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[✓] République française

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Message par Sirda Dim 29 Juil 2018 - 12:47


République française


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Affaires étrangères


................Le chef de l’Etat poursuit son offensive diplomatique en faveur de l’Union européenne auprès de ses partenaires. En effet, après avoir réussi à jeter les bases, bien qu’assez fragiles, d’une Europe de la défense à la suite des propos controversés tenus par le président américain qui avait menacé nombre des pays-membres à la fois de l’OTAN et de l’Union, Emmanuel Macron continue ses propositions en promouvant désormais un projet fédéraliste inédit : un groupe aéronaval européen. Selon le président français, « la situation internationale actuelle, marquée par les conflits au Moyen-Orient et désormais l’implosion de la Libye, nous oblige, nous, européens, à être à la hauteur de nos prétentions, et de se doter de moyens militaires pour parvenir à défendre la démocratie et les droits de l’homme partout où iceux sont menacés par les obscurantismes et les totalitarismes modernes. » Selon lui, « l’Europe ne pourra continuer d’avancer que si elle dépasse le cadre purement interétatique des interventions militaires au profit de moyens supranationaux, ce qui nous fait défaut au Sahel et affaiblit notre position, et ce qui risque là encore de nous faire défaut en Libye dans les mois à venir. Nous devons dépasser la forme actuelle de l’Eurocorps pour permettre de doter l’Union d’une véritable force d’intervention, certes militaire, mais également humanitaire, déployable dans le cadre des traités et non des droits nationaux. »

................Reprenant là l’idée exprimée par un général français à la retraite il y a quelques années, le chef de l’Etat propose ainsi à ses partenaires européens, et en tout premier lieu aux membres de la Force maritime européenne (Euromarfor) – à savoir l’Espagne, l’Italie et le Portugal, ces droits pays coopérant déjà avec la France dans le domaine naval et dans le cadre européen – tout en l’ouvrant à d’autres nations susceptibles d’être intéressées telles que l’Allemagne, la Belgique ou encore les Pays-Bas, la constitution d’un groupe aéronaval intégralement européen. Contrairement à la forme actuelle de l’Euromarfor, qui est une coopération entre les quatre pays susmentionnés consistant en des déploiements communs de flottes nationales, l’ambition du groupe aéronaval européen est de mettre en place une flotte directement placée sous le commandement de l’Union européenne et déployable sur des opérations militaires extérieures après l’aval conseil du Conseil européen ainsi que du Parlement européen ; ce qui implique également la constitution d’un corps de marins européens indépendants de leur Etat d’origine, l’acquisition d’aéronefs embarquables, le financement intégral de la flotte par Bruxelles, etc. Ses missions seraient principalement le contrôle maritime, les missions humanitaires, les missions de maintien de la paix, les opérations de prévention des crises et le rétablissement de la paix dans le monde.

................Quant à la composition de la flotte, le projet du chef de l’Etat reprend celle d’un groupe aéronaval français basique. Ainsi, Emmanuel Macron propose d’articuler cette flotte autour d’un porte-avions à propulsion soit classique soit nucléaire – préconisant cette deuxième solution – de conception et de fabrication française, l’Elysée proposant ainsi de dédier son second porte-avions en construction à cette flotte, quitte à en construire un nouveau pour elle-même d’ici 2036 ; deux frégates anti-aériennes de classe Horizon qui pourraient être construites en Italie ainsi que quatre frégates anti-navales et anti-sous-marines FREMM – elles aussi construites en Italie et pourquoi pas en Espagne et au Portugal –, un navire amphibie de classe Juan Carlos Ier, des corvettes et des dragueurs de mine – qu’importe la conception et la fabrication – ainsi que trois sous-marins à propulsion classique, la France proposant là à l’Allemagne de les fabriquer, si elle soutient le projet, ou à défaut des sous-marins français ou italiens pouvant être construits dans différents pays. Pour les hélicoptères, des aéronefs européens tels que le NH90 pourraient être envisagés, tandis que Paris propose évidemment le Rafale Marine comme avion embarqué, estimant qu’il s’agit de l’avion avec les meilleures capacités et étant inter opérationnel, à moins que les Etats ne s’entendent pour la conception d’un avion européen, ce qui ne serait pas sans déplaire à la France.

................Le coût d’un tel projet est évidemment conséquent. En effet, Paris estime que si les pays acceptaient le format proposé par ses soins, il faudrait au minimum débloquer – sur le budget européen et non sur celui des Etats, bien évidemment – la somme de 13 milliards d’euros, ainsi répartis : 4 milliards d’euros pour le porte-avions, 500 millions pour le navire amphibie, 2,5 milliards d’euros pour les frégates Horizon, 2,4 milliards d’euros pour les frégates FREMM, 1,5 milliards pour les sous-marins, et 2 milliards d’euros pour les corvettes, dragueurs de mine, navires ravitailleurs, etc. Evidemment, un tel programme s’étalerait au minimum sur une décennie, c’est-à-dire que la flotte ne serait véritablement opérationnelle qu’à l’horizon 2030 au moins, permettant ainsi d’étalier sur la durée les investissements, réduisant ainsi drastiquement l’impact sur les finances européennes. L’Union serait également contrainte de débourser plusieurs centaines de millions d’euros chaque année, voire milliards, pour ensuite entretenir la flotte, payer les équipages – tant les marins à proprement parler que les corps de marines embarqués dans le navire amphibie –, payer le matériel, etc. Mais Paris l’assure : ce projet marquerait un grand pas dans la construction européenne et permettrait d’intervenir plus efficacement pour résoudre des crises, à l’instar de la crise libyenne, grâce à cette force aisément déployable à travers le monde.


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Message par Sirda Lun 30 Juil 2018 - 19:07


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Affaires intérieures


................Conformément à la loi organique relative à la réduction du nombre de parlementaires et au renouvellement de la vie politique votée par référendum en septembre 2018, l’intégralité du Sénat a été renouvelé à la suite des élections municipales de mars dernier qui ont vu le parti présidentiel l’emporter largement sur ses concurrents, bien qu’il n’ait pu obtenir la majorité des municipalités, se contenant maigrement de quelques belles prises telles que Marseille et Paris. Outre ce renouvellement intégral, c’est le nombre de sénateurs qui a également été drastiquement réduit, passant de 348 à 240. Ainsi, l’ensemble du collège électoral indirect français, composé des maires, conseillers départementaux et conseillers régionaux, ainsi que de quelques autres élus et notables nationaux, s’est réuni pour renouveler la chambre haute du Parlement français. Faute de majorité au sein des grands électeurs, la République en Marche échoue à s’emparer du Palais du Luxembourg, réunissant 27% des voix et parvenant quand même à faire grossir son groupe qui passe de 21 élus à 77 grâce au scrutin mixte. Le MoDem, parti satellite allié au parti présidentiel, ne parvient à envoyer au Sénat que 6 élus avec 4% des voix, ce qui ne permet évidemment pas d’obtenir le perchoir tant convoité par En Marche qui ferait ainsi main basse sur l’ensemble des institutions majeures de l’Etat central français.

................Les Républicains tiennent bons, malgré la série de défaites qu’ils ont connu, grâce à leur socle électoral tenace au sein des villages et petites villes de campagnes, ainsi qu’aux conseillers départementaux et régionaux qu’ils ont obtenu en 2014 et en 2015, ce qui leur permet de réunir près de 21% des voix et de conserver 64 sièges au sein du Palais du Luxembourg. Les 96 sièges restants se répartissent quant à eux entre le Parti Socialiste allié aux écologistes et leurs 17% des voix qui permettent d’obtenir 40 sièges, le Rassemblement National et la France Insoumise qui obtiennent tous deux 12% des voix et respectivement 13 et 21 sièges, l’UDI – Agir qui, ayant fait campagne seul, ne peut sauvegarder que 12 élus avec 3% des suffrages obtenus, et enfin le Parti Communiste qui maintient 7 élus avec 4% des suffrages aussi. Les différences de sièges obtenus selon les scores s’expliquent assez logiquement par le mode de scrutin, qui est soit uninominal majoritaire à deux tours, soit proportionnel de liste, faisant que selon les circonscriptions, les partis ont pu être largement favorisés par une excellente implantation locale dans certains endroits, à l’instar de l’UDI – Agir, alors que d’autres – comme le Rassemblement national – possédant des élus éparpillés n’ont pas réussi à faire élire beaucoup de sénateurs malgré leur poids politique, occasion pour eux critiquer un scrutin favorisant les partis traditionnels et le présidentiel.

................L’élection du président du Sénat, deuxième personnage de l’Etat selon l’ordre protocolaire, fut l’occasion d’un riche moment de théâtre tragi-comique politique comme les institutions françaises sont parfois capables d’en fournir, avec un casting assez exceptionnel pour l’occasion. En effet, aucun parti ne détenant la majorité absolue, des négociations furent engagées par La République En Marche pour obtenir le ralliement des centristes de l’UDI – Agir, réputés pour être constructifs à l’égard de la majorité présidentielle, ce qui aurait permis au président du groupe LREM au Sénat et candidat au perchoir, François Patriat, d’obtenir 95 voix sur les 120 nécessaires, soit la majorité relative. C’était sans compter sur les habilles tractations de Gérard Larcher, qui occupe le perchoir depuis 2014 après une brève régence socialiste, qui était parvenu à obtenir le soutien du Parti Socialiste en échange de la première vice-présidence, ainsi que de la France Insoumise en échange de la tête de la commission des affaires sociales et de la deuxième vice-présidence, et quelques postes de vice-présidents de commission à destination de sénateurs indépendants, permettant à Larcher de conserver sa place en obtenant 130 voix sur 240, un score serré mais suffisant pour garder le Sénat dans l’opposition, au grand désespoir de LREM qui essuie un revers politique majeur et dénonce « l’alliance infâme de l’ancien monde contre le Progrès. »


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Message par Sirda Mar 31 Juil 2018 - 18:37


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Affaires intérieures


................Les récentes élections municipales et sénatoriales ont été l’occasion pour le centre-droit de véritablement connaître son poids électoral, en n’ayant été allié à aucune formation politique, contrairement à l’habitude, à savoir entre 4 à 5% pour l’alliance entre l’Union des Démocrates Indépendants avec Agir – Les Constructifs, issus d’une scission avec Les Républicains, et aux environs de 3% pour le Mouvement Démocrate. Quant à d’autres formations comme le Mouvement Radical, né en décembre 2017 de la fusion du Parti Radical valoisien et du Parti Radical de Gauche, celles-ci sont trop insignifiantes politiquement pour peser encore quelque chose, sauf lorsque de plus grandes formations politiques s’allient à eux, souvent pour des intérêts très locaux, ce qui leur permet d’exister. Ainsi, les différents mouvements centristes ont pu constater que leurs maigres scores respectifs pourraient commencer à être intéressants s’ils étaient rassemblés, notamment pour des élections au scrutin proportionnel, à l’instar des européennes mais aussi pour partie des futures législatives, ainsi que des élections régionales. Ce constat avait déjà été fait du temps de Jean-Louis Borloo à l’UDI, conduisant à la création de l’Alternative Libérale avec le MoDem, sans suite du fait du départ de la vie politique de ce premier pour des raisons de santé, son successeur Jean-Christophe Lagarde n’ayant pas souhaiter donner suite à ce projet ambitieux.

................Néanmoins, le récent rapprochement de l’UDI – Agir avec le parti présidentiel – les sénateurs centristes ayant soutenu la candidature de François Patriat au perchoir du Palais du Luxembourg –, ainsi que les appels du pied de certains constructifs, Virginie Calmels, Fabienne Keller et Frank Riester en tête, à être davantage constructifs – c’est le cas de le dire – avec le gouvernement d’Edouard Philippe, lequel doit se remanier dans les semaines à venir pour remplacer messieurs Castaner, Collomb et Griveaux, a largement fait bouger les lignes au sein de la formation de centre-droit qui s’est ainsi rapprochée du MoDem anciennement dirigé par un François Bayrou désormais retiré de force de la vie publique à la suite de sa condamnation pour emplois fictifs au Parlement européen – décidément. Après avoir obtenu l’aval secret de l’Elysée, le président du groupe MoDem à l’Assemblée Nationale et président intérimaire dudit parti, le blondinet Marc Fesneau, a rencontré les principaux dirigeants de l’UDI – Agir ainsi que du Mouvement Radical pour convenir d’un vaste rassemblement centriste directement placé sous le giron de la République en Marche pour le moment, et très sobrement nommé « Mouvement centriste pour la République », ou MCR. Ce dernier jouit dès lors d’un groupe de 82 députés et 18 sénateurs, et plusieurs villes majeures comme Bordeaux ou Strasbourg, étant ainsi la troisième formation politique du pays.

................Cette vaste formation centriste unifiée ne tarda guère à attirer certaines personnalités politiques issues de la droite à l’instar de Xavier Bertrand, président des Hauts de France, qui intégra rapidement le groupe avec sa Manufacture, mais également Christian Estrosi, ancien édile de Nice cherchant l’investiture En Marche pour les élections régionales de 2021 pour la région PACA et à la tête d’un réseau d’élus locaux de centre-droit. De même, plusieurs proches du premier-ministre, notamment Gilles Boyer et Benoît Apparu, prirent eux aussi leur carte dans ce parti déjà géré par des proches du chef du gouvernement, que certains médias soupçonnent d’être à la manœuvre pour se doter d’un véritable poids politique en dehors de celui octroyé par un Emmanuel Macron plutôt favorable à ce projet qui lui permet de détruire encore plus l’opposition et asseoir sa domination sur le centre droit et le centre gauche. La question de la fidélité de ces nouveaux alliés étant rapidement posée, Jean-Christophe Lagarde a ainsi pris la présidence du groupe des députés, tandis que Marc Fesneau a été promu au porte-parolat du gouvernement et Frank Riester aux relations avec le Parlement, ces deux derniers intégrant donc l’exécutif, Gérard Collomb étant quant à lui remplacé par Christian Estrosi, contraint d’abandonner ses ambitions sur le PACA au profit de Castaner. Aux Républicains, on s’étouffe à l’annonce de ces nominations et ralliements.


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Message par Sirda Jeu 2 Aoû 2018 - 20:21


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Affaires intérieures


................C’était une promesse de campagne de l’alors candidat Emmanuel Macron : la suppression partielle, à hauteur approximative de 80% des contribuables assujettis, une idée chiffrée à 10 milliards d’euros. Puisque le chef de l’Etat fait ce qu’il a dit, selon sa formule du début de quinquennat, cette mesure avait été adoptée et mise en œuvre dès son arrivée, progressivement évidemment, avec des baisses chaque année du montant payé par le contribuable, avant de définitivement le supprimer dans la loi de finances initiale pour 2021 – à l’exception de quelques cas particuliers comme pour les propriétaires de résidences secondaires, etc. Bénéficiant exclusivement aux collectivités locales, cette taxe d’habitation représente une perte sèche de près d’un dixième de leurs ressources, lesquelles excèdent les dépenses de 6 milliards d’euros en 2020. Le gouvernement, contraint de trouver une solution, a ainsi annoncé une augmentation des dotations aux collectivités territoriales à hauteur de trois milliards d’euros, laissant aux collectivités le soin d’opérer des réductions drastiques de leurs dépenses de fonctionnement, les fonctionnaires étant évidemment ciblés implicitement, 100'000 devant être au minimum supprimés pour permettre de combler cette perte financière en plus de la réaffectation de l’excédent au financement du trou créé par la suppression de la taxe d’habitation.

................Cette loi de finances initiale de 2021 inclut d’autres réformes permettant la réduction du déficit public, mais aussi quelques cadeaux auprès de l’électorat afin de le remobiliser pour les élections des deux années à venir. Le plus gros de ces cadeaux est la suppression totale de l’ISF, qui avait été transformée en Impôt sur la Fortune Immobilière, et qui rapporte encore deux milliards d’euros à l’Etat, suivi d’une baisse du taux d’imposition à 40% au lieu de 45% pour la plus grande tranche d’imposition pour éviter « la fuite des capitaux » selon Gérald Darmanin, conspué par l’aile gauche du Parlement, et créant quelques frictions avec l’aile gauche de LREM. Autre facteur destiné à remobiliser l’électorat bourgeois, notamment de centre-droit, c’est la réforme de l’aide personnalisée au logement, qui consiste en une « meilleure articulation de l’aide avec les autres revenus afin d’en améliorer l’équité », selon le ministre au Budget. Désormais, l’APL sera calculé en prenant en compte l’ensemble des revenus – sauf l’AAH pour les handicapés. De même, les étudiants pourront désormais en bénéficier que s’ils ne se rattachent plus au foyer fiscal de leurs parents, c’est-à-dire que ces derniers perdront la quote-part rattachée à leur enfant dans le calcul de l’impôt en échange de la perception de l’APL, ce qui devrait permettre d’économiser 1,2 milliard d’euros, une mesure plus que polémique auprès des jeunes déjà touchés en 2017.


Affaires étrangères


................La République française, par l’intermédiaire de son ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian alias le Menhir a accepté la demande de rencontre du chef de la diplomatie chinoise avec les autorités françaises, sommet qui devrait se tenir au sein du Château de Versailles selon des sources proches du Quai d’Orsay, cela afin de séduire une délégation chinoise qui, on l’espère à Paris, comptera aussi le président Xi Jinping, lequel a été officiellement convié par la présidence à effectuer une visite d’Etat – le summum du protocole, donc – à l’occasion de cette rencontre au lieu de n’y envoyer que son ministre des affaires étrangères, tout aussi honorable fût-il. Asie toujours, bien que plus proche de la France cette fois, le Quai d’Orsay a proposé à Erevan un prêt à hauteur d’un milliard d’euros pour financer les projets de l’Arménie, dont le remboursement s’étalerait sur quinze à vingt ans et avec un taux d’intérêt ridiculement bas – 3% –, la France soutenant activement la nouvelle politique arménienne et ses projets de développement qui profitent particulièrement aux entreprises nationales. Ce prêt, s’il est accepté, serait contracté auprès d’une des grandes banques françaises, et non pas directement de l’Etat toutefois, qui se porterait néanmoins garant du bon remboursement par l’Arménie. Paris affirme que ce prêt peut monter à un milliard et demi si aucune autre offre n’est émise.


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Message par Sirda Ven 3 Aoû 2018 - 22:43


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Affaires intérieures


................Cela fait légèrement plus de deux ans et demi que le « loup du CAC 40 », rejeton du Système – celui qui tout gouverne –, dirige d’une main de fer dans un gant de soie la République inaltérable. Traditionnellement, cette période symbolique de mi-mandat est l’occasion de dresser un premier bilan provisoire de l’action générale du gouvernement, et Emmanuel Macron, bien que réputé iconoclaste, ne dérogea point à l’exercice habituel lors de ses vœux à la Nation pour les fêtes du Nouvel An. En effet, le président de la République a affirmé que « la volonté inflexible du gouvernement de redresser la situation économique porte indéniablement ses fruits puisque le déficit tend à se réduire d’année en année, grâce aux efforts de l’intégralité de l’Etat sans pour autant réduire sa capacité d’intervention et l’efficacité des services publics, et qu’en parallèle, le chômage ne cesse de décroître et qu’il devrait atteindre l’objectif fixé des 7% à l’horizon 2022. » Ainsi, le chef de l’Etat ne tarit pas d’éloge sur sa propre personne et plus vaguement sur ses ministres. Dans ce discours fastidieux, une annonce fut néanmoins remarquée : un tournant social. « Maintenant que l’Etat a été restauré, la redistribution des richesses auprès des plus misérables est une nécessité, comme je l’avais promis durant la campagne, et c’est pourquoi plusieurs plans en ce sens seront adoptés cette année, notamment à destination des banlieues, trop délaissées. »

................Décrié depuis le début de son quinquennat comme un président des riches, ultralibéral, arrogant, méprisant, etc., Emmanuel Macron fit sensation en annonçant de telles mesures en faveur des plus démunis, ce qui était certes en conformité avec ses promesses présidentielles, mais très inattendu. Loin d’être mue par une quelconque conscience sociale, voire socialiste, le chef de l’Etat est en effet quasiment dos au mur depuis plusieurs semaines, et notamment l’adoption difficile du projet de loi de finances initiale pour 2021 qui fut des plus contestés, principalement à cause de certaines mesures en faveur de son électorat bourgeois. En effet – et ce nonobstant une ferme gestion managériale des députés, notamment grâce à Alexandre Benalla et son badge H au sein du Palais Bourbon destiné à littéralement terroriser les élus LREM de la Nation –, de nombreuses voix dissidentes ont commencé à émerger, notamment portées par la députée-maire de Cherbourg en Cotentin Sonia Krimi, contre la politique « exclusivement droitière » du gouvernement d’Edouard Philippe, prenant en exemple les nombreuses largesses fiscales accordées aux plus aisés, la loi asile & immigration, la politique migratoire en général, la mise en œuvre d’une partie des propositions plus que libérales du rapport CAP 22, les principales réformes économiques, le non-remplacement de nombreux fonctionnaires, de l’assurance-chômage, des retraites, etc.

................Ainsi, les quelques dizaines de députés issus du Parti Socialiste et ayant rallié en cours de route la Grande Marche et le projet révolutionnaire macroniste commencent à faire entendre leur voix et à réclamer davantage de social, menaçant, si tel n’était pas rapidement le cas, de fronder à leur tour, ce qui mettrait immanquablement le gouvernement dans une fâcheuse position politique en l’obligeant à se rabattre sur le nouveau parti centriste pour conserver sa majorité au sein du Palais Bourbon, le contraignant ainsi à faire de nombreuses concessions à ces bouffeurs à tous les râteliers. Le message de ces apprentis rebelles est clair : faire davantage dans le social, notamment en réalisant le plan d’investissement de cinquante milliards d’euros ainsi que le plan à destination des banlieues discuté en 2017, et le plan pauvreté prorogé sine die lors de la coupe du monde 2018. Nécessité vitale pour le pays selon ces députés, cela l’est également pour le président Macron qui, s’il a récupéré son électorat bourgeois et solidifié ses bases au centre-droit, affaiblissant considérablement la droite dans son ensemble, commence à perdre des points auprès de l’électorat de gauche qui l’a largement porté au pouvoir en 2017 et menace de se reporter au mieux sur le Parti Socialiste timidement renaissant, et au pire sur un Jean-Luc Mélenchon qui monte dans les sondages pour 2022 au point d’être donné au second tour.


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Message par Sirda Dim 5 Aoû 2018 - 16:58


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La Marseillaise





Carte


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Informations générales


Informations principales

Nom : République française
Nombre d'habitants : 68,4 millions d’habitants
Superficie totale : 672 369 kilomètres carrés
Religion officielle : Aucune
Langue officielle : Français
Capitale : Paris
Monnaie : Euro

Description

................La France, en forme longue depuis 1875 la République française, est un État transcontinental souverain, dont le territoire métropolitain est situé en Europe de l'Ouest, frontalier des Républiques fédérale et démocratique allemandes à l’est, Provinces-Unies au nord, de d’Andorre, la Catalogne et l’Espagne au sud-ouest, et de l’Italie, Monaco et la Suisse au sud-est. Fruit d'une histoire politique longue et mouvementée, la France est une république constitutionnelle unitaire ayant un régime parlementaire. La devise de la République est depuis 1875 « Liberté, Égalité, Fraternité » et son drapeau est constitué des trois couleurs nationales (bleu, blanc, rouge) disposées en trois bandes verticales d'égale largeur. Son hymne national est La Marseillaise, chant patriotique hérité de la Révolution française. Depuis 508, la capitale de la France est fixée à Paris, et le français est la langue officielle de l’Etat à partir de l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, à la place du latin. Pays formé pendant l'Antiquité tardive, vingt ans après la chute de l'Empire romain d'occident, la France tire son nom des Francs, peuple germanique qui a institué les premiers fondements de son État sur les bases de la Gaule romaine. C'est au fil des siècles, par des guerres, des mariages politiques et des unions souveraines, que cet État monarchique et catholique va peu à peu constituer autour de lui une véritable fédération de provinces, qui finira par se cristalliser en une nation unique grâce à une politique d'uniformisation administrative et culturelle, portée à son aboutissement par la Révolution française de 1789 et la fin du régime féodal. A la suite de cette Révolution, le pays connaît alors un siècle de bouleversements politiques, économiques et sociaux. A la monarchie absolue succèdent plusieurs régimes républicains pendant la dernière décennie du XVIIIème siècle, avant que le Premier Empire Français ne soit institué par Napoléon Bonaparte en 1804, après cinq ans de Consulat. Les grandes conquêtes napoléoniennes du début du XIXème siècle déboucheront sur de violentes guerres qui affaibliront la France après en avoir fait la première puissance mondiale. Les échecs successifs des Deuxième Restauration et Monarchie de Juillet aboutiront aux journées de février 1848, puis à la proclamation de l’éphémère Deuxième République qui accouchera trois ans après du Second Empire français de Napoléon III, dont la défaite à Sedan, en 1870, conduira à la proclamation de l’actuelle IIIème République.

................Grande puissance mondiale, la France s’est progressivement constituée à partir du XVIIème siècle deux immenses empires coloniaux, ne cessant d’étendre ses possessions sur les autres continents. Si le premier prit fin sous l’époque napoléonienne, le second est toujours d’actualité, et la République y est investie d’une mission civilisatrice qu’elle entend conduire à son terme. Grâce à ses colonies, elle s’étend désormais, outre son territoire métropolitain, dans l’ouest africain ainsi qu’en Asie du sud-est et dans le Pacifique, avec également des possessions dans l’océan Indien, à l’instar de Madagascar, mais aussi quelques îles éparpillées dans les Antilles et en Amérique du Nord. Bien que souvent décriée pour sa sempiternelle instabilité politique, la IIIème République administre ces territoires barbares, et, mieux encore, a su relever tous les défis et toutes les menaces qui pesèrent sur la France, et plus généralement le monde, durant ce XXème siècle sanglant. En effet, la Grande Nation connut la douloureuse épreuve de la Grande Guerre entre 1914 et 1918, battant, au prix de pertes humaines colossales, les empires allemands, austro-hongrois et ottomans. S’imposant comme la première puissance mondiale dans les années suivantes, la France fut durement – bien que moins que ses voisins – frappée par la terrible crise économique et financière de 1929, dont les répercussions furent considérables dans le monde puisqu’elle conduisit à l’émergence d’une nouvelle menace à l’est, celle du nazisme, prôné par Hitler qui parvint au pouvoir dans les années 30 en Allemagne. Impuissante, la République céda en quelques semaines à peine face au régime nazi expansionniste, et collabora honteusement quatre années durant avec celui-ci, avant d’être libéré par le très glorieux Général de Gaulle, et avec le concours des forces supplétives américano-anglaises. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, elle retrouve son indépendance puis, dans les vingt années suivantes, perd la quasi-totalité de son empire colonial, notamment les départements d’Algérie, bien qu’elle conserve un rang international majeur grâce à l’action du Général, qui, pendant cette longue Guerre Froide, plaça dans un premier temps le pays dans une Troisième voie salvatrice, bien que rapidement abandonnée par ses successeurs.

................Seul pays au monde à exercer sa souveraineté sur des territoires répartis sur trois océans et deux continents, elle joue un important rôle géopolitique au niveau mondial, grâce à un réseau d'ambassades et de consulats étendu, le deuxième au monde derrière celui des États-Unis, et elle dispose de bases militaires sur tous les continents. La France possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (espace maritime) au monde, à laquelle s'ajoute une extension du plateau continental de 579 000 km² en 2015, et est le premier pays du monde pour la diversité de ses milieux maritimes et leur biodiversité. La France est, à la fin de 2016, la deuxième puissance économique européenne derrière l'Allemagne et devant le Royaume-Uni, et est la cinquième puissance économique mondiale par PIB nominal (neuvième à parité de pouvoir d'achat). Elle affiche un niveau de vie très élevé. Elle figure parmi les leaders mondiaux dans les secteurs de l'agroalimentaire, de l'aéronautique, de l'automobile, des produits de luxe, du tourisme et du nucléaire. Deuxième pays le plus peuplé de l'Union européenne derrière l'Allemagne, la France est aussi le plus vaste de l'Union européenne et le troisième pays le plus vaste d'Europe. Sa culture et sa civilisation sont diffusées par les pays francophones à travers le monde, réunis dans l'Organisation internationale de la francophonie. Traditionnellement utilisé comme langue de la diplomatie, le français est la dixième langue maternelle la plus parlée au monde et une des langues ayant la plus grande diffusion internationale. Il est une des six langues officielles et une des deux langues de travail avec l'anglais de l'Organisation des Nations unies, l'une des deux langues officielles du Comité international olympique, et langue officielle ou de travail de plusieurs organisations internationales ou régionales. Le français est également l'une des trois langues de travail de l'Union européenne — avec l'allemand et l'anglais. Troisième puissance nucléaire mondiale, l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et membre de l'OTAN, la France est également membre du G7, du G20, de la zone euro, de l'Espace Schengen, de la Commission de l'océan Indien et abrite le siège du Conseil de l'Europe, du Parlement européen et de l'UNESCO. De ce fait, elle exerce une influence notable en matière politique, économique, militaire et culturelle en Europe et dans le reste du monde.

Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : Régime semi-présidentiel / semi-parlementaire

Description

................ La crise de mai 1958, déclenchée par le putsch d'Alger mené par une fraction de l'armée, conduit à l'arrivée au pouvoir du général Charles de Gaulle. Nommé président du Conseil le 1er juin 1958, il obtient du Parlement, deux jours plus tard, l'autorisation de faire procéder à la rédaction d'une nouvelle Constitution. Tandis que celle de 1946 avait été préparée par une Assemblée constituante élue à cet effet, la Constitution de 1958 est rédigée sous l'autorité du gouvernement par une équipe conduite par Michel Debré. Le projet est alors approuvé par référendum le 28 septembre 1958, et devient la Constitution du 4 octobre 1958 souvent appelée Constitution de la Cinquième République. Ce nouveau régime républicain réforme profondément la France, qui connaît désormais une période de stabilité politique oubliée depuis des décennies grâce à un exécutif largement renforcé – notamment le Président, qui dispose désormais de véritables attributions politiques –, mais aussi plus largement le gouvernement, par rapport à un législatif qui perd la toute-puissance qu’il avait jadis acquise. Cependant, les réformes constitutionnelles successives, notamment celle de 2008, vont avoir tendance à rationnaliser de nouveau l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, au profit de ce dernier.


Président de la République

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Président de la République : Emmanuel Macron (LREM)

................Le président est élu au suffrage universel direct depuis la réforme constitutionnelle de 1962. Depuis le référendum sur le quinquennat présidentiel demandé par Jacques Chirac en l'an 2000, le président de la République est élu pour cinq ans, contre sept ans antérieurement. Depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, il ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. En cas de vacance du pouvoir, les fonctions de président de la République française sont assurées par le président du Sénat, ce qui est arrivé en 1969, à la suite de la démission de Charles de Gaulle et en 1974, à la mort de Georges Pompidou, tous deux alors remplacés par Alain Poher. L'élection du président de la République au Suffrage universel direct confère à celui-ci une légitimité politique considérable. Mais de plus la Constitution attribue au président de la République des pouvoirs propres qui rompent avec le rôle purement honorifique qui lui était attribué sous la IIIe république et la IVe République. En effet, la Constitution du 4 octobre 1958 prévoit que le président dispose, d'une part de pouvoirs qui sont dispensés du contreseing ministériel, tels que nommer aux fonctions du Premier ministre, mettre fin aux fonctions du Premier ministre sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement (article 8 alinéa 1C), selon une coutume instaurée par les premiers Présidents de la République, organiser un référendum (article 11, C) sur proposition, du gouvernement ou, conjointe des deux assemblées, dissoudre l'Assemblée nationale (article 12), et dans certaines circonstances de menace grave et immédiate (atteinte à l'intégrité du territoire, de l'indépendance de la Nation, interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, etc.), celui-ci peut endosser des pouvoirs exceptionnels (article 16) qui lui permettent de cumuler tous les pouvoirs (exécutif, judiciaire, législatif) en vue de mettre un terme à la menace ; et d'autre part de pouvoirs soumis à contreseing, à l’instar de nommer et mettre fin aux fonctions des membres du gouvernement (article 8 alinéa 2), promulguer la loi (article 10), signer les décrets et ordonnances (article 13 alinéa 1), nommer aux emplois civils et militaires (article 13 alinéas 2, 3 et 4), exercer son droit de grâce (article 17), etc. Il est également chef des armées et dispose de la force nucléaire.


Premier-ministre

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Premier ministre : Edouard Philippe (Sans Etiquette)

................ La fonction de Premier ministre est créée le 4 octobre 1958, lors de l'adoption de la Constitution de la Ve République. Michel Debré, fidèle du général de Gaulle, fut le premier à occuper cette nouvelle fonction à compter du 8 janvier 1959. Le poste de Premier ministre dans la Ve République appartient au pouvoir exécutif. Ses pouvoirs sont fixés par la Constitution. La Cinquième République est un régime constitutionnel parlementaire à influence présidentielle. Concrètement, cela signifie que le pouvoir exécutif est partagé entre le Président et son Premier ministre. On parle ainsi de régime semi-présidentiel1. C'est un régime typiquement français, car très rare dans le monde ; ce régime a la réputation d'être à la fois stable et souple. Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du gouvernement. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions. Le président de la République préside le Conseil des ministres. Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée. Le Premier ministre dirige l’action du gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires ; dans certains cas, le passage par le Conseil des ministres est obligatoire.


Conseil des Ministres

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................ Le gouvernement de la République française sous la Cinquième République constitue la seconde tête d'un pouvoir exécutif bicéphale. C'est un organe collégial et hiérarchisé. Il détermine et conduit la politique de la France, dispose de l'administration et de la force armée selon l’article 20, alinéa 1, de la Constitution de 1958. Comme toute l'administration est gouvernée par celui-ci, le gouvernement peut créer de nouvelles institutions administratives, il embauche ses agents. Il peut aussi dissoudre ces institutions et exerce le pouvoir hiérarchique. Le gouvernement est nommé par le président de la République et est placé sous l'autorité politique du Premier ministre, qui est le chef du gouvernement.

Premier-ministre : Edouard Philippe (SE)
Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur : Gérard Collomb (PS)
Ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire : Nicolas Hulot ()
Garde des sceaux, ministre de la Justice : Nicole Belloubet (DVG)
Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères : Jean-Yves Le Drian (PS)
Ministre des Armées : Florence Parly (PS)
Ministre de la Cohésion des territoires : Jacques Mézard (PRG)
Ministre des Solidarités et de la Santé : Agnès Buzyn (SE)
Ministre de l’Economie et des Finances : Bruno Le Maire (LREM)
Ministre de la Culture et de la communication : Françoise Nyssen (SE)
Ministre du Travail : Muriel Pénicaud (DVG)
Ministre de l’Education nationale : Jean-Michel Blanquer (DVD)
Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation : Stéphane Travert (LREM)
Ministre de l’Action et des Comptes publics : Gérald Darmanin (LREM)
Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Frédérique Vidal (SE)
Ministre des Outre-mer : Annick Girardin (PRG)
Ministre des Sports : Laura Flessel (SE)

Sénat

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................ Le Sénat constitue la chambre haute du Parlement français selon le système du bicamérisme et détient le pouvoir législatif avec l'Assemblée nationale. En vertu de l'article 24 de la Constitution de la Ve République, il est le représentant des collectivités territoriales. Il siège au palais du Luxembourg. Lors du vote d'une loi, en cas de positions divergentes du Sénat et de l'Assemblée nationale, le Premier ministre peut donner le dernier mot à l'Assemblée. Cette dernière ne peut donc légiférer qu'avec l'accord du Sénat ou du Premier ministre, mais jamais seule. Dans le cas des révisions constitutionnelles, les deux chambres doivent s’entendre sur le même texte. Le Sénat, qui compte 348 sénateurs depuis le renouvellement de 2011, a subi plusieurs réformes de son mode d'élection. Depuis l'adoption de la loi no 2003-697 du 30 juillet 2003, le mandat des sénateurs est de six ans, et le renouvellement s'effectuera intégralement tous les six ans à partir de 2020, cela depuis la réforme des institutions de septembre 2018. Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, par 150 000 grands électeurs. Le scrutin est soit proportionnel (52 %), soit uninominal à deux tours (48 %) au niveau départemental. La chambre haute a été dominée par la droite et le centre du début de la Ve République jusqu’à aujourd’hui, la gauche n’ayant détenu la majorité qu’entre 2011 et 2014. Depuis cette dernière date, le groupe majoritaire est le groupe Les Républicains et Gérard Larcher est le président du Sénat.


Rassemblement National : 13 sénateurs
Groupe Les Républicains (LR & DVD) : 64 sénateurs
Groupe Union centriste (MCR) : 18 sénateurs
Groupe La République en marche (LREM) : 77 sénateurs
Groupe socialiste et républicain (PS & DVG & EELV) : 40 sénateurs
Groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (PC) : 7 sénateurs
Groupe France Insoumise (FI) : 21 sénateurs


Assemblée nationale

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................L’Assemblée nationale forme, avec le Sénat, le Parlement de la Cinquième République française. Son rôle principal est de débattre, d’amender et de voter les lois. De plus, cette institution a, contrairement au Sénat, le pouvoir de renverser le gouvernement, ce qui implique que celui-ci ne devrait pas être en désaccord avec elle. Elle siège au palais Bourbon à Paris. Depuis 1986, l’Assemblée compte 577 membres appelés « députés », élus au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour une durée de cinq ans. Depuis 2017, début de la XVe législature, le groupe majoritaire est le groupe La République en Marche et François de Rugy est le président de l'Assemblée. A partir de 2022, l’Assemblée ne sera plus constituée que par 404 députés toujours élus au même scrutin, sauf pour 12,5% d’entre eux qui seront élus à la proportionnelle.

Pà a Corsica : 3 députés
Ligue du Sud : 1 députée
Front national : 7 députés
Debout la France : 1 député
Les Républicains : 100 députés
Résistons ! : 1 député
Mouvement centriste pour la République : 82 députés
La République en Marche : 313 députés
Divers gauche : 3 députés
Nouvelle Gauche (PS) : 31 députés
France Insoumise : 17 députés
Gauche démocrate et républicaine : 16 députés



Économie


Description de l'économie

................La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Au cœur d’une zone économiquement très développée, son économie a bénéficié de la mise en place du marché commun européen. L'intervention de l'État dans l'économie est traditionnellement importante. Le niveau de dépenses publiques et donc d’imposition est parmi les plus élevés au monde. À partir de 1986, l'État a privatisé un grand nombre d'entreprises publiques mais son influence sur l’économie reste forte. L'économie française est principalement une économie de services : en 2015, le secteur tertiaire occupait 76,7 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche, etc.) n'en représentait plus que 2,8 %, et le secteur secondaire (essentiellement l’industrie) 20,5 %. L'économie française est une économie de plus en plus ouverte, occupant une place importante dans les échanges commerciaux internationaux, principalement au sein de l'Union européenne. La France est le 7e pays pour ses exportations et le 6e pour ses importations. En 2006, les exportations représentent 26 % du PIB et les importations 27 %. La balance commerciale est devenue déficitaire en 2004, et ce déficit s’est accru jusqu'en 2011 avant de décroître légèrement mais de rester important en 2015. Le taux de chômage est plus élevé que la moyenne des autres pays développés à 9,7 % (10 % en prenant en compte l'Outre-mer) en décembre 2016. Le taux d'emploi (63,8 % en 2006), proche de la moyenne européenne (64,8 %), est plus faible que celui de l’UE-15 (66,2 %), et de la moyenne des pays développés, en particulier pour les séniors, les moins de 30 ans, et les personnes faiblement qualifiées. Le traitement fiscal avantageux accordé à la R&D permet à la France de se hisser au 4e rang mondial pour le nombre de brevets délivrés en 2013 et ainsi d'accroître son attractivité économique.

Spoiler:


Forces armées françaises

Budget des Armées : 44,1 milliards d’euros
Chef d'État-Major des Armées : Général François Lecointre
Âge militaire : 17 ans avec le consentement pour le service militaire
Disponibles au service militaire : 23 750 000 hommes
Actifs : 365 835 hommes
Troupes régulières : 215 019 + 98 000 (Gendarmerie Nationale)
Réservistes : 27 680 + 25 000 (Gendarmerie Nationale)
Garde Nationale : 72 000


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Armée de Terre

Chef d'État-Major de l'Armée de Terre : Général d'armée Jean-Pierre Bosser
Effectifs : 209 470 hommes

ÉQUIPEMENT :


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Marine Nationale

Personnel actif : 36 500 hommes

Chef d'État-Major de la Marine : Amiral Christophe Prazuck
Effectifs : 36 500 militaires et 2 800 civils

ÉQUIPEMENT :


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Armée de l'Air

Chef d'État-Major de l'Armée de l'Air : Général d'armée aérienne André Lanata
Effectifs : 42 607 hommes

ÉQUIPEMENT :


Relations extérieures


................

Très bonnes relations : Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Union Européenne
Bonnes relations : Arabie Saoudite, République Populaire de Chine, Taïwan
Relations neutres : Reste du monde
Mauvaises relations : Corée du Nord, Syrie
Très mauvaises relations :

Alliances et Organisations membre : ONU, OMC, FMI, UE, OIF, etc.

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Message par Sirda Dim 5 Aoû 2018 - 17:56


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Affaires intérieures


................Alors que le début de fronde interne à LREM semble au moins temporairement écarté avec les annonces faites par le chef de l’Etat lors de ses traditionnels vœux du nouvel an, bien que Sonia Krimi ait affirmé que celle-ci pourrait très rapidement prendre si les différentes réformes n’étaient pas présentées dans les mois à venir, le gouvernement a décidé de s’attaquer, à deux mois des élections départementales, à un dossier plus que sensible qu’est le découpage administratif et politique en France, pays réputé pour être un millefeuilles entre les communes, les communautés de commune, les communautés urbaines, les métropoles, les départements, les régions, etc. Depuis des décennies, les réformes territoriales s’enchaînent, aboutissant à une confusion des compétences et des entités, certaines n’ayant même pas le temps d’entrer véritablement en vigueur qu’elles sont déjà abrogées par la majorité suivante, tandis que les lois de décentralisation et de recentralisation n’aident pas à la lisibilité de ce beau foutoir dont il ne ressort, selon certains, qu’une hausse continue des dépenses et du nombre de fonctionnaires. Pour le chef de l’Etat, « cette conception verticale de la réforme doit être inversée au profit d’une conception bottum-up dans laquelle il reviendrait aux citoyens de choisir les strates territoriales qui les séparent de l’Etat, et non plus quelques hommes blancs cisgenres quinquas issus des grandes écoles et hors sols. »

................Bien que l’exposé de la philosophie générale de la réforme soit plutôt séduisant, la traduction est bien moins démocratique et reprend les bonnes vieilles habitudes administratives françaises. Le gouvernement a annoncé la suppression des départements en tant que collectivités territoriales au profit des régions, bien qu’ils subsistent en même temps comme divisions administratives, et un peu comme entités politiques aussi. En effet, le gouvernement a repris la réforme territoriale de 2010 fusionnant le conseiller départemental et le conseiller régional au profit d’un conseiller territorial élu dans des cantons et siégeant au conseil régional avec ses pairs des autres départements, mais aussi dans une sorte de conseil départemental issu d’une délégation de pouvoir du conseil régional afin de mettre en œuvre les anciennes compétences du département désormais attribuées au conseil régional mais déléguées à ces nouveaux conseils départementaux qui ne disent pas leur nom. L’objectif d’une telle réforme est de réduire considérablement le nombre d’élus locaux ainsi que de concentrer les pouvoirs au sein de vastes collectivités territoriales pour réduire un maximum possible les frais de fonctionnement. Le département subsiste néanmoins comme division administrative, c’est-à-dire exclusivement au niveau de la préfecture, tandis que la gestion des aides sociales, le logement, la voierie, etc., deviennent désormais de la compétence de la région.

................Ce n’est évidemment pas tout. En effet, si les départements disparaissent comme collectivité territoriale, il reste possible de les faire subsister sous une forme juridique modifiée, celle de la collectivité territoriale unique, qui consiste en une collectivité territoriale dotée des attributions du département et de la région sans pour autant être une région stricto sensu, à l’instar de la Corse, qui jouit de ce statut. Désormais, cette possibilité est ouverte à « tout département qui souhaiterait fusionner uniquement avec un autre sous un tel statut, ou à un département qui ne souhaiterait pas être intégré au sein d’une région. » Les cibles du gouvernement sont évidentes : les départements du Bas et Haut Rhin, qui ne digèrent toujours pas leur intégration au Grand Est, et qui ne rêvent que de se retrouver au sein d’une entité juridique commune, mais également la Vendée, qui n’est pas spécialement enthousiaste d’être au sein de la région Pays de la Loire et qui s’offrirait bien le luxe de pouvoir directement dialoguer avec l’Etat sans passer par une région. Ainsi, peu après l’adoption de la réforme, les Bas et Haut Rhin ont annoncé la création d’une collectivité territoriale unique d’Alsace, indépendante du Grand Est, tandis que la Vendée a annoncé la même chose, cette fois toute seule, et se sépare de sa région afin de recouvrer une certaine autonomie, au risque de fragiliser le découpage territorial français de François Hollande.

................Le gouvernement a également décidé de touché au découpage territorial plus généralement. En effet, il a annoncé le rattachement du département Loire-Atlantique à la région bretonne, officiellement pour « réparer une erreur historique » et officieusement pour renforcer une région largement acquise à la cause d’En Marche, notamment grâce à son ancien président Jean-Yves Le Drian, provoquant ainsi un véritable séisme dans les trois départements restants des Pays de la Loire. Résultat, la Mayenne et la Sarthe ont annoncé leur fusion au sein d’une collectivité territoriale unique sobrement appelée Maine, tandis que le Maine-et-Loire s’est lui aussi transformé en une telle collectivité, toutefois sous l’appellation plus historique d’Anjou. Autre démembrement politique, celui de la région Auvergne Rhône Alpes, tenue par Laurent Wauquiez, avec le départ des départements de Haute Savoie et de Savoie, qui fusionnent eux aussi dans une nouvelle collectivité territoriale unique nommée Savoie. Si d’autres départements sont candidats à changer de région ou créer leur CTU, le gouvernement a toutefois refusé pour l’instant les demandes, ne les jugeant pas pertinentes. En réalité, et officieusement, ces redécoupages tiennent davantage de l’intérêt politique que de l’intérêt général, puisqu’ils permettent le plus souvent d’affaiblir des régions tenues par une droite encore tenace et de renforcer celles acquises à LREM.

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Message par Sirda Lun 6 Aoû 2018 - 19:54


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Affaires intérieures


................La crue du siècle, autant attendue que crainte, a finalement eu lieu en ce mois de février 2021, au plus grand dam du gouvernement français qui se serait bien passé d’un tel évènement en pleine course électorale pour les régionales – dont le scrutin a été fixé en décembre 2021 – et pour les présidentielles de l’année suivante. Si au début de la crue, cela ressemblait à l’habituelle montée des eaux annuelle, le dépassement de la barre des 7 mètres a rapidement inquiété les autorités compétentes qui ont immédiatement mises en œuvre les différents plans prévus à cet effet, cela en temps et en heure, notamment le Plan Neptune du ministère des Armées, prévoyant le déploiement de dix milles militaires dans la capitale et ses alentours pour assister les milliers de pompiers et sauveteurs déployés pour faciliter l’évacuation des autochtones menacés et/ou touchés par les inondations, mais également leur ravitaillement en eau potable et nourriture pour les zones non-inondées mais dont l’accès est rendu plus que difficile par la crue, par exemple dans le Val-de-Marne où Ivry-sur-Seine a été recouverte à 55% par les eaux, ou encore à Alfortville, intégralement inondée – et surnommée Alflotteville par les habitants. Au total, plusieurs centaines de milliers de personnes ont dû être évacuées, parfois pour quelques heures mais bien souvent pour quelques jours, et relogées dans des centres d’hébergement de fortune, des gymnases, des casernes, etc.

................Depuis le château de Vincennes, où la présidence et le gouvernement ont été transférés conformément au plan en cas de grande crue, le chef de l’Etat s’est exprimé devant ses concitoyens pour exprimer ses vœux de rétablissement aux blessés, rassurer les inquiets, présenter ses condoléances aux familles des décédés, et tutti quanti. Il a annoncé que la décrue devrait durer moins d’un mois, affirmant que tous les efforts sont faits pour l’accélérer le plus possible, et que l’Etat prendra en charge sa partie des dégâts, laissant aux assurances privées le soin de prendre la sienne le plus vite possible. Ainsi, le Parlement, temporairement délocalisé à Versailles pour sa part, a voté une loi de finances rectificative pour créer un budget annexe de 7 milliards d’euros exclusivement dédié à la réparation des dégâts – la région et les communes prenant 3 milliards à charge –, qui commence dès à présent à Paris et dans les villes alentours. De même, il a annoncé la construction de trois nouveaux réservoirs en amont de la Seine pour permettre de stocker un maximum d’eau, ainsi que l’agrandissement de ceux déjà existants, cela afin de réduire considérablement l’impact des prochaines crues et surtout éviter une nouvelle grande crue de ce genre dans les décennies à venir. Le président et les ministres se rendront auprès des déplacés, tandis que les centrales font tout leur possible pour assurer l’approvisionnement en électricité.


Affaires intérieures


................Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères a, durant son entretien avec son homologue niakoué, accepté les différentes propositions qu’il a qualifié de « particulièrement enthousiasmantes pour la coopération technologique entre la République populaire de Chine et la République française. » Ainsi, il a consenti à l’agrandissement du centre sino-français d’études sur le nucléaire civil en Chine, mais également la construction d’un centre en France, et proposé au représentant chinois la participation d’Areva dans la construction de nouvelles centrales nucléaires dans l’Empire du Milieu, qui, au regard de sa récente annonce à cet égard, semble vouloir de doter d’un parc nucléaire conséquent, Jean-Yves Le Drian affirmant que « le savoir-faire français est dans ce domaine incontestable et pourrait aider la Chine à atteindre ses objectifs, notamment avec la construction de centrales EPR mais également plus classiques. » Concernant le domaine spatial, l’ancien connétable de France et duc de Bretagne a également remercié la Chine pour son don de matière lunaire et proposé à Beijing de participer financièrement, voire technologiquement, aux différents programmes français dans le cadre de l’ESA sur la décennie actuelle, à l’instar de la station spatiale européenne en orbite autour de la Terre cela afin de « renouer avec la tradition commune aux chinois et aux européens qu’est l’exploration du monde les entourant. »


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Message par Sirda Ven 10 Aoû 2018 - 23:42


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Affaires intérieures


................« Le tournant social du quinquennat », titre l’Express en une, avec un éditorial spécial de l’excellentissime Christophe Barbier qui fait la promotion de son hebdomadaire sur les ondes des sévices publics, France Intox en tête, mais également sur les plateaux télévisés tels que BFMacron, première chaîne de propagande de France. A qui veut bien l’entendre, l’homme à l’écharpe rouge affirme que « le président de la République a pris la mesure de son impopularité auprès des classes les plus défavorisées dont il représente pourtant l’espoir de l’ascension sociale, lui qui est parvenu si haut en partant de si bas, l’archétype même de l’outsider, en faisant adopter ce plan de lutte contre la pauvreté en France. » Toute l’intelligentsia centre-gauchiasse se met alors en marche pour défendre partout ce projet, épaulée par les officiels d’En Marche qui n’hésitent pas à qualifier Emmanuel Macron de « président des plus démunis », Jacques Séguéla –87 ans et l’air toujours aussi frais grâce à son bronzage – préfère quant à lui dire que « le chef de l’Etat donne l’impression de préférer les clochards aux Rolex avec ce projet ». Plus politiquement correcte, l’avant-garde macroniste, Gabriel Attal et Sacha Houilé en tête, parle de « projet civilisationnel pour lutter contre ce fléau issu de la gestion catastrophique par la droite et la gauche du pays ces mille dernières années qu’est la pauvreté », avant d’aller se torcher au Palais Bourbon.

................Emmanuel Macron parle quant à lui, en présentant ce projet devant un parterre de journalistes triés sur le volet, « d’accomplissement de la mission historique, jadis dévolue à l’Eglise catholique, et depuis la Révolution à l’Etat français, de secours aux plus défavorisés d’entre nous, pour leur permettre de s’élever matériellement au-dessus de leur triste condition initiale, et pleinement adhérer à la société moderne afin de s’épanouir en les faisant accéder au bonheur matériel terrestre. » En réalité, il s’agit seulement de partir à la conquête d’un électorat populaire qui lui fait défaut depuis le début de sa carrière politique, ainsi que de sérieusement calmer la fronde qui tend à apparaître avec en tête de file la députée-maire de Cherbourg-en-Cotentin Sonia Krimi et qui attend impatiemment ce fameux « tournant social » pour changer l’image de président des riches que porte le chef de l’Etat. Ainsi, le président de la République a, dans un long discours ennuyant, dévoilé toutes les richesses de sa philosophie sociale, parsemant son intervention de grandes références philosophiques puisées tantôt dans le christianisme médiéval, tantôt dans le socialisme du XXème siècle, avant de convoquer de grandes figures politiques françaises telles que le Général de Gaulle, Philippe Séguin, Michel Rocard ou encore Ambroise Croizat histoire de ratisser bien large et tenter de fédérer un maximum de personnes autour de son projet.

................Le chef de l’Etat a ainsi détaillé sa vision en mentionnant comme premier axe de ce plan pauvreté la jeunesse, laquelle doit « avoir toutes les cartes en mains pour être une winneuse. » Désormais, les jeunes, s’ils quittent l’école à 16 ans – âge jusqu’à laquelle elle est obligatoire – devront suivre des formations pour être aptes à rentrer dès leurs 18 ans sur le monde du travail. Ces formations seront prises en charge par les fonds alloués à la jeunesse sur le budget de la formation professionnelle il y a deux ans. Coaching, préparation aux entretiens d’embauches, formations courtes, aides financières... Une fois majeurs, les jeunes éloignés du marché du travail devraient bénéficier de davantage d’accompagnement, c’est en tout cas l’objectif affiché. Par ailleurs, la garantie jeune instituée par François Hollande et qui avait bénéficié à 178'200 jeunes va être étendue pour cibler 100'000 jeunes par an, avec à la clef des contrats d’un an rémunéré 480€ par mois par l’Etat, les collectivités territoriales ou des organismes caritatifs, notamment dans le cadre du service civique. Enfin, dernier dispositif étendu en la faveur des jeunes, celui des chantiers d’insertion, dont le nombre va considérablement augmenter pour accueillir les déscolarisés et autres vagabonds pour des missions conventionnées et rémunérées le smic. Le coût devrait être minime pour l’Etat qui délègue cela principalement à la formation professionnelle et aux collectivités.

................Deuxième axe majeur de ce plan pauvreté : la simplification des aides. Le gouvernement est parti d’un constat très simple : en 2021, plus d’un tiers des personnes qui pourraient bénéficier d’aides ne réclament pas ces dernières, avec notamment pour principales raisons un manque crucial d’informations mais également beaucoup trop de démarches compliquées à suivre pour parvenir à obtenir ces aides sociales pourtant parfois vitales. Or, et c’était une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron, tous les nécessiteux doivent pouvoir bénéficier de l’assistance publique pour subvenir à leurs besoins primaires. Ainsi, dès le 1er janvier 2022, un versement social unique va être mis en place, c’est-à-dire que l’ensemble des aides sociales – APL, allocations familiales, allocations adultes handicapés, etc. – vont être versées le même jour, à savoir le 5 de chaque mois, revalorisées en même temps, vont être automatisées et prendront désormais en compte les revenus de l’année en cours pour leur calcul. De même, le Revenu de Solidarité Active va être fusionné avec l’Allocation de solidarité spécifique pour ceux qui sont éligibles à cette dernière, permettant ainsi à ceux qui bénéficient de ces deux aides de n’avoir plus qu’une démarche à suivre pour les obtenir. Les démarches vont essentiellement être numérisées pour les rendre plus simples, avec des tutoriels pour remplir les formulaires et accompagner aux mieux les demandeurs.

................Troisième axe du plan pauvreté, le volet familles et petite enfance. Pour le gouvernement, la lutte contre la pauvreté passe nécessairement par l’accueil en crèche, car de trop nombreuses personnes – principalement des femmes – refusent encore de travailler à cause des enfants à charge, ce qui contribue à la paupérisation de certaines catégories pourtant déjà défavorisées. Ainsi, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé que « un nouveau mécanisme de financement des places en crèche, adossé au niveau de richesse de la commune et de ses habitants sera donc instauré », consistant en un bonus financier accordé aux communes créant des places en crèche pour les enfants les plus démunis ou en situation de handicap, l’Etat annonçant débloquer des fonds, via les dotations aux collectivités territoriales, pour financer la construction de 30'000 places de crèche dans les deux années à venir, les quartiers prioritaires étant principalement visés par ces aides. De même, la ministre a annoncé la création d’aides financières pour les familles monoparentales consistant en l’institution d’un tiers payant pour les femmes cherchant à faire garder leur enfant et qui, n’en ayant pas les moyens financiers, doivent renoncer à prendre un emploi, ce tiers payant étant évidemment la Sécurité Sociale. L’objectif est de permettre à davantage de femmes de retrouver un travail en leur permettant de faire garder plus aisément leurs rejetons par la collectivité.

................En réalité, tout ce plan pauvreté ne devrait pas chambouler la face du monde, bien qu’il pourrait permettre d’améliorer le quotidien de centaines de milliers de français, à commencer par les femmes seules avec des enfants à charge, ainsi que les jeunes en mettant un pognon de dingue pour éviter qu’ils aillent directement pointer à Pôle Emploi une fois sortis de l’école. Le coût pour le budget de l’Etat – au sens strict et comptable du terme – devrait être quasiment nul, à peine plus de deux milliards d’euros selon les estimations les plus hautes, puisque les dépenses à destination des jeunes étaient déjà prévues dans la précédente réforme de la formation professionnelle – le gouvernement se contentant de davantage la détailler avec ce plan pauvreté et lui adjoindre une nouvelle mission – tandis que celles du volet famille et enfance vont être prises en charge par l’excédent de la Sécurité sociale. Pour le président de la République, il s’agit d’un véritable coup de communication en or – et aux frais du contribuable – pour s’offrir un soutien populaire et calmer la gronde interne à La République en Marche, tandis qu’il évite, par la non-nécessité de recouvrir à de nouvelles taxes pour financer ce projet, de se mettre à dos son électorat bourgeois auquel il vient de promettre une réduction des charges patronales et salariales pour 2022 afin de s’assurer de sa bonne fidélité pour les élections régionales de décembre puis les présidentielles.


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Message par Sirda Dim 12 Aoû 2018 - 0:46


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Affaires étrangères


................Le chef de l’Etat français a très vivement dénoncé l’opération Wooden Leg, qualifiée « d’aventure des plus baroques digne d’un livre chevaleresque si elle ne risquait pas de causer un conflit d’une rare violence accompagné d’une crise économique mondiale », et n’a pas manqué de critiquer avec véhémence « l’attitude irresponsable des gouvernements américain et israélien dans le dossier iranien, ces deux Etats n’ayant que cherché l’affrontement avec la République islamique d’Iran qui, si elle n’est pas exempte de toute faute, respectait jusqu’à peu sa parole, à savoir jusqu’à ce que l’administration Trump ne décide de violer l’accord de 2015, poussant ainsi le peuple iranien dans ses derniers retranchements, un national-conservatisme islamique prônant la guerre à outrance face à l’Occident. » Pour l’Elysée, Tel-Aviv et Washington sont autant responsables de cette situation que Téhéran, dont Paris refuse néanmoins de prendre la défense, estimant que les récentes déclarations du nouvel exécutif étaient un signe clair de rejet de l’accord, dont la République française s’estime désormais elle aussi déliée, bien qu’elle refuse pour l’instant de rétablir des sanctions à l’encontre de l’ancienne Perse. Quoi qu’il en soit, le président de la République relève tout de même une responsabilité plus accrue des Etats-Unis d’Amérique avec leur retrait de l’accord, et qualifie cet acte de « pêché originel de l’actuelle situation explosive du Moyen-Orient. »

................Cependant, la République française ne manque pas non plus de critiquer la riposte iranienne consistant notamment en un blocage total du détroit d’Ormuz, par lequel transite près de trente pourcent du pétrole au monde, point névralgique de l’économie planétaire. Ainsi, le chef de l’Etat a annoncé que « la France a déposé une résolution devant le Conseil de Sécurité visant à autoriser la levée du blocus du détroit par tous les moyens, y compris coercitifs », et affirme que celle-ci a été acceptée par la majorité des membres permanents et non-permanents de l’institution. Dès lors, Paris exige de Téhéran que ledit blocus soit levé sous quarante-huit heures, sous peine que les moyens militaires affectés à son maintien soient détruits par tout Etat en disposant de la capacité militaire, icelui étant de jure autorisé à le faire par le Conseil de Sécurité au nom de la sécurité collective. Si la France n’entend pour l’instant pas déployer de navires dans la région – sinon ceux qui y patrouillent déjà dans le cadre de la lutte contre la piraterie –, elle espère que les Etats-Unis s’en chargeront à sa place, bien qu’elle soit prête à utiliser la coopération européenne pour éventuellement prendre la tête d’une coalition pour débloquer le détroit d’Ormuz, duquel dépendent de nombreux pays européens pour leur consommation de pétrole et de gaz. D’ailleurs, si un navire battant pavillon français venait à être arraisonné, cette position pourrait changer.

................Dans Hexagone Balard, l’agitation est à son comble. La ministre des Armées a ordonné le passage des bases françaises au Moyen-Orient en état d’alerte maximal en indiquant, dans une directive expresse, qu’elles devaient être prêtes « à tout instant à défendre les intérêts stratégiques français dans la région si nécessitée se fait ressentir. » Bien que la France veuille garder une certaine neutralité critique dans ce dossier, elle reste consciente que ses intérêts vitaux sont dangereusement menacés par ce conflit potentiellement destructeur pour la région qui tendait pourtant à progressivement à se stabiliser avec la fin de la guerre civile en Syrie. L’aviation française présente sur place se tient ainsi prête à mener toute opération militaire qui s’avérerait être nécessaire. En métropole, le cran d’alerte des bases passe également au niveau supérieur, et la marine – notamment le groupe aéronaval déployé au large de la Libye – se tient prête pour toute intervention. Parallèlement, le gouvernement a annoncé la mise en place de restrictions pour l’achat d’essence, près d’un quart des importations françaises étant menacées par ce blocus, tout en demandant à l’Algérie, à la Norvège et à la Russie de bien vouloir accroître leurs exportations à destination de la France en cas maintien du blocus par l’Iran. La priorité de l’approvisionnement en essence va désormais à l’armée et aux forces de l’ordre et/ou secours puis aux automobilistes.


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Message par Sirda Lun 13 Aoû 2018 - 19:56


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Affaires étrangères


................Lors d’une déclaration exceptionnelle du Quai d’Orsay, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a déclaré que « les récentes frappes aériennes russes à l’encontre de bases militaires sur le territoire national ukrainien sont une violation sans appel du droit international en ce qu’elles constituent un crime d’agression à l’encontre de l’Ukraine, Etat souverain depuis près de trente ans. » La République française condamne ainsi vivement les actions de la Fédération de Russie chez son voisin de l’ouest, estimant qu’elles étaient évidemment intolérables et démontraient « une claire volonté de déstabiliser les pays périphériques hostiles au pouvoir moscovite, duquel ils n’ont que trop longtemps souffert au fil des siècles. » Ainsi, Paris appelle Moscou à la raison, et exige que l’Union européenne renforce les sanctions économiques et financières contre la Russie et ses principaux dirigeants, notamment en visant les plus proches ministres et conseillers de Vladimir Poutine ainsi que les importations hors hydrocarbures en provenance de l’ancienne Union soviétique. En ce sens, Emmanuel Macron a présenté un tel projet devant le Conseil européen ainsi que devant le président de la Commission européenne, le charismatique Dominique de Villepin, tandis que les députés français du groupe européen EDA ont reçu pour consigne de soutenir cette initiative française, qui devrait passer sans trop de problème.

................Par ailleurs, le général François Lecointre, chef d’état-major des armées, a accepté de se rendre à Bruxelles pour le sommet extraordinaire de l’OTAN, porteur d’une position ferme de la France : la guerre en Ukraine doit cesser dans les plus brefs délais et la stabilité de tous les Etats frontaliers de la Russie doit être assurée. En ce sens, la République française a dépêché, de concert avec ses alliés au sein de l’organisation militaire susnommée, le 1er régiment étranger de cavalerie, fort de 1’000 légionnaires et dirigé par le colonel Olivier Baudet dans les pays Baltes – avec évidemment ses AMX-10RC, ses VBL, et son matériel habituel – , soutenu par la 4e escadre de chasse, composée des 16 Mirage 2000N de l’Escadron de chasse 2/4 La Fayette ainsi que des 32 Rafale B et C des Escadron de chasse 1/4 Gascogne et Escadron de transformation Rafale 3/4 Aquitaine, chargés quant à eux de la surveillance et de la protection de l’espace aérien des pays Baltes – assistés pour cela d’avions de guerre électronique et de surveillance. Arrivé sur place, le colonel Baudet aurait déclaré « C’est ici la porte d’Europe et vous ne passerez jamais ! » en regardant la Russie avec ses jumelles. Dans la mer Baltique, une flottille constituée des frégates Forbin, Languedoc, Auvergne, du patrouilleur L’Adroit, du sous-marin Perle, et de navires d’accompagnement dont des dragueurs de mine, a été dépêchée. Evidemment, la France reste pacifique.

................En métropole, l’ensemble des bases militaires est passé, au regard des rapports relatifs à une mobilisation russe exceptionnelle aux frontières du Vieux Continent, au niveau d’alerte maximal, suivant ainsi ses alliés de l’OTAN. Ainsi, de nombreux exercices militaires sont régulièrement organisés, notamment des simulations de déploiement rapide à l’étranger, la Force Scorpion étant particulièrement entraînée à cet effet, renforcée depuis la hausse des dotations au budget militaire depuis l’adoption de la loi de programmation militaire en 2018. Dans le ciel, les citoyens français ont l’extrême chance d’entendre fréquemment le bruit des Rafales et des Mirages dépasser mach 1, s’entraînant eux aussi en cas de dérapage de la situation. Dans la mer méditerranée, le groupe aéronaval français déployé au large de la Libye a provisoirement suspendu ses frappes aériennes contre l’Etat islamique au profit de mouvement plus à l’est, tandis qu’à Brest et à Toulon, la flotte procède à plusieurs manœuvres d’exercice et de préparation. Depuis Brest toujours, la flotte sous-marine française se déploie pour partie également, le Triomphant partant en immersion dans les immensités ténébreuses du Pacifique alors que le le Terrible simule un conflit de haute intensité dans l’Atlantique. Bref, en clair, les forces armées sont pleinement mobilisées et procèdent à des entraînements, espacés dans le temps pour éviter la surcharge de fatigue, au cas où.


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Message par Sirda Mer 15 Aoû 2018 - 18:44


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Affaires européennes


................Lors de la réunion du Conseil européen, rassemblant tous les chefs d’Etat ou de gouvernement des pays-membres de l’Union, la France a mis sur la table deux dossiers majeurs concernant l’Union en général, et un autre concernant la zone euro – seuls les pays ayant adopté cette monnaie étant évidemment concernés. D’abord, sur la question iranienne, Emmanuel Macron a plaidé pour la réinstauration de sanctions économiques et financières immédiates sur la République islamique, informant ses partenaires européens que l’ensemble des parts de marchés actuellement détenues par des entreprises françaises là-bas vont être vendues dans les jours à venir à qui le veut – un montant qui représente environ dix milliards d’euros, la République populaire de Chine ainsi que la Fédération de Russie étant visées par cette proposition. Téhéran ayant violé l’accord de 2015 en poursuivant son programme nucléaire militaire et en ayant officiellement reconnu posséder trois bombes nucléaires, Paris plaide pour une rupture définitive du commerce avec l’ancienne Perse, le retrait de toutes les entreprises européennes qui s’y trouveraient encore, le gel des avoirs financiers de tous les dirigeants iraniens situés dans des pays européens, ainsi qu’un boycott sur les produits pétroliers et gaziers importés en Europe, l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe pouvant aisément satisfaire la demande européenne.

................Le président de la République a ensuite évoqué devant ses homologues la délicate question migratoire à la suite du naufrage d’une embarcation de fortune ayant coûté la vie à plusieurs dizaines d’hommes, mais aussi – fait notable – à un enfant qui s’y trouvait, chose assez rare d’habitude. Evoquant « un drame humain qui se déroule aux frontières de ce Vieux Continent portant des valeurs universelles directement inspirées par la France, ses Lumières et sa Déclaration de 1789 », le jeune et dynamique chef de l’Etat a proposé l’établissement, si accord avec le Maroc, les deux entités gouvernementales de Libye, la Tunisie, mais aussi les pays de départs tels que le Mali, la Mauritanie ou encore le Niger de hotspots construits, financés et gérés par l’Union européenne, avec le personnel de Frontex, qui seraient chargés de directement traiter sur place toutes les demandes d’asile, pour ainsi mettre un terme à la traversée périlleuse de la Méditerranée. L’Union européenne pourrait également constituer un fonds de solidarité avec ces mêmes pays et leur verser plusieurs centaines de millions d’euros chaque année en échange de la prise en charge de tous les déboutés du droit d’asile sur le sol, ainsi que le retour de tous les migrants déboutés dudit droit présents sur le seuil européen. L’Union, pour sa part, assurera le transport des heureux élus, et refoulera dans les ports africains les éventuels navires de migrants.

................Enfin, le troisième point abordé avec les partenaires de la zone euro est celui de la politique monétaire actuellement conduite par la Banque Centrale Européenne, ainsi que la détention par cette dernière de parts significatives de la dette souveraine de nombreux Etats-membres de la zone. D’une part, face au ralentissement économique actuel, notamment causé par la crise au Moyen-Orient, la France demande une nouvelle politique de dévaluation de l’euro par rapport au dollar pour permettre de renforcer la compétitivité des entreprises européennes à l’exportation et ainsi espérer regagner quelques dixièmes de croissance perdus. D’autre part, Emmanuel Macron a affirmé que « la France a tenu ses engagements concernant son déficit public en repassant largement sous la barre des 3% », et qu’en ce sens, un geste en faveur de la dette publique française détenue par la BCE – près de 20% du total –, serait le bienvenu, mais également en faveur de l’Italie, qui a elle aussi respecté ses engagements, ainsi que la plupart des pays d’Europe de l’ouest concernés. Cette annulation d’une partie de la dette – notamment revendiquée par le M5S en Italie – aurait notamment pour effet de réduire les dépenses de remboursement de la dette, des sommes qui pourraient être allouées par exemple à des politiques d’investissement public, plus utiles pour l’économie en général. La France en appelle ici à la solidarité de la zone euro pour accepter.


Affaires étrangères


................Outre les affaires européennes, dans lesquelles la France tente de peser le plus possible en profitant de l’affaiblissement politique de l’Allemagne et de son gouvernement très conservateur, Paris mène aussi une véritable offensive diplomatique internationale dans plusieurs régions du globe. En effet, Jean-Yves Le Drian s’est rendu dans les différents pays du Golfe pour répondre aux appels d’offres arabes, proposant notamment aux Emirats Arabes Unis, à l’Oman et au Qatar la vente de Rafales, respectivement 108 à Dubaï pour remplacer l’ensemble de ses Mirages 2000 et F-16 vieillissants, 64 à Mascate pour remplacer ses Typhoon en carton et ses F-16 également dépassés, et enfin 24 nouveaux Rafales à Doha – en plus des 36 déjà commandés. Le ministre des Affaires étrangères a également proposé le savoir-faire missilier français avec le système anti-aérien SAMP/T, apte à engager aussi bien des avions furtifs que des missiles supersoniques, plus efficace que le Patriot et réputé être au niveau des systèmes russes, grâce à ses technologies modernes et à l’utilisation de VLS qui lui permettent de couvrir 360° avec une seule batterie au lieu des pauvres 120° couverts par une batterie de Patriot par exemple. Niveau naval, les nouvelles Frégates de taille intermédiaire sont mises en avant, ainsi que les FREMM, les corvettes Gowind et les sous-marins Scorpènes pour assurer la protection des eaux territoriales de chacun des pays.

................Plus à l’est encore, c’est cette fois la ministre des Armées Florence Parly qui a été dépêchée par la République française pour se rendre en premier lieu à New Delhi, pour renforcer les relations entre la France et l’Inde, notamment accompagnée par Laurent Dassault, héritier de l’entreprise d’armement éponyme. Paris lorgne en effet sur le juteux contrat portant sur l’acquisition de 126 avions de chasse mono et biplace de l’Inde, et, à la suite d’une commande initiale de 36 Rafales en 2017, propose d’en vendre 126 autres, dont une majeure partie sera construite sur place, avec le transfert des technologies non-stratégiques bien évidemment, ce qui représenterait pour le pays un avantage considérable en matière de connaissance aéronautique, mais aussi économique. En outre, la France souhaiterait aussi développer en commun avec l’Inde son projet de porte-avions nucléaire, estimant que ce serait là une première mondiale et une marque indéfectible d’amitié entre les deux nations. En attendant la réponse indienne, Florence Parly s’est ensuite rendue en Malaisie pour tenter là encore de vendre au gouvernement local les Rafales, ce qui devait se faire en 2018 pour 18 appareils, et que la France espère conclure cette année mais pour 36 avions pour permettre au pays de se défendre face aux menaces et remplacer ses BAE Hawk et Mig-29 totalement obsolètes. Pour toutes les offres, des prêts sont possibles pour financer les achats.


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Message par Sirda Ven 17 Aoû 2018 - 22:48


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Affaires intérieures


................En ce mois de décembre assez enneigé, les français se sont rendus aux urnes pour élire leurs nouveaux conseils régionaux aux compétences élargies et fusionnées avec les départements en tant que collectivités territoriales, et évidemment avec le nouveau mode de scrutin uninominal majoritaire basé sur les cantons, au lieu d’un scrutin de liste proportionnel, lequel doit permettre des majorités plus franches dans les régions en favorisant les grands partis – à l’instar de l’Assemblée nationale, la dose de proportionnelle en moins. Les désormais quatre grands partis politiques français – Le Rassemblement National, Les Républicains, LREM et son affidé centriste, France Insoumise – se sont jetés dans cette bataille électorale avec beaucoup d’entrain, chacun espérant faire le meilleur score possible pour préparer les élections présidentielles de 2022 avec une longueur d’avance sur les autres. Pour le parti présidentiel, l’enjeu est d’autant plus important qu’il s’agit d’un test de popularité à cinq mois de ce scrutin essentiel dans la vie politique française. Le Rassemblement National et la France Insoumise se battent quant à eux pour savoir qui sera à la convoitée deuxième place, dans l’espoir de renverser Macron. Les Républicains, pour leur part, se contentent sobrement d’éviter de faire moins de 10% pour subsister politiquement encore un peu, ce qui, au regard de la situation cataclysmique du parti, pas gagné d’avance, merci Wauquiez.

................Le chef de l’Etat n’a pas lésiné sur les moyens pour convaincre un maximum de citoyens de voter pour son parti, et surtout pour obtenir un maximum de régions, entre des découpages administratifs et électoraux assez favorables au parti présidentiel et réformes tantôt destinées à son électorat bourgeois qui le fit gagner en 2017 et tantôt pour les alcooliques illettrés lépreux – et summum du mauvais goût, pauvres –, ce qui portait ses fruits depuis le début de son quinquennat. Sans surprise, la stratégie politique macronienne fut la bonne et LREM remporta haut la main ces élections avec près de 40% au premier tour, score rare mais assez logique au regard de l’effondrement général des autres partis ainsi que grâce à son alliance avec le nouveau rassemblement centriste. En deuxième position, le Rassemblement National fait pale mine avec ses pauvres 20% de voix, suivi d’encore plus loin par la France Insoumise qui peine à mobiliser plus de 14% des électeurs. Les Républicains parviennent quant à eux à atteindre l’objectif des 10% de voix, soit une légère progression par rapport aux élections européennes, tandis que le Parti Socialiste allié aux Verts recueille 8% des suffrages, 5% pour Debout la France et 3% pour Generation.s, ces deux derniers partis perdant ainsi deux points chacun par rapport aux élections européennes, ce qui est de très mauvais augure pour leurs deux prétendants charismatiques au pouvoir suprême.

................Ces scores restent néanmoins à relativiser très largement du fait du scrutin assez peu représentatif du choix des électeurs sur le plan national, puisqu’au niveau régional, certains partis ont fait d’excellents scores, grandement atténués par un résultat global plus que médiocre. Ainsi, le maire de Paris Benjamin Griveaux s’est emparé de la région Ile de France, qu’il dirigera en même temps que la capitale, tandis que le ministre des Affaires étrangères a conduit la liste LREM victorieuse en Bretagne, ralliant à lui très largement les voix socialistes, et dirigera la Bretagne conjointement avec le Quai d’Orsay jusqu’à la fin du quinquennat. En outre, le parti présidentiel a fait main basse sur la Bourgogne, le Centre Val de Loire, sur Mayotte, sur l’Occitanie et la Savoie ; tandis que le Mouvement Centriste pour la République a conservé les Hauts de France avec Xavier Bertrand, et a pris l’Alsace grâce à Fabienne Keller et la Nouvelle-Aquitaine avec Gilles Boyer. Les Républicains se sont quant à eux maintenus en Anjou, en Auvergne-Rhône avec Wauquiez, dans le Maine, en Normandie, sur l’île de la Réunion et en Vendée, principalement grâce aux voix du RN au second tour des régionales ainsi qu’aux triangulaires. Le Rassemblement National s’est pour sa part emparé du PACA avec Marion Maréchal Le Pen et du Grand Est. La France Insoumise s’empare de la Martinique et de la Guyane tandis que le Parti Socialiste ne conserve que la Guadeloupe.


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Message par Sirda Sam 18 Aoû 2018 - 23:50


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La Marseillaise





Carte


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Informations générales


Informations principales

Nom : République française
Nombre d'habitants : 68,4 millions d’habitants
Superficie totale : 672 369 kilomètres carrés
Religion officielle : Aucune
Langue officielle : Français
Capitale : Paris
Monnaie : Euro

Description

................La France, en forme longue depuis 1875 la République française, est un État transcontinental souverain, dont le territoire métropolitain est situé en Europe de l'Ouest, frontalier des Républiques fédérale et démocratique allemandes à l’est, Provinces-Unies au nord, de d’Andorre, la Catalogne et l’Espagne au sud-ouest, et de l’Italie, Monaco et la Suisse au sud-est. Fruit d'une histoire politique longue et mouvementée, la France est une république constitutionnelle unitaire ayant un régime parlementaire. La devise de la République est depuis 1875 « Liberté, Égalité, Fraternité » et son drapeau est constitué des trois couleurs nationales (bleu, blanc, rouge) disposées en trois bandes verticales d'égale largeur. Son hymne national est La Marseillaise, chant patriotique hérité de la Révolution française. Depuis 508, la capitale de la France est fixée à Paris, et le français est la langue officielle de l’Etat à partir de l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, à la place du latin. Pays formé pendant l'Antiquité tardive, vingt ans après la chute de l'Empire romain d'occident, la France tire son nom des Francs, peuple germanique qui a institué les premiers fondements de son État sur les bases de la Gaule romaine. C'est au fil des siècles, par des guerres, des mariages politiques et des unions souveraines, que cet État monarchique et catholique va peu à peu constituer autour de lui une véritable fédération de provinces, qui finira par se cristalliser en une nation unique grâce à une politique d'uniformisation administrative et culturelle, portée à son aboutissement par la Révolution française de 1789 et la fin du régime féodal. A la suite de cette Révolution, le pays connaît alors un siècle de bouleversements politiques, économiques et sociaux. A la monarchie absolue succèdent plusieurs régimes républicains pendant la dernière décennie du XVIIIème siècle, avant que le Premier Empire Français ne soit institué par Napoléon Bonaparte en 1804, après cinq ans de Consulat. Les grandes conquêtes napoléoniennes du début du XIXème siècle déboucheront sur de violentes guerres qui affaibliront la France après en avoir fait la première puissance mondiale. Les échecs successifs des Deuxième Restauration et Monarchie de Juillet aboutiront aux journées de février 1848, puis à la proclamation de l’éphémère Deuxième République qui accouchera trois ans après du Second Empire français de Napoléon III, dont la défaite à Sedan, en 1870, conduira à la proclamation de l’actuelle IIIème République.

................Grande puissance mondiale, la France s’est progressivement constituée à partir du XVIIème siècle deux immenses empires coloniaux, ne cessant d’étendre ses possessions sur les autres continents. Si le premier prit fin sous l’époque napoléonienne, le second est toujours d’actualité, et la République y est investie d’une mission civilisatrice qu’elle entend conduire à son terme. Grâce à ses colonies, elle s’étend désormais, outre son territoire métropolitain, dans l’ouest africain ainsi qu’en Asie du sud-est et dans le Pacifique, avec également des possessions dans l’océan Indien, à l’instar de Madagascar, mais aussi quelques îles éparpillées dans les Antilles et en Amérique du Nord. Bien que souvent décriée pour sa sempiternelle instabilité politique, la IIIème République administre ces territoires barbares, et, mieux encore, a su relever tous les défis et toutes les menaces qui pesèrent sur la France, et plus généralement le monde, durant ce XXème siècle sanglant. En effet, la Grande Nation connut la douloureuse épreuve de la Grande Guerre entre 1914 et 1918, battant, au prix de pertes humaines colossales, les empires allemands, austro-hongrois et ottomans. S’imposant comme la première puissance mondiale dans les années suivantes, la France fut durement – bien que moins que ses voisins – frappée par la terrible crise économique et financière de 1929, dont les répercussions furent considérables dans le monde puisqu’elle conduisit à l’émergence d’une nouvelle menace à l’est, celle du nazisme, prôné par Hitler qui parvint au pouvoir dans les années 30 en Allemagne. Impuissante, la République céda en quelques semaines à peine face au régime nazi expansionniste, et collabora honteusement quatre années durant avec celui-ci, avant d’être libéré par le très glorieux Général de Gaulle, et avec le concours des forces supplétives américano-anglaises. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, elle retrouve son indépendance puis, dans les vingt années suivantes, perd la quasi-totalité de son empire colonial, notamment les départements d’Algérie, bien qu’elle conserve un rang international majeur grâce à l’action du Général, qui, pendant cette longue Guerre Froide, plaça dans un premier temps le pays dans une Troisième voie salvatrice, bien que rapidement abandonnée par ses successeurs.

................Seul pays au monde à exercer sa souveraineté sur des territoires répartis sur trois océans et deux continents, elle joue un important rôle géopolitique au niveau mondial, grâce à un réseau d'ambassades et de consulats étendu, le deuxième au monde derrière celui des États-Unis, et elle dispose de bases militaires sur tous les continents. La France possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (espace maritime) au monde, à laquelle s'ajoute une extension du plateau continental de 579 000 km² en 2015, et est le premier pays du monde pour la diversité de ses milieux maritimes et leur biodiversité. La France est, à la fin de 2016, la deuxième puissance économique européenne derrière l'Allemagne et devant le Royaume-Uni, et est la cinquième puissance économique mondiale par PIB nominal (neuvième à parité de pouvoir d'achat). Elle affiche un niveau de vie très élevé. Elle figure parmi les leaders mondiaux dans les secteurs de l'agroalimentaire, de l'aéronautique, de l'automobile, des produits de luxe, du tourisme et du nucléaire. Deuxième pays le plus peuplé de l'Union européenne derrière l'Allemagne, la France est aussi le plus vaste de l'Union européenne et le troisième pays le plus vaste d'Europe. Sa culture et sa civilisation sont diffusées par les pays francophones à travers le monde, réunis dans l'Organisation internationale de la francophonie. Traditionnellement utilisé comme langue de la diplomatie, le français est la dixième langue maternelle la plus parlée au monde et une des langues ayant la plus grande diffusion internationale. Il est une des six langues officielles et une des deux langues de travail avec l'anglais de l'Organisation des Nations unies, l'une des deux langues officielles du Comité international olympique, et langue officielle ou de travail de plusieurs organisations internationales ou régionales. Le français est également l'une des trois langues de travail de l'Union européenne — avec l'allemand et l'anglais. Troisième puissance nucléaire mondiale, l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et membre de l'OTAN, la France est également membre du G7, du G20, de la zone euro, de l'Espace Schengen, de la Commission de l'océan Indien et abrite le siège du Conseil de l'Europe, du Parlement européen et de l'UNESCO. De ce fait, elle exerce une influence notable en matière politique, économique, militaire et culturelle en Europe et dans le reste du monde.

Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : Régime semi-présidentiel / semi-parlementaire

Description

................ La crise de mai 1958, déclenchée par le putsch d'Alger mené par une fraction de l'armée, conduit à l'arrivée au pouvoir du général Charles de Gaulle. Nommé président du Conseil le 1er juin 1958, il obtient du Parlement, deux jours plus tard, l'autorisation de faire procéder à la rédaction d'une nouvelle Constitution. Tandis que celle de 1946 avait été préparée par une Assemblée constituante élue à cet effet, la Constitution de 1958 est rédigée sous l'autorité du gouvernement par une équipe conduite par Michel Debré. Le projet est alors approuvé par référendum le 28 septembre 1958, et devient la Constitution du 4 octobre 1958 souvent appelée Constitution de la Cinquième République. Ce nouveau régime républicain réforme profondément la France, qui connaît désormais une période de stabilité politique oubliée depuis des décennies grâce à un exécutif largement renforcé – notamment le Président, qui dispose désormais de véritables attributions politiques –, mais aussi plus largement le gouvernement, par rapport à un législatif qui perd la toute-puissance qu’il avait jadis acquise. Cependant, les réformes constitutionnelles successives, notamment celle de 2008, vont avoir tendance à rationnaliser de nouveau l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, au profit de ce dernier.


Président de la République

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Président de la République : Emmanuel Macron (LREM)

................Le président est élu au suffrage universel direct depuis la réforme constitutionnelle de 1962. Depuis le référendum sur le quinquennat présidentiel demandé par Jacques Chirac en l'an 2000, le président de la République est élu pour cinq ans, contre sept ans antérieurement. Depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, il ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. En cas de vacance du pouvoir, les fonctions de président de la République française sont assurées par le président du Sénat, ce qui est arrivé en 1969, à la suite de la démission de Charles de Gaulle et en 1974, à la mort de Georges Pompidou, tous deux alors remplacés par Alain Poher. L'élection du président de la République au Suffrage universel direct confère à celui-ci une légitimité politique considérable. Mais de plus la Constitution attribue au président de la République des pouvoirs propres qui rompent avec le rôle purement honorifique qui lui était attribué sous la IIIe république et la IVe République. En effet, la Constitution du 4 octobre 1958 prévoit que le président dispose, d'une part de pouvoirs qui sont dispensés du contreseing ministériel, tels que nommer aux fonctions du Premier ministre, mettre fin aux fonctions du Premier ministre sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement (article 8 alinéa 1C), selon une coutume instaurée par les premiers Présidents de la République, organiser un référendum (article 11, C) sur proposition, du gouvernement ou, conjointe des deux assemblées, dissoudre l'Assemblée nationale (article 12), et dans certaines circonstances de menace grave et immédiate (atteinte à l'intégrité du territoire, de l'indépendance de la Nation, interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, etc.), celui-ci peut endosser des pouvoirs exceptionnels (article 16) qui lui permettent de cumuler tous les pouvoirs (exécutif, judiciaire, législatif) en vue de mettre un terme à la menace ; et d'autre part de pouvoirs soumis à contreseing, à l’instar de nommer et mettre fin aux fonctions des membres du gouvernement (article 8 alinéa 2), promulguer la loi (article 10), signer les décrets et ordonnances (article 13 alinéa 1), nommer aux emplois civils et militaires (article 13 alinéas 2, 3 et 4), exercer son droit de grâce (article 17), etc. Il est également chef des armées et dispose de la force nucléaire.


Premier-ministre

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Premier ministre : Edouard Philippe (Sans Etiquette)

................ La fonction de Premier ministre est créée le 4 octobre 1958, lors de l'adoption de la Constitution de la Ve République. Michel Debré, fidèle du général de Gaulle, fut le premier à occuper cette nouvelle fonction à compter du 8 janvier 1959. Le poste de Premier ministre dans la Ve République appartient au pouvoir exécutif. Ses pouvoirs sont fixés par la Constitution. La Cinquième République est un régime constitutionnel parlementaire à influence présidentielle. Concrètement, cela signifie que le pouvoir exécutif est partagé entre le Président et son Premier ministre. On parle ainsi de régime semi-présidentiel1. C'est un régime typiquement français, car très rare dans le monde ; ce régime a la réputation d'être à la fois stable et souple. Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du gouvernement. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions. Le président de la République préside le Conseil des ministres. Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée. Le Premier ministre dirige l’action du gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires ; dans certains cas, le passage par le Conseil des ministres est obligatoire.


Conseil des Ministres

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................ Le gouvernement de la République française sous la Cinquième République constitue la seconde tête d'un pouvoir exécutif bicéphale. C'est un organe collégial et hiérarchisé. Il détermine et conduit la politique de la France, dispose de l'administration et de la force armée selon l’article 20, alinéa 1, de la Constitution de 1958. Comme toute l'administration est gouvernée par celui-ci, le gouvernement peut créer de nouvelles institutions administratives, il embauche ses agents. Il peut aussi dissoudre ces institutions et exerce le pouvoir hiérarchique. Le gouvernement est nommé par le président de la République et est placé sous l'autorité politique du Premier ministre, qui est le chef du gouvernement.

Premier-ministre : Edouard Philippe (SE)
Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur : Gérard Collomb (PS)
Ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire : Nicolas Hulot ()
Garde des sceaux, ministre de la Justice : Nicole Belloubet (DVG)
Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères : Jean-Yves Le Drian (PS)
Ministre des Armées : Florence Parly (PS)
Ministre de la Cohésion des territoires : Jacques Mézard (PRG)
Ministre des Solidarités et de la Santé : Agnès Buzyn (SE)
Ministre de l’Economie et des Finances : Bruno Le Maire (LREM)
Ministre de la Culture et de la communication : Françoise Nyssen (SE)
Ministre du Travail : Muriel Pénicaud (DVG)
Ministre de l’Education nationale : Jean-Michel Blanquer (DVD)
Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation : Stéphane Travert (LREM)
Ministre de l’Action et des Comptes publics : Gérald Darmanin (LREM)
Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Frédérique Vidal (SE)
Ministre des Outre-mer : Annick Girardin (PRG)
Ministre des Sports : Laura Flessel (SE)

Sénat

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................ Le Sénat constitue la chambre haute du Parlement français selon le système du bicamérisme et détient le pouvoir législatif avec l'Assemblée nationale. En vertu de l'article 24 de la Constitution de la Ve République, il est le représentant des collectivités territoriales. Il siège au palais du Luxembourg. Lors du vote d'une loi, en cas de positions divergentes du Sénat et de l'Assemblée nationale, le Premier ministre peut donner le dernier mot à l'Assemblée. Cette dernière ne peut donc légiférer qu'avec l'accord du Sénat ou du Premier ministre, mais jamais seule. Dans le cas des révisions constitutionnelles, les deux chambres doivent s’entendre sur le même texte. Le Sénat, qui compte 348 sénateurs depuis le renouvellement de 2011, a subi plusieurs réformes de son mode d'élection. Depuis l'adoption de la loi no 2003-697 du 30 juillet 2003, le mandat des sénateurs est de six ans, et le renouvellement s'effectuera intégralement tous les six ans à partir de 2020, cela depuis la réforme des institutions de septembre 2018. Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, par 150 000 grands électeurs. Le scrutin est soit proportionnel (52 %), soit uninominal à deux tours (48 %) au niveau départemental. La chambre haute a été dominée par la droite et le centre du début de la Ve République jusqu’à aujourd’hui, la gauche n’ayant détenu la majorité qu’entre 2011 et 2014. Depuis cette dernière date, le groupe majoritaire est le groupe Les Républicains et Gérard Larcher est le président du Sénat.


Rassemblement National : 13 sénateurs
Groupe Les Républicains (LR & DVD) : 64 sénateurs
Groupe Union centriste (MCR) : 18 sénateurs
Groupe La République en marche (LREM) : 77 sénateurs
Groupe socialiste et républicain (PS & DVG & EELV) : 40 sénateurs
Groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (PC) : 7 sénateurs
Groupe France Insoumise (FI) : 21 sénateurs


Assemblée nationale

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................L’Assemblée nationale forme, avec le Sénat, le Parlement de la Cinquième République française. Son rôle principal est de débattre, d’amender et de voter les lois. De plus, cette institution a, contrairement au Sénat, le pouvoir de renverser le gouvernement, ce qui implique que celui-ci ne devrait pas être en désaccord avec elle. Elle siège au palais Bourbon à Paris. Depuis 1986, l’Assemblée compte 577 membres appelés « députés », élus au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour une durée de cinq ans. Depuis 2017, début de la XVe législature, le groupe majoritaire est le groupe La République en Marche et François de Rugy est le président de l'Assemblée. A partir de 2022, l’Assemblée ne sera plus constituée que par 404 députés toujours élus au même scrutin, sauf pour 12,5% d’entre eux qui seront élus à la proportionnelle.

Pà a Corsica : 3 députés
Ligue du Sud : 1 députée
Front national : 7 députés
Debout la France : 1 député
Les Républicains : 100 députés
Résistons ! : 1 député
Mouvement centriste pour la République : 82 députés
La République en Marche : 313 députés
Divers gauche : 3 députés
Nouvelle Gauche (PS) : 31 députés
France Insoumise : 17 députés
Gauche démocrate et républicaine : 16 députés



Économie


Description de l'économie

................La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Au cœur d’une zone économiquement très développée, son économie a bénéficié de la mise en place du marché commun européen. L'intervention de l'État dans l'économie est traditionnellement importante. Le niveau de dépenses publiques et donc d’imposition est parmi les plus élevés au monde. À partir de 1986, l'État a privatisé un grand nombre d'entreprises publiques mais son influence sur l’économie reste forte. L'économie française est principalement une économie de services : en 2015, le secteur tertiaire occupait 76,7 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche, etc.) n'en représentait plus que 2,8 %, et le secteur secondaire (essentiellement l’industrie) 20,5 %. L'économie française est une économie de plus en plus ouverte, occupant une place importante dans les échanges commerciaux internationaux, principalement au sein de l'Union européenne. La France est le 7e pays pour ses exportations et le 6e pour ses importations. En 2006, les exportations représentent 26 % du PIB et les importations 27 %. La balance commerciale est devenue déficitaire en 2004, et ce déficit s’est accru jusqu'en 2011 avant de décroître légèrement mais de rester important en 2015. Le taux de chômage est plus élevé que la moyenne des autres pays développés à 9,7 % (10 % en prenant en compte l'Outre-mer) en décembre 2016. Le taux d'emploi (63,8 % en 2006), proche de la moyenne européenne (64,8 %), est plus faible que celui de l’UE-15 (66,2 %), et de la moyenne des pays développés, en particulier pour les séniors, les moins de 30 ans, et les personnes faiblement qualifiées. Le traitement fiscal avantageux accordé à la R&D permet à la France de se hisser au 4e rang mondial pour le nombre de brevets délivrés en 2013 et ainsi d'accroître son attractivité économique.

Spoiler:


Forces armées françaises

Budget des Armées : 45,1 milliards d’euros
Chef d'État-Major des Armées : Général François Lecointre
Âge militaire : 17 ans avec le consentement pour le service militaire
Disponibles au service militaire : 23 750 000 hommes
Actifs : 365 835 hommes
Troupes régulières : 215 019 + 98 000 (Gendarmerie Nationale)
Réservistes : 27 680 + 25 000 (Gendarmerie Nationale)
Garde Nationale : 72 000


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Armée de Terre

Chef d'État-Major de l'Armée de Terre : Général d'armée Jean-Pierre Bosser
Effectifs : 209 470 hommes

ÉQUIPEMENT :


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Marine Nationale

Personnel actif : 36 500 hommes

Chef d'État-Major de la Marine : Amiral Christophe Prazuck
Effectifs : 36 500 militaires et 2 800 civils

ÉQUIPEMENT :


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Armée de l'Air

Chef d'État-Major de l'Armée de l'Air : Général d'armée aérienne André Lanata
Effectifs : 42 607 hommes

ÉQUIPEMENT :


Relations extérieures


................

Très bonnes relations : Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Union Européenne
Bonnes relations : Arabie Saoudite, République Populaire de Chine, Taïwan
Relations neutres : Reste du monde
Mauvaises relations : Corée du Nord, Syrie
Très mauvaises relations :

Alliances et Organisations membre : ONU, OMC, FMI, UE, OIF, etc.

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Dernière édition par Sirda le Dim 19 Aoû 2018 - 17:07, édité 1 fois
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Message par Sirda Dim 19 Aoû 2018 - 17:06


République française


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Affaires intérieures


................Tandis que le pays se passionne modérément pour les manifestations des forces de l’ordre – puisque tout le monde déteste la police –, mais que le sujet est « d’importance nationale » selon le ministre de l’Intérieur Christian Estrosi, qui annoncera courant février quelques mesures, les sages de la Rue Cambon, eux, ne manquent pas leur rendez-vous annuel avec les médias et les politiques : le rapport annuel de la Cour des comptes sur les finances publiques de l’Etat, the place to be des comptables psychorigides et autres amateurs de chiffres et d’orthodoxie budgétaire. Cette année, cet évènement majeur de l’institution revêt d’une importance double, puisqu’outre le rapport sur les finances de l’année passée, il reviendra – et c’est une première – sur l’ensemble du quinquennat d’Emmanuel Macron, afin de pouvoir le juger le plus précisément possible sur son bilan financier à la tête de l’Etat – chose qui fut demandée par le principal intéressé pour prouver la bonne réussite de son action aux français. Ce sont ainsi cinq années de budgets votés par la majorité gouvernementale qui ont été passées au crible par le premier président de l’institution Didier Migaud et ses pairs pour leur permettre de donner un avis – évidemment le plus impartial qu’il soit, la Cour étant réputé pour cela – sur l’ensemble de la politique voulue disruptive du loup du CAC 40 et notamment mise en œuvre par « Monsieur 2,4% de renouveau. »

................La Cour des comptes a souligné « la politique visant à réduire les déficits budgétaire et public de la France à travers des efforts consentis par différents services de l’Etat mais également par une hausse continue des recettes publiques, principalement due à la bonne croissance économique » du gouvernement, insistant particulièrement sur cette deuxième partie pour rappeler que « peu de réformes structurelles ont réellement été mises en œuvre par le gouvernement pour permettre une baisse pérenne de la dépense publique ». Cependant, les juges de la Rue Cambon nuancent leur propos en affirmant que, nonobstant ces remarques, « l’actuel gouvernement a été l’un des plus volontaires en termes de réduction du déficit budgétaire, icelui passant de 85 milliards d’euros en 2017 à moins de 36 milliards en 2022 », ce qui contribue d’ailleurs d’une part à la baisse de la hausse de la dette publique et d’autre part à restaurer une capacité d’investissement de l’Etat – bien qu’icelle ne soit guère usitée par le gouvernement à l’heure actuelle, en dépit de plusieurs grands projets d’investissement dans l’économie en général mais aussi dans les banlieues. Non sans sévérité, la Cour estime que l’exécutif est davantage dans une vision de court-termisme en matière de finances publiques, et appelle de ses vœux le gouvernement à mettre en œuvre une véritable politique de lutte contre la dépense publique excessive qui gangrène le pays.

................Plus dans le détail, la Cour des comptes relève que sur les quelques 22 milliards d’euros économisés sur le budget de l’Etat en ces cinq années Macron – un chiffre plutôt faible par rapport aux promesses de campagne d’Emmanuel Macron – seulement 11,2 milliards sont véritablement issus de réformes structurelles, à savoir la modernisation des différents services au sein de la Direction Générale des Finances Publiques – 3,2 milliards d’euros – ainsi que la numérisation plus globalement de l’administration – 8 milliards d’euros. Pour le reste, il ne s’agit principalement que d’économies réalisées grâce à des baisses d’aides sociales ou de crédits d’impôts – les APL et des subventions écologiques –, la suppression de doublons entre l’Etat et les collectivités territoriales et enfin le non-remplacement de 200'000 fonctionnaires entre 2018 et 2022. Pour le reste, c’est-à-dire les quarante autres milliards d’euros de déficit comblé, la Cour note que la lutte contre l’évasion fiscale a permis de récupérer au total 25 milliards d’euros chaque année, et que pour le reste, il ne s’agit que des hausses de revenus liés à la croissance, ainsi qu’à la suppression d’une ou deux niches fiscales, qui ont largement permis de financer la hausse naturelle de la dépense publique, limitée à 1% par le gouvernement, mais aussi les nouvelles dépenses telles que la hausse du budget de la défense ou encore le financement du service national.

................Enfin, la Cour note aussi que « la proportion des dépenses publiques en termes de production de richesse a nettement reculé en passant de 56,4% en 2016 à un peu plus de 50% en 2022 », c’est-à-dire, en numéraire, 1'300 milliards d’euros de dépenses publiques – Etat, collectivités territoriales et sécurité sociale – pour une production intérieure brute de 2’588,11 milliards d’euros –, soit en dollars 1’488,42 milliards de dépenses publiques pour 2'963,65 milliards de dollars de PIB. La Cour soulève néanmoins que « cette diminution en proportion ne doit pas masquer la stagnation réelle des dépenses publiques, qui certes, croissent moins vite qu’auparavant, mais ne diminuent toujours pas suffisamment. » Aussi, la Cour des comptes affirme que « le budget adopté pour 2022 ne déroge pas à cette analyse et, malgré les économies réalisées sur certains postes de dépenses, celles-ci restent très largement en-deçà tant des objectifs gouvernementaux initiaux que de la nécessité financière pour l’Etat. » Par ailleurs, les juges se sont autorisés quelques remarques quant au futur plan d’investissement censé être présenté par le gouvernement ainsi que le plan banlieues en émettant quelques réserves sur leur efficacité économique ou financière, jugeant dans la foulée que l’amélioration des finances publiques ne permettait pas de tels investissements dans l’immédiat, à moins de réaliser de nouvelles coupes budgétaires d’ici un an ou deux.


Budget 2022:


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Message par Sirda Dim 19 Aoû 2018 - 22:23


République française


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Affaires européennes


................L’unanimité européenne autour de la question migratoire est, pour le président de la République, une excellente nouvelle au moins politiquement. Toutefois, la question du financement du projet des hotspots pourrait bien faire éclater ce consensus apparent, du moins si l’Allemagne venait à refuser de contribuer financièrement à ce dernier. Selon le chef de l’Etat, un tel programme pourrait coûter approximativement cinq milliards d’euros à l’Union européenne, ce qui est relativement faible au regard du budget général européen, et propose de répartir ce coût proportionnellement à l’importance économique des pays au sein de l’Union, quitte à ce que la France contribue à ce projet au même niveau que l’Allemagne, par souci d’équité. Sur cette enveloppe de cinq milliards d’euros, deux milliards seraient consacrés à la construction desdits hotspots puis à leur fonctionnement quotidien – entretien, personnel, etc. Quant aux trois autres milliards, ils seraient versés aux pays accueillant ces hotspots. Ainsi, l’Etat de Libye pourrait recevoir annuellement trois cent millions d’euros d’aides pour l’accueil de plusieurs hotspots, tout comme le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. L’extension de ce système à l’Albanie est également envisageable, voire aussi au Liban s’il le souhaite. De même, Paris ne s’oppose pas à l’implication du Haut-Commissariat pour les Réfugiés dans ce programme, en échange de financement.

................Le président de la République a également évoqué lors du conseil européen de début d’année la nécessité pour l’Union européenne de « s’imposer comme une véritable force médiatrice au sein du conflit russo-ukrainien autour du Donbass », mais, en même temps, de « prendre toutes les mesures qui s’imposent dès lors que le droit international est manfiestement violé comme il l’a été par la Fédération de Russie à l’encontre de l’Ukraine lors des frappes aériennes conduites par Moscou à l’encontre d’installations militaires ukrainiennes. » Ainsi, le locataire de l’Elysée a défendu un projet de nouvelles sanctions européennes à l’encontre de la Russie, incluant notamment davantage d’entreprises liées au pays dans le Donbass, mais aussi en frappant certaines exportations russes à destination de l’Union européenne, telles que l’alcool, l’automobile, l’industrie légère, sans toutefois viser les hydrocarbures. Pour Emmanuel Macron, « ces sanctions devront être impérativement appliquées si la Russie venait à violer une nouvelle fois le droit international », bien que la détente soit pour l’instant d’actualité à la suite du retrait de troupes russes des frontières, Paris ayant, de son côté, annoncé le retrait de la 4e escadre de chasse des pays Baltes, tandis que le groupe aéronaval français va se redéployer au large de la Libye pour mener de nouvelles frappes sur Daesh, et que le niveau d’alerte des forces armées est réduit.


Affaires étrangères


................Le Quai d’Orsay reste très actif sur la Question d’Orient. Ainsi, la récente proposition française de sanctionner l’économie iranienne a été acceptée par les homologues européens de Paris, et plusieurs batteries de sanctions sont entrées en vigueur au 1er janvier 2022, date à laquelle les dernières parts détenues par des entreprises françaises dans l’économie iranienne ont été vendues à des entreprises exclusivement russes, aucune autre entreprise d’une autre nationalité n’ayant vraisemblablement été intéressée par ces rachats. Ce départ d’Iran est contrebalancé par l’achat de 60 Rafales par les Emirats Arabes Unis, dont les Mirage 2000 seront également modernisés dans les plus brefs délais par Dassault, ainsi que de 12 Rafales par le Qatar. La France réitère ses offres concernant les missiles et les navires à destination de ces Etats, tandis que Dassault a annoncé que ses usines produiront désormais 32 Rafales par an pour répondre aux demandes étrangères ainsi qu’à la demande française. Par ailleurs, Paris annonce un renforcement de son dispositif militaire dans la région avec le déploiement en permanence d’une escadrille de Rafales – soit 12 appareils –, d’avions de renseignement et de guerre électronique, ainsi que d’une flottille composée d’une frégate de classe Aquitaine, une frégate La Fayette, un chasseur de mine et un sous-marin de classe Rubis. Un SAMP/T sera déployé dans ladite base française pour assurer sa protection.

................Concernant la République de l’Inde, le ministère des Armées a indiqué à son homologue indien que la nouvelle classe de porte-avions français baptisée Richelieu – et quasi-intégralement tirée des plans du PA2, quoi que légèrement actualisés et modernisés –, était destinée à des puissances maritimes désireuses de pouvoir intervenir sur l’ensemble de la surface de la Terre grâce soit à sa propulsion nucléaire soit à une propulsion classique, intégrant les dernières technologies en termes de radars et de communication, et pouvant emporter quarante-huit Rafales M en temps normal et soixante en cas de crise majeure, ce qui en fait un navire de projection doté de bonnes capacités d’emport d’aéronefs ; le tout pour un tonnage assez honorable de 75'000 tonnes. Le coût unitaire de chaque bâtiment est estimé entre 3 à 4 milliards d’euros, ce qui en fait un navire relativement bon marché au regard de ses capacités, et assurerait à l’Inde une certaine domination navale dans l’océan éponyme, notamment face à la Chine. La France propose ainsi un package complet à l’Inde, avec la construction sur place de 126 Rafales B et C ainsi que d’un à deux porte-avions Richelieu, avec des transferts de technologie non-stratégiques, tandis que Dassault construirait en France les Rafales M équipant les futurs porte-avions. Même si l’Inde refusait les porte-avions, la France consent à ce que 80% des Rafales soient y construits.


Plus à l’est encore, c’est cette fois la ministre des Armées Florence Parly qui a été dépêchée par la République française pour se rendre en premier lieu à New Delhi, pour renforcer les relations entre la France et l’Inde, notamment accompagnée par Laurent Dassault, héritier de l’entreprise d’armement éponyme. Paris lorgne en effet sur le juteux contrat portant sur l’acquisition de 126 avions de chasse mono et biplace de l’Inde, et, à la suite d’une commande initiale de 36 Rafales en 2017, propose d’en vendre 126 autres, dont une majeure partie sera construite sur place, avec le transfert des technologies non-stratégiques bien évidemment, ce qui représenterait pour le pays un avantage considérable en matière de connaissance aéronautique, mais aussi économique. En outre, la France souhaiterait aussi développer en commun avec l’Inde son projet de porte-avions nucléaire, estimant que ce serait là une première mondiale et une marque indéfectible d’amitié entre les deux nations. En attendant la réponse indienne, Florence Parly s’est ensuite rendue en Malaisie pour tenter là encore de vendre au gouvernement local les Rafales, ce qui devait se faire en 2018 pour 18 appareils, et que la France espère conclure cette année mais pour 36 avions pour permettre au pays de se défendre face aux menaces et remplacer ses BAE Hawk et Mig-29 totalement obsolètes. Pour toutes les offres, des prêts sont possibles pour financer les achats.


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Message par Sirda Dim 19 Aoû 2018 - 22:24


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Affaires européennes


................L’unanimité européenne autour de la question migratoire est, pour le président de la République, une excellente nouvelle au moins politiquement. Toutefois, la question du financement du projet des hotspots pourrait bien faire éclater ce consensus apparent, du moins si l’Allemagne venait à refuser de contribuer financièrement à ce dernier. Selon le chef de l’Etat, un tel programme pourrait coûter approximativement cinq milliards d’euros à l’Union européenne, ce qui est relativement faible au regard du budget général européen, et propose de répartir ce coût proportionnellement à l’importance économique des pays au sein de l’Union, quitte à ce que la France contribue à ce projet au même niveau que l’Allemagne, par souci d’équité. Sur cette enveloppe de cinq milliards d’euros, deux milliards seraient consacrés à la construction desdits hotspots puis à leur fonctionnement quotidien – entretien, personnel, etc. Quant aux trois autres milliards, ils seraient versés aux pays accueillant ces hotspots. Ainsi, l’Etat de Libye pourrait recevoir annuellement trois cent millions d’euros d’aides pour l’accueil de plusieurs hotspots, tout comme le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. L’extension de ce système à l’Albanie est également envisageable, voire aussi au Liban s’il le souhaite. De même, Paris ne s’oppose pas à l’implication du Haut-Commissariat pour les Réfugiés dans ce programme, en échange de financement.

................Le président de la République a également évoqué lors du conseil européen de début d’année la nécessité pour l’Union européenne de « s’imposer comme une véritable force médiatrice au sein du conflit russo-ukrainien autour du Donbass », mais, en même temps, de « prendre toutes les mesures qui s’imposent dès lors que le droit international est manfiestement violé comme il l’a été par la Fédération de Russie à l’encontre de l’Ukraine lors des frappes aériennes conduites par Moscou à l’encontre d’installations militaires ukrainiennes. » Ainsi, le locataire de l’Elysée a défendu un projet de nouvelles sanctions européennes à l’encontre de la Russie, incluant notamment davantage d’entreprises liées au pays dans le Donbass, mais aussi en frappant certaines exportations russes à destination de l’Union européenne, telles que l’alcool, l’automobile, l’industrie légère, sans toutefois viser les hydrocarbures. Pour Emmanuel Macron, « ces sanctions devront être impérativement appliquées si la Russie venait à violer une nouvelle fois le droit international », bien que la détente soit pour l’instant d’actualité à la suite du retrait de troupes russes des frontières, Paris ayant, de son côté, annoncé le retrait de la 4e escadre de chasse des pays Baltes, tandis que le groupe aéronaval français va se redéployer au large de la Libye pour mener de nouvelles frappes sur Daesh, et que le niveau d’alerte des forces armées est réduit.


Affaires étrangères


................Le Quai d’Orsay reste très actif sur la Question d’Orient. Ainsi, la récente proposition française de sanctionner l’économie iranienne a été acceptée par les homologues européens de Paris, et plusieurs batteries de sanctions sont entrées en vigueur au 1er janvier 2022, date à laquelle les dernières parts détenues par des entreprises françaises dans l’économie iranienne ont été vendues à des entreprises exclusivement russes, aucune autre entreprise d’une autre nationalité n’ayant vraisemblablement été intéressée par ces rachats. Ce départ d’Iran est contrebalancé par l’achat de 60 Rafales par les Emirats Arabes Unis, dont les Mirage 2000 seront également modernisés dans les plus brefs délais par Dassault, ainsi que de 12 Rafales par le Qatar. La France réitère ses offres concernant les missiles et les navires à destination de ces Etats, tandis que Dassault a annoncé que ses usines produiront désormais 32 Rafales par an pour répondre aux demandes étrangères ainsi qu’à la demande française. Par ailleurs, Paris annonce un renforcement de son dispositif militaire dans la région avec le déploiement en permanence d’une escadrille de Rafales – soit 12 appareils –, d’avions de renseignement et de guerre électronique, ainsi que d’une flottille composée d’une frégate de classe Aquitaine, une frégate La Fayette, un chasseur de mine et un sous-marin de classe Rubis. Un SAMP/T sera déployé dans ladite base française pour assurer sa protection.

................Concernant la République de l’Inde, le ministère des Armées a indiqué à son homologue indien que la nouvelle classe de porte-avions français baptisée Richelieu – et quasi-intégralement tirée des plans du PA2, quoi que légèrement actualisés et modernisés –, était destinée à des puissances maritimes désireuses de pouvoir intervenir sur l’ensemble de la surface de la Terre grâce soit à sa propulsion nucléaire soit à une propulsion classique, intégrant les dernières technologies en termes de radars et de communication, et pouvant emporter quarante-huit Rafales M en temps normal et soixante en cas de crise majeure, ce qui en fait un navire de projection doté de bonnes capacités d’emport d’aéronefs ; le tout pour un tonnage assez honorable de 75'000 tonnes. Le coût unitaire de chaque bâtiment est estimé entre 3 à 4 milliards d’euros, ce qui en fait un navire relativement bon marché au regard de ses capacités, et assurerait à l’Inde une certaine domination navale dans l’océan éponyme, notamment face à la Chine. La France propose ainsi un package complet à l’Inde, avec la construction sur place de 126 Rafales B et C ainsi que d’un à deux porte-avions Richelieu, avec des transferts de technologie non-stratégiques, tandis que Dassault construirait en France les Rafales M équipant les futurs porte-avions. Même si l’Inde refusait les porte-avions, la France consent à ce que 80% des Rafales soient y construits.

................A Kuala Lampur, Florence Parly tente de faire comprendre à son homologue du Sultanat de Malaisie qu’un tel engagement de la part de la République française, à savoir bloquer la tentative parlementaire européenne d’interdire l’huile de palme dans la composition des agrocarburants, nécessiterait au moins en retour l’acquisition de non pas 18 mais 36 Rafales, tout en faisant comprendre au gouvernement malaisien que la France pourrait assez aisément soutenir ce projet européen – voire l’étendre à une interdiction catégorique de l’huile de palme – si ce dernier venait à préférer le concurrent britannique au fleuron de l’aviation française, ce qui aurait de graves conséquences pour l’économie nationale puisque l’Union représente 12,5% des exportations malaisiennes de cette huile si controversée. Pour ne pas rester sur un éventuel échec en Malaisie, Dassault part aussi à l’assaut du Brésil, dirigé par le président d’extrême-droite Jair Bolsnaro, aux penchants légèrement militaristes, en proposant là aussi la vente de 36 Rafales, malgré l’échec initial de 2013, tandis que d’autres entreprises françaises, principalement DCNS, proposent quant à elles au pays des travelos la vente de frégates de classe Aquitaine et FTI, de nouvelles corvettes classe Gowind, et éventuellement un BPC Mistral – voire un nouveau porte-avions à propulsion classique, le Clémenceau ayant été retiré du service dans les années 2010 par le Brésil.


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Message par Sirda Mar 21 Aoû 2018 - 22:46


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Affaires intérieures


................L’attentat qui a frappé l’usine pétrochimique du bassin lyonnais a eu un retentissement médiatique considérable à moins de trois mois de l’élection présidentielle. L’entièreté de la presse française s’est immédiatement emparée du sujet, avec des angles d’attaques différents. Les journaux d’extrême-droite et de droite plus traditionnelle, Le Figaro et Valeurs Actuelles en tête, pointent les défaillances de l’Etat macronien, affirmant que « ces défaillances sont l’archétype du macronisme : l’image d’un Etat fort, mais la réalité d’un Etat totalement désarmé face aux menaces terroristes contemporaines », tandis que le second, plus virulent, déclare que « L’autoritarisme de pacotille du président s’effondre face à trois bobos altermondialistes écologistes qui confirment qu’outre partager la même idéologie mortifère que l’Islam, ils en reprennent aussi les manières. » L’Express, Le Monde ou encore le Nouvel Observateur, plus sobres, pointent uniquement les défaillances de la police et la sous-estimation d’un menace pourtant bien connue à travers le monde au regard des différentes attaques perpétrées dans différents pays. Plus à gauche, du côté des Inrocks, de Mediapart ou de Rue 89, on soutient à demi-mot l’attaque, saluant « un geste héroïque contre le capitalisme destructeur de la planète, et sans conteste soutenu par l’Etat. » Dans la sphère politique, les réactions sont du même type au sein du Palais Bourbon.

................Période électorale oblige, les principaux candidats se sont emparés du sujet. Marion Maréchal Le Pen, créditée de 20% des voix, ce qui la place en deuxième position, dénonce « le laxisme macronien face à ses pairs idéologiques » et y voyant « une étrange coïncidence entre la nationalité vénézuélienne des auteurs de cet infâme acte et les proximités de certains conseillers de l’Elysée avec le régime dictatorial communiste de Maracas. » Laurent Wauquiez, quelque part dans les abysses sondagières, critique lui aussi les défaillances du gouvernement, affirmant que « si la droite était aux affaires, jamais un tel acte ne se serait déroulé », cette droite qu’il contribua à saborder en lâchant Fillon et en prenant la tête du parti qu’il fit totalement couler. Martine Aubry, candidate PS-EELV face à l’absence de tout volontaire, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon condamnent l’acte mais appellent à « prendre conscience de la tragédie environnementale qui se déroule dans le monde ». Face à toutes ces critiques, Emmanuel Macron se défend en dénonçant « la pathétique instrumentalisation politique par l’opposition d’un fait tragique », tout en affirmant que « la lumière sera faite sur les éventuelles défaillances des services de renseignement à ce sujet, lesquels devront immanquablement être réformés dans les semaines à venir. » Par Alexandre Benalla, évidemment, omet-il sciemment de préciser, quoi que cela n’a guère d’intérêt.

................Le charismatique et dynamique ministre de l’Intérieur Christian Estrosi s’est quant à lui rendu, avec le président de la République, sur les lieux de l’attentat dès sa conclusion grâce « à l’intervention professionnelle et conjointe du GIGN et du RAID, laquelle permit de mettre fin à cette attaque sans blessé parmi les employés du site. » L’ancien édile de Nice n’a pas manqué l’occasion pour affirmer que « cet attentat est le résultat tragique des dix années de laxisme sécuritaire des gouvernements de droite et de gauche, que cinq années de bonnes gestions par le gouvernement Philippe n’auront pas suffi à enrayer. » Le locataire de la place Beauvau a annoncé, profitant de l’occasion, une hausse significative du budget du ministère de l’Intérieur de trois milliards d’euros, pour atteindre les vingt-cinq par an, répondant accessoirement aux revendications des syndicats de police qui manifestent depuis plusieurs semaines. En attendant, le président a annoncé que « les auteurs de cette attaque seront traités comme ce qu’ils sont : des terroristes », mettant le GLT sur la liste des organisations terroristes reconnues par la France. Plusieurs interpellations d’éventuels complices ont été annoncées, tandis que plusieurs ONG similaires ont été placées sous surveillance, comme Greenpeace. Aucune annonce n’a cependant été faite quant à un tournant plus écologiste de la politique gouvernementale, au grand dam de l’électorat d’ailleurs.


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Message par Sirda Mer 22 Aoû 2018 - 19:39


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Affaires intérieures


................Comme tous les cinq ans, les français se passionnent en début d’année pour les élections présidentielles, suffrage favori du corps électoral qui, généralement, se plaît à « couper la tête du roi » à la fin de son quinquennat. Depuis le début d’année, les meetings s’enchaînent pour les candidats, les émissions politiques aussi, ainsi que les fameux débats, qui, comme en 2017, furent au nombre de trois avant le premier tour, permettant à TF1, Antenne 2 et BFMacron d’avoir chacun leur grand débat avec un audimat très haut – et des recettes publicitaires en conséquence. Mais en ce début de mois d’avril, à trois semaines à peine du premier tour, un scandale désastreux éclate. Libération et Mediapart, les deux envoyés de Satan, ont publié une vidéo montrant un certain Alexandre Benalla, tour à tour directeur de la sécurité du candidat Macron, chargé de mission pour la Présidence, bagagiste des bleus lors de leur descente des Champs-Elysées, garde du corps présidentiel mais pas trop non plus, frappant des manifestants lors du 1er mai 2018, habillé en policier, lui ainsi que plusieurs autres proches du chef de l’Etat. Immédiatement, l’opposition s’est emparée du sujet pour détruire le président-candidat, Christian Jacob dénonçant à la tribune de l’Assemblée générale « une barbouzerie », terme globalement repris par les autres candidats ainsi que les députés qui firent la tournée des médias pour alimenter l’affaire riche en rebondissements.

................Immédiatement, le Sénat s’est emparé du dossier et a annoncé l’ouverture d’une enquête parlementaire dirigée par le sénateur de la Manche et président de la Commission des Lois, Philippe Bas, qui fit se succéder tour à tour le préfet de police de Paris, le directeur de cabinet et le secrétaire général de l’Elysée, Christophe Castaner, Gérard Collomb – pris d’amnésie totale –, Christian Estrosi. Tous nièrent évidemment connaître Benalla et sa clique de barbouzes, malgré parfois des preuves accablantes, au plus grand plaisir des français qui se délectèrent de cette série gratuite et mettant à mal la République exemplaire promise par Emmanuel Macron cinq ans auparavant. La réaction du chef de l’Etat ne se fit guère attendre, malgré trois jours de flottement et de silence radio, puisqu’il déclara que « La République est inaltérable », avant de proclamer, l’air grave, devant des partisans « S'ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu'ils viennent le chercher. Et ce responsable, il répond au peuple français, au peuple souverain. » En face, ce fut un torrent d’indignations et de billevesées qui se déversa sur le président et son parti. Ce dernier était crédité de près de 40% des intentions de vote avant l’éclatement de l’affaire – ce qui n’était point arrivé depuis Pompidou au moins –, et chuta sèchement aux alentours de 30% d’intentions de vote la semaine suivante, principalement au profit de Laurent Wauquiez qui progressa de 8 à 16% d’intentions.

................Ce fut hélas sans compter la fourberie machiavélique du Système, celui qui tout gouverne. En effet, le 11 avril, le Parquet National Financier annonça la mise en examen de Laurent Wauquiez dans le cadre de l’affaire de détournement de fonds publics dont il était soupçonné depuis le printemps 2017, dans le cadre de l’élection présidentielle et plus particulièrement de la candidature de François Fillon. Déjà maigrement soutenu par un électorat plus que réticent à voir sa tête de furet à l’Elysée, nombre des barons Républicains lâchèrent purement et simplement le président de la région Auvergne-Rhône, à commencer par le président des Jeunes Républicains, Charles-Alexandre du Plessis-Montmorency, qui lança le mouvement, rapidement rejoint par des poids lourds du parti. L’électorat, pour sa part, préféra se rallier pour partie à Nicolas Dupont-Aignan et Marion Maréchal Le Pen. A gauche, Martine Aubry profita de l’affaire Benalla pour récupérer quelques points dans les sondages, néanmoins encore écrasée par un Jean-Luc Mélenchon en pleine forme malgré ses 71 ans, qui, le verbe aiguisé, s’en prit à « toute cette clique de pourris jusqu’à la moelle qui prétendent vouloir continuer de diriger notre pays », alors que la macronie diffuse massivement sur les réseaux sociaux des vidéos d’anciens proches du député de Marseille l’accusant de détournements de fonds et d’abus de biens publics d’un conseil général.

................Le 23 avril, les français se rendirent donc aux urnes pour le premier tour, avec un goût plus qu’amère, celui d’une nouvelle élection présidentielle totalement pourrie par les affaires des uns et des autres, et au final, peu de véritables débats de fonds sur l’essentiel : l’insécurité intérieure et mondiale, l’immigration qui n’a cessé d’augmenter, l’islam, l’économie – la croissance étant assez morne –, leur pouvoir d’achat, bref, les inquiétudes quotidiennes de la plèbe. Ce ressentiment se traduisit dans les urnes par une abstention plus forte qu’à l’accoutumée puisque seulement 70% du corps électorat prit la peine de voter pour l’un des douze candidats. Le soir même, les résultats du premier tour furent annoncés dès vingt heures. Nonobstant l’affaire Benalla qui lui causa de nombreux préjudices, Macron arriva en tête avec 29,4% des suffrages, accompagné au second tour par Marion Maréchal Le Pen qui parvint à rassembler 24,3% des voix. En troisième position, Jean-Luc Mélenchon ne parvint à dépasser la barre des 20%, récoltant 15,6% des voix, suivi par Martine Aubry et ses 12,4%, Laurent Wauquiez avec 8,2% des voix, Nicolas Dupont-Aignan avec 5,7% des voix, Jean Lassalle avec 1,2% des voix, Jacques Cheminade et François Asselineau avec 1% chacun, et quelques candidats d’extrême-gauche avec des scores ridicules – 1,2% au total –, principalement Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, les derniers de cordées traditionnels.

................Tradition oblige, les vaincus reconnurent leurs défaites dans de brèves allocutions, Jean-Luc Mélenchon annonçant le premier sa défaite « à 2 millions de voix près » ainsi que son retrait définitif de la vie politique, laissant le soin à Eric Coquerel, député France Insoumise, d’assumer l’intérim jusqu’à la désignation du nouveau dirigeant de cette secte indigéno-bobo-cryptotrostko-gauchisante, tandis que Laurent Wauquiez en fit de même juste après, présentant par ailleurs sa démission du parti Les Républicains. Martine Aubry leur emboîta le pas quelques instants plus tard. Cependant, fait marquant, alors qu’Emmanuel Macron appela « à un large front républicain face à cette percée de la haine », aucun candidat vaincu n’appela à voter pour lui, tous répétant une même phrase « Nous laissons les français libres de leur choix. » A droite, ce fut pire, puisque Asselineau, Dupont-Aignan et Lassalle appelèrent même à voter pour Marion Maréchal Le Pen, tandis que Laurent Wauquiez ne dit explicitement mot à ce sujet, mais laissa sous-entendre qu’Emmanuel Macron devrait être battu pour venger l’honneur de la droite par deux fois bafoué. Dans les sondages, le président est à 43,6% d’intentions de vote, talonné par sa rivale avec 41,4%, la différence hésitant entre les deux candidats voire l’abstention. Moment de suspens pour les français, qui pourraient élire une femme et d’extrême-droite à la tête de l’Etat. A demain pour la suite.


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Message par Sirda Jeu 23 Aoû 2018 - 19:43


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Affaires intérieures


................Les deux semaines séparant le premier tour du 23 avril du second tour le 1er mai ont semblé interminables pour les deux camps. D’une part, le président-candidat Emmanuel Macron a traîné comme un boulet l’affaire Alexandre Benalla & consorts, le Rassemblement National n’hésitant pas à quotidiennement revenir dessus, et notamment lors du débat de l’entre-deux tours, avec le soutien indirect du Canard Enchaîné, qui alimenta ce véritable feuilleton tragique de cette milice constituée autour du chef de l’Etat. D’autre part, un véritable tir de barrage médiatique fut effectué à l’encontre de Marion Maréchal Le Pen et de sa famille, au sens stricte comme politique, différentes chaînes de télévision n’hésitant pas à repasser en boucle les documentaires sur la défaite de Marine Le Pen, le best-off de Jean-Marie Le Pen, ou des reportages plus courts sur différents militants plus ou moins médiatiques et plus ou moins polémiques, tout en rappelant les récentes condamnations de nombreux cadres du parti dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Les Libération, Marianne et autres journaux traditionnellement classés à gauche, voire l’extrême-gauche, ont eux aussi fait campagne contre l’ancienne benjamine de l’Assemblée nationale, ressortant pour l’occasion leurs unes d’il y a vingt ans, lorsque son grand-père affrontait Jacques Chirac au second tour des présidentielles. Le Système affronta de toutes ses forces la nouvelle Jeanne.

................Le débat de l’entre-deux tours fut particulièrement éprouvant pour les deux candidats au poste suprême de la République, assez riche en injective – et proportionnellement très pauvre en propositions d’avenir pour la Nation. D’un côté, Emmanuel Macron tacla la candidate du Rassemblement national sur les casseroles judiciaires de son parti et de ses soutiens, « représentants des idéaux macabres du siècle passé », ce à quoi l’intéressé rétorqua que « le président de la République n’est point en reste quant à l’inspiration totalitaire dont il m’accuse, reprenant d’une part le slogan nazi Arbeit macht frei lorsqu’il fait du travail le moyen d’émancipation de l’individu, et d’autre part les pratiques vichystes avec sa milice de barbouzes à sa solde. » Après ce nouveau débat raté, rappelant celui de 2017, les français durent choisir entre les deux prétendants, toujours au coude à coude dans les sondages à cause d’une forte hésitation d’une partie de l’électorat dont le choix fut crucial en ce second tour. Au soir du 1er mai, après les traditionnelles manifestations pour célébrer le travail – tiens donc –, à 20h, le visage d’Emmanuel Macron réapparut sur les écrans de millions de français, avec un chiffre : 58,3%. Le loup du CAC 40 était ainsi réélu pour un second quinquennat face à une Marion Maréchal Le Pen qui reconnut immédiatement sa défaite tout en se félicitant de son « score historique pour les défenseurs de la France. »

................La victoire du président réélu était bien moins forte qu’en 2017, et malgré une large avance sur sa rivale, Emmanuel Macron entame inexorablement son crépuscule politique, d’une part parce qu’il ne pourra se représenter dans cinq ans – sauf réforme constitutionnelle – et d’autre part du fait de l’affaire Benalla, qui a totalement ruiné son image d’homme politique exemplaire. A peine reconduit dans ses fonctions pour les cinq prochaines années, le président de la République a annoncé la nomination assez inattendue de François Baroin, ancien sénateur-maire de Troyes et figure de la Chiraquie, à la tête de son nouveau gouvernement de combat, un signal fort à destination à la fois du centre-droit mais également des maires, lui qui avait assez loué la politique de l’exécutif le mandat passé malgré son retrait de la vie politique nationale. Edouard Philippe fut quant à lui remercié en étant nommé à la tête d’Areva. Immédiatement, le nouveau premier-ministre proposa une liste de noms au chef de l’Etat pour former le gouvernement Baroin I, qui exclut globalement les technocrates du précédent exécutif, au profit de la jeune garde macroniste, qui déjà s’apprête à enterrer leur idole pour lui trouver un successeur dans cinq ans, mais également au profit du nouvel allié de poids du mouvement centriste, dont la fidélité est largement récompensée, sans oublier quelques gestes en direction des « frondeurs » de LREM.

Gouvernement Baroin I:


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Message par Sirda Ven 24 Aoû 2018 - 23:26


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Affaires intérieures


................Les français, à peine remis des désastreuses élections présidentielles de mai qui virent Emmanuel Macron l’emporter face à Marion Maréchal Le Pen, furent à nouveau appelés aux urnes dans le cadre des élections législatives subséquentes, Vème République oblige, aux premières, cette fois pour élire leurs représentants nationaux – généralement une simple formalité puisque le Parlement suit le Président. Ainsi, prolongeant le déplaisir politique pendant un mois et demi encore, ils durent plus ou moins s’intéresser aux différents programmes présentés par les partis qui, comme en 2017, rêvent d’imposer au chef de l’Etat une cohabitation, sans trop y croire vraiment vu la torpeur générale des formations politiques depuis cinq ans, et le certain dégoût de la plèbe pour la chose publique. Le seul intérêt pour ces élections parlementaires fut le scrutin mixte adopté en septembre 2018 par référendum, mêlant désormais scrutin uninominal majoritaire à deux tours et scrutin proportionnel de liste, promettant ainsi aux partis traditionnellement mal représentés au Palais Bourbon d’acquérir davantage d’élus, au détriment cette fois du Parti Socialiste et des Républicains qui, en dépit de scores médiocres, parvenaient quand même à faire élire nombre de députés, comme ce fut notamment le cas en 2017 avec un groupe socialiste plus important que celui du Front National ou de la France Insoumise, qui avaient pourtant reçu davantage de votes.

................Sans surprise, le parti présidentiel LREM fut largement en tête au premier tour, récoltant près de 30% des suffrages aux deux scrutins, suivis de très près par un Rassemblement National décidemment en forme qui parvint à maintenir la mobilisation de son électorat, et progressa même en rognant sur celui de Debout la France, avec 26% des voix. S’ensuit, plus morne, la France Insoumise, qui échoua à conserver l’enthousiasme de ses bobos-gauchistes éthérés mangeurs de quinoa et non-binaires, avec 13% des suffrages, score identique à celui du Parti Socialiste. Les Républicains, péniblement conduits par Pierre-Henri Dumont, par ailleurs réélu, arrachent un maigre 10% des voix. Le Mouvement centriste pour la République se contente pour sa part d’un pauvre 5% des voix – à créditer en faveur de LREM, alliance oblige –, tandis que Debout la France peine à dépasser les 2% - un naufrage de plus pour un Nicolas Dupont-Aignan habitué aux défaites électorales. Après un second tour largement favorable à Macron, son parti obtient 209 sièges – sont 16 à la proportionnelle –, soutenu par les 26 élus centristes. Le RN perce pour sa part avec près de 51 élus envoyés à l’Assemblée, tandis que FI peine à y dépêcher 40 élus, le Parti Socialiste et les écologistes maintiennent 30 parlementaires – un nombre similaire à 2017 –, les Républicains ne conservant que 43 députés, et Debout La France y envoyant 2 représentants.

................Bien que victorieuse, La République En Marche, dans sa globalité politique, est touchée par l’affaire Benalla, comme en attestent ces résultats largement en-deçà de ceux de 2017, où le parti avait obtenu une très franche majorité au sein du Palais Bourbon. En face, elle trouvera désormais le Rassemblement national, premier parti d’opposition au pouvoir macronien, avec notamment sa malheureuse candidate qui a retrouvé les bancs de l’Assemblée pour y pourfendre la politique du gouvernement, certainement soutenue en cela par d’une part Debout la France, malgré un poids politique plus que minable, et d’autre part les lambeaux des Républicains, désormais dirigés au Palais Bourbon par le jeune et dynamique Charles-Alexandre du Plessis-Montmorency, fraîchement élu député à la proportionnelle, et militant pour l’union des droites. La gauche n’est évidemment pas en reste, même s’il est fort peu probable que la France Insoumise désormais officiellement conduite par Eric Coquerel ne s’allie à terme avec les socialistes d’Olivier Faure, reconduit dans ses fonctions de premier secrétaire de ce parti désormais exclusivement dirigé par des proches de Martine Aubry et dont l’un des lieutenants, Jean-Marc Germain, préside le groupe à l’Assemblée. Quelques coups d’éclats sont également attendus de Jean Lassalle, réélu, ainsi que de deux députés corses indépendants, qui ne représentent qu’eux-mêmes au Palais Bourbon.


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Message par Sirda Dim 26 Aoû 2018 - 0:00


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Affaires militaires


................Le manque cruel de popularité du président de la République auprès des forces armées, qui gardent en mémoire l’éviction du général Pierre de Villiers dès juillet 2017 ainsi que du sermon prononcé par le chef de l’Etat devant les corps le 13 juillet de la même année, à l’Hôtel de Brienne, est un fait avéré. Ainsi, selon l’institut de sondage Ifop – dans lequel travaille un certain Damien Philippot, frère du fraîchement élu député Patriotes – RN Florian Philippot –, près de 80% des militaires ont soit voté Laurent Wauquiez, soit Nicolas Dupont-Aignan, soit – et ce pour la majorité d’entre eux – Marion Maréchal Le Pen lors des dernières élections présidentielles, un déficit de popularité pour le président qui bénéficie directement à sa principale opposante dont il espère bien briser un à un tous les bastions électoraux, à commencer donc par l’armée, vers laquelle il a pourtant déjà fait plusieurs gestes conséquents, notamment une hausse spectaculaire de son budget, passé de 34,2 à 41 milliards d’euros – 46,5 milliards en incluant les pensions –, et devrait continuer d’augmenter pour atteindre 44 milliards d’euros en 2023 puis 48,5 milliards d’euros en 2024 et 2025 – toujours hors pensions. Cela n’a vraisemblablement pas suffit à séduire l’institution militaire, et le président de la République a, lors des arbitrages budgétaires de l’été, décidé d’accélérer le pas concernant la réforme des différentes branches militaires françaises.

................Dans ses habituels discours fleuves, le chef de l’Etat a, le 13 juillet 2022, déclaré devant les principaux représentants des différents corps des Forces Armées françaises que « L’Etat doit donner à ceux qui risquent leur vie pour défendre celle de leurs compatriotes tous les moyens financiers, humains et matériels, pour mener à bien leur mission. La loi de programmation militaire 2019 – 2025 allait déjà dans ce sens, mais, hélas, pas suffisamment. Les récents évènements mondiaux, fussent-ils au Maghreb, au Moyen-Orient ou en Europe orientale, ont montré la multiplicité des menaces auxquelles est confronté notre pays : guerre asymétrique, retour des Etats-puissances, etc. Nous devons les prendre une par une pour pouvoir faire face à chacune d’entre elles. » Et le président de la République de poursuivre, devant l’Hôtel de Brienne « Depuis deux décennies, les gouvernements de droite et de gauche se sont efforcés de diminuer l’appareil militaire français, au motif que notre monde était sain, et parce que vous apparaissiez comme une source docile d’économies. Outre le mépris dont vous ont fait part ces gouvernants, ils ont grandement affaibli la France. C’est intolérable. » Pendant plus d’une heure, Emmanuel Macron multiplia les déclarations démagogues de ce genre, provoquant plusieurs vagues d’applaudissements de l’auditoire, qui, reste néanmoins dubitatif malgré tout ce qui a déjà été fait par l’exécutif depuis cinq ans.

................A peine le discours eût-il été achevé que déjà le gouvernement déposa un projet de loi devant l’Assemblée nationale fraîchement renouvelée portant abrogation de la loi de programmation militaire 2019-2025 du 14 juillet 2018 et portant adoption d’une nouvelle programmation allant de 2022 à 2027. Le premier chapitre de cette nouvelle loi traite exclusivement de la question budgétaire en prévoyant une hausse du budget militaire en 2023 de 4 milliards d’euros, pour atteindre 45 milliards hors pensions, puis en 2024 de 5 milliards d’euros pour atteindre 50 milliards d’euros, en 2025 de 2 milliards d’euros ainsi qu’en 2026, puis d’un milliard d’euros en 2027, pour atteindre un total de 55 milliards d’euros – soit près de vingt milliards d’augmentation en l’espace de dix ans. Cette hausse, le nouveau ministre des Armées la défend en affirmant que « Le remplacement de l’équipement vieillissant de notre armée de terre ainsi que le développement et l’acquisition de nouvelles armes doivent être accélérés, et nos effectifs matériels être accrus par rapport à ce qui a été originellement prévu, pour faire face aux différentes menaces. » Face aux plus libéraux qui craignent un dérapage budgétaire, alors que la France tend à parvenir à l’équilibre budgétaire, Jean-Michel Jacques assure que chaque euro investit en plus dans l’armée aura été pris dans un autre poste de dépense pour ne pas creuser le déficit budgétaire encore assez haut.

................Cette hausse assez conséquente du budget militaire va avoir plusieurs effets. D’abord, les effectifs militaires vont eux aussi être augmentés. Si la loi de programmation 2019-2025 prévoyait une hausse de 6'000 soldats, la nouvelle prévoit désormais d’atteindre d’ici 2027 le nombre de 240'000 militaires actifs et 60'000 civils travaillant pour le ministère des Armées, soit au total 300'000 fonctionnaires. Cette hausse de militaires bénéficiera majoritairement à l’armée de Terre, dont les effectifs vont passer de 112'000 à 135'000, mais aussi à la Marine nationale, qui passera ainsi de 36'500 marins à 44'000, à l’Armée de l’Air qui gagnera 5'000 soldats, et enfin à la nouvelle branche de cyberdéfense. Un tel nombre de nouveaux arrivants nécessite évidemment de la place, et le ministère des Armées va ainsi pouvoir poursuivre son œuvre de rachat de certaines des casernes laissées à l’abandon avec la fin du service militaire et la baisse des effectifs des armées, déjà relancée avec le rétablissement dudit service qui devrait d’ailleurs reprendre à partir du 1er janvier 2023. Politique de développement local oblige, ce sont des endroits défavorisés qui seront choisis pour le rachat des casernes, icelles apportant souvent un souffle de vie avec l’installation des familles. Pareillement, plusieurs bases aériennes récemment fermées vont être réouvertes par le Ministère, et, comme les casernes, vont être rénovées et modernisées.

................Ensuite, le remplacement et l’acquisition de nouveaux équipements pour les différentes branches. En effet, l’armée de l’air devrait être dotée de davantage d’avions de combat que prévu. Au total, elle devra aligner d’ici 2030 près de 280 avions de combats Rafales F4 B ou C, sans compter les M, comptabilisés dans les effectifs navals. Le nombre d’avions de transport militaires va quant à lui passer aux alentours de 60 avions, dont 30 A400M. Quant au parc d’hélicoptères, il doit passer à 100 Tigre, 100 hélicoptère interarmées léger, 80 NH90, 20 Airbus Helicopters H225M Caracal et 100 Aérospatiale AS532 Cougar, les autres hélicoptères de transport ou de combat étant progressivement remplacés jusqu’en 2027. L’armée de terre voit la baisse du nombre de Leclerc être stoppée à 250 chars, rénovés et modernisés en Leclerc XLR, tandis que 400 EBRC Jaguar remplaceront les AMX-10RC et les ERC-90 Sagaie, et que 2’000 VBMR Griffon lourds et 1'000 VBMR légers prendront la place des VAB. Le nombre de camions, de pièces d’artillerie & co sera également revu à la hausse. La Marine n’est pas en reste : le nombre de frégates Horizon va finalement passer à 4, tout comme celui de BPC, et celui de FREMM à 17 – comme initialement prévu –, avec 6 FREMM DA et 11 FREMM ASM. Le nombre de FTI va être quant à lui porté à 7, soit 28 frégates en tout. Deux porte-avions obligent, la marine possédera 120 Rafales M au total.

................Enfin, cette hausse du budget va permettre de financer de nouveaux programmes et projets militaires. Ainsi, le remplaçant du Leclerc doit désormais être pensé et conçu, et devrait pouvoir être mis en production à partir de 2030 pour commencer le remplacement de ce char qui, malgré une amélioration lui permettant de rester performant jusqu’en 2040 face aux autres blindés, perd inexorablement de sa superbe de jour en jour face aux nouveaux engins rivaux. De même, le projet de missile de croisière CVS401 Perseus, que la France développe désormais seule dans son coin en abandonnant la perfide Albion, va être accéléré pour une éventuelle mise en service à l’horizon 2024. D’autres projets, comme l’Aster 45, vont également pouvoir être financés. Le spatial n’est pas oublié. En effet, d’ici 2023, ce sont 2 autres satellites CERES et 7 autres satellites Composante spatiale optique, inclus dans le programme MUSIS, qui vont être mis en orbite, pour accroître les capacités de surveillance, d’écoute, d’observation et de renseignement militaire français. Quant aux télécommunications militaires, elles seront assurées par 5 satellites Syracuse 4. Une ambitieuse loi de programmation militaire, donc, qui reprend pour l’essentiel les chiffres initiaux de certains projets – notamment dans le domaine naval –, et qui devrait permettre de restaurer en grande partie la capacité d’intervention militaire française à travers le monde.


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Message par Sirda Dim 26 Aoû 2018 - 19:19


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Affaires intérieures


................Après un discours plutôt bien reçu devant les corps armés à l’Hôtel de Brienne le 13 puis un défilé du 14 juillet particulièrement réussi, avec la participation notable d’un détachement militaire nippon et la présence du chef du gouvernement de l’Empire du Soleil Levant, le président de la République a, lors d’un séminaire gouvernemental, été des plus clairs à l’égard de ses nouveaux ministres : le rythme des réformes de l’an I doit être pris, et celles-ci doivent être beaucoup plus radicales qu’elles ne l’ont été jusque-là. Dans le viseur du chef de l’Etat, le Code du travail, auquel il s’était déjà attaqué dans les premières semaines de son premier quinquennat. « Nous devons modifier les règles entourant le travail plus en profondeur, rentrer davantage dans le détail, et, in fine, libérer davantage les forces vives économiques de notre pays », déclara-t-il notamment devant le gouvernement, assez réceptif à ce dialogue pro-business, à commencer par le nouveau locataire de Bercy, Henri de Castries, libéral assumé qui s’était engagé aux côtés de François Fillon en 2017 avant de rallier le président de la République en 2022, après cinq ans passés à le congratuler sur sa politique. Le message est, pour l’ancien président directeur général d’AXA, des plus clairs : il faut créer un véritable choc juridique capable de faire sauter les différentes contraintes qui pèsent sur l’embauche et le licenciement ; et plus largement la gestion courante de l’entreprise.

................Avant d’aborder le fond, le ministre de l’Economie étudia d’abord la forme que devait revêtir cette réforme. Pour de Castries, il fallait la faire passer impérativement avant la mi-août. Pourquoi ? Pleine période estivale, des français s’intéressant davantage aux températures et à la longueur des embouteillages lors des chassés croisés sur les autoroutes, quelques images spectaculaires d’incendies de forêts en Californie, deux attaques à la méduse. Risque quasi inexistant de manifestation. Testé et approuvé en 2017. Comment faire passer une telle réforme aussi rapidement et sans avoir à s’encombrer du Parlement ? Article 38 de la Constitution, sur le fondement duquel ledit Parlement peut autoriser le Gouvernement à prendre des mesures relevant normalement du domaine de la loi. Dès le 21 juillet, un projet de loi d’habilitation à prendre des ordonnances fut déposé et accepté en session extraordinaire de l’Assemblée nationale, désormais présidée par Sacha Houlié, et, bien que rejeté par le Sénat, définitivement accepté en seconde lecture par la chambre basse. Dès lors, le gouvernement, et principalement le ministre de l’Economie, disposa de toute la largesse souhaitée pour mener les réformes voulues par le Président, à condition de respecter le cadre très large posé dans la loi d’habilitation. L’ancien compagnon d’infortune de François Fillon ne tarda pas à présenter les ordonnances destinées à réformer le Code du travail.

................Le premier volet de la réforme est la démocratie d’entreprise, déjà renforcée sous le quinquennat Hollande puis le premier de Macron, et qui devrait être quasiment consacrée dans cette ordonnance. En effet, la primauté des accords d’entreprise sur les accords de branche est définitivement consacrée comme principe fondamental de la négociation en entreprise, inversant ainsi totalement la hiérarchie des normes dans ce domaine et faisant des accords de branche un simple socle minimal – quoi que légèrement plus approfondi que le Code du travail, désormais réduit au strict minimum nécessaire – garantissant certains droits supplémentaires par rapport au Code, et ne pouvant être invoqués qu’en cas d’absence d’accord d’entreprise. Dès lors, chaque entreprise va pouvoir, à travers un référendum d’entreprise, établir un accord fixant les règles du travail en son sein, notamment la durée légale de travail – fixée par le Code à 48h maximum et non plus 35h – à partir de laquelle se déclenchent les heures supplémentaires, le nombre de semaines de vacances – au minimum 5 –, de RTT, le montant des heures supplémentaires, les éventuels avantages accordés aux salariés, etc. Chaque année, l’employeur et ses salariés devront s’entendre sur un accord d’entreprise, faute de quoi l’accord de branche s’appliquera jusqu’à signature d’un nouvel accord. L’accord d’entreprise peut d’ailleurs prévoir moins de droits que celui de branche.

................Le second volet s’intéresse pour sa part à la représentation syndicale au sein des entreprises, sujet incluant notamment l’épineuse question des seuils sociaux, souvent présentés par les libéraux comme un véritable frein à l’embauche. Cela se sait, le gouvernement est assez hostile aux syndicats de salariés, jugés non-représentatifs puisque seulement 7% des salariés sont syndiqués, mais également profondément archaïques et principaux responsables du conservatisme dans le marché du travail qui cause son déclin depuis plusieurs années. L’ordonnance prévoit la suppression du monopole syndical dès le premier tour des élections syndicales, permettant ainsi à tout employé de se présenter pour porter la voix de ses pairs auprès de la direction de l’entreprise, ce qui devrait favoriser l’émergence d’acteurs plus réformistes. En outre, le nombre de mandats syndicaux est désormais limité à deux consécutifs, évitant des professionnels du syndicalisme n’ayant jamais travaillé. De même, les seuils sociaux sont désormais largement augmentés. Ainsi, celui de 11 salariés passe à 33, celui de 20 à 60, et celui de 50 à 100. De même, tous les représentants du personnel sont désormais fusionnés en une seule et même instance, le Comité social et économique, qui ne doit impérativement être élu qu’à partir de 33 salariés, les entreprises de taille inférieures n’étant donc plus obligées d’avoir de tels délégués du personnel.

................En cas de conflit avec les principales organisations syndicales, notamment sur ces points-là, le gouvernement a déjà prévu plusieurs méthodes pour définitivement en finir avec ces reliquats du socialisme décadent du XXème siècle, mais surtout pour les inciter à se calmer en menaçant d’appliquer ces quelques idées – ce qui n’est, pour l’instant, pas l’objectif du gouvernement. Ainsi, conformément à la pratique habituelle d’Emmanuel Macron, plusieurs fuites ont été sciemment organisées dans certains journaux, à commencer par le Canard Enchaîné, dévoilant des notes de hauts fonctionnaires préconisant la suppression des aides de l’Etat en faveur des syndicats, l’interdiction des mises à disposition de salariés élus délégués du personnel par les entreprises envers les syndicats – à moins que ces derniers ne prennent intégralement en charge le coût desdits salariés délégués, soit près de 1,6 milliard d’euros pour les salariés du privé –, et la même mesure concernant ceux du public – pour 1,4 milliard d’euros, c’est-à-dire que près de 50'000 fonctionnaires sont uniquement dédiés à des tâches de représentation syndicale au sein de la Fonction Publique. De même, selon ces fuites, il serait proposé de limiter les cotisations à un pourcent du salaire perçu ainsi que de mettre fin au dégrèvement fiscal des deux tiers de la somme cotisée à destination du syndicat. Le gouvernement nie toute volonté de mettre en œuvre ceci.

................Les différentes ordonnances détaillées ci-dessus ont rapidement été adoptées en Conseil des ministres et promulguées lors de la première quinzaine d’août, sans grande concertation avec les organisations syndicales – sinon la CFDT et la CFTC, secrètement rencontrées par le ministre de l’Economie et rassurées quant aux intentions gouvernementales à l’égard des syndicats en général. En ne perdant pas de temps pour passer ces ordonnances, l’exécutif espère ainsi recréer les conditions assez favorables qui avaient permises l’adoption des ordonnances réformant le Code du travail à l’été 2017, qui avaient été suivis de manifestations de plus en plus pathétiques conduites par la CGT et France Insoumise, deux mouvements attendus par le gouvernement dans les rues, malgré leur poids politique de plus en plus faible. En effet, les dernières manifestations organisées par Philippe Martinez contre le non-remplacement de 200'000 fonctionnaires ont été un flagrant échec, tandis que le parti d’Eric Coquerel n’a plus vraiment le vent en poupe, et stagne désormais électoralement, voire régresse de plus en plus. Quoi qu’il en soit, les fuites devraient permettre de donner au gouvernement une certaine marge de manœuvre en menaçant les syndicats de mettre en œuvre ces notes s’ils venaient à devenir trop revendicatifs, l’exécutif n’entend pas bouger d’un iota sur le contenu décrit des ordonnances.


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Message par Sirda Jeu 30 Aoû 2018 - 20:07


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Affaires intérieures


................Les déboires de la campagne présidentielle rattrapent inexorablement le chef de l’Etat. Alors que rien ne semblait pouvoir arrêter la consécration d’Emmanuel Macron pour son second mandat, celui-ci fut durement atteint par l’éclatement de l’affaire Benalla, nom de son homme multitâche filmé lors d’une manifestation en mai 2018 en train de maraver des gauchos cryptocommunistes en marge d’affrontements entre ces derniers et les forces de l’ordre. Si ce scandale d’Etat ne l’empêcha pas d’être réélu pour un nouveau quinquennat, il ternit grandement l’image qu’avaient les français de celui qui promettait la République exemplaire. Le temps médiatique de l’affaire avait cessé depuis longtemps, mais l’opposition n’avait pas lâché le morceau, voulant faire de ce scandale le véritable talon d’Achille du président Macron durant son nouveau mandat et ainsi s’en prendre à la garde rapprochée du chef de l’Etat. C’était notamment pour cela que Philippe Bas, talentueux sénateur de la Manche et président de la commission des lois au Palais du Luxembourg, avait annoncé une enquête parlementaire de six mois, durée légale maximale, afin de faire toute la lumière sur cette sombre affaire lors de laquelle la vie à l’Elysée sous Jupiter était dévoilée au grand jour, avec ses intrigues entre conseillers, les clans, etc., donnant davantage l’impression d’un retour à l’Ancien Régime que de l’entrée dans le Nouveau Monde tant espérée.

................Conscients de l’arme politique qu’elle détenait, l’opposition – les Républicains en tête, grâce à leur contrôle du Sénat – profita donc d’une période politique marquée par de grandes réformes pour relancer l’affaire. En effet, lors de la conclusion de l’enquête parlementaire, le sénateur Philippe Bas a déclaré que « la responsabilité individuelle et pénale de différents hauts fonctionnaires au sein de l’Elysée doit être retenue sur le fondement de l’article 40 du Code de Procédure Pénale, imposant à toute autorité constituée ou tout officier public de dénoncer toute infraction pénale dont il aurait connaissance », avant d’affirmer que « en ce sens, la commission d’enquête va transmettre auprès du Parquet de Paris la liste des personnes averties des infractions pénales de monsieur Benalla et ayant manqué à leur devoir légal de dénonciation. » Parmi les personnes directement visées par le Sénat se trouvent notamment Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, mais également l’ancien directeur de cabinet du président de la République, Patrick Strzoda, l’actuel député-maire de Marseille Christophe Castaner, le conseiller personnel du chef de l’Etat, Ismaël Emilien, et d’autres éminents personnages de la Macronie. Au Château, la panique s’installe tandis que Bruno Roger-Petit affirme que « le Sénat tente d’instrumentaliser la justice pour déstabiliser le président de la République » et condamne un « pathétique abus de pouvoir. »

................Le Parquet de Paris, voyant là une magnifique occasion pour revendiquer son indépendance face à un ministère de la Justice qui, durant les cinq premières années d’Emmanuel Macron, n’a cessé de renforcer son influence dessus, a immédiatement reçu les conclusions de l’enquête parlementaire et annoncé la mise en examen des principaux visés – à l’exception de Christophe Castaner, protégé par son immunité parlementaire qui ne fut guère levée par l’Assemblée et de Gérard Collomb, couvert quant à lui par celle du Sénat. Quelques jours seulement après ces mises en examen, un nouveau scandale éclata lorsque le Canard Enchaîné dévoila la mutation du procureur de la République de Paris au poste nouvellement créé de procureur de la République de Clipperton et son remplacement par un nouveau procureur jugé moins hostile à l’égard du chef de l’Etat. L’opposition ne manqua pas de dénoncer « une dérive autoritaire du pouvoir macronien », tandis que le nouvel occupant du Parquet étendit la liste des mis en examens à plusieurs hauts fonctionnaires alors en poste au sein de la préfecture de Paris, dont le Préfet de Police Michel Delpuech désormais à la retraite, ce qui fut analysé par certains comme une volonté présidentielle de s’en prendre à cet Etat dans l’Etat qu’est la préfecture de Paris, et qui est suspectée d’avoir fait fuiter les vidéos en représailles au mépris de Macron pour l’institution et les pratiques douteuses de Benalla.

................Depuis l’Elysée, la riposte politique s’organise également. Le président de la République a réitéré son « indéfectible soutien à l’égard de mes conseillers indignement suspectés de commission de délits pénaux » et a assuré leur maintien dans leurs fonctions, rappelant que « la République restera inaltérable. » Au-delà de ces simples discours, c’est un véritable bras de fer qui commence à s’engager entre d’une part le Château et d’autre part à la fois le Parquet de Paris et la Préfecture de Police. Ainsi, le ministre de l’Intérieur, Fabien Matras, a annoncé un projet de réforme globale de cette dernière, jugeant que « ses compétences relèvent d’une époque révolue et nuisant considérablement à l’efficacité des services de police et de renseignements généraux », menaçant là gravement la toute-puissance de l’institution ainsi que son intouchabilité depuis plusieurs décennies. Est notamment prévu dans cette réforme le transfert de nombreuses compétences en matière de renseignement vers la DGSI mais aussi la suppression de la Police Judiciaire parisienne au profit de la Police Judiciaire Nationale, ou encore le rattachement direct des Pompiers de la capitale à la région. Côté justice, Yaël Braun-Pivet a pour sa part mentionné la séparation des compétences en matière de terrorisme du parquet parisien et une réforme des délais de prescription, pouvant jouer en faveur des accusés, dans le cadre d’une réforme globale de la justice.


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Message par Sirda Sam 1 Sep 2018 - 17:21


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La Marseillaise





Carte


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Informations générales


Informations principales

Nom : République française
Nombre d'habitants : 69,3 millions d’habitants
Superficie totale : 672 369 kilomètres carrés
Religion officielle : Aucune
Langue officielle : Français
Capitale : Paris
Monnaie : Euro

Description

................La France, en forme longue depuis 1875 la République française, est un État transcontinental souverain, dont le territoire métropolitain est situé en Europe de l'Ouest, frontalier des Républiques fédérale et démocratique allemandes à l’est, Provinces-Unies au nord, de d’Andorre, la Catalogne et l’Espagne au sud-ouest, et de l’Italie, Monaco et la Suisse au sud-est. Fruit d'une histoire politique longue et mouvementée, la France est une république constitutionnelle unitaire ayant un régime parlementaire. La devise de la République est depuis 1875 « Liberté, Égalité, Fraternité » et son drapeau est constitué des trois couleurs nationales (bleu, blanc, rouge) disposées en trois bandes verticales d'égale largeur. Son hymne national est La Marseillaise, chant patriotique hérité de la Révolution française. Depuis 508, la capitale de la France est fixée à Paris, et le français est la langue officielle de l’Etat à partir de l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, à la place du latin. Pays formé pendant l'Antiquité tardive, vingt ans après la chute de l'Empire romain d'occident, la France tire son nom des Francs, peuple germanique qui a institué les premiers fondements de son État sur les bases de la Gaule romaine. C'est au fil des siècles, par des guerres, des mariages politiques et des unions souveraines, que cet État monarchique et catholique va peu à peu constituer autour de lui une véritable fédération de provinces, qui finira par se cristalliser en une nation unique grâce à une politique d'uniformisation administrative et culturelle, portée à son aboutissement par la Révolution française de 1789 et la fin du régime féodal. A la suite de cette Révolution, le pays connaît alors un siècle de bouleversements politiques, économiques et sociaux. A la monarchie absolue succèdent plusieurs régimes républicains pendant la dernière décennie du XVIIIème siècle, avant que le Premier Empire Français ne soit institué par Napoléon Bonaparte en 1804, après cinq ans de Consulat. Les grandes conquêtes napoléoniennes du début du XIXème siècle déboucheront sur de violentes guerres qui affaibliront la France après en avoir fait la première puissance mondiale. Les échecs successifs des Deuxième Restauration et Monarchie de Juillet aboutiront aux journées de février 1848, puis à la proclamation de l’éphémère Deuxième République qui accouchera trois ans après du Second Empire français de Napoléon III, dont la défaite à Sedan, en 1870, conduira à la proclamation de l’actuelle IIIème République.

................Grande puissance mondiale, la France s’est progressivement constituée à partir du XVIIème siècle deux immenses empires coloniaux, ne cessant d’étendre ses possessions sur les autres continents. Si le premier prit fin sous l’époque napoléonienne, le second est toujours d’actualité, et la République y est investie d’une mission civilisatrice qu’elle entend conduire à son terme. Grâce à ses colonies, elle s’étend désormais, outre son territoire métropolitain, dans l’ouest africain ainsi qu’en Asie du sud-est et dans le Pacifique, avec également des possessions dans l’océan Indien, à l’instar de Madagascar, mais aussi quelques îles éparpillées dans les Antilles et en Amérique du Nord. Bien que souvent décriée pour sa sempiternelle instabilité politique, la IIIème République administre ces territoires barbares, et, mieux encore, a su relever tous les défis et toutes les menaces qui pesèrent sur la France, et plus généralement le monde, durant ce XXème siècle sanglant. En effet, la Grande Nation connut la douloureuse épreuve de la Grande Guerre entre 1914 et 1918, battant, au prix de pertes humaines colossales, les empires allemands, austro-hongrois et ottomans. S’imposant comme la première puissance mondiale dans les années suivantes, la France fut durement – bien que moins que ses voisins – frappée par la terrible crise économique et financière de 1929, dont les répercussions furent considérables dans le monde puisqu’elle conduisit à l’émergence d’une nouvelle menace à l’est, celle du nazisme, prôné par Hitler qui parvint au pouvoir dans les années 30 en Allemagne. Impuissante, la République céda en quelques semaines à peine face au régime nazi expansionniste, et collabora honteusement quatre années durant avec celui-ci, avant d’être libéré par le très glorieux Général de Gaulle, et avec le concours des forces supplétives américano-anglaises. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, elle retrouve son indépendance puis, dans les vingt années suivantes, perd la quasi-totalité de son empire colonial, notamment les départements d’Algérie, bien qu’elle conserve un rang international majeur grâce à l’action du Général, qui, pendant cette longue Guerre Froide, plaça dans un premier temps le pays dans une Troisième voie salvatrice, bien que rapidement abandonnée par ses successeurs.

................Seul pays au monde à exercer sa souveraineté sur des territoires répartis sur trois océans et deux continents, elle joue un important rôle géopolitique au niveau mondial, grâce à un réseau d'ambassades et de consulats étendu, le deuxième au monde derrière celui des États-Unis, et elle dispose de bases militaires sur tous les continents. La France possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (espace maritime) au monde, à laquelle s'ajoute une extension du plateau continental de 579 000 km² en 2015, et est le premier pays du monde pour la diversité de ses milieux maritimes et leur biodiversité. La France est, à la fin de 2016, la deuxième puissance économique européenne derrière l'Allemagne et devant le Royaume-Uni, et est la cinquième puissance économique mondiale par PIB nominal (neuvième à parité de pouvoir d'achat). Elle affiche un niveau de vie très élevé. Elle figure parmi les leaders mondiaux dans les secteurs de l'agroalimentaire, de l'aéronautique, de l'automobile, des produits de luxe, du tourisme et du nucléaire. Deuxième pays le plus peuplé de l'Union européenne derrière l'Allemagne, la France est aussi le plus vaste de l'Union européenne et le troisième pays le plus vaste d'Europe. Sa culture et sa civilisation sont diffusées par les pays francophones à travers le monde, réunis dans l'Organisation internationale de la francophonie. Traditionnellement utilisé comme langue de la diplomatie, le français est la dixième langue maternelle la plus parlée au monde et une des langues ayant la plus grande diffusion internationale. Il est une des six langues officielles et une des deux langues de travail avec l'anglais de l'Organisation des Nations unies, l'une des deux langues officielles du Comité international olympique, et langue officielle ou de travail de plusieurs organisations internationales ou régionales. Le français est également l'une des trois langues de travail de l'Union européenne — avec l'allemand et l'anglais. Troisième puissance nucléaire mondiale, l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et membre de l'OTAN, la France est également membre du G7, du G20, de la zone euro, de l'Espace Schengen, de la Commission de l'océan Indien et abrite le siège du Conseil de l'Europe, du Parlement européen et de l'UNESCO. De ce fait, elle exerce une influence notable en matière politique, économique, militaire et culturelle en Europe et dans le reste du monde.

Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : Régime semi-présidentiel / semi-parlementaire

Description

................ La crise de mai 1958, déclenchée par le putsch d'Alger mené par une fraction de l'armée, conduit à l'arrivée au pouvoir du général Charles de Gaulle. Nommé président du Conseil le 1er juin 1958, il obtient du Parlement, deux jours plus tard, l'autorisation de faire procéder à la rédaction d'une nouvelle Constitution. Tandis que celle de 1946 avait été préparée par une Assemblée constituante élue à cet effet, la Constitution de 1958 est rédigée sous l'autorité du gouvernement par une équipe conduite par Michel Debré. Le projet est alors approuvé par référendum le 28 septembre 1958, et devient la Constitution du 4 octobre 1958 souvent appelée Constitution de la Cinquième République. Ce nouveau régime républicain réforme profondément la France, qui connaît désormais une période de stabilité politique oubliée depuis des décennies grâce à un exécutif largement renforcé – notamment le Président, qui dispose désormais de véritables attributions politiques –, mais aussi plus largement le gouvernement, par rapport à un législatif qui perd la toute-puissance qu’il avait jadis acquise. Cependant, les réformes constitutionnelles successives, notamment celle de 2008, vont avoir tendance à rationnaliser de nouveau l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, au profit de ce dernier.


Président de la République

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Président de la République : Emmanuel Macron (LREM)

................Le président est élu au suffrage universel direct depuis la réforme constitutionnelle de 1962. Depuis le référendum sur le quinquennat présidentiel demandé par Jacques Chirac en l'an 2000, le président de la République est élu pour cinq ans, contre sept ans antérieurement. Depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, il ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. En cas de vacance du pouvoir, les fonctions de président de la République française sont assurées par le président du Sénat, ce qui est arrivé en 1969, à la suite de la démission de Charles de Gaulle et en 1974, à la mort de Georges Pompidou, tous deux alors remplacés par Alain Poher. L'élection du président de la République au Suffrage universel direct confère à celui-ci une légitimité politique considérable. Mais de plus la Constitution attribue au président de la République des pouvoirs propres qui rompent avec le rôle purement honorifique qui lui était attribué sous la IIIe république et la IVe République. En effet, la Constitution du 4 octobre 1958 prévoit que le président dispose, d'une part de pouvoirs qui sont dispensés du contreseing ministériel, tels que nommer aux fonctions du Premier ministre, mettre fin aux fonctions du Premier ministre sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement (article 8 alinéa 1C), selon une coutume instaurée par les premiers Présidents de la République, organiser un référendum (article 11, C) sur proposition, du gouvernement ou, conjointe des deux assemblées, dissoudre l'Assemblée nationale (article 12), et dans certaines circonstances de menace grave et immédiate (atteinte à l'intégrité du territoire, de l'indépendance de la Nation, interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, etc.), celui-ci peut endosser des pouvoirs exceptionnels (article 16) qui lui permettent de cumuler tous les pouvoirs (exécutif, judiciaire, législatif) en vue de mettre un terme à la menace ; et d'autre part de pouvoirs soumis à contreseing, à l’instar de nommer et mettre fin aux fonctions des membres du gouvernement (article 8 alinéa 2), promulguer la loi (article 10), signer les décrets et ordonnances (article 13 alinéa 1), nommer aux emplois civils et militaires (article 13 alinéas 2, 3 et 4), exercer son droit de grâce (article 17), etc. Il est également chef des armées et dispose de la force nucléaire.


Premier-ministre

Premier ministre : François Baroin (MCR)

................ La fonction de Premier ministre est créée le 4 octobre 1958, lors de l'adoption de la Constitution de la Ve République. Michel Debré, fidèle du général de Gaulle, fut le premier à occuper cette nouvelle fonction à compter du 8 janvier 1959. Le poste de Premier ministre dans la Ve République appartient au pouvoir exécutif. Ses pouvoirs sont fixés par la Constitution. La Cinquième République est un régime constitutionnel parlementaire à influence présidentielle. Concrètement, cela signifie que le pouvoir exécutif est partagé entre le Président et son Premier ministre. On parle ainsi de régime semi-présidentiel1. C'est un régime typiquement français, car très rare dans le monde ; ce régime a la réputation d'être à la fois stable et souple. Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du gouvernement. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions. Le président de la République préside le Conseil des ministres. Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée. Le Premier ministre dirige l’action du gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires ; dans certains cas, le passage par le Conseil des ministres est obligatoire.


Conseil des Ministres


................ Le gouvernement de la République française sous la Cinquième République constitue la seconde tête d'un pouvoir exécutif bicéphale. C'est un organe collégial et hiérarchisé. Il détermine et conduit la politique de la France, dispose de l'administration et de la force armée selon l’article 20, alinéa 1, de la Constitution de 1958. Comme toute l'administration est gouvernée par celui-ci, le gouvernement peut créer de nouvelles institutions administratives, il embauche ses agents. Il peut aussi dissoudre ces institutions et exerce le pouvoir hiérarchique. Le gouvernement est nommé par le président de la République et est placé sous l'autorité politique du Premier ministre, qui est le chef du gouvernement.

Premier-ministre : François Baroin (MCR)

Porte-parole du gouvernement : Bruno Roger Petit (SE)

[b]Ministre de l’Intérieur :
Fabien Matras (LREM)
Garde des sceaux, ministre de la Justice : Yaël Braun-Pivet (LREM)
Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères : Sonia Krimi (LREM)
Ministre des Armées : Jean-Michel Jacques (LREM)
Ministre de la Transition écologique et solidaire : Barbara Pompili (LREM)
Ministre de la Cohésion des territoires : Julien Denormandie (LREM)
Ministre des Solidarités et de la Santé : Agnès Buzyn (SE)
Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Travail : Henri de La Croix de Castries (SE)
Ministre des Comptes, des Finances et de la Fonction publics : Stanislas Guerini (LREM)
Ministre de la Culture et de la communication : Marlène Schiappa (LREM)
Ministre de l’Education nationale : Jean-Michel Blanquer (MCR)
Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation : Yves Jégo (MCR)
Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Cédric Villani (LREM)
Ministre des Outre-mer : Hugues Renson (LREM)
Ministre des Sports : Zinedine Zidane (SE)

Ministre chargé des affaires européennes : Jean-Christophe Lagarde (MCR)
Ministre auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : Delphine O (LREM)
Ministre auprès du ministre de la Cohésion des territoires : Franck Riester (MCR)

Secrétaire d’Etat aux affaires spatiales : Thomas Pesquet (SE)
Secrétaire d’Etat rattaché au Premier-ministre chargé des Relations avec le Parlement : Pierre Person (LREM)
Secrétaire d’Etat à l’égalité hommes-femmes : Aurore Bergé (LREM)

Sénat

................ Le Sénat constitue la chambre haute du Parlement français selon le système du bicamérisme et détient le pouvoir législatif avec l'Assemblée nationale. En vertu de l'article 24 de la Constitution de la Ve République, il est le représentant des collectivités territoriales. Il siège au palais du Luxembourg. Lors du vote d'une loi, en cas de positions divergentes du Sénat et de l'Assemblée nationale, le Premier ministre peut donner le dernier mot à l'Assemblée. Cette dernière ne peut donc légiférer qu'avec l'accord du Sénat ou du Premier ministre, mais jamais seule. Dans le cas des révisions constitutionnelles, les deux chambres doivent s’entendre sur le même texte. Le Sénat, qui compte 348 sénateurs depuis le renouvellement de 2011, a subi plusieurs réformes de son mode d'élection. Depuis l'adoption de la loi no 2003-697 du 30 juillet 2003, le mandat des sénateurs est de six ans, et le renouvellement s'effectuera intégralement tous les six ans à partir de 2020, cela depuis la réforme des institutions de septembre 2018. Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, par 150 000 grands électeurs. Le scrutin est soit proportionnel (52 %), soit uninominal à deux tours (48 %) au niveau départemental. La chambre haute a été dominée par la droite et le centre du début de la Ve République jusqu’à aujourd’hui, la gauche n’ayant détenu la majorité qu’entre 2011 et 2014. Depuis cette dernière date, le groupe majoritaire est le groupe Les Républicains et Gérard Larcher est le président du Sénat.

Président du Sénat : Gérard Larcher (LR)

Rassemblement National : 13 sénateurs
Groupe Les Républicains (LR & DVD) : 64 sénateurs
Groupe Union centriste (MCR) : 18 sénateurs
Groupe La République en marche (LREM) : 77 sénateurs
Groupe socialiste et républicain (PS & DVG & EELV) : 40 sénateurs
Groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (PC) : 7 sénateurs
Groupe France Insoumise (FI) : 21 sénateurs


Assemblée nationale

................L’Assemblée nationale forme, avec le Sénat, le Parlement de la Cinquième République française. Son rôle principal est de débattre, d’amender et de voter les lois. De plus, cette institution a, contrairement au Sénat, le pouvoir de renverser le gouvernement, ce qui implique que celui-ci ne devrait pas être en désaccord avec elle. Elle siège au palais Bourbon à Paris. Depuis 1986, l’Assemblée compte 577 membres appelés « députés », élus au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour une durée de cinq ans. Depuis 2017, début de la XVe législature, le groupe majoritaire est le groupe La République en Marche et François de Rugy est le président de l'Assemblée. A partir de 2022, l’Assemblée ne sera plus constituée que par 404 députés toujours élus au même scrutin, sauf pour 12,5% d’entre eux qui seront élus à la proportionnelle.

Président de l’Assemblée Nationale : Sacha Houlié (LREM)

Pà a Corsica : 2 députés
Rassemblement national (RN) : 51 députés
Debout la France (DLF) : 2 députés
Les Républicains (LR) : 43 députés
Résistons ! : 1 député
Union Centriste (MCR) : 26 députés
La République en Marche : 209 députés
Nouvelle Gauche (PS & EELV) : 30 députés
France Insoumise (FI) : 28 députés
Gauche démocrate et républicaine (PCF) : 12 députés


Économie


Description de l'économie

................La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Au cœur d’une zone économiquement très développée, son économie a bénéficié de la mise en place du marché commun européen. L'intervention de l'État dans l'économie est traditionnellement importante. Le niveau de dépenses publiques et donc d’imposition est parmi les plus élevés au monde. À partir de 1986, l'État a privatisé un grand nombre d'entreprises publiques mais son influence sur l’économie reste forte. L'économie française est principalement une économie de services : en 2015, le secteur tertiaire occupait 76,7 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche, etc.) n'en représentait plus que 2,8 %, et le secteur secondaire (essentiellement l’industrie) 20,5 %. L'économie française est une économie de plus en plus ouverte, occupant une place importante dans les échanges commerciaux internationaux, principalement au sein de l'Union européenne. La France est le 7e pays pour ses exportations et le 6e pour ses importations. En 2006, les exportations représentent 26 % du PIB et les importations 27 %. La balance commerciale est devenue déficitaire en 2004, et ce déficit s’est accru jusqu'en 2011 avant de décroître légèrement mais de rester important en 2015. Le taux de chômage est plus élevé que la moyenne des autres pays développés à 9,7 % (10 % en prenant en compte l'Outre-mer) en décembre 2016. Le taux d'emploi (63,8 % en 2006), proche de la moyenne européenne (64,8 %), est plus faible que celui de l’UE-15 (66,2 %), et de la moyenne des pays développés, en particulier pour les séniors, les moins de 30 ans, et les personnes faiblement qualifiées. Le traitement fiscal avantageux accordé à la R&D permet à la France de se hisser au 4e rang mondial pour le nombre de brevets délivrés en 2013 et ainsi d'accroître son attractivité économique.

Spoiler:


Forces armées françaises

Budget des Armées : 45 milliards d’euros hors pensions (50,5 milliards d’euros avec pension)
Chef d'État-Major des Armées : Général François Lecointre
Âge militaire : 17 ans avec le consentement pour le service militaire
Disponibles au service militaire : 23 750 000 hommes
Troupes régulières : 212’000
Réservistes : 73’000
Garde Nationale : 72 000


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Armée de Terre

Chef d'État-Major de l'Armée de Terre : Général d'armée Jean-Pierre Bosser
Effectifs : 117'000 soldats

ÉQUIPEMENT :


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Marine Nationale


Chef d'État-Major de la Marine : Amiral Christophe Prazuck
Personnel actif : 37 500 hommes


ÉQUIPEMENT :


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Armée de l'Air

Chef d'État-Major de l'Armée de l'Air : Général d'armée aérienne André Lanata
Effectifs : 43 607 hommes

ÉQUIPEMENT :


Relations extérieures


................

Très bonnes relations : Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Union Européenne
Bonnes relations : Arabie Saoudite, République Populaire de Chine, Taïwan
Relations neutres : Reste du monde
Mauvaises relations : Corée du Nord, Syrie
Très mauvaises relations :

Alliances et Organisations membre : ONU, OMC, FMI, UE, OIF, etc.

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