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Revue de Presse
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Dernière édition par Bureau le Sam 14 Juil 2018 - 12:14, édité 1 fois
Bureau- Vox Bureauli
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MEXIQUE
Type d’évènement : Résultats électoraux
Brève description :
Après des élections meurtrières au Mexique, c'est le candidat Andrés Manuel López Obrador, ancien maire de Mexico, et candidat du Parti de la Régénération Nationale (ainsi qu'une coalition gravitant autour de celui-ci) qui est élu Président des Etats-Unis du Mexique avec une majorité de 53.2% des voix. Le succès électoral de celui qu'on appelle "AMLO" est sans précédent depuis des décades dans le pays, et beaucoup espèrent qu'il tiendra ses promesses de tenir le pays d'une main ferme et éliminer la corruption ainsi que des réformes impopulaires de son prédécesseur. Il est violemment opposé aux cartels.
Le PRI semble perdre de plus en plus la main sur l'évolution du pays.
- AMLO:
TURQUIEType d’évènement : Fébrilité suite à la politique étrangère d'Erdogan
Brève description :
"Rupture", c'est le titre d'un journal de gauche républicaine que l'on peut apercevoir sur des stands de tabac-presse turcs à Izmir. En effet, les politique d'Ankara et de Moscou semblent sur des trajectoires radicalement différentes. Depuis quelques années, l'ambiance est tantôt chaleureuse tantôt froide entre la Turquie et la Russie, et il semblerait que nous assistions à un retour vers des relations moins chaleureuses que ces derniers mois.
L'opposition est tiraillée entre une critique de la politique étrangère instable d'Erdogan et saluer la main tendue vers Washington. Dans les rangs de l'AKP, la nouvelle ligne est peu comprise par la base militante, qui a été nourrie depuis des années de propagande anti-américaine et anti-européenne. L'incompréhension est grandissante sur les intentions du Président de la République de Turquie.
Bureau- Vox Bureauli
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UKRAINE / DONBASS
Type d’évènement : Du mouvement dans le Donbass.
Brève description : Remue ménage dans le Donbass. Au sein des petites républiques populaires autoproclamées dans l’est ukrainien en 2014, avec le soutien russe, la situation semble en effet se tendre et évoluer. De nombreux hommes ont en effet passé la frontière en sens inverse, c’est à dire vers la Russie tandis que dans l’autre sens, de la Russie vers les rebelles donc, les échanges baissent drastiquement. Pour les experts ces mouvements semblent indiquer que Moscou est en train de retirer son soutien aux rebelles pros-russes du Donbass.
SYRIE / KURDES
Type d’évènement : Réponse des Kurdes aux Russes et au régime de Damas
Brève description :Les Kurdes de Manbij et de la région font savoir à la Russie par le biais des canaux de discussions russos-occidentaux que les forces aériennes de la coalition internationale occidentale (Etats Unis d’Amérique en tête) doivent être tout à fait exclu de la no fly zone mise en place par les Russes et le régime de Bachar al Assad.
Bureau- Vox Bureauli
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République fédérale d’Allemagne
Article
Evénement
Bureau- Vox Bureauli
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Corée du Sud
Brève
EvènementLes nouvelles réformes du Gouvernement n’ont pas tardé à faire du bruit, la majorité des coréens bien que favorables aux mesures se demandent comment et avec quel argent les 20 000 professeurs et les 500 psychologues allaient être formés. En plus de ce remous l’imposition de nouvelles règles très strictes concernant les normes environnementales a créé la panique chez énormément de particuliers constructeurs qui se plaignent qu’aucun avis n’a été demandé, ni qu’aucune organisation n’a été contactée au préalable. Le secteur immobilier particulier qui représente une part non négligeable des constructeurs aura peine à faire face à ces nouvelles normes sans aucune aide gouvernementale, ce qui pourrait ralentir le secteur surtout dans les régions les plus rurales et moins avancées du pays. De plus les gros de l’immobilier en Chine sont furieux et pourraient s’entendre avec les représentants du lobby automobile sud-coréen complètement enragés par les nouvelles et qui menacent d’exporter et de délocaliser leurs filiales à l’étranger dont la plus grande usine automobile du monde appartenant à Hyundai. La pression est énorme mais les retombées économiques aussi, le KOSPI s’est écroulée à l’effet des nouvelles en perdant près de 150 points, atteignant un plus bas record depuis Avril 2017.
Les cotations en bourse des entreprises d'automobiles notamment plongent en flèche, Hyundai a ainsi perdu 8 000 points soit près de 8% de sa valeur, l’action de Kia à elle plongée de 2300 points à son plus bas quotidien en perdant 7,3% de sa valeur. Pour le moment des signes défaillants sur un marché qui l’est de plus en plus : déjà en dégringolade depuis Janvier (comme la majorité des stock market), l’accélération des pentes de déclin ne fait que s’accroitre au fur et à mesure des jours sur le KOSPI, que faire pour que le Stock Price Index Coréen redémarre ? Seul point positif des mesures gouvernementales coréennes : la fin du service militaire obligatoire et l’instauration d’un service civique permettra des allègements sur le budget des armées et pourra augmenter la croissance de certains domaines en particuliers si le service civique est bien géré.
Turquie
Brève
EvènementL’annonce choc de Erdogan commence à prendre de grosses répercussions, la fin de la collaboration sur les hydrocarbures entre les deux pays poses plusieurs questions notamment sur l’importation du pétrole et du gaz par la Turquie dont la Russie était un des principaux fournisseurs. Résultant de cela le prix des hydrocarbures commence à augmenter et, si le gouvernement ne trouve pas de solution rapidement, pourrait plonger le pays dans une pénurie.
Fédération de Russie
Brève
EvènementLa réaction turque a créé un raz-de-marée sur les marchés russes, les entreprises pétrolières russes ont tous vu un déclin du prix de leurs actions notamment LUKoil qui a perdu 230 points (-4,8%), Gazprom 6 points (-4,25%) ou encore Roseneft -20 points (-6,6%). La réaction turque devrait avoir une certaine répercussion sur l’économie russe principalement basée sur les hydrocarbures bien que les pertes accumulées soient encore largement viables pour les compagnies. Cependant ces dernières font pression sur le gouvernement pour forcer les négociations en faveur du gouvernement turc et de la suite des chantiers de pipelines.
République Islamique d’Iran
Brève
EvènementNonobstant la fin des accords avec les Etats-Unis et la mini crise des marchés qui semble en avoir découlé, l’Iran rassure ses investisseurs et ses sociétés avec les mesures qu’elle tente d’établir. La réponse positive française devrait rebooster l’économie du marché et rassurer les investisseurs.
République française
Brève
EvènementLa position française sur l’Iran permet aux investisseurs français de se poser en acteur majeur des marchés d'hydrocarbures européens avec un début de rallye sur les positions Total en réponse aux paroles française et aux différents Russo-Turcs permettant à Total de gagner du terrain sur ses concurrents notamment Russe. Total SA prends 3,5 points soit près de 7% ! P.S.A et Renault ont également subi une petite hausse à hauteur de 0,8% et 0,5%.
Bureau- Vox Bureauli
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République arabe syrienne
Brève
EvènementAlors que la République islamique d’Iran acheminait des armes, notamment anti-aériennes, à son allié syrien, l’Etat voisin d’Israël a mené à son habitude des frappes aériennes contre l’un des convois. En effet, deux F-16D du 109ème escadron ont décollé de leur base de Ramat David et ont bombardé le convoi, entraînant la destruction du matériel anti-aérien ainsi que la mort de sept miliciens iraniens et pro-régimes. Lors du retour, l’un des deux F-16D a été légèrement endommagé par un système anti-aérien syrien S-300 mais est parvenu à se poser à sa base, où il subit les réparations nécessaires pour sa remise en état. Le pilote n’a pas été blessé.
Bureau- Vox Bureauli
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République fédérale d’Allemagne
Brève
EvénementAprès la chute du Cabinet Merkel IV le mois dernier et la dissolution du Bundestag par le Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier, les élections fédérales anticipées se sont tenues en ce mois d’octobre – en plus d’élections régionales en Bavière. Si la CSU avait provoqué la chute du gouvernement de Mutti en se retirant de la coalition, elle ne manqua pas pour autant de faire campagne commune avec son traditionnel allié de la CDU, contraint à son tour de virer à droite, menée notamment en cela par le ministre de la Santé, le jeune conservateur Jens Spahn. Les centristes du parti, dirigés par la dauphine de Merkel, Annegret Kramp-Karrenbauer, furent obligés de suivre cette droitisation de leur parti afin de récupérer une partie de l’électorat de l’AFD, persuadés du bienfondé politique de leur démarche grâce à des sondages affichant la coalition à des scores plutôt honorables, bien qu’en-deçà de ceux qu’elle avait connu la décennie passée.
La campagne, par sa brièveté, empêcha les partis de réellement préparer un programme, et beaucoup se contentèrent de reprendre celui de l’année précédente, en y ajoutant quelques développements plus récents, notamment sur la question de la zone euro, des taxes américaines ou encore en remettant à jour leurs propositions migratoires, ces trois dossiers étant incontestablement les enjeux majeurs du scrutin. Le 14 octobre, les allemands se rendirent aux urnes pour élire leur prochain Bundestag. La coalition CDU/CSU a remporté ces élections avec 35% des suffrages, avec respectivement 26% des voix pour la CDU et 9% pour la CSU, suivie par le SPD qui a légèrement reculé à 19%, payant la große koalition, puis l’AFD, en stagnation à 13%, Grünen avec 12% des voix, Die Linke gagne un peu de terrain avec 11% des suffrages, et enfin, le FDP qui arrive en dernier position avec 10% des voix.
En termes de sièges, cela donne, sur 622 députés, 251 sièges pour la coalition CDU / CSU, dont 197 pour la CDU et 54 pour la CSU, 102 pour le SPD, 72 pour l’AFD, 69 pour Grünen, 65 pour Die Linke et 63 pour le FDP. La majorité nécessaire pour former un gouvernement est de 312 sièges. Très rapidement, les dirigeants de la CDU et de la CSU se sont entendus pour former une coalition gouvernementale, et le président de la République a investi Jens Spahn pour cette mission. Trois choix s’offraient alors à lui. D’abord, s’allier avec l’AFD, et assumer ainsi plus que clairement un virage ultradroitier, au risque de se mettre à dos l’aile centriste de la CDU. Ensuite, s’unir avec le FDP, aux relents eurosceptiques et droitiers certes, mais moins choquants que l’AFD. Enfin, poursuivre la große koalition d’Angela Merkel avec le SPD. La deuxième solution fut choisie, et Christian Lindner, leader du FDP, accepta l’offre de Saphan, formant ainsi un gouvernement CSU/CDU/FDP.
- Spoiler:
Bureau- Vox Bureauli
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République fédérative du Brésil
Brève
EvénementLa vie politique brésilienne ne cesse d’être pleine de rebondissements. Après la destitution assez controversée de l’ancienne présidente Dilma Rousseff en 2016 pour des raisons judiciaires et l’accession au pouvoir de son vice-président Michel Temer, lui-même accusé de nombreux délits, le pays n’attendait que les élections présidentielles et législatives, qui s’annoncèrent être pleines de surprises. En effet, le candidat favori, l’ancien président Lula da Silva, gisait désormais pour plus d’une décennie en prison, laissant le Parti des Travailleurs sans candidat charismatique et célèbre, et plongeant les brésiliens dans l’incertitude absolue quant à leur destinée politique, plusieurs candidats se partageant le gros de l’électorat selon les sondages.
Outsider total mais figure médiatique majeure, notamment connu pour ses dérapages sur les femmes, les homosexuels ou encore les pauvres, c’est le candidat du Parti Social-Libéral, Jair Bolsonaro, classé à l’extrême-droite de l’échiquier politique, qui fut le favori après la chute de Lula. Conformément aux estimations des sondages, il a été élu président du Brésil le 28 octobre 2018, au terme d’un second tour riche en suspense, face à son rival Ciro Gomes, représentant le Parti démocratique travailliste, avec 52,6% des voix, lequel s’était imposé de justesse face à Marina Silva au premier tour, celle-ci faisant figure de troisième voie écologiste lors des élections. Avec lui, le général Antônio Hamilton Mourão, représentant du Parti rénovateur travailliste brésilien – de droite dure aussi – a été désigné vice-président. Les deux hommes devraient rentrer en fonction le 1er janvier 2019.
C’est un véritable coup dur pour une grande partie de la classe politique brésilienne, balayée par ce candidat souvent comparé à Donald J. Trump. Malgré son bon score, Jair Bolsonaro ne pourra pas gouverner sans l’appui d’autres partis au parlement. En effet, si le Parti Social-Libéral, profondément conservateur, nationaliste, et légèrement monarchiste, a réussi à faire élire sous son étiquette 63 députés, cela reste trop peu pour gouverner seul. Ainsi, il est contraint de s’allier – comme souvent dans le pays – avec le Parti de la République et ses 47 sièges, le Parti républicain brésilien et ses 39 sièges, le Parti travailliste brésilien et ses 38 sièges, le Parti social-chrétien et ses 32 sièges, le Parti républicain de l’Ordre Social et ses 28 députés ainsi le parti Patriote avec ses 26 élus. Au total, ces formations allant de la droite classique à l’extrême-droite nationaliste cumulent 273 sièges sur les 257 nécessaires pour avoir la majorité absolue.
En face, l’opposition est principalement composée du Parti des travailleurs et ses 54 élus, du Mouvement démocratique brésilien, fort de 46 élus, du Parti de la social-démocratie brésilienne et ses 41 députés, du Parti progressiste et ses 39 membres, des 36 Démocrates élus, des 18 membres de Podemos et des 6 députés du Parti socialisme et liberté. Cette opposition aura probablement du mal à peser dans les débats du fait de sa minorité et surtout de sa disparité, puisqu’elle va de la droite modérée jusqu’à la gauche radicale, ce qui n’aide pas à une unité de façade. De surcroît, elle fait face à une coalition gouvernementale assez unie autour du nationalisme, du libéralisme économique, d’un certain populisme, et d’un conservatisme sociétal fort, le tout mêlé à une forte influence du christianisme.
Bureau- Vox Bureauli
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Monde
Brève
ConséquenceLa situation géopolitique internationale a des conséquences sur le cours du baril de pétrole. En effet, les récents évènements entre la Turquie et la Russie, notamment la fin des contrats d’hydrocarbures entre les deux pays, avaient commencé à provoquer une légère baisse du cours, Moscou n’ayant pas réduit sa production de pétrole et laissant donc plusieurs millions de barils de pétrole en offre sur un marché déjà saturé. De plus, l’augmentation de la production saoudienne de près de deux millions de barils quotidiens fin juin 2018, en prévision des sanctions contre l’Iran, a également affaibli le cours du pétrole, désormais tombé à 69,3 $ le baril au lieu de 77,92 $ début juillet, une baisse qui profite certes à tous les pays importateurs mais qui n’est pas sans répercussion pour tous les pays vivant principalement de leur rente de pétrole, à commencer par ceux du Golfe mais également la Russie ou le Venezuela. Toutefois, si les Etats-Unis appliquent comme prévu leur tolérance zéro à l’égard des pays importateurs de brut iranien, il se pourrait bien que le cours du pétrole s’inverse et augmente drastiquement, au risque d’affaiblir la croissance économique mondiale, déjà menacée par la guerre commerciale entre Beijing, Bruxelles et Washington.
République fédérale d’Allemagne
Brève
EvénementLe cabinet Jens Spahn I nouvellement formé et investi par le Bundestag a vivement condamné le projet américain d’étendre les taxes sur les voitures allemandes, jugeant la politique américaine de « profondément dangereuse pour la stabilité économique mondiale », et critiquant vertement le président Donald J. Trump et sa politique de commerce plus juste. L’automobile représente près de 13% de la production intérieure en Allemagne. Toutefois, les effets ne seraient peut-être pas si catastrophiques pour les grands groupes allemands que prévus : seulement dix pourcents du chiffre d’affaires de BMW ou de Volkswagen sont réalisés aux Etats-Unis, contre près de trente pourcents en Chine, un partenaire commercial privilégié avec lequel l’Allemagne veut approfondir ses relations. De plus, la majorité des voitures allemandes vendues aux Etats-Unis sont produites localement, et les dirigeants des grands groupes automobiles concernés ont déclaré que « les taxes seront préjudiciables pour nos employés américains dont le nombre pourrait être réduit à terme. »
En attendant, au niveau de l’Union européenne, la République fédérale d’Allemagne prône auprès de ses partenaires continentaux un véritable bras de fer avec les Etats-Unis, insistant notamment sur la mise en place de nouvelles taxes, en guise de contremesures, notamment sur les biens et services exportés par les Etats-Unis vers l’Union européenne. Parallèlement, le gouvernement allemand a annoncé son refus du projet de budget de la zone euro, sur la pression de la CSU et du FDP, tous deux foncièrement hostiles à ce projet de la République française, estimant que « contrairement au leitmotiv des dirigeants français depuis un siècle, l’Allemagne ne paiera pas pour permettre à la France de résorber son déficit budgétaire grâce à des fonds européens essentiellement fournis par notre pays. »
Bureau- Vox Bureauli
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FranceBrèveÉvènement
Le dévoilement par le gouvernement du programme CAP22 suscite l’ire des syndicats. Préparé sans concertation avec les partenaires sociaux, ce programme de réforme profonde de la fonction publique ne passe pas dans le monde syndical, à l’exception du MEDEF qui par la voix de son nouveau président a salué les mesures dévoilées par Emmanuel Macron. Un front syndical uni est donc en cours de formation en cette fin du mois de décembre tandis que l’opposition de gauche, notamment les Insoumis, et le Front National sont également vent debout contre les mesures « anti-sociales d’un pouvoir bonapartiste » selon les mots de Jean Luc Mélenchon. En l’état actuel, le programme CAP22, notamment ses objectifs de forte réduction du nombre de fonctionnaires et de la hausse unilatérale de leur temps de travail sans revalorisation des salaires, ne passe donc logiquement pas au sein des syndicats de la fonction publique. A minima, ceux ci exigent donc l’ouverture d’une phase approfondie de concertation sociale afin de discuter des modalités du programme avant que les mesures qu’il contient ne soit ratifiées par le Parlement. Un bras de fer semble toutefois sur le point de s’ouvrir puisque les revendications de la CGT seront sans doute inacceptable pour l’exécutif qui devra surement compter sur la modération de la CFDT. En attendant, un appel à la grève générale des fonctionnaires est lancé pour janvier par le front syndical si le gouvernement campe sur ses positions.
Bureau- Vox Bureauli
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Union européenne
Brève
ConséquenceLes traditionnelles fêtes chrétiennes de fin d’année furent assez mouvementées pour les gouvernements des pays à la fois membres de l’Union européenne et de l’OTAN. En effet, les récents tweets du président Donald J. Trump concernant la présence militaire américaine sur le Vieux Continent ont surpris dirigeants européens, et pis encore, ont fragilisé encore un peu plus l’unité européenne. De nombreux chefs d’Etat ou de gouvernement ont fait part de leur étonnement à l’ultimatum américain alors qu’en décembre 2017, un accord européen avait été conclu pour porter, dans l’ensemble des pays-membres de l’Union, à 2% du PIB la part des dépenses militaires d’ici 2025, sachant qu’à l’exception de la France qui dépense déjà 1,8% et du Royaume-Uni qui est à 2%, la majorité des pays européens est aux alentours de 1%.
A Berlin, principal pays visé par ce nouvel ultimatum américain, la déclaration passe très mal. Le chancelier fédéral Jens Spahn a dénoncé « un acharnement du président Trump contre l’Allemagne ». Cette nouvelle menace est prise très au sérieux, et pointe directement la fragilité de la défense allemande, laquelle repose encore essentiellement sur la présence militaire américaine sur place depuis la fin de la seconde guerre mondiale. « L’Allemagne a déjà prévu d’accroître ses dépenses militaires à 2% du PIB d’ici 2025. Elle tiendra ses engagements pris auprès de ses partenaires européens », affirma le chef du gouvernement. Le pays espère ainsi temporiser, alors qu’il prend conscience de sa vulnérabilité face aux américains. Une option s’offre à lui : soit il renforce véritablement ses forces armées, ce qui lui est difficile au regard de son histoire, soit il s’engage davantage en faveur de l’Europe de la défense.
Si l’AFD prône assez logiquement la première solution, mais également quelques voix au sein du FDP, le gouvernement Spahn décide de promouvoir assez nettement la défense européenne en appelant ses partenaires à « se rencontrer prochainement pour approfondir les récentes avancées et notamment pour véritablement aboutir à cette coopération structurée permanente (CSP) mentionnée en décembre 2017. » Cet appel divise en réalité l’Union européenne. En effet, si en France, le président Macron prône cette solution, mais également le premier-ministre polonais – lequel s’écarte ainsi du groupe de Visegrad –, ou encore le chef du gouvernement espagnol, les pays d’Europe centrale et de l’est préfèrent quant à eux s’en tenir à l’actuelle forme de l’Europe de la défense et annoncent d’ores et déjà qu’ils augmenteront plus rapidement que prévu leurs investissements dans le militaire. Le Danemark, l’Irlande, Malte et le Portugal suivent également cette deuxième ligne.
L’Union européenne se retrouve ainsi profondément divisée entre d’une part un bloc non-négligeable économiquement et politiquement, conduit par Berlin et Paris, en faveur de l’Europe de la défense, tandis qu’en face de lui, les pays scandinaves, les PECO et les Etats périphériques de l’ouest semblent préférer une hausse plus rapide des dépenses militaires pour conserver la présence américaine sur le continent européen. La position italienne à ce sujet reste encore assez floue, cela parce que d’une part, tant le M5S que la Ligue du Nord ne sont pas spécialement favorables à l’OTAN, mais également parce que d’autre part, ils ne sont pas non plus de fervents partisans de l’Union européenne. A ce titre, Rome s’est contentée d’affirmer qu’elle tiendra ses engagements pris et augmentera d’ici 2025 son budget militaire à 2% du PIB elle aussi.
Cette profonde fracture européenne sur la question de la défense commune vient se rajouter à celle des sanctions américaines sur les entreprises européennes commerçant avec l’Iran. En effet, si l’Union avait unanimement dénoncé l’extraterritorialité de la loi américaine, Washington cherchant ainsi à contraindre son partenaire européen de quitter le marché iranien, cette unité tend elle aussi à se rompre avec les dernières propositions du président Trump. Nombre de pays n’entretiennent en réalité que peu ou prou de relations commerciales avec Téhéran et craignent de nouvelles taxes américaines. Ainsi, certaines dissonances tendent à apparaître à Bruxelles en faveur d’un « deal » avec Trump et prônent de lâcher totalement l’Iran en échange d’une baisse des taxes, voire la levée totale.
L’Allemagne, dont la position est dans ce dossier déterminante car elle est la principale cible de ces attaques, rejette quant à elle fermement toute possibilité d’abandonner le marché iranien, tout comme elle rejette les taxes américaines. Berlin va même plus loin en refusant d’augmenter son SMIC ou encore de réduire volontairement ses excédents commerciaux, et demande plutôt à ses partenaires européens d’engager une réévaluation de l’euro pour essayer de satisfaire Trump, et serait prête à engager plusieurs investissements non-négligeables pour favoriser la consommation intérieure allemande. Cependant, concernant l’euro, plusieurs pays-membres de la zone euro, principalement l’Espagne et l’Italie, ont fait savoir qu’ils refusaient une réévaluation, laquelle leur nuirait, ce qui n’aide évidemment pas à régler ce problème.
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Pakistan
Brève
EvénementUne vague d'attentats a touché le Pakistan au début du mois de janvier. Alors que la situation tendait à se calmer progressivement avec les différents groupuscules terroristes dans la région, dont Daesh et les talibans, plusieurs explosions ont retenti dans les villes d'Islamabad, Peshawar et Quetta, entraînant la mort de près de 167 personnes et faisant près de trois cent blessés. Pour l'heure actuelle, aucune revendication n'a été faite, mais ces attaques ravivent un sentiment de terreur au sein de la population, et ne sont pas sans troubler les investisseurs non plus, qui craignent un regain de violence dans le pays. Le gouvernement pakistanais a dès lors tout intérêt à trouver un moyen rapide pour mettre fin au terrorisme dans son pays s'il veut pouvoir se développer rapidement comme il l'entend.
Bureau- Vox Bureauli
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Azerbaïdjan
Brève
Évènement
Le président Aliyev a rejeté l’offre de son voisin arménien, le régime de Bakou n’a en effet pas l’intention d’abandonner ses revendications sur le Haut Karabagh, surtout au vu de l’actuelle période de tensions entre Arménie et Azerbaïdjan. Un processus référendaire ne ferait en effet, sans doute, qu’acter la défaite de Bakou par un vote populaire qui serait sûrement favorable à l’Arménie.Irak
Brève
Évènement
Le premier ministre de la région autonome kurde accepte la proposition irakienne et se rendra donc aux discussions organisées par son homologue de Bagdad.Allemagne
Brève
Évènement
Dans un climat tendu entre Etats Unis et Allemagne à de multiples sujets, le chancelier allemand a malgré tout accepté l’invitation de Donald Trump à se rendre à la Maison Blanche. La visite d’État aura lieu en mars.
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France
Brève
Évènement
La détermination du gouvernement semble une nouvelle fois porter ses fruits (après l’épisode du conflit social à la SNCF). Le même schéma semble en effet se produire : des négociations stériles entre syndicats et gouvernement (ce dernier ayant sa feuille de route et ne consentant à céder que sur la forme sur des points mineurs) et une mobilisation qui derrière ne suit pas malgré un front syndical uni. Si des journées de grande grève dans la fonction publique se sont tout de même fait ressentir la mobilisation est restée modérée et les manifestations organisées par les syndicats et certains partis comme la France Insoumise ont certes réunis du monde mais on reste loin de 1995, sans même parler de 1968. Les sondages d’opinion indiquent quand à eux une opinion assez partagée entre pro-syndicats et pro-gouvernement mais les Français semblent lassé de ces grèves à répétition qui les impactent directement et surtout résigné face à un gouvernement qui s’apprête donc sans nul doute à imposer une nouvelle fois sa volonté (qualifiée de coup d’État social par l’opposition politique et syndicale), la mobilisation n’est en effet pas assez forte pour imposer une reculade à Emmanuel Macron.
Bureau- Vox Bureauli
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Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord
Brève
EvénementThe Great Smog titre The Times, sur fond noir. A la City, un banquier s’est donné la mort en sautant du haut du Gherkin. En ce 29 mars 2019, à 23h précisément, le Royaume-Uni s’est officiellement séparé de l’Union européenne, et pas de la manière la plus douce qu’il soit. En effet, alors que depuis plusieurs mois, Theresa May promettait non plus le hard Brexit qu’elle défendait originellement mais un soft Brexit afin de rassurer son aile modérée mais également l’opposition, au risque de se mettre à dos l’aile droitière des conservateurs. La première-ministre était parvenue, en dépit des défections de David Davis et Boris Johnson, à conserver sa majorité et à faire adopter par le Parlement son projet de soft Brexit largement favorable au Royaume-Uni. Confiante du soutien parlementaire, May alla présenter à ses futurs ex-partenaires européens son projet.
Grand mal lui en pris. En effet, à Bruxelles, l’ambiance était toute autre. Le contexte européen n’a pas vraiment aidé à favoriser un dialogue constructif avec la perfide Albion, présentée dans de nombreux journaux comme le cheval de Troie américain. La raison principale était notamment la proposition de libre-échange entre les deux pays, certains Etats européens craignant d’être infestés par les produits américains en cas de signature d’un accord similaire entre Londres et Washington. De même, la volonté d’un contrôle parlementaire britannique sur l’application des prochaines règles européennes est mal passée, Jean-Claude Juncker ayant déclaré que c’était « Tout ou rien », c’est-à-dire toutes les règles ou pas d’accord ; tout comme le rejet de Schengen, le président de la Commission ayant affirmé que « la libre-circulation des biens et des services ne peut se faire qu’avec celle des personnes. »
Les négociations durèrent jusqu’à la dernière seconde. A plusieurs fois, des accords semblèrent être conclus, mais il y eût toujours un pays pour rejeter. Le dernier semblait assez bon pour les deux parties, mais l’Allemagne et la France s’y opposèrent virulemment, principalement sur la question des engagements financiers, Berlin demandant 80 milliards et Paris 100 milliards d’euros à Londres, qui refusa d’en donner plus de cinquante, en cédant sur Schengen. D’une commune voix, les dirigeants des deux principales puissances européennes rejetèrent l’accord, suivis par la Belgique, l’Espagne et les Pays-Bas, en proue contre le démantèlement de l’Union européenne. La conséquence fut fatale. C’était un hard Brexit qui était ainsi provoqué, catégorie BDSM, car les européens refusèrent de proroger le délai de négociation, faisant que le Royaume-Uni quitta brutalement l’Union européenne.
Les conséquences pour Londres sont désastreuses. Plus aucun accord n’est en vigueur avec l’Union européenne. Le pays doit désormais renégocier son adhésion au FMI, à l’OMC, etc., et réapplique automatiquement les taxes douanières habituelles à l’Europe. La frontière avec l’Irlande se retrouve également fermée, tout comme celle avec l’Espagne pour Gibraltar. Les fonctionnaires britanniques à Bruxelles sont expédiés chez eux, tandis que tous ceux qui s’étaient empressés d’obtenir la double-nationalité avec l’Allemagne sont de jure déchus de leur nationalité à cause de la législation allemande, ceux ayant choisi la Belgique ou encore la France la conservant. Le coup est très rude à encaisser, tandis qu’outre-Manche, la situation devient de plus en plus tendue pour le gouvernement, accusé d’avoir conduit les négociations de manière à provoquer ce hard Brexit.
Dernière édition par Bureau le Lun 13 Aoû 2018 - 14:51, édité 1 fois
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Mexique
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Évènement
Le gouvernement élu à l'été 2018, formé par AMLO, Andres Manuel Lopez Obrador, a été la cible d'une attaque terroriste venue vraisemblablement des cartels. Le Ministre de l'Agriculture, José Bovado, a été attaqué avec son staff lors d'une visite à Oaxaca. La ville est pourtant très loin des zones de tensions entre le gouvernement fédéral et les organisations criminelles. Le ministre a été touché d'une balle dans le bras, mais ses jours ne sont pas en danger. Les deux assaillants ont été neutralisés par le service de sécurité ministériel.Etats-Unis
Brève
Évènement
Une tuerie de masse secoue l'Amérique. Une fois n'est pas coutume, un étudiant s'est armé d'armes à feu et a tiré sur ses camarades et le personnel à l'Université d'Arizona, tuant 23 personnes et en blessant à divers degrés 31 autres. Des manifestations contre le port d'arme et pour une augmentation de la régulation de vente des armes à feu, notamment automatiques (l'assaillant a utilisé une M16) se sont tenues à San Francisco, Los Angeles, New York, Chicago, Tucson et Washington.Philippines
Brève
Évènement
L'insurrection moro, à caractère de plus en plus islamiste, a repris du poil de la bête dans l'archipel. Depuis 2014, l'Etat Islamique a canalisé beaucoup de petits groupes indépendants, et un attentat revendiqué par celui-ci vient d'être commis sur l'île de Mindanao, dans la ville de Cotabato. Une voiture piégée a explosé devant le bâtiment de la mairie, alors qu'il était en train de se faire inspecter par la police locale. 6 policiers et 2 civils ont été tués par l'explosion, ainsi que le kamikaze.
Bureau- Vox Bureauli
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Attentat contre les forces russes en Syrie
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Évènement
Un attentat visant les forces russes en Syrie a été commis à la base navale de Tartus. Malgré la surveillance renforcée de l'Etat syrien et de la Russie, un forcené a réussi à faire exploser une camionnette après l'avoir enfoncée dans un bar fréquenté par les soldats russes en permission. La violence de l'explosion a tué 2 soldats russes et 3 syriens.
Bureau- Vox Bureauli
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République de l’Inde
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EvénementPendant quasiment un mois, les indiens ont fait honneur à la réputation de leur pays d’être la première démocratie au monde. En effet, plus de 800 millions de citoyens se sont rendus progressivement dans les urnes pour renouveler la Lok Sabha, ou chambre du peuple, et par la même occasion le gouvernement fédéral. La lutte fut ardue pendant ces élections, les sondages étant serrés pour le premier-ministre Narendra Modi, dont la majorité risquait de se jouer à quelques sièges près, comparé à son actuelle, très large. Toutefois, ce dernier fut quelque peu aidé par l’actualité internationale, notamment la menace chinoise qui prend de plus en plus de poids au Pakistan, mais également par la guerre commerciale, de nombreux citoyens estimant qu’il faut maintenir le pouvoir fort qu’il a mis en place pour affronter ces défis.
Ainsi, la National Democratic Alliance, coalition regroupant plusieurs partis dont le Bharatiya Janata Party dirigé par Narendra Modi a recueilli plus de 30% des voix, lui octroyant une confortable majorité de 296 sièges – sur 272 nécessaires pour obtenir la majorité absolue –, dont 275 rien que pour le BJP lui-même, le restant étant partagé avec ses alliés. Face à lui, l’United Progressive Alliance de Rahul Ghandi, coalition qui dirigea le pays de 2004 à 2014, peina à fédérer et maintint son score de 20% des suffrages exprimés, pour un total de 164 sièges – soit deux de plus qu’en 2014 –, dont 67 pour l’Indian National Congress. Les autres partis se répartissent quant à eux les 50% des suffrages restants ainsi que les 83 autres sièges.
Mer de Chine méridionale
Brève
EvénementUn nouvel incident a eu lieu en mer de Chine méridionale, et plus précisément dans l’archipel des Spratleys, en proie à de nombreux litiges territoriaux depuis près de six décennies. En effet, plusieurs navires de pêche vietnamiens se sont approchés des îles Hoang-Sa, communément connues sous leur nom de Paracels, afin d’y pêcher. Rapidement détectés, ils furent interceptés dès l’entrée de la zone économique exclusive revendiquée par la Chine, qui envoya ses requins pour ce faire, saisissant les navires et capturant les marins. Hanoï a vivement dénoncé cet acte qualifié d’illicite et a exigé la restitution des bâtiments et des humanoïdes dans les plus brefs délais à Beijing. En même temps, le Viet Nam a organisé un exercice naval aux alentours des îles – sans violer les eaux territoriales – avec deux frégates Gepard 3.9, un sous-marin Kilo et quelques autres navires lors d’une opération appelée « Défense de la souveraineté territoriale ».
Bureau- Vox Bureauli
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République algérienne démocratique et populaire
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EvénementC’était la grande inconnue de la vie politique algérienne depuis un an : qui pour succéder, en ce mois d’avril 2019, à l’actuel président Abdelaziz Bouteflika dit le légume de l’Atlas ? Bien des noms avaient circulé ces derniers mois, comme celui d’Ahmed Ouyahia, charismatique premier-ministre du chef de l’Etat, ou encore Saïd Bouteflika, frère cadet moins inapte à gouverner que son auguste aîné. Eh bien c’est Abdelaziz Bouteflika qui se succède à lui-même après ces élections présidentielles remportées haut la main – qu’il ne peut lever puisqu’il est quasiment tétraplégique – avec un score honorable de plus de 81%, un scrutin sans enjeu mais qui laisse aux différentes factions un peu plus de temps pour aiguiser leurs couteaux et préparer la succession de l’actuel président, lorsqu’Allah l’appellera à ses côtés. En attendant, Abdelaziz Bouteflika rempile sur un cinquième mandat qui devrait normalement s’achever en 2024.
Ukraine
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EvénementLes élections présidentielles et législatives ukrainiennes se sont simultanément déroulées fin mars et début avril 2019, provoquant un véritable séisme dans le paysage politique national. En effet, le président Petro Porochenko, en difficulté dans les sondages, a été largement battu dans les urnes, faisant un maigre 10%, ce qui le classe à la cinquième position. Devant lui, Vladimir Zelenski, candidat du parti des Serviteurs du peuple, avec 10,2%. Sur le podium, l’ancien ministre de la défense Anatoliy Hrytsenko, représentant la Position citoyenne, qui capitalise 10,5% des suffrages. En deuxième position, Yuriy Boyko, meneur du Bloc de l’opposition, réunit 12,1% des voix. Enfin, médaillée d’or, Ioulia Tymochenko, chef du parti Union panukrainienne « Patrie » et ancienne tolarde revenue à la politique qui a obtenu 16,2% des suffrages. Les deux premiers se sont qualifiés pour le second tour, qui vit la deuxième rester première et être élue présidente de l’Ukraine, une première pour le pays.
La même dynamique se retrouve dans les élections législatives puisque l’Union panukrainienne, conduite cette fois par l’ancien président de la Géorgie et gouverneur d’Odessa Mikheil Saakachvili, obtient un score de 25% qui lui permet de rafler 177 sièges sur les 450 de la Verkhovna Rada, suivi de l’alliance Bloc de l’opposition – Pour la vie, mouvement russophile et antieuropéen qui réunit 18,5% des suffrages et 105 sièges, du Front populaire, né de la scission avec Patrie, qui rassemble 16% des électeurs et 83 sièges, puis de la Position citoyenne, qui fait le même score qu’aux présidentielles et obtient 42 sièges, puis des Serviteurs du peuple qui obtient 24 élus, et enfin le Parti radical d'Oleh Liachko qui parvient à conserver 19 députés sur 21 précédemment. Minorité au parlement oblige, l’Union panukrainienne s’est alliée avec le Front populaire et la Position citoyenne dans une coalition dirigée par Mikheil Saakachvili qui conduira la politique du gouvernement pour les 5 prochaines années à venir.
Bureau- Vox Bureauli
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Union européenne
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EvénementC’est dans un contexte assez particulier que se sont déroulés les élections européennes. En effet, les tensions avec les Etats-Unis d’Amérique mais également la crise migratoire qui secoue encore le continent ainsi que la montée des nationalismes et des populismes se sont clairement fait ressentir dans les résultats puisque les groupes eurosceptiques Europe de la liberté et de la démocratie directe (EFDD), Europe des nations et des libertés (ENF) et Conservateurs et réformistes européens (ECR) ont tous trois progressés, à l’exception du dernier – fortement impacté par le départ de l’UKIP de son sein, Brexit oblige. En parallèle, les groupes traditionnels que sont l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen (S&D) et le Groupe du Parti populaire européen (EPP) ont reculé bien plus que prévu, fragilisant ainsi la construction européenne de ce point de vue, et complexifiant la mise en place d’une commission européenne efficace.
Deux grandes tendances apparaissent nettement au terme de ces élections. En effet, l’Europe de l’est, de l’ouest et du sud – à l’exception notable de l’Italie, politiquement dominée par la Lega Norte et le M5S, reste très majoritairement pro-Europe, avec un vote généralement centriste ou plutôt à gauche, tandis qu’en Europe centrale, à commencer par l’Allemagne et la Pologne, c’est un vote plus réservé quant à l’Europe qui s’est clairement dégagé, notamment dans le groupe de Višegrad, où malgré l’appartenance de certains partis à l’EPP, la ligne est bien moins favorable à Bruxelles que celle officielle du groupe politique européen. Ces deux forces vont devoir composer, tout en sachant que dans les pays majoritairement pro-européens réside une forte minorité anti-Europe, ou du moins dans sa construction plus fédérale, à l’instar de la France où le Front National, Debout la France ou encore de la France Insoumise – près de 40% des voix à eux trois.
C’est sur la base de cette situation que le président de la République française a lancé une véritable offensive sur les groupes politiques traditionnels européens à peine les résultats parus afin de chambouler la vie politique européenne comme il l’a fait chez lui. Si de nombreux partis ont flairé le coup, d’autres ont été largement séduits par l’initiative française et ont décidé de fonder un groupe commun, l’Alliance des européistes démocrates (EDA), rassemblant à l’origine En Marche en France, Ciudadanos en Espagne, le Parti Démocrate en Italie, le SPD en Allemagne, quatre partis totalisants certes 75 députés, mais ne pouvant officiellement constituer un groupe puisqu’ils ne représentaient pas assez de pays. Ce fut sans compter sans l’admiration de Guy Verhofstadt, président de l’ALDE, pour le président Macron, qui ramena l’intégralité de son groupe avec lui derrière l’EDA, qui comptait désormais 147 députés, alors que le S&D en perdait 32, l’EPP se maintenant à 175 membres et restant le premier groupe.
Cette stabilité de l’EPP fut néanmoins que de façade. En effet, plusieurs partis ne tardèrent pas à faire défection pour rallier l’EDA, à l’instar de la Platforma Obywatelska (13 députés) polonaise, la Democratic Alliance of Hungarians in Romania (2 députés) roumaine, la Christian Democratic Appeal (3 députés) néerlandaise, la Christian and Democratic Union (1 député) et TOP 09 (1 député) tchèques et par le Croatian Peasant Party (1 député) croate. Au total, ce sont donc 28 députés de l’EPP qui vinrent rejoindre l’EDA, lequel devint alors le premier groupe politique au Parlement européen avec 168 élus tandis que l’EPP devenait le deuxième avec 154 membres. Ce « grand chambardement », selon l’expression employée par Emmanuel Macron lui-même a des conséquences majeures en Europe en ce qu’il vient bousculer les habitudes installées depuis la création de l’institution.
Suite logique des élections, la nomination du président de la Commission européenne et des commissaires européens. Coutume européenne oblige, c’est le Spitzenkandidat de l’EDA, à savoir Dominique de Villepin, qui a été chargé de constituer la Commission européenne. Très rapidement, les tractations se sont engagées avec d’une part l’EPP et d’autre part le S&D, ne rompant ici en rien à une autre coutume européenne qu’est la coalition entre la droite, les centristes et la gauche, notamment face à l’extrême-droite et à l’extrême-gauche eurosceptiques, ces trois premiers mouvements étant de toute façon les seuls capables de s’entendre et de réunir des majorités à chaque fois. L’élégant ancien premier-ministre français s’est alors rapidement entretenu avec son compatriote Michel Barnier, Spitzenkandidat de l’EPP ainsi que celui du S&D, Frans Timmermans, convenant ainsi d’une coalition moyennant une juste répartition des postes, chaque groupe obtenant un tiers des postes, l’EPP la première vice-présidence de la Commission et la première vice-présidence du Parlement tandis que le S&D obtient la seconde vice-présidence de la Commission et la présidence du Parlement.
- Composition du nouveau Parlement européen:
European United Left–Nordic Green Left (GUE-NGL) : 59 députés
Progressive Alliance of Socialists and Democrats (S&D) : 105 députés
Greens–European Free Alliance (Greens) : 35 députés
Europeanists Democrats Alliance (EDA) : 168 députés
European People's Party group (EPP) : 154 députés
European Conservatives and Reformists (ECR) : 44 députés
Europe of Freedom and Direct Democracy (EFDD) : 48 députés
Europe of Nations and Freedom (ENF) : 57 députés
Non-Inscrits (?) : 35 députés (dont 5 DiEM25)
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V2018 ¤ Revue de Presse
République islamique d'Afghanistan
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EvénementCela fait maintenant quelques années que les Occidentaux quittent progressivement le pays, laissant le régime afghan presque seul face aux différents groupes terroristes sur son territoire. Les échecs s’enchaînent tandis que l’Afghanistan accuse directement son voisin, le Pakistan, de vouloir mettre au pouvoir les talibans en les entraînant sur le territoire pakistanais puis de les renvoyer combattre en Afghanistan. Le double-jeu et l’ambiguïté pakistanais, croyant aux « bons talibans » qui sont pour eux des bons musulmans, ont pour résultat une non coopération régionale pour lutter face au terroriste, et l’Occident semble avoir abandonné l’Afghanistan, malgré le maintien d'une force de conseil et de formation sur place. Ainsi, les principales villes se retrouvent désormais en danger direct face aux différents groupes terroristes. Début 2019, après une longue préparation de quelques années, les talibans se lancent à l’assaut direct de Kaboul. En mai, ils commencent l’assaut par des dizaines d’attentats terroristes dans des lieux stratégique, afin de désorganisé l’armée et le gouvernement afghans. Puis, un bon millier de combattants infiltrent la ville pour y prendre le contrôle au soir du 18 Mai 2019. Après plusieurs heures de bataillent, les talibans contrôlent une petite partie sud de la ville tandis que plusieurs cellules contrôlés s’activent afin d’encercler la ville par le nord. Daesh, fort d’une bataille ayant conquis la majorité de la ville de Jalalabad fin 2018, ne mis pas longtemps pour réagir en attaquant la capitale affaiblie, par l’est. En guerre avec les talibans et le gouvernement, eux aussi essayent de prendre le pouvoir en Afghanistan. Cette attaque pourrait inquiéter bien plus les Occidentaux que les talibans, qui sont des ennemis qui inquiètent moins par rapport à ISIS. Une prise de la ville de la part de Daesh pourrait avoir pour résultat une nouvelle intervention.
- Spoiler:
Troupes sur place :
Daesh : 2 000 hommes
Talibans : 10 000 hommes
Gouvernement : 15 000 policiers, 10 000 soldats
Coalition : quelques milliers encore présents, dans leurs bases.
Bureau- Vox Bureauli
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Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord
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ConséquenceCoup d’Etat à Londres. Près de trois mois après le désastreux hard Brexit, subi comme une humiliation totale pour la Couronne mais aussi pour le Gouvernement de Sa Majesté, et tout particulièrement pour la premier-ministre Theresa May, la City a sonné l’alarme : les groupes Citigroup et Blackrock délocalisent leur siège social européen de Londres vers Paris, tandis que d’autres banques menacent de faire de même si l’exécutif ne conclut pas rapidement un nouvel accord commercial avec l’Union européenne. A Westminster, plusieurs députés conservateurs eurosceptiques, Jacob Rees-Mogg en tête, refusent se plier à de telles exigences, estimant qu’il « faudra du temps pour négocier un nouvel accord juste entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. » Malgré le refus d’une partie de sa majorité, Theresa May contacta Bruxelles, dans le fol espoir de relancer des négociations commerciales.
Grand mal lui en pris. Boris Johnson et les siens montèrent instantanément au créneau, l’ancien maire de Londres ne mâchant pas ses mots pour critiquer, avec sa poésie légendaire, « cette courge incompétente, moche et dangereuse pour le Royaume », tandis que d’autres, plus mesurés, se contentaient de protester contre une politique contraire au choix souverain du peuple britannique. Quoi qu’il en soit, les tories les plus eurosceptiques lancèrent une motion de défiance à l’égard du Cabinet, déposée par Johnson qui s’était déclaré « être enfin prêt à assurer la conduite de la politique de la Couronne pour les années à venir », ce qui ne sera pas une chose facile puisque le pays est entré en récession dès mai 2019 selon le FMI. May n’obtint pas la majorité nécessaire des suffrages pour être maintenue à son poste et fut contrainte à la démission, tandis que le Parti Conservateur désignait Boris Johnson comme son nouveau leader, et par la même occasion le nouveau premier-ministre du pays, tandis que Rees-Mogg était nommé chancelier de l’Echiquier, dans l’espoir de rassurer les marchés.
Cette instabilité politique n’est pas sans inquiéter la City, bien que l’annonce de la politique générale souhaitée par le nouveau gouvernement aille en son sens. Boris Johnson a en effet déclaré vouloir réduire drastiquement les taxes et impôts sur les entreprises au Royaume-Uni afin de rester attractif et compétitif, à l’irlandaise ou à la luxembourgeoise ; tandis qu’il plaide pour la négociation de nouveaux traités commerciaux avec la Chine, le Commonwealth et les Etats-Unis. Cependant, au nord, les écossais font parler d’eux. Le Scots Naitional Pairtie a exigé la tenue d’un nouveau référendum d’ici juin 2021 sur l’autodétermination de la nation écossaise, estimant que le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne était contraire à la volonté dudit peuple et remettait dès lors en question son maintien au sein de la Couronne britannique.
République gabonaise
Brève
EvènementLe Gabon est en proie à des tensions politiques depuis l’élection présidentielle très controversée de 2016, qui vit principalement s’affronter le président sortant et réélu Ali Bongo et Jean Ping, ancien ministre des Affaires étrangères du pays – ainsi qu’entre autre président de l’Union africaine. Depuis ces troubles électoraux, ayant conduit à des violences, la légitimité du président Bongo est continuellement remise en cause, ce qui est accentué par le comportement du chef de l’Etat. En effet, celui-ci reporte depuis près de 3 ans les élections législatives, alors même qu’en 2018, la Cour constitutionnelle avait dissous l’Assemblée nationale et transféré ses pouvoirs au Sénat tant qu’elle ne serait pas renouvelée.
Cela n’a pas suffi à faire bouger les lignes. Le président Bongo a déclaré que « les récentes modifications du scrutin empêchent encore l’administration de mettre en place ces élections dans des conduites décentes », des propos qui ont provoqué l’ire d’une partie de la population. A Libreville et dans de nombreuses villes du pays, des milliers de manifestants ont exigé le départ de Bongo ainsi que la tenue des élections législatives, tandis qu’à l’étranger, la diaspora gabonaise continue de soutenir Jean Ping et à demander son investiture comme président de la République. Si le président Bongo ne semble pas vouloir bouger pour le moment, plusieurs bavures ont eu lieu à la suite d’affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants, causant la mort d’une dizaine de protestataires, provoquant un regain de violence dans le pays. M. Ping a quant à lui réitéré son appel à l’aide internationale, comme il l’avait déjà fait en 2016, pour que soit reconnue son élection.
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Union européenne
Brève
Evénement & réponseDominique de Villepin a répondu favorablement à la proposition américaine de négocier sur les produits industriels ainsi que l’ouverture des marchés publics, et invite Donald J. Trump à venir en personne à Bruxelles pour négocier là-dessus. Le président de la Commission européenne a affirmé que « cette rencontre sera l’occasion pour exiger la levée des mesures protectionnistes américaines qui nuisent gravement à la liberté de commerce entre l’Union européenne et les Etats-Unis, à l’instar du Buy American Act et du Small Business Act. » Autant dire que sur le Vieux Continent, l’on est prêt à tenir tête au fantasque dirigeant américain. Quant au sujet de réinvestissement des excédents commerciaux vers le marché intérieur, de Villepin a précisé que cela ne concernait que l’Allemagne et que l’Union européenne n’avait rien à redire là-dessus, soulignant que « cela fait partie d’un accord entre Berlin et Washington, et non entre Bruxelles et cette dernière. »
Les frasques verbales du président américain agacent fortement en Europe, et la Commission européenne a décidé de commencer à s’écarter de plus en plus des Etats-Unis pour s’affirmer comme un ensemble géographique et politique davantage autonome de « l’allié » américain. Ainsi, Federica Mogherini, haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a été dépêchée à Tokyo pour accélérer la signature d’un traité de libre-échange entre l’Europe et le Japon. Selon les termes proposés, le Japon doit signer le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) et ouvrir son marché aux produits agricoles européens en supprimant toutes les taxes douanières – sauf pour le riz –, reconnaître des indications géographiques, mais aussi lever des barrières douanières sur des produits non-alimentaires comme les chaussures. En échange, l’Union supprime sur 5 ans ses taxes douanières sur l’automobile et sur les pièces automobiles.
La question de l’évasion fiscale a également été posée par la France, obligeant ses partenaires européens d’y répondre. Le Parlement et le Conseil européen ont convenu de la nécessité de mettre en œuvre le reporting pays par pays pour faciliter la détection de l’optimisation et de l’évasion fiscales, mais ont refusé, à cause de certains pays comme l’Irlande, le Luxembourg, etc., d’interdire les sociétés écrans, etc. Par ailleurs, le projet d'assiette commune consolidée de l'impôt sur les sociétés (ACCIS) a été finalement adopté par la « force » de l’article 116 du traité de Lisbonne, qui permet de passer outre l’unanimité en cas d’entrave majeure au bon fonctionnement du marché unique. Ainsi, les profits seront ensuite équitablement partagés entre les Etats membres dans lesquels l'entreprise est active et ils seront taxés au taux national ; ce qui permet de contourner le problème des différents taux d’imposition sur les sociétés au sein de l’Union européenne.
Enfin, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, la Suède et la Suisse ont fait savoir leur vif intérêt pour le programme spatial français, dans le cadre de l’Agence Spatiale Européenne, qui prend désormais activement part aux différents projets français, notamment la station spatiale européenne en orbite autour de la Terre et autour de la Lune. Ainsi, près d’un milliard d’euros va annuellement être débloqué pour financer ces différents projets et les mener le plus rapidement et surtout efficacement possible à leur terme aux différentes dates prévues. Le Royaume-Uni a quant à lui déclaré que si ce projet venait à voir le jour, il quitterait l'ESA et se dirigerait vers un partenariat bilatéral entre le Royaume-Uni et la puissante NASA américaine.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V2018 ¤ Revue de Presse
Nicaragua
Brève
Evénement
Après une tentative de révolte en 2018 contre le gouvernement d'Ortega, le peuple du Nicaragua a repris le contrôle des rues en décembre 2019, face à une présidence toujours plus monarchique et autoritaire. Les escadrons de la mort du Président Ortega ont en effet continué toujours plus à sillonner les rues des villes du petit pays d'Amérique Centrale, intimidant et parfois exécutant sans sommation des opposants politiques.
Le 24 décembre 2019 à Managua, la capitale du pays, une manifestation rassembla plus de 4 000 personnes suite à l'assassinat de José Andrés Ortiz, un jeune étudiant de l'Université de Managua qui fut tué en pleine rue alors qu'il tentait de fuir son domicile envahi par les escadrons de la mort.
- Manifestante le 24 décembre 2019 à Managua:
Face à la vague humaine, la police et l'armée se déployèrent et après des heures de confrontations confuses, ouvrit le feu sur la foule. On compte près de 21 morts selon le gouvernement, mais des ONG annoncent que ce chiffre pourrait s'élever à 80 ou 90 tués.
Rapidement après, la Ministre de la Défense Martha Elena Ruiz Sevilla a été face à une situation compliqué. Le commandant de l'état-major des armées du Nicaragua, le Général Julio César Avilés Castillo a annoncé sa démission face à la répression ouverte de l'armée. Plus grave encore, les garnisons de Masaya et Grenada, à seulement quelques dizaines de kilomètres de la capitale Managua, ont refusé d'obéir aux ordres du Président et de réprimer les petites manifestations locales.
Le spectre de la guerre civile hante à nouveau le Nicaragua.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V2018 ¤ Revue de Presse
Mer de Chine méridionale
Brève
EvénementNouvelles tensions en Mer de Chine méridionale. Après l’incident entre la République Populaire de Chine et le Viet Nam puis la récente provocation chinoise à l’encontre des philippins, c’est au tour de Hanoï de riposter plus sévèrement. En effet, la marine vietnamienne a envoyé par le fond un chalutier chinois qui pêchait au large de l’île Parola, après lui avoir intimé l’ordre de faire demi-tour, sans succès. Trois marins sont morts. Par ailleurs, profitant des tensions avec Manilles, le Viet Nam a mené un débarquement sur le West sand, une fine bande de sable à l’ouest des îles Paracels, revendiquées par le Vietnam. Cette opération militaire sur cette île également revendiquée par la Chine mais totalement déserte fut effectuée par l’infanterie navale du Third Regional Command depuis le navire de guerre amphibie HQ-501 Trần Khánh Dư, soutenu par la frégate Gepard 3.9 011 Đinh Tiên Hoàng, la HQ-11 de classe Petya ainsi que plusieurs corvettes et patrouilleurs, et un sous-marin de classe Kilo.
Bureau- Vox Bureauli
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