[V1989] Topic officiel
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Re: [V1989] Topic officiel
The United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland
Généralité
Généralité
Le Secrétaire d’État Geoffrey HoweMr Eastern Europe : Geoffrey HoweLa situation en Europe de l’Est est changeante et des retournements incessants changent les modèles pré établis par la diplomatie britannique. Portillo absent à Londres, ce dernier a confié plein pouvoir au Foreign Office pour traiter ces différentes questions. Tout d’abord, c’est avec joie que le Secrétaire d’État Geoffrey Howe accueil l’élection du social-démocrate Ibrahim Böhme à la tête de la République démocratique allemande. Londres profite de cette interaction diplomatique pour faire part au nouveau Président de la Volkskammer de la diminution des effectives de la Berlin Brigade qui devrait passer à 2000 hommes d’ici quelques semaines.
Pour ce qui est de la situation polonaises Howe préfère être prudent et reconnaît officiellement le Conseil de Salut Public. Le Foreign Office semble avoir remporter sa lutte de pouvoir avec le MI6 fidèle soutien du gouvernement en exile. L’inaudibilité du président Ryszard Kaczorowski à l’international est l’une des raisons, même si officieusement l’Union Soviétique est pour quelque chose à ce désaveu. Cependant cette option n’est pas complètement rangé au placard, tant que les élections libres polonaises n’ont pas eu lieu. Quand bien même, l’ouverture économique de Varsovie est une aubaine pour le gouvernement britanniques, et ce dernier pousse les investisseurs de la City à pénétrer ce marché qui semble prometteur même si très risqué.
Concernant les autres pays de l’ex bloc de l’est que sont la Hongrie et la Bulgarie, le Royaume Uni propose tout comme elle l’a proposé à Prague, son aide administrative et financière afin que ces pays puissent entamer de la meilleures façon leurs transitions vers une économie de marché.
Pierremenez- Ministre
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Date d'inscription : 16/08/2019
Re: [V1989] Topic officiel
République fédérale tchèque et slovaque
De gauche à droite : Václav Havel, Árpád Göncz et József Antall à Visegrád
L’idylle européenne
….Prévu depuis plusieurs mois dans l’agenda du Président tchécoslovaque Václav Havel, celui-ci s'est rendu à Visegrád en Hongrie pour y rencontrer le Premier ministre hongrois József Antall et le Président Árpád Göncz. Ce fut l’occasion de reprendre des engagements divers et variés en matière de coopération dans cette ville près de la capitale Budapest, entre les deux Etats au destin si proche depuis la chute des régimes communistes. Outre la formalisation que ce sera désormais, un « rendez-vous » régulier, la déclaration à l’issue de la rencontre entérine « une position commune et coordonnée pour l'intégration européenne ». Le signal également qu’ici, on est prêts à signer cette année avec la Communauté économique européenne des accords d’association pour approfondir la coopération économique (la perspective de libre-échange est aussi évoquée à moyen terme) et continuer la perspective d’adhésion des deux Etats. Par ailleurs, le Président Havel a fait part à la Communauté du besoin de débloquer un prêt de 375 millions d’écus pour Prague afin de permettre l’équilibre de la balance de paiement du pays en pleine transition.
La diplomatie tchécoslovaque s’est aussi activée au nord après les bisbilles avec Moscou. Au lieu de revenir directement au pays, Václav Havel en profita pour effectuer une visite de courtoisie au Président nouvellement élu de la République démocratique d’Allemagne. Premier chef d’Etat à faire ce déplacement pour voir Ibrahim Böhme, les deux hommes ont pu développer un lien autour des droits de l’homme même s’ils ont un vécu bien différent puisqu’Havel est tout sauf un politicien professionnel contrairement à son homologue. Au-delà du symbole, c’était aussi un moyen de pouvoir évoquer dans un cadre privé de l’avenir du Pacte de Varsovie dont Berlin-Est est toujours membre mais dont la disparition paraît inéluctable pour le dirigeant Tchèque. Et qu'à propos de la CEE, Václav Havel estime auprès de Böhme que son pays devrait suivre les pas de Prague et Budapest en entamant un rapprochement économique lui aussi avec l'Europe.
La diplomatie tchécoslovaque s’est aussi activée au nord après les bisbilles avec Moscou. Au lieu de revenir directement au pays, Václav Havel en profita pour effectuer une visite de courtoisie au Président nouvellement élu de la République démocratique d’Allemagne. Premier chef d’Etat à faire ce déplacement pour voir Ibrahim Böhme, les deux hommes ont pu développer un lien autour des droits de l’homme même s’ils ont un vécu bien différent puisqu’Havel est tout sauf un politicien professionnel contrairement à son homologue. Au-delà du symbole, c’était aussi un moyen de pouvoir évoquer dans un cadre privé de l’avenir du Pacte de Varsovie dont Berlin-Est est toujours membre mais dont la disparition paraît inéluctable pour le dirigeant Tchèque. Et qu'à propos de la CEE, Václav Havel estime auprès de Böhme que son pays devrait suivre les pas de Prague et Budapest en entamant un rapprochement économique lui aussi avec l'Europe.
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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Date d'inscription : 22/08/2011
Re: [V1989] Topic officiel
République française
Les dividendes de la guerre.
................L’opération Daguet est un franc succès pour Paris : le Koweït est libéré, Bagdad est tombée et Saddam est en fuite. Le 8 mai, un clin d'œil assumé par l’Elysée, quarante-et-un cercueils parés des couleurs nationales ont traversé le pont Alexandre III pour s’engouffrer dans la cour des Invalides, d’où la Nation leur rendit un vibrant hommage présidé par François Mitterrand. Pourtant, au Palais Bourbon, les voix s’élèvent pour critiquer l’intervention française en Irak. Le tête de file des contestataires est le président du RPR, Philippe Séguin, qui, s’il avait approuvé le déploiement des troupes françaises et l’intervention pour libérer le Koweït, conteste le bien-fondé de l’invasion de l’Irak, fut-ce pour en chasser son sanguinaire dictateur. Le Parti Communiste, bien qu’allié du Gouvernement, ne mâche pas non plus ses mots pour condamner ce qui est perçu comme une intervention infondée risquant de causer bien plus de torts à la France que de bénéfices, et appelant au retrait des troupes françaises d’Irak le plus rapidement possible. Les parts de marché gagnées en Irak valent moins que les militaires français morts et que son indépendance vis-à-vis de l’OTAN, tant pour le PCF que pour le RPR.
Les rivières de Babylone.
................Malgré les protestations de l’opposition et d’une partie de l’opinion publique, François Mitterrand n’entend pas encore quitter l’Irak. Certes, il n’a jamais été prévu que la France s’y éternise : ce sera l’affaire de quelques mois, un an tout au plus. En attendant, il y a une zone d’occupation à administrer et un Etat à refonder, en coopération avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Dans le désert irakien, les troupes françaises restent mobilisées pour traquer les derniers bastions de rebelles, maintenir le calme, et rétablir l’ordre le plus pacifiquement possible. Le ministère de la Défense prévoit toutefois d’ores et déjà le départ de deux des cinq divisions de la Force d’action rapide déployées en Orient d’ici le 1er juillet, soit un peu plus de dix-sept mille hommes, pour ne laisser sur place qu’une trentaine de milliers de soldats. En outre, le groupe aéronaval du Clemenceau et les divers équipements et unités déployés dans les pays voisins sont rappelés en métropole, la mission étant accomplie.
................Sur le terrain, l’occupation militaire se met en place. Par un avion militaire spécialement affrété depuis Paris, de nombreux conseillers économiques ou politiques, hauts fonctionnaires ou militaires sont dépêchés dans les cinq capitales des provinces sous administration temporaire française, et quelques-uns auprès du commandement allié. La situation sera complexe : la France doit notamment administrer les villes de Karbala et de Najaf, lieux de culte majeurs pour les chiites, ainsi que Mossoul, puzzle ethnico-religieux digne du Liban. Assyriens, chiites, kurdes, sunnites, yézidis, Paris doit composer avec cette mosaïque de peuples aux revendications parfois antagoniques, tout en assurant la débaasification de sa zone d’occupation. Et, accessoirement, tout faire pour qu’un Etat puisse rapidement être remis sur pieds pour pouvoir quitter le pays : cette affaire coûte des milliards de francs à la République, qui aurait davantage besoin de les investir dans son économie plutôt que dans des aventures militaires hasardeuses.
Sirda- Modérateur
- Messages : 2622
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: [V1989] Topic officiel
United States Of America
The Sun Is Rising In The West
Iraqian Dream
L'opinion publique vascille dangereusement. Très grande envers Bush et son administration pendant l'invasion du Koweït, Desert Shield et Desert Storm, le peuple Américain se pose de plus en plus de question face à la présence militaire du pays en Irak. Bush avait-il vraiment un plan pour l'après-Saddam Hussein? En tout cas, les cercueils rentrés au pays, et qui continuent de rentrer au pays dû aux attaques terroristes contre les occupants Américains, parlent d'eux-même...
Le résultat politique de la conférence de Kuwaït City est cependant enfin présenté à la face du monde: le Gouvernement d'Union Nationale a fini de rédiger la constitution, qui fera du pays une république fédérale reconnaissant la liberté religieuse et l'identité culturelle des peuples Irakiens: arabes, kurdes, chiites, sunnites, assyriens, etc... La fédération comportera notamment une région autonome Kurde au nord et une région Assyrienne autonome à l'ouest.
La pluralité des opinions et partis politiques doit être appréciée, et dans ce sens le nouveau gouvernement Irakien lèvera l'interdiction qu'avait posé Saddam Hussein sur plusieurs partis politiques, y compris le Conseil Suprême Islamique Irakien, le Parti Islamique Dawa et le Parti Communiste. Au Kurdistan, c'est la légalisation des partis Kurdes traditionnels qui est opérée mais l'interdiction du PKK demeure, car plateforme pour le terrorisme en Turquie.
Face à la contestation internationale qui surgit quand à la légalité l'occupation Américaine, les Etats-Unis itèrent une position non-négociable: celle-ci ne pourra cesser que lorsque Saddam Hussein aura été capturé et jugé par la communauté internationale.
Rêveur_Lucide- Ministre
- Messages : 704
Date d'inscription : 07/10/2015
Re: [V1989] Topic officiel
AFRIQUE DU SUD
Brève
Evènement
Tandis que le monde entier observe la transition démocratique opérée par de nombreux pays d'Europe de l'Est, les choses changent rapidement aussi en Afrique du Sud. Le président Frederik de Klerk et son gouvernement négocient et discutent en étroite collaboration avec le Congrès National Africain, alors que le gouvernement vient d'abolir le Group Areas Act et le Population Registration Act, les deux dernières lois de l'apartheid dans le pays. Les choses ne s'arrêtent pas là puisque le gouvernement engage aussi une enquête contre les crimes d'état commis durant l'apartheid, et prépare surtout le terrain à la rédaction d'une nouvelle constitution et la mise en place d'élections parlementaires non raciales.
ALGERIE
Brève
Evènement
Avec près de 54% des voix obtenue aux élections locales de Juin 1990, le Front Islamique du Salut pose un véritable problème au gouvernement national. Les élections législatives de Décembre 1991 seront déterminante et porteront vraisemblablement toujours plus haut la puissance politique du FIS... Sauf grâce à une idée du chef d'état-major Abdelmalek Guenaizia, qui a suggéré au gouvernement un redécoupage des frontières des districts électoraux, ayant calculé un découpage qui désavantagerait le FIS.
Mais c'était sans compter sur la colère populaire et urbaine face à ce plan de découpage: le FIS appelant à la grève générale de ses militants, c'était bientôt quelques millions de travailleurs Algériens qui se retrouvaient en grève, et plusieurs milliers descendaient dans les rues manifester, paralysant le pays pendant près d'une semaine. Après quelques tentatives de négociations de la part de l'exécutif, le plan fut finalement abandonné pour permettre la reprise du travail. Un échec cuisant, où le gouvernement se voit déjà être puni d'ici Décembre...
YOUGOSLAVIE, SLOVENIE
Brève
Evènement
La poudrière Yougoslave a commencé à prendre feu: depuis au moins l'année dernière, des républiques autonomes serbes proclamés au sein de la république socialiste de Croatie multiplient les heurts militaires avec cette dernière. L'escalade de violence s'est progressivement poursuivie au fil des mois dans le nord de la Yougoslavie. Une escalade de violence que la république de Slovénie a bien cherché à éviter en proclamant, le 25 Juin 1991, l'indépendance.
A l'annonce de cette sécession, c'était les chars de l'Armée Populaire Yougoslave (JNA) qui allaient en direction de Ljubljana. Mobilisant les casernes de Rijeka, la JNA avait pour but de garder sous contrôle tout les postes de frontières étrangers dans la république Slovène et d'écraser les forces sécessionnistes. Mais l'opération de reconquête tourna rapidement en bourrique alors que le contrôle de la JNA, en proie à des désertions et défaites tactiques, s'effritait. Une augmentation conséquente de l'effectif était demandée par la JNA, mais fut bloquée par le cabinet présidentiel yougoslave qui voulait privilégier les négociations, au grand dam des généraux.
Ainsi, un conflit de près de 10 jours entre forces Slovènes et Yougoslaves se solda par l'accord de Brioni: l'arrêt des hostilités, en échange du gel du processus d'indépendance Slovène et Croate. Un accord servant avant tout à déguiser la défaite Yougoslave, alors que la Slovénie est maintenant de facto indépendante et que l'escalade de violence se poursuit en Croatie.
IRAK
Brève
Evènement
Le Gouvernement d'Union National, travaillant d'arrache-pied avec les diplomates de la Coalition mais surtout avec les intermédiaires des différents partis politique du pays, est bien fragile: l'amnistie de certains responsables du régime ne suffit pas à combler le trou béant laissé par l'absence de fonctionnaires compétents pour participer à la reconstruction du pays. Au sein de la population Irakienne, c'est le taux de chômage qui monte dangereusement, alors que près de 60% de la population active se retrouve sans emploi. Un mécontentement populaire grandit contre les Américains...
Quels conséquences? L'armée Irakienne, maintenue largement dans son effectif et dans sa structure, peine à convaincre les milices chiites et kurdes de la rejoindre. De nombreux militaires Irakiens ont en effet servi sous Saddam, ce qui n'est certainement pas à leur plaire. Soucieux d'être réellement bien représentés par la future république fédérale et surtout par le résultat des prochaines élections législatives, les milices préfèrent donc garder leur autonomie.
Les faits de violence se multiplient dans le pays alors que le mécontentement populaire attire de nombreux combattants vers les rangs insurgés contre les Américains. Qui? Brigands, milices tribales, mais surtout baasistes fidèles à Saddam Hussein et islamistes sunnites qui commencent peu à peu à constituer une force principale galvanisante contre les Américains.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Date d'inscription : 07/10/2015
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