[WW1] Front du Moyen-Orient

MODERATION DE GUERRE

Contre attaque sur Romani : 40% et I = 20. Jet de dé : 18

L’État-major du Caire peut souffler. L'EEF, renforcé par divers éléments mis au repos en Égypte suite aux actions des derniers mois dans la région Méditerranée orientale, a réussi à cueillir une armée ottomane fatiguée dans les environs de Romani. Proche de ses lignes de ravitaillement et de mieux en mieux équipées, les troupes britanniques ont pu surpasser sans difficulté l'artillerie turque, mettant en difficulté des lignes de défenses mal assurées.

La cavalerie de l'ANZAC a pu se mettre à nouveau en évidence en brisant les points forts de l'adversaire au sud de Romani, provoquant l'effondrement de son dispositif et l'évacuation de la ville par la division Yıldırım forcé de battre en retraite en direction d'al Arish par la pression britannique.

Pertes ottomanes : 2 100 soldats
Pertes allemandes : 100 soldats
Pertes britanniques : 1 700 soldats

Offensive sur Bagdad : 50% et I = 20. Jet de dé = 63

Malgré quelques succès initiaux au nord de Kut le long du Tigre, le contingent indien a perdu ses capacités offensives initiales et se retrouve rapidement coincé par quelques renforts ottomans en provenance de Bagdad. Stoppé, il est désormais bien incapable d'avancer sans renfort.

Pertes ottomanes : 1 100 soldats
Pertes britanniques : 850 soldats

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Première quinzaine du mois de juin 1916

La victoire obtenu à Romani ouvre la voie d'el Arish alors qu'en face des troupes de l'Eastern Expeditionary Force ne se tient qu'une armée ottomane mise en déroute. L'objectif de l'Armée d’Égypte est désormais clair, repasser à l'offensive, dégager le Sinaï de toute présence ennemie et préparer des incursions sur le sol ottoman, en Palestine. Pour cela, les réserves censées préparer la défense du Canal lui même sont largement mobilisées, en particulier les unités indiennes prévues à cet effet. Les Indian Expeditionary Force
E, F & G sont toutes les trois rattachées à l'EEF, soit l'équivalent de quatre divisions, environ 45 000 hommes supplémentaires. Dans le même temps, la mobilisation de l'immense réservoir démographique du Raj poursuit son cours vaille que vaille afin de transférer en permanence des troupes fraîches vers Basra et le Caire et d'assoir définitivement la supériorité numérique britannique sur la région moyen-orientale.

Camp de soldats indiens sur les berges du Canal de Suez

Le fer de lance de l'opération sera constitué des quatre brigades formant l'Anzac Mounted Division ainsi que des unités disponible de l'Imperial Camel Corps Brigade, des unités mobiles regroupés dans une formation appelée la Desert Column qui regroupe quasiment 10 000 hommes, une force offensive de belle facture qui devra fournir l'essentiel de l'effort de la campagne - que l'on espère longue au Caire - qui s'est ouverte avec la réussite de la contre-offensive de Romani. La réorganisation du dispositif britannique en Égypte et plus largement en Afrique de l'est promet d'être massive puisque les opération au Tanganyika allemand, absolument plus prioritaires, vont être ralentis par le transfert d'une partie des troupes africaines présentes sur place vers l’Égypte et que plus largement, l'Egypt Expeditionary Force devrait être une des grandes gagnantes du long processus de mobilisation démographique entamé au début de l'année 1916.

TOUR 9bis - Empire britannique

Nature de l'action : Contre-attaque sur Romani par l'EEF. Poursuite des opérations en Mésopotamie.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
Égypte
- Eastern Frontier Force (total de ~65 000 hommes tous présents dans le Sinaï)

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur le secteur d'el Arish.

Il est capital pour le pouvoir politique d'obtenir un victoire décisive dans les suites de celle du Jutland et de l'Isonzo et cette mission a été confiée au général Allenby, commandant en chef de l'Armée d’Égypte. Pour l'officier britannique, le mieux a faire serait de casser les reins de la désormais célèbre division Yıldırım qui rassemble le meilleur de l'armée turque et des forces allemandes détachées sur le front moyen-oriental. Ainsi si l'objectif premier de l'offensive est la prise d'el Arish, la mise sur pied d'une impressionnante force mobile, la Desert Column, doit permettre de prendre de vitesses les forces ennemies et d'essayer d'en détruire une partie par une tentative d'encerclement dans el Arish.

MODERATION DE GUERRE

Offensive sur el Arish : 75% et I = 40. Jet de dé : 30

C'est une grande victoire pour l'EEF, la mobilisation britannique a payé et les turcs ont été définitivement chassés du Sinaï. el Arish qui ouvre la porte de la Palestine est fermement aux mains britanniques. Pire pour les turcs, la Yıldırım qui s'est retrouvé coincé dans la bourgade s'est vu interdire toute retraite ordonnée par une audacieuse manœuvre de la Desert Column qui a réussi à prendre tôt dans la bataille des positions stratégiques à l'est d'el Arish.

La bataille a finalement mal tournée pour les turcs qui ont perdu une partie importantes de leurs forces combattantes dans la région et qui doivent retrouver des positions en territoire ottoman même à la suite d'une improbable campagne du Sinaï qui a failli tourner en leur faveur.

Pertes ottomanes : 5 100 soldats ; 4 000 prisonniers
Pertes britanniques : 1 500 soldats

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Deuxième quinzaine du mois de juin 1916

L'EEF a obtenu, sous le commandement d'un Edmund Allenby dépêché sur place pour sauver Suez, des victoires importantes. Cette offensive qui entre en résonance avec toute une stratégie de mise sous pression du "ventre mou" des empires centraux reste donc absolument cruciale aux yeux du pouvoir politique britannique qui espère faire craquer Constantinople qui durcit fortement sa politique intérieure, ce qu'on veut analyser à Londres comme un signe de faiblesse.

L'entrée des troupes britanniques sur le sol même de l'Empire Ottoman serait un premier symbole des difficultés militaires auxquelles le pouvoir impérial se trouvera de plus en plus confronté au fil des mois. La Palestine et, dans l'ensemble, la côte méditerranéenne, est évidemment la cible prioritaire puisqu'il s'agit de routes de ravitaillements évidentes, en particulier par la mer, mais aussi des territoires les plus peuplés et urbanisés de la région.

TOUR 9ter - Empire britannique

Nature de l'action : Entrée en Palestine, prise de Gaza et Beerbasha.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
Égypte
- Eastern Frontier Force (total de ~65 000 hommes tous présents dans le Sinaï)

Carte :

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur Gaza.

L'assaut sur Gaza, qu'on attend comme le point le mieux défendu du secteur, sera mené par l'élite de l'Eastern Expeditionary Force : les 12 000 hommes de la 53ème Welsh et les 10 000 hommes de la Desert Column. Une force impressionnante dédiée à entrer en force sur le territoire ottoman. L'objectif est la prise de la ville.

Action 2 - Offensive sur Beerbasha.
Moins immédiatement stratégique que Gaza, la chute de Beerbasha est la clé de la poursuite de l'offensive, son contrôle étant nécessaire pour ouvrir la route vers la Mer Mort, le Jourdan et, bien sur, al-Quds. L'attaque sera confiée à la 10ème division indienne rattachée à l'IEF-F qui aura fait ses preuves à Gallipolli.

MODERATION DE GUERRE

Offensive sur la Palestine : 65% et 50%. Jet de dé : 98 et 88

C'est un peu trop loin pour Allenby qui a vu grand après avoir réussi à tailler en pièce les troupes d'élites ottomanes dans le Sinaï, pensant que la Palestine était ouverte. En réalité, les forces ottomanes, solidement retranchées dans des fortifications pré-disposées avant l'entrée en guerre à la sortie du Sinaï ont pu accueillir en bonne et due forme des troupes britanniques fatiguées par la traversée de nombreux kilomètres en peu de temps, éloignées de leurs bases et aux lignes de ravitaillements émoussées par le harcèlement des bédouins et par une longueur trop grande.

Pire, une partie importante de la Desert Column, coupée de ses lignes de communications par une tempête de sable, s'est retrouvée piégée par l'armée ottomane et a perdu la majorité de ses capacités combattantes.

Pertes ottomanes : 3 000 soldats
Pertes britanniques : 2 500 soldats, 4 000 prisonniers

Des nouvelles d'Arabie :

L'Empire britannique a tenté d'envahir la Terre Sainte, mais nos fidèles soldats les ont repoussés hors du sol sacré d'Al-Quds ! C'est ce gros titre qu'on peut lire sur les journaux le 30 juin 1916.

Une impressionnante force britannique a en effet été stoppée nette dans sa progression vers Gaza par l'armée ottomane, cette dernière ayant fait 4 000 prisonniers. Ces derniers sont acheminés rapidement vers des camps de prisonniers en Syrie, où ils assisteront à la construction et au maintien d'infrastructures. Si la victoire est largement reprise par les journaux, c'est pour cacher une autre nouvelle, totalement censurée celle-ci mais qui circule à bas bruit : La Mecque est tombée.

La ville sainte de l'Islam s'est en effet révoltée contre le pouvoir du Sultan. Le 20 juin, des combats commencent sur les ordres de Hussein bin Ali al-Hashimi, le Sharif et Emir de La Mecque qui d'un coup de fusil tiré depuis sa fenêtre lance le signal secret : prenez les armes, tuez les soldats ottomans, libérez La Mecque. Un petit milliers de soldats gardent la ville, qui le 28 juin tombe finalement dans les mains des insurgés.

Hussein bin Ali al-Hashimi

La Kaaba n'est plus ottomane. Le Royaume du Hejaz, avec à sa tête le déterminé Hussein bin Ali al-Hashimi, a été proclamé le 30 juin 1916. 5 000 soldats arabes sont parvenus à expulser les 300 soldats ottomans encore en vie dans le désert, où ils rejoignent les garnisons de Médine.

Les services de la police secrète ottomane ont des informations relative à l'implication directe de la France et du Royaume-Uni dans les événements. Les faits sont cependants entièrement gardés sous silence par la censure d'Etat. La seule missive qui part en direction de Ömer Fahrettin Türkkan, qui est sur le point de se faire assiéger par les troupes arabes. Disposant de 3 000 troupes, le général ottoman en charge du Hejaz doit préparer la défense de Médine. Il doit tenir à tout prix, et empêcher le reste du Hejaz de tomber. Une attaque sur La Mecque est impensable pour l'instant. Les Lieux Saints risqueraient d'être détruits. L'Empire ottoman cherchera à négocier en secret avec les rebelles.

Ömer Fahrettin Türkkan

La réponse du général s'est faite sans attendre. Il a juré au Sultan "que Médine ne tombera pas. Mes soldats et ma personne en seront les défenseurs inébranlables, portant votre drapeau et celui de l'Islam contre les envahisseurs étrangers et les bandits. J'en fait la promesse solennelle devant l'Eternel. "

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Première quinzaine du mois de mars 1917

Le long hiver a au moins permit à l'armée britannique de monter en puissance, de se recompléter et de renforcer ses positions, en particulier sur des fronts secondaires comme ceux d’Égypte et de Mésopotamie. Face à l'empire ottoman, les troupes de Sa Majesté alignent désormais 650 000 hommes, une masse critique estimée suffisante pour mettre à terre le Grand Turc.

La préparation d'une grande offensive au Moyen-Orient court depuis près d'un an maintenant, un délais ayant permis de mettre sur pied des réserves d'hommes, de munitions, d'armes et de ravitaillement en grande quantité, permettant aux armées d’Égypte et de Mésopotamie d'être en capacité de tenir des affrontements de grande envergure sur le long terme.

TOUR 10 - Empire britannique

Nature de l'action : Entrée en Palestine, progression en Irak.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
Égypte
- Armée d’Égypte (total de 400 000 hommes)
- Armée de Mésopotamie (total de 250 000 hommes)


Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur la Palestine.

L'Armée d’Égypte largement mise à niveau pendant la pause opérationnelle a pour ordre de reprendre les opérations offensives d'ampleur sur les territoires ottomans, en premier lieu la Palestine alors même que l'insurrection arabe continue de courir.

Action 2 - Offensive sur Bagdad.
Les unités indiennes concentrées autour de Kut liées à l'Armée de Mésopotamie ont pour ordre de reprendre la remontée du Tigre en direction de la capitale irakienne.

MODERATION DE GUERRE

Offensive de Palestine : 60% et I = 20. Jet de dé : 20

Edmund Allenby a pris en personne le commandement du front du Sinaï, établissant son QG à El Arish et préparant minutieusement l'assaut sur la ligne défense Gaza-Beerbesha qui n'avait pu passer l'année précédente. Mais cette fois il revenait préparé, le front du Moyen Orient était en fait probablement le mieux ravitaillé des théâtres d'opérations sur lesquels l'armée britannique s'activait, les troupes étaient fraîches, majoritairement coloniales, souffrant donc assez peu du blocus allemand sur la Grande-Bretagne.

Bref l'offensive longuement attendu se lance enfin au moins de mars 1917, les combats dans le désert sont loin d'être aisés mais l'armée britannique supérieure en nombre et en équipement parvient après une grosse semaine de combat à briser les secteurs défensifs principaux de la ligne de défense turque. Allenby décide d'exploiter la percée, en particulier du côté de Beerbesha en poussant sur la chaîne de montagnes longeant la Mer Morte direction al-Quds afin d'empêcher les ottomans d'établir une nouvelle ligne de défense sur celle-ci. Deux semaines plus tard, al Khalil est définitivement occupée par les britanniques qui s'ouvrent la voie de la capitale palestinienne.

Pertes ottomanes : 15 000 soldats
Pertes allemandes : 200 soldats
Pertes britanniques : 4 000 soldats

Offensive sur Bagdad : 70% et I = 30. Jet de dé = 85

Les troupes indiennes stationnées autour de Kut continuent de faire du surplace, laissant pantois les officiers britanniques qui ne parviennent pas à se sortir du bourbier irakien, face à une présence ottomane inférieure en nombre mais diablement efficace sur le terrain.

Pertes ottomanes : 3 000 soldats
Pertes britanniques : 2 500 soldats

Carte

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Deuxième quinzaine du mois de juillet 1917

Malgré les chaleur extrême de juillet - on se rassure en se disant que la majorité des combats auront lieu le long de la mer ou dans les montagnes, la Palestine est tout de même d'avantage praticable l'été que le désert du Sinaï - Allenby a été poussé à reprendre son offensive.

Il s'agit cette fois de prendre al-Quds, a portée de canons britannique depuis al Khalil sécurisée au printemps, mais aussi d'établir de plus solide position le long de la Mer Morte et de progresser le long de la côte méditerranéenne afin de préparer une poussée prochaine su Hayfa qui permettrait de pénétrer au Liban.

TOUR 11 - Empire britannique

Nature de l'action : Entrée en Palestine, progression en Irak.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
Égypte
- Armée d’Égypte (total de 400 000 hommes)

Carte:

Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur la Palestine-centre.

La progression obtenue par la destruction de la ligne Beerbesha-Gaza au printemps a permis des gains importants qu'il faut désormais absolument consolider tant la situation stratégique de l'armée d’Égypte est médiocre. C'est là toute l'intention du mouvement d'Allenby, renforcer ses positions défensives, préparer ses futures actions offensives.

La progression le long de la Méditerranée est confiée aux troupes montées de l'ANZAC alors que l'assaut sur Jérusalem revient aux gallois.

MODERATION DE GUERRE

Offensive sur la Palestine-centre : 65% et I = 30. Jet de dé : 14

Les régiments indiens paradant dans al-Qods

Les opérations limités d'Allenby qui comprenaient tout de même la prise de Jérusalem, en réalité dominée par l'armée britannique et quasiment offerte sur un plateau, sont une réussite franche. Les unités britanniques progressent partout, s'offrent quelques cols stratégiques au sud de la mer morte et prennent possession du littoral méditerranéen. L'armée britannique est effectivement en bonne position pour poursuivre son offensive, ses flancs sécurisés par la mer morte et les chaînes de montagnes de la région, d'autant que les forces du Calife souffrent de divers problèmes de ravitaillement et d'attrition liée à des sortes de désertions temporaires lors desquelles les soldats s'esquivent au plus fort des combats pour revenir quelques jours ou semaines plus tard lorsque la situation est calmée, pour récolter leur solde. Un problème de discipline pas catastrophique mais handicapant donc.

Pertes ottomanes : 3 000 soldats ; 2 000 prisonniers
Pertes britanniques : 1 400 soldats

Carte:

Suite à l'avancée des troupes britanniques, le gouvernement ottoman ordonne l'abandon des territoires du Nord de la Palestine, et l'entranchement des troupes du Levant dans les montagnes autour d'Amman, et de la porte du Liban.

Sur les conseils du corps allemand déployé sur place, des tranchées sont installées, et le lac Tibériade utilisé comme obstacle naturel au front, afin de réduire la ligne défensive ottomane et permettre une concentration de troupes plus forte. Quoi qu'il en soit, face à l'imposante Armée d'Egypte britannique, ce ne sont que 220 000 ottomans qui ont pu être mobilisés à l'heure actuelle pour se battre au Levant, et ce malgré les efforts de l'Organisation Spéciale pour recruter des soldats supplémentaires.

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Deuxième quinzaine du mois de septembre 1917

L'arrivée de l'automne et de températures plus clémentes au Levant permet à l'Egyptian Expeditionary Force d'Allenby de reprendre avec vigueur ses opérations offensives visant à sortir au plus vite un empire ottoman en piteux état de la guerre et de débloquer des troupes britanniques pour le front picard. Le repli ottoman de l'été, si il a permit à l'adversaire d'établir de nouvelles positions défensives, offre aussi aux britanniques quelques atouts supplémentaires, particulièrement la prise d'Hayfa qui a permit d'établir une route de ravitaillement maritime pas négligeable entre Alexandrie et le port palestinien, assuré par la Mediteranean Station désormais délivré de ses responsabilités autour de l'Ibérie. A noter aussi la réouverture de Gibraltar au commerce civil qui permet de faciliter les voix de ravitaillements entre l’Égypte et le reste du monde.

Troupes indiennes proches du lac Tibériade apercevant un appareil aérien de reconnaissance ottoman

Bref, en infériorité numérique et matériel, les troupes du Sultan ne peuvent qu'essayer de gagner du temps au service de leur maître germain. Pour hâter la chose, l'EEF va se scinder en deux corps (A et B), chargés de progresser l'un vers le nord, l'autre vers l'est afin de forcer la décision dans la région et de tailler en pièce l'administration ottomane en appui de la rébellion arabe.

TOUR 12 - Empire britannique

Nature de l'action : Poussée au Levant, progression en Irak.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
Égypte
- Armée d’Égypte (total de 400 000 hommes)

Mésopotamie
-Armée de Mésopotamie (total de 250 000 hommes)

Carte:

Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur le Liban et la Syrie.

Le corps A de l'EEF (fort de 310 000 hommes) doit participer à la poussée en direction de Damas et Beyrouth, villes que l'on espère faire tomber assez vite et qui devraient en réalité permettre d'ouvrir la voix de l'Anatolie en peu de temps. Il est temps de forcer la décision de la guerre au Moyen-Orient, l'hiver sera long.

Action 2 - Offensive sur la Transjordanie.

Le corps B (90 000 hommes) doit quand à lui s'assurer la prise de contrôle rapide des villes transjordaniennes d'Irbid et d'Amman qui, dans le plan de long terme confié à l'unité, doivent servir de base logistique afin d'organiser une prise de contrôle de l'ensemble de la portion extrême-nord du désert d'Arabie durant l'hiver. La prise de contrôle des quelques cités et points de relais dispersés dans celui-ci permettront d'effectuer une liaison durable avec les insurgés arabes ainsi qu'avec l'Armée de Mésopotamie.

Action 3 - Offensive sur Bagdad.

La prise de Bagdad reste une nécessité pour la réussite de l'ensemble de plan de brisage de rotules turc qui se déroulera pendant l'hiver. les échecs à répétition de l'Armée de Mésopotamie ont échaudé les pouvoirs politiques britanniques. Pire que ça, le général Maude en charge des forces déployés en Irak est mort très récemment du choléra... Il a été remplacé tambour battant par William Marshall qui s'est vu confier un nouvel ordre d'offensive sur Bagdad afin d'assister les opérations de l'EEF.

MODERATION DE GUERRE

Offensive sur le Liban et la Syrie : 65%. Jet de dé : 18

Le corps A de l'EEF atteint avec brio ses objectifs, Damas et Beyrouth sont désormais a portée de canons britanniques, la ligne de défense nord-Palestine a été percée sans trop de difficultés par les hommes d'Allenby.

Pertes ottomanes : 9 000 soldats
Pertes allemandes : 600 soldats
Pertes britanniques : 3 500 soldats

Offensive sur la Transjordanie : 70%. Jet de dé = 76

L'armée britannique s'embourbe rapidement dans les contreforts du désert d'Arabie après avoir sous estimé les besoins en logistique pour mener des actions militaires dans une telle région. Les troupes montées de l'ANZAC s'illustrent tout de même en prenant Irbid. L'attaque sur Amman est annulée, faute de forces disponibles.

Pertes ottomanes : 1 500 soldats
Pertes britanniques : 1 000 soldats

Offensive sur Bagdad : 50%. Jet de dé = 98

Nouveau fiasco pour les troupes de l'Armée de Mésopotamie malgré le changement de leadership.

Pertes ottomanes : 1 000 soldats
Pertes britanniques : 3 000 soldats

Carte:

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Deuxième quinzaine du mois d'octobre 1917

La poursuite de l'offensive d'automne qui avait été préparée pendant l'été se fera au prix de la perte de plusieurs axes d'offensives jugés finalement peu fiables. Allenby n'est franchement pas très satisfait, en particulier de la tournure des opérations en Irak qui tourne au véritable fiasco. Il fait malgré tout partie des officiers qui ont bien compris que la guerre se jouait moins sur les champs de bataille que dans son aspect plus politique. L'Empire ottoman est particulièrement instable et cette situation précaire se réverbère sur son armée qui manque de motivation au combat.

Pour l'officier britannique qui vient d'établir ses quartiers à Hayfa d'où il supervisera la poursuite de l'offensive et qui jouit maintenant dans les faits d'une autonomie quasi-totale sur le front moyen-oriental loin d'un pouvoir politique totalement aspiré par la situation française, la clé de la victoire pourrait se trouver dans les prises de Beyrouth et Damas, deux des dernières grandes villes du Levant encore sous contrôle turc, avec Alep peut être, et dont la chute pourrait participer de saper l'autorité de la Sublime Porte dans la région.

TOUR 12 - Empire britannique

Nature de l'action : Poussée au Levant.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
Égypte
- Armée d’Égypte A (total de 310 000 hommes)

Carte:

Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur le Liban.

Maintenant que la ligne de défense du lac Tibériade est tombée et que la capitale libanaise est a portée de canons britanniques, il n'y à plus beaucoup de questions à se poser. L'essentiel de l'effort se portera donc sur Beyrouth où l'on s'attend à rencontrer la majorité des défenses ottomanes du secteur. Un autre axe d'offensive se portera vers l'Anti-Liban avec pour objectif la prise de Baalbek et, depuis ce centre logistique, assurer le contrôle effectif de la chaîne de montagne qui coupe le Cham en deux, permettant d'éviter une perte de contact au sein du corps A de l'EEF.

Action 2 - Offensive sur la Syrie.

Les forces anglais déjà présentes en périphérie de Damas doivent assurer le contrôle de la ville, potentielle capitale d'un royaume arabe, elle revêt d'un intérêt symbolique très particulier qui n'aura pas échappé au brave Allenby en contact permanent avec son jeune ami Lawrence d'Arabie qui accompagne la rébellion arabe plus au sud.

Les bons gallois qui n'avaient pas tremblé durant la prise de Jérusalem sont remis sur le coup pendant que les troupes montées de l'ANZAC doivent contourner la ville pour progresser au nord et de sécuriser les hauteurs surplombant Damas en son nord dont la plus importante est le mont Qasioun.

MODERATION DE GUERRE

Offensive sur le Liban : 70%. Jet de dé : 85

La poussée sur le Liban se déroule mal, l'avancée dans les montagnes de l'Anti-Liban est extrêmement laborieuse, pas aidée par un temps difficile marqué par d'importantes intempéries. Rapidement, la poussée est annulée et les troupes qui étaient entrées dans Beyrouth reculent. Une pause stratégique est de mise.

Pertes ottomanes : 1 000 soldats
Pertes britanniques : 1 100 soldats

Offensive sur la Syrie : 72%. Jet de dé = 75

L'action britannique en Syrie est tout aussi difficile et se heurte à une dure résistance des turcs. La ville fini tout de même par tomber sans que les opérations des cavaliers autour de la ville n'ait eu quelque forme d'utilité tactique.

Pertes ottomanes : 3 500 soldats
Pertes britanniques : 2 800 soldats

Carte:

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Première quinzaine du mois de janvier 1917

L'échec de l'armée britannique devant Beyrouth a mis un coup d'arrêt à la percée vers le nord tant le contrôles des chaînes montagneuses libanaises est nécessaire à la poursuite de l'offensive, elles sont malheureusement inattaquables au cœur de l'hiver. L'état-major prévoir la reprise des opérations en direction du cœur de l'empire turc au printemps et l'essentiel du corps A de l'EEF s'y prépare activement.

En attendant, le déblocage de la campagne mésopotamienne est dans toutes les têtes, sortir les 250 000 hommes du siège de Bagdad ouvrirait d'immenses possibilités dans toute la Méditerranée orientale. C'est ce à quoi va s'employer l'EEF pour cette offensive d'hiver dirigée vers l'est.

TOUR 13 - Empire britannique

Nature de l'action : Poussée au Levant dans le désert de Syrie.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Armée d’Égypte A
- Armée d’Égypte B

Carte:

Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur le Sandjak de Zor.

La poussée vers la ville de Deir Ezzor organisée par les unités spécialisées dans le combat désertique du corps A de l'EEF poursuit un double objectif, l'établissement d'une puissante base sur l'Euphrate qui offrira des possibilités logistiques importantes d'abord, mais aussi la poursuite des camps où sont concentrés les arméniens victimes du régime turc selon les informations du Secret Service Bureau. La libération d'un certain nombre d'entre eux serait une formidable victoire pour la propagande de l'Entente en plus d'être un service rendu à l'humanité.

Action 2 - Offensive vers Ramadi.

Le corps B de l'EEF retente quand à lui de prendre Amman d'où il effectuera ce pourquoi il a été formé, c'est à dire la traversée du désert directement sur l'axe Amman-Ramadi-Bagdad.

MODERATION DE GUERRE

Offensive sur Deir Ezzor : 60%. Jet de dé : 82

L'avancée dans le désert syrien est difficile et les colonnes britanniques se retrouvent coincées aux alentours de l'antique cité de Palmyre où les ottomans bien retranchés parviennent à repousser les assauts. Se retirant sur quelques avants postes conquis lors de l'avancée préliminaires, l'armée britannique s'en sort avec des gains négligeables.

Pertes ottomanes :  600 soldats
Pertes britanniques : 1 100 soldats

Offensive sur la Transjordanie : 85% Initiative : 45. Jet de dé = 10

La percée du corps B de l'EEF sur Amman est une franche réussite et la ville tombe enfin aux mains des britanniques qui peuvent s'appuyer sur cette belle prise pour progresser dans le désert. Ne rencontrant presque pas de résistance adverse, les anglais parviennent à établir d'intéressantes relations avec les tribus locales, facilitant les lignes logistiques.

Pertes ottomanes : 1 200
Pertes britanniques : 300

Carte:

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Première quinzaine du mois de janvier 1917

Les bonnes performances du corps B qui a pénétré l'Irak par le désert, ont ouvertes d'intéressantes perspectives à l'armée britannique qui reste appuyée dans la région sur des lignes logistiques évidemment tendues mais fonctionnelles. Il a été décidé de pousser cet avantage et de surprendre les ottomans que l'on a plutôt habitués aux avancées "par a coups" en s'appuyant sur les troupes d'élites du corps B appuyés par des combattants arabes.

TOUR 13bis - Empire britannique

Nature de l'action : Prise de Ramadi.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Armée d’Égypte B (Desert column 15 000 hommes)
- Combattants tribaux fidèles aux Hashémites (3 000 hommes)

Carte:

Détails de l'action :
Action 1 - Attaque de Ramadi.

Profitant de l'appui des tribus locales, les troupes de la Desert column, unité montée d'élite comprenant en particulier la division de cavaliers de l'ANZAC responsable de miracles depuis la campagne du Sinaï, se prépare à mener une opération coup de poing ayant le potentiel d'être décisive dans le déblocage de la campagne de Mésopotamie. L'opération Wild Horde prévoit l'assaut surprise, mené de nuit, de Ramadi avec l'appui de combattants arabes connaissant le terrain.

Il est espéré, pour que le plan fonctionne, que les ottomans ne soient pas au courant de l'ampleur de la progression des cavaliers britanniques dans le désert en jouant donc totalement sur l'effet de surprise. Les turcs pourraient s'attendre à un assaut de l'Armée de Mésopotamie venant du sud, mais on l'espère, pas de cavaliers enragés venant de l'ouest et du désert. Les défenseurs de la région de Bagdad sont réputés pour être des combattants déterminés et il faudra agir rapidement pour éviter que la mobilisation de réserves mette à mal toute l'opération. Si le plan venait à réussir, le dispositif de défense ottoman en Irak s'en trouverait affaiblit, permettant une reprise des offensives dans la région.

MODERATION DE GUERRE

Prise de Ramadi : 70%. Jet de dé : 52

Wild Horde:

Les cavaliers australiens et néo-zélandais ainsi que les chameliers anglais, bien renseignés par leurs camarades arabes, se lancent dans une charge épique au cœur de la nuit hivernale, emmitouflés et portant parfois de simples torches pour s'éclairer, n'utilisant bien souvent que la lumière de la lune. Les ottomans sont totalement pris par surprise, aucune ligne de défense n'avait été établie à l'ouest de la ville tant on estimait qu'un assaut depuis le désert était inimaginable. Les vétérans de la Desert column, habitués à des combats extrêmement brutaux depuis des mois au cœur du désert ne font qu'une bouchée de la garnison ottomane absolument pas en état de faire face.

Dès le petit matin, celle-ci se replie en désordre sur Fallujah laissant les troupes britanniques, maîtresses de la ville, s'établir sur la rive ouest de l'Euphrate. La surprise fut total et les combats ne durèrent que quelques heures.

Pertes ottomanes :  800 soldats, 1 100 prisonniers
Pertes britanniques : 900 soldats

Carte:

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Empire britannique

Nature de l'action : Poussée au Levant.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Armée d’Égypte (total de 300 000 hommes)
- Armée de Mésopotamie (total de 240 000 hommes)
- Desert Column (15 000 hommes)

Carte:

Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur le Liban.

Maintenant que Damas est prise, la progression de l'armée britannique au Levant ne peut passer que par la conquête des territoires libanais. On reprend les mêmes et on recommence. L'état-major britannique sait ses homologues ottomans débordés par le surnombre établi par l'armée de Sa Majesté dans la région, et envisage tranquillement l'avenir en planifiant une nouvelle série d'assauts sensée l'emmener au-delà de Tripoli du Liban.

Action 2 - Encerclement de Bagdad

En Mésopotamie, on s'affaire encore et toujours pour briser le verrou bagdadi, véritable clé de voûte de la région. Afin de préparer la prise de la ville, l'armée de Mésopotamie aura le soutien des fiers cavaliers de l'ANZAC. L'objectif est simple : faire tomber les positions au nord et à l'est de la ville pour la mettre dans un état de siège total, hors de toute communication et ravitaillement depuis les montagnes kurdes.

Action 3 - Prise de Bagdad

Juste après, quoiqu'il arrive, un énième assaut sera mené. La pierre tombe, alors on la remonte. Sisyphe ne cherchait pas à se saisir d'une ancienne capitale abbasside, mais la tâche commence à sembler similaire à l'état-major britannique et ses fières troupes indiennes.

Thalassin a écrit:

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Modération

Nature de l'action : Poussée au Levant.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Armée d’Égypte (total de 300 000 hommes)
- Armée de Mésopotamie (total de 240 000 hommes)
- Desert Column (15 000 hommes)

Carte:

Détails de l'action :
Action 1 - Offensive sur le Liban (40/75;50)

L'offensive britannique est décisive le long du Liban, et parvient à renvoyer les Ottomans au-delà de la région. L'armée d'Egypte prend pied dans Tripoli du Liban et commence déjà à planifier la suite des opérations contre les troupes du Calife.

Pertes :
Royaume-Uni : 25 000 hommes, 5 000 prisonniers
Empire ottoman : 20 000 hommes, 20 000 prisonniers

Action 2 - Encerclement de Bagdad (32/80)

Les troupes australiennes se sont montrées décisives dans l'exploitation des premières brèches percées aux alentours de Bagdad. La Desert Column a en effet fait tomber nombre d'arrière-postes ottomans, achevant la campagne par la prise de Bakouba.

Pertes :
Royaume-Uni : 3 000 hommes
Empire ottoman : 2 000 hommes, 1 500 prisonniers

Action 3 - Prise de Bagdad (97/80;40)

Bagdad est décidément imprenable. L'offensive menée par l'armée des Indes s'est confrontée à une garnison bien décidée à défendre chaque bâtiment avec ardeur, et la ville résiste encore et toujours. Les officiers ayant connu la Somme comparent les rues de Bagdad aux tranchées allemandes, et l'on espère que le siège en viendra à bout.

Pertes :
Royaume-Uni : 15 000 hommes
Empire ottoman : 4 000 hommes

Bagdad est encerclé. La ville forteresse se bat depuis plus d'un an contre les britanniques, et est un symbole de fierté nationale.

La garnison, forte de 11 000 hommes encore valide et plusieurs milliers de blessés, tient tête aux troupes indiennes. Le dernier assaut britannique a vu l'encerclement de la légendaire cité sur le Tigre, mais également les soldats ennemis s'approprier les faubourgs avant d'en être héroïquement repoussés par des assauts ottomans. Cevat Çobanlı, commandant de ce qui reste de la VIème Armée Ottomane assignée à la défense de la Mésopotamie, est un héros pour ses hommes.

Cevat Çobanlı

L'homme, né dans des draps de soie à Istanbul au sein d'une riche famille de l'aristocratie ottomane militaire, s'était déjà illustré lors de la Guerre des Balkans par ses faits d'armes en tant que commandant de l'artillerie ottomane. En 1917 et 1918, Cevat Çobanlı a décidé de rester jusqu'à la fin avec ses hommes, alors qu'il aurait eu la possibilité de quitter la ville comme certains le firent.

Lors du dernier assaut, il aurait même quitté son quartier-général pour prendre un fusil, et aurait abattu deux soldats indiens dans les combats qui eurent lieu au sein même du Grand Bazaar de Bagdad. Ses soldats le surnomment le Lion de Bagdad.

Mais le 2 mars 1918, alors que la ville est assiégée, affamée, assoifée, brûlée et meurtrie, Cevat Çobanlı ne peut plus se battre. Il contacte les officiers britanniques pour organiser une reddition en bonne et due forme de ce qui reste de la VIème Armée à Bagdad. Dès le lendemain, après l'assurance que ses hommes et les civils de Bagdad seraient bien traités, le Lion de Bagdad emmène ses troupes à quelques centaines de mètres en dehors de la ville, et sur un terrain vague, autrefois agricole et aujourd'hui occupé par l'artillerie britannique, il dépose les armes.

La reddition de Bagdad, 3 mars 1918

Bagdad se rend aux britanniques. Les colonnes de prisonniers de guerre se lancent bientôt vers le sud de l'Irak, vers les camps  britanniques. Le Lion, bien qu'on lui ait proposé une voiture, marche avec ses hommes, l'uniforme empoussiéré.

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande

Empire britannique

Nature de l'action : Poussée au Levant.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Armée d’Égypte (total de 300 000 hommes)
- Armée de Mésopotamie (total de 240 000 hommes)
- Desert Column (15 000 hommes)

Carte:

Détails de l'action :
Action 1 - Conquête de la côte syrienne

Depuis Tripoli du Liban, l'armée d'Egypte cherchera à avancer le long de la côte afin d'ôter les ports syriens à l'emprise ottomane. Ceux-ci pourront ainsi servir de relais logistique à l'effort de guerre britannique pour préparer des opérations toujours plus en avant.

Action 2 - Prise de Homs et Hama

Dans le même temps, plus à l'est, les efforts seront entrepris pour saisir deux centres des centres urbains principaux de l'hinterland syrien, sécurisant ainsi les flancs de l'avancée britannique contre de potentielles contre-attaques ottomanes.

Action 3 - Remontée de l'Euphrate

Depuis Bagdad, la Desert Column, accompagnée de 20 000 hommes de l'armée de Mésopotamie, s'élancera à l'encontre des positions ottomanes le long de l'Euphrate, cherchant par là à occuper au maximum l'espace. L'état-major est bien conscient qu'il sera impossible d'avancer plus loin par la suite, tant la chute du Haut-Euphrate dépend de victoires au Levant.

Action 4 - Remontée du Tigre

Le gros de l'armée de Mésopotamie s'emploiera à remonter la vallée du Tigre. Ici, par contre, on compte bien continuer à avancer. Contrôler la vallée de ce fleuve permettra d'envisager par la suite la bataille de Mossoul, dernière place forte ottomane avant l'Anatolie, et probablement la jonction avec les républiques caucasiennes.

Action 5 - Prise de position dans les montagnes kurdes

En parallèle, 40 000 hommes s'emploieront à avancer dans les plateaux à l'est du Tigre, pour y prendre position et déloger ce qu'il y reste d'autorité ottomane.