[Révolution] Révolution en Grèce

Deuxième République Hellénique

Manifestations impressionnantes à Athènes

C'est un scandaleux coup de théâtre que le Président Zaïmis vient d'effectuer, il refuse catégoriquement de quitter son poste présidentiel. Devant cet outrageant refus, le peuple plus que jamais mécontent descend dans les rues d'Athènes pour manifester. Voulant montrer la main de fer par laquelle le Président tient le pays, celui-ci n'hésitera pas à faire intervenir la police afin de disperser ces manifestations qui selon le Gouvernement est estimée à 500 000 personnes, selon les Partis Politiques présents c'est à dire presque tous il y aurait plus de 800 000 manifestants dans les rues d'Athènes à toujours exiger le départ immédiat du Président actuel et l'organisation sans plus tarder de nouvelles élections !

C'est dans la soirée que des violents affrontements entre policiers et manifestants ont eu lieu, les policiers qui reçoivent l'ordre de ne pas se replier et d'anéantir la manifestation au plus vite. C'est avec des matraques et quelques coups de feu que la manifestation est stoppée laissant le coeur de la ville dans une panique considérable...
Le bilan serait de 184 morts et plusieurs centaines de blessés dans la partie civile et de 15 blessés pour les policiers.

A présent tous les Partis Politiques affirment leur soutient le plus total à la cause populaire, si c'est le Parti Communiste de Nikos Zachariadis qui est le plus actif dans la manifestations le Parti Libéral reste aussi présent. Les partis de droite comme de gauche sont mobilisés autour des manifestations.

Deuxième République Hellénique

Soulèvement du peuple grec... le début d'une Révolution...

La terrible répression organisée par le gouvernement qui a avait suivit les manifestations importantes qui demandaient le départ immédiat du Président Zaïmis.
Cette répression a causé la mort de plus de 180 manifestants et plusieurs centaines de blessés. Ces morts ont plus que jamais bouleversé le peuple. C'est dans une atmosphère de rébellion et de scandale que les grecs apprennent le nombre de victimes.

Au lendemain de cette manifestation, le Président ne semble toujours pas vouloir quitter le pouvoir et dans un communiqué public Alexandors Zaïmis a exclut la possibilité d'une éventuelle démission de sa part et a assuré que toute manifestation qui pourrait troubler l'ordre public sera immédiatement anéanti par les forces nécessaires.
Devant ces paroles, le peuple est scandalisé, mais en plus de la force populaire, c'est aussi une partie de l'Armée Hellénique qui se dit outragée par l'attitude autoritaire du Président et étant attaché aux valeurs démocratiques de la Grèce; ce sont plus de 30 000 soldats qui assurent leur soutien aux insurgés. Le Général Nikolaos en personne a affirmer que les paroles du Président étaient dignes des plus grand tyrans et qu'il jurait devant Dieu que jamais il n’enverrait des troupes face à son propre peule...
C'est donc plein d'une émotion patriotique qui unit fermement le peuple grec, communistes comme libérales, chrétiens comme militaires qui entament ce matin une extraordinaire révolution. Dans les rues d'Athènes et principalement autour du Palais Présidentiel, ce sont plus de 800 000 grecs qui se révoltent. Armés principalement de fusil de chasse, de pistolets... etc...

Puis après l'intervention de la Garde Républicaine appuyée par les Partisans du Président présents dans l'Armée soit plus de 15 000 hommes armés avec les quelques canons de l'Armée Hellénique et sont les seuls à posséder une cavalerie. Ce front est donc considérablement mieux armé que la partie civile.

C'est donc en répression que l'Armée Républicaine repousse la manifestation, les combats sont d'une grande violence, le Président ne voulant pas faire tomber son pays dans une guerre civile qui serait fatale exige l'arrêt le plus rapide des révoltes pour ne pas laisser la nation aux mains d'un "peuple instable"... Des deux côtés les valeureux combattants tombent les uns après les autres.
Et alors que les partisans de Zaïmis semblent prendre le dessus, l'Armée Révolutionnaire se retire du quartier du Palais Présidentiel.
Des chants révolutionnaires raisonnent dans les tristes rues de la Capitale grecque, ici et là les drapeaux maculés d'un sang versé pour la liberté d'un peuple sont brandis par les citoyens du pays qui a donné naissance à la Démocratie.
C'est donc sur le même modèle que la Révolution Française de 1789 que se soulève vigoureusement le peuple, élevant d'immenses barricades dans les rues désertes, les révolutionnaires n'hésitent pas à piller les maisons afin de construire les barricades. Des paroles en français sont d'ailleurs prononcées tels que "Pour la liberté"... Les révolutionnaires prenant pour exemple la grande démocratie qu'est la France et comme modèle l'honorable Révolution de 1789 qui a selon eux fondée la "Plus grande Démocratie du monde". Les révolutionnaires qui d'ailleurs n'hésitent pas à verser leur propre sang au nom de la liberté et de la démocratie. C'est dans la soirée seulement que les combats ont finalement cessé, les révolutionnaires toujours retranchés derrières leurs barricades et les partisans défendant le Palais Présidentiel d'une éventuelle attaque. Une trêve laissant le temps aux deux camps de récupérer les victimes... Le peuple pleurant la vie perdue de leurs concitoyens pour la liberté dénombre plus de 1000 morts et au moins le double de blessés. Et 300 morts du côté Républicain. Sont considérés comme les leaders de cette Révolution: le Général Nikolaos, le leader du Parti communiste et le leader du Parti libérale. Malgrés les différences idéologiques les révolutionnaires marchent mains dans la mains, cependant chaque "Parti" occupe ses barricade.

Le Président Zaïmis en vu de cette déplorable situation a exiger les pleins pouvoirs le temps de cette révolte. Et assure à la Communauté Internationale qu'il contrôle la situation ne voulant pas paraître pour un chef d'état incapable.

« La grande révolution dans l'histoire de l'homme, passée, présente et future, est la révolution de ceux qui sont résolus à être libres. »

Deuxième République Hellénique

Les barricades du sang, des pleurs et de la Guerre...

Après plus d'un an d'intensifs combats, les forces révolutionnaires aidées par certains pays extérieurs semblent être sur le déclin et les offensives de l'Armée font de plus en plus de victimes et les révolutionnaires qui pour l'instant n'effectuent qu'une guerre défensive commencent à craquer et certains insurgés quittent les barricades pour fuir avec leur famille la capitale du sang... L'exode de la population athénienne vers les campagnes a débuté et ce sont presque 200 000 grecs qui quittent leur chère capitale.

Sur les barricades qui sont toujours en place depuis le début du conflit, la vie est de plus en plus compliquée, même si les communistes, les libéraux et les militaires sont toujours soudés autour de leur Révolution, le manque permanent de vivres et de munitions rend difficile le combat.

Le bilan pour cette révolution est alarmant; on dénombre environ 13 000 victimes du côté révolutionnaires ainsi que 20 000 blessés et 4 000 morts pour l'Armée Régulière qui n'hésite pas à recruter des jeunes hommes dans les campagnes.

Force Révolutionnaire Hellénique via République Française

A vous, plus grande démocratie du monde, nous vous demandons aujourd'hui une aide militaire dans notre combat ultime pour la liberté et la démocratie du peuple grec. C'est dans le sang qu'est née votre République pour qui nous vouons un profond respect ainsi qu'une admiration incontestable, notre Nouvelle République semble être obligée à naître également dans le sang et dans la guerre. Nous n'implorons pas votre pitié mais au nom de la liberté, des droits humains et de la démocratie nous vous demandons une intervention au plus vite ou au moins l'envoie de vivres et de munitions. La coalition communiste-libéraux-militaire vous remercie et voit en vous le sauveur et le grand frère de toutes les démocratie et de toutes les révolutions pour la liberté.

Veuillez agréer l'assurance de nos salutations distinguées et de notre plus profond respect.

Secrétaire Général de la FRH

République Française

Communiqué confidentiel aux forces révolutionnaires helléniques:

Le Président de la République Paul Doumer et le Président du Conseil Gaston Doumergue, réputé pour vouloir une politique étrangère ferme, souhaiteraient intervenir militairement pour répondre à votre appel révolutionnaire et démocratique, mais les Ministres, les Institutions politiques et l'opinion publique sont contre toute intervention militaire et pour une nation en paix dans ces temps de crise.
Néanmoins, votre appel n'est pas tombé dans l'oreille de sourds. D'importants stocks de vivre et de munitions sont en train d'être chargés, dans des navires marchands officiellement civils, afin de vous venir en aide. Des dizaines de milliers de pistolets semi-automatique MAB Model D et de fusils à verrou Berthier Mle 1934, ainsi que des centaines de fusils mitrailleur modèle 1924 M1931 et de mitrailleuses Hotchkiss Modèle 1914, ainsi que des dizaines de mortiers Stokes-Brandt de 81 mm Mle 27/31 et des milliers de grenades F1 vont être débarqués petit à petit dans le port de Le Pirée afin de vous soutenir. En outre, une dizaine d'officiers français est également en cours de débarquement dans Le Pirée afin d'aider les forces révolutionnaires à se coordonner et améliorer également l'organisation et la logistique, et une somme de 300 millions de francs poincaré est donné au parti libéral grec afin d'étendre son influence au sein du peuple grec au détriment des communistes et des fascistes.

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