¤ V1963 ¤ Revue de presse
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Maghreb
Brève
Modération de guerreL’offensive menée par la Division Halcon, rondement préparée par l’état-major espagnol, fût un flagrant échec pour cet amas de phalangistes et d’anciens membres de l’OAS qui, bien que rôdés à l’art de la guerre, étaient insuffisamment nombreux pour déloger les troupes algériennes de la ville portuaire de Marsa Ben Mhidi. En effet, nonobstant de fructueux tirs d’artillerie qui permirent de dégager la zone frontalière (probabilité de succès : 70 ; jet de dés 54), iceux furent insuffisants pour permettre de déblayer correctement la région, affaiblissant certes l’armée nationale de libération, mais pas assez pour que la Division Halcon puisse exécuter avec succès son plan. Ainsi, les deux détachements censés faire diversions furent rapidement bloqués par les algériens (probabilité de succès : 65 ; jet de dés : 76), et les deux compagnies d’infanterie qui devaient profiter des diversions furent elles aussi violemment repoussées par les algériens (probabilité de succès : 80 si réussite, 40 si échec de l’action 2 ; échec ; jet de dés : 79), la Division Halcon perdant près de 87 soldats dans les combats. Icelle ne dût d’ailleurs son salut qu’à l’intervention de l’aviation royale marocaine (probabilité de succès : 75% si échec des actions 2 & 3 ; jet de dés : 16), laquelle parvint à causer de lourdes pertes aux algériens, qui ne perdirent pas moins de 106 hommes lors des frappes d’artillerie, les bombardements et les combats.
Désireux de ne pas rester sur un nouvel échec dans la région, l’état-major marocain mobilisa alors ses quelques trente milles soldats déployés dans la région afin de poursuivre l’offensive espagnole ratée, ce qui, cette fois, fut couronné de succès (probabilité de succès : 60 ; jet de dés : 2). Les algériens, qui se réorganisaient après les bombardements, n’eurent pas suffisamment de temps pour se préparer à un nouvel assaut, et les marocains prirent notamment pour cibles les convois militaires qui acheminaient de nouvelles troupes algériennes vers la frontière en renfort de celles tombées. Pis encore, plusieurs offensives furent menées le long de la frontière septentrionale, et une véritable percée marocaine fut ainsi possible jusqu’à Hammam Boughara, à moins d’une quarantaine de kilomètres de la ville de Tlemcem, l’une des plus grandes et des plus influences villes de l’Algérie. Pis encore, dans le sud, le Maroc lança là aussi une nouvelle offensive, avec trente autres milles soldats, là aussi réussite (probabilité de succès : 65 ; jet de dés : 61), bien que de lourdes pertes marocaines furent à déplorer, plus de 200 au total, contre 115 algériens. Prise puis perdue ces derniers mois, la ville de Timmoudi est de nouveau contrôlée par le Maroc, qui, plus que jamais, contrôle une partie non-négligeable du sud-ouest algérien et poursuit son administration des nouveaux territoires.
En réaction, le gouvernement algérien lança à son tour une contre-offensive dans le nord et dans le sud du pays, proclamant à la radio que « La Patrie est en danger ! ». Ainsi, plusieurs dizaines de milliers de soldats algériens, équipés par le matériel le plus récent de l’armée, au détriment des forces du sud, fondirent sur la ville de Tlemcem et sur les positions marocaines, contraignant ces dernières à se replier (probabilité de succès : 50 ; jet de dés : 19) derrière la frontière, qu’elles tiennent désormais solidement. Les bombardements marocains furent rapidement stoppés par l’intervention des Mig-21 algériens, secrètement pilotés par les soviétiques, qui abattirent trois A-1 Skyraider, obligeant l’aviation marocaine à se replier. Tout le crédit de cette victoire fut alors attribué au colonel Houari Boumédiène, vice-président de l’Algérie. Cependant, les exploits du nord furent bien rapidement éclipsés par la débâcle totale au sud du pays. En effet, un véritable carnage (probabilité de succès : 60 ; jet de dés : 94) se produisit lors des tentatives de reconquête de Colomb-Béchar et de Timmoudi, lors desquelles plus de 500 soldats algériens perdirent la vie, sans parvenir à déloger les marocains de leurs positions, et pis encore, contraignant l’armée nationale de libération à reculer pour reformer ses lignes.
Cette cinglante défaite ne fut pas sans conséquence. Les tensions, préexistantes au conflit, entre le Président de la République Ahmed Ben Bella et son vice-président, s’accentuèrent largement, tandis que la population acclamait ce second, par ailleurs ministre de la défense et chef d’état-major de l’armée des frontières, à la tête de laquelle il tient tête depuis près d’un an au Maroc, parvenant même à pénétrer sur son territoire l’an passé. Face aux défaites successives au sud, le colonel Boumédiène a en effet décidé de profiter de sa nouvelle notoriété auprès de l’armée et du peuple pour franchir le Rubicon et s’emparer du pouvoir lors d’un coup d’Etat le 19 janvier 1965, renversant ainsi son ancien allié et désormais rival Ben Bella, contraint à l’exil en dehors de l’Algérie. Le pays semble désormais prendre un nouveau tournant, plus autoritaire et davantage empreint de socialisme, et l’arrivée au pouvoir du colonel Boumédiène pourrait marquer une nouvelle phase de cette guerre que l’Algérie est bien décidée à gagner.
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Italie, Belgique, Luxembourg, RFA et Pays-Bas
Sur demande de Sirda
La proposition française résonne à travers tous les journaux européens, et chaque pays concerné vit de lourds débats nationaux.
En Italie, la proposition française a été très bien reçue par le gouvernement et le peuple, avec l'appui du très populaire Aldo Moro, Premier Ministre du Conseil et figure consensuelle même chez les partis de gauche italiens. Après de longs jours de réflexion, il a été décidé par le gouvernement italien de faire signer le traité seulement s'il était validé par un referendum populaire. Celui-ci fut organisé en août 1965, et validé par 61% des italiens, un score extrêmement élevé, le texte fut ratifié par le parlement.
En Allemagne, le gouvernement était moins enthousiaste que les italiens, notamment sur les volets militaires et nucléaires. Le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne, très attachée à l'OTAN qu'elle a rejoint il y a moins de 10 ans, et très soucieux de préserver de bonnes relations germano-américaines dans le contexte de la guerre froide, a après de longs débats internes refusé de signer la partie militaire du traité. Le gouvernement invoque des raisons constitutionnelles allemandes, et des dépenses redondantes dans une défense européenne et un nucléaire franco-européen qui double les mesures défensives présentées par l'OTAN et l'allié américain, jugé bien plus stable. Si le texte ne fut pas passé par referendum, peu de figures publiques s'y opposèrent, et le texte fait l'objet d'un consensus général, sauf évidemment sur les questions militaires, où des sondages de journaux allemands montrent qu'environ 80% des allemands sont opposés au volet militaire du traité en particulier, et 85% sont opposés au volet nucléaire.
En Belgique, le gouvernement est inquiet de ne pas être suffisamment représenté au sein de l'Assemblée Parlementaire, et de se voir diluer dans un gigantesque bloc. Le gouvernement belge ironise qu'il suffirait pour un parlement national de changer ses lois parlementaires et d'augmenter le nombre de ses députés nationaux pour automatiquement augmenter ses députés confédéraux, ce qui augmenterait artificiellement le pouvoir décisionnel d'un pays, et conduirait à une course à l'inflation des députés. Le gouvernement belge demande une plus grande précision sur les lois parlementaires confédérales, et demande à ce qu'un parlement fixe et différencié de celui des Etats membres soit élu au suffrage direct par les citoyens de la Confédération avant toute proposition au peuple par referendum, un processus jugé nécessaire par le gouvernement belge.
Aux Pays-Bas, c'est la "voie italienne" qui a été choisie. Un referendum fut organisé, et c'est seulement 42% des néerlandais qui soutiennent le projet confédéral. Le gouvernement néerlandais a donc notifié ses partenaires européens que les Pays-Bas ne prendront pas part au projet confédéral, et conserveront une souveraineté entière et totale dans leurs affaires internes et diplomatiques.
Au Luxembourg, c'est un referendum qui fut adopté, le dernier chronologiquement à choisir. Le gouvernement sur un coup de poker misa sur un vote semblable aux Pays-Bas. En effet, le gouvernement du Luxembourg n'est pas très enclin à signer un traité qui risquerait de transformer le Luxembourg en une "simple bourgade rurale, sans contrôle sur son économique, sa politique, sa monnaie", selon les mots de plusieurs politiciens du petit pays. Mais, surprise générale et déconfiture pour le gouvernement, 52% des luxembourgeois ont approuvé le traité, forçant le gouvernement à démissionner, l'élection d'un nouveau gouvernement de centre-droite et la signature du traité.
http://www.chacunsonpays.com/t8883-demandes-pnj-de-la-france#117030
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Norvège, Suisse, Autriche, Danemark, Suède
Sur demande de Alaminsk
La Norvège, la Suisse, l'Autriche, le Danemark et la Suède se sont tous exprimés avec une relative froideur face à l'entrée de l'Espagne, qui reste tarnie d'une réputation de régime fasciste. La Suisse, l'Autriche et le Danemark ont au final accepté la proposition de laisser l'Espagne rentrer dans l'organisation, mais la Norvège et la Suède s'y sont opposés.
http://www.chacunsonpays.com/t8884-demandes-pnj-du-portugal
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Afrique centrale
Brève
EvènementLes anciennes colonies de l’Afrique Equatoriale française se sont réunies le 8 décembre à Brazzaville pour signer et ratifier la Convention portant création de l’Union Douanière et Economique d’Afrique centrale. Le Congo-Brazzaville, le Cameroun, le Gabon, la République centrafricaine – récemment dotée d’une nouvelle constitution depuis le 26 novembre dernier – et le Tchad ont en effet décidé de se regrouper au sein d’une organisation internationale sui generis, inspirée de la construction européenne, pour faciliter leurs échanges commerciaux et leur développement économique mutuel. Selon les objectifs décrits dans la convention, cette nouvelle union douanière aura notamment pour objectif « d'établir une union de plus en plus étroite entre les peuples des États membres pour raffermir leurs solidarités géographique et humaine ; de promouvoir les marchés nationaux par l'élimination des entraves au commerce inter-communautaire, la coordination des programmes de développement, l'harmonisation des projets industriels ; de développer la solidarité des pays membres au profit des pays et régions défavorisés ; et de créer un véritable marché commun africain. » Parallèlement à cette réunion, le ministre de l’Industrie de Cuba s’est envolé le 26 décembre pour l’Afrique, afin d’y effectuer une tournée de promotion des idées révolutionnaires ainsi que pour renforcer les liens entre son île et les pays à tendance socialiste sur le continent africain. Sont ainsi concernés par cette tournée africaine d’Ernesto « Che » Guevara le Mali, le Congo-Brazzaville, la Guinée, le Ghana, le Dahomey, l’Algérie et la Tanzanie. Cette tournée devrait théoriquement s’achever à la fin du mois de février, l’officiel cubain devant passer plusieurs jours dans chacun des pays susmentionnés pour y prêcher la Bonne Nouvelle.
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Amérique latine
Brève
EvènementAu Chili, le candidat démocrate-chrétien Eduardo Frei Montalva a été élu avec 55,6% des voix Président de la République chilienne le 3 novembre dernier, en même temps que son homologue américain, face au socialiste Salvador Allende, qui ne parvint à réunir que 38,6% des suffrages. Très populaire au sein de la jeunesse, le nouveau Président parvint à mêler programme foncièrement réformateur et discours très humaniste, résumé en une expression : « Revolución en Libertad », visant à une réforme structurelle du pays à travers la création de coopératives et de nouvelles organisations sociales comme l'aide aux voisins et aux mères et à l’amélioration de l'économie nationale en aidant les plus pauvres, suivant un modèle keynésien. Farouchement hostile à l’idéologie socialo-marxiste, et élu avec une bonne partie des voix de l’électorat catholique-conservateur, et plus largement de droite et d’extrême-droite, le nouvel homme fort du Chili garantit aux Etats-Unis d’Amérique un nouvel allié non-négligeable dans leur pré-carré, et l’assurance que le pays ne sombrera, pour le moment, pas dans le socialisme, ou pis encore, le marxisme.
En Bolivie, un coup d’Etat eût lieu le 4 novembre 1964 à l’encontre du Président Víctor Paz Estenssoro. En effet, celui-ci a été déchu et renversé par son vice-président, le général René Barrientos Ortuño, soutenu par les militaires boliviens. Le nouveau dirigeant jouit d’ores et déjà d’une grande popularité au sein de la population, malgré une politique tendant de plus en plus vers l’autoritarisme militaire, et a l’avantage de parler le quechua, ce qui, vraisemblablement, a de l’effet sur la plèbe bolivienne. Là encore, les Etats-Unis d’Amérique conservent un allié en Amérique latine, comme au Mexique, où Gustavo Díaz Ordaz, leader du Partido Revolucionario Institucional – mouvement nationaliste conservateur de gauche – a officiellement pris ses fonctions le 1er décembre 64, après avoir été élu le 5 juillet précédent, succédant à son camarade de parti Adolfo López Mateos. Le nouveau dirigeant du Mexique est lui aussi connu pour sa proximité avec Washington, à l’instar de son prédécesseur, ce qui n’est guère étonnant au regard de ses liens avec son voisin.
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République populaire de Chine
Brève
EvènementLe 16 octobre dernier, un immense champignon s’est soudainement élevé dans le ciel du Xinjiang, et plus précisément dans la région du Lop Nor. Alors que les experts occidentaux prédisaient la chose impossible à arriver avant de nombreuses années, et nonobstant la fin de l’assistance soviétique depuis la fin des années 50, la République populaire de Chine a réussi avec succès son test 596, nom de code de sa première bombe atomique à l’uranium 235, plus complexe à mettre en œuvre que le plutonium pour un premier essai nucléaire. L’engin à fission nucléaire chargé d'uranium 235 développa une puissance de 22 kilotonnes, c’est-à-dire quasiment le double de Little boy et quasiment la même puissance que Fat man. Ainsi, la Chine communiste devient officiellement la cinquième puissance nucléaire mondiale, et le Parti Communiste chinois ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisque les ingénieurs chinois œuvrent d’ores et déjà, dans le plus grand des secrets, à la conception d’une bombe à hydrogène, bien plus puissante que la bombe à fission classique, logeable dans un missile. En outre, la production de plutonium ne devrait pas tarder à commencer dans le pays.
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Etat d’Israël
Brève
EvènementLe 31 décembre, alors que la population israélienne s’apprêtait à célébrer le nouvel an comme il se doit, un commando palestinien d’al-Assifa, branche militaire du Fatah créée à Beyrouth par Yasser Arafat et Khalil al-Wazir, a pénétré dans une station de pompage israélienne du Jourdain et a saboté l’installation, tuant plusieurs civils au passage. Première opération menée par l’organisation revendiquant la libération de la Palestine, cette attaque « sera la première d’une longue et sanglante série tant que les colons juifs ne libéreront pas la terre natale des palestiniens » selon le communiqué de l’organisation terroriste dans lequel elle revendiqua l’attentat. A l’heure actuelle, près de trois cent jeunes combattants seraient dans l’organisation.
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Congo-Brazzaville
Brève
EvénementUne tentative avortée de coup d’Etat a eu lieu les 1er et 2 janvier 1965 au Congo-Brazzaville. Alors que le gouvernement socialo-marxiste du Président Alphonse Massamba-Débat, arrivé au pouvoir à l’été 63 à la suite d’un coup d’Etat à l’encontre de l’abbé Youlou, accueillait en grandes pompes le ministre cubain de l’Industrie, Ernesto Che Guevara, plusieurs manifestations se produisirent à travers la région Pool, entourant la capitale congolaise, de laquelle est originaire l’ancien président déchu. Rapidement, le gouvernement décida de déployer ses troupes et miliciens afin de réprimer assez durement les manifestations pacifiques, faisant tout de même plus d’une dizaine de morts, et arrêtant des centaines d’opposants qui réclamaient la fin de l’actuel gouvernement. Parallèlement, plusieurs mutineries éclatèrent dans le pays, notamment à Brazzaville et à Pointe-Noire, et un régiment dirigé par le lieutenant Pierre Kinganga, à la tête de plusieurs centaines d’hommes, tenta de s’emparer sans succès des bâtiments officiels de la capitale, iceux étant lourdement défendus par les miliciens à la solde du régime. Désormais, les renégats, dont plusieurs d’entre eux sont en prison, ont pris la fuite dans la jungle congolaise, tandis que l’officiel cubain a continué sans grande perturbation sa tournée africaine.
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Maghreb
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EvénementAlors que le Conseil de Sécurité débattait sur la proposition de résolution déposée par l’Union Soviétique, le Royaume du Maroc lança une nouvelle offensive entre la fin du mois de février et le début du mois de mars, espérant contraindre la République algérienne démocratique et populaire à la négociation, voire à la capitulation, profitant du récent coup d’Etat pour essayer de déstabiliser le nouveau régime algérien. Pour ce faire, l’état-major décida de profiter de la percée qu’il était parvenu à faire dans les régions frontalières septentrionales, là où était regroupée l’armée des frontières du colonel, et désormais Président, Houari Boumédiène, certes l’unité la plus entraînée et la mieux équipée d’Algérie, mais aussi la plus symbolique si elle venait à être défaite. Ainsi, me général de corps d’armée Driss Ben Omar El Alami prit le commandement de l’armée du nord, composée de 30'000 soldats, afin de mener une nouvelle offensive sur Tlemcen, qui fut un véritable succès (probabilités de réussite : 60% ; jet de dés : 15), grâce à un puissant soutien de l’artillerie marocaine, doublée par celui de 18 bombardiers A-1 Skyraider, eux-mêmes escortés par 6 Republic F-105 Thunderchief et 24 North American F-86 Sabre pour contrer les Mig 21 algériens.
Mélangeant frappes aériennes, d’artillerie, couverture de l’espace aérien et déploiement de colonnes de 60 M48 Patton, 18 M24 Chaffee et 36 M4 Sherman – en plus de véhicules de combat d’infanterie et de camions de transport –, l’armée marocaine du nord parvint à percer rapidement les lignes algériennes, et, mieux encore, à abattre trois Mig 21 qui tentaient d’interdire l’accès à l’espace aérien algérien, ainsi qu’à endommager un quatrième appareil dont le pilote soviétique dû s’éjecter et fut capturé au sol par les troupes marocaines – bien que Rabat n’ait rien communiqué à ce sujet pour le moment. La véritable Blitzkrieg menée par les forces armées royales marocaines fut un fulgurant succès pour le général Driss Ben Omar El Alami, qui fit une entrée triomphale à Tlemcen, tandis que l’armée des frontières, elle, battait retraite. Ce succès fut cependant de courte durée puisque les algériens se reprirent en mains, et, après avoir réorganisés leurs lignes, lancèrent à leur tour une contre-offensive (probabilités de succès : 60% ; jet de dés : 44) et portèrent le fer dans les faubourgs de Tlemcen, qui, vers la mi-mars, fut reprise, bien que les alentours, et une partie du territoire septentrional de l’Algérie, restent aux mains des marocains, la victoire algérienne étant en demi-teinte.
Plus au sud, la situation semble s’enliser une fois encore. En effet, l’offensive marocaine (probabilités de succès : 70% ; jet de dés : 88) fut un désastre, le Maroc ayant vraisemblablement atteint sa capacité maximale d’expansion dans cette région désertique, les lignes de ravitaillement peinant à soutenir la ligne de front, qui se stabilise désormais autour de la ville de Timmoudi, toujours aux mains du Maroc. Cependant, l’Algérie, qui souhaitait profiter de l’occasion, ne parvint-elle non plus pas à retourner la situation à son avantage, sa contre-offensive échouant tout aussi lamentablement (probabilités de succès : 50% ; jet de dés 85) ; le tout au prix de 400 morts côté marocain et 600 côté algérien. Toutefois, les troupes algériennes réussirent à repousser plusieurs escarmouches de la rébellion Touareg (probabilités de succès : 30% ; jet de dés : 33), plusieurs bandes armées de nomades ayant tenté d’attaquer les villes d’In Guezzam et de Timiaouine, sans succès. De même, les bandes touaregs échouèrent dans leurs attaques contre le Mali et le Niger, les villes de Gao et d’Agadez restant aux mains de leurs propriétaires légitimes.
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Royaume du Maroc
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EvénementAu Maroc, la situation commence à se tendre entre la population et le gouvernement du roi Hassan II. En effet, de nombreux jeunes ont protesté contre la politique gouvernementale en matière d’éducation, mais aussi contre la guerre, dans laquelle ils pourraient bientôt être enrôlés au regard de leur âge, provoquant des grèves estudiantines rapidement rejointes par de nombreux parents, soutenues par l’Union nationale des forces populaires, principal parti d’opposition farouchement hostile à la guerre. La situation n’a pas tardé à dégénérer lorsque les forces de l’ordre tentèrent de déloger les grévistes, puisque des affrontements éclatèrent très rapidement, faisant officiellement 7 morts, 68 blessés et 168 arrestations. Toutefois, des bilans officieux font davantage état de 400 morts, au moins autant de blessés, et selon des témoins, le général Mohamed Oufkir aurait fait mitrailler la foule depuis un hélicoptère, tandis que les chars d’assaut prirent deux jours à évacuer les principaux lieux bloqués. A la suite de ces évènements, Hassan II proposa à l’UNFP une union nationale, farouchement rejetée par celle-ci, contraignant le roi à provoquer l’état d’exception à travers le pays. Après ces évènements du 23 mars, lors desquels de nombreux magasins furent saccagés, des bus et des voitures brûlées, et des slogans hostiles au roi proférés, le monarque Hassan II, dans un message à la nation adressé le 30 mars, lors duquel il annonça la mise en place de l’état d’exception à la suite des émeutes et de l’échec de l’union nationale, déclara notamment « Permettez-moi de vous dire qu'il n'y a pas de danger aussi grave pour l'État que celui d'un prétendu intellectuel. Il aurait mieux valu que vous soyez tous illettrés. »
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Canada
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EvénementQuasiment deux ans après l’assassinat du premier-ministre canadien John Diefenbaker lors d’un attentat qui avait marqué les esprits dans le pays, et en dépit de mesures coercitives à l’encontre des éléments sécessionnistes québécois, le Front de Libération du Québec poursuit inlassablement sa lutte contre « l’institution fédérale coloniale » anglo-saxonne. En effet, plusieurs vagues d’opérations furent menées, avec la première vague assez réussite, laquelle correspondait aux évènements s’étalant de mars à juin 63, marqués par l’assassinat du chef du gouvernement canadien, ainsi que plusieurs attentats et braquages, finalement maîtrisée avec l’arrestation d’une vingtaine d’activistes du FLQ, entrainant une vague de solidarité des milieux intellectuels et politiques québécois favorables à l’indépendance. A partir de septembre 63 et jusqu’en février 64, une deuxième vague secoua la Belle Province, avec l’apparition de l’Armée de libération du Québec, branche du FLQ, qui mena plusieurs braquages, notamment dans une succursale de la Banque royale du Canada, dérobant près de 7’000$, et conduisant à l’arrestation de plusieurs membres du mouvement.
Le point d’orgue de cette deuxième vague fut sans conteste l’opération du 30 janvier 1964, lors de laquelle l’organisation parvint un vol d’envergure d’armes et d’équipements à la caserne du régiment des Fusiliers Mont-Royal à Montréal. Lors de ce rapt 59 mitrailleuses semi-automatiques belges FN 7,62, 4 mitrailleuses Bren, 34 mitraillettes Sten, 4 mortiers 60 millimètres, 3 lance-roquettes anti-chars bazooka, des grenades, 5 pistolets automatiques Browning, 13 000 balles calibre 22, 2000 calibre 7,62 et 2 300 de calibre 303, en plus de 15 émetteurs-récepteurs, deux téléphones portatifs, des lampes-têtes, du fil électrique, une polycopieuse du fabricant Gestetner, des couvertures furent volés. Dès le lendemain, l’Etat réagit en postant des gardes militaires sont postés devant toutes les casernes de la région métropolitaine 24h sur 24, tandis que les tensions s’accroissaient dans la région.
Rapidement maîtrisée par les forces de l’ordre, qi ne parvinrent toutefois pas à mettre la main sur les armes dérobées, cette deuxième vague fut remplacée dès juin 64 par une troisième, cette fois menée par l’aile militaire du FLQ, l’Armée révolutionnaire du Québec, chargée de fournir en armes et en argent l’organisation mère. Ainsi, jusqu’en septembre 64, de nombreux braquages et vols à main armée furent réalisés, conduisant, le 29 août 64, à une fusillade meurtrière devant un magasin d’armes lors de laquelle un policier tua le commis du commerce, tandis que le gérant fut abattu accidentellement par les membres de l’ARQ. Quatre auteurs du vol furent rapidement capturés lors de la course poursuite, tandis que le cinquième fut retrouvé et capturé trois jours plus tard. Actuellement détenus en prison, tous encourent la peine de mort, par ailleurs requise par le ministère public, afin de faire des exemples.
Désormais, le Québec connaît sa quatrième vague d’opérations du FLQ, pour l’instant la moins violente. En dépit de quelques braquages, notamment menés par Charles Gagnon, activement recherché par les services de police canadiens, cette vague est, semble-t-il, un peu plus intellectuelle. En effet, Pierre Vallières, l’une des têtes pensantes du mouvement, investit les médias, du fait de sa profession d’écrivain et de journaliste – par ailleurs président du Syndicat des journalistes de Montréal depuis 64 –, et y défend farouchement l’indépendance québécoise, tandis que se développe désormais au sein des sections felquistes la théorie de la souveraineté-association, prônant l’indépendance du Québec mais la constitution d’une organisation binationale entre celui-ci et le Canada pour maintenir des échanges commerciaux intenses, tout en permettant au Québec de prendre en main sa destinée et de mener les relations extérieures qu’il souhaite, ainsi que de développer sa propre politique économique.
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RFA, Belgique, Pays-Bas
Sur demande de Sirda
Le débat européen continue, et les chancelleries allemandes, belges et néerlandaises ont répondu aux propositions française :
- A Berlin, on reste relativement sourds aux propositions françaises. Le gouvernement n'est pas intéressé, et le peuple l'est encore moins. Toutes les explications françaises sur le statut juridique peinent à convaincre le gouvernement allemand que la nécessité du projet soit réelle, et ils restent fermement opposés au volet militaire du traité.
- En Belgique, le gouvernement fait face à quelques manifestations et demandes d'hommes politiques notamment wallons qui souhaitent activement la signature du traité. Le gouvernement du Roi des Belges a donc décidé de faire passer le traité par la voie référendaire, afin de trancher la question, comme cela fut fait aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Italie.
Foule dans la rue le jour du vote, Antwerp
Les résultats tombèrent, et on note que le traité fut refusé par le peuple belge, avec 48,7% des votants approuvant le traité, contre 51% contre, et 0,3% de votes blanc ou non qualifiés. La Belgique suit dans la voie néerlandaise, et refuse l'adhésion au traité, même si le débat continue au plat pays, certains ayant jugé le referendum extrêmement proche de la victoire du OUI, et souhaitant l'organisation d'un second referendum, ce à quoi le gouvernement s'est fermement opposé.
- Le voisin nordique de la Belgique, les Pays-Bas, accepte le statut d'observateur, mais porte très peu d'intérêt à participer aux débats. La construction européenne semble s'orienter vers un chemin que le peuple néerlandais ne juge pas très intéressant et ne soutient pas.
http://www.chacunsonpays.com/t8883-demandes-pnj-de-la-france#117060Suède et Norvège
Sur demande de Gosseau
La Suède et la Norvège refusent de se prononcer pour l'adhésion espagnole, et ne cède pas à la pression britannique. La tentative de pression de Londres porte un coup dur au soutien à l'AELE dans ces pays, qui estiment que Londres se comporte comme le leader d'un bloc qui n'est pas sensé en posséder, et fait trop jouer la politique dans ce qui est une organisation économique.
http://www.chacunsonpays.com/t8882-demandes-pnj-de-l-uk#117087
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Algérie
Sur demande de Thalassin
L'Algérie accepte la proposition soviétique et américaine, et recevra à Alger les délégations scientifiques dans les plus brefs délais.
http://www.chacunsonpays.com/t8839-demandes-pnj-de-l-urss#117121Algérie
Evénement
En Algérie, la mobilisation pour la guerre contre le Maroc fait rage. Le nouveau gouvernement de Boumédiène a en effet mobilisé l'entièreté du pays, et a crée des Unités de Production Militaires, ou UPM (وحدة الإنتاج العسكري), chargées de mettre les femmes dans les usines pour produire munitions et armes légères pour l'Armée algérienne.
Le réveil de l'industrie du pays est palpable, et Boumédiène a juré de repousser les marocains hors des terres algériennes, comme la France a été repoussée.Maroc
Evénement
Au Maroc, la contestation de la guerre en interne commence à se faire sentir. Elle est vue comme une guerre inutile, pour des objectifs de très faible prestige et qui ont déjà coûté la vie à des centaines de marocains, et forcés des dizaines de milliers, voir des centaines des milliers à quitter leurs demeures.
Casablanca, 1965
Le fer de lance des contestations est le milieu étudiant marocain, et la ville de Casablanca, où des manifestations ont eu lieu tout le mois, se chiffrant par plusieurs dizaines de milliers de participants, et pour l'instant aucun mort, mais plusieurs blessés graves parmi les manifestants.Royaume-Uni
Evénement
A Londres, les militants du Labour commencent à désavouer le Premier Ministre Wilson, à cause de ses liens visiblement très proches avec l'Espagne fasciste. De nombreux membres du Labour ont renoncé à payer leur cotisation en 1965, et pour la première fois depuis la guerre, le nombre d'adhérents est en forte chute sur la période 1964-1965.
Au niveau institutionnel, les MPs du Labour sont plus disciplinés que les adhérents, et ne critiquent pas encore le Premier Ministre publiquement, même si dans les couloirs du Parlement, on commence à trouver que le Premier Ministre mène une drôle de politique étrangère.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V1963 ¤ Revue de presse
Antilles & Golfe du Mexique
Brève
EvénementUn violent ouragan a dévasté une partie des Antilles et des terres côtières du Golfe du Mexique. Le 27 août, une tempête tropicale s’est formée à l’est des Iles Sous-le-Vent, dans les Antilles, traversant l’archipel. Quittant les Caraïbes, le désormais ouragan de catégorie 4 dénommé Betsy par les scientifiques se renforça et se déplaça vers Nassau, capitale des Bahamas, dévastant l’archipel paradisiaque, avant de gagner la côte sud de la Floride par l’archipel des Keys. Après avoir croisé la baie de Floride et être entrée dans le golfe du Mexique, Betsy s'est à nouveau renforcée et a continué sa route vers le nord-ouest. L'ouragan a fait sa seconde entrée sur le sol américain à Grand Isle en Louisiane, juste à l'ouest du fleuve Mississippi. Lors de l'entrée sur le sol américain, Betsy avait des vents d'une vitesse de 249 km/h, juste en dessous d'un ouragan de catégorie 5. L'ouragan s'est déplacé au-dessus du fleuve causant une élévation du niveau du Mississippi à La Nouvelle-Orléans d'environ 3 mètres. Dans la deuxième semaine de septembre, l’ouragan perdit progressivement en intensité, avant de disparaître le 14 septembre. Selon les premières estimations, 76 personnes ont été tuées lors de la tempête, en faisant d’elle l’une des plus meurtrières des Etats-Unis d’Amérique, tandis que près de 1,5 milliard de dollars de dégâts ont d’ores et déjà été chiffrés.
Indonésie
Brève
EvénementDe violents troubles secouent l’archipel indonésien. En effet, dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre, six généraux du haut état-major de l'armée de terre indonésienne sont enlevés par des groupes de soldats, emmenés à la base aérienne de Halim près de la capitale Jakarta, pour y être abattus. Vers 7h du matin, le lieutenant-colonel Oentoeng, officier de la garde présidentielle, annonça à la radio être à la tête du Mouvement du 30 septembre, ou Gerakan September Tigapuluh, et qu’un conseil de la Révolution allait assumer l’autorité suprême du pays, notamment soutenu par le chef de l’armée de l’air, le général Omar Dhani. En réaction, le président Soekarno nomma un illustre inconnu du grand public, le général Soeharto, pour réprimer le coup d’Etat. En moins de quarante-huit heures, la sédition fut matée, et les rebelles, arrêtés ou exécutés. Soeharto s’impose devant l’opinion publique comme celui qui a mis fin à une tentative de révolution, tandis que le régime annonce la dissolution du Parti communiste indonésien, accusé d’être derrière ce coup d’Etat de la « Gestapu ». Dans les jours suivants, une violente répression contre les éléments communistes indonésiens débuta, faisant d’ores et déjà plusieurs dizaines de milliers de morts dans les premières semaines, et qui devrait se poursuivre pendant plusieurs mois.
Malaisie
Brève
EvénementLa jeune fédération de Malaisie a connu, pendant l’été 65, une crise politique majeure. En effet, le nouvel Etat avait intégré, lors de son indépendance, Singapour, faible territoire à majorité ethnique chinoise, contrairement au reste du pays. Totalement arriérée, Singapour fut rapidement accusé de nombre des maux du pays. Conscient de cela, le 5 août 1965, le premier-ministre de Singapour, Lee Kuan Yew, a annoncé le retrait de son Etat de la fédération de Malaisie, et a ainsi proclamé son indépendance, déposant dans la foulée sa candidature auprès de nombreuses organisations, à commencer par l’ONU. Rapidement, un régime présidentiel est institué dans la cité-Etat, que le premier ministre entend faire rapidement l’une des principales puissances économiques régionales, voire mondiales, ne serait-ce que par son positionnement géographique stratégique.
Sous-continent indien
Brève
EvénementLes tensions issues de la Partition des Indes, il y a bientôt deux décennies de cela, sont toujours d’actualité entre l’Union indienne et la République islamique du Pakistan. Malgré quelques tentatives de négociations entamées par Islamabad en 63, icelles restèrent lettre morte, ne suscitant guère d’enthousiasme côté indien. La principale raison de la discorde entre les deux Etats est le territoire du Jammu-et-Cachemire, rattaché à l’Inde mais revendiqué par le Pakistan. En août, ce dernier lança l’Opération Gibraltar, visant à infiltrer ledit territoire contesté par des soldats déguisés en civil devant provoquer une révolte et mener des actes de sabotages. Rapidement, les troupes indiennes repérèrent les soldats pakistanais infiltrés et fermèrent la frontière avant d’occuper, dès le 16 août, des postes pakistanais sur une route du Kargil. En réaction, le Pakistan intensifia son soutien aux rebelles hostiles à New Delhi, et fit une incursion dans le Cachemire indien. Le 28 août, après plusieurs avertissements de l'Inde demandant l'arrêt du soutien à la guérilla, ses troupes s'emparent du col de Haji Pir, dans la partie du Cachemire sous administration pakistanaise, qui constitue la principale voie d'infiltration vers le Cachemire indien. A la suite de ces affrontements jusqu’alors légers, la situation commença à déraper. En effet, le Pakistan lança l’Opération Grand Slam, contre-attaque importante destinée à s’emparer de la ville d’Akhnoor, notamment à l’aide de régiments blindés M48 Patton. L’Inde, en riposte, franchit la frontière dès le 6 septembre et marchait en direction de Lahore. Aucun des deux camps ne semble prêt à cesser les combats pour l’instant, pendant que près de 3'000 morts sont à dénombrer du côté indien, et 3'800 côté pakistanais, en plus de dizaines d’avions et de centaines de chars de combats détruits.
Bureau- Vox Bureauli
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