Indonesian National Revolution

Ennemi :
- Rebelles Indonésiens : 195.000 sympathisants et 100,000+ jeunes volontaires
- Volontaires japonais : 903
- Transfuges indiens : 600

Camp du bien :
- Pays-Bas : Environ 50 000 hommes début 1946 - 180,000 début 1947
- Indes Orientales Néerlandaises (Comprenant les sultanats fédérés) : 60,000 hommes
- Légion de Ratu Adil : 2,000 sympathisants
- Pao An Tui : Nombre inconnu - Sympatisants chinois vivant en Indonésie
- Empire Britannique : 30 000 hommes
- Empire du Japon : 35 000 hommes

Les premières étapes de la guerre ont débuté en octobre 1945 lorsque, conformément aux termes de leur reddition, les Japonais ont tenté de rétablir l'autorité qu'ils avaient abandonnée aux Indonésiens dans les villes. La police militaire japonaise a tué des républicains à Pékalongan (Java central) le 3 octobre, et les troupes japonaises ont chassé les républicains de Bandung dans l'ouest de Java et ont remis la ville aux Britanniques, mais les combats les plus féroces impliquant les Japonais ont eu lieu à Semarang. Le 14 octobre, les forces britanniques ont commencé à occuper la ville. Les forces républicaines en retraite ont riposté en tuant entre 130 et 300 prisonniers japonais qu'ils détenaient. Cinq cents Japonais et deux mille Indonésiens ont été tués et les Japonais avaient presque capturé la ville six jours plus tard, lorsque les forces britanniques sont arrivées. Les Alliés ont rapatrié les troupes japonaises et les civils restants au Japon.

Les Britanniques ont ensuite décidé d'évacuer les 10 000 Indo-Européens et internés européens dans l'intérieur instable de Java central. Les détachements britanniques envoyés dans les villes d'Ambarawa et de Magelang ont rencontré une forte résistance républicaine et ont utilisé des attaques aériennes contre les Indonésiens.

En Indonésie, le gouvernement nouvellement formé, bien qu'enthousiaste, est fragile et concentré à Java. Il est rarement et vaguement en contact avec les îles extérieures, qui avaient plus de troupes japonaises (en particulier dans les zones navales japonaises), des commandants japonais moins sympathiques et moins de dirigeants et d'activistes républicains. Ainsi, la plupart des combats se déroule sur l'île de Java.

Alors que les forces américaines se concentrent sur les îles japonaises, l'archipel indonésienne a été placé sous la juridiction de l'amiral britannique Louis Mountbatten, Supreme Allied Commander. Le commandement britannique demande un cessez-le-feu immédiat avec les rebelles indonésiens alors qu’ils encaissent défaite sur défaite depuis le débarquement britanno-néerlandais. Mountbatten ne souhaitant pas nécessairement commettre l’Empire Britannique en Indonésie tente donc de faire preuve de son immense respect pour les peuples d’Asie et de son flair diplomatique afin de trouver une solution temporaire au conflit qui afflige pour le moment les Indes Orientales Néerlandaise. Le Royaume-Uni souhaite mettre en place des conditions idéales de discussions entre républicains et néerlandais afin de se désengager de ce conflit.

Alors que le cessez-le-feu est proposé aux rebelles, la tâche britannique continue: aider les Néerlandais a débarqué leurs forces de l'Administration civile des Indes néerlandaises à Jakarta et dans d'autres centres clés, ainsi qu’une force de maintien de la paix. Le Supreme Allied Commander demande un prêt supplémentaire aux États-Unis de 10 millions de dollars afin de faciliter ce retour de l’administration néerlandaise qu’il juge crucial et nécessaire afin de mener à bien la mission. Les troupes britanniques restent pour l’instant sur la défensive alors que le transport de troupes hollandaises afin de remplacer éventuellement les britanniques continue.