V1980 - Topic officiel

République populaire d'Angola

En attendant

Président de la République et leader du MPLA depuis seulement un peu plus d'un an, José Eduardo Dos Santos doit faire face à de nouveaux défis. La rapide montée des tensions en Afrique Australe à l'initiative d'un régime sud africain moribond et anachronique luttant pour sa survie associé à l'élection à la présidence américaine du républicain Ronald Reagan sur une plate-forme fermement ancrée sur un impérialisme agressif et tous azimuts fait craindre le pire. C'est lorsque la bête est acculée qu'elle est la plus dangereuse.

Une réunion tenue en urgence par le bureau exécutif du MPLA à Luanda confirme la stratégie de modération du président Dos Santos et fixe celle-ci comme la marche à suivre pour affronter les évènements récents. En s'appuyant sur le maintien à conditions avantageuses de l'exploitant américain Gulf Oil sur les vitales installations pétrolières de Cabinda, le MPLA espère convaincre Washington de ne pas déclencher de guerre totale contre lui. De l'autre côté, Luanda doit convaincre le bloc de l'est ainsi que Cuba de maintenir et même renforcer leur soutien militaire aux forces angolaises, sans quoi il sera impossible de tenir une bataille d'ampleur contre les forces sud africaines et zaïroises ainsi que contre l'UNITA. Dans tous les cas, la mobilisation de tous les moyens militaires disponibles est une nécessité.

Canada
Evenement

Après six mois de tractations, le gouvernement fédéral canadien et le gouvernement fédéré du Québec sont parvenus à un accord concrétisant le référendum souveraineté-association tenu au printemps par René Lévêque. Si les négociations se déroulèrent assez paisiblement, quelques points d'achoppement ne manquèrent pas d'éclater sur certains sujets. Si l'option d'une confédération canadienne avait été envisagée dans un premier temps, cette solution n'a pas paru souhaitable aux deux parties, et les débats se sont rapidement orientés vers l'indépendance du Québec, dont les termes devaient néanmoins être négociés.

Début décembre, ce fut chose faite. Ainsi, les deux gouvernements ont opté pour un soft Quebexit, le Canada reconnaissant l'indépendance du Québec qui demeure étroitement lié au premier. Ainsi, les deux pays mettent en place une association économique assez poussée, dans laquelle les droits de douane sont abolis, la liberté de circulation assurée (mais pas d'emménager), et le Québec continue de profiter du pacte pétrole (pétrole à bas prix) en échange de son maintien dans le pacte auto au titre duquel l'Ontario produit les voitures américaines du Canada et du Québec, ainsi que, plus largement, des actes similaires. Le Québec prend ainsi en main son destin culturel, diplomatique, fiscal ou encore militaire, mais demeure assez lié économiquement au Canada, même s'il pourra à son tour développer des relations économiques avec d'autres pays.

L'accord, après avoir été très largement approuvé tant par le parlement canadien que par le parlement québécois, a été signé le 24 décembre 1980 et entrera en vigueur dans 6 mois, soit le 24 juin, jour de la fête nationale du Québec et qui sera aussi le jour de l'indépendance de la province. Une période qui permettra également au Québec de se doter d'une constitution, d'un chef de l'Etat, et de prendre les premières lois pour palier la fin de l'application du droit canadien dans de nombreux domaines à compter de cette date.

Pour le Canada, cette indépendance du Québec va avoir des conséquences politiques majeures. La plus perceptible, dans l'immédiat, est sans conteste l'exclusion de tous les députés québécois du Parlement canadien, faisant s'effondrer le Parti libéral qui perd 74 élus, permettant ainsi au premier ministre Joe Clark et au parti conservateur de devenir quasi-majoritaire avec 103 élus sur les 207 députés de la Chambre des Communes.

Résumé Contextuel - Année 1980

L'année 1980 vient de s'achever. Et si certains pensaient la guerre comme froide, le monde semble désormais se réchauffer.

L'année 1980 fait immédiatement suite à deux grands évènements de rupture majeure survenu dans le monde musulman: la Révolution Islamique Iranienne, et l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS.

Les défis se sont révélés colossaux concernant l'Iran. Outre faire survivre la révolution en se dressant contre les deux blocs, c'est sous la présidence d'Abolhassan Banisadr que la République Islamique engagea des négociations avec l'administration Carter pour discuter de la libération des otages Américains dans leur propre ambassade à Téhéran. Des négociations secrètes qui aboutirent ainsi fort heureusement à une solution pacifique, rapatriant les otages sain et sauf à la maison. Un coup de maître de la diplomatie Carter, qui ne parvint malheureusement pas à sauvegarder sa réélection, occulté par la popularité croissante du faucon et impérialiste assumé Ronald Reagan.

La libération des otages américains a malheureusement été la seule note de stabilité dans la région. Les ambitions de Saddam Hussein ont mené à la déclaration de guerre de l'Irak contre l'Iran, sur fond de menace d'expansion de la révolution islamique. En Turquie, un coup d'état militaire a remplacé le gouvernement, la nouvelle tête assurant s'engager pour la sécularité, la lutte contre les ennemis internes et la stabilité. Israël se fait discret, bien que la main des services secrets joue doucement ses cartes avec des tractations au Liban ainsi qu'avec l'Afrique du Sud.

L'invasion Soviétique de l'Afghanistan patauge et tourne au vinaigre. Pas de succès escompté pour l'Armée Rouge, face à un peuple qui refuse l'occupation étrangère et se retranche dans des vallées et grottes parfaitement adapté à la guérilla. L'URSS attise de plus les condamnations internationales par ce fait d'arme, caractérisé par le boycott généralisé par l'Ouest des Jeux Olympiques d'été. Ce n'est pas la seule faiblesse qui agite le vieux bloc soviétique, alors que la création d'un syndicat libre en Pologne vient doucement bousculer les habitudes rigides Brejnévistes...

L'Afrique Australe se distingue de plus en plus comme un foyer de tension digne des guerres de proxys de l'époque. Le régime de l'Apartheid voit rouge autour de lui... Au sens propre, face aux guerres civiles en Angola et au Mozambique, et à l'accession à l'indépendance du Zimbabwe sous la main du clairement marxiste Mugabe. Chacun y va de ses mesures pour jouer ses cartes, le régime Sud-Africain tentant du mieux que possible malgré la contrainte des sanctions, le Zimbabwe n'hésitant pas au contraire à accueillir et renforcer les rebelles contre l'ennemi impérialistes, et... Curieusement, la discrète main de la France intervient aussi dans la région, bien alerte à sauvegarder les intérêts Occidentaux, pour le Congo et contre les forces armées marxistes.

Le monde tourne ainsi de ses foyers de tension... Plus ou moins intense. Certains enjeux mineurs suscitent l'attention de la presse, comme la crise de réfugiés à Cuba. D'autres attisent les célébrations et les émeus, tout particulièrement au sein de la Francophonie qui accueillera bientôt un Québec libre et indépendant à la suite d'un référendum. Statut d'indépendance qu'aura approuvé le gouvernement Canadien, après moult dialogue dans le respect de la démocratie.

Le dialogue. A voir si le dialogue manquera ou non pour l'année 1981.

Türkiye Cumhuriyeti

Principales Réformes du Plan Özal

Programme de Stabilisation Économique  :

Dévaluation de la Livre Turque :

• Forte dévaluation de la monnaie pour rendre les exportations turques plus compétitives.
  

Contrôle de l'inflation :

• Mesures strictes pour réduire l'inflation, y compris la limitation de la croissance de la masse monétaire et des restrictions budgétaires.
  

Libéralisation et Réformes Structurelles :
Libéralisation des Prix :

• Suppression progressive des contrôles de prix sur de nombreux produits pour permettre au marché de déterminer les prix.
  

Réforme du Secteur Financier :

• Libéralisation des taux d'intérêt et encouragement de la concurrence dans le secteur bancaire.
  Amélioration de la régulation et de la supervision bancaire.
  

Réforme du Commerce Extérieur :

• Réduction des barrières tarifaires et non tarifaires pour favoriser le commerce international.
  Introduction de mesures incitatives pour stimuler les exportations.
  

Privatisations :

• Bien que limitées dans les premières années, les privatisations des entreprises publiques ont été initiées, posant les bases pour des privatisations plus importantes dans les années suivantes.
  

Réforme Fiscale et Réduction des Dépenses Publiques :
Réforme Fiscale :

• Élargissement de l'assiette fiscale et amélioration de l'administration fiscale pour augmenter les revenus de l'État.
  

Réduction des Dépenses Publiques :

• Mise en œuvre de politiques d'austérité pour réduire les dépenses publiques et maîtriser le déficit budgétaire.