Conflit frontalier du Liechtenstein

Opération Marmotte

Nerveusement, le divisionnaire Mathys regarde les positions allemandes dans ses jumelles. Bien qu'il s'y prépare depuis toujours, il n'aurait jamais pensé avoir à faire vraiment la guerre un jour. La frontière est en état d'alerte, les troupes sont retranchées, parfois dans certains des fameux bunkers camouflés de l'armée suisse. L'arrivée de renforts venus du plateau Suisse a permis l'établissement d'une force notable, suffisante pour mettre sur pied une opération de libération du territoire liechtensteinois, et une nouvelle provocation à l'égard d'une Allemagne en déliquescence. Dans les airs, cinq avions de reconnaissance profitent de l'engagement de la Luftwaffe contre les franco-anglais pour donner des rapports des positions allemandes. L'éclatement de l'Allemagne après la mort de Gros-Ring et la restructuration des forces allemandes donne aussi un momentum qui permet de passer à l'assaut en profitant de l'insécurité morale des doryphores.

Forces en présence (Suisse) :
- Troupes frontalières (du lac de Constance à Balzers) : 15 000 hommes
- Corps d'assaut : 7 500 hommes
- Bataillon alpin : 700 hommes
- 5 avions de reconnaissance

Forces en présence (Allemagne) :
- 15 000 hommes

Action 1 :
Le corps d'assaut, constitué de 7 500 hommes, soit l'équivalent de la moitié du total des troupes allemandes sur la frontière, s'élancera à travers le Rhin pour reprendre le coeur villageois du nord du Liechtenstein et couper les routes du reste de la principauté vers l'Autriche. Si le nombre d'hommes peut sembler négligeable au vu des conflits qui secouent le reste du continent, la largeur de l'assaut (quelques kilomètres tout au plus) en fait une offensive de masse, bien que localisée.

Action 2 :
Dans le même temps, un bataillon de troupes alpines, entraînées au combat en haute montagne, traversera les montagnes depuis le canton des Grisons grâce à leur formation d'alpinisme pour gagner accès à la vallée de la Samina, à partir de laquelle ils pourront attaquer le dispositif allemand de dos en s'emparant de la localité de Triesenberg, dont la position surélevée fait penser que si canons il y a, ils seront placés ici.

Action 3 :
Une fois tout cela accompli, un assaut sera mené contre les troupes encerclées au Liechtenstein dans le but de les pousser à la reddition, et rétablir le prince du Liechtenstein dans ses fonctions. Le signal sera lancé par les troupes alpines depuis Triesenberg par une fusée éclairante, donnant le signal aux troupes sur la frontière avec le Liechtenstein pour commencer à avancer, pendant que le corps d'assaut les soutiendra tout en défendant contre des potentiels renforts venus du Vorarlberg. Les Suisses ne sont pas des barbares, ils seront internés avec le plus grand des respects portés aux traités internationaux signés par la Confédération.

Carte:

Opération Marmotte

Nerveusement, le divisionnaire Mathys regarde les positions allemandes dans ses jumelles. Bien qu'il s'y prépare depuis toujours, il n'aurait jamais pensé avoir à faire vraiment la guerre un jour. La frontière est en état d'alerte, les troupes sont retranchées, parfois dans certains des fameux bunkers camouflés de l'armée suisse. L'arrivée de renforts venus du plateau Suisse a permis l'établissement d'une force notable, suffisante pour mettre sur pied une opération de libération du territoire liechtensteinois, et une nouvelle provocation à l'égard d'une Allemagne en déliquescence. Dans les airs, cinq avions de reconnaissance profitent de l'engagement de la Luftwaffe contre les franco-anglais pour donner des rapports des positions allemandes. L'éclatement de l'Allemagne après la mort de Gros-Ring et la restructuration des forces allemandes donne aussi un momentum qui permet de passer à l'assaut en profitant de l'insécurité morale des doryphores.

Forces en présence (Suisse) :
- Troupes frontalières (du lac de Constance à Balzers) : 15 000 hommes
- Corps d'assaut : 7 500 hommes
- Bataillon alpin : 700 hommes
- 5 avions de reconnaissance

Forces en présence (Allemagne) :
- 15 000 hommes

Résultats
L'opération est un succès probant - et rassurant - pour l'armée suisse. Pas en capacité de s'opposer à l'assaut helvétique, les troupes allemandes sont vaincues sur les deux axes d'attaque, et c'est un magnifique coup de filet pour le divisionnaire Mathys. Sur 7 000 germains présents sur le sol liechtensteinois : on en compte 1 000 ayant réussi à fuir vers Feldkirch et 4 500 neutralisés (la quasi-totalité internés). En revanche, et c'est là tout le souci, les 1 500 Boches restants se sont retranchés dans Vaduz avec la clique locale de pangermanistes, prenant de fait la population locale en otage. S'ils peuvent être écrasés sans souci par des forces helvétiques désormais largement supérieures en nombre, le commandement préfère maintenir un siège prudent. On ne sait pas réellement quoi faire chez les Suisses, les dommages collatéraux n'étant pas souhaitables. En attendant, des tireurs d'élite de l'armée suisse abattent régulièrement des pangermanistes.

Opération Marmotte

Après plusieurs jours, il devient évident pour les troupes pangermanistes qu'ils n'ont aucune chance de s'en sortir favorablement, et, au vu des récents évènements en Allemagne, l'option d'être traité en prisonnier de guerre en Suisse leur paraît particulièrement agréable. Sans grande bataille (pour ce qu'est une grande bataille dans ce conflit), ils posent les armes, laissant officiellement la ville dans les mains de ses propriétaires légitimes. Les troupes suisses donnent leurs barres d'Ovomaltine aux enfants choqués, et la liberté triomphe.