[Terminé] Guerre soviéto-polonaise (1919-1921)

Guerre Soviéto-polonaise

Commencé courant 1919, la guerre soviéto-polonaise s'est pour le moment confinée à des escarmouches et des affrontements d'ampleur limité entre les deux belligérants, l'Armée rouge n'étant pas capable de tenir l'affrontement avec les polonais et ayant régulièrement du céder le terrain. Après avoir réussi à se défaire de la menace des armées blanches et à sécuriser ses frontières occidentales, les troupes bolchéviques ont pu masser de nombreuses troupes à l'ouest et préparer la guerre jugée inévitable par Lénine. Recevant régulièrement la visite de grands cadres du régime bolchévique tels que Trotski ou encore Kalinine, le populaire chef d’État de la Russie soviétique, les soldats durent se préparer à l'offensive. Alors que les rayons du soleil pointaient leur nez en ce mois de mars et que les températures repassaient au dessus de 0, il fut décidé par l’État-major rouge de ne pas attendre plus longtemps. La Pravda pu afficher en une les mots "Na Zapad !" - Vers l'ouest ! - pour annoncer au peuple le début de la marche de l'Armée rouge vers l'Europe. La situation générale semble parfaite aux officiers bolchéviques. Le commandement est confié à Alexander Yegorov et Mikhail Toukhatchevski, deux militaires de grand talent idéologiquement très surs. Trotski maintiendra aussi une présence quasi-permanente sur le front et le grand QG du Front Ouest sera en réalité positionné au sein du train blindé de Trotski.

TOUR 1

Nature de l'action : Offensive de l'Armée rouge sur les position orientales de l'armée polonaise. En particulier vers Brest et Lwow.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Front de l'Ouest : 500 000 hommes (+400 000 en réserve)
- 65 trains blindés
- 200 autoblindés
Forces aériennes :
- 20 chasseurs
- 10 bombardiers
- 10 avions de reconnaissance

Carte:

Détails de l'action : L'Armée rouge, mise en ordre de bataille depuis plusieurs semaines, va débuter sa marche vers l'ouest, débutant par les libérations de Brest et de Lwow en particulier, deux villes anciennes terres impériales aujourd'hui occupées par la Pologne. L'objectif est de percer le front à l'aide de l'artillerie et de l'utilisation massive des trains blindés, puis d'exploiter ces percées grâce à l'utilisation importante de la cavalerie afin de déborder les arrières polonais et d'encercler les points de défense sur l'ensemble du front. Le premier objectif est donc la prise de Brest et de Lwow et, si la situation le permet et que l'armée polonaise semble en déroute, de poursuivre l'offensive le plus loin possible afin de préserver l'initiative, en particulier vers la Vistule, vers Bialtosk ou Lublin.

Diplomatie & front de la propagande

Un câble est transmis expressément aux autorités lituaniennes afin de leur proposer un accord de paix incluant la reconnaissance par Moscou de l'intégrité territoriale lituanienne, et en particulier de Vilnius occupé par la Pologne. En échange, Moscou proposer aux lituaniens une alliance temporaire dans la guerre contre la Pologne afin que les lituaniens puissent récupérer leur vieille capitale.

Félix Dzerjinski, terrible chef de la Tchéka et originaire de Pologne, est nommé au Comité spécial pour la propagande en Pologne. Sa mission est de rallier à la révolution la classe ouvrière polonaise et ses institutions, en particulier le parti socialiste, ainsi que la minorité juive. Il va commencer par affaiblir l'union nationale polonaise en faisant miroiter par les réseaux de communication que peuvent avoir les bolchéviques un traité de paix avec des accords frontaliers favorables à la Pologne, la non-soviétisation de la Pologne et donc, en tâche de fond, l'idée que Russie soviétique et Pologne pourrait discuter d'égal à égal, si un état ouvrier voyait le jour en Pologne.

TOUR 1


Nature de l'action : Offensive de l'Armée rouge sur les position orientales de l'armée polonaise. En particulier vers Brest et Lwow.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Front de l'Ouest : 500 000 hommes (+400 000 en réserve)
- 65 trains blindés
- 200 autoblindés
Forces aériennes :
- 20 chasseurs
- 10 bombardiers
- 10 avions de reconnaissance

Carte:

Détails de l'action : L'Armée rouge, mise en ordre de bataille depuis plusieurs semaines, va débuter sa marche vers l'ouest, débutant par les libérations de Brest et de Lwow en particulier, deux villes anciennes terres impériales aujourd'hui occupées par la Pologne. L'objectif est de percer le front à l'aide de l'artillerie et de l'utilisation massive des trains blindés, puis d'exploiter ces percées grâce à l'utilisation importante de la cavalerie afin de déborder les arrières polonais et d'encercler les points de défense sur l'ensemble du front. Le premier objectif est donc la prise de Brest et de Lwow et, si la situation le permet et que l'armée polonaise semble en déroute, de poursuivre l'offensive le plus loin possible afin de préserver l'initiative, en particulier vers la Vistule, vers Bialtosk ou Lublin.

Chance de succés: 55% jet de dés: 96
Résultat de l'action:
A 5h30 le grand général de la Russie rouge Mikhaïl Toukhatchevski annonce a tous ces officiers, "l'heur est temps de charger, il est l'heur de libéré nos camarade". A peine sont ordre lancer que les avion de reconnaissance décolle, moins de deux heures plus tard les avion revienne avec leur rapport. Les rapports tous favorable au rouge, Toukhatchevski donne l'ordre en personne de lancer les diffèrent assaut sur tout le front.
Mais alors que les train blindé font feux sur les position repéré par les avion, accompagner par les bombardier. Mais alors que les bombardier allez largué leur bombe, ceux-ci font face a un important feux anti-aérien. Sur les 10 bombardier présent seul 1 rentrera et pas indemne.
Quant au chasseur, 5 rentreront.
Lorsque l'assaut des forces terrestres est ordonné Toukhatchevski n'as pas conscience que les train blindé et les bombardier n'ont pas bombarder les bonnes position, en effet les avion de reconnaissance ont délivré du renseignement totalement faussé.
L'assaut lancer, les troupes rouge font face a au milice antibolchévique très bien organisé et ayant préparé le terrain avec des tranchée, l'assaut rouge se transforme en bain de sang unilatéral.
La retraite est ordonné face à ce bain de sang. Le général chargé de la cavalerie n'écoutera pas l'ordre et  chargera causant un autre bain de sang. Quand enfin le retrait rouge commence à être écouté et être effectif, les troupes régulière polonaise s'élance de par les tranché et contre-attaque les position soviétique forçant les troupes à reculer plus loin et à être désorganiser.
Epuisé et blessé les forces rouges sont extrêmement  désorganiser, de plus les milice on pus récupéré de nombreux équipements sur les corps des soldats rouges.
Perte de l'attaquant:
-22 000 hommes d'infanterie
-9 bombardier
-15 chasseur
-57 autoblindé détruite, 22 capturé.
-7 000 de cavaleries
Perte du défenseur:
-5 000 milicien
-1 300 militaires

Diplomatie et front de la propagande

La Lituanie accepte l'alliance soviétique.

Félix Dzerjinski, a essayer de rentrer en communication avec les poches idéologique communistes en Pologne grâce a plusieurs agent. Seulement ceux-ci se faire systématiquement attraper par les milices ou l'armée pire, certain agent aurais dénoncera la planque de Dzerjinski, celui-ci est obligé de fuir traqué par la police l'armée et les milices. De plus la frontière Russie Pologne est extrêmement contrôler.

Spoiler:

TOUR 1

Nature de l'action : Contre-offensive de l'Armée rouge visant à désorganiser les capacités offensives ennemis.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Front de l'Ouest : 600 000 hommes (+400 000 en réserve)
- 60 trains blindés
- 300 autoblindés
Forces aériennes :
- 10 chasseurs
- 10 avions de reconnaissance


Détails de l'action : Face à l'échec de l'assaut frontal, Toukhatchevski va opposer les actions plus locales. Visant à désorganiser les capacités offensives polonaises et se préparant à une longue guerre, l'Armée rouge va lancer des contre-attaques de faibles ampleurs sur toute la longueur de front du côtés des points faibles du dispositif polonais afin de le percer et d'y glisser des unités légères, soit de tirailleurs baltes, soit de cavalerie. Celles-ci auront pour mission de désorganiser les lignes de ravitaillements et les arrières polonais qui sont encore, doctrines de la Grande Guerre obligent, mal défendus. Lorsque ce sera possible, on tentera même d'encercler certains points forts de l'armée polonaise dans l'objectif de les annihiler par des contre-attaques plus violentes et plus massives une fois leurs arrières infestés. Si c'est impossible, les unités ont ordre de se replier avant de se faire elles même couper, puis de recommencer.

Une contre attaque plus forte se fera au nord dans l'objectif de rétablir les communication avec la Lituanie.

TOUR 1

Nature de l'action : Contre-offensive de l'Armée rouge visant à désorganiser les capacités offensives ennemis.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Front de l'Ouest : 600 000 hommes (+400 000 en réserve)
- 60 trains blindés
- 300 autoblindés
Forces aériennes :
- 10 chasseurs
- 10 avions de reconnaissance


Détails de l'action : Face à l'échec de l'assaut frontal, Toukhatchevski va opposer les actions plus locales. Visant à désorganiser les capacités offensives polonaises et se préparant à une longue guerre, l'Armée rouge va lancer des contre-attaques de faibles ampleurs sur toute la longueur de front du côtés des points faibles du dispositif polonais afin de le percer et d'y glisser des unités légères, soit de tirailleurs baltes, soit de cavalerie. Celles-ci auront pour mission de désorganiser les lignes de ravitaillements et les arrières polonais qui sont encore, doctrines de la Grande Guerre obligent, mal défendus. Lorsque ce sera possible, on tentera même d'encercler certains points forts de l'armée polonaise dans l'objectif de les annihiler par des contre-attaques plus violentes et plus massives une fois leurs arrières infestés. Si c'est impossible, les unités ont ordre de se replier avant de se faire elles même couper, puis de recommencer.

Une contre attaque plus forte se fera au nord dans l'objectif de rétablir les communication avec la Lituanie.
Résultat:
La contre attaque à était une réussite, les forces polonaise on était repousser de Minsk et les forces soviétique on aussi récupérer  Slunsk. les forces polonaise elle se sont enfuit dans des tranchés, que les milices bolcheviques on crée. les Vickers machine gun envoyé par l'Angleterre sont eux posté aussi dans les tranchés préparé et améliorer depuis plusieurs mois (les forces polonaises on était repoussé a la frontière.)
Perte de l'attaquant:
-600 morts
perte du défenseur
-1000 morts
-3 chasseur
-4 tank

Spoiler:

Recrutement des milices antibolcheviques:
Les milices on énormément de mal a recruter. En effet la très cuisante défaite russe a raisonner dans tout la campagne donnant une impression d'invincibilité a ces milices qui on sus repousser facilement des forces russes supérieur en nombre et équipement. Ainsi presque aucun polonais ne les rejoints.

Construction de la ligne de défense:
Les milices antibolchevique continue leur construction défensive. Si de grand tranché on était construite, de nombreux bunker et tour de contrôle, les milices manque grandement de barbelé et tout autre matériaux permettant de rendre leur défenses total. Grace a l'équipement de l'armée régulière venue les épaulé (et surtout les mitrailleuses anglaises), les milices disposes de forte capacité de feux sur les tranché

TOUR 4

Nature de l'action : Tentative d'encerclement du front nord polonais. Offensive sur Vilnius et sur l'ouest de la Biélorussie.

Effectifs, équipements, organisations :

Forces terrestres :
- Front de l'Ouest : 200 000 hommes
- Lituanie : 10 000 hommes
- 40 trains blindés
- 100 autoblindés
Forces aériennes :
- 10 chasseurs
- 10 avions de reconnaissance

Détails de l'action :

Suite à l'échec de la contre-offensive polonaise sur Minsk et au rétablissement du front soviétique, Toukhatchevski souhaite mener des actions plus décisives afin de forcer la Pologne à la paix. Minsk est une excellente base logistique, nœud ferroviaire de la région, le contrôle de la ville permet d'apporter rapidement des troupes fraîches sur le nord du front. Sera menée dans un premier temps une offensive lourde sur les campagnes à l'ouest de Minsk afin d'attirer les unités qualitatives de l'armée polonaise. L'objectif sera moins d'avancer que de fixer les troupes ennemies en faisant croire à la reprise de l'offensive soviétique sur cette zone. En parallèle, les unités plus légères et mobiles ayant fait leurs preuves précédemment afin de stopper l'avancée polonaise, en coordination avec les forces lituaniennes, tenteront de progresser au nord afin de prendre Vilnius, et au sud, afin de progresser sur un axe Sloutsk-Lida. Si les objectifs sont accomplis, cette action permettrait d'encercler une partie du front nord polonais et d'ouvrir la route vers Varsovie à l'Armée rouge.

TOUR 4

Nature de l'action : Tentative d'encerclement du front nord polonais. Offensive sur Vilnius et sur l'ouest de la Biélorussie.

Effectifs, équipements, organisations :

Forces terrestres :
- Front de l'Ouest : 200 000 hommes
- Lituanie : 10 000 hommes
- 40 trains blindés
- 100 autoblindés
Forces aériennes :
- 10 chasseurs
- 10 avions de reconnaissance

Détails de l'action :

Suite à l'échec de la contre-offensive polonaise sur Minsk et au rétablissement du front soviétique, Toukhatchevski souhaite mener des actions plus décisives afin de forcer la Pologne à la paix. Minsk est une excellente base logistique, nœud ferroviaire de la région, le contrôle de la ville permet d'apporter rapidement des troupes fraîches sur le nord du front. Sera menée dans un premier temps une offensive lourde sur les campagnes à l'ouest de Minsk afin d'attirer les unités qualitatives de l'armée polonaise. L'objectif sera moins d'avancer que de fixer les troupes ennemies en faisant croire à la reprise de l'offensive soviétique sur cette zone. En parallèle, les unités plus légères et mobiles ayant fait leurs preuves précédemment afin de stopper l'avancée polonaise, en coordination avec les forces lituaniennes, tenteront de progresser au nord afin de prendre Vilnius, et au sud, afin de progresser sur un axe Sloutsk-Lida. Si les objectifs sont accomplis, cette action permettrait d'encercler une partie du front nord polonais et d'ouvrir la route vers Varsovie à l'Armée rouge.

Résultat de l'action: La bataille est une total réussite, Vilnus  Lida sont maintenant sous contrôle soviétique. Quand a Minsk les troupes d'élites des deux armée continue de s'affronter dans un combat sanglant rue par rue, immeuble par immeuble quand une unité progresse une autre contre attaque et la repousse.
Perte de l'attaquant:
-600 morts
perte du défenseur:
-1000 morts dans les milices
-500 morts dans l'armée régulière.

 

La gestion administrative civile de Vilnius et de sa région est remise aux autorités lituaniennes, comme prévu par le traité d'alliance signé plus tôt.

TOUR 4

Action1 : Tentative de dégagement polonais de la poche de Minsk

Chance de succès : 50% ; jet de dés : 50

Prenant conscience de l'ambitieuse manœuvre de Toukhatchevski, l'armée polonaise fixée autour de Minsk tente de se dégager en panique avant que l'Armée rouge puisse solidifier l'encerclement et définitivement l'anéantir. Centré sur les forêts à l'ouest de Minsk et autour de la bourgade de Lida, nœud routier représentant l'unique échappatoire possible pour les unités polonaises, les combats sont extrêmement violents et opposent l'arrière garde polonaise à la célèbre Première division de cavalerie rouge de Boudienny. Après plusieurs jours de combats et des pertes terribles des deux côtés, les cavaliers rouges qui n'ont pas pu recevoir les renforts espérés pour renforcer leurs positions doivent se retirer de plusieurs kilomètres vers le sud, laissant la route à peu près ouvert et permettant aux troupes polonaises d'entamer leur retrait. Malgré tout, ce retrait se fera dans un chaos relatif alors que les unités d'infanterie soviétiques disposées autour de Minsk débutait un assaut en réaction à la tentative polonaise. En déroute et fuyant ce nouveau danger, les polonais durent accélérer leur retraite. Comprenant plusieurs scènes ubuesques d'unités polonaises de centaines d'hommes ayant laissé leurs armes derrière échappant en pleine nuit au nez et à la barbe de troupes soviétiques, le repli, certes chaotique, permis de sauver la majorité de l'armée polonais autrefois bloquée. Celle-ci du tout de même abandonner une grande partie de son matériel lourd sur place pour échapper à l'artillerie rouge qui pilonnait non stop l'unique route de repli ou pour passer par les forêts. L'Armée rouge avance pour occuper le territoire abandonné par les polonais, mais l'essentiel est sauf pour l'armée polonaise qui sauve temporairement ses capacités de combat au nord. Un message est envoyé de Varsovie en urgence au gouvernement britannique pour lui demander de nouvelles livraisons de matériel afin de rétablir la situation de l'armée nord polonaise.

Pertes de l'attaquant :
- 2200 hommes
- ~80 canons d'artillerie de tous calibres
- 15 tanks britanniques

Pertes du défenseur :
- 2500 hommes (900 cavaliers de Boudienny)

Carte:

TOUR 5

Il aura fallu presque une année à Toukhatchevski pour rétablir la situation sur la situation sur le front polonais après le fiasco de la ruée initiale vers la Vistule durant l'été 1920. Le général soviétique qui avait déjà connu tous les fronts de la guerre civile en avait encore une fois appris beaucoup. Trotski l'avait mis, lui et le reste du haut commandement du Front de l'Ouest, au courant de potentielles graves difficultés internes liées à des pénuries de nourriture. Le printemps et l'été allaient être décisifs pour la poursuite des opérations. Bien sur le Front de l'Ouest figurait devant même le Kremlin dans les listes prioritaires d'approvisionnement en nourriture et ravitaillement et n'allait pas manquer de pain de si tôt, mais il fallait une victoire décisive pour légitimer la poursuite de la guerre votée au Xème Congrès du Parti et pour remonter le moral, aussi bien au front qu'à l'arrière. La désorganisation du front nord polonais suite à sa série d'offensives autour de Lida offrait finalement une opportunité de bousculer une armée polonaise jusque là très bien retranchée et à la résilience exemplaire. Pour la première fois de la guerre russo-polonaise, des tanks, en particulier ceux perdus autour de Minsk, mais aussi d'autres capturés durant la guerre civile et amenés pendant l'hiver sur le front.

Nature de l'action : L'Armée rouge doit tenter une nouvelle offensive de grande ampleur afin de briser la mâchoire polonaise et de tacher d'emporter la victoire dans un dernier effort. Celle-ci se divisera en plusieurs phases étalées à n'en pas douter sur plusieurs semaines au vu de l'ampleur des opérations qui se préparent et qui, si tout se déroule comme prévu, devraient durer jusqu'à l'automne au moins. Un premier assaut autour de Kaunas et de sa région mené par l'armée lituanienne, les milices patriotes locales, soutenu par l'Armée rouge aura lieu durant les premiers jours de l'opération afin d'élargir le front nord polonais. Mais c'est dans le sud que la seconde attaque aura lieu. Les forces de Yegorov, muettes depuis l'été dernier auront ordre de lancer un assaut puissant autour de la région de Lwow afin de faire croire au haut-commandement polonais à la reprise de l'offensive soviétique dans le sud. Ces attaques n'auront pour mission pas de prendre leurs objectifs ostentatoires (voir cartes ; flèches pointillées), mais de couvrir le véritable axe d'offensive soviétique qu'on pense appuyé sur le point faible de l'armée polonaise. Le gros de l'armée rouge, ses unités d'élite et la majorité de son armement lourd seront lancés à pleine vitesse sur Grodno (Hrodna), Alytus, Byaltosk et Suwalski (voir carte ; flèches pleines). L'ensemble de la cavalerie, des chars et autoblindées, des trains blindés, s'élanceront sur ces objectifs avec pour but de pousser le front dans un premier temps sur les premières villes citées, ensuite si c'est possible de poursuivre leur effort sur Byaltosk et vers la frontière allemande afin d'encercler les dernières troupes polonaises présentes en terre lituanienne.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Front de l'Ouest : 1 100 000 hommes
- Armée lituanienne : 10 000 hommes
- 95 trains blindés
- 600 autoblindés
- 10 Tanks
Forces aériennes :
- 25 chasseurs
- 10 avions de reconnaissance

Cartes:

Action 1 : Offensive sur Kaunas

Détails de l'action :
Au petit matin des premières journées d'avril, l'armée lituanienne appuyée par des troupes soviétiques va s'élancer, appuyée par un feu roulant sur les troupes polonaises présentes à l'ouest de Vilnius avec pour unique objectif de désorganiser encore d'avantage le front nord polonais. La prise de Kaunas n'est pas une priorité, bien au contraire, l'objectif sera de cueillir les troupes polonaises une fois prises au piège.

Chance de réussite : 35%

Action 2 : Offensive sur Lwow

Détails de l'action :
Peu après la reprise des combats au nord, Yegorov va recevoir l'ordre de lancer son offensive. Près de 300 000 hommes devraient prendre part, de près ou de loin, aux combats dans la région de Lwow. Une offensive brutale, qui devra tenir dans le temps pour mobiliser l'attention polonaise. Les polonais sont extrêmement bien retranchés sur une partie du front restée majoritairement muette depuis la reprise des hostilité entre l'Armée rouge et la Pologne et tout le monde s'attend à des combats extrêmement sanglants, en particulier pour Armée rouge privée d'une partie de son armement lourd mobilisée au nord. Mais des vies devront être sacrifiées pour la victoire de la révolution.

Chance de réussite : 40%

Action 3 : Offensive sur Byaltosk

Détails de l'action :
La véritable offensive soviétique se déclenchera donc à peu près une semaine plus tard. Menées en particulier par Vācietis ou Boudienny à la tête de leurs tirailleurs lettons ou de leurs cavaliers rouges, c'est une offensive totale qui se mènera sur les positions polonaises dans l'objectif d'enfoncer le front et de traverser le Niemen à grande vitesse sans laisser le temps aux polonais d'organiser la moindre ligne de défense sur le fleuve biélorusse.

Chance de réussite : 65%

TOUR 5

Action1 : Offensive sur Kaunas

Chance de succès : 35% ; jet de dés : 29

Le travail fait par l'armée lituanienne est conforme au plan, les troupes polonaises dans la région se retrouvent fixées, échouent à se dégager, appellent des renforts, s'embourbent dans Kaunas, pris d'assaut depuis les fenêtres par des nationaux lituaniens trop heureux de voir leurs compatriotes venir les libérer et épuisés de l'occupation et du règne des noblards polonais qui se sont parfois réfugiés dans la région après avoir du fuir la Biélorussie sous occupation communiste. Avant même que les soldats polonais ne réalisent, le piège se refermait sur eux.

Pertes de l'attaquant :
- 800 hommes

Pertes du défenseur :
- 1000 hommes

Action 1 : Offensive sur Lwow

Chance de succès : 40% ; jet de dés : 2 (succès critique)

Yegorov s'attendait à demander à son armée des sacrifices énormes, son intelligence tactique couplée au destin en décida autrement. Alors que les affrontements commençaient, des ribambelles de conscrits ukrainiens levés en urgence par les polonais pour défendre la ville se rendaient sans combattre aux soviétiques. Et ils apportèrent avec eux des nouvelles évoquant l'état catastrophique de la situation polonaise. Apprenant la nouvelle de l'offensive soviétique, plutôt que de se rendre en première ligne, les fameux freikorps et miliciens polonais étaient entrés dans une colère noire. Sous l’œil médusé de leurs compatriotes polonais, ils ont décidé de "putscher" les autorités municipales de Lwow et d'entamer de furieux Pogroms ne faisant plus de distinction entre Juifs et Ukrainiens, le accusant tous de bolchevisme et entamant des massacres en plein jour à même le jour. De durs combats entre conscrits ukrainiens et miliciens polonais s'étaient déclenchés sur l'ensemble de la ligne de front. Ce n'était finalement peut être pas une si bonne idée d'intégrer à son dispositif militaire des miliciens fanatisés et ultra-nationalistes. Flairant la possibilité de gagner et de soulager Toukhatchevski au nord, Yegorov adapta sa diversion en véritable offensive générale en l'espace de quelques heures et lança l'assaut sur l'ensemble du front. Quelques jours plus tard, l'Armée rouge était accueilli à Lwow en libératrice et les polonais étaient boutés d'Ukraine. Le front sud de l'armée polonaise que l'on pensait si solide perdait sa forteresse et son quartier général, et, en quelques jours, semblaient se disloquer, laissant à Yegorov la voie ouverte vers Lublin ou en direction de Cracovie.

Pertes de l'attaquant :
- 4000 hommes

Pertes du défenseur :
- 12000 hommes

Action 3 : Offensive sur Byaltosk

Chance de succès : 65% ; jet de dés : 46

L'opération de Toukhatchevski est un grand succès. Peu avant de lancer ses propres troupes à l'assaut, il leur annonça les nouvelles venant du sud de la grande victoire obtenue à Lwow par Yegorov, entrainant une hausse du moral et de la fièvre anti-polonaise. Quelques heures plus tard, Boudienny lançait sa cavalerie rouge, remontée comme jamais, à l'assaut des positions polonaises, suivi par tout un peuple hurlant pour la révolution. Le fracas des premières heures de bataille fut indescriptible. Comme prévu par le militaire rouge, les polonais n'étaient pas encore prêts à recevoir un assaut aussi conséquent et, à l'inverse des rouges, les nouvelles du sud faisaient flancher le moral. Une fois les lignes percées, les soviétiques purent s’apercevoir que le haut commandement polonais apprenait des grandes tentatives de percées menées jusqu'ici par Toukhatchevski et avaient solidifié leurs arrières, rendant plus compliqué le harcèlement des lignes de communication. L'avancée de Boudienny et de ses camarades n'en fut pas moins inexorable. Après une semaine, Grodone (Hrodna) était passé. Alytus puis Augustow tombaient dans la foulée. Suwalski ne tarda pas à être enlevée elle aussi, enfermant une partie des troupes polonaises en Lituanie. L'Armée rouge fondait désormais sur Byaltosk, véritable porte de la Vistule et de Varsovie. Les troupes polonaises livrèrent là bas des combats dantesques pendant plusieurs semaines avant d'être forcées de se retirer. Alors que la poussière retombait sur les champs de bataille ensanglantés, l'Armée rouge semblait avoir renversé le cours de la guerre.

Pertes de l'attaquant :
- 11000 hommes

Pertes du défenseur :
- 18000 hommes

Carte:

Spoiler: