations intraeuropéennes. Des discussions sont aussi à l’œuvre avec la République française pour rénover la Marine lusophone. En ce qui concerne le plus vieil ami du Portugal, le Royaume d'Espagne, António de Oliveira Salazar accepte bien entendu l'entrevue proposée par Francisco Franco : le développement d'un esprit commun entre nos deux nations, sur tous les plans (diplomatique, économique, politique, militaire, ...), est capital pour Lisbonne dans le cadre de la lutte face à l'hydre rouge et nous avons hâte d'en discuter avec vous. Enfin, en ce qui concerne le théâtre africain, les événements à Conakry en République de Guinée sont la preuve pour notre gouvernement de l'instabilité générée par les idéaux marxistes et l'indépendance trop rapide des anciennes colonies ; nous espérons toutefois que le président Sékou Touré est en sécurité et pourra rétablir la paix dans son pays. Face à ce drame, la Guinée portugaise accueillit plusieurs centaines de réfugiés fuyant la guerre civile, tandis que le détachement local des forces armées est mobilisé, en attendant que la situation se rétablisse définitivement à Conakry. Secrètement, Bissau confirma à Salazar la récupération du général Bodjola et d'autres éléments clés du putsch manqué ; tandis qu'ils sont entretenus et surveillés par des agents de la PIDE et de l'armée, le gouvernement portugais prend contact avec son homologue guinéen (toujours secrètement) pour tenter de trouver un terrain d'entente sur les éléments séditieux dont nous disposons mutuellement.

Le Président du Conseil des ministres, António de Oliveira Salazar :

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par **Mopper** Mar 16 Jan 2018 - 21:37

REPUBLIQUE DE GUINEE

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Affaire extérieures
Face aux refus du gouvernement Malien, la Guinée est déçu par le manque d'indépendance de ce pays, cependant le président Touré décida de ne jamais abandonner l'organisation des états Africains même si il n'est constitué que de la Guinée et du Ghana. Le manque d'indépendance du Mali a frappé le président Touré qui lors d'un discours à ressortie sa phrase mythique "Nous nous préférons la liberté dans la pauvreté que la richesse dans l'esclavage".
La critique de l'indépendance trop rapide de la Guinée par le Portugal n'a pas échappé au président Touré qui à déclaré "Je pense que le Portugal n'a pas à nous donner de leçons sur l'instabilité, je voudrais que le Portugal se rappelle du coup d'Etat de 1926 et qu'il nous explique comment une nation plus que centenaire et non socialiste à bien pu faire l'objet d'un coup d'Etat alors que en Guinée une pauvre nation socialiste n'ayant même pas 5 ans à su le déjouer.", il exprima aussi son regret face au refus du Portugal quant à la tenu d'un référendum dans les plus brefs délais.

Message au portugal [top secret]:

Message au PAIGC [top secret]:

par **Sirda** Mar 16 Jan 2018 - 21:39

Modération :

République Dominicaine

Depuis six mois, une centaine de dominicains avaient secrètement été accueillis sur l'île de Cuba, par le gouvernement de Castro, pour former à l'art de la guérilla des rebelles au régime dictatorial dominicain. Leur formation terminée, un plan avait été établi pour entraîner un soulèvement populaire contre le régime de Rafael Leónidas Trujillo Molina, au pouvoir depuis plusieurs décennies désormais. Ainsi, une flottille de navires de plaisance devait transporter un premier groupe d'une cinquantaine de rebelles près de la frontière sud d'Haïti tandis qu'un navire et deux avions Douglas C-47 Skytrain, utilisés par La Havane et Saint-Domingue, devaient débarquer des troupes à la frontière nord.

Malheureusement pour le régime de Castro, cette opération fut un véritable désastre (résultat du lancer de dés : 4 pour 90 requis). En effet, grâce à la force du régime de Trujillo Molina, certains rebelles étaient en réalité des agents secrets dominicains chargés d'infiltrer des groupuscules d'opposants recrutés par La Havane, qui, au quotidien, informaient donc le dictateur dominicain sur l'évolution de la formation et des plans. Ainsi, il n'eût aucun mal à intercepter les deux avions ainsi que la totalité des navires, à l'exception d'un navire de plaisance contenant ces mêmes agents. Le restant des apprentis rebelles a été tué, et les corps sont, pour les plus intacts, pendus en place public, tandis que les autres sont renvoyés à Cuba.

par **Thalassin** Mar 16 Jan 2018 - 22:45

Union des Républiques Socialistes Soviétiques

Diplomatie

Afin de marquer son soutien au régime congolais, le camarade Joukov a décidé de la mise en place d'une ligne aérienne directe Kiev-Stanleyville permise grâce à deux avions Tu-114 de la compagnie Aeroflot. Ces deux appareils, rendus célèbres par la visite de Nikita Khrouchtchev aux Etats-Unis en 1959 (ce Tupolev étant le seul avion de ligne capable à l'époque d'effectuer le trajet Moscou-Washington sans escale). Effectués dans un cadre civil, ces vols permettront l'envoi de travailleurs soviétiques qualifiés au gouvernement congolais réfugié dans la ville du Nord-Est. De manière totalement secrète, le KGB organise à travers ces vols l'acheminement de fusils d'assaut de type AK-47 et SKS, ainsi que des mortiers et autres mines, tout comme d'ingénieurs et officiers, afin d'armer, former et conseiller les troupes congolaises.

De même, des dizaines de milliers de fusils d'assaut AK-47, de mortiers et même 100 MiG-15 (avec des pilotes soviétiques à même de former leurs homologues locaux) sont envoyés à la République socialiste du Viet Nâm afin de l'aider à assurer sa défense

Les demandes de la République Arabe Unie sont acceptées, à l'exception de la licence des différentes pièces composant le canon des chars d'assaut qui devront continuer d'être commandées à l'URSS

Enfin, l'URSS propose la mise en place d'un sommet à 6 entre l'Union Soviétique, la Bulgarie, l'Albanie, les Etats-Unis, la Grèce et la Turquie afin d'évoquer un potentiel désarmement de l'Europe du Sud-Est, de l'Anatolie et du Caucase dans le cadre de l'opposition entre l'OTAN et le Pacte de Varsovie dans ces régions. La rencontre en question se déroulerait à Vienne, en terre neutre (si l'Autriche n'y voit pas d'objection).

par **Jhe** Mar 16 Jan 2018 - 23:56

États Unis d'Amérique

[img][url=https://www.backtothestates.fr/wp-content/uploads/2017/02/drapeau-americain-51-etoiles-640x337.png?x20532[/img]

Élections présidentielles de 1960 :

Après une longue campagne électorale débutée dès le début de l’année 1960 avec la longue course aux primaires, l’Amérique en arrive enfin à l’élection majeure de sa vie démocratique : l’élection présidentielle au cours de laquelle les américains vont devoir départager deux candidats en la personne du républicain Nixon et du démocrate Kennedy.

La campagne fut à coup sûr rude, tout a en effet opposé le vice président Nixon, qui a mis en avant son expérience du pouvoir et sa connaissance des dossiers, et le sénateur catholique Kennedy qui ne s’est lui pas privé de critiquer le pouvoir républicain en place, et notamment les récents revers qu’a connu l’administration Eisenhower à Cuba et dans l’affaire du U2. Le candidat démocrate a notamment axé sa campagne sur le thème de la « Nouvelle frontière » visant à redonner un objectif clair au peuple américain et lui permettre de se dépasser, vision tranchant quelque peu avec celle du très pragmatique Nixon. Cette campagne fut de plus l’occasion de voir à l’écran une innovation majeure dans la vie politique américaine : le débat télévisé opposant les deux grands candidats. Si le télégénique Kennedy a assurément tiré profit de cet évènement pour se mettre en avant les américains n’ont pas été sans remarquer que le vice président maîtrisait assurément plus ses dossiers malgré son air moins avenant. Aux deux grands candidats il faut également ajouter la candidature dans les États d’un sud d’un démocrate ségrégationniste, Harry Bird, qui pourrait faire du tort à John Kennedy.

En ce 08 novembre il reste donc aux américains à voter, ce que ces derniers font en assez grand nombre puisque plus de 60 % du corps électoral se rend aux urnes. Place ensuite à la soirée électorale, pendant de longues heures les chaînes de télévision et de radio qui égrènent les résultats État par État restent dans le flou puisque le scrutin est très serré. Au final c’est toutefois Richard Nixon qui finit par s’imposer puisqu’il remporte 303 grands électeurs contre seulement 219 pour son concurrent. Au niveau du vote populaire l’avance de Nixon est toutefois beaucoup plus maigre puisque les deux candidats obtiennent tout deux un score dans les 49 % des voix et l’avance de Nixon n’est que d’une centaine de milliers de voix au niveau national. Toutefois le résultat des urnes et là, les américains ont tranché, dans la nuit du 08 au 09 novembre Kennedy reconnaît sa défaite tandis qu’au QG républicain c’est l’explosion de joie. Richard Nixon entrera donc à la Maison Blanche le 20 janvier 1961, l’heure de la transition présidentielle est venue…

par **Thalassin** Mer 17 Jan 2018 - 0:00

FIN DE L'ANNÉE 1960

Jour de pause : profitez-en pour mettre à jour vos Fiches-Nations, solidifier vos contacts avec les autres joueurs, élaborer des stratégies. Pour rappel toutes les sections de l'onglet "Jeu" sont inaccessibles aux joueurs pendant ce temps, hormis les fiches-nations - les autres messages seront supprimés.

par **Sirda** Mer 17 Jan 2018 - 14:29

Modération :

Sud-ouest africain / Namibie

Le référendum proposé par Pretoria concernant une éventuelle indépendance du Sud-ouest africain fut accueilli avec surprise par les populations locales, notamment blanches, qui avaient toujours manifesté leur adhésion à l'Union d'Afrique du Sud en élisant sans faillir depuis dix ans déjà le National Party, parti politique républicain, autoritaire, favorable à l'apartheid et afrikaner, composé des populations allemandes et afrikaners de Namibie. Cependant, cette annonce ne fut pas considérée comme une défiance de la part de cette population, majoritaire parmi l'électorat prévu par Pretoria - les blancs, les métis et les indiens.

Ainsi, et sans surprise, le maintien dans l'Afrique du Sud fut accepté par le Sud-ouest africain avec une large majorité de 78% des suffrages exprimés, le territoire montrant ainsi clairement sa volonté de rester au sein de la nouvelle République en formation. Néanmoins, les autorités ont exprimé leur souhait de voir leur représentation être revue à la hausse dans le Parlement sud-africain. En effet, depuis 1949, seuls six députés et quatre sénateurs représentent le territoire à Pretoria, conformément à la proportion démographique de la Namibie - un demi-million d'habitants - par rapport à l'Afrique du Sud - seize millions. Les namibiens demandent à ce que ces sièges soient respectivement portés à 10 et à 6.

Les populations noires ont quant à elles violemment manifestés à l'annonce de ce référendum les excluant, des heurts qui coûtèrent la vie à une trentaine d'indigènes ainsi qu'à trois militaires. De même, les manifestations ont repris avec l'annonce, sans surprise, du résultat du vote, et exigent que leurs droits soient respectés.

http://www.chacunsonpays.com/t7783p50-v1960-topic-officiel#110468

par **Sirda** Mer 17 Jan 2018 - 14:37

Modération :

Partis communistes de l'Asie du sud-est

Le Parti Communiste Thaïlandais, qui a vivement dénoncé le tournant pris par l'Union Soviétique qu'il ne reconnaît plus comme pays communiste - et par conséquent s'est rallié au maoïsme -, a expressément formulé la demande d'armes, de financements et de tracts de propagande. En effet, depuis plusieurs années, les leaders rouges thaïs souhaitent lancer une guerre civile pour s'emparer du pouvoir, depuis l'échec de la révolution pacifique de 1952 qui entraîna le 13 novembre de la même année une série de mesures répressives à leur égard. Il en est de même pour le Parti Communiste Malais qui, depuis la fin de l'état d'urgence en juillet 1960, cherche, du haut de ses deux milles membres, à lancer une guérilla communiste, mais aussi pour les communistes khmers ainsi que birmans.

http://www.chacunsonpays.com/t7783p25-v1960-topic-officiel#110395

par **Sirda** Mer 17 Jan 2018 - 14:40

Modération :

Pays de l'Europe du sud-est, d'Anatolie et du Caucase

La proposition soviétique est reçue avec suspicion à Athènes et Ankara, qui, toutes deux, suspendent leur décision à l'acceptation ou au refus américain. Ainsi, si Washington accepte ce sommet, alors les deux pays suivront, et vice-versa. La Bulgarie, elle, accepte naturellement cette demande, et l'Autriche a fait savoir que le sommet pourrait se tenir à Vienne sans problème.

http://www.chacunsonpays.com/t7769-union-des-republiques-socialiste-sovietiques#110573

par **Sirda** Mer 17 Jan 2018 - 14:41

Modération :

Belgique & Israël

Bruxelles et Jérusalem acceptent les demandes portugaises.

http://www.chacunsonpays.com/t7783p50-v1960-topic-officiel#110522

par **Sirda** Mer 17 Jan 2018 - 14:59

Modération :

Royaume-Uni & colonies africaines

Les différentes propositions britanniques avaient été préalablement acceptées par les chefs tribaux & co, et plusieurs référendums se sont ainsi tenus sur l'ensemble des colonies britanniques en voie d'être indépendantes.

Le Sierra Leone, qui souhaite son indépendance, a refusé son rattachement à la République du Liberia, et demande à Londres sa constitution comme Etat souverain et indépendant, cela à une timide majorité de 53% des votants.

Le Nigéria accepte l'indépendance à une très large majorité de 97%. Les Masailand, Rahanwein, Fédération Turkano-Acholiste, Fédération Bantoue et Union Tawana du Botswana acceptent elles aussi leur indépendance avec des scores similaires à celui du Nigeria.

Enfin, le protectorat britannique du Somaliland refuse son rattachement au royaume d'Ethiopie avec une majorité affirmée de 61% et souhaite se constituer en un Etat indépendant.

http://www.chacunsonpays.com/t7781-royaume-uni-de-grande-bretagne-et-d-irlande-du-nord#110379

par **Shikkoku** Jeu 18 Jan 2018 - 15:24

Affaires liées à l'accession à l'indépendance de la Fédération Bantou :

Carte de la Fédération (en vert)
Carte:

En Afrique de l'Est, c'est une certaine excitation qui règne. En effet, après l'annonce du projet d'accession à l'indépendance des colonies britanniques allant de la Corne de l'Afrique à la Rhodésie, l'émotion fut vive : pour certains indépendantistes, c'était là la clef du succès du projet national, tandis que pour d'autres et notamment certains riches fermiers rhodésiens, c'était une catastrophe.

Les premières questions sont déjà soulevées à travers le pays. Quelle sera la forme de gouvernement de la Fédération ? Où se trouvera sa capitale, à Mombasa, Dar-es-Salaam ou plus au Sud ? Est-ce que le pays rejoindra le Commonwealth Britannique ? Il est une région de la future fédération qui est particulièrement agitée par l'incertitude. Il s'agit de la Rhodésie.

La Rhodésie, comportant une grande part de colons blancs, héritage de colonies de peuplement britanniques mais aussi hollandaises, est similaire à l'Afrique du Sud sur beaucoup de problématiques. Comme toute colonie africaine, la part de tensions raciales entre colons et colonisés n'est pas mince affaire.

Nairobi, 1960 (Avenue de la Couronne)

Afin de parvenir à rassurer et à concrétiser le projet d'indépendance qui devrait être réelle au courant de l'été 1961, plusieurs hommes politiques africains demandent à la Couronne Britannique une rencontre visant à définir un cadre politico-légal d'accession à l'indépendance. Parmi eux, Jomo Kenyatta (Kenyan), Julius Nyerere (Tanzanien), Winston Field et Josiah Gondo (Rhodésiens), Kenneth Kaunda (Zambien) et Yatuta Chisiza (Malawi).

par **Alaminsk** Jeu 18 Jan 2018 - 15:28

República Portuguesa

Affaires étrangères

……….Le gouvernement d'António de Oliveira Salazar connut un événement déterminant et malheureux il y a plusieurs semaines, en ce début d'année 1961. En effet, Amílcar Cabral, secrétaire général du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et des iles du Cap-vert fondé en 1956 avec Luís Cabral, Aristides Pereira, Abilio Duarte et Elisée Turpin, a annoncé le début de la lutte armée à l'encontre du pouvoir portugais pour la « libération » de la Guinée portugaise (ou Guinée-Bissau, du nom de la capitale de ce territoire ultramarin) ainsi que des îles du Cap-vert. Cette formation politique d'inspiration marxiste, considérée comme illégale au Portugal depuis 1959 suite aux manifestation de Pijiguiti, a donc décidé d'arrêter complètement les négociations en cours vis-à-vis des compétences des territoires ultramarins pour se jeter dans la lutte armée : au mois de janvier, plusieurs centaines de rebelles en provenance de la République de Guinée (ou Guinée-Conakry, du nom de la capitale de cette nation indépendante) ont commencé leur lutte dans le sud du pays, s'emparant par surprise de la ville de Quebo, ville faiblement peuplée située dans le sud du pays, et possédant un aéroport de piètre qualité. En plus de cette attaque directe, le PAIGC met en œuvre une campagne de propagande qui emporte aujourd'hui l'adhésion de près de 50 000 citoyens habitant dans les campagnes méridionales, principalement d'ethnies peul et mandingue. Tandis que le Portugal contrôle la majorité du territoire, et est soutenu par les colons blancs, les mestiços et l'ethnie manjaque, la situation risque très rapidement de dégénérer, et ce notamment à cause du soutien évident du voisin guinéen. De ce fait, l'administration salazariste décida de procéder à une tentative de dialogue ultime (et secrète) avec Conakry : nous pensons profondément qu'une nouvelle relation peut se créer entre nos deux puissances, basée sur les principes de la troisième voie, et l'échange potentiel de nos éléments perturbateurs permettrait de débuter ce partenariat inédit, tout en pacifiant la situation en Guinée-Bissau qui risque rapidement de dégénérer, au grand dam des civils et de l'Etat portugais qui se retrouverait obligé d'intervenir.

Zone contrôlée par le PAIGC :

par **Skorm123** Jeu 18 Jan 2018 - 16:54

Union of South Africa –

Unie van Suid-Afrika

Union d’Afrique du Sud

Affaires politique

Avec le référendum positif pour l’annexion du Sud-ouest Africain, l’Afrique du Sud inscrit dans sa constitution l’appartenance de cette région à l’ensemble national. Cependant, la région semble très instable, les populations blanches pas forcement acquise à la cause de l’Apartheid, et la population noire a déjà exprimé à de nombreuses reprises son mécontentement face au régime sud-africain. Pour ce faire, le gouvernement accorde les demandes de la population locale de la région en augmentant le nombre de siège de la région, c’est-à-dire de 6 à 10 sièges. Ce n’est pas grand-chose pour le moment, « mais les choses iront en s’améliorant » affirme le premier ministre Verwoerd. Une force de police spéciale à cette région est créée, afin de pacifier celle-ci et affirmer la légitimité de l’Afrique du Sud sur le Sud-ouest africain. Concernant l’Apartheid, l’Afrique du Sud veut exporter son système vers la nouvelle région officiellement sud-africaine, pour cela le gouvernement a nommé Fox Odendaal, gouverneurs de la région du Transvaal, pour établir des Bantoustans similaire au modèle sud-africain, avec une prise en compte du nombre d’ethnies, de langages et les possibilités de développements de ces Bantoustans en y accordant des terres fertiles et des villes sans pour autant géner les intérêts nationaux et des blancs. L’Afrique du Sud essaie d’allier optimum de développement pour les régions noirs (pour attirer les populations noirs) et croissance de l’économie et démographique blanche. C’est un pari difficile.

par **Sirda** Jeu 18 Jan 2018 - 16:54

République française

● Affaires étrangères ●

................Le ministre des Affaires étrangères, Maurice Couve de Murville, a, lors de la conférence de presse traditionnelle du mercredi de l’Elysée, vivement dénoncé la tentative d’assassinat à l’encontre du président guinéen ainsi que la tentative de coup d’Etat l’ayant suivi, déclarant à cet égard que « Nonobstant les différends opposant M. Touré à la République française, toute volonté de porter atteinte à l’intégrité physique d’un dirigeant est un acte en lui-même profondément choquant et condamnable. » Il a, par la suite, appelé néanmoins ledit dirigeant à ne pas s’engouffrer dans la voie de la répression systématique, exprimant son souhait de voir la Guinée-Conakry se développer comme nation démocratique et libre. Poursuivant sa conférence, le ministre a également annoncé une offre à la République portugaise concernant la rénovation de sa marine. En effet, Paris propose à Lisbonne de lui vendre un porte-avions de classe Clemenceau ainsi que des escorteurs anti-aériens de classe T 53 ainsi que des escorteurs anti-sous-marins de classe T 56, et enfin, des escorteurs polyvalents de classe T 47. Pour les navires plus légers, Paris propose des escorteurs rapides classe Le Normand. Quant aux sous-marins, c’est la classe Daphné, sous-marins bientôt en service dans la Marine nationale, qui sont proposés, ceux-ci étant réputés pour être à hautes performances, du fait de leur rayon d’action, de leur armement, etc. La même offre est faite à l’Espagne concernant les navires, à l’exception près que, la France étant consciente des soucis financiers du pays, elle propose de lui vendre son porte-avions Arromanches, qui devrait bientôt être retiré du service actif de la Marine du fait de l’entrée en service du Clemenceau ainsi que du Foch depuis deux semaines déjà. De même, le ministre des Affaires étrangères à proposer la vente de Mirage III, chasseurs de seconde génération performants, parmi les meilleurs de leur catégorie, pour rééquiper l’armée de l’air espagnole. Enfin, Paris annonce accepter la proposition espagnole de vols longs courriers entre les villes espagnoles et françaises.

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par **Mopper** Jeu 18 Jan 2018 - 18:54

République de Guinée

Affaires intérieurs
Le président Touré handicapé par sa tentative d'assassinat décida de nommer premier ministre son frère Ismaël Touré. Cette décision intervient dans un cadre d'inquiétude du chef de l'Etat vis-à-vis de sa santé, il est alors nécessaire selon lui de commencer à assurer une succession à sa lutte pour l'indépendance du peuple guinéen. Dans sa lutte pour l'indépendance du peuple, le président décida encore des mesures pour s'assurer de l'indépendance de son peuple, donc depuis le 4 janvier 1961 tout les policiers Guinéens ont le droit d'arrêter et d'imposer un interrogatoire musclé à n'importe quel citoyen sensible d'avoir des idées "colonialiste" ou "antirévolutionnaire" et d'appliquer une sentence dans les plus brefs délais.

Affaires extérieurs

Le président Touré se dit compréhensif vis-à-vis du comportement Portugais et demande donc au gouvernement de Lisbonne d'organiser une rencontre à Bisseau afin de discuter du statut de la Guinée-Bisseau et du Cap-vert et de peut-être mettre en place un partenariat durable entre nos deux nations même si cela a mal démarré.

par **Utyi** Jeu 18 Jan 2018 - 20:48

République Populaire de Chine

Statistiques

Population : 682.000.000 habitants
Superficie:9.596.961 km²
Densité de Population:71.0 hab/km²
Croissance Démographique: -0.7%
Croissance économique :-17%
Produit Intérieur Brut : 365.092.000.000 $1990
Produit Intérieur Brut/Habitant :535 $1990/habitant

Économie

Une décroissance de 17%, qui met les estimations du PIB de la République Populaire de Chine a 365.092.000.000 $1990, c'est une dégringolade totale. Cependant, l’arrêt du Grand Bond en avant a permis d’éviter un enfoncement encore plus grand (d'autour des 30% auparavant).
Il est temps de commencer la modernisation du pays. Si hémorragie a été stoppé par des importations du pacte de Varsovie, les tentions grandissantes entre nous et l'URSS montrent que c'est pas durable, ni souhaitable toute façon de dépendre de l'URSS.
Si les communes paysannes ont quartier libre, les centres urbains ont reçus certaines directives, soigneusement préparées le long de l'année précédente. Ainsi il est prévu que chaque ville province se dote de plusieurs complexes industrielles, avec en priorité les matériaux de construction et les machines outils, la chimie, tout particulièrement l'agrochimie, l’agroalimentaire et la production d’énergie (centrales a charbon). Bien sur, cela n'est pas exclusif, il est libre au cadres de construire en plus d'autres secteurs industrielles si ils jugent cela utile. L'objectif est d'avoir un centre de transformation des matières premières dans chaque région, autrement dit d'industrialiser , permettant d'avoir les moyens d’aménager profondément le territoire, et de révolutionner l'agriculture, via la révolution verte. L'aménagement du territoire (chemin de fer, routes et lignes électriques/téléphones et tuyauterie entre autres travaux publics ) a déjà commencé, grâce au importations soviétiques. Il devrait vraiment tourner a plein régime après la construction des centres industrielles, c'est a dire dans quelques années. Il sont là tout juste suffisant pour assurer l'alimentation prévue en ressources des nouveaux centres industrielles.
Enfin, le dernier volet est la formation des cadres et du prolétariat, au savoir scientifique et technique: le Grand Bond en avant nous a appris que le zèle révolutionnaire ne remplace pas la compétence. Il faut donc une grande campagne d'éducation de toute la population chinoise, nécessaire au succès de la transformation économique de la Chine, comme du bien être en général du peuple.
Ce bien être, sera l'objet , malheureusement car on ne peut tout faire en même temps, l'objet du second plan quinquennal, avec les services publiques, l'urbanisation et l'industrie de biens , répartie en fonction des besoins dans chaque district(industrie de biens)/cantons (services publiques)/village (urbanisation)

par **Jhe** Jeu 18 Jan 2018 - 22:27

États Unis d'Amérique

Investiture du président Nixon :

20 janvier 1961, le mandat du président Eisenhower expire, celui de Richard Nixon, et de son vice président Nelson Rockfeller, débute. Toute la journée d’investiture présidentielle est ainsi, comme d’habitude, marquée par de grandes cérémonies avec en apothéose la prestation de serment devant la Maison Blanche du nouveau chef de l’État, célébrée comme il se doit par plusieurs salves de canons. Après de derniers entretiens avec son ancien vice président, Dwight Eisenhower a lui définitivement quitté la résidence présidentielle. Ce dernier s’est dit très satisfait du travail accompli ces huit dernières années et a bien entendu souhaité bonne chance à son successeur. Le vieux général va ainsi pouvoir couler des jours tranquilles et ce alors même que sa cote de popularité reste très élevé.

Pendant ce temps le président Nixon a lui pris en main les rênes de l’État. A vrai dire ce processus de transition est enclenché depuis novembre et la victoire républicaine à la présidentielle. Ainsi, les grandes nominations à la tête des grands départements ministériels ont déjà été effectuées et les personnalités désignés par le président vont maintenant devoir passer l’étape des auditions sénatoriales, qui devrait normalement se passer sans grandes difficultés. Parmi les personnalités nommées par Richard Nixon on trouve notamment George P Schulz qui sera secrétaire au Trésor, Barry Goldwater qui dirigera le Pentagone ou encore William P Rogers à la tête de la diplomatie américaine et du secrétariat d’État. Toutefois il se murmure que le nouveau chef de l’État compte imposer un pouvoir très centralisé, assez en phase avec le caractère de Nixon, et que le réel pouvoir de décision se situera plutôt dans son entourage direct de conseillers, parmi lesquels un certain Henry Kissinger qui devient conseiller diplomatique de la Maison Blanche. Quoi qu’il en soit c’est bien une administration 100 % républicaine qui prend le contrôle des allées du pouvoir à Washington.

Dans son discours d’investiture le nouveau président a réaffirmé ses grandes priorités : une gestion pragmatique et expérimentée du pouvoir, une politique étrangère destinée à réaffirmer la puissance américaine dans le cadre de la realpolitik et d’un renforcement des capacités militaires américaines, la lutte contre l’expansion du communisme et enfin sur le plan interne une politique économique visant à assurer la pérennité du développement économique américain mais également à lutter contre la pauvreté qui gangrène tout de même une bonne partie du peuple américain, parmi lesquels de nombreux petits blancs électeurs du parti républicain. Le président souhaite aussi poursuivre de manière empirique et progressive la déségrégation dans les États du Sud, dans la continuité de son prédécesseur. Richard Nixon souhaite de cette manière placer son mandat sous le signe du pragmatisme, à l’opposé de son adversaire Kennedy qui se montrait lui plus fantasque.

Pour mener à bien sa politique Richard Nixon devra toutefois jouer finement. En effet les démocrates gardent le contrôle des deux chambres du Congrès et des compromis devront sans doute être négociés afin de faire aboutir les grands projets de loi. Toutefois l’objectif du président est bien de remporter des succès afin d’aborder au mieux les élections de mi mandat qui se tiendront dès 1962. Pour cela il pourra notamment compter sur la politique extérieure, domaine ou le président est beaucoup plus indépendant du Congrès. Sur le plan économique également il ne faudra pas décevoir, après une légère récession dans la fin des années Eisenhower la croissance américaine est bel et bien repartie ( environ 2 % ) en 1960 mais l’on reste en deçà des scores des années précédentes et surtout en deçà des autres grands pays occidentaux et même de l’Union Soviétique. Dans une pique qui semble directement adressé au régime cubain et à sa récente tentative de déstabilisation de la République Dominicaine le président a enfin prévenu que dorénavant les États Unis ne toléreraient plus de tels agissements et que la stabilité de la zone caribéenne serait désormais une priorité de Washington.

par **Jhe** Jeu 18 Jan 2018 - 22:42

Modération

Le FLN refuse les propositions françaises, c’est à dire la cessation des combats et l’ouverture de négociations visant la création d’une hypothétique autorité algérienne autonome mais associée à la France. « Le combat poursuivra tant que les assassins de notre peuple occuperont notre terre » a déclaré le mouvement indépendantiste algérien dans son communiqué.

par **Oldarick** Jeu 18 Jan 2018 - 22:45

RÉPUBLIQUE D'IRAK / جمهورية العراق

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AFFAIRES INTÉRIEURES

L'économie de l'Irak, à cause de la crise diplomatique avec le Royaume-Uni, a subit une croissance nulle pour l'année 1960. Cependant, Qassem croît au budget qu'il a instauré en 1960 et compte le tenir le plus longtemps possible, espérant que les grands investissements permettront une hausse du niveau de vie et de l'économie en Irak. L'année 1961 sera celle de l'industralisation du pays et du développement des réseaux de transports et électrique.

AFFAIRES ÉTRANGÈRES

À l'URSS

Spoiler:

Au Royaume-Uni

Spoiler:

par **Keyrezz** Ven 19 Jan 2018 - 0:35

États-Unis du Brésil / Estados Unidos do Brasil

¤ V1960 ¤ Topic officiel - Page 4 Flag_o10

Affaires étrangères

Les États Unis du Brésil soutiennent la suspension de la République Dominicain de l'OEA après l'odieuse tentative d'assassinat du président venezuelien, le Brésil annonce soutenir pleinement la politique de l'Organisation des États Américains contre le régime du dictateur Trujillo.

La proposition chilienne est elle aussi acceptée.

Message en direction des États Unis d'Amérique:

Un appel d'offre concernant l'achat de chasseurs ainsi que de bombardiers est lancé aux pays occidentaux.

Affaires intérieures

L'économie brésilienne est bonne, voire même excellente, le pays se développe à vitesse grand V, alors que les élections présidentielles arrivent, le président Kubitschek souhaite montrer aux brésiliens que sa politique est bonne, la croissance est bonne, bien qu'un peu inférieure aux dernières années, la lutte contre le communisme ainsi que le banditisme et l'illettrisme est présente.... Son rival lui, Jânio Quadro prône un rapprochement avec l'URSS ce qui déplaît fortement à la droite brésilienne et qui risque d'irriter les alliés du Brésil.

Résultat des élections présidentielles, 1861 :

Juscelino Kubitschek (parti social démocrate) : 63,4%
Janio Quâdro (parti travailliste national) : 36,6%

Victoire écrasante du parti social démocrate emmené par son charismatique leader : Kubitschek face à son rival travailliste : Quâdro. La droite brésilienne ainsi que la ligue catholique brésilienne peut se permettre de souffler un bon coup, le "pantin de l'URSS" comme les libéraux du pays l'appelle à enfin perdu.

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