Guerre Germano-Polonaise
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Re: Guerre Germano-Polonaise
[/quote]Modération de guerre
Tour 6 – Allemagne & URSSFront occidental
Action 1 – Westphalie
Probabilités de succès : 40% ; jet de dés : 14 [VICTOIRE]
La contre-offensive allemande a connu un grand succès. En concentrant ses forces à Bielefeld et Münster, l’armée a largement surpassé en nombre les défenseurs alliés, perçant plus aisément leurs lignes et atteignant leurs objectifs, bien qu’une partie de la Westphalie, principalement la Ruhr, reste ainsi sous contrôle de l’Entente. La défaite reste rude, avec la perte de nombreux soldats, et de nombreux internés aux Pays-Bas aussi.
Pertes alliées : 100'000 morts, 300'000 prisonniers de guerre aux Pays-bas
Pertes allemandes : 70'000 morts
Action 2 – Basse Saxe
Probabilités de succès : si 1 réussit, 60%, si 1 échec, 40% [VICTOIRE] ; jet de dés : 52 [VICTOIRE LEGERE]
Poursuivant leur chevauchée folle, les Allemands parviennent à chasser les Anglais qui ont à peine eu le temps de mettre en place leur administration d’occupation et de débarquer des troupes. Pour les soldats Anglais les plus chanceux, ils sont parvenus à rentrer au bercail grâce aux navires de croisière et aux navires de guerre affrétés pour le transport. Mais la distance a empêché une rotation efficace, et des dizaines de milliers de soldats de Sa Majesté rejoignent leurs frères d’armes français aux Pays-Bas.
Pertes britanniques : 23'000 morts, 100'000 rapatriés, 320'000 internés
Pertes allemandes : 21'000 mortsFront méridional
Action 4 – Prague
Probabilités de succès : 90% ; jet de dés : 3 [VICTOIRE TOTALE]
Coup dur pour le joueur tchécoslovaque, dont les troupes ont été totalement surpassées par les Allemands. Prague, se souvenant de quelques exactions ennemies ici et là, s’est déclarée ville ouverte alors que le bruit des Panzers commençait à s’entendre au loin.
Pertes tchécoslovaques : 20'000 morts
Pertes allemandes : 8'000 morts
Action 5 – Brno/Bratislava
Probabilités de succès : 90% ; jet de dés : 60 [VICTOIRE]
Contrairement à Prague, les Allemands auront rencontré davantage de résistance à Brno et Bratislava. Néanmoins, les soldats du Reich sont victorieux, et les territoires sont repris après quelques combats.
Pertes tchécoslovaques : 12'000 morts
Pertes allemandes : 9'000 mortsFront oriental
Chute de la Pologne
Les actions 3 de l’Allemagne, et 1 & 2 de l’URSS ont été prises en compte dans deux jets de dés regroupant le tout. Plusieurs territoires étant ciblés par les deux, c’est le pays qui a obtenu le score le plus bas qui rafle la mise.
Allemagne : 66 ; URSS : 28 [VICTOIRE SOVIETIQUE]
Les armées soviétiques, bénéficiant de l’infériorité numérique des défenses polonaises, sont parvenues à percer rapidement celles-ci et à s’emparer de nombreux territoires, pendant que les Allemands réussirent quant à eux (enfin) à prendre Varsovie et quelques terres. La Pologne n’existe plus, après avoir si vaillamment luttée.
Sirda- Modérateur
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Re: Guerre Germano-Polonaise
TOUR 6 – Alliés
Nature de l'action :
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 4'500'000 soldats français (dont 300'000 dans les Alpes et 300'000 prisonniers aux PB), ~ 1'500 chars
- 4'300'000 soldats britanniques (dont 3'000'000 sur le continent et 320'000 prisonniers aux PB), ~ 1'200 chars
- 65'000 soldats belges
Forces maritimes :
- blocus naval britannique
Forces aériennes :
- forces aériennes françaises (~ 4'000), britanniques (~ 4'200), belges, polonaises et tchèques
Carte :
- Spoiler:
Flèches jaunes : action 3
Flèches marrons : action 4
Flèches vertes : action 5
Détails du tour :Front occidental
La contre-offensive victorieuse allemande a jeté le doute chez les Alliés, tandis que 620'000 soldats sont désormais désarmés et internés aux Pays-Bas. Malgré une baisse de morale, l’arrivée au pouvoir de Churchill, et ses discours enflammés, donne un nouvel espoir, car désormais, le Royaume-Uni va accélérer son déploiement en France tandis que les armées des dominions et l’Armée des Indes débarquement progressivement sur le Vieux Continent. La chute de la Pologne et de la Tchécoslovaquie lancent un compte à rebours inquiétant : il faut prendre définitivement l’avantage avant que toutes les troupes allemandes des fronts orientaux et méridionaux ne reviennent à l’ouest.
Bombardements frontaliers
Désireux de maintenir la pression sur les positions allemandes à la frontière, l’état-major continue les bombardements sur les lignes ennemies.
Action 1 – Bombardement du Bade
Depuis l’Alsace, l’artillerie et l’aviation franco-anglaise mènent des frappes sur les positions militaires allemandes dans le Bade.
Action 2 – Bombardement de l’outre-Rhin
Tout le long du Rhin, l’artillerie alliée mène des tirs massifs sur les positions ennemies, dans les villes ou dans les campagnes, afin d’affaiblir au maximum les défenses. L’aviation est, là aussi, en renfort, profitant de l’écrasante supériorité numérique aérienne.
Contre-offensive sur l’Allemagne occidentale
Depuis les positions alliées en Westphalie, toujours partiellement occupée par l’Entente, l’état-major conjoint anglo-belgo-français a approuvé le lancement de l’opération Belsnickel visant à prendre l’avantage sur les forces allemandes à l’est du Rhin.
Action 3 – Reconquête de la Westphalie
Solidement implantés dans la Ruhr et renforcés par l’arrivée de nouveaux soldats, les armées alliées, fortes de 2 millions de soldats, un millier de chars d’assauts et trois mille avions de reconnaissance, bombardiers et chasseurs partent à la reconquête de la Westphalie reprise par l’Allemagne, qui y conserve 900'000 soldats. Après des frappes d’artillerie et des bombardements, les troupes s’élanceront, avec le soutien blindé et une couverture aérienne, afin de recapturer la région entièrement.
En cas de défaite, naturellement, les troupes reviendront dans la partie sous leur contrôle pour reprendre leurs positions défensives. En cas de victoire, 500'000 soldats supplémentaires seront dépêchés depuis la Rhénanie en renfort.
Action 4 – Offensive sur la Hesse
Parallèlement à cette offensive géante sur la Westphalie, la Hesse va également être ciblée, toujours depuis la Ruhr occupée, profitant de l’envoi de nombreuses troupes allemandes vers la Westphalie et la Basse-Saxe depuis cette région. Il s’agit cette fois d’aller frapper la ville de Francfort, clef pour accéder au sud de l’Allemagne. Pour cela, l’état-major met là aussi de grands moyens : 1,5 million de soldats, 700 chars d’assauts, 2'000 avions de reconnaissance, bombardiers et chasseurs. En cas de réussite de l’opération, des ponts seront fixés sur le Rhin, entre la Rhénanie et la Hesse, afin de faire transiter rapidement près de 500'000 soldats depuis les positions occidentales afin de renforcer les effectifs militaires dans la zone.
Action 5 – Reconquête de la Basse-Saxe
En cas de victoire en Westphalie, un million de soldats – avec des avions et des blindés – seront dépêchés depuis la Westphalie afin de poursuivre les opérations de reconquête et d’aller déloger les Allemands en Basse-Saxe. L’objectif est d’acculer au maximum les troupes allemandes vers les côtes afin de les y encercler et les contraindre à la capitulation, de sorte à les mettre définitivement hors d’état de nuire et de les expédier dans des camps aux Pays-Bas.
Toutefois, en cas de succès, si la Westphalie venait à être réattaquée, les troupes mobilisées en Basse-Saxe ont pour ordre de s’y replier immédiatement en renfort pour défaire les assaillants allemands.
De même, en cas de succès, une dépêche sera envoyée au gouvernement néerlandais afin de demander la libération immédiate de prisonniers de guerres britanniques et français, afin qu’ils puissent être rapatriés ou reprendre du service.
Action 6 – Défense
Le long du Rhin, désormais vide de tout port hormis au niveau de la Westphalie, les troupes continuent de tenir leurs positions défensives. En Alsace, c’est plus d’un million de soldats qui protègent la région, tandis qu’en Rhénanie, deux millions de soldats sont déployés à cette fin. Le reste des troupes, environ un million de soldats, est mobilisé dans l’arrière-pays, prêt à user des véhicules et des trains pour être rapidement déployés sur d’éventuelles zones attaquées par les Allemands.
Sirda- Modérateur
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Re: Guerre Germano-Polonaise
Modération de guerre
Tour 6 – AlliésFront occidental
Bombardements frontaliers
Action 1 – Bombardement du Bade
Probabilités de succès : plus c’est bas, mieux c’est ; jet de dés : 29 [VICTOIRE MAJEURE]
Les positions allemandes dans le Bade sont bombardées avec succès, et les combats aériens sont largement à l’avantage des alliés.
Pertes alliées : 30 avions
Pertes allemandes : 2000 morts, 80 avions, désorganisation très importante
Action 2 – Bombardement de l’outre-Rhin
Probabilités de succès : plus c’est bas, mieux c’est ; jet de dés : 85 [DEFAITE TOTALE]
Les positions allemandes à l’est du Rhin ne sont que très faiblement touchées, tandis que la riposte allemande cause de nombreux dégâts.
Pertes alliées : 1500 morts, 80 avions
Pertes allemandes : 200 morts, 30 avions
Contre-offensive sur l’Allemagne occidentale
Figure populaire de l’Allemagne occidentale, et notamment du Palatinat, Belsnickel est une figure mythologique mêlant père fouettard et père Noël : il fouette à l’aide d’un martinet en branche les enfants méchants, et couvre de cadeaux ceux qui ont été gentils cette année. Force est de constater que Göring a été très vilain cette année avec ses camarades.
Action 3 – Reconquête de la Westphalie
Probabilités de succès : 80% ; jet de dés : 58 [VICTOIRE]
Bénéficiant d’un large avantage numérique, à plus de deux contre un, les soldats alliés percent les lignes allemandes en Westphalie du nord, après de violents combats. Bielefeld et Münster sont reprises, non sans être grandement détruites, tandis que toute la région repasse sous contrôle allié, ouvrant ainsi la voie à la Basse-Saxe.
Pertes alliées : 70'000 morts
Pertes allemandes : 72'000 morts, 100'000 prisonniers
Action 4 – Offensive sur la Hesse
Probabilités de succès : 75%, sinon pas de jet ; jet de dés : 29 [VICTOIRE MAJEURE]
Moins avantagée par leur nombre, les 1,5 millions de soldats anglo-français ont toutefois défait le million de soldats allemands dans la région, profitant du dégarnissement des défenses consécutifs à l’offensive allemande en Westphalie et en Basse-Saxe d’il y a deux mois. La victoire y est ici majeure, les troupes ennemies battant rapidement retraite après avoir essuyé de lourds dégâts, et Francfort, plus d’un an après une première tentative d’invasion, arbore désormais le drapeau de l’Entente.
Pertes alliées : 55'000 morts
Pertes allemandes : 80'000 morts
Action 5 – Reconquête de la Basse-Saxe
Probabilités de succès : si action 3 réussie, 70%, sinon pas de jet ; jet de dés : 41 [VICTOIRE]
Poursuivant leur reconquête de la Westphalie, les troupes Alliées parviennent à déborder les troupes allemandes en Basse Saxe, jouant là encore de leur surnombre assez conséquent. Reprenant Brême et Oldenbourg après de violents combats, les Alliés sont parvenus à encercler le gros des troupes allemandes en les repoussant vers la mer du Nord, avant de les capturer, tandis que plusieurs divisions sont parvenues à battre en retraite vers Hambourg.
Les Pays-Bas, s’ils acceptent d’accueillir et d’interner les 180'000 prisonniers allemands de Basse-Saxe et les 100'000 de Westphalie, refusent néanmoins de rendre ceux des Alliés, estimant que ce serait là rompre leur neutralité.
Pertes alliées : 70'000 morts
Pertes allemandes : 120'000 morts, 180'000 prisonniers, 300'000 partis vers Hambourg
Action 6 – Défense
Pas de jet nécessaire.
Pris en compte.
Sirda- Modérateur
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Re: Guerre Germano-Polonaise
TOUR 7 - Allemagne
Nature de l'action : Une nouvelle offensive de l'entente. Mais cette fois, l’Allemagne peut enfin sortir ses troupes de l’Europe de l'Est. Une opération à la Kaiserschlacht est donc faite. C'est extrêmement ambitieux, mais qui sait peux être qu'une deuxième fois ça marche mieux ? L'affront suisse au Liechtenstein sera lavé (ou pas). Une dernière opération pour parachever l'est.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
-9.000.000 soldats d’infanterie (avec mitrailleuses, mitraillettes, mortiers, artillerie, antichar) (+1.500.000 mobilisés, -900.000 morts, blessé, remplacés, prisonniers)
-160.000 soldats de la force motorisé (avec mitrailleuses, mitraillettes, mortiers, artillerie, antichar, camions) (+20.000)
-70.000 soldats de la force blindé (1.960 PZ-17, mitrailleuses, mitraillettes, mortiers, artillerie, antichar, automitrailleuse, camions) (+10.000)
Forces maritimes :
2 BB, 1C , 5 DD , 50 MTB
Forces aériennes :
-1.250 Arado Ar 64 (+200-150) (front ouest)
-1.300 Heinkel HD 37 (+100) (front ouest)
-360 Ju-52 (+100) (front ouest)
Répartition
Réserves et occupation (Danemark, Pologne, Autriche, Tchécoslovaquie, Pologne):1.450.000 (inf)
Front Est (Prusse): 50.000 (inf)
Front Sud (Suisse): 500.000 (inf)
Font Ouest (Rhin): 7.000.000 (inf) + 160.000 (mot) + 70.000 (char)
Détails de l'action :
- Ouest:
Une gigantesque offensive du tout pour le tout. 4.000.000 de soldats (inf) et toute la force motorisé (160.000) et blindé (70.000) de l’Allemagne est lancé sur l'Entente. On s'attend a au moins 750.000 de morts de chaque coté.
Les 3 millions restant gardent les zones plus au sud et échangent comme depuis 1 ans des tir d'artillerie avec l'entente.
Action 1 - Hesse -(jaune)
2 Millions de soldats (inf), 80.000 (mot) , 30.000 (char) . 1 million restera sur les rives du Rhin, un autre va continuer l'offensive (voir 4) avec les motorisés et blindés
Chance de succès : % ; jet de dés :
Résultat de l’action
Pertes de l’attaquant
Pertes du défenseur
Action 2 - Wesphalie (orange)
1 Millions de soldats(inf), 80.000 (mot), 40.000 (char). Tous continueront l’offensive vers la Ruhr.
Chance de succès : % ; jet de dés :
Résultat de l’action
Pertes de l’attaquant
Pertes du défenseur
Action 3 - Basse Saxe (marron)
1 Millions de soldats (inf). Ils rejoindront les forces westphaliennes après la recapture de la basse saxe.
Chance de succès : % ; jet de dés :
Résultat de l’action
Pertes de l’attaquant
Pertes du défenseur
Action 4 - Ruhr (violet)
Dans le cas miracle où au moins deux offensives réussissent, il faut bouter les anglais et les français de la Rhur, par une 3ème bataille de la Ruhr. C'est du bonus et l’État major si il espère officiellement de repousser totalement l'entente, l'objectif de manière plus réaliste de fixer l'entente dans l’agglomération - celle ci devra accepter une 4eme bataille de la Ruhr (et un nouveau bain de sang) avant de repartir en Saxe ou en Hesse.
Chance de succès : % ; jet de dés :
Résultat de l’action
Pertes de l’attaquant
Pertes du défenseur
Action 5 - Liechtenstein et Suisse (vert)
- Spoiler:
Il s'agit de repayer l’échec au Liechtenstein par le sang. Une brigade entière (3.000) est dépêché pour reprendre Vaduz. Bien sur, la Suisse réagira. 500.000 soldats garderont la frontière avec le nouvel ennemi. Aubaine pour l'avare Göring, qui après avoir lister de nouveaux pays à piller, n'a trouvé que les banquiers Suisses, des plaines entre le Jura et les Alpes, pour nourrir l'économie allemande, les Balkans étant des pauvres, les banques de Stockholm trop loin, et le port de Rotterdam contenant plein de prisonniers, allemands mais aussi de l'entente, qui font qu'envahir les néerlandais n'est pas non plus une bonne idée (mais bon tout est F-tier ici façon)
Chance de succès : % ; jet de dés :
Résultat de l’action
Pertes de l’attaquant
Pertes du défenseur
Action 6 - Lituanie (cyan)
- Spoiler:
Il s'agit de saisir de force Klapédia et sa région (où y a des germanophones) avec 50.000 soldats. L'URSS devra respecter le deal, le Reich en est sur, vu que Boukharine s'embarque dans des expéditions en Finlande
Chance de succès : % ; jet de dés :
Résultat de l’action
Pertes de l’attaquant
Pertes du défenseur
Utyi- Grand Consul
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Re: Guerre Germano-Polonaise
Modération de guerre
Tour 7 – Allemagne
Action 1 – Hesse
Probabilités de succès : 45% ; jet de dés : 6 [VICTOIRE MAJEURE]
Francfort est une ville maudite pour les Alliés, c’est assuré : après avoir échoué une première fois à la prendre, ils ont échoué à la tenir. Malgré un avantage matériel conséquent et une égalité numérique, l’Entente a été prise de court par l’importance de l’offensive allemande sur deux flancs, se retrouvant rapidement contrainte à battre en retraite vers le Rhin après plusieurs batailles sanglantes. Les ponts anglais les auront sauvés d’un massacre ou d’une capture, même si beaucoup parvinrent à se replier vers la Westphalie voisine. La défaite est majeure pour l’Entente, qui perd cet appui considérable que pouvait être la Hesse.
Pertes alliées : 180'000 morts
Pertes allemandes : 100'000 morts
Action 2 – Westphalie
Probabilités de succès : 35 ; jet de dés : 83 [DEFAITE TOTALE]
La tentative de reconquête allemande de la Westphalie s’est soldée par un terrible échec. Le million de soldats dépêché à cette fin fut rapidement dépassé par les défenseurs alliés, au nombre de 1,5 million, rejoints en toute hâte par les divisions de Basse-Saxe qui les prirent en tenaille. L’arrivée ultérieure de l’armée chargée de reprendre la Basse-Saxe, avec succès, ne changea rien à l’issue de la bataille, et bien au contraire, les allemands prirent une nouvelle défaite cinglante. Toutes les armées allemandes engagées dans la bataille de Westphalie se replient, souvent en désordre, vers leurs lieux de départ.
Pertes alliées : 120'000 morts
Pertes allemandes : 200'000 morts
Action 3 – Basse-Saxe
Probabilités de succès : pas de jet nécessaire ; jet de dés :
L’offensive en Westphalie ayant provoqué le retrait des troupes Alliées de la Basse-Saxe, l’armée allemande est parvenue à reprendre sans difficulté la région, avant de se faire éclater plus au sud.
Pertes alliées : aucune
Pertes allemandes : aucune
Action 4 – Ruhr
Probabilités de succès : si succès action 1 ou 2, 20%, sinon pas de jet (action 1 réussie) ; jet de dés : 39 [DEFAITE]
La défaite en Westphalie priva l’armée allemande de la moitié de ses effectifs dans cette offensive sur la Ruhr, seulement menée par la moitié des troupes déployés en Hesse. Face à elles, des armées alliées venant de repousser les divisions plus au nord. Après des offensives et des contre-offensives de part et d’autre, l’état-major allemand est contraint d’ordonner la retraite de ses troupes.
Pertes alliées : 80'000 morts
Pertes allemandes : 120'000 morts
Action 5 – Liechtenstein et Suisse
Traité ici : https://chacunsonpays.forumgratuit.org/t9598-conflit-frontalier-du-liechtenstein#122089
Action 6 – Lituanie
Pas de jet nécessaire.
Conformément à l’accord avec l’Union soviétique, l’Armée rouge s’est retirée au fur et à mesure de l’avancée des troupes allemandes, leur permettant de rattacher le territoire au Reich sans difficulté.
Sirda- Modérateur
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Re: Guerre Germano-Polonaise
TOUR 7 – Alliés
Nature de l'action :
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 4'700'000 soldats français (dont 300'000 dans les Alpes et 300'000 prisonniers aux PB), ~ 1'500 chars
- 4'500'000 soldats britanniques (dont 3'000'000 sur le continent et 320'000 prisonniers aux PB), ~ 1'200 chars
- 65'000 soldats belges
Forces maritimes :
- blocus naval britannique
Forces aériennes :
- forces aériennes françaises (~ 4'000), britanniques (~ 4'200), belges, polonaises et tchèques
Carte :
- Spoiler:
Détails du tour :Front occidental
Un air de déjà-vu flotte dans le Salon des Amiraux de l’Hôtel de la Marine, qui accueille depuis plus de deux ans le Conseil suprême de Guerre, état-major commun anglo-belgo-français depuis le début de la guerre face à l’Allemagne. Depuis la loggia donnant vue sur la place de la Concorde et son célèbre obélisque, et plus loin, le Palais Bourbon, le Commander-in-Chief du British Expeditionnary Force, le Général Archibald Wavell, profite d’une cigarette en compagnie de ses homologues continentaux. Sans crier victoire trop tôt, on savoure les nouvelles d’outre-Rhin : malgré la perte de la Hesse et l’abandon volontaire de la Basse-Saxe, retombées aux mains des forces ennemies, les armées Alliées sont parvenues à repousser vaillamment, et avec grande efficacité, les assauts allemands dans la Ruhr et en Westphalie, brisant ce qui ressemblait fortement à la Kaiserschlacht d’il y a 13 ans, laquelle avait vu l’ultime offensive allemande être lancée avant que la bravoure des troupes de l’Entente ne mettent fin à cette opération, et que débute alors la grande contre-offensive alliée qui permit de vaincre le Kaiser. En réitérant une telle manœuvre, jusqu’à son résultat désastreux, l’Allemagne semble désormais avoir un genou à terre aux yeux des Alliés, le moment est donc idéal pour que tout le reste du corps suive.
Action 1 – Reconquête de la Hesse
A Wuppertal, Maxime Weygand a troqué son épée et sa tenue d’académicien, obtenus à l’unanimité quelques semaines plus tôt, pour son sabre et sa tenue de général. L’ancien chef d’Etat-major général de l’armée est devenu commandant en chef au front, un poste qu’il n’avait jamais eu alors qu’il avait été au sommet de la hiérarchie militaire. L’heure est au dépucelage pour lui, et à la reconquête de la Hesse. Sous son commandement, près de deux millions de soldats quittent leur campement d’infortune pour s’élancer vers Cassel, Francfort, Fulda et Giessen, trois villes clefs de cette région qui accueille d’importantes troupes allemandes démoralisées depuis la débâcle dans la Ruhr et en Westphalie.
S’il était jusqu’alors peu convaincu par l’utilité des blindés, prônée depuis plusieurs années par un certain Charles de Gaulle, le vieux général a fini par accepter l’avantage stratégique qu’ils représentaient, à force de les avoir à l’œuvre. Après plusieurs missions d’observation et de reconnaissance aériennes, et de nombreux accrochages, les trois corps français déployés pour l’occasion se mettent en ordre de marche et se ruent sur les positions allemandes, soutenues par un important dispositif d’artillerie, de blindés et de bombardiers. En s’assurant le contrôle de Cassel, Fulda et de Giessen en premier, l’armée française coupe ainsi toute possibilité de renfort par le nord et l’est de la part des Allemands, avant que ne s’ouvre la troisième bataille de Francfort.
Parallèlement à l’offensive française depuis le nord, un corps britannique dirigé par Sir Cyril John Deverell se met à l’œuvre depuis le Rhin. Certes, les ponts ont été détruits, mais la British Army jouit désormais d’une grande réputation de génie militaire grâce à ses ponts déployables. Profitant que les Allemands soient préoccupés par l’avancée des troupes françaises, les soldats de Sa Majesté déploie sur le Rhin de nombreux ponts afin de franchir le fleuve, après avoir déblayé au maximum les lignes ennemies autour de Darmstadt et de Wiesbaden, afin de prendre à revers les Teutons. Si les combats y furent tout de même assez âpres, la réitération de ces têtes de pont permet aux Alliés de surprendre l’ennemi, de briser ses lignes de renfort depuis le Bade, et in fine de faire tomber Francfort après plusieurs semaines de combats de rue assez sanglants, dans une ville dévastée par la guerre.
La victoire, durement acquise au prix d’une centaine de milliers de morts côté alliés, et autant sinon davantage côté allemand, permet à l’Entente de menacer directement le Bade, où les troupes allemandes y sont encore très nombreuses, mais aussi le nord-ouest de la Bavière.
Action 2 – Reconquête de la Basse-Saxe
A la tête de la Experimental Mechanized Force dont il avait contribué à la création quelques années plus tôt, le Field Marshal George Francis Milne dirige quant à lui les opérations septentrionales de l’Entente. Alors que dans la Hesse, les troupes alliées ont lancé l’offensive, lui en fait de même depuis Bielefeld et Münster, dans le nord de la Westphalie. La reprise de la Basse-Saxe, volontairement abandonnée par les Britanniques pour renforcer les unités plus au sud et repousser les troupes allemandes, est un objectif stratégique pour le Conseil suprême de Guerre du fait des nombreux ports en eaux profondes qui s’y trouvent. Le premier débarquement britannique, après la première prise de la région, avait été un échec car l’armée allemande était encore trop puissante, cette fois, Churchill a bon espoir qu’il soit mené à terme pour permettre d’apporter des centaines de milliers de soldats sur le front, et surpasser en nombre les Allemands.
Depuis Münster, plusieurs divisions reçoivent l’ordre d’aller capturer Osnabrück puis de percer vers Bersenbrück, afin de créer une véritable poche d’encerclement autour des unités allemandes, qui se retrouvent ainsi rapidement bloquées entre la frontière néerlandaise à l’ouest, et les troupes alliées à l’est. Parallèlement, d’autres divisions enfoncent la ligne depuis Bad Bentheim et remontent vers Lingen, pour maintenir au maximum la pression sur l’ennemi, qui finit par céder, non sans opposer une certaine résistance et tenter des contre-attaques infructueuses. Dès lors, il s’agit de sécuriser au plus vite la frontière, jusqu’à Meppen environ, avant de filer vers Cloppenburg pour ainsi rouvrir l’axe menant vers Oldenbourg et Brême, les deux cibles clefs de cette offensive. A Bielefeld, les troupes ne sont pas en reste : elles aussi mènent une offensive vers Vechta, pour soutenir la prise de Cloppenbourg, tout en assurant un contrôle et une pression sur les lignes allemandes vers l’est, du côté de Hanovre, où les teutons sont nombreux et peuvent tenter une contre-attaque dangereuse à chaque instant.
Finalement, après d’intenses combats, Brême et Oldenbourg finissent par céder, permettant aux Britanniques de reprendre les principaux ports allemands de la Basse-Saxe, tandis que les troupes allemandes, elles, battent en retraite vers Hambourg et Hanovre. On déplore ici 60'000 morts chez les Britanniques, et 90'000 chez les Allemands. Dès la sécurisation de la province, les navires de la Royal Navy et de la Marine nationale entament un balai incessant entre les ports anglais et ceux de Basse-Saxe pour acheminer équipements, hommes et vivres.
Sirda- Modérateur
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Re: Guerre Germano-Polonaise
Alors que la France et l'allié britannique sont sur l'offensive, et que chaque jour l'artillerie républicaine pilonne les positions allemandes, suivie de près par les assauts de masse de l'Armée française, le gouvernement de Paris sait bien que la France n'est pas la seule à avoir souffert des crimes allemands.
Les alliés polonais et tchécoslovaques, mais aussi les peuples danois et autrichiens, sous le joug de l'impérialisme de Berlin, sont des victimes de l'Allemagne. Ils n'ont malheureusement pas pu être protégés comme le fût la courageuse Belgique, par un rempart de sang et d'acier qui a empêché un seul civil belge d'être tué lors de cette Seconde Grande Guerre.
Poster de la résistance tchécoslovaque
Le gouvernement français a solennellement rappelé dans une communication diplomatique à Varsovie et Prague, à travers les ambassades des dits pays à Paris et les membres en exil de leurs gouvernements, que l'amitié franco-polonaise et franco-tchécoslovaque était plus vivace que jamais. La France se bat pour elle, et elle se bat également pour la liberté du peuple polonais et du peuple tchécoslovaque.
L'Armée française fera plier le genou à l'impérialisme germanique, et libèrera ses nations-sœurs et alliées. Cette alliance, de papier avant la Seconde Grande Guerre, est désormais scellée par le sang. La France jure de pas déposer les armes jusqu'à la libération définitive des peuples polonais, tchécoslovaques, danois, et autrichiens occupés par les forces volkistes, et la destruction totale et tout aussi définitive de l'Allemagne et de ses alliés.
Poster de guerre de l'Etat polonais
Re: Guerre Germano-Polonaise
TOUR 8 – Alliés
Nature de l'action :
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 4'900'000 soldats français (dont 300'000 dans les Alpes et 300'000 prisonniers aux PB), ~ 2'000 chars
- 4'700'000 soldats britanniques (dont 4'000'000 sur le continent et 320'000 prisonniers aux PB), ~ 2'000 chars
- 65'000 soldats belges
Forces maritimes :
- blocus naval britannique
Forces aériennes :
- forces aériennes françaises (~ 6'000), britanniques (~ 7'000), belges, polonaises et tchèques
Carte :
- Spoiler:
Détails du tour :Front occidental
La mort du Kokainkanzler plonge l’Allemagne dans une violente guerre civile entre ses deux héritiers, et une foultitude de factions opportunistes, souvent d’extrême-gauche, tandis que dans les territoires occupés, des mouvements de libération apparaissent et tendent à reprendre le pouvoir. Le chaos allemand est bénéfique pour l’Entente, qui peut ainsi espérer faire plier le front plus rapidement, mais aussi dangereux, car les troupes alliées pourraient se retrouver face à trop d’interlocuteurs et de divisions disparates, rendant la pacification du territoire plus difficile. Quoi qu’il en soit, l’objectif reste le même : prendre Berlin, pour que tout s’effondre définitivement, et vaincre les restes d’une armée allemande divisée et en déroute.
Le Conseil suprême de Guerre a redéfini l’organisation des troupes alliées, conformément aux zones d’occupation attribuées à la France et au Royaume-Uni, de sorte que leurs troupes s’y concentrent désormais pour mener les dernières batailles. De même, l’utilisation d’armes chimiques par l’ennemi est prise au sérieux, et les troupes se voient distribuer autant que possible du matériel de protection à leur encontre, du moins dans les limites des stocks disponibles et des capacités respectives de production et d’acheminement ; tandis que les armées alliées ont-elles aussi reçu l’autorisation d’employer de telles armes sur les cibles militaires ennemies, mais pas sur les villes. Un désavantage tactique pour l’Entente, mais un avantage moral.
Action 1 – Conquête de la Basse-Saxe et du Holstein
Installé à Brême, le Field Marshal George Francis Milne a reçu ses ordres du Conseil suprême de Guerre : prendre Hambourg et Hanovre, afin de faire définitivement tomber d’une part la Basse-Saxe dans les mains britanniques ainsi que capturer le Holstein pour ouvrir la voie vers le Danemark, tout en s’assurant le contrôle du canal de Kiel et de ses principales villes portuaires, permettant ainsi de débloquer l’accès à la mer Baltique pour la Royal Navy, et tout l’intérêt stratégique que cela représente pour la suite des opérations militaires Alliées.
Sitôt les consignes reçues, les troupes britanniques au sol, renforcées par le débarquement de centaines de milliers de soldats supplémentaires, se mettent en ordre de bataille. Si certaines sont affectées à tenir fermement les frontières pour empêcher toute contre-offensive allemande, la moitié d’entre elles s’élancent respectivement vers le nord et vers l’est, reprenant la même stratégie mêlant feu aérien, artillerie et chars, pour percer le plus vite possible les lignes ennemies tenues par les fidèles de Bormann. Avec la relocalisation intérieure des zones industrielles en Allemagne dans la région, les Britanniques se doivent de les capturer au plus tôt afin de ruiner les restes de l’effort de guerre ennemi.
Une fois les lignes allemandes franchies au niveau de l’Elbe, c’est un autre ennemi que les soldats de Sa Majesté durent affronter : les communistes tenant Hambourg. Plutôt que la négociation, c’est la destruction qui fut préférée par l’état-major anglais. Non pas de la ville – le moins possible – mais des unités combattantes rouges, qui, bien moins organisées et équipées que les troupes allemandes, ne tardèrent point à capituler et permettre aux Anglais d’entrer dans le principal port allemand, légèrement endommagé par les frappes aériennes et d’artillerie. Sitôt la cité tombée, c’est tout le Holstein qui s’offre aux Britanniques, qui ne tardèrent point à lancer des offensives sur Kiel et Lübeck pour s’assurer le contrôle de la région stratégique. Plus au sud, à Hanovre, les combats furent des plus violents face à des troupes encore bien organisées et bien implantées localement depuis plusieurs semaines désormais.
Après un bon mois d’affrontements et de combats, la Basse-Saxe et le Holstein tombent définitivement aux mains des Britanniques, au prix d’environ 70'000 morts de leur côté, et 20'000 de plus chez les Allemands. Le prix à payer pour que s’ouvre enfin la voie royale vers Berlin.
A l’annonce de la nouvelle de la prise du Holstein, les Danois ont accéléré leur mouvement de libération, profitant des désertions des troupes allemandes conscientes d’être coincées ou de leurs mouvements vers le sud. En soutien, la Royal Air Force a apporté une aide aérienne pour frapper diverses cibles récalcitrantes, et les Royal Marines parvinrent à débarquer à Copenhague libérée pour soutenir les opérations. Si l’essentiel du Danemark est libre, le Schleswig reste toutefois aux mains des ultras de la collaboration danoise, réunis autour de Flensbourg, mais pris en tenailles au nord par les Danois, et au sud par les Britanniques.
Action 2 – Conquête du Bade
A Francfort, le général Maxime Weygand lance quant à lui l’assaut sur le Bade, dernière province frontalière au Rhin encore tenue par les Allemands, cette fois par ceux fidèles à la clique de Goebbels et de Schörner. Si au nord, les méthodes employés par Bormann sont plutôt conventionnelles, avec un usage très limité des armes chimiques et des saccages, la faction du sud redouble de violence à l’égard des Français. Pour autant, cela ne dissuade pas le haut gradé vieillissant de lancer une offensive majeure pour définitivement mettre l’Alsace hors de portée des canons allemands, et aussi permettre l’acheminement plus rapide de renforts et de vivres par le Rhin à ce niveau-là, plutôt que devoir passer par la Hesse et perdre un temps précieux.
Sitôt la consigne reçue, deux millions de soldats français lancent l’assaut sur une armée inférieure numérique, mais déterminée à se battre jusqu’au bout malgré sa faiblesse de plus en plus criante. Depuis l’Alsace, une pluie d’obus s’abat sur les lignes ennemies, tandis que l’aviation française profite de son écrasante supériorité aérienne pour frapper, avec plus ou moins de précisions, les positions adverses. Une odeur de souffre et de diverses substances chimiques remplit rapidement l’atmosphère alors qu’après un mois de combats, la ligne Karlsruhe – Stuttgart finit enfin par céder. Les divisons françaises se scindent alors en deux : une première partie est chargée de prendre Baden-Baden, Offenburg, Fribourg-en-Brisgau et enfin Lörrach, tandis qu’une seconde s’enfonce dans les monts du Württemberg et la Forêt Noire vers Reutlingen, Ulm, Rottweil et Konstanz.
Après plusieurs semaines de nouveaux affrontements sanglants, la frontière suisse est enfin visible depuis le clocher de Lörrach, qui aborde un drapeau français. Les troupes se stoppent soudainement, soucieux de respecter l’inviolabilité de la Confédération, avant de reprendre leur marche vers la forêt noire dans laquelle se terrent encore des unités allemandes prêtes à en découdre avec eux ; mais aussi longeant le Rhin jusqu’à Waldshut-Tiengen pour éradiquer les dernières poches de résistance allemandes, de nombreuses troupes ayant été déployées ici par Göring pour faire pression sur Berne. Plus à l’est, les combats sont tout aussi complexes et violents, le terrain n’aidant pas, ni l’automne et ses premières pluies qui le rendent parfois impraticable ou presque pour les blindés.
A la fin du mois de septembre, le Bade et le Wurtemberg sont enfin tombés, tandis que les troupes allemandes refluent vers la Bavière. 80'000 corps français jonchent le sol, et autant d’ennemis, mais la victoire est là.
Sirda- Modérateur
- Messages : 2622
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Guerre Germano-Polonaise
TOUR 9 – Alliés
Nature de l'action :
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 5'000'000 soldats français (dont 300'000 dans les Alpes et 300'000 prisonniers aux PB), ~ 2'000 chars
- 4'900'000 soldats britanniques (dont 4'000'000 sur le continent et 320'000 prisonniers aux PB), ~ 2'000 chars
- 65'000 soldats belges
- 75'000 soldats polonais
- 2'000'000 de soldats soviétiques
Forces maritimes :
- blocus naval britannique
Forces aériennes :
- forces aériennes françaises (~ 6'000), britanniques (~ 7'000), belges, polonaises, soviétiques et tchèques
Carte :
- Spoiler:
Détails du tour :
L’approche de l’hiver a obligé l’Entente à accélérer ses offensives. L’objectif du Conseil suprême de Guerre était de faire tomber l’Allemagne avant que la neige ne recouvre les plaines, ce fut chose faite.
Au sud, le général Maxime Weygand, depuis ses positions en Hesse et au Wurtemberg, poussa l’offensive en direction de la Bavière, où se retranchaient encore de puissantes divisions allemandes bloquant l’accès à l’Autriche. Les combats y furent rudes, d’autant plus du fait de l’utilisation massive d’armes chimiques et par un terrain assez ingrat et favorable aux défenseurs, mais la détermination et le surnombre des français eût raison des troupes de Goebbels et de Schörner. Sitôt ces dernières défaites, plus rien ne gêna l’armée française d’aller occuper l’Autriche, à l’exception de Vienne et de ses alentours, aux mains de l’opposition sociale-démocrate.
Au nord, les armées britanniques dirigées par le Field Marshal George Francis Milne ont poursuivi leur objectif de prendre Berlin, aux mains d’opposants anti-volkistes. Depuis Lübeck, un premier corps a longé le rivage poméranien, soutenu par la Royal Navy de retour en mer Baltique, afin de s’emparer des principales villes portuaires allemandes et d’assurer un ravitaillement parfois rendu difficile. Depuis Hambourg et Hanovre, le gros des troupes s’attelait quant à lui à défaire les principales poches de résistance volkistes vers Berlin, mobilisant toute leur puissance de feu pour cela. Et, une fois la capitale allemande tombée, avec la participation symbolique d’une division française et d’une brigade belge pour montrer que c’est l’Entente qui gagne et pas seulement le Royaume-Uni, c’est une course contre la montre qui s’enclencha pour pousser le plus à l’est possible, tandis que les troupes soviétiques approchées.
Car l’entrée en guerre de l’Union soviétique contre l’Allemagne a changé la donne pour l’Entente. D’une part, les troupes allemandes en Pologne et en Tchécoslovaquie ne tardèrent pas à battre en retraite, donnant quelques batailles contre les soviétiques jadis alliés lorsque nécessaire. Mais d’autre part, et plus important encore aux yeux des Alliés, l’Armée rouge menaçait désormais d’étendre l’influence du communisme en Europe de l’est, il s’agissait donc d’empêcher un maximum de territoires de tomber sous le joug de Moscou. Si la Pologne et la Slovaquie ne purent être libérées par l’Entente, l’Allemagne reste quant à elle intacte, à l’exception de la Silésie, occupée par les Soviétiques. Soutenus par les forces populaires polonaises, les Soviétiques s’assurent ainsi une zone d’influence considérable en Europe de l’est.
En Tchécoslovaquie occupée, les insurgés sont parvenus à récupérer l’entièreté du territoire tchèque avec la retraite et la débâcle des Allemands, ainsi que Bratislava et ses alentours. Toutefois, la reconquête totale de leur pays a été empêchée d’une part à cause de l’avancée des Soviétiques en Slovaquie, et d’autre part par le maintien des troupes hongroises dans la partie sud de cette dernière. Hongrois qui, par ailleurs, ont profité de l’avancée des troupes françaises en Autriche pour s’emparer du Burgenland qu’ils revendiquent depuis la fin de la Grande Guerre. Au Danemark, enfin, l’armée royale, soutenue par les britanniques, est parvenue à écraser le gouvernement collaborateur replié dans le Schleswig, s’assurant ainsi du contrôle total de son territoire et sa libération intégrale du joug volkiste.
Treize ans après l’armistice mettant fin aux combats en 1918, l’Allemagne plie à nouveau face aux armées de l’Entente, soutenues cette fois par les Russes opportunistes. Cette nouvelle guerre aura été désastreuse : cinq millions de civils tués, dont l’essentiel en Pologne et en Tchécoslovaquie, plus de deux millions de soldats tués dont une majorité d’Allemands, et combien de familles détruites ? Le conflit aura été terrible pour tous les belligérants, mais l’Allemagne est vaincue… jusqu’à quand ?
Sirda- Modérateur
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