[V1919] Topic Officiel
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Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Année 2018 :: V1919 (14 avril - 16 mai 2018)
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Re: [V1919] Topic Officiel
Gouvernement d'Omsk
● Affaires militaires ●
L'armée biélorusse regroupe un ensemble d'onze milles vétérans. Un groupement d'hommes redoutables, vétérans du front de l'Est. Cette division peut paraître exsangue, car elle a subit de lourdes pertes. Mais ce noyau dur de volontaires est complété par des recrutements de volontaires ou des enrôlements de force, de biélorusses (ou de russes vivant en Biélorusse). Les recrutements élèvent le nombre à 60 000 hommes. Seulement parmi ces 60 000, seuls 10 000 sont véritablement des combattants. Les autres 50 000 "fantassins" n'ont rien de combattants, ils sont à peine armés ou même carrément pas armés. Ils servent principalement à des tâches de génie.
L'Armée du Nord-Ouest, sur le front depuis 1919, a subit de nombreuses pertes. Sur les 25 000 hommes de départ, il n'en reste plus que 15 000.
En bref, l'armée du front de l'Ouest regroupe 11 000 biélorusses (défendant Minsk principalement). Complétés par 10 000 conscrits biélorusses recrutés à la fin 1919, qui encadrés par l'Armée du Nord-Ouest (15 000 hommes) défendent les zones forestières. Tout cela pour éviter que la ligne Moscou-Smolensk-Minsk ne soit encerclés par les troupes rouges.
Ainsi l'Armée de l'ouest regroupe un total de 36 000 hommes, en omettant un ensemble de 50 000 hommes à la valeur logistique plus que combative.
Le général Nikolaï Nikolaïevitch Ioudenitch, relance régulièrement les têtes dirigeantes de l'AVB sur la mise en place d'assaut contre Pskov, il affirme que cette ville pourrait être remise, au duché balte, une fois la guerre terminée.
Le front de l'est concentre 400 000 hommes, répartis entre les corps armées des steppes sibériennes et les anciennes armées de l'armée populaire du Komuch. Parmi les principales concentration, le front du transsibérien et celui de Tsaritsyn (pratiquement 300 000 en combinant les deux). Le reste des 100 000 fantassins occupent des villes clés (Ufa, relais du transsibériens ...) pour éviter une trop grande porosité du front.
Le reste de l'armée sibérienne (100 000 hommes) ainsi que les groupes armés mobilisés dernièrement (entre 100 000 et 500 000 hommes) conservent une profondeur de champ pour tenir en respect des éventuelles offensives soviétiques venues soit de l'Ouest soit du Sud (Asie centrale). Elles sont également destinées à réprimer l'arrivée de nouvelles armées vertes. Cette réserve pourrait entrer en jeu rapidement.
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: [V1919] Topic Officiel
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de son Altesse impériale d’Éthiopie le Prince-Régent, Ras et Héritier du trône impérial Tafari Makonnen Woldemikae :
Notre politique étrangère se fonde sur trois rapports, qui parfois se complètent : ceux avec les empires coloniaux ; ceux avec les puissances chrétiennes orthodoxes ; ceux avec les empires asiatiques indépendants. D’abord en effet, nous entretenir de courtoises relations avec les empires coloniaux dans notre voisinage, les trois puissances européennes de notre temps : cela nous l’avons dit et répété. Dans un deuxième temps, les puissances chrétiennes orthodoxes que sont la Grèce et la Russie, sont aussi à nos yeux des partenaires naturels : inutile de rappeler que les troubles que connaît la Russie, grande nation avec laquelle nous avons tissé tant de liens, nous percent le coeur et que nous attendons avec impatience le moment de sa pacification ; tandis que la Grèce se trouve elle aussi engagée pour garantir sa présence à Constantinople (à nos yeux de Chrétiens fidèles source de réjouissance) et sur les côtes anatoliennes.
À ce sujet nous ne qualifions pas de guerre un conflit opposant un État qui ne fait que lutter naturellement pour retrouver sa présence sur des terres légitimes, officiellement conférées suite à un traité de paix international : tout au plus s’agit-il de troubles éphémères et populaires, le temps de l’adaptation, que le royaume aura tôt fait de mater. En ceci la demande d’autorisation d’un recrutement par les forces armées grecques au sein de la population éthiopienne de volontaires a été acceptée, tant que leur traitement financier et humain sera égal à celui des soldats grecs ; à leur retour, les hommes seront exemptés de service militaire. Des officiers éthiopiens, dont Seyoum Mengesha — son frère prendra momentanément sa place dans le Tigray —, iront par ailleurs superviser l’organisation de ces éventuels volontaires, l’adaptation linguistique avec les Grecs, et iront dans le même temps s’inspirer en spectateurs de ce que pourrait leur apprendre ce conflit des méthodes militaires modernes. Nous avons demandé à la France l’autorisation de faire passer ces troupes par Djibouti puis de les faire transporter par des navires français jusqu’à Constantinople, location qui sera prise en charge par la Grèce. Je précise, en qualité de régent et bien que responsable des affaires extérieures, que l’Impératrice en personne, à l’appel grec, a insisté auprès du Conseil pour y répondre favorablement, ayant vu dans la reprise historique de la seconde Rome un pas de géant accompli pour le christianisme universel, qu’importe selon quels Conciles et Patriarches.
Il est un point sur lequel nous n’avons pas encore discouru que sont les relations que notre pays doit entretenir avec les grandes nations asiatiques, c’est-à-dire avant tout le Japon, cet Empire qui bien que lointain attire beaucoup de nos intellectuels. Fier autant que nous d’une tradition millénaire garante de stabilité, placé sous la sainte autorité d’une dynastie prenant ses racines dans les mêmes abysses de l’histoire que la nôtre, le Japon a su aspirer ce que l’Occident pouvait donner de plus beau, utile, puissant, sans se renier. Dans une moindre mesure le Siam de Rama VI nous apparaît lui aussi comme un lieu singulier où l’amour des lettres et des arts se mêle aux réquisits de la modernité. Nous allons chercher loin car la distance éloigne les méfiances, notamment du fait d’accointances avec nos minorités ; et si nous prions pour la prospérité de tous les souverains d’Arabie et au-delà nous n’aimons guère trop entendre parler de sultans et émirs, ceux qui s’empressent souvent de venir fouiner dans nos affaires. En tous les cas nous voyons d’un bon oeil se constituer dans la cour une « école japonisante », groupe de nobles souhaitant s’inspirer de l’ère Meiji japonaise, symbole de l’abandon assumé, nécessaire, inédit, d’un isolement ancestral et d’un féodalisme niais, au profit d’un État fort et d’une industrie nationale neuve ; les relations entre nos deux pays sont vouées à s’améliorer.
Uriel- Gratte-papier
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Re: [V1919] Topic Officiel
Republik Österreich
République d’Autriche
Première rencontre avec Weimar
Suite à la venue du ministre des affaires étrangères, Karl Renner, ainsi que le ministre de l’économie Joseph Schumpeter, l’Autriche souhaite engager des discussions avec Weimar. La guerre a changé les deux pays, mais finalement le peuple allemand reste uni face à l’adversité. Karl Renner est chargé d’affirmer à Weimar son engagement pour l’unification du peuple allemand, qui aujourd’hui reste divisé dans des Etats artificiels qui ne représentent ni l’histoire ni même la culture allemande. L’Autriche est prête à faire tout ce qui est en son pouvoir afin de permettre l’ « Anschluss », c’est à dire l’unification du peuple allemand. Mais ce sera compliqué, car la France n’est pas prête à accepter cela, et ce processus doit se faire pacifiquement. C’est pourquoi l’Autriche veut y aller petit à petit, un projet à long terme qui mettra le monde entier d’accord sans dissensions. Karl Renner affirme : « Nous devons parler aux français, montrer que nos intentions sont pacifiques et non autre. Nous ne pouvons pas continuer ainsi, l’Autriche est un pays qui n’a jamais existé en guise d’Etat ». C’est pourquoi pour le moment, cette rencontre n’aura pour objectif principal que le commerce, que les deux Etats puissent survivre économiquement aux prochaines années ensemble.
L’Autriche propose plusieurs choses : l’ouverture des frontières sur les produits semi-industriels, les ressources ainsi que sur les produits agricoles pour éviter des famines même si aujourd’hui les deux pays importent des produits agricoles de l’étranger. De plus, si l’Autriche n’arrive à aucun accord dans les Balkans, le pays sera obligé d’importer depuis les ports allemands, l’Autriche étant aujourd’hui enclavé dans l’Europe, entouré d’Etats plutôt hostile ou qui n’ont pas normalisés leurs relations. Mais pour Karl Renner « L’Autriche et l’Allemagne ont une grosse problématique : ils sont tous deux très industrialisés mais n’ayant pas d’agriculture. Pour l’Autriche la solution est simple, il faut un accord Autriche-Allemagne avec la Hongrie-Yougoslavie-Roumanie qui eux sont des pays agricoles produisant assez de ressources agricoles ou minérales pour permettre des échanges sein. L’Autriche cherche donc à créer une zone de commerce dans la région du Danube qui serait viable pour tous. » L’Allemagne et l’Autriche pourraient s’aider à l’établissement d’une telle zone. Mais là encore les deux pays risquent de ne pas pouvoir trouver d’accords avec ces pays. Le but final étant que chaque traversée d’un produit ou d’un autre ne passe pas obligatoirement par des documents administratifs, permettant une efficacité du commerce et donc le développement économique des deux pays.
La deuxième demande concerne les personnes, chaque citoyen des deux pays pourrait traverser la frontière du pays sans problème, créant une zone de circulation pour les hommes, le tourisme pourrait permettre d’attirer les capitaux étrangers et permettre à l’économie de se développer dans d’autre domaines que l’industrie dont les deux pays sont en concurrence direct. De plus, cela permettrait à chacun de pouvoir retrouver sa famille, sans doute que beaucoup d’allemands soient divisés de part et d’autre de la frontière.
Enfin, l’Autriche souhaiterait commencer à réfléchir sur l’établissement d’une union douanière, c’est-à-dire que les produits entrant en Allemagne ou en Autriche soient taxés par la douane de la même façon, permettant une certaine homogénéité des prix sur l’espace allemand. Mais la mise en place d’un tel système sera compliquée tant administrativement que politiquement, les français ne seront pas d’accord sur cette union douanière.
Karl Renner attend la réponse de Weimar à ces propositions.
L’Autriche propose plusieurs choses : l’ouverture des frontières sur les produits semi-industriels, les ressources ainsi que sur les produits agricoles pour éviter des famines même si aujourd’hui les deux pays importent des produits agricoles de l’étranger. De plus, si l’Autriche n’arrive à aucun accord dans les Balkans, le pays sera obligé d’importer depuis les ports allemands, l’Autriche étant aujourd’hui enclavé dans l’Europe, entouré d’Etats plutôt hostile ou qui n’ont pas normalisés leurs relations. Mais pour Karl Renner « L’Autriche et l’Allemagne ont une grosse problématique : ils sont tous deux très industrialisés mais n’ayant pas d’agriculture. Pour l’Autriche la solution est simple, il faut un accord Autriche-Allemagne avec la Hongrie-Yougoslavie-Roumanie qui eux sont des pays agricoles produisant assez de ressources agricoles ou minérales pour permettre des échanges sein. L’Autriche cherche donc à créer une zone de commerce dans la région du Danube qui serait viable pour tous. » L’Allemagne et l’Autriche pourraient s’aider à l’établissement d’une telle zone. Mais là encore les deux pays risquent de ne pas pouvoir trouver d’accords avec ces pays. Le but final étant que chaque traversée d’un produit ou d’un autre ne passe pas obligatoirement par des documents administratifs, permettant une efficacité du commerce et donc le développement économique des deux pays.
La deuxième demande concerne les personnes, chaque citoyen des deux pays pourrait traverser la frontière du pays sans problème, créant une zone de circulation pour les hommes, le tourisme pourrait permettre d’attirer les capitaux étrangers et permettre à l’économie de se développer dans d’autre domaines que l’industrie dont les deux pays sont en concurrence direct. De plus, cela permettrait à chacun de pouvoir retrouver sa famille, sans doute que beaucoup d’allemands soient divisés de part et d’autre de la frontière.
Enfin, l’Autriche souhaiterait commencer à réfléchir sur l’établissement d’une union douanière, c’est-à-dire que les produits entrant en Allemagne ou en Autriche soient taxés par la douane de la même façon, permettant une certaine homogénéité des prix sur l’espace allemand. Mais la mise en place d’un tel système sera compliquée tant administrativement que politiquement, les français ne seront pas d’accord sur cette union douanière.
Karl Renner attend la réponse de Weimar à ces propositions.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [V1919] Topic Officiel
République française
● Affaires militaires ●
● Affaires militaires ●
La guerre est terminée, et les poilus veulent retourner à la vie civile au moins autant que les ministères liés aux finances de la république réclament la fin de l'entretien d'une si grande armée. Consacrant la promesse faite par Georges Clemenceau alors qu'il dirigeait le conseil, Paul Deschanel a acté avec le ministre de la Guerre un plan de démobilisation qui ne laisse sous les drapeaux qu'environ 600 000 Français (hors aviation), les démobilisés pouvant rejoindre leurs fermes, leurs usines ou participer à la plus grande entreprise de France qu'est la reconstruction des territoires ravagés. Voici la composition de l'armée de terre française
- Spoiler:
- Artillerie (146 880 hommes)
685 batteries d’artillerie légère (32 880 hommes)
1 650 batteries d’artillerie lourde (99 000 hommes)
250 batteries d’artillerie super-lourde (15 000 hommes, même composition que l’artillerie lourde mais déplacée par camion)
76 batteries d'artillerie spéciale (5 700 hommes)
Infanterie métropolitaine
3 divisions alpines = 30 420 hommes
1ere division alpine
2de division alpine
3e division alpine
27 divisions d’infanterie = 324 000 hommes
1er division d’infanterie
2de division d’infanterie
3e division d’infanterie
etc
1e division d'infanterie de marine
2de division d'infanterie de marine
Troupes coloniales
24 divisions d’infanterie de 8 000 hommes = 192 000 hommes
- 1re division de tirailleurs sénégalais
- 2de division de tirailleurs sénégalais
- 3e division de tirailleurs sénégalais
- 4e division de tirailleurs sénégalais
- 5e division de tirailleurs sénégalais
- 6e division de tirailleurs sénégalais
- 7e division de tirailleurs sénégalais
- 8e division de tirailleurs sénégalais
- 1re division d’infanterie coloniale de marine
- 1re division de tirailleurs malgaches
- 2de division de tirailleurs malgaches
- 1re division de tirailleurs marocains
- 2de division de tirailleurs marocains
- 1re division de goumiers marocains
- 2de division de goumiers marocains
- 3e division de goumiers marocains
- 1re division de tirailleurs algériens
- 2de division de tirailleurs algériens
- 1re division de tirailleurs tunisiens
- 2de division de tirailleurs tunisiens
- 1ere division de tirailleurs indochinois
- 2de division de tirailleurs indochinois
- 3e division de tirailleurs indochinois
- 1re division d’infanterie coloniale (antillais, somalis, indiens, pacifique)
4 divisions de cavalerie de 8 000 hommes = 32 000 hommes
- 1re division de spahis
- 2de division de spahis
- 3e division de spahis
- 4e division de spahis
Logistique = 100 000 hommes
88 000 camions et voitures
- Spoiler:
● Affaires étrangères ●
La France se dit prête à répondre aux commandes polonaises, qui feront tourner le complexe industrialo-militaire français le temps de convertir sa taille surdimensionnée à une économie civile
Thalassin- Modérateur
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Re: [V1919] Topic Officiel
Réponse des Armées Vertes à Makhno :
La majorité des petites bandes paysannes s'étant soulevée lors de ce début d'année dans les campagnes d'Ukraine refusent de rejoindre Makhno et ses troupes.
Seuls environ 1 400 paysans rejoignent l'Armée Noire.
Re: [V1919] Topic Officiel
[Événement]Echec des pourparlers en Chine !
Les pourparlers engagés à Shanghai durant l'hiver 1918-1919 ont été un échec cuisant. Le gouvernement de Beiyang et le gouvernement de Canton n'ont pas réussi à arriver à un accord concluant, malgré les efforts des délégations.
Les seigneurs de guerre de chacune des factions ont souvent rompu l'armistice et plusieurs conflits ont éclaté, notamment dans le Fujian. Le Mouvement du 4 Mai a dynamité les pourparlers, rajoutant une pression énorme sur chacune des parties.
A l'heure actuelle, les pourparlers sont terminés, et des opérations militaires offensives du gouvernement de Canton ont réussi à repousser la ligne de front vers le Nord, notamment le long de la côte, même si la guerre n'est toujours pas officiellement déclarée.
- Spoiler:
Re: [V1919] Topic Officiel
République française
● Les Allemands de la Baltique ●
● Les Allemands de la Baltique ●
« Les Boches réarment ! ». C’est avec des titres alarmistes de ce type que se vend la presse quotidienne française suite à l’annonce de la proclamation du duché balte uni par les Allemands, alors même que le chancelier autrichien en visite en Allemagne a annoncé vouloir, sur le long terme, l’annexion de son pays dans la République de Weimar.
De son côté, Londres a annoncé que sa politique vis-à-vis de l’Allemagne « s’oppose naturellement à tout expansionnisme ou tout militarisme germain ». Le président du conseil, assuré de l’opposition britannique au militarisme allemand, a décidé de prendre des mesures contre ces Allemands de la Baltique qui ont constitué une armée d’Allemands la plupart venus d'Allemagne, largement équipée et grande de 96 000 hommes (+ des auxiliaires baltes), ce qui, quand on la cumule avec les troupes de Weimar, constitue une atteinte au traité de Versailles.
En relation avec le Président de la République Georges Clemenceau, avec le ministre de la guerre Edouard de Castelnau, et avec le ministère de la marine, le président du conseil a annoncé la mise en place d’un « blocus total du prétendu Duché balte uni, qui n’est qu’une marionnette du militarisme prussien sur les bords de la Baltique ». Basée à Gdansk avec l’accord du gouvernement polonais, la force de blocus est composée du porte-hydravions Foudre qui permettra une reconnaissance plus approfondie, 2 cuirassés de classe République, 8 contre-torpilleurs de classe Branlebas, 5 destroyers de classe Arquebuse, 25 torpilleurs de type n°295, accompagnée de la 1e division d’infanterie de marine (qui pour l’instant reste dans le port de Gdansk). Tout navire, militaire ou civil, qui refusera de faire demi-tour et tentera tout de même d’atteindre un port balte sera arraisonné et conduit à Gdansk où sa marchandise sera saisie et remise aux autorités polonaises qui en feront ce qu’elles voudront. Si les navires qui tentent de forcer le blocus refusent d’être arraisonnés, le feu sera ouvert après sommation
Thalassin- Modérateur
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Re: [V1919] Topic Officiel
[Allemagne] :
L'élimination des spartakistes au début de l'année 1919 a ouvert la voie à un pouvoir dominé par les sociaux démocrates et leurs alliés modérés (Zentrum), démocrates et républicains. Cette "coalition de Weimar" qui s'installe aux affaires a planché une bonne partie de l'année passée à la rédaction d'une Constitution pour la nouvelle Allemagne sortie des ruines de la Grande Guerre. Réunie à Weimar en Thuringe, l'assemblée constituante (dominée par la "coalition de Weimar" et notamment le SPD donc) a tout d'abord procédé à l'élection du président du Reich, en l’occurrence le social démocrate Ebert. L'Assemblée a ensuite élaborée un compromis institutionnel (entériné en septembre) prenant la forme d'une Constitution faisant de l'Allemagne une République fédérale (17 Länders) dotée d'un régime démocratique et parlementaire (chancelier responsable devant le Reichstag) mais dans lequel le chef de l'Etat (qui sera élu au suffrage universel) dispose de pouvoirs importants.Friedrich Ebert, président du Reich AllemandFace à cette République dominée par la social démocratie, certes modérée mais toujours officiellement acquise aux thèses marxistes, et des partis démocratiques, les oppositions ne manquent pas. Un courant "populiste" (lié à la haute finance et à l'industrie lourde) conteste en effet le nouveau régime et se montre favorable à une conquête bourgeoise de la République tandis que le parti national allemand, monarchiste et pangermaniste, rejette lui tout bonnement le régime républicain. Une opposition extra parlementaire de droite (composée de groupuscules comme celui d'un certain Hitler et des groupes armés héritiers des corps francs) et de gauche (mouvement communiste issu du spartakisme) se fait aussi entendre.
Au delà de tout cela, le pays connaît une situation économique et sociale difficile (en plus d'une humilation internationale et de très lourdes indemnités à payer). Une crise aliementaire sévit en effet tandis qu'une assez forte inflation mine l'économie et ne cesse de croître, le tout devant être relié à la crise économique plus globale qui touche l'Europe sortant de la guerre. Une agitation politique n'arrange rien. Des organisations secrètes hostiles au régime se forment et recourent à des attentats contre les responsables politiques. En ce mois de mars 1920 une tentative de coup de force se produit carrément. Le fondateur de la Ligue Nationale (Wolfgang Kapp) tente en effet de renverser le gouvernement à Berlin avec l'appui de 6,000 hommes des corps francs et l'appui d'une fraction de l'armée. Une grève générale ouvrière (dans la Rhur et dans la capitale) font échouer le putsch mais le refus formulé par l'armée de marcher contre les conjurés met durement en évidence la faiblesse encore criantes du nouveau régime.
Jhe- Administrateur
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Re: [V1919] Topic Officiel
[Réponse de la République de Weimar à l'Autriche] :
Le chancelier du Reich a reçu avec grand honneur la délégation économique autrichienne. Celui à fait savoir à ses interlocuteurs l'accord de son gouvernement pour la rapide mise en place d'un accord économique entre les deux pays frères germaniques concernant une ouverture des frontières sur les produits semi-industriels, les ressources ainsi que sur les produits agricoles. Cet accord pourrait prendre la forme d'une rapide mais progressive baisse sensible des barrières douanières entre les deux Etats.
Concernant la mise en place d'une zone de commerce danubienne et d'une union douanière austro-allemande, le chancelier botte là en touche. Celui ci met notamment en avant le fait que de tels projets vont nécessiter des discussions plus approfondis et sur le long terme. Le gouvernement allemand fait comprendre à Vienne qu'il est pour l'instant préférable que celle ci s'en tienne (tout comme Berlin) à des accords bilatéraux avec les pays d'Europe centrale.
Concernant le projet d'une libre circulation austro allemande le gouvernement botte là aussi en touche, s'il n'est pas opposé sur le fond, le chancelier allemand met en avant le fait qu'ouvrir totalement une frontière d'un pays encore fragile comme l'Allemagne est en ce moment difficilement envisageable (sans compter les difficultés administratives soulevées par la mise en place de ce projet). Berlin fait en somme savoir à Vienne qu'il est préférable de réaborder ce sujet dans quelques années (à l'exception d'un accord sur une plus libre circulation des capitaux qui pourrait être inclus à l'accord économie évoqué plus haut).
Les réserves de Berlin reposent en réalité avant tout sur les pression extérieures : les dirigeants allemands attendent de voir les réactions des grandes capitales vainqueurs sur ces propositions autrichiennes avant d'aller plus en avant.
Jhe- Administrateur
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Re: [V1919] Topic Officiel
Regno d'Italia
Il Quadrato della Vittoria
................Il était temps pour l’Italie, temps de clore un chapitre et d’en ouvrir un nouveau. La Grande Guerre avait déchiré l’Europe dès 1914 et la « Botte » se retrouvait prise entre deux feux. Le gouvernement, suivant l’avis du peuple, décida de changer de camp en 1915 et de rejoindre l’Entente pour mettre un terme définitif à la rivalité l’opposant à l’Empire austro-hongrois et récupérer les terres irrédentes dans l’Adriatique. Après trois années de conflit acharné, mobilisant l’ensemble de la nation et surtout cinq millions de soldats combatifs et disciplinés, elle était là cette victoire tant attendue. Après des mois et des mois de sacrifices, de pères et de fils perdus sur le front, d’heures de travail ignobles dans les usines et dans les champs, l’ennemi était enfin arrivé à bout : les empires centraux admettaient leur défaite, et Vienne se soumettait totalement aux vainqueurs, l’Italie étant au premier rang. Ce n’est pas la joie et l’allégresse qui envahirent la population en novembre 1918 : c’est surtout un sentiment profond de soulagement, laissant place peu à peu à une inquiétude déchirante sur l’avenir de la nation. Mais tous les citoyens pouvaient se raccrocher à un homme, celui qui avait su mener le pays à la victoire totale malgré les changements de gouvernement : le roi Victor-Emmanuel III de Savoie. Souverain depuis 1900, il sut véritablement mobiliser les forces vives du pays et diriger l’armée dans le bon sens, en tant que commandant suprême comme le précise le Statut albertin. Adulé par la population, il était malheureusement limité dans ses prérogatives : la monarchie parlementaire qu’est le Royaume d’Italie laisse une place centrale au Parlement, et à son enfant le président du Conseil des ministres. Depuis 1917, ce poste est occupé par Vittorio Emanuele Orlando. Son rôle historique commence au lendemain de la défaite de Caporetto : Orlando dirige le pays à la tête d'une formation d'union nationale, dont le mot d'ordre est « Résister, résister, résister ! », alors qu’il était arrivé plutôt par hasard au plus haut poste de l’État. C’est son charisme et sa capacité à ne pas mâcher ses mots, au grand dam de ses collaborateurs, qui lui permirent d’acquérir une certaine stature. Mais en janvier 1919, le temps des négociations débutait et tous les yeux étaient rivés sur lui : son avenir politique se mêlait à celui des tractations diplomatiques. De plus, les échéances électorales de novembre 1919 se rapprochaient, tandis que l’Italie était déchirée par d’énormes conflits sociaux typiques de l’après-guerre dans ce qu’on a rapidement appelé le Biennio Rosso, ravivées par l’opposition socialiste révolutionnaire du Partito Socialista Italiano. Bref, l’Italie se retrouvait au carrefour de son histoire : si Orlando ne remplissait pas les objectifs définis dans le pacte de Londres de 1915, il n’emporterait pas les élections générales et un boulevard s’ouvrait pour les marxistes. Après d’âpres semaines de négociations, le libéral Orlando rentrait au pays en juillet 1919. Attendu par plusieurs dizaines de milliers d’habitants de la capitale, son discours public habilement écrit annonçait la bonne nouvelle à l’Italie toute entière : la victoire est totale, confirmée et soutenue par les alliés, le Royaume se taillant désormais un empire immense en Méditerranée.
................Dès lors, la campagne pour les législatives de novembre débutait, tandis que la situation sociale se calmait un peu : beaucoup de démobilisés furent soulagés par les accords internationaux, leur prouvant qu’ils ne s’étaient pas battus pour rien et que le chef du gouvernement avait su sauvegarder leurs victoires. Le PSI, lui, ne pouvait que cacher son dégoût et féliciter ses opposants libéraux, conservateurs et progressistes rassemblés dans une union nationale : ils pouvaient cependant toujours compter sur la grogne sociale et surtout la chute vertigineuse du pouvoir d’achat. Tout n’était donc pas gagné pour Vittorio Emanuele Orlando qui participa à l’une des élections les plus imprévues de toute l’histoire. En novembre, les élections eurent lieu et après quelques jours de flottement, les résultats étaient proclamés : l’Unione Liberale conservait sa majorité absolue, Orlando devenant ainsi le deuxième « Père de la Victoire » italienne. Les Italiens le récompensaient de sa conduite exemplaire en temps de guerre et de ses négociations capitales en temps de paix. Mais le PSI ne perdit pas tout pour autant : par le scrutin uninominal majoritaire à deux tours, cette formation socialiste révolutionnaire arriva à percer dans de nombreuses villes ouvrières, marquées par le chômage et la pauvreté d’après-guerre, augmentant son implantation parlementaire d’une cinquantaine de siège. Ce sont les petits partis qui firent les frais de cette bipolarisation, et notamment le Partito Radicale, progressiste, qui dû suivre les libéraux dans leur coalition pour survivre. Le roi Victor-Emmanuel III retrouvait ainsi son ami, et Orlando fut rapidement nommé président du Conseil : il reconduisit sa précédente administration dans le gouvernement Orlando II. Le président du Conseil détenait ainsi le pays en mars 1920 après quelques semaines de congés bien mérités. Fort de son prestige immense et de sa capacité à imposer sa loi, Orlando devra cependant s’atteler très rapidement aux nombreux dossiers, notamment économiques et militaires, s’il ne veut pas voir l’aile marxiste de l’Italie prendre trop de place. Heureusement, le deuxième pilier (après le roi) de ce qu’on allait appeler Il Quadrato della Vittoria, « le carré de la Victoire », a quelques mois devant lui pour agir, grâce aux dissensions internes existant chez les socialistes, un certain Benito Mussolini développant une nouvelle idéologie minoritaire dans la gauche radicale, le fascisme.
................Dès lors, la campagne pour les législatives de novembre débutait, tandis que la situation sociale se calmait un peu : beaucoup de démobilisés furent soulagés par les accords internationaux, leur prouvant qu’ils ne s’étaient pas battus pour rien et que le chef du gouvernement avait su sauvegarder leurs victoires. Le PSI, lui, ne pouvait que cacher son dégoût et féliciter ses opposants libéraux, conservateurs et progressistes rassemblés dans une union nationale : ils pouvaient cependant toujours compter sur la grogne sociale et surtout la chute vertigineuse du pouvoir d’achat. Tout n’était donc pas gagné pour Vittorio Emanuele Orlando qui participa à l’une des élections les plus imprévues de toute l’histoire. En novembre, les élections eurent lieu et après quelques jours de flottement, les résultats étaient proclamés : l’Unione Liberale conservait sa majorité absolue, Orlando devenant ainsi le deuxième « Père de la Victoire » italienne. Les Italiens le récompensaient de sa conduite exemplaire en temps de guerre et de ses négociations capitales en temps de paix. Mais le PSI ne perdit pas tout pour autant : par le scrutin uninominal majoritaire à deux tours, cette formation socialiste révolutionnaire arriva à percer dans de nombreuses villes ouvrières, marquées par le chômage et la pauvreté d’après-guerre, augmentant son implantation parlementaire d’une cinquantaine de siège. Ce sont les petits partis qui firent les frais de cette bipolarisation, et notamment le Partito Radicale, progressiste, qui dû suivre les libéraux dans leur coalition pour survivre. Le roi Victor-Emmanuel III retrouvait ainsi son ami, et Orlando fut rapidement nommé président du Conseil : il reconduisit sa précédente administration dans le gouvernement Orlando II. Le président du Conseil détenait ainsi le pays en mars 1920 après quelques semaines de congés bien mérités. Fort de son prestige immense et de sa capacité à imposer sa loi, Orlando devra cependant s’atteler très rapidement aux nombreux dossiers, notamment économiques et militaires, s’il ne veut pas voir l’aile marxiste de l’Italie prendre trop de place. Heureusement, le deuxième pilier (après le roi) de ce qu’on allait appeler Il Quadrato della Vittoria, « le carré de la Victoire », a quelques mois devant lui pour agir, grâce aux dissensions internes existant chez les socialistes, un certain Benito Mussolini développant une nouvelle idéologie minoritaire dans la gauche radicale, le fascisme.
- PORTRAIT OFFICIEL DU PRESIDENT ORLANDO :
Redéployer l'armée la plus motorisée du monde
................Le président du Conseil Orlando, comparé bien souvent dans la presse internationale à son allié et ami Clemenceau à cause de ses idées pragmatiques et de son caractère bien trempé, décida de poursuivre ses plans concernant les affaires militaires, tout en les adaptant aux dispositions acquises lors des traités marquant la fin de la Grande Guerre. Même si des hommes importants occupent les ministères concernés, c'est le chef d'état-major qui contrôle véritablement ce pan entier et capital du pays : c'est Armando Diaz, général des forces armées royales. Remplaçant son prédécesseur, Luigi Cardona, responsable de la défaite de Caporetto, il réussit à balayer en l'espace d'un an les forces austro-hongroises et à pousser ses dirigeants à la capitulation. Il est donc le troisième homme du Quadrato della Vittoria et c'est à lui de promulguer, dans les faits, toutes les réformes ordonnées par le président Orlando. Ce dernier décida de terminer les dernières phases de démobilisation : sur les cinq millions de citoyens mobilisés, une partie importante sera tout de même conservée dans la force active pour répondre à l'instabilité ambiante en Europe. De ce fait, en mars 1920, l'armée italienne compte 736 600 soldats, 3.25 millions de réservistes, 7.4 millions de miliciens et 8.1 millions d'hommes mobilisables en cas de force majeure. Les combattants sont tous issus de la conscription, seules les unités spécialisées que sont le corps des officiers supérieurs, les Arditi et la Garde étant composées de soldats de métier : ce système sera bientôt réformé pour répondre aux nouveaux besoins et surtout calmer la grogne sociale qui veut à tout prix éviter un service militaire trop étendu dans le temps, et donc rappelant beaucoup trop la Grande Guerre. Dans tous les cas, cette force mathématiquement diminuée bénéficie d'un budget diminué une nouvelle fois en 1920, mais tout de même confortable : il s'élève à 10.7 milliards de lires, soit 50% des dépenses publiques. Cette enveloppe importante sera coupée en 1920 et en 1921, pour atteindre des niveaux de temps de paix. Mais le chef d'état-major Armando Diaz entend bien profiter de ce budget important par rapport au nombre d'hommes pour continuer la mécanisation des forces, l'Italie pouvant se targuer d'être l'armée la plus motorisée du monde. C'est ainsi l'une des seules, si ce n'est la seule, à disposer d'une artillerie mobile par les canons automoteurs 102/35 su SPA 9000 (pièces d'artillerie mais aussi antiaériens) de l'entreprise Ansaldo. On peut ajouter à cela des automitrailleuses, spécialité nationale depuis l'invasion libyenne de 1911, des chars de combat copiés sur les Français et grandement améliorés dont la production doit être lancée cette année (Fiat 2000 et/ou Fiat 3000) et une aviation à la pointe de la technologie. Les camions sont aussi ultra-performants, ceux de la marque Fiat composant la majorité de l'équipement de transport et de logistique de l'armée royale : ils sont les meilleurs au monde par rapport à leur vitesse et à leur capacité de charge, fournissant depuis la Grande Guerre toutes les nations de l'Entente.
................Mais cette force, certes diminuée, très bien équipée et disciplinée, n'est pas en paix. Les traités conclus par le gouvernement du président Orlando doivent être appliqués et déjà les menaces extérieures sont légions. Les troubles en Dalmatie furent par exemple dirigés pendant plusieurs mois de l'année dernière directement contre les forces italiennes de sécurité : le gouvernement allié de la Yougoslavie ne s'est pas penché sérieusement sur la question terroriste, et on craint qu'ils soit touché par cet embrasement alors que la responsabilité est celle du Royaume italien. C'est inacceptable pour l'exécutif, le Parlement et donc l'armée : l'Italie doit prouver qu'elle est capable d'appliquer les textes internationaux et de contrôler ses nouvelles possessions, aussi bien pour prouver sa grandeur aussi bien à ses alliés qu'à son peuple. De ce fait, l'état-major décida de déployer, sur les ordres du chef du gouvernement et du roi, la sixième et la septième armées en Dalmatie pour renforcer la présence militaire locale et pacifier la région, pour préparer l'extension de l'administration civile en ces lieux. En Albanie, dont le statut de protectorat doit être clairement défini par Rome, la deuxième armée est déployée. Enfin, le traité de Sèvres doit être appliqué : la Regia Marina est mobilisée dans son ensemble, et les bâtiments lourds (escortés par plusieurs dizaines de destroyers, de sous-marins et de torpilleurs) doivent transporter dans les plus brefs délais la première armée dans la zone, pour occuper le Dodécanèse italien et la ville d'Antalya, avec ou sans l'accord des autorités ottomanes (les Grecs soutenant l'opération). La situation coloniale, elle, est particulière et sera adressée que tardivement, une fois la situation en Europe réglée.
................Mais cette force, certes diminuée, très bien équipée et disciplinée, n'est pas en paix. Les traités conclus par le gouvernement du président Orlando doivent être appliqués et déjà les menaces extérieures sont légions. Les troubles en Dalmatie furent par exemple dirigés pendant plusieurs mois de l'année dernière directement contre les forces italiennes de sécurité : le gouvernement allié de la Yougoslavie ne s'est pas penché sérieusement sur la question terroriste, et on craint qu'ils soit touché par cet embrasement alors que la responsabilité est celle du Royaume italien. C'est inacceptable pour l'exécutif, le Parlement et donc l'armée : l'Italie doit prouver qu'elle est capable d'appliquer les textes internationaux et de contrôler ses nouvelles possessions, aussi bien pour prouver sa grandeur aussi bien à ses alliés qu'à son peuple. De ce fait, l'état-major décida de déployer, sur les ordres du chef du gouvernement et du roi, la sixième et la septième armées en Dalmatie pour renforcer la présence militaire locale et pacifier la région, pour préparer l'extension de l'administration civile en ces lieux. En Albanie, dont le statut de protectorat doit être clairement défini par Rome, la deuxième armée est déployée. Enfin, le traité de Sèvres doit être appliqué : la Regia Marina est mobilisée dans son ensemble, et les bâtiments lourds (escortés par plusieurs dizaines de destroyers, de sous-marins et de torpilleurs) doivent transporter dans les plus brefs délais la première armée dans la zone, pour occuper le Dodécanèse italien et la ville d'Antalya, avec ou sans l'accord des autorités ottomanes (les Grecs soutenant l'opération). La situation coloniale, elle, est particulière et sera adressée que tardivement, une fois la situation en Europe réglée.
- CANONS AUTOMOTEURS 102/35 su SPA 9000 :
Sidney Sonnino en tournée
................Enfin, le dernier homme clé du Quadrato della Vittoria est Sidney Sonnino, ministre italien des Affaires étrangères et très vieil ami d’Orlando. Né à Pise en 1847 et plus vieux membre de la classe politique nationale, ce fils d’un commerçant juif et d’une galloise de confession anglicane fut l’artisan principal des traités de Sèvres et de Saint-Germain-en-Laye et réussit à remplir les objectifs définis par le président du Conseil : il fit souvent le pont entre Paris et Londres par ses talents de diplomate chevronné. Reconduit à son poste dans le gouvernement Orlando II, le patron des relations extérieures dut traiter nombre de dossiers qui correspondent aux troubles et incertitudes d’après-guerre.
................Tout d’abord, en Orient, la diplomatie italienne fut surprise de recevoir les félicitations de l’Empire d’Éthiopie après sa victoire face aux puissances centrales. Depuis les guerres coloniales et la bataille d’Adoua, Rome et Addis-Abeba ont rompu en effet toutes relations et les forces locales se regardent en chiens de faïence depuis maintenant plus de vingt ans. Cette venue d’une partie de la noblesse éthiopienne, en tant que messagère de son altesse impériale, est donc un signe de volonté abyssine de créer un nouveau rapport qui serait cette fois-ci basé sur le commerce, la coopération et l’entente cordiale. Pour Sidney Sonnino, l’ancien ennemi africain pourrait devenir un partenaire privilégié dans la région face aux velléités française et britannique qui restent en concurrence à celles italiennes, malgré l’alliance. De ce fait, le ministre convie officiellement son homologue éthiopien à Palerme dans le cadre de négociations diplomatiques et commerciales : cette nouvelle ère italo-éthiopienne pourrait effacer le passé désastreux. Plus au nord, la situation libyenne est assez catastrophique : envahie et occupée depuis 1911, la région reste minée par la guérilla de la secte des El-Senussi. L’Italie tient effectivement les villes de la côte, mais cette question militaire ne doit pas entraver les accords passés il y a plusieurs années avec la République française et la Grande-Bretagne : certaines zones frontalières sont actuellement occupées par Paris et Londres, alors qu’elles appartiennent de droit à la Libye italienne. Bien sûr, Rome n’est pas assez implantée localement pour contrôler effectivement l’ensemble du territoire. La « Ville éternelle » connaît ses limites et sait bien que cette occupation étrangère est un acte généreux de la part de ses partenaires mais l’état-major se sent apte à rétablir son autorité sur la bande actuellement britannique de Giarabub et l’axe Ghadames-Ghadir actuellement français. Ce retour légal permettrait notamment au jeune dominion égyptien de se stabiliser et à l’Hexagone de pouvoir diminuer sa présence militaire. En contrepartie, l’Italie s’engage à entreprendre une campagne de pacification terriblement nécessaire dans la zone dans les trois prochaines années. A l’Est, la demande du Shah d’Iran fut bien entendue accepté par Rome : l’entreprise Fiat peut déjà proposer ses machines et outils agricoles, tandis que les camions Fiat Tipo 15 permettraient d’accomplir la première motorisation d’une partie des forces iraniennes. Mais au-delà de cet échange de bons procédés, l’Italie est toujours intéressée par le pétrole iranien : actuellement fournie par la Grande-Bretagne, elle pourrait se détacher un peu de Londres si les entreprises nationales du Shah pouvaient proposer des prix plus attractifs (logiques car la main-d’œuvre est forcément moins chère). Enfin, en Anatolie, c’est l’Empire ottoman qui est contacté par la diplomatie secrète italienne : la « Botte » compte bien assurer ses gains issus du traité de Sèvres au maximum, mais la non-participation des représentants musulmans empêcha de fait une réelle confirmation de l’accord international. L’Italie veut donc assurer ses prétentions par une rencontre bilatérale secrète à Rhodes, quitte à faire quelques concessions et à établir une entente cordiale avec Istanbul.
................Ensuite, Sidney Sonnino publia une note officielle réaffirmant la position diplomatique de l’Italie par rapport aux partenaires européens. Rome s’affirme dorénavant comme une grande puissance dans le monde, comme l’ont confirmé les divers traités concluant la Grande Guerre. D’abord méditerranéenne, la « Ville éternelle » est aussi portée vers le Nord, au-delà des Alpes vers ses amis et alliés séculaires, au premier chef la République française et la Grande-Bretagne. Sidney Sonnino réaffirme totalement l’appartenance de la nation à l’Entente qui règne entre les trois pays, même s’il est personnellement plus lié à Londres par ses origines tandis qu’Orlando est un grand ami de Clemenceau. La « Botte » espère que cette alliance ne s’arrêtera pas avec le conflit mondial, malgré les premières dissensions entre Winston Chruchill et Paul Deschanel. Les États-Unis d’Amérique sont l’autre nation alliée de l’Italie, par le sang et les larmes : l’administration Orlando réaffirme à son encontre le paiement des dettes dues, paiement qui est sur la bonne voie par la diminution du budget militaire national. Mais au-delà de ces questions d’amitiés, c’est la définition des relations avec ses voisins qui intéresse tout particulièrement le ministre Sonnino : l’Autriche-Hongrie est vaincue, il faut dorénavant construire l’avenir. A l’Ouest, la proposition du Royaume d’Espagne fut bien entendu acceptée : Madrid, Rome et Athènes sont les nouvelles puissances montantes du monde méditerranéen et nous gagnerions bien évidemment à resserrer nos liens pour peser dans les discussions (même si on sait déjà que les relations tripartites risquent d’être asymétriques). A l’Est, un accord secret fut passé avec le Royaume de Grèce destiné à mettre fin à la concurrence en Méditerranée orientale : les deux nations, maintenant amies, s’engagent à appliquer à la lettre le traité de Sèvres et à ne pas marcher sur les plates bandes de l’autre. La commande grecque de 50 Lancia 1ZM fut aussi acceptée et l’ensemble de l’équipement sera livré dans trois mois : nous espérons que cela vous aidera dans votre conflit suite au désengagement partiel des Britanniques. Nous annonçons aussi aux représentants athéniens notre déploiement terrestre et maritime dans la région, dans le cadre des accords secrets, et nous croyons de tout cœur à votre victoire en Anatolie. Ces questions méditerranéennes réglées par Sonnino, le gouvernement s’attela au problème plus complexe des Alpes et des Balkans. Par une déclaration publique, le président Orlando soutient la réaffirmation des traités de paix conclus, par les armes si nécessaire. Mais la cible de ces menaces n’est pas celle que l’on croit. En effet, la République d’Autriche, balayée par la Grande Guerre, semble accepter sa place nouvelle en Europe : la tournée de Karl Renner en est la preuve. Même si ce dernier semble vouloir réaffirmer la prédominance surtout économique de Vienne en Europe centrale, Rome est moins encline aux refus obstinés mais légitimes de Paris : l’Autriche peut devenir un partenaire clé dans la région, et le représentant germanophone est attendu avec impatience en Italie, Sonnino souhaitant établir une entente cordiale comme avec l’Empire ottoman. Un corridor économique débouchant sur l’Adriatique et/ou Gênes pourrait être négocié, et une crise alimentaire en Autriche est à éviter par tous les moyens. Plus à l’Est, le Royaume de Roumanie souhaite obtenir des capitaux pour fluidifier son économie après la mobilisation de la guerre : la bourse de Milan est dorénavant ouverte aux bons du Trésor roumain, et les analystes financiers attendent avec impatience l’entrée de cette nation dynamique qui a su se renouveler politiquement. Si ces manœuvres portent leurs fruits, l’Italie est bien entendu prête à renforcer les liens qui la relie à son cousin roman.
................Enfin, pour en revenir aux menaces imprécises proférées par le gouvernement Orlando II, tous s’accordent à dire qu’elles sont dirigées contre le Royaume de Yougoslavie, même si c’est démenti avec force par l’État : officiellement, l’Italie considère son voisin slave comme un allié de premier plan et un ami éternel, au même niveau que Paris ou Londres. Cependant, depuis le traité de Saint-Germain-en-Laye signé en juillet 1919, Belgrade a plongé dans une spirale conspirationniste et détestable qui a porté au pouvoir les extrémistes du « Mouvement pour l'Union des Croates et Slovènes d'Adriatique » qui n’accepte toujours pas les textes internationaux. Pour une partie minoritaire de la population donc, le traité a bafoué de prétendus accords passés entre les puissances alliées, alors que le monde entier connaît les actes du pacte de Londres depuis 1917. Ce dernier accorde d’ailleurs la Dalmatie et la Slovénie à Rome, terres irrédentes qui reviennent de droit à la « Botte » par l’application du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes : les traités restèrent dans cette continuité, et Sidney Sonnino a du mal à comprendre les harangues de quelques fanatiques acceptés par le gouvernement yougoslave, la constitution proclamée depuis quelques semaines ouvrant la voie à une remise en cause des textes de paix. Mais l’État italien reste dans le cadre de la légalité et de la bonne entente qui règne toujours, et qui doit continuer à régner, entre Rome et Belgrade : ainsi, en application des articles du traité de Trianon, le souverain Pierre Ier est officiellement invité par Victor-Emmanuel III dans la « Ville éternelle » pour débattre des dispositions précisant l’organisation du pourtour de l’Adriatique. Le président Orlando a souhaité annoncer à la presse italienne que son gouvernement ne reviendra en aucun cas sur les traités conclus et signés l’année dernière ; et si l’homologue yougoslave s’avère représentatif de la minorité délirante œuvrant en son territoire, l’Italie n’hésitera pas à se défendre militairement et à construire une petite entente destinée à protéger le droit, la démocratie et la liberté dans les Balkans.
................Tout d’abord, en Orient, la diplomatie italienne fut surprise de recevoir les félicitations de l’Empire d’Éthiopie après sa victoire face aux puissances centrales. Depuis les guerres coloniales et la bataille d’Adoua, Rome et Addis-Abeba ont rompu en effet toutes relations et les forces locales se regardent en chiens de faïence depuis maintenant plus de vingt ans. Cette venue d’une partie de la noblesse éthiopienne, en tant que messagère de son altesse impériale, est donc un signe de volonté abyssine de créer un nouveau rapport qui serait cette fois-ci basé sur le commerce, la coopération et l’entente cordiale. Pour Sidney Sonnino, l’ancien ennemi africain pourrait devenir un partenaire privilégié dans la région face aux velléités française et britannique qui restent en concurrence à celles italiennes, malgré l’alliance. De ce fait, le ministre convie officiellement son homologue éthiopien à Palerme dans le cadre de négociations diplomatiques et commerciales : cette nouvelle ère italo-éthiopienne pourrait effacer le passé désastreux. Plus au nord, la situation libyenne est assez catastrophique : envahie et occupée depuis 1911, la région reste minée par la guérilla de la secte des El-Senussi. L’Italie tient effectivement les villes de la côte, mais cette question militaire ne doit pas entraver les accords passés il y a plusieurs années avec la République française et la Grande-Bretagne : certaines zones frontalières sont actuellement occupées par Paris et Londres, alors qu’elles appartiennent de droit à la Libye italienne. Bien sûr, Rome n’est pas assez implantée localement pour contrôler effectivement l’ensemble du territoire. La « Ville éternelle » connaît ses limites et sait bien que cette occupation étrangère est un acte généreux de la part de ses partenaires mais l’état-major se sent apte à rétablir son autorité sur la bande actuellement britannique de Giarabub et l’axe Ghadames-Ghadir actuellement français. Ce retour légal permettrait notamment au jeune dominion égyptien de se stabiliser et à l’Hexagone de pouvoir diminuer sa présence militaire. En contrepartie, l’Italie s’engage à entreprendre une campagne de pacification terriblement nécessaire dans la zone dans les trois prochaines années. A l’Est, la demande du Shah d’Iran fut bien entendue accepté par Rome : l’entreprise Fiat peut déjà proposer ses machines et outils agricoles, tandis que les camions Fiat Tipo 15 permettraient d’accomplir la première motorisation d’une partie des forces iraniennes. Mais au-delà de cet échange de bons procédés, l’Italie est toujours intéressée par le pétrole iranien : actuellement fournie par la Grande-Bretagne, elle pourrait se détacher un peu de Londres si les entreprises nationales du Shah pouvaient proposer des prix plus attractifs (logiques car la main-d’œuvre est forcément moins chère). Enfin, en Anatolie, c’est l’Empire ottoman qui est contacté par la diplomatie secrète italienne : la « Botte » compte bien assurer ses gains issus du traité de Sèvres au maximum, mais la non-participation des représentants musulmans empêcha de fait une réelle confirmation de l’accord international. L’Italie veut donc assurer ses prétentions par une rencontre bilatérale secrète à Rhodes, quitte à faire quelques concessions et à établir une entente cordiale avec Istanbul.
................Ensuite, Sidney Sonnino publia une note officielle réaffirmant la position diplomatique de l’Italie par rapport aux partenaires européens. Rome s’affirme dorénavant comme une grande puissance dans le monde, comme l’ont confirmé les divers traités concluant la Grande Guerre. D’abord méditerranéenne, la « Ville éternelle » est aussi portée vers le Nord, au-delà des Alpes vers ses amis et alliés séculaires, au premier chef la République française et la Grande-Bretagne. Sidney Sonnino réaffirme totalement l’appartenance de la nation à l’Entente qui règne entre les trois pays, même s’il est personnellement plus lié à Londres par ses origines tandis qu’Orlando est un grand ami de Clemenceau. La « Botte » espère que cette alliance ne s’arrêtera pas avec le conflit mondial, malgré les premières dissensions entre Winston Chruchill et Paul Deschanel. Les États-Unis d’Amérique sont l’autre nation alliée de l’Italie, par le sang et les larmes : l’administration Orlando réaffirme à son encontre le paiement des dettes dues, paiement qui est sur la bonne voie par la diminution du budget militaire national. Mais au-delà de ces questions d’amitiés, c’est la définition des relations avec ses voisins qui intéresse tout particulièrement le ministre Sonnino : l’Autriche-Hongrie est vaincue, il faut dorénavant construire l’avenir. A l’Ouest, la proposition du Royaume d’Espagne fut bien entendu acceptée : Madrid, Rome et Athènes sont les nouvelles puissances montantes du monde méditerranéen et nous gagnerions bien évidemment à resserrer nos liens pour peser dans les discussions (même si on sait déjà que les relations tripartites risquent d’être asymétriques). A l’Est, un accord secret fut passé avec le Royaume de Grèce destiné à mettre fin à la concurrence en Méditerranée orientale : les deux nations, maintenant amies, s’engagent à appliquer à la lettre le traité de Sèvres et à ne pas marcher sur les plates bandes de l’autre. La commande grecque de 50 Lancia 1ZM fut aussi acceptée et l’ensemble de l’équipement sera livré dans trois mois : nous espérons que cela vous aidera dans votre conflit suite au désengagement partiel des Britanniques. Nous annonçons aussi aux représentants athéniens notre déploiement terrestre et maritime dans la région, dans le cadre des accords secrets, et nous croyons de tout cœur à votre victoire en Anatolie. Ces questions méditerranéennes réglées par Sonnino, le gouvernement s’attela au problème plus complexe des Alpes et des Balkans. Par une déclaration publique, le président Orlando soutient la réaffirmation des traités de paix conclus, par les armes si nécessaire. Mais la cible de ces menaces n’est pas celle que l’on croit. En effet, la République d’Autriche, balayée par la Grande Guerre, semble accepter sa place nouvelle en Europe : la tournée de Karl Renner en est la preuve. Même si ce dernier semble vouloir réaffirmer la prédominance surtout économique de Vienne en Europe centrale, Rome est moins encline aux refus obstinés mais légitimes de Paris : l’Autriche peut devenir un partenaire clé dans la région, et le représentant germanophone est attendu avec impatience en Italie, Sonnino souhaitant établir une entente cordiale comme avec l’Empire ottoman. Un corridor économique débouchant sur l’Adriatique et/ou Gênes pourrait être négocié, et une crise alimentaire en Autriche est à éviter par tous les moyens. Plus à l’Est, le Royaume de Roumanie souhaite obtenir des capitaux pour fluidifier son économie après la mobilisation de la guerre : la bourse de Milan est dorénavant ouverte aux bons du Trésor roumain, et les analystes financiers attendent avec impatience l’entrée de cette nation dynamique qui a su se renouveler politiquement. Si ces manœuvres portent leurs fruits, l’Italie est bien entendu prête à renforcer les liens qui la relie à son cousin roman.
................Enfin, pour en revenir aux menaces imprécises proférées par le gouvernement Orlando II, tous s’accordent à dire qu’elles sont dirigées contre le Royaume de Yougoslavie, même si c’est démenti avec force par l’État : officiellement, l’Italie considère son voisin slave comme un allié de premier plan et un ami éternel, au même niveau que Paris ou Londres. Cependant, depuis le traité de Saint-Germain-en-Laye signé en juillet 1919, Belgrade a plongé dans une spirale conspirationniste et détestable qui a porté au pouvoir les extrémistes du « Mouvement pour l'Union des Croates et Slovènes d'Adriatique » qui n’accepte toujours pas les textes internationaux. Pour une partie minoritaire de la population donc, le traité a bafoué de prétendus accords passés entre les puissances alliées, alors que le monde entier connaît les actes du pacte de Londres depuis 1917. Ce dernier accorde d’ailleurs la Dalmatie et la Slovénie à Rome, terres irrédentes qui reviennent de droit à la « Botte » par l’application du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes : les traités restèrent dans cette continuité, et Sidney Sonnino a du mal à comprendre les harangues de quelques fanatiques acceptés par le gouvernement yougoslave, la constitution proclamée depuis quelques semaines ouvrant la voie à une remise en cause des textes de paix. Mais l’État italien reste dans le cadre de la légalité et de la bonne entente qui règne toujours, et qui doit continuer à régner, entre Rome et Belgrade : ainsi, en application des articles du traité de Trianon, le souverain Pierre Ier est officiellement invité par Victor-Emmanuel III dans la « Ville éternelle » pour débattre des dispositions précisant l’organisation du pourtour de l’Adriatique. Le président Orlando a souhaité annoncer à la presse italienne que son gouvernement ne reviendra en aucun cas sur les traités conclus et signés l’année dernière ; et si l’homologue yougoslave s’avère représentatif de la minorité délirante œuvrant en son territoire, l’Italie n’hésitera pas à se défendre militairement et à construire une petite entente destinée à protéger le droit, la démocratie et la liberté dans les Balkans.
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Re: [V1919] Topic Officiel
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................A la suite de l’annonce française de mise en place d’un « blocus total du prétendu Duché balte uni », selon les mots du président du Conseil Paul Deschanel, le nouveau Secretary of State for Foreign Affairs a appelé Paris, dans une lettre ouverte, à « respecter ses engagements pris lors du Traité de Versailles quant à la conduite des relations internationales. » En effet Sir Joseph Austen Chamberlain a tenu à rappeler à la Gueuse que selon l’argumentation française, la constitution de cet Etat balte unifié affecterait directement la paix du monde en ce qu’il serait une atteinte au traité susnommé, lequel consacre bel et bien cette nouvelle paix – certes encore assez fragile. « Dès lors, il revient, et cela conformément au Pacte de la Société des Nations, signé et ratifié par les autorités françaises, et plus précisément en son article 4 paragraphe 4, au Conseil de ladite Société de connaître de cette question ; d’autant plus qu’une demande de mise sous embargo a d’ores et déjà été formulée par la Rzeczpospolita Polska, en cours de traitement par les membres de la Société. » Fondamentalement, Londres ne rejette pas la finalité de l’opération française, qui est d’empêcher le retour d’une Allemagne puissante et militarisée, bien que sur ce point précis, la vision britannique diverge grandement de celle française puisque, selon le ministre des Affaires étrangères de Sa Majesté, « l’assimilation de ces Freikorps indépendants à l’armée du Reich est une erreur tant juridique que factuelle. Rien ne prouve que ces corps sont dirigés, de près ou de loin, par les autorités officielles allemandes, et comme nous avions l’occasion de le souligner dans notre précédente lettre, ces quelques dizaines de milliers d’anciens combattants en retraite prématurée semblent davantage d’être lancés dans ce que nous appelions une « hasardeuse aventure » plutôt que dans un réel projet politique et militaire lié au Reich, qui serait bien incapable de financer cette expédition, tout comme de tenir ces régions. Somme toute, les errements de ces hommes nous font davantage penser à ces aventuriers un peu fortunés et doués d’intelligence qui conquirent des royaumes, plus ou moins stables, à commencer par les Hauteville en Sicile puis à Naples, ou à ces condottieri tels que les Sforza qui s’emparèrent de Milan. » Loin de défendre le Duché Balte Uni, contrairement à ce que pourrait affirmer la France, Londres tient en réalité seulement à rappeler le droit et éviter de tomber dans les raccourcis français.
................Sir Joseph Austen Chamberlain appelle avant toute chose son allié français à la modération concernant la situation en Baltique. En effet, selon lui, le comportement français tient davantage « à une angoisse perpétuelle du retour de l’Allemagne victorieuse, naturellement fondée sur la défaite de Sedan, mais qui doit être maîtrisée pour ne pas sombrer dans une paranoïa qui risque d’envenimer les relations internationales en Europe, et créer des tensions propices à l’éclatement d’une nouvelle guerre qui serait probablement fatale pour notre continent. » Le ministre rappelle très logiquement la volonté britannique de mettre un terme aux différents conflits en Europe, à commencer par le plus inquiétant d’entre eux, celui en Russie, dont la situation des pays Baltes découle directement, mais prône pour cela la diplomatie plutôt que des actions militaires hasardeuses et elles aussi assez aventurières, de surcroît illicites eu égard au nouvel ordre juridique international. Ainsi, Chamberlain demande à Paris de mettre immédiatement fin au blocus naval et de saisir le Conseil de la Société des Nations, afin que l’ensemble de la communauté internationale puisse débattre de la situation du Duché Balte Uni ainsi que décider des mesures appropriées. « Si d’aventure, la France venait à refuser d’agir conformément à ses engagements internationaux pris sur son propre territoire, et pis encore, dans ce lieu qui vit pendant deux siècles s’écrire l’une des pages les plus glorieuses de son histoire – au grand dam du Royaume que nous représentons –, alors il est assuré qu’aucun autre Etat n’aura confiance dans ce nouveau système que nous avons bâtis et qui, pourtant, est, nous en sommes intimement convaincu, à même d’apporter la paix dans le monde. » En attendant, Londres tient à préciser qu’étant donnée la présence sur le territoire balte de près de trente mille soldats et la nécessité de les ravitailler régulièrement au minimum en vivres, mais également en armes et en munitions – usure oblige –, la Royal Navy continuera d’utiliser les ports baltes, jugeant le détour par Gdańsk et par la Pologne bien trop long ainsi qu’inutile puisque Paris n’a aucun raison de douter de son allié britannique, sauf à vouloir commettre un affront. Comme d’habitude, une dizaine de navires de transport partiront, escortés par deux cuirassés de classe Queen Elizabeth, deux croiseurs classe Monmouth et un classe Hawkins, trois destroyers classe Yarrow M, six de classe Admiralty M, 2 dragueurs de mine de classe Hunt et deux sous-marins de classe British L, avec pour ordre de refuser tout arraisonnage.
Sirda- Modérateur
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Re: [V1919] Topic Officiel
Republik Österreich
République d’Autriche
Première rencontre avec Weimar
L’Autriche accepte donc les validations et aussi les refus des propositions autrichiennes, et Karl Renner, après plusieurs heures de négociations que : « Une grande avancée a eu lieu aujourd’hui pour le rétablissement de l’économie d’avant-guerre, une économie stabilisé dans toute l’Europe est un continent qui ira vers l’avant et ne s’engagera pas dans la guerre. » C’est dans ce domaine que l’Autriche est en fort désaccord avec les alliés, notamment la France, qui ne veut pas un retour d’une Allemagne fort économiquement. L’accord stipule donc que l’Autriche et l’Allemagne diminueront au fur et à mesure leurs droits de douanes dans les domaines des ressources minières et agricoles ainsi que des produits semi-industriels. Même si l’Allemagne manque cruellement aussi de certaines de ces matières, ceci est une petite avancée, mais pour Karl Renner « Il faut montrer dans le temps que l’Allemagne et l’Autriche n’ont plus aucune intentions hostiles envers les Alliées. ». Le gouvernement autrichien est donc fortement en accord avec le gouvernement de Weimar pour que les projets d’unification économique ou politique soient à long terme. Suite à cet accord, la délégation autrichienne visita quelques lieux en Allemagne, notamment un centre industriel, puis une école et enfin, un lieu symbolique de la Grande Guerre pour y réaffirmer les projets de paix autrichiens et allemands.
La délégation pris ensuite la direction vers l’Autriche ou ils y resteront quelques jours, tandis que Karl Renner prépare déjà sa prochaine rencontre avec l’Italie, cette fois c’est le ministre de l’agriculture qui l’accompagnera car c’est notamment ce domaine qui intéresse le gouvernement autrichien. Le but étant aussi d’y normaliser les relations italiano-autrichiennes.
La délégation pris ensuite la direction vers l’Autriche ou ils y resteront quelques jours, tandis que Karl Renner prépare déjà sa prochaine rencontre avec l’Italie, cette fois c’est le ministre de l’agriculture qui l’accompagnera car c’est notamment ce domaine qui intéresse le gouvernement autrichien. Le but étant aussi d’y normaliser les relations italiano-autrichiennes.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: [V1919] Topic Officiel
République française
● Affaires étrangères ●
● Affaires étrangères ●
Royaume-Uni : Paris a bien entendu pris acte de la réponse britannique quant au blocus du prétendu Duché Balte Uni, mais refuse toutefois d'y mettre fin. Si la France entend le recours à l'article 4 et se dit prête à prendre en compte une résolution du conseil de la SDN quant à la meilleure manière de procéder, elle tient à rappeler que les mesures d'arbitrage préconisées par le pacte qu'elle a signé ne concerne que les États membres et les Etats non membres, or le prétendu Duché balte uni ne saurait correspondre à cette définition puisqu'il n'est que l'usurpation non reconnue par la France de l'autorité des États respectivement estoniens, lettons et lituaniens.
De plus, comprenant le souci de Londres de ravitailler ses troupes dans la Baltique, la France propose à Londres de continuer l'envoi de convois, mais qui devront auparavant passer par Gdansk afin d'en faire l'inventaire, afin de s'assurer que les troupes britanniques ne soient pas fournies de trop, ce qui encouragerait le marché noir dans le territoire usurpé par le gouvernement autoproclamé et illégitime des Allemands de la Baltique, et leur permettrait de s'approvisionner et donc de faire durer leur aventure idiote et dangereuse. Tout navire britannique qui ne passera pas par cette voie pour atteindre les ports baltes sera soumis au même sort que les autres navires
Éthiopie : La France accepte de faire transiter le corps expéditionnaire éthiopien jusqu'à Constantinople
Thalassin- Modérateur
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Re: [V1919] Topic Officiel
[Événement]Volontaires Éthiopiens au service de la Grèce
Chances de succès : 65%, jet de dé = 25Si la demande grecque avait déjà de quoi être surprenante, le nombre de volontaires Éthiopiens se présentant pour combattre l’est sans doute encore plus. L’accord du souverain Tafari Makonnen Woldemikae y est évidemment pour beaucoup ainsi, c’est l’équivalent d’une brigade, soit 3000 hommes qui se sont portés volontaire pour l’aventure grecque.
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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Re: [V1919] Topic Officiel
Portugal
Loi Anti-inflation
trois grandes musure doive etre prise pour lutte contre l'inflation:
-interdiction des émissions de monnaies privées
-le rétrécissement du volume des moyens officiels de paiements
-augmentation des taux directeurs
- gelés des prix des bien
-forte baisse de l'impression de monnaie
Par « monnaies privées », le Portugal entend tous les moyens de paiement émis par les entreprises, notamment celles des grands groupes industriels , les coopératives (syndicats, chambres de commerce) et les institutions locales et régionales, par exemple celles des banques provinciales privées.
Il bloque la spéculation sur les devises en ne fournissant pas de reis officiels aux spéculateurs mais en leur donnant à la place des dollard qui non pas cours forcé.
-interdiction des émissions de monnaies privées
-le rétrécissement du volume des moyens officiels de paiements
-augmentation des taux directeurs
- gelés des prix des bien
-forte baisse de l'impression de monnaie
Par « monnaies privées », le Portugal entend tous les moyens de paiement émis par les entreprises, notamment celles des grands groupes industriels , les coopératives (syndicats, chambres de commerce) et les institutions locales et régionales, par exemple celles des banques provinciales privées.
Il bloque la spéculation sur les devises en ne fournissant pas de reis officiels aux spéculateurs mais en leur donnant à la place des dollard qui non pas cours forcé.
Armée
Le portugal saisi les bateau allemand et austro-hongrois saisie l’or de la guerre
ctrez- Secrétaire d'État
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Re: [V1919] Topic Officiel
British Empire
« The empire on which the sun never sets »
● Affaires extérieures ●
« The empire on which the sun never sets »
● Affaires extérieures ●
................Le Secretary of State for Foreign Affairs tient à rappeler à son homologue français que le Pacte de la Société des Nations n’exclut en aucun cas le recours à l’option militaire en cas d’échec de l’arbitrage ou des nouvelles méthodes de règlement des différends internationaux institués par cette organisation internationale. En ce sens, l’article 4 n’est pas le seul à pouvoir s’appliquer en l’espèce, puisque l’article 13, prévoyant une solution diplomatique en cas d’impossibilité du recours à l’arbitrage – ce qui correspond à l’actuelle situation, du point de vue français –, mais également à l’article 15 qui permet de recourir directement à la guerre, après une maigre et expéditive procédure. Dès lors, Sir Joseph Austen Chamberlain réitère, dans une lettre cette fois-ci privée, son appel précédent de revenir sur la voie du respect du droit diplomatique pour le règlement de cette affaire, qui, selon le ministre britannique, « semble de plus en plus relever d’une simple vengeance personnelle et orgueilleuse de Paris afin de laver l’humiliation infligée par les Freikorps à l’ancien président du Conseil et désormais de la République, plutôt que d’une réelle volonté d’empêcher un prétendu militarisme allemand qui, comme nous l’avons relevé, n’existe en l’espèce pas. » Et Chamberlain d’ajouter que « de surcroît, il apparaît que ces germano-baltes pourraient être d’une utilité non-négligeable face à la menace bolchévique en Russie impériale, au regard des effectifs qu’ils sont parvenus à mobiliser, tandis que leur avenir paraît des plus incertains puisque ce projet va immanquablement échouer par lui-même comme il y a deux ans. » Ainsi, Londres essaie de raisonner, avec un pragmatisme quasi-déconcertant, son allié français vraisemblablement assez porté sur les confrontations, alors que l’époque se veut être de plus en plus pacifiée. Quant à la proposition française, le ministre note que « celle-ci relève d’une insulte assez basse à l’égard de notre Empire, et témoigne d’un intolérable manque de confiance. L’on ne gouverne que très rarement un territoire aussi vaste depuis tant de décennies, et l’on ne fonde encore moins souvent un tel empire prospère, sans disposer de connaissances assez sommaires en arithmétique. » Plus clairement, la Royal Navy ne fera pas de petit détour par Gdańsk pour que les français inspectent la cargaison de ses navires, et ira à Riga pour ravitailler le corps expéditionnaire déployé dans les Pays Baltes. Les officiers des bâtiments ont reçu ordre d’accomplir leur mission coûte que coûte, incluant une riposte en cas d’attaque.
Sirda- Modérateur
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Re: [V1919] Topic Officiel
République Socialiste Fédérative Soviétique de RussieLes succès bolcheviques :
Ce début d’année 1920 est assurément relativement favorable aux bolcheviques (progression à l’ouest et au sud contre Makhno et Dénikine). A l’ouest le front Biélorusse s’est écroulé tandis que les Baltes, directement menacés par la Pologne ont pour l’instant d’autre chats à fouetter. La seule ombre au tableau : la progression polonaise qui a subtilisée de nombreux territoires biélorusses aux forces de Moscou (la prise de Minsk n’était en effet plus qu’une question de temps). Autant dire qu’à l’annonce du ralliement des forces blanches aux Polonais une certaine rage est montée au Kremlin. La Révolution a en effet vaincue ses ennemis intérieurs à l’ouest mais une République bourgeoise est désormais frontalière de la citadelle révolutionnaire.
En attendant, sur tous les fronts, les forces révolutionnaires reçoivent pour ordre d’appliquer la politique bolchevique sur les territoires conquis. La nouvelle de la conquête définitive du Caucase russe par l’Armée Rouge et des dizaines de milliers de morts parmi les troupes de Makhno ont même donné lieu à des réjouissances au Kremlin, le Politburo s’est accordé un bon repas à base de soupe concocté avec les légumes saisis dans le potager personnel de Dénikine désormais sous contrôle des bolcheviques.
Un redéploiement des forces en fonction de ce nouvel équilibre va bientôt être mis en place mais pour l’instant la priorité et bel et bien de bien prendre le contrôle des nouveaux territoires ainsi que de les pacifier et surtout de rester vigilant face à la potentielle menace polonaise et germano balte. Dans l’esprit de Lénine et de Trotski redéployer des forces au sud pour prendre le contrôle de l’Ukraine et vers l’est pour défaire Koltchak va toutefois devoir d’effectuer au plus vite.
La RSFSR étant désormais frontalière de la Pologne, cette question devient prioritaire et doit être éclaircie au plus vite. Le camarade Kamenev, membre du Politburo et ancien négociateur à Brest Litovsk, est envoyé avec une délégation rencontrer les Polonais sur la ligne de front devenue frontière dans la campagne biélorusse.Lev Kamenev
Jhe- Administrateur
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Re: [V1919] Topic Officiel
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration de son Altesse impériale d’Éthiopie le Prince-Régent, Ras et Héritier du trône impérial Tafari Makonnen Woldemikae :
J’ai accepté chaleureusement, avec beaucoup d’espoirs, l’invitation du chef du gouvernement italien à me rendre à Palerme en vue de discuter des moyens d’enterrer définitivement la hache de guerre et d’ouvrir la voie de relations pacifiques et prospères entre l’Italie et l’Éthiopie. Évidemment nombre de nobles de la cour, déjà opposés à l’envoi d’une délégation à Rome, m’ont reproché cette ouverture en souvenir d'Adoua, bataille à laquelle beaucoup d’entre eux ou de leurs pères ont participé : je laisse aux anciens le luxe des mauvais souvenirs. Il ne s’agit en aucun cas d’un pied de nez à l’égard de la France, notre grande alliée, en vue de rythmer une valse des partenaires mais seulement de l’occasion de confirmer l’apaisement des tensions avec une autre puissance ; je remercie en passant Paris pour le transit du corps des volontaires remarquablement nombreux envoyés au début de ce mois vers la cité de Constantin.
Uriel- Gratte-papier
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Re: [V1919] Topic Officiel
Affaires Etrangères :Communiqué à la République française :
Nous acceptons votre offre et attendons la livraison la plus rapide possible, au vu des tensions internationales actuelles.
Affaires Intérieures :Émeute à Varsovie :
L'ambiguïté britannique vis-à-vis de l'AVB et de l'Allemagne ne plaît pas du tout à l'opinion publique polonaise. Tandis qu'à l'Assemblée, le Sejm, les députés redoublent de vigueur dans leur dénonciations de la politique de l'ancien gouvernement britannique mais également de la poursuite de celle-ci par le nouveau Premier Ministre Churchill, la presse est encore plus virulente.
Le plus grand journal du pays, le Warsaw Herald, titrait une caricature représentant Churchill obèse et graveleux, ouvrant ses jambes face à Guillaume II d'Allemagne, sous-titrée "Anglik biurwa".
A Varsovie, des manifestations violentes ont lieu, et la police a refusé bonnement et simplement d'obéir aux ordres du gouvernement municipal. Les manifestants se regroupant devant l'ambassade britannique en centre-ville, les tensions s'accrurent. Le garnison de Varsovie, sous commandement d'Adam Koc, fut réquisitionnée par le gouvernement municipal pour disperser la foule. Celui-ci, vétéran de la Grande Guerre et héros de la Légion Polonaise, se rendit avec 200 de ses hommes sur la Place du Château dans le centre historique de la ville, et grimpa sur une estrade en bois, déclamant :
" J'ai reçu un ordre ce matin m'intimant de disperser la foule réunie devant l'Ambassade de Grande-Bretagne. Hier déjà, la police municipale a refusé de s'opposer à vous, peuple de Varsovie. Soyez assurés que sous mon commandement, jamais la Garnison de Varsovie ne pointera son fusil sur ce peuple polonais qui a déjà tant souffert de l'occupation étrangère. Jamais une balle polonaise n'éventrera un citoyen de la République, né ici ou venu des campagnes de Silésie pour trouver une meilleure vie dans cette nouvelle Pologne. Jamais une baïonnette ne s'enfoncera entre les côtes d'une femme qui portera en son sein le renouveau de la nation polonaise. "
Sous les clameurs de la foule, rassemblant quelques milliers de personnes, Adam Koc descendit de son estrade et alla se placer avec ses troupes non loin de l'ambassade britannique. Devant celle-ci, la foule, désormais assurée de la non-intervention de l'armée, gagna en confiance. Vers 15h, une bande de jeunes étudiants de l'Université de Varsovie appelèrent la foule à se lever contre la Grande-Bretagne et l'impérialisme germanique, et brisèrent le mur d'enceinte de l'ambassade à coup de masses. A 15h30, l'ambassade était totalement occupée par la foule polonaise, sans aucune trace de l'ambassadeur, certainement évacué dans les derniers jours. Deux secrétaires furent capturées et rouées de coups par une foule polonaise sanguinaire, avant d'être conduites à l'hôpital militaire de Varsovie par Adam Koc et ses hommes. A 16h, l'ambassade britannique était en proie à un incendie gigantesque, et dans la soirée, il n'en restait que des cendres et quelques poutres calcinées. Un blessé léger parmi les manifestants est à déplorer.
Jeunes étudiants fuyant l'incendie de l'ambassade britannique à VarsovieDissolution du conseil municipal de Varsovie :
Suite à l'émeute anti-britannique de Varsovie, le Président de la République ordonna la dissolution du conseil municipal et ordonna la démission du Maire de Varsovie, Monsieur Pidzek. La ville fut placée en état d'urgence par décret présidentiel, et de nouvelles élections se tiendront avant l'été, a promis le gouvernement de la République. Adam Koc ne fut pas inquiété par le Président qui le reçut pour un bref entretien au Palais Présidentiel, avant de l'envoyer en poste en Biélorussie.Rupture des relations diplomatiques avec Londres :
Face à la colère populaire, le gouvernement de Józef Klemens Piłsudski n'eu d'autre choix que de rompre officiellement les relations avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, et de rapatrier son ambassadeur à Londres. Dans la douleur et l'incompréhension, la Pologne ne peut pas rester sans agir face aux soutiens difficiles à ignorer et à cacher de l'Angleterre vers l'AVB, qui représente une menace pour la sécurité nationale de la Pologne.
Piłsudski, Président de la République
La décision ne fut pas très populaire parmi le gouvernement ni les partis de droite de l'Assemblée, qui redoutent un fort impact économique de la décision politique sur la jeune économie nationale. Piłsudski défendit son projet publiquement en affirmant qu'il n'y avait pas d'alternative et que la préservation de la sécurité nationale du peuple polonais restait et restera à jamais le moteur principal de la politique gouvernementale de Varsovie.
Re: [V1919] Topic Officiel
République Tchécoslovaque
Guerre
Une corps expéditionnaire de 20.000 volontaires- un mélange d'anciens légionnaires et de recrues fraiches, part en direction de la Pologne pour soutenir l'effort de la 2eme Armée Polonaise. En plus de leurs équipement, ils emporterons avec eux 240 8 cm FK M. 17 et 128 10.4 cm FK M. 15 qu'il s'agira de "prêter" ( le gouvernement est conscient qu'il ne reverra sans doute jamais ce matériel commandé a Skoda ) à la Pologne.
D'ailleurs, le grand conglomérat d'armement commence a saturer avec les commandes Perses et Yougoslaves, en plus de l’armée Tchécoslovaque.
Utyi- Grand Consul
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Re: [V1919] Topic Officiel
Gouvernement d'Omsk
● Affaires militaires ●
Ufa est sur le pied de guerre, une cargaison mystérieuse venue de Murmansk est sur le point d'être livrée. Les engins à essence parcourent les routes enneigées et étroites de la Sibérie occidentale, la pérégrination touche à sa fin. Sueur, angoisse, fatigue et surchauffe intellectuelle (mais de l'ordre pratique) permettront aux chauffeur de tomber dans les bras de Morphée aisément cette nuit.
Tout avait la couleur uniforme du givre, en cette matinée d'Avril, quand le chef du convoi décrétait qu'il fallait encore traverser une bonne partie de la Russie : l'objectif était la Volga sud.
La nouvelle garde nationale, relance de nouvelles campagnes de recrutement. Le renforcement progressif du gouvernement d'Omsk, permet à celui-ci de mener une conscription plus moderne.
Des locomotives civiles sont reconverties en train blindés, grâce au matériel allié, présent dans le grand nord russe. Les automobiles blindées & les chars passent tous chez le mécano. Une grande offensive se prépare t-elle ? Vers Tsaritsyn, plus au sud. Des commandos de tireurs d'élites (snipers) reçoivent leurs dernières formations, des masques à gaz sont confectionnés en cas d'attaque chimique de la part des soviétiques, on sort l'artillerie de son enlisement et des nouveaux chevaux sont attelés. Le IVe corps Pri-amourien prend la transsibérien pour renforcer le front. Le IIIe corps de l'Oural se renforce des dernières recrues sibériennes avant de prendre la relève du IIe corps des steppes sibériennes.
● Affaires diplomatiques●
Koltchak, ancienne connaissance de Mannerheim, transmet une missive à l'influent général mais également au gouvernement Finlandais. La lettre insiste sur l'importance de la menace rouge, menace rouge qui a déjà faillit emporter la Finlande : les communistes, par le biais de la guerre civile ont cherché à s'emparer du pays des mille lacs. Désormais, l'empire rouge sied au chevet de la Finlande, prêt à plonger ses crocs sur la Finlande, dès qu'elle baissera sa garde. Oui, avec la guerre civile russe, avec l'anéantissement du Caucase, avec l'invasion de l'Ukraine et avec la guerre polono-bolchévique, la Finlande ne peut qu'être le témoin des ténèbres pourpres qui l'enserrent. Koltchak désire apporter une alternative à Helsinki : si le gouvernement finlandais laisse Mannerheim (qui pro-belliciste contre la menace soviétique) partir pour le champs de bataille russe avec un corps de volontaire d'au moins 55 000 hommes, la Finlande y gagnerai : l'assurance que son intégrité territoriale ne soit pas menacée par le gouvernement russe, l'assurance que les Bolchéviques ne puissent plus fomenter une nouvelle guerre civile, la région de Pechengskiy et une partie des navires saisis.
Enfin, Koltchak commande une cinquantaine de Lancia 1ZM et de Fiat Terni-Tripoli à son partenaire italien.
Aetius- L'Alexandre du Nord
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Re: [V1919] Topic Officiel
Royaume des Serbes, Croates et Slovènes
Royaume de Yougoslavie
Le régent de Yougoslavie s'est dit profondément troublé par les affirmations italiennes, selon lesquelles les terres irredentes correspondent au droit des peuples à disposer d'eux même, alors que ces terres se sont vues imposer le qualificatif d'"irredentes" par L'Italie, sans aucun appuie concret, ces terres étant peuplée à quelques exceptions d'une immense majorité de Slaves. Cette conception d'irredentisme a été créé par des italiens en Italie, et la propagande de Rome n'est qu'une froide manigance pour s'approprier des terres ne leur appartenant pas, en prétendant à tort que les habitants sont Italiens.
La nuance est importante, ces soit disant terres irredentes ne le sont pas devenues par une revendication des locaux, mais par une définition arbitraire de Rome basée sur de fumeux arguments d'une certaine domination vénitienne. En effet, si l'héritage vénitien est si grand, pourquoi la capitale est à Rome ?
Néanmoins une guerre ne serait profitable à aucun des deux pays et cela n'a d'ailleurs jamais été l'intention de Belgrade.
Ainsi Belgrade accepte la rencontre diplomatique.
Soutien aux loyalistes
30 000 hommes seront envoyés en soutien aux loyalistes, avec eux 120 canons de 75 mm et une centaine de canons issus des stocks Austro Hongrois, ils auront aussi cinquante mitrailleuses datant d'avant 1914 ou de 1914 et 30 Renault Ft.
4000 hommes du 3e régiment d'infanterie ( élite) seront présents, et les 30 blindés font partie du 1er régiment de blindés ( élite), ces régiments sont constitués de recrues capables et d'anciens soldats vétérans des dernières années de guerre, encadres par des officiers vétérans et décorés à la guerre.
Selon un accord avec les Loyalistes, les frais de guerre seront pris en charge par les alliés de la Yougoslavie dans ce conflit.
Les forces déployées ont pour mission de soutenir l'offensive contre les Soviétiques.
Sancho- Haut Commissaire
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Re: [V1919] Topic Officiel
دولت شاهنشاهی ایران
Dowlat-e Shāhanshāhi-ye Irān
C'est véritablement une machine humaine qui se met en route, le bruit des bottes peuvent désormais résonner dans l'entièreté du pays. Grâce à l'accord de coopération pour la formation des officiers, il est déjà possible d'observer les officiers diriger les hommes avec vigueur et autorité, manœuvrant avec des manières différentes que celles traditionnelles, les troupes sont plus que jamais motivées et exaltées. Les rudes entrainements accompagné de paroles fanatique associé à l’Iran et l'islam permettent d'obtenir des hommes à qui le sacrifice s'annonce désormais comme une grandeur permettant d'accéder au plus grand degrés du paradis. La grandeur du martyr, et les bienfaits de la voie du sacrifice par l’élévation spirituelle du combattant en soldat d'Allah, fournit une force inégalable. En parallèle les miliciens islamistes et gardiens du haq deviennent de plus en plus agités, à la chambre basse et au sénat gronde la colère des députés. Le stationnement des troupes coloniales anglaises nuisent grandement à l'hégémonie, et qu'arrivera t-il si ces derniers souhaitent appliquer à l'iran le sort qu'on subis les turcs ? Quoi qu'il advienne les iraniens répondront présent à toute forme d'agression et de tentative d'humiliation bien qu'il est préférable de favoriser la diplomatie avant les armes.
De ce fait l'assemblée a votée à l'unanimité le retrait des forces britannique dans leurs totalité.
Le Royaume-Uni se voit accordé 6 mois pour retirer ses troupes des terres iraniennes, étant considéré tout de même comme plus ouvert qu'autre foi l'Iran voit en ce pays un potentiel ami si les ambitions de soumissions des peuples de ce dernier sont mises de côté.
Message pour Paris
L'état impérial d'Iran salut ses amis français,
Le Shah souhaiterait acquérir au nombre de 50.000 unités de fusils Gras issus des stock de la république à prix réduit à fin de pouvoir équiper les prochaines forces de sécurité de l'empire.
Dowlat-e Shāhanshāhi-ye Irān
- Spoiler:
C'est véritablement une machine humaine qui se met en route, le bruit des bottes peuvent désormais résonner dans l'entièreté du pays. Grâce à l'accord de coopération pour la formation des officiers, il est déjà possible d'observer les officiers diriger les hommes avec vigueur et autorité, manœuvrant avec des manières différentes que celles traditionnelles, les troupes sont plus que jamais motivées et exaltées. Les rudes entrainements accompagné de paroles fanatique associé à l’Iran et l'islam permettent d'obtenir des hommes à qui le sacrifice s'annonce désormais comme une grandeur permettant d'accéder au plus grand degrés du paradis. La grandeur du martyr, et les bienfaits de la voie du sacrifice par l’élévation spirituelle du combattant en soldat d'Allah, fournit une force inégalable. En parallèle les miliciens islamistes et gardiens du haq deviennent de plus en plus agités, à la chambre basse et au sénat gronde la colère des députés. Le stationnement des troupes coloniales anglaises nuisent grandement à l'hégémonie, et qu'arrivera t-il si ces derniers souhaitent appliquer à l'iran le sort qu'on subis les turcs ? Quoi qu'il advienne les iraniens répondront présent à toute forme d'agression et de tentative d'humiliation bien qu'il est préférable de favoriser la diplomatie avant les armes.
De ce fait l'assemblée a votée à l'unanimité le retrait des forces britannique dans leurs totalité.
Le Royaume-Uni se voit accordé 6 mois pour retirer ses troupes des terres iraniennes, étant considéré tout de même comme plus ouvert qu'autre foi l'Iran voit en ce pays un potentiel ami si les ambitions de soumissions des peuples de ce dernier sont mises de côté.
Message pour Paris
L'état impérial d'Iran salut ses amis français,
Le Shah souhaiterait acquérir au nombre de 50.000 unités de fusils Gras issus des stock de la république à prix réduit à fin de pouvoir équiper les prochaines forces de sécurité de l'empire.
Invité- Invité
Re: [V1919] Topic Officiel
République française
● De la Meuse au Niémen ●
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Les tensions franco-britanniques concernant la Baltique furent troublées par deux points : la peur d’un conflit larvé entre les deux principales puissances ayant vaincu l’Allemagne, et la déclaration de guerre de la jeune République de Pologne contre la Russie bolchévique sur le front biélorusse. La situation l’exigeant, le président du Conseil, l’anglophile Paul Deschanel, rencontrant une volonté commune de ses partenaires, a participé à un dialogue avec les autres puissances majeures de l’Entente, à savoir le Royaume-Uni et l’Italie, dans le but de clarifier leur position vis-à-vis de la situation européenne. Il en ressort que les trois pays reconnaissent comme nécessités majeures la limitation de l’Allemagne et la lutte contre le bolchévisme. Aussi la France a levé le blocus sur le Duché balte uni, alors que dans le même temps le Royaume-Uni s’est engagé à retirer ses troupes sur le territoire usurpé par les Germano-Baltes, soulageant la majeure partie de l’opinion à l’exception de la droite nationaliste qui gesticule à son habitude.
Il ressort également de cette conversation que désormais le principal allié de l’Entente contre l’ogre bolchévique à l’ouest est la Pologne, dernier rempart avant que les hordes rouges ne déferlent sur le continent européen pour en abattre la civilisation et faire retourner l’humanité à l’ère où la tyrannie primait sur le droit. Aussi Paris a décidé d’accroître son soutien à Varsovie en n’attendant pas la production des armes commandées mais en les livrant directement depuis les stocks de l’armée française, qui seront eux reconstitués à partir des productions d’usine. Concernant les actions directes de l’armée française en Pologne, la mission militaire française, composée d’officiers encadrant et conseillant l’armée polonaise, sera quintuplée pour passer de 400 à 2 000 officiers. Les seuls Français engagés directement sur le front seront des aviateurs : 200 pilotes de Bréguet 14 seront engagés. Ces aviateurs, rodés par la guerre et pilotant des bombardiers qui se sont montrés capables de tenir la dragée haute aux chasseurs allemands en combat, auront pour mission de soutenir l’avancée polonaise en obtenant la supériorité aérienne et en jouant de l’impact psychologique des bombes pour briser les secteurs particulièrement résistants du front ou stopper des contre-attaques en collaboration avec les troupes polonaises
Iran : La France accepte de vendre 50 000 fusils gras à l'Iran
Thalassin- Modérateur
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Re: [V1919] Topic Officiel
EMPIRE D’ÉTHIOPIE
ኢትዮጵያ ታበፅዕ እደዊሃ ሃበ አግዚአብሐር
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
L’Éthiopie tend ses mains vers le Seigneur.
Déclaration du Ministre de la Défense Habte Giyorgis Dinagde :
J’ai rendu au Conseil un rapport sur l’état présent du recrutement entrepris en début d’année. Les effectifs portés à 80 000 hommes des forces armées éthiopiennes (qui ne comprennent pas les 500 premiers recrutements pour la constitution de son aviation avec le support français), ont vu leur hiérarchie établie formellement de la façon suivante, en donnant des équivalents français aux noms traditionnels : la division d’infanterie, composée de 10 000 soldats, est dirigée par un Negarit ; le régiment d’infanterie, composé de 3000 soldats, est dirigé par un Degiac ; le bataillon d’infanterie, composé de 1000 soldats, est dirigé par un Shalega ; la compagnie, composée de 250 hommes, est dirigée par un Shambel. L’artillerie est composée en batteries selon le modèle français, à 8 canons par unité et employant des chameaux de transport. J’ai également entamé dans le cas de l’armée de l’est, l’intégration d’un régiment de cavalerie composé de monteurs de chameaux sur le modèle du Camel Corps britannique ayant opéré en Arabie, l’animal étant très présent en Éthiopie, notamment dans les zones somalis où son élevage se fait dans les meilleures conditions. Dans l’armée du centre est incluse le corps de la Garde Impériale, la Kebur Zabagna contrôlé par le Prince-Régent, contenant désormais une élite composée de 5000 soldats, entraînés à Addis Abeba dans les meilleures conditions.
J’ai par ailleurs pris contact avec la Tchécoslovaquie en vue d’une commande de 100 Skoda 150 mm Model 1918 livrés sur 3 ans, payés en 3 fois (à chaque réception annuelle), artillerie lourde de montagne, à la fois moderne et adaptée à l’environnement éthiopien ; ainsi que 500 mitrailleuses Schwarzlose, produites et payées en 1 an. Sachant ses récents engagements dans le conflit en Russie, nous comprendrions tout à fait que la commande soit abaissée, décalée à une date ultérieure ou refusée.
Uriel- Gratte-papier
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