[WW1] Front du Moyen-Orient

MODERATION DE GUERRE

Action 1 - Conquête de la côte syrienne - Chances de succès : 90 jet de dé 40

L'avancée le long de la côte, appuyée par la Royal Navy, est un vif succès pour l'armée britannique. L'armée ottomane s'est de toute manière retirée vers Alep.

Pertes britanniques : 40 hommes
Pertes ottomanes : 70 hommes

Action 2 - Prise de Homs et Hama - Chances de succès : 90 jet de dé 10

Homs, abandonnée par les ottomans, accueille les britanniques à bras ouverts, et les drapeaux de la révolte arabe sont brandis dans toute la ville par les habitants. Les Homsiotes mettent même en place une brigade arabe, forte de 6 000 hommes, qui rejoint les britanniques vers le Nord.

Les britanniques posent à Homs

Le retrait ottoman de la région a en effet galvanisé les espoirs indépendantistes arabes.

Pertes britanniques : /
Pertes ottomanes : /

Action 3 - Remontée de l'Euphrate - Chances de succès : 80 jet de dé 78

Le long de l'Euphrate par contre, des restes de la VIème armée opposent une résistance sérieuse aux britanniques, qui parviennent à prendre des positions avantageuses sur le plan stratégique mais non sans payer un prix important.

Pertes ottomanes : 700 hommes
Pertes britanniques : 770 hommes

Action 4 - Remontée du Tigre - Chances de succès : 75 jet de dé 56

Si Mosoul n'est pas atteinte, l'avancée britannique semble désormais inarrêtable en Irak après un arrêt de quasiment un an. La capture des officiers et d'une partie de l'armée à Bagdad a fragilisé le front ottoman, qui désorganisé, n'oppose pas la résistance de jadis aux troupes ennemies.

Pertes britanniques : 500 hommes
Pertes ottomanes : 950 hommes

Action 5 - Prise de position dans les montagnes kurdes - Chances de succès : 85 jet de dé 26


Dans les collines kurdes, les troupes britanniques arrivent en nombre. Les chefs kurdes locaux voient d'un oeil suspect cette présence, mais savent bien qu'ils ne peuvent pas lutter. Aucune résistance armée de la part des kurdes n'a lieu, et ce malgré les incitations des quelques milliers de soldats ottomans qui tentent de défendre la zone. Après une semaine de conflits, les troupes ottomanes présentes se retirent, non sans emmener avec elles quelques centaines de combattants kurdes inquiets qui souhaitent poursuivre la lutte et un jour libérer Soleimaniye.

Pertes britanniques : 300 hommes
Pertes ottomanes : 740 hommes
Pertes civiles kurdes : 40 tués

Le Front du Moyen-Orient

Les troupes bulgares, cherchant à rentrer en Europe depuis la Syrie, se voient dans un bourbier sans nom.

Alors que les tranchées d'Alep étaient tenues main dans la main par ottomans et bulgares, certains ayant déjà combattu ensemble dans les campagnes grecques, l'ordre de Sofia est de rapatrier la force bulgare.

Pour l'Etat-major ottoman, s'y opposer serait une folie bien entendu. En revanche, il est hors de question que les bulgares rentrent équipés.

TOUR ?? -

Nature de l'action : Désarmement de l'armée bulgare par les troupes ottomanes

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 180 000 soldats ottomans
- Jandarma
Forces maritimes :
- /
Forces aériennes :
- /

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Dans les environs d'Alep, l'armée ottomane reçoit l'ordre de se saisir du matériel de guerre bulgare. Quelques canons, mais surtout des munitions et des fusils sont ainsi visés. La résistance bulgare n'est pas perçue comme possible, étant donnés qu'ils seraient encerclés. On fait cependant tout pour qu'ils coopèrent, et qu'ils puissent, désarmés bien évidemment, rejoindre leur patrie s'ils le souhaitent à travers le chemin de fer vers Sofia.

MODERATION DE GUERRE

Les Bulgares, ayant reçu l'ordre de rentrer au pays, sont face à une surprise. En effet, les officiers ottomans leur font savoir qu'ils ont reçu l'ordre de saisir leur matériel de guerre. Fusils, munitions, canons, vivres, tout est sur la liste envoyée par Enver Pasha et doit être saisi.

Kolev est furieux. Ses officiers aussi, et les tensions montent entre officiers bulgares et ottomans. Les insultes fusent, et rapidement, une bonne partie du corps officier bulgare déclare qu'ils ne se désarmeront pas pacifiquement. En dehors d'Alep, à quelques kilomètres du front, la température monte de manière dramatique. Alors qu'un jeune officier ottoman tente de se saisir du fusil d'un officier bulgare de manière symbolique, celui-ci le pointe sur le musulman. Immédiatement, les ottomans à proximité dégainent leurs armes, et un duel mexicain s'engage. Un coup de feu part, et dans un petit champ du Nord de la Syrie pendant quelques minutes, ottomans et bulgares se battent. Le calme revient rapidement, mais au sol, 7 officiers bulgares sont tués, et 5 ottomans. 12 morts, une dizaine de blessés, c'est le prix à payer pour faire revenir les hommes à la réalité.

Kolev à Alep

Quoi qu'il en soit, les troupes bulgares finissent par être désarmées. L'homme du rang n'oppose en effet aucune résistance et ne souhaite qu'une chose : pouvoir prendre le train et rentrer rapidement chez lui. Les nouvelles de la démobilisation en Bulgarie laisse à penser que beaucoup d'entre eux seront libres une fois arrivés au bercail.

En ce qui concerne les officiers, l'Etat-major ottoman ordonne que Kolev en personne et une dizaine de ses proches collaborateurs, notamment ceux responsables de l'Incident d'Alep qui a coûté la vie à 5 officiers ottomans, soient retardés dans leur trajet et ne partent qu'en dernier. Ils sont transférés à Adana, où ils sont extrêmement bien traités et reçus dans le palais du Wali. Otages de prestige, Kolev et ses hommes seront libérés une fois la situation revenue à la normale.

Le matériel bulgare est saisi dans son entièreté par les troupes ottomanes, vivres inclus.

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Empire britannique

Nature de l'action : Poussée au Levant.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Armée d’Égypte (total de 300 000 hommes)
- Armée de Mésopotamie (total de 240 000 hommes)
- Desert Column (15 000 hommes)

Carte:

Détails de l'action :
Action 1 - Prise d'Alep

Alep est le centre de l'ensemble de la résistance ottomane au Levant, et est donc le dernier objectif majeur de l'armée d'Egypte avant de s'engouffrer dans l'Anatolie. C'est là que se concentrera la majeure partie de l'effort des troupes de Sa Majesté, pour arracher la dernière grande ville syrienne à l'autorité du Calife.

Action 2 - Avancée le long de la côte

Sur la côte, l'armée tentera de pousser au-delà d'Alexandrette jusqu'à Osmaniye, pour s'assurer de la possibilité de rester sur l'offensive par la suite. Impossible cependant d'envisager d'aller plus loin tant que Alep tient encore debout.

Action 3 - Prise de Mossoul

À l'Est, l'armée de Mésopotamie vise désormais la prise de Mossoul, de manière à sécuriser une bonne fois pour toute la région du Haut-Tigre. La prise de la ville marquerait sûrement la fin du gros des opérations en Irak, étant donné l'absence d'objectifs majeurs ultérieurs, si ce n'est faire la jonction avec les Arméniens.

Thalassin a écrit:

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Empire britannique

Nature de l'action : Poussée au Levant.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Armée d’Égypte (total de 300 000 hommes)
- Armée de Mésopotamie (total de 240 000 hommes)
- Desert Column (15 000 hommes)

Carte:

MODERATION :
Action 1 - Prise d'Alep ; 95

Alep semble être une nouvelle Bagdad. Les armées britanniques butent sur une défense ottomane acharnée renforcée par les canons Krupp saisis aux Bulgares. La prise de la ville n'aura pas lieu de sitôt, et l'armée d'Egypte se retrouve bien obligée de panser ses plaies après cette offensive catastrophique

Pertes :
Armée d'Egypte : 16 000 hommes, 2500 prisonniers
Empire ottoman : 4500 hommes

Action 2 - Avancée le long de la côte ; 43

L'air marin réussit mieux à l'armée d'Egypte, qui s'empare plutôt facilement d'Alexandrette avant de s'avancer sur Osmaniye, qu'elle ôte aux Turcs après d'âpres combats. Pour la première fois depuis la bataille de Gallipoli, l'armée britannique foule le sol d'Anatolie, et l'exploit est fêté par les journaux britanniques

Pertes :
Armée d'Egypte : 4000 hommes
Empire ottoman : 3000 hommes, 2500 prisonniers

Action 3 - Prise de Mossoul ; 22

À Mossoul, l'armée ottomane de Mésopotamie en pleine débandade ne peut pas résister à la puissante avancée des troupes britanniques, et se résoud à abandonner la ville sans y combattre avec beaucoup de violences. L'Irak semble définitivement perdu pour Istanbul

Pertes :
Armée de Mésopotamie : 2000 hommes
Empire ottoman : 2500 hommes, 2000 prisonniers

Les troupes ottomanes sont encore une fois débordées sur une bonne partie du front. L'avancée britannique est inarrêtable, et le 16 juin Osmaniyye tombe, suivie de Mosoul en Irak le 18 juin. La panique commence à saisir l'état-major mais surtout la classe politique. Les britanniques ont mis le pied en Anatolie, et la ligne de chemin de fer Istanbul-Halep ne tardera pas à être coupée, coupant toute forme de ravitaillement pour les troupes du Levant.

Un homme se tient pourtant droit au milieu du chaos. Mustafa Kemal, le défenseur de Gallipoli, l'homme qui a posé le pied sur les rives de Suez, et s'est échappé d'une prison égyptienne, a pris en main l'entièreté du front du Levant et notamment la défense d'Halep.

Alors que tout semblait perdu, Mustafa Kemal par sa brillante compréhension du champ de bataille a permis de sauver Halep. Une semaine d'assauts sur la ville, lourdement bombardée, s'est soldée par un échec pour les forces de George V. Il faut dire que le défaitisme d'une partie des officiers a été rapidement stoppé. Devant les propositions de retraite et de laisser la ville tomber aux mains de l'ennemi, Mustafa Kemal a déclaré :

" Halep, depuis la conquête de Selim il y a exactement cinq siècles, est un centre culturel et marchand rayonnant pour l'entièreté du Levant et de l'Empire. Ces terres, labourées depuis des siècles par nos ancêtres, entretenues par nos frères et nos soeurs, nourrissent nos enfants et continueront de le faire.

J'appelle tous mes compatriotes à la défense nationale, que tous ceux qui aient le coeur vaillant et la volonté de défendre leurs foyers et leurs familles contre les troupes britanniques prennent les armes. L'armurerie est ouverte, et Halep défendue par ses fils ne peut pas chuter ! "

Les officiers visés ont été de facto remerciés et envoyés sur des secteurs moins cruciaux, tandis que Mustafa Kemal, alors que les canons tonnaient sur la ville, se rendait lui-même vers les stocks d'armes suivis par une foule galvanisée de plusieurs milliers d'habitants. Tous ont reçu des armes, majoritairement bulgares. Tous ont pris part à la défense de la ville, de manière héroïque.

L'artillerie bulgare est mise à bon usage, et fait des ravages dans les rangs britanniques qui ne s'attendaient pas à un telle puissance de feu après une année de contre-batterie ottomane faiblarde. Le rythme ne pourra cependant pas être tenu très longtemps, les obus manquent. Mustafa Kemal bien que publiquement déterminé à continuer la défense de la ville, a déjà préparé et ordonné l'évacuation des vieillards femmes et enfants, escortés par la Gendarmerie ottomane vers Al-Bab, puis Antep.

Grande Révolte Arabe

Nature de l'action : Offensive du Hadjaz
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Armée du Hedjaz : 50 000 hommes dont 20 000 mobilisés sur le siège de Médine
- Contingent britannique : 1 500 hommes (+ mitrailleurs lourdes)
- Mission française dans l'Hedjaz : 350 hommes (+ section d'artillerie de montagne)

Carte:

Action 1 - Saisie du chemin de fer du Hedjaz

Le siège de Médine piétine. L'armée du Hedjaz n'a rien accompli en 2 ans. Un bilan terne que le Chérif ne peut accepter, il doit absolument sécuriser ses revendications sur le monde arabe. Médine est imprenable pour les milices arabes qui manquent d'artillerie et de mitrailleuses lourdes pour battre une garnison ottomane limitée mais vaillante. L'armée du Hedjaz se tourne donc vers Amman et lance une immense offensive pour rejoindre les positions britanniques en Transjordanie. Les cavaliers, les méharistes et les troupes à pieds sont épaulés par les Britanniques et les Français qui fournissent quelques mitrailleuses, pièces d'artillerie de montagne et quelques voitures blindées aux insurgés. L'armée arabe enclenche son offensive depuis Médine, elle prendra Madih Salih et Tabuk sans coup férir. Hussein espère que les milices bédouines faciliteront la chute des deux villes. De son côté Auda Abu Tay, mettra Ma'an, dernière ville avant Amman, en état de siège. Il ne dispose pas de l'équipement suffisant pour prendre la ville mais il pourra sans douter la couper de son environnement.

Les troupes arabes misent sur l'isolement des garnisons arabes, qui ne sont plus ravitaillées par la ligne ferrée, pour frapper vite et fort.

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Grande Révolte Arabe

Nature de l'action : Offensive du Hadjaz
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Armée du Hedjaz : 50 000 hommes dont 20 000 mobilisés sur le siège de Médine
- Contingent britannique : 1 500 hommes (+ mitrailleurs lourdes)
- Mission française dans l'Hedjaz : 350 hommes (+ section d'artillerie de montagne)

Carte:

Modération

Action 1 - Saisie du chemin de fer du Hedjaz | Succès : 60%, jet de dé : 61

Les cavaliers arabes arrivent à harceler la ligne ferrée du Hedjaz et à isoler les trois principales villes : Madih Salih, Tabuk et Ma'an. Madih Salih ne tombe pas face aux troupes arabes, empêchant la remontée de l'armée du shérif vers Ma'an

L'évacuation des troupes bulgares est achevée, et Kolev est reparti en direction de Sofia avec ses officiers les plus proches et ses aides de camp, dans le dernier wagon.

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Empire britannique

Nature de l'action : Entrée en Anatolie.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Armée d’Égypte (total de 300 000 hommes)
- Armée de Mésopotamie (total de 240 000 hommes)
- Desert Column (15 000 hommes)

Carte:

Détails de l'action :
Action 1 - Attaque d'Antep

Alep tient mais le front ottoman est en pleine désagrégation. Le commandement britannique a pris la décision de contourner la ville en s'appuyant sur les acquis obtenus le long de la côte méditerranéenne. Sixième ville d'Anatolie, Antep est un nœud logistique de grande importance et sa chute permettrait de définitivement mettre Alep sous siège et d'ouvrir des possibilité d'avancée vers le cœur de la Turquie ottomane.

Action 2 - Avancée le long de l'Euphrate

Dans le même temps, la progression le long de l'Euphrate va se poursuivre avec pour objectif de faire la jonction avec le groupe d'armées d'Antep et d'enfermer physiquement les défenseurs d'Alep en profitant de la supériorité britannique en nombre comme en mobilité.

Action 3 - Avancée le long du Tigre

Le Tigre est aussi une voie logistique de choix pour progresser dans l'Anatolie montagneuse. La Desert column et les éléments rattachés doivent poursuivre la progression le long du fleuve direction Jazirat (Cizre).

Action 4 - Prise d'Erbil

La prise de la grande ville arabo-kurde d'Erbil permettra d'assoir définitivement la domination britannique sur la région en plus de mettre dans une bien fâcheuse posture les positions de l'armée ottomane dans les montagnes de l'est.

MODERATION DE GUERRE

Action 1 - Attaque d'Antep - Chances de succès : 80 jet de dé 35

L'opération britannique se présente bien, l'armée ottomane, sérieusement éreinté n'est plus réellement capable d'opposer une résistance sérieuse qui faibli d'ailleurs à mesure de l'avancée des troupes du roi. Antep est en vue.

Pertes britanniques : 800 hommes
Pertes ottomanes : 3000 hommes

Action 2 - Avancée le long de l'Euphrate - Chances de succès : 80 jet de dé 1

Les troupes britanniques qui progressent le long de l'Euphrate ont la surprise de se rendre compte qu'aucune résistance ne leur est opposée, les quelques troupes ottomanes du secteur se sont soit réfugiées à Alep voir ont tout simplement pris la poudre d'escampette. Alors que la poussée principale devait venir de l'ouest, c'est la colonne de l'Euphrate qui atteint Antep en première et qui à la surprise de trouver une ville totalement abandonnée par sa garnison militaire, le gouverneur ottoman a chargé un de ses sous fifres de déclarer la ville ouverte aux troupes britanniques avant de prendre le premier train possible direction Berlin. Antep est donc prise sans un coup de feu par une poignée d'hommes.

Pertes britanniques : /
Pertes ottomanes : /

Action 3 - Avancée le long du Tigre - Chances de succès : 80 jet de dé 19

Comme le long de l'Euphrate, la Desert Column ne rencontre qu'une résistance très partielle et prend Jazirat sans grandes difficultés.

Pertes ottomanes : 700 hommes
Pertes britanniques : 400 hommes

Action 4 - Prise d'Erbil - Chances de succès : 90 jet de dé 82

La bataille d'Erbil est le point d'orgue de l'offensive britannique, la garnison irakienne ne semble définitivement pas vouloir se laisser malmener. Des affrontements violents s'étalent sur une semaine de combats rappelant parfois Bagdad dans l'intensité. Les ottomans, largement surpassés en nombre et en matériel, abandonnés par leur train logistique, doivent cependant se replier pour éviter de finir encerclés comme leurs camarades d'Alep et partent vers Ourmia ou la maigre garnison locale est heureuse de recevoir des renforts même si ceux ci sont tout aussi épuisés qu'eux.

Pertes britanniques : 3 500 hommes
Pertes ottomanes : 3 000 hommes

Le Front du Moyen-Orient

Proposition d'armistice

Antep est tombée, quasiment sans opposer de résistance. Halep et la majorité des troupes ottomanes du Levant sont prisonniers d'une poche qui menace de s'écraser de les réduire en poussière à tout instant.

Le gouvernement ottoman est dos au mur. La résistance militaire n'est plus possible. L'Empire britannique a acquis une position militaire dominante, qui vraisemblablement ne peut plus être renversée.

A Halep cependant, Mustafa Kemal mène ses troupes et continue la défense de la ville. L'artillerie ottomane continue de tenir en respect les troupes britanniques, bien que la ville soit désormais encerclée et tout espoir de ravitaillement brisé par la couardise des officiers d'Antep. Mustafa Kemal a cependant rassuré ses hommes : si le gouvernement n'ordonne pas l'armistice, il ne se rendra pas. Et si les britanniques sont des ennemis redoutables, ils sont également civilisés et sauront traiter les prisonniers avec clémence. Halep continue de se battre comme un fauve blessé, tandis qu'à Istanbul sans que l'armée du Levant ne le sache, Ahmet Izzet le Grand Vizir vient d'envoyer un télégramme majeur à Londres.

L'Empire ottoman demande une armistice à l'Empire britannique et ses alliés, et se rend. Les seules demandes d'Ahmet Izzet sont pour les troupes britanniques de ménager la population civile notamment du Sud-est de l'Anatolie, d'Antep où se trouvent des dizaines de milliers de réfugiés venus du Levant et ayant fuit la guerre, et à Istanbul où les réfugiés d'Europe se massent sur les rives du Bosphore.

L'Empire ottoman, qui a commencé la guerre avec le coeur hardi, se voit forcé de se soumettre à une quasi-capitulation.