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[✓] République française

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Message par Sirda Jeu 28 Juin 2018 - 18:40


République française

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La Marseillaise





Carte


[✓] République française Langfr-800px-Mapadefrancia.svg


Informations générales


Informations principales

Nom : République française
Nombre d'habitants : 69,3 millions d’habitants
Superficie totale : 672 369 kilomètres carrés
Religion officielle : Aucune
Langue officielle : Français
Capitale : Paris
Monnaie : Euro

Description

................La France, en forme longue depuis 1875 la République française, est un État transcontinental souverain, dont le territoire métropolitain est situé en Europe de l'Ouest, frontalier des Républiques fédérale et démocratique allemandes à l’est, Provinces-Unies au nord, de d’Andorre, la Catalogne et l’Espagne au sud-ouest, et de l’Italie, Monaco et la Suisse au sud-est. Fruit d'une histoire politique longue et mouvementée, la France est une république constitutionnelle unitaire ayant un régime parlementaire. La devise de la République est depuis 1875 « Liberté, Égalité, Fraternité » et son drapeau est constitué des trois couleurs nationales (bleu, blanc, rouge) disposées en trois bandes verticales d'égale largeur. Son hymne national est La Marseillaise, chant patriotique hérité de la Révolution française. Depuis 508, la capitale de la France est fixée à Paris, et le français est la langue officielle de l’Etat à partir de l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, à la place du latin. Pays formé pendant l'Antiquité tardive, vingt ans après la chute de l'Empire romain d'occident, la France tire son nom des Francs, peuple germanique qui a institué les premiers fondements de son État sur les bases de la Gaule romaine. C'est au fil des siècles, par des guerres, des mariages politiques et des unions souveraines, que cet État monarchique et catholique va peu à peu constituer autour de lui une véritable fédération de provinces, qui finira par se cristalliser en une nation unique grâce à une politique d'uniformisation administrative et culturelle, portée à son aboutissement par la Révolution française de 1789 et la fin du régime féodal. A la suite de cette Révolution, le pays connaît alors un siècle de bouleversements politiques, économiques et sociaux. A la monarchie absolue succèdent plusieurs régimes républicains pendant la dernière décennie du XVIIIème siècle, avant que le Premier Empire Français ne soit institué par Napoléon Bonaparte en 1804, après cinq ans de Consulat. Les grandes conquêtes napoléoniennes du début du XIXème siècle déboucheront sur de violentes guerres qui affaibliront la France après en avoir fait la première puissance mondiale. Les échecs successifs des Deuxième Restauration et Monarchie de Juillet aboutiront aux journées de février 1848, puis à la proclamation de l’éphémère Deuxième République qui accouchera trois ans après du Second Empire français de Napoléon III, dont la défaite à Sedan, en 1870, conduira à la proclamation de l’actuelle IIIème République.

................Grande puissance mondiale, la France s’est progressivement constituée à partir du XVIIème siècle deux immenses empires coloniaux, ne cessant d’étendre ses possessions sur les autres continents. Si le premier prit fin sous l’époque napoléonienne, le second est toujours d’actualité, et la République y est investie d’une mission civilisatrice qu’elle entend conduire à son terme. Grâce à ses colonies, elle s’étend désormais, outre son territoire métropolitain, dans l’ouest africain ainsi qu’en Asie du sud-est et dans le Pacifique, avec également des possessions dans l’océan Indien, à l’instar de Madagascar, mais aussi quelques îles éparpillées dans les Antilles et en Amérique du Nord. Bien que souvent décriée pour sa sempiternelle instabilité politique, la IIIème République administre ces territoires barbares, et, mieux encore, a su relever tous les défis et toutes les menaces qui pesèrent sur la France, et plus généralement le monde, durant ce XXème siècle sanglant. En effet, la Grande Nation connut la douloureuse épreuve de la Grande Guerre entre 1914 et 1918, battant, au prix de pertes humaines colossales, les empires allemands, austro-hongrois et ottomans. S’imposant comme la première puissance mondiale dans les années suivantes, la France fut durement – bien que moins que ses voisins – frappée par la terrible crise économique et financière de 1929, dont les répercussions furent considérables dans le monde puisqu’elle conduisit à l’émergence d’une nouvelle menace à l’est, celle du nazisme, prôné par Hitler qui parvint au pouvoir dans les années 30 en Allemagne. Impuissante, la République céda en quelques semaines à peine face au régime nazi expansionniste, et collabora honteusement quatre années durant avec celui-ci, avant d’être libéré par le très glorieux Général de Gaulle, et avec le concours des forces supplétives américano-anglaises. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, elle retrouve son indépendance puis, dans les vingt années suivantes, perd la quasi-totalité de son empire colonial, notamment les départements d’Algérie, bien qu’elle conserve un rang international majeur grâce à l’action du Général, qui, pendant cette longue Guerre Froide, plaça dans un premier temps le pays dans une Troisième voie salvatrice, bien que rapidement abandonnée par ses successeurs.

................Seul pays au monde à exercer sa souveraineté sur des territoires répartis sur trois océans et deux continents, elle joue un important rôle géopolitique au niveau mondial, grâce à un réseau d'ambassades et de consulats étendu, le deuxième au monde derrière celui des États-Unis, et elle dispose de bases militaires sur tous les continents. La France possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (espace maritime) au monde, à laquelle s'ajoute une extension du plateau continental de 579 000 km² en 2015, et est le premier pays du monde pour la diversité de ses milieux maritimes et leur biodiversité. La France est, à la fin de 2016, la deuxième puissance économique européenne derrière l'Allemagne et devant le Royaume-Uni, et est la cinquième puissance économique mondiale par PIB nominal (neuvième à parité de pouvoir d'achat). Elle affiche un niveau de vie très élevé. Elle figure parmi les leaders mondiaux dans les secteurs de l'agroalimentaire, de l'aéronautique, de l'automobile, des produits de luxe, du tourisme et du nucléaire. Deuxième pays le plus peuplé de l'Union européenne derrière l'Allemagne, la France est aussi le plus vaste de l'Union européenne et le troisième pays le plus vaste d'Europe. Sa culture et sa civilisation sont diffusées par les pays francophones à travers le monde, réunis dans l'Organisation internationale de la francophonie. Traditionnellement utilisé comme langue de la diplomatie, le français est la dixième langue maternelle la plus parlée au monde et une des langues ayant la plus grande diffusion internationale. Il est une des six langues officielles et une des deux langues de travail avec l'anglais de l'Organisation des Nations unies, l'une des deux langues officielles du Comité international olympique, et langue officielle ou de travail de plusieurs organisations internationales ou régionales. Le français est également l'une des trois langues de travail de l'Union européenne — avec l'allemand et l'anglais. Troisième puissance nucléaire mondiale, l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et membre de l'OTAN, la France est également membre du G7, du G20, de la zone euro, de l'Espace Schengen, de la Commission de l'océan Indien et abrite le siège du Conseil de l'Europe, du Parlement européen et de l'UNESCO. De ce fait, elle exerce une influence notable en matière politique, économique, militaire et culturelle en Europe et dans le reste du monde.

Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : Régime semi-présidentiel / semi-parlementaire

Description

................ La crise de mai 1958, déclenchée par le putsch d'Alger mené par une fraction de l'armée, conduit à l'arrivée au pouvoir du général Charles de Gaulle. Nommé président du Conseil le 1er juin 1958, il obtient du Parlement, deux jours plus tard, l'autorisation de faire procéder à la rédaction d'une nouvelle Constitution. Tandis que celle de 1946 avait été préparée par une Assemblée constituante élue à cet effet, la Constitution de 1958 est rédigée sous l'autorité du gouvernement par une équipe conduite par Michel Debré. Le projet est alors approuvé par référendum le 28 septembre 1958, et devient la Constitution du 4 octobre 1958 souvent appelée Constitution de la Cinquième République. Ce nouveau régime républicain réforme profondément la France, qui connaît désormais une période de stabilité politique oubliée depuis des décennies grâce à un exécutif largement renforcé – notamment le Président, qui dispose désormais de véritables attributions politiques –, mais aussi plus largement le gouvernement, par rapport à un législatif qui perd la toute-puissance qu’il avait jadis acquise. Cependant, les réformes constitutionnelles successives, notamment celle de 2008, vont avoir tendance à rationnaliser de nouveau l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, au profit de ce dernier.


Président de la République

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Président de la République : Emmanuel Macron (LREM)

................Le président est élu au suffrage universel direct depuis la réforme constitutionnelle de 1962. Depuis le référendum sur le quinquennat présidentiel demandé par Jacques Chirac en l'an 2000, le président de la République est élu pour cinq ans, contre sept ans antérieurement. Depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, il ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. En cas de vacance du pouvoir, les fonctions de président de la République française sont assurées par le président du Sénat, ce qui est arrivé en 1969, à la suite de la démission de Charles de Gaulle et en 1974, à la mort de Georges Pompidou, tous deux alors remplacés par Alain Poher. L'élection du président de la République au Suffrage universel direct confère à celui-ci une légitimité politique considérable. Mais de plus la Constitution attribue au président de la République des pouvoirs propres qui rompent avec le rôle purement honorifique qui lui était attribué sous la IIIe république et la IVe République. En effet, la Constitution du 4 octobre 1958 prévoit que le président dispose, d'une part de pouvoirs qui sont dispensés du contreseing ministériel, tels que nommer aux fonctions du Premier ministre, mettre fin aux fonctions du Premier ministre sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement (article 8 alinéa 1C), selon une coutume instaurée par les premiers Présidents de la République, organiser un référendum (article 11, C) sur proposition, du gouvernement ou, conjointe des deux assemblées, dissoudre l'Assemblée nationale (article 12), et dans certaines circonstances de menace grave et immédiate (atteinte à l'intégrité du territoire, de l'indépendance de la Nation, interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, etc.), celui-ci peut endosser des pouvoirs exceptionnels (article 16) qui lui permettent de cumuler tous les pouvoirs (exécutif, judiciaire, législatif) en vue de mettre un terme à la menace ; et d'autre part de pouvoirs soumis à contreseing, à l’instar de nommer et mettre fin aux fonctions des membres du gouvernement (article 8 alinéa 2), promulguer la loi (article 10), signer les décrets et ordonnances (article 13 alinéa 1), nommer aux emplois civils et militaires (article 13 alinéas 2, 3 et 4), exercer son droit de grâce (article 17), etc. Il est également chef des armées et dispose de la force nucléaire.


Premier-ministre

Premier ministre : François Baroin (MCR)

................ La fonction de Premier ministre est créée le 4 octobre 1958, lors de l'adoption de la Constitution de la Ve République. Michel Debré, fidèle du général de Gaulle, fut le premier à occuper cette nouvelle fonction à compter du 8 janvier 1959. Le poste de Premier ministre dans la Ve République appartient au pouvoir exécutif. Ses pouvoirs sont fixés par la Constitution. La Cinquième République est un régime constitutionnel parlementaire à influence présidentielle. Concrètement, cela signifie que le pouvoir exécutif est partagé entre le Président et son Premier ministre. On parle ainsi de régime semi-présidentiel1. C'est un régime typiquement français, car très rare dans le monde ; ce régime a la réputation d'être à la fois stable et souple. Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du gouvernement. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions. Le président de la République préside le Conseil des ministres. Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée. Le Premier ministre dirige l’action du gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires ; dans certains cas, le passage par le Conseil des ministres est obligatoire.


Conseil des Ministres


................ Le gouvernement de la République française sous la Cinquième République constitue la seconde tête d'un pouvoir exécutif bicéphale. C'est un organe collégial et hiérarchisé. Il détermine et conduit la politique de la France, dispose de l'administration et de la force armée selon l’article 20, alinéa 1, de la Constitution de 1958. Comme toute l'administration est gouvernée par celui-ci, le gouvernement peut créer de nouvelles institutions administratives, il embauche ses agents. Il peut aussi dissoudre ces institutions et exerce le pouvoir hiérarchique. Le gouvernement est nommé par le président de la République et est placé sous l'autorité politique du Premier ministre, qui est le chef du gouvernement.

Premier-ministre : François Baroin (MCR)

Porte-parole du gouvernement : Bruno Roger Petit (SE)

[b]Ministre de l’Intérieur :
Fabien Matras (LREM)
Garde des sceaux, ministre de la Justice : Yaël Braun-Pivet (LREM)
Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères : Sonia Krimi (LREM)
Ministre des Armées : Jean-Michel Jacques (LREM)
Ministre de la Transition écologique et solidaire : Barbara Pompili (LREM)
Ministre de la Cohésion des territoires : Julien Denormandie (LREM)
Ministre des Solidarités et de la Santé : Agnès Buzyn (SE)
Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Travail : Henri de La Croix de Castries (SE)
Ministre des Comptes, des Finances et de la Fonction publics : Stanislas Guerini (LREM)
Ministre de la Culture et de la communication : Marlène Schiappa (LREM)
Ministre de l’Education nationale : Jean-Michel Blanquer (MCR)
Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation : Yves Jégo (MCR)
Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Cédric Villani (LREM)
Ministre des Outre-mer : Hugues Renson (LREM)
Ministre des Sports : Zinedine Zidane (SE)

Ministre chargé des affaires européennes : Jean-Christophe Lagarde (MCR)
Ministre auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : Delphine O (LREM)
Ministre auprès du ministre de la Cohésion des territoires : Franck Riester (MCR)

Secrétaire d’Etat aux affaires spatiales : Thomas Pesquet (SE)
Secrétaire d’Etat rattaché au Premier-ministre chargé des Relations avec le Parlement : Pierre Person (LREM)
Secrétaire d’Etat à l’égalité hommes-femmes : Aurore Bergé (LREM)

Sénat

................ Le Sénat constitue la chambre haute du Parlement français selon le système du bicamérisme et détient le pouvoir législatif avec l'Assemblée nationale. En vertu de l'article 24 de la Constitution de la Ve République, il est le représentant des collectivités territoriales. Il siège au palais du Luxembourg. Lors du vote d'une loi, en cas de positions divergentes du Sénat et de l'Assemblée nationale, le Premier ministre peut donner le dernier mot à l'Assemblée. Cette dernière ne peut donc légiférer qu'avec l'accord du Sénat ou du Premier ministre, mais jamais seule. Dans le cas des révisions constitutionnelles, les deux chambres doivent s’entendre sur le même texte. Le Sénat, qui compte 348 sénateurs depuis le renouvellement de 2011, a subi plusieurs réformes de son mode d'élection. Depuis l'adoption de la loi no 2003-697 du 30 juillet 2003, le mandat des sénateurs est de six ans, et le renouvellement s'effectuera intégralement tous les six ans à partir de 2020, cela depuis la réforme des institutions de septembre 2018. Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, par 150 000 grands électeurs. Le scrutin est soit proportionnel (52 %), soit uninominal à deux tours (48 %) au niveau départemental. La chambre haute a été dominée par la droite et le centre du début de la Ve République jusqu’à aujourd’hui, la gauche n’ayant détenu la majorité qu’entre 2011 et 2014. Depuis cette dernière date, le groupe majoritaire est le groupe Les Républicains et Gérard Larcher est le président du Sénat.

Président du Sénat : Gérard Larcher (LR)

Rassemblement National : 13 sénateurs
Groupe Les Républicains (LR & DVD) : 64 sénateurs
Groupe Union centriste (MCR) : 18 sénateurs
Groupe La République en marche (LREM) : 77 sénateurs
Groupe socialiste et républicain (PS & DVG & EELV) : 40 sénateurs
Groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (PC) : 7 sénateurs
Groupe France Insoumise (FI) : 21 sénateurs


Assemblée nationale

................L’Assemblée nationale forme, avec le Sénat, le Parlement de la Cinquième République française. Son rôle principal est de débattre, d’amender et de voter les lois. De plus, cette institution a, contrairement au Sénat, le pouvoir de renverser le gouvernement, ce qui implique que celui-ci ne devrait pas être en désaccord avec elle. Elle siège au palais Bourbon à Paris. Depuis 1986, l’Assemblée compte 577 membres appelés « députés », élus au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour une durée de cinq ans. Depuis 2017, début de la XVe législature, le groupe majoritaire est le groupe La République en Marche et François de Rugy est le président de l'Assemblée. A partir de 2022, l’Assemblée ne sera plus constituée que par 404 députés toujours élus au même scrutin, sauf pour 12,5% d’entre eux qui seront élus à la proportionnelle.

Président de l’Assemblée Nationale : Sacha Houlié (LREM)

Pà a Corsica : 2 députés
Rassemblement national (RN) : 51 députés
Debout la France (DLF) : 2 députés
Les Républicains (LR) : 43 députés
Résistons ! : 1 député
Union Centriste (MCR) : 26 députés
La République en Marche : 209 députés
Nouvelle Gauche (PS & EELV) : 30 députés
France Insoumise (FI) : 28 députés
Gauche démocrate et républicaine (PCF) : 12 députés


Économie


Description de l'économie

................La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Au cœur d’une zone économiquement très développée, son économie a bénéficié de la mise en place du marché commun européen. L'intervention de l'État dans l'économie est traditionnellement importante. Le niveau de dépenses publiques et donc d’imposition est parmi les plus élevés au monde. À partir de 1986, l'État a privatisé un grand nombre d'entreprises publiques mais son influence sur l’économie reste forte. L'économie française est principalement une économie de services : en 2015, le secteur tertiaire occupait 76,7 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche, etc.) n'en représentait plus que 2,8 %, et le secteur secondaire (essentiellement l’industrie) 20,5 %. L'économie française est une économie de plus en plus ouverte, occupant une place importante dans les échanges commerciaux internationaux, principalement au sein de l'Union européenne. La France est le 7e pays pour ses exportations et le 6e pour ses importations. En 2006, les exportations représentent 26 % du PIB et les importations 27 %. La balance commerciale est devenue déficitaire en 2004, et ce déficit s’est accru jusqu'en 2011 avant de décroître légèrement mais de rester important en 2015. Le taux de chômage est plus élevé que la moyenne des autres pays développés à 9,7 % (10 % en prenant en compte l'Outre-mer) en décembre 2016. Le taux d'emploi (63,8 % en 2006), proche de la moyenne européenne (64,8 %), est plus faible que celui de l’UE-15 (66,2 %), et de la moyenne des pays développés, en particulier pour les séniors, les moins de 30 ans, et les personnes faiblement qualifiées. Le traitement fiscal avantageux accordé à la R&D permet à la France de se hisser au 4e rang mondial pour le nombre de brevets délivrés en 2013 et ainsi d'accroître son attractivité économique.

Spoiler:


Forces armées françaises

Budget des Armées : 45 milliards d’euros hors pensions (50,5 milliards d’euros avec pension)
Chef d'État-Major des Armées : Général François Lecointre
Âge militaire : 17 ans avec le consentement pour le service militaire
Disponibles au service militaire : 23 750 000 hommes
Troupes régulières : 212’000
Réservistes : 73’000
Garde Nationale : 72 000


[✓] République française 848164LogooftheFrenchArmyArmeedeTerresvg

Armée de Terre

Chef d'État-Major de l'Armée de Terre : Général d'armée Jean-Pierre Bosser
Effectifs : 117'000 soldats

ÉQUIPEMENT :


[✓] République française 260995LogooftheFrenchNavyMarineNationalesvg

Marine Nationale


Chef d'État-Major de la Marine : Amiral Christophe Prazuck
Personnel actif : 37 500 hommes


ÉQUIPEMENT :


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Armée de l'Air

Chef d'État-Major de l'Armée de l'Air : Général d'armée aérienne André Lanata
Effectifs : 43 607 hommes

ÉQUIPEMENT :


Relations extérieures


................

Très bonnes relations : Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Union Européenne
Bonnes relations : Arabie Saoudite, République Populaire de Chine, Taïwan
Relations neutres : Reste du monde
Mauvaises relations : Corée du Nord, Syrie
Très mauvaises relations :

Alliances et Organisations membre : ONU, OMC, FMI, UE, OIF, etc.

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Dernière édition par Sirda le Sam 1 Sep 2018 - 17:29, édité 8 fois
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Message par Bureau Sam 30 Juin 2018 - 22:48

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Message par Sirda Dim 1 Juil 2018 - 18:32

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Message par Sirda Dim 1 Juil 2018 - 18:32


République française

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La Marseillaise





Carte


[✓] République française Langfr-800px-Mapadefrancia.svg


Informations générales


Informations principales

Nom : République française
Nombre d'habitants : 67,19 millions d’habitants
Superficie totale : 672 369 kilomètres carrés
Religion officielle : Aucune
Langue officielle : Français
Capitale : Paris
Monnaie : Euro

Description

................La France, en forme longue depuis 1875 la République française, est un État transcontinental souverain, dont le territoire métropolitain est situé en Europe de l'Ouest, frontalier des Républiques fédérale et démocratique allemandes à l’est, Provinces-Unies au nord, de d’Andorre, la Catalogne et l’Espagne au sud-ouest, et de l’Italie, Monaco et la Suisse au sud-est. Fruit d'une histoire politique longue et mouvementée, la France est une république constitutionnelle unitaire ayant un régime parlementaire. La devise de la République est depuis 1875 « Liberté, Égalité, Fraternité » et son drapeau est constitué des trois couleurs nationales (bleu, blanc, rouge) disposées en trois bandes verticales d'égale largeur. Son hymne national est La Marseillaise, chant patriotique hérité de la Révolution française. Depuis 508, la capitale de la France est fixée à Paris, et le français est la langue officielle de l’Etat à partir de l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, à la place du latin. Pays formé pendant l'Antiquité tardive, vingt ans après la chute de l'Empire romain d'occident, la France tire son nom des Francs, peuple germanique qui a institué les premiers fondements de son État sur les bases de la Gaule romaine. C'est au fil des siècles, par des guerres, des mariages politiques et des unions souveraines, que cet État monarchique et catholique va peu à peu constituer autour de lui une véritable fédération de provinces, qui finira par se cristalliser en une nation unique grâce à une politique d'uniformisation administrative et culturelle, portée à son aboutissement par la Révolution française de 1789 et la fin du régime féodal. A la suite de cette Révolution, le pays connaît alors un siècle de bouleversements politiques, économiques et sociaux. A la monarchie absolue succèdent plusieurs régimes républicains pendant la dernière décennie du XVIIIème siècle, avant que le Premier Empire Français ne soit institué par Napoléon Bonaparte en 1804, après cinq ans de Consulat. Les grandes conquêtes napoléoniennes du début du XIXème siècle déboucheront sur de violentes guerres qui affaibliront la France après en avoir fait la première puissance mondiale. Les échecs successifs des Deuxième Restauration et Monarchie de Juillet aboutiront aux journées de février 1848, puis à la proclamation de l’éphémère Deuxième République qui accouchera trois ans après du Second Empire français de Napoléon III, dont la défaite à Sedan, en 1870, conduira à la proclamation de l’actuelle IIIème République.

................Grande puissance mondiale, la France s’est progressivement constituée à partir du XVIIème siècle deux immenses empires coloniaux, ne cessant d’étendre ses possessions sur les autres continents. Si le premier prit fin sous l’époque napoléonienne, le second est toujours d’actualité, et la République y est investie d’une mission civilisatrice qu’elle entend conduire à son terme. Grâce à ses colonies, elle s’étend désormais, outre son territoire métropolitain, dans l’ouest africain ainsi qu’en Asie du sud-est et dans le Pacifique, avec également des possessions dans l’océan Indien, à l’instar de Madagascar, mais aussi quelques îles éparpillées dans les Antilles et en Amérique du Nord. Bien que souvent décriée pour sa sempiternelle instabilité politique, la IIIème République administre ces territoires barbares, et, mieux encore, a su relever tous les défis et toutes les menaces qui pesèrent sur la France, et plus généralement le monde, durant ce XXème siècle sanglant. En effet, la Grande Nation connut la douloureuse épreuve de la Grande Guerre entre 1914 et 1918, battant, au prix de pertes humaines colossales, les empires allemands, austro-hongrois et ottomans. S’imposant comme la première puissance mondiale dans les années suivantes, la France fut durement – bien que moins que ses voisins – frappée par la terrible crise économique et financière de 1929, dont les répercussions furent considérables dans le monde puisqu’elle conduisit à l’émergence d’une nouvelle menace à l’est, celle du nazisme, prôné par Hitler qui parvint au pouvoir dans les années 30 en Allemagne. Impuissante, la République céda en quelques semaines à peine face au régime nazi expansionniste, et collabora honteusement quatre années durant avec celui-ci, avant d’être libéré par le très glorieux Général de Gaulle, et avec le concours des forces supplétives américano-anglaises. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, elle retrouve son indépendance puis, dans les vingt années suivantes, perd la quasi-totalité de son empire colonial, notamment les départements d’Algérie, bien qu’elle conserve un rang international majeur grâce à l’action du Général, qui, pendant cette longue Guerre Froide, plaça dans un premier temps le pays dans une Troisième voie salvatrice, bien que rapidement abandonnée par ses successeurs.

................Seul pays au monde à exercer sa souveraineté sur des territoires répartis sur trois océans et deux continents, elle joue un important rôle géopolitique au niveau mondial, grâce à un réseau d'ambassades et de consulats étendu, le deuxième au monde derrière celui des États-Unis, et elle dispose de bases militaires sur tous les continents. La France possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (espace maritime) au monde, à laquelle s'ajoute une extension du plateau continental de 579 000 km² en 2015, et est le premier pays du monde pour la diversité de ses milieux maritimes et leur biodiversité. La France est, à la fin de 2016, la deuxième puissance économique européenne derrière l'Allemagne et devant le Royaume-Uni, et est la cinquième puissance économique mondiale par PIB nominal (neuvième à parité de pouvoir d'achat). Elle affiche un niveau de vie très élevé. Elle figure parmi les leaders mondiaux dans les secteurs de l'agroalimentaire, de l'aéronautique, de l'automobile, des produits de luxe, du tourisme et du nucléaire. Deuxième pays le plus peuplé de l'Union européenne derrière l'Allemagne, la France est aussi le plus vaste de l'Union européenne et le troisième pays le plus vaste d'Europe. Sa culture et sa civilisation sont diffusées par les pays francophones à travers le monde, réunis dans l'Organisation internationale de la francophonie. Traditionnellement utilisé comme langue de la diplomatie, le français est la dixième langue maternelle la plus parlée au monde et une des langues ayant la plus grande diffusion internationale. Il est une des six langues officielles et une des deux langues de travail avec l'anglais de l'Organisation des Nations unies, l'une des deux langues officielles du Comité international olympique, et langue officielle ou de travail de plusieurs organisations internationales ou régionales. Le français est également l'une des trois langues de travail de l'Union européenne — avec l'allemand et l'anglais. Troisième puissance nucléaire mondiale, l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et membre de l'OTAN, la France est également membre du G7, du G20, de la zone euro, de l'Espace Schengen, de la Commission de l'océan Indien et abrite le siège du Conseil de l'Europe, du Parlement européen et de l'UNESCO. De ce fait, elle exerce une influence notable en matière politique, économique, militaire et culturelle en Europe et dans le reste du monde.

Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : Régime semi-présidentiel / semi-parlementaire

Description

................ La crise de mai 1958, déclenchée par le putsch d'Alger mené par une fraction de l'armée, conduit à l'arrivée au pouvoir du général Charles de Gaulle. Nommé président du Conseil le 1er juin 1958, il obtient du Parlement, deux jours plus tard, l'autorisation de faire procéder à la rédaction d'une nouvelle Constitution. Tandis que celle de 1946 avait été préparée par une Assemblée constituante élue à cet effet, la Constitution de 1958 est rédigée sous l'autorité du gouvernement par une équipe conduite par Michel Debré. Le projet est alors approuvé par référendum le 28 septembre 1958, et devient la Constitution du 4 octobre 1958 souvent appelée Constitution de la Cinquième République. Ce nouveau régime républicain réforme profondément la France, qui connaît désormais une période de stabilité politique oubliée depuis des décennies grâce à un exécutif largement renforcé – notamment le Président, qui dispose désormais de véritables attributions politiques –, mais aussi plus largement le gouvernement, par rapport à un législatif qui perd la toute-puissance qu’il avait jadis acquise. Cependant, les réformes constitutionnelles successives, notamment celle de 2008, vont avoir tendance à rationnaliser de nouveau l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, au profit de ce dernier.


Président de la République

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Président de la République : Emmanuel Macron (LREM)

................Le président est élu au suffrage universel direct depuis la réforme constitutionnelle de 1962. Depuis le référendum sur le quinquennat présidentiel demandé par Jacques Chirac en l'an 2000, le président de la République est élu pour cinq ans, contre sept ans antérieurement. Depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, il ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. En cas de vacance du pouvoir, les fonctions de président de la République française sont assurées par le président du Sénat, ce qui est arrivé en 1969, à la suite de la démission de Charles de Gaulle et en 1974, à la mort de Georges Pompidou, tous deux alors remplacés par Alain Poher. L'élection du président de la République au Suffrage universel direct confère à celui-ci une légitimité politique considérable. Mais de plus la Constitution attribue au président de la République des pouvoirs propres qui rompent avec le rôle purement honorifique qui lui était attribué sous la IIIe république et la IVe République. En effet, la Constitution du 4 octobre 1958 prévoit que le président dispose, d'une part de pouvoirs qui sont dispensés du contreseing ministériel, tels que nommer aux fonctions du Premier ministre, mettre fin aux fonctions du Premier ministre sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement (article 8 alinéa 1C), selon une coutume instaurée par les premiers Présidents de la République, organiser un référendum (article 11, C) sur proposition, du gouvernement ou, conjointe des deux assemblées, dissoudre l'Assemblée nationale (article 12), et dans certaines circonstances de menace grave et immédiate (atteinte à l'intégrité du territoire, de l'indépendance de la Nation, interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, etc.), celui-ci peut endosser des pouvoirs exceptionnels (article 16) qui lui permettent de cumuler tous les pouvoirs (exécutif, judiciaire, législatif) en vue de mettre un terme à la menace ; et d'autre part de pouvoirs soumis à contreseing, à l’instar de nommer et mettre fin aux fonctions des membres du gouvernement (article 8 alinéa 2), promulguer la loi (article 10), signer les décrets et ordonnances (article 13 alinéa 1), nommer aux emplois civils et militaires (article 13 alinéas 2, 3 et 4), exercer son droit de grâce (article 17), etc. Il est également chef des armées et dispose de la force nucléaire.


Premier-ministre

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Premier ministre : Edouard Philippe (Sans Etiquette)

................ La fonction de Premier ministre est créée le 4 octobre 1958, lors de l'adoption de la Constitution de la Ve République. Michel Debré, fidèle du général de Gaulle, fut le premier à occuper cette nouvelle fonction à compter du 8 janvier 1959. Le poste de Premier ministre dans la Ve République appartient au pouvoir exécutif. Ses pouvoirs sont fixés par la Constitution. La Cinquième République est un régime constitutionnel parlementaire à influence présidentielle. Concrètement, cela signifie que le pouvoir exécutif est partagé entre le Président et son Premier ministre. On parle ainsi de régime semi-présidentiel1. C'est un régime typiquement français, car très rare dans le monde ; ce régime a la réputation d'être à la fois stable et souple. Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du gouvernement. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions. Le président de la République préside le Conseil des ministres. Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée. Le Premier ministre dirige l’action du gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires ; dans certains cas, le passage par le Conseil des ministres est obligatoire.


Conseil des Ministres

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................ Le gouvernement de la République française sous la Cinquième République constitue la seconde tête d'un pouvoir exécutif bicéphale. C'est un organe collégial et hiérarchisé. Il détermine et conduit la politique de la France, dispose de l'administration et de la force armée selon l’article 20, alinéa 1, de la Constitution de 1958. Comme toute l'administration est gouvernée par celui-ci, le gouvernement peut créer de nouvelles institutions administratives, il embauche ses agents. Il peut aussi dissoudre ces institutions et exerce le pouvoir hiérarchique. Le gouvernement est nommé par le président de la République et est placé sous l'autorité politique du Premier ministre, qui est le chef du gouvernement.

Premier-ministre : Edouard Philippe (SE)
Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur : Gérard Collomb (PS)
Ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire : Nicolas Hulot ()
Garde des sceaux, ministre de la Justice : Nicole Belloubet (DVG)
Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères : Jean-Yves Le Drian (PS)
Ministre des Armées : Florence Parly (PS)
Ministre de la Cohésion des territoires : Jacques Mézard (PRG)
Ministre des Solidarités et de la Santé : Agnès Buzyn (SE)
Ministre de l’Economie et des Finances : Bruno Le Maire (LREM)
Ministre de la Culture et de la communication : Françoise Nyssen (SE)
Ministre du Travail : Muriel Pénicaud (DVG)
Ministre de l’Education nationale : Jean-Michel Blanquer (DVD)
Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation : Stéphane Travert (LREM)
Ministre de l’Action et des Comptes publics : Gérald Darmanin (LREM)
Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Frédérique Vidal (SE)
Ministre des Outre-mer : Annick Girardin (PRG)
Ministre des Sports : Laura Flessel (SE)

Sénat

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................ Le Sénat constitue la chambre haute du Parlement français selon le système du bicamérisme et détient le pouvoir législatif avec l'Assemblée nationale. En vertu de l'article 24 de la Constitution de la Ve République, il est le représentant des collectivités territoriales. Il siège au palais du Luxembourg. Lors du vote d'une loi, en cas de positions divergentes du Sénat et de l'Assemblée nationale, le Premier ministre peut donner le dernier mot à l'Assemblée. Cette dernière ne peut donc légiférer qu'avec l'accord du Sénat ou du Premier ministre, mais jamais seule. Dans le cas des révisions constitutionnelles, les deux chambres doivent s’entendre sur le même texte. Le Sénat, qui compte 348 sénateurs depuis le renouvellement de 2011, a subi plusieurs réformes de son mode d'élection. Depuis l'adoption de la loi no 2003-697 du 30 juillet 2003, le mandat des sénateurs est de six ans, et le renouvellement s'effectue par moitié, tous les trois ans depuis 2011. Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, par 150 000 grands électeurs. Le scrutin est soit proportionnel (52 %), soit uninominal à deux tours (48 %) au niveau départemental. La chambre haute a été dominée par la droite et le centre du début de la Ve République jusqu’à aujourd’hui, la gauche n’ayant détenu la majorité qu’entre 2011 et 2014. Depuis cette dernière date, le groupe majoritaire est le groupe Les Républicains et Gérard Larcher est le président du Sénat.


Rassemblement National : 2 sénateurs
Apparenté Debout la France : 1 sénateur
Divers droite : 2 sénateurs
Groupe Les Républicains (LR & DVD) : 146 sénateurs
Groupe République et territoires – les indépendants (Les Constructifs) : 11 sénateurs
Groupe Union centriste (UDI & co) : 51 sénateurs
Groupe La République en marche (LREM) : 21 sénateurs
Groupe socialiste et républicain (PS & DVG) : 78 sénateurs
Groupe du Rassemblement démocratique et social européen (PRG & EELV) : 21 sénateurs
Groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (PC & FI) : 15 sénateurs


Assemblée nationale

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................L’Assemblée nationale forme, avec le Sénat, le Parlement de la Cinquième République française. Son rôle principal est de débattre, d’amender et de voter les lois. De plus, cette institution a, contrairement au Sénat, le pouvoir de renverser le gouvernement, ce qui implique que celui-ci ne devrait pas être en désaccord avec elle. Elle siège au palais Bourbon à Paris. Depuis 1986, l’Assemblée compte 577 membres appelés « députés », élus au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour une durée de cinq ans. Depuis 2017, début de la XVe législature, le groupe majoritaire est le groupe La République en Marche et François de Rugy est le président de l'Assemblée.

Pà a Corsica : 3 députés
Ligue du Sud : 1 députée
Front national : 7 députés
Debout la France : 1 député
Les Républicains : 100 députés
Résistons ! : 1 député
Les Constructifs : 35 députés
MoDem : 47 députés
La République en Marche : 313 députés
Divers gauche : 3 députés
Nouvelle Gauche (PS) : 31 députés
France Insoumise : 17 députés
Gauche démocrate et républicaine : 16 députés



Économie


Description de l'économie

................La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Au cœur d’une zone économiquement très développée, son économie a bénéficié de la mise en place du marché commun européen. L'intervention de l'État dans l'économie est traditionnellement importante. Le niveau de dépenses publiques et donc d’imposition est parmi les plus élevés au monde. À partir de 1986, l'État a privatisé un grand nombre d'entreprises publiques mais son influence sur l’économie reste forte. L'économie française est principalement une économie de services : en 2015, le secteur tertiaire occupait 76,7 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche, etc.) n'en représentait plus que 2,8 %, et le secteur secondaire (essentiellement l’industrie) 20,5 %. L'économie française est une économie de plus en plus ouverte, occupant une place importante dans les échanges commerciaux internationaux, principalement au sein de l'Union européenne. La France est le 7e pays pour ses exportations et le 6e pour ses importations. En 2006, les exportations représentent 26 % du PIB et les importations 27 %. La balance commerciale est devenue déficitaire en 2004, et ce déficit s’est accru jusqu'en 2011 avant de décroître légèrement mais de rester important en 2015. Le taux de chômage est plus élevé que la moyenne des autres pays développés à 9,7 % (10 % en prenant en compte l'Outre-mer) en décembre 2016. Le taux d'emploi (63,8 % en 2006), proche de la moyenne européenne (64,8 %), est plus faible que celui de l’UE-15 (66,2 %), et de la moyenne des pays développés, en particulier pour les séniors, les moins de 30 ans, et les personnes faiblement qualifiées. Le traitement fiscal avantageux accordé à la R&D permet à la France de se hisser au 4e rang mondial pour le nombre de brevets délivrés en 2013 et ainsi d'accroître son attractivité économique.

Spoiler:


Forces armées françaises

Budget des Armées : 42 milliards d’euros
Chef d'État-Major des Armées : Général François Lecointre
Âge militaire : 17 ans avec le consentement pour le service militaire
Disponibles au service militaire : 23 750 000 hommes
Actifs : 365 835 hommes
Troupes régulières : 215 019 + 98 000 (Gendarmerie Nationale)
Réservistes : 27 680 + 25 000 (Gendarmerie Nationale)
Garde Nationale : 72 000


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Armée de Terre

Chef d'État-Major de l'Armée de Terre : Général d'armée Jean-Pierre Bosser
Effectifs : 209 470 hommes

ÉQUIPEMENT :


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Marine Nationale

Personnel actif : 36 500 hommes

Chef d'État-Major de la Marine : Amiral Christophe Prazuck
Effectifs : 36 500 militaires et 2 800 civils

ÉQUIPEMENT :


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Armée de l'Air

Chef d'État-Major de l'Armée de l'Air : Général d'armée aérienne André Lanata
Effectifs : 42 607 hommes

ÉQUIPEMENT :


Relations extérieures


................

Très bonnes relations : Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Union Européenne
Bonnes relations : Arabie Saoudite, République Populaire de Chine, Taïwan
Relations neutres : Reste du monde
Mauvaises relations : Corée du Nord, Syrie
Très mauvaises relations :

Alliances et Organisations membre : ONU, OMC, FMI, UE, OIF, etc.

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Dernière édition par Sirda le Sam 7 Juil 2018 - 14:32, édité 1 fois
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Message par Sirda Dim 1 Juil 2018 - 18:47


République française


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Affaires intérieures


................En ce début d’été, les français profitent du soleil, dont la venue coïncidence assez heureusement avec la première semaine de vacances – l’occasion pour les juilletistes de goûter aux menus plaisirs des routes à 80 km/h pour les plus téméraires d’entre eux qui préfèrent les départementales aux autoroutes parfois plus qu’onéreuses. L’esprit déjà au bord de la plage, tandis que leur corps se retrouve bloqué au milieu de centaines de kilomètres d’embouteillages, ils sont assez peu soucieux de l’actualité politique du moment, pourtant bien riche. En effet, le projet de loi constitutionnelle a été déposé le mois dernier devant l’Assemblée nationale, laquelle a mis en discussion la réforme institutionnelle majeure portée par le premier-ministre Edouard Philippe et sa ministre de la Justice, Nicole Belloubet ; suivi du projet de loi ordinaire relatif à l’introduction du mode de scrutin proportionnel et du projet de loi organique relatif à la réduction du nombre de parlementaires et au renouvellement de la vie politique, un package de trois lois qui fait débat depuis qu’il a été annoncé il y a plusieurs semaines de cela par le gouvernement – bien que la polémique enfle en réalité depuis l’élection du président Emmanuel Macron, instigateur de ces réformes, et la confirmation de son souhait de changer le scrutin aux élections législatives afin de permettre une meilleure représentation des différents partis mais également de réduire dans le temps le cumul des mandats, cette fois pour favoriser le renouvellement du personnel politique français, deux changements qui passent très mal au sein de l’opposition, notamment chez Les Républicains, vent debout contre la proportionnelle, qui est néanmoins davantage soutenu par la France Insoumise et le Rassemblement National, lesquels sont peu représentés au Palais Bourbon malgré leurs bons scores aux élections législatives – le mode de scrutin les défavorisant pleinement. Cette vaste réforme des institutions voulue par le chef de l’Etat contient également, dans le projet de loi constitutionnelle, le très controversé article 3 venant restreindre le droit à l’amendements des parlementaires, ce qui est vivement et unanimement dénoncé par l’opposition comme une atteinte fondamentale à la démocratie, au point que celle-ci parvint en commission à la rejeter fin juin, une victoire plus que symbolique pour les députés de l’opposition puisqu’il fut rapidement réintégré au projet de loi dans le cadre du processus de présentation devant l’Assemblée nationale. Ainsi, si les français partent en vacances, les parlementaires sont quant à eux pleinement actifs et se bataillent férocement pour tenter, du moins l’opposition, d’obstruer le président de la République et lui infliger une défaite politique colossale en rejetant sa réforme, ce qui constituerait un échec majeur pour l’exécutif, qui serait ainsi durement ébranlé.

................Dans l’insouciance générale de la population, c’est donc un affrontement politique sans pitié qui se déroula sur les plateaux télévisés de La Chaîne Parlementaire, de BFM TV, dans les différents grands journaux écrits, mais aussi sur les bancs des palais Bourbon et du Luxembourg. En effet, les parlementaires de l’opposition se sont livrés à un véritable blocage des débats, notamment en noyant littéralement le débat avec des milliers d’amendements sur les trois textes, lesquels frôlaient parfois le ridicule absolu, par exemple la proposition d’intégrer dans la Constitution que « Pain au chocolat est la manière exacte de désigner la chocolatine » en provenance de députés du nord de la Loire, la reconnaissance de la nation basque après un dépôt d’amendement de Jean Lassalle, une proposition de révision intégrale de la Constitution pour aboutir à une sixième République faite par chaque député France Insoumise, ou encore l’inscription dans le texte fondamental de la désormais tristement célèbre phrase « Rends l’argent Fillon ! ». Cet abus du droit d’amendement fut bien évidemment repris par le gouvernement pour justifier sa volonté de le limiter, Benjamin Griveaux dénonçant à plusieurs reprises « l’irresponsabilité totale des parlementaires s’adonnant à un tel comportement pathétique » ou fustigeant l’opposition de « couvrir de déshonneur et de ridicule les institutions de la République en s’abaissant à des puérilités innommables. » Fonctionnement institutionnel bien conçu oblige, ces amendements, malgré les légers retards causés, furent très rapidement évacués par la commission des lois de l’Assemblée nationale, laquelle parvint à adopter intégralement les trois textes portés à sa connaissance le six juillet, cela avec une majorité absolue incontestable. Respect du processus parlementaire oblige, lesdits textes furent ensuite portés devant le Sénat, pour sa part majoritairement dominé par les Républicains, lequel fit résistance. En effet, malgré l’inscription à l’ordre du jour des trois textes, Gérard Larcher refusa catégoriquement de respecter la procédure et n’organisa ni le débat ni le vote sur la réforme. Dans une conférence de presse, il annonça que « le Sénat ne connaîtrait pas de ces textes tant qu’ils comporteront en leur sein des dispositions clairement anti-démocratiques visant à réduire le poids déjà grandement affaibli du Parlement, et pis encore de l’opposition. » Un véritable bras de fer s’engagea alors avec l’Elysée et Matignon, qui souhaitaient tous deux une adoption rapide des textes, et surtout sans un tel combat face aux parlementaires de l’opposition. Cependant, le temps jouait en la défaveur du Sénat, qui, calendrier oblige, fut rapidement contraint de céder, car s’il ne votait pas les différents textes, il perdrait son tour et le dernier mot allait revenir à l’Assemblée nationale qui les adopterait.

................Constant dans son opposition, le Sénat rejeta massivement les trois textes, puisque sur 348 voix, seules 57 furent prononcées en leur faveur, tandis que plus de 270 votes furent prononcés contre les textes. Face à ce rejet anticipé depuis longtemps par le gouvernement, les textes furent naturellement portés devant la commission mixte paritaire, laquelle devait trouver un consensus permettant l’adoption des textes en des termes identiques par les deux assemblées. Là encore, ce fut un nouvel échec pour le gouvernement, le Sénat refusant toutes les concessions proposées par celui-ci à l’égard des sénateurs, notamment la suppression de la réduction du nombre de parlementaires ou encore le retrait de l’interdiction de cumul. L’échec de la commission acté, le processus législatif reprit son cours naturel. En effet, le premier-ministre donna le dernier mot à l’Assemblée nationale concernant la loi ordinaire, laquelle approuva sans problème l’introduction de la proportionnelle à partir des prochaines élections législatives en 2022. De même, la chambre basse approuva les projets de loi organique et constitutionnelle. Toutefois, ces deux derniers nécessitaient également – procédure oblige – l’approbation du Sénat pour pouvoir être adoptés, le premier car il concernait notamment l’organisation du Sénat, et le second car la procédure de l’article 89 de la Constitution exige que les deux assemblées aient votées en des termes identiques le projet de réforme du texte fondamental pour qu’il puisse être soumis au référendum ou au Parlement réuni en Congrès. Ainsi, le Sénat espérait contraindre le président à abandonner sa réforme puisqu’elle ne pourrait jamais passer par les procédures constitutionnelles traditionnelles. Face à ce camouflet de façade – puisqu’il l’avait anticipé depuis longtemps –, Emmanuel Macron convoqua, comme prévu, le Congrès le lundi 16 juillet pour y tenir son discours annuel. Durant cette rencontre assez houleuse avec les parlementaires, il dénonça vivement « les magouilles politiciennes de quelques parlementaires davantage soucieux de préserver leurs avantages que d’œuvrer pour l’intérêt général », mais aussi « l’aventure baroque du Sénat dans un chemin sans issue. » Sous les huées des opposants, il annonça le recours à l’article 11 de la Constitution pour procéder à la modification de la Constitution mais aussi à l’adoption de la loi organique, indiquant que le référendum se tiendrait début septembre. Les parlementaires s’empressèrent de demander l’annulation de cette décision devant le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’Etat, et les deux s’accordèrent pour qualifier cela « d’acte de gouvernement », excluant tout recours et validant ainsi l’utilisation de l’article 11 pour une révision constitutionnelle. L’opposition se retrouve ainsi contrainte de mobiliser les électeurs contre ce projet.


Affaires étrangères


................Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a déclaré que la République prend « acte de la proposition russe d’organiser un sommet afin d’y discuter des actuelles tensions entre d’une part l’Union européenne et d’autre part la Fédération de Russie. » Jean-Yves Le Drian a affirmé que « la France, soucieuse de trouver une solution pacifique et durable pour la résolution desdites tensions, viendra à ce sommet à Kaliningrad », tout en ne manquant pas de préciser que ce sommet devra nécessairement être « franc pour pouvoir aboutir sur une véritable solution pérenne, qui permette de clore ce triste chapitre dans nos relations. » Toutefois, Paris doute qu’une véritable solution puisse être trouvée sans que Kiev ne soit convié à ce sommet, puisque les tensions entre Bruxelles et Moscou sont quasi-exclusivement liées à la situation en Ukraine, et plus particulièrement dans le Donbass, dans lequel la rébellion séparatiste est toujours maîtresse d’une partie des territoires, tout comme la Russie occupe toujours illicitement la Crimée. Dès lors, le ministre français a ajouté que « la présence du chef de l’Etat ukrainien s’avère être, aux yeux de la France, indispensable pour mettre un terme aux différends entre l’Europe et la Russie. »


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Message par Sirda Lun 2 Juil 2018 - 19:44


République française


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Affaires étrangères


................A la suite de la déclaration iranienne au sujet des sanctions américaines sur les entreprises européennes si celles-ci restaient en Iran, le Quai d’Orsay a officiellement adopté une position définitive sur le sujet, cela après plusieurs semaines de tergiversations, et nonobstant l’activité du président Macron concernant cet épineux dossier, icelui s’étant fait en début d’année un ardent défenseur des entreprises européennes, chef de file de la fronde contre la décision unilatérale et inique de Washington. Ainsi, Jean-Yves Le Drian a, en introduction, déclaré que « l’ultimatum posé illicitement par les Etats-Unis d’Amérique est désormais rejeté avec force par la République française ». En effet, après concertation avec les entreprises françaises concernées mais également à la suite d’une réunion entre les chefs d’Etats européens en mai dernier, lesquels furent unanimes dans leur rejet des menaces étasuniennes, il a été décidé que ces mêmes entreprises, parmi lesquelles PSA, Renault ou encore Total, maintiendraient leurs activités tant aux Etats-Unis qu’en Iran, Paris dénonçant « des mesures extraterritoriales en contradiction absolue avec le droit international et qui, par conséquent, entraîneront des contremesures de la part de la France, et certainement de l’Union européenne plus généralement, tant qu’elles ne seront pas annulées par Washington. »

................Le coût financier de cet affront risque d’être assez conséquent pour ces entreprises, puisque les Etats-Unis semblent déterminer à les sanctionner financièrement, voire à leur interdire l’utilisation de dollars dans leurs relations économiques quotidiennes. Ainsi, pour palier l’éventuel problème des pertes financières, Paris décide de mettre en application le règlement n°2271/96 du Conseil européen du 22 novembre 1996 portant protection contre les effets de l’application extraterritoriale d’une législation adoptée par un pays tiers, lequel avait été remis au goût du jour en mai dernier par les dirigeants européens. Par conséquent, les entreprises réfractaires à la loi américaine seront financièrement protégées par Bruxelles, ce qui arrange évidemment la France. Plus encore, le locataire du Quai d’Orsay a affirmé que « toute sanction qui serait désormais prise par les Etats-Unis à l’encontre des entreprises françaises refusant d’obéir à cette norme américaine inique provoquera des ripostes immédiates et définitives sur les entreprises étasuniennes implantées en France, dont des nationalisations. » Le ministre rappelle par ailleurs que près de cinq cent milles américains travaillent grâce aux entreprises françaises aux Etats-Unis, et qu’iceux pourraient directement souffrir de ces sanctions en étant licenciés à cause des difficultés financières qu’encourraient les sociétés sur place.

................Concernant le G27+1 proposé par la Fédération de Russie, et notamment les précisions apportées par la diplomatie russe quant à la présence de l’Ukraine, le président de la République a cette fois répondu directement à son homologue moscovite en proposant ses services pour organiser cette rencontre. En effet, Emmanuel Macron a affirmé que « la France avait prouvé son engagement, aux côtés de l’Allemagne, pour la paix dans l’est de l’Europe, notamment en étant à l’initiative des deux sommets de Minsk, dont le second est globalement respecté par les parties. » Ainsi, Paris propose de recevoir les dirigeants russe et ukrainien au château de Versailles, dans le Grand Trianon, pour définitivement mettre un terme à ce conflit latent, notamment en traitant de la question de la Crimée, mais bien évidemment aussi du Donbass. Le chef de l’Etat l’assure « une solution pacifique peut être trouvée pour régler les litiges entre la Russie et l’Ukraine si leurs deux dirigeants y mettent une vraie volonté et qu’ils acceptent le plan que leur proposera la France », lequel est certes déjà fini mais pas encore dévoilé. Et Macron de préciser que « la réussite de cette rencontre à Versailles permettrait de lever quasi-immédiatement les sanctions à l’encontre de la Russie », sans forcément avoir à réunir les vingt-sept à Kaliningrad.


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Message par Sirda Mar 3 Juil 2018 - 17:10


République française


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Affaires étrangères


................Avec la chute du gouvernement d’Angela Merkel, la situation de la France se retrouve assez complexe, tant en Europe que vis-à-vis des Etats-Unis. En effet, la République semble être la seule puissance européenne majeure stable, les gouvernements espagnol et italien tenant davantage par la grâce de Dieu que par des facteurs rationnels, tandis qu’outre-Rhin, il est fort peu probable aux yeux des français qu’un nouveau gouvernement stable puisse émerger dans les semaines à venir. Si cela est en soi une excellente chose pour le leadership européen d’Emmanuel Macron, cela fragilise toutefois considérablement sa position vis-à-vis des Etats-Unis, et notamment son bras de fer à propos d’une part des nouvelles taxes douanières imposées par Washington sur l’acier et le fer et d’autre part sur les potentielles sanctions qui viseront à partir de novembre les entreprises françaises présentes sur les marchés étasuniens et iraniens. Ainsi, le président Macron a secrètement contacté Donald J. Trump pour lui proposer un accord confidentiel : celui-ci accorde des dérogations à toutes les entreprises françaises visées par les sanctions, en échange de quoi la France cessera de s’opposer à la hausse des tarifs douaniers concernant l’acier et l’aluminium, chose qui a en réalité que peu de conséquences vu les faibles exportations françaises de ces produits à destination de Washington.


Affaires intérieures


................A la suite des évènements politiques de juillet, le président avait annoncé l’organisation en septembre d’un référendum visant approuver une loi constitutionnelle portant révision de plusieurs articles de la Constitution de la Vème République. Après deux mois d’une âpre, mais brève, campagne, durant laquelle l’ensemble des partis de l’opposition, les Républicains en tête, ont ardemment milité pour le rejet de la réforme, laquelle est notamment censée réduire le poids du Parlement avec la restriction des amendements mais également la réduction du nombre de parlementaires ou encore la limitation temporelle du cumul de mandats, le corps électorat français s’est timidement déplacé vers les urnes le dimanche 16 septembre pour approuver à une franche majorité les différentes propositions puisque près de 61% des votants se sont exprimés en faveur de la réforme constitutionnelle, laquelle mobilisa à peine 43% de l’électorat. Si c’est une victoire politique incontestable pour Emmanuel Macron, qui force ainsi le Sénat à se plier à sa volonté en ayant soumis au vote populaire la loi organique visant à le réformer, c’est toutefois une victoire en demi-teinte puisque le président n’a pas su faire massivement adhérer le peuple à son projet – quoi qu’icelui n’a jamais été très friand des consultations en dehors des élections présidentielles, et accessoirement législatives.


................Les trois lois avaient été soumises à l’approbation populaire. D’abord, la loi ordinaire relative à l’introduction du mode de scrutin proportionnel a, comme son nom l’indique, introduit une dose de proportionnelle, conformément à la promesse faite par Emmanuel Macron à François Bayrou en échange de son soutien – au risque de provoquer l’ire des Républicains, les autres partis étant satisfaits de cette réforme. Ainsi, sur les 404 députés que comptera l’Assemblée nationale en juin 2002, 12,5% seront élus à la proportionnelle, soit 51 députés, de sorte à contrebalancer les effets négatifs, en termes de représentation nationale, du scrutin majoritaire uninominal à deux tours par circonscription. Concrètement, lors des législatives, les électeurs voteront pour le député de leur circonscription ainsi que pour une liste nationale lors du premier tour, et uniquement pour le député de leur circonscription au second tour – lorsqu’il y en a un. Si cette mesure fait pousser des cris d’orfraie chez les Républicains, elle ne devrait pas pour autant remettre en jeu – du moins l’espère-t-on à l’Elysée – la stabilité même du régime français. A vrai dire, elle devrait principalement permettre aux petits partis d’opposition de mieux se partager les sièges octroyés à la proportionnelle, profitant ainsi largement à la France Insoumise et au Front National, tout en préservant une majorité présidentielle.

................Ensuite, il y avait la loi organique relative à la réduction du nombre de parlementaires et au renouvellement de la vie politique. Celle-ci vint modifier deux choses fondamentales. D’une part, le nombre de parlementaires a été drastiquement réduit à 404 pour l’Assemblée nationale, au lieu de 577 actuellement, et à 240 au Sénat, pour 348 sénateurs actuellement. En échange, l’enveloppe allouée chaque mois pour l’équipe du parlementaire est augmentée de 50%, permettant ainsi l’embauche de deux à trois assistants parlementaires supplémentaires pour permettre aux élus de faire plus convenablement leur travail. Si cette réduction du nombre de députés ne sera effective que pour les élections législatives de 2022, elle le sera dès 2020 pour le Sénat, qui sera par la même occasion intégralement renouvelé en septembre, cela après les élections municipales. Par ailleurs, son mode de renouvellement cesse d’être par moitié tous les trois ans et devient intégral tous les six ans. D’autre part, les élus ne peuvent désormais pas cumuler successivement plus de trois fois le même mandat. Ainsi, nul ne pourra être député plus de quinze ans à la suite, ou maire – à l’exception des édiles des bourgades de moins de 10'000 habitants. De même, le cumul des mandats a été rouvert pour les sénateurs, uniquement pour des villes de moins de 5'000 habitants.

................Enfin, la dernière des trois lois est la loi constitutionnelle stricto sensu, qui implique quant à elle de nombreuses modifications non-négligeables. En effet, aux termes de cette loi, la Cour de Justice de la République est désormais officiellement supprimée, Emmanuel Macron s’en félicitant au nom « de la fin des privilèges de l’ancien monde », tandis que les anciens présidents de la République ne sont désormais plus membres de droit du Conseil Constitutionnel, ce qui oblige Valéry Giscard d’Estaing à quitter le Palais Royal, les trois autres présidents encore en vie n’y siégeant pas ou plus. Justice toujours, le Conseil supérieur de la magistrature doit dorénavant donner son avis conforme pour la nomination des magistrats du Parquet, « une nouvelle garantie de l’indépendance de l’autorité judiciaire dans notre pays » selon les mots du chef de l’Etat. De même, le Conseil Economique, Social et Environnemental est réformé. De 233 membres, il passe à 117, tandis que son nom est changé en Chambre de la Société Civile. Egalement, la Corse entre désormais dans la Constitution à l’article 72-5, lequel mentionne notamment son insularité et ses spécificités, tout en renvoyant le soin au gouvernement de prendre par ordonnance une loi organique pour détailler le régime juridique applicable à l’île de Beauté, ce qui est actuellement discuté avec les locaux.

................Quelques réformes mineures touchent certains articles, à l’instar de l’article 34 de la Constitution – lequel prévoit l’attribution des compétences du pouvoir législatif – qui mentionne désormais la lutte contre le changement climatique, mais aussi la constitutionnalisation du « service national universel », dont il revient au Parlement de définir les principes fondamentaux et au gouvernement de mettre en œuvre matériellement cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron dont le contenu risque d’être quasi-intégralement revu au regard des réponses obtenues lors de la consultation nationale à ce propos. La principale réforme contenue dans cette loi constitutionnelle est bien évidemment la limitation notable du droit d’amendement, au nom de l’efficacité du Parlement. Ainsi, les amendements préalablement rejetés en commission ne pourront être représentés en séance d’amendements, évitant ainsi de perdre du temps à revoter des choses déjà rejetées – ceux acceptés en commission restent soumis à approbation en séance. De même, des quotas d’amendements sont désormais fixés par loi et par groupe parlementaire, avec dix amendements par député membre d’un groupe et cinq amendements par député non-inscrit. Cela devrait drastiquement limiter le nombre d’amendements fantaisistes et inutiles destinés à ralentir le processus législatif.


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Message par Sirda Mer 4 Juil 2018 - 16:22


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Affaires étrangères


................A la suite de la réponse russe concernant un sommet organisé à Versailles dans le cadre des accords de Minsk le Quai d’Orsay a indiqué à la Fédération de Russie que le plan français comportait deux parties majeures, une par point de tension. Ainsi, d’une part, la France entend proposer l’organisation d’un référendum d’ici mars 2019 en Crimée afin de déterminer la volonté d’appartenance des locaux soit à la Russie, soit à l’Ukraine, soit à un Etat nouveau, cela pour définitivement enterrer ce problème grâce à un vote démocratique sous surveillance internationale. D’autre part, concernant le Donbass, il s’agirait plus simplement de mettre en œuvre le volet constitutionnel des accords de Minsk II du côté ukrainien pour parvenir à définitivement pacifier la région et lui accorder davantage de compétence pour éviter toute nouvelle tentation séparatiste. La diplomatie française attend toujours la réponse de la Fédération d’Ukraine à cette invitation. Concernant les sanctions américaines sur l’Iran et la guerre commerciale livrée par Washington à l’Union européenne, le président Macron a rappelé sa volonté de négocier avec son homologue Donald J. Trump « afin de parvenir à un accord qui soit le plus juste pour les deux parties », tout en préservant « les intérêts français, et par extension européens » dans ce dossier relativement complexe à gérer pour la France, trop faible pour faire face seule à l’Amérique.


Affaires intérieures


................La grande consultation nationale concernant le service national obligatoire s’est enfin achevée en cette fin d’octobre. Le sujet, assez épineux, avait été l’occasion de plusieurs voltefaces du candidat puis président Emmanuel Macron, ainsi que plusieurs confusions au sein de l’exécutif mais également du législatif. Ainsi, cette consultation a permis « de clarifier la position du gouvernement au regard de la volonté d’une majorité de la population » selon les mots du premier-ministre Edouard Philippe lors de la conférence de presse spécialement prévue à ce sujet. Les différents partis politiques se sont évidemment immiscés dans ce débat, le Parti Socialiste et la France Insoumise plaidant pour un service national obligatoire tourné vers la solidarité nationale, purement citoyen, pour aider les nécessiteux, les veuves, les orphelins, les lépreux et faire dans l’humanitaire. Les Républicains, malgré un soutien à l’idée, restent réservés à cause « de la gabegie que représenterait un tel service, avec une utilité des plus contestées vu la forme jusqu’à présent imaginée par le gouvernement. » Quant au Front National, celui-ci soutient à demi-mot l’idée, ne se préoccupant guère des questions budgétaires, et prônant autant un service national militaire que simplement civique. Nonobstant les diverses propositions des partis de l’opposition, l’exécutif était initialement resté sur son projet de service obligatoire pour un an.

................Aux termes de cette consultation, il est apparu que plus de 70% des participants soutiennent le rétablissement de ce service national obligatoire, cela en dépit du coût financier colossal estimé – près de 3 milliards d’euros chaque année. Si l’adhésion populaire est acquise au projet d’Emmanuel Macron, celle-ci hésite toutefois sur la forme que doit adopter ce service. Ainsi, 42% des participants ont déclaré préférer un service civique, tandis que 40% étaient favorables à un service militaire, les 18% restant n’ayant aucune préférence entre les deux formules. Face à cette situation très clivante, le chef de l’Etat a donc appliqué sa célèbre méthode du « en même temps », métaphore parfaite du centrisme, ce perpétuel mouvement de l’immobilisme et de l’indécision. En effet, il a annoncé la mise en place d’un service national obligatoire non plus à partir de 16 mais de 18 ans, ou juste après l’obtention du baccalauréat, pour tous les français, hommes comme femmes, et devant être réalisé avant les 25 ans. Les jeunes auront désormais le choix entre deux services possibles. D’une part, un service civique d’un an, consistant à une aide générale à la société, par exemple dans l’environnement, l’aide aux personnes vulnérables, l’humanitaire, etc., reprenant l’actuel service civique mis en place en l’étendant à l’ensemble des jeunes qui seraient intéressés par ce modèle de service national obligatoire – dans la limite des places disponibles.

................D’autre part, le gouvernement rétablit également le service militaire pour ceux qui ne souhaiteraient pas effectuer un service civique ou qui n’auraient pas eu leur place – l’exécutif prévoyant 500'000 places maximum pour le service civique, sur près de 900'000 « appelés » chaque année. Cette mesure fait évidemment grincer des dents à l’hôtel de Brienne, mais Emmanuel Macron s’est voulu rassurant à l’égard de l’état-major : le gouvernement ne prendra pas un sou sur les finances de armées. Ce service militaire fait néanmoins polémique, mais sera mis en place d’ici 2022 selon l’exécutif, le temps de le préparer. En effet, quelques quinze milliards d’euros vont être déboursés pour le rachat des anciennes casernes abandonnées ou cédées, leur remise à niveau et en conformité, mais également le recrutement de formateurs – près de quinze mille au total, selon les estimations –, lesquels peuvent aussi bien être des membres de la réserve militaire que d’anciens militaires – soldats ou gendarmes – ou de nouveaux militaires spécialement recrutés et formés à cet effet. Les étudiants, principalement ceux en droit, en médecine, en histoire, en sciences et en langues étrangères, se verront proposer des postes en lien avec leurs études dans la mesure du possible. Au total, le service national devrait coûter trois milliards par an lors de sa mise en place prévue d’ici la rentrée 2022, tant pour le civique que le militaire.


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Message par Sirda Mer 4 Juil 2018 - 22:33


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Affaires intérieures


................« Nous ne pouvons décemment pas demander des efforts à nos compatriotes sans nous-mêmes être exemplaires en la matière » a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, devant un parterre de collaborateurs et quelques caméras triés sur le volet. « Nous allons entamer une profonde refonte de notre fonctionnement, pour le rendre plus efficace et moins coûteux au contribuable », ajouta monsieur 2,4% de renouveau. En effet, Bercy est régulièrement la cible de nombreuses critiques depuis plusieurs années, et à commencer par la Cour des comptes qui, le 20 juin dernier, publia un nouveau rapport la Direction générale des Finances publiques, une décennie après sa fusion, administration du ministère des Finances pléthorique – plus de cent mille fonctionnaires – et dotée d’un budget de huit milliards d’euros grâce auquel elle calcule et prélève plusieurs centaines de milliards d’impôts chaque année. Malgré des avancées notées par les juges, iceux relevèrent également que de nombreuses améliorations étaient encore possibles pour rendre ce service beaucoup plus efficace. Période de restriction budgétaire oblige le ministre a décidé de réorganiser de fond en comble cette direction, une manière pour bac + 12 de prouver aux français la bonne foi du gouvernement d’Edouard Philippe dans sa volonté d’assainir les dépenses publiques, et ce pas seulement en coupant dans les aides sociales.

................La Direction générale des Finances publiques est l’archétype même de l’administration en France : un nombre colossal de fonctionnaires, un réseau territorial très dense – bien trop par rapport à son efficacité –, un retard technologique majeur avec une absence ou de graves lacunes en numérisation et en dématérialisation, et une productivité pas toujours à la hauteur des espérances. Pour remédier à cela, Bruno Le Maire prend les choses en main et réforme considérablement son service. Le « retard d’adaptation » relevé par la Cour des comptes concernant les implantations locales va être désormais pallié avec une division par trois du nombre d’agences, passant ainsi de 2'330 à environ 750 d’ici 2020. Une politique volontariste visant à décourager le contact physique traditionnel au profit de l’accueil à distance – centres d’appels, internet et accueil sur rendez-vous – est désormais mise en place pour permettre de véritables économies. Cela va notamment passer par un plan de resserrement du réseau des services des impôts aux entreprises et aux particuliers, dont les implantations vont être mutualisées avec d’autres entités publiques, mais aussi par la suppression des 354 services de publicité foncière au profit d’un service à compétence nationale, ou encore d’une concentration de l’assignation des dépenses sur un nombre limité de postes. La mission d’animation du réseau est confiée aux DRFiP tandis que les DIDG sont supprimés.

................Les résultats des services rendus aux collectivités territoriales sont plus que mitigés. En effet, si la DGFiP consacre plus de 20% de son budget et de ses employés à cette mission, celle-ci ne produit guère les effets escomptés. Pour remédier à cela, le ministère va désormais permettre l’accès d’autres entités publiques à des données détenues et produites par la DGFiP afin de supprimer des formalités redondantes. Ensuite, elle va adapter l’offre des services aux collectivités en fonction de leur taille et en supprimant les prestations ne répondant pas à un besoin tout en expérimentant le modèle de l’agence comptable auprès des collectivités territoriales volontaires. En outre, le ministère met désormais en place un compte financier unique s’appuyant sur les possibilités offertes par la dématérialisation comptable. Enfin, les trésoreries dont les effectifs ne permettent pas d’assurer un service continu et de qualité vont être fermées au profit des autres. Une rationalisation du périmètre des missions de la Direction a également lieu, avec le transfert de missions comptables exercées par la douane, le transfert de la mission topographique du cadastre à l’IGN ainsi que la création d’une caisse de retraite des fonctionnaires de l’Etat pour faciliter le tout. D’ailleurs, les deux corps d’Etat qui constituent la Direction sont désormais fusionnés en un seul et unique, de force, pour simplifier la gestion des employés et la rendre plus égalitaire.

................Enfin, dernier grand volet de la réforme de la Direction générale des Finances publiques, une stratégie de transformation inscrite dans une convention d’objectifs et de moyens pluriannuels va être définie et mise en œuvre. Elle consistera à doter la DGFiP d’une stratégie de transformation à moyen terme, comportant pour chaque mission des cibles en matière d’organisation ainsi qu’un calendrier de réalisation, et décliner sa mise en œuvre dans une convention d’objectifs et de moyens pluriannuelle. De même, la capacité d’investissement de la direction en matière de systèmes d’information dans le cadre de cette contractualisation en précisant le coût estimé et les gains attendus des projets informatiques va être accrue, tandis que le ministère va évaluer ex ante et analyser ex post, de façon documentée et argumentée, les gains de productivité et d’efficience découlant d’innovations dans les processus et l’organisation, notamment en matière de dématérialisation. Enfin, il identifiera aussi les compétences dont la DGFiP aura besoin à l’horizon de dix ans et en tirer les conséquences en matière de recrutement et de formation. En définitive, cette réforme majeure devrait permettre de réduire d’ici à 2020 de plus de 40% tant les effectifs que le budget alloué, sans pour autant nuire à l’efficacité de la direction, prenant ainsi clairement modèle sur le voisin britannique et son ministère des Finances performant et peu coûteux pour le contribuable.


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Message par Sirda Jeu 5 Juil 2018 - 20:25


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Affaires intérieures


................Le 4 novembre, les néo-calédoniens se sont assez massivement déplacés dans les urnes pour répondre à la question suivante : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? » En effet, conformément aux accords de Nouméa, la consultation sur l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté, selon son nom officiel, s’est déroulée sur l’ensemble de l’archipel. Ainsi, près de 140'000 électeurs – sur un total de 169'000 – ont participé à cette consultation majeure pour l’avenir de la collectivité d’outre-mer puisqu’il pourrait en résulter une indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Cette sécession de l’archipel n’aura toutefois point lieu puisque le référendum a été rejeté à 62,7% des voix, un « résultat franc » selon Philippe Gomès, dirigeant du parti anti-indépendantiste Calédonie ensemble, qui se félicite de ce succès électoral de bonne augure pour les élections provinciales de 2019. Pour lui, « ce résultat était prévisible puisque sur les 169'000 électeurs, 92'000 sont non-kanaks et seulement 77'000 le sont. La consultation ne pouvait aboutir que sur le rejet de l’indépendance. » A l’Elysée, le président de la République s’est déclaré satisfait du résultat, mais a affirmé que l’autonomie sera largement accrue, après concertation avec les autorités locales. Les indépendantistes ont immédiatement reconnu leur défaite et acceptent la main tendue par Paris.


Affaires militaires


................ « La France doit maintenir des capacités opérationnelles dignes de son rang », a déclaré la ministre des Armées Florence Parly devant l’état-major. « Pour cela, étudier le remplacement de notre actuel porte-avions paraît plus que nécessaire, au regard des délais et des coûts nécessaires. » Ainsi, la ministre a confirmé que les études pour le remplacement du Charles de Gaulle étaient désormais lancées, au plus grand bonheur des entreprises d’armement françaises, qui attendaient cette annonce depuis longtemps, et avaient publié depuis plusieurs années des projets restés lettre morte en France. L’exécutif est conscient du handicap qu’a posé la rénovation de son navire amiral pendant près de 18 mois, mais aussi de son âge et du temps nécessaire pour le remplacer. Ainsi, dans le cadre de la loi de programmation militaire, il a été prévu de financer les recherches pour son successeur, et, annonce surprise de la ministre, pour son sister-ship, probablement pour fidéliser l’armée à l’actuel président en lui offrant ce qu’elle souhaitait et de sorte à faire mieux passer le rétablissement partiel du service militaire – bien que non-financé sur les deniers de la défense. Le coût du premier porte-avions, le sister-ship du Charles de Gaulle, est estimé à 5 milliards d’euros, et le bâtiment devrait être lancé à l’horizon 2026, tandis que le second, qui remplacera le Charles de Gaulle, entrera en service à l’horizon 2031, pour un coût moindre.

................Pour réduire le temps de développement et les coûts de recherches, le ministère des Armées a décidé de se baser sur le projet abandonné du PA2, remis au goût du jour. En effet, la nouvelle classe de porte-avions de la Marine nationale, baptisée Richelieu, mesurera 238 mètres de long, aura une flottaison de 39 mètres, un maître-bau de 73 mètres, un tirant d’eau à 11 mètres et un tirant d’air à 75 mètres. Les bâtiments devraient peser chacun 70'000 tonnes, 75’000 en port en lourd. Ils seront tous deux propulsés par un couple de réacteurs à eau pressurisée, accompagnées par deux groupes de turboréducteurs 61S et de deux hélices à quatre pales fixes permettant ainsi aux futurs bâtiments de se déplacer à une vitesse proche des 50’000 kilomètres par heure, à l’instar du Charles de Gaulle. Les navires seront équipés de quatre systèmes à lancement vertical Sylver A-50, destinés à accueillir au total 36 missiles anti-aériens Aster 15 et Aster 30, ainsi qu’un autre Sylver A-50 comportera 8 MICA, et que 8 lanceurs SADRAL, emportant chacun 2 missiles Mistral, seront disposés tout le long du navire, tout comme 8 canons navals Otobreda de 76mm. Le tout nécessitera bien évidemment de l’électronique pour fonctionner, à savoir un radar de veille surface/air Herakles, un radar naval de veille moyenne portée, des senseurs infrarouges, des caméras optroniques, des systèmes de guerre électronique, des lance-leurres, et autres systèmes habituels.

................Quant aux capacités d’emports d’aéronefs des deux bâtiments, ces dernières seront largement supérieures à celles du Charles de Gaulle, et ce notamment grâce à la surface du pont d’envol, qui sera de 15'700 m², contre seulement 12'000 m² pour l’actuel porte-aéronefs de la Marine nationale. Ainsi donc, en temps normal, ce seront quatre escadrilles de douze Rafales M chacune qui constitueront le groupe aérien embarqué des navires, avec bien évidemment deux AWACS E-2 Hawkeye et six hélicoptères (NH90, Cougar, etc), augmentant ainsi ledit groupe à cinquante-six aéronefs. En cas de crise majeure, une cinquième escadrille de Rafales M pourra être installée sur le porte-avions, qui atteindra dès lors sa capacité maximale d’emports. Evidemment, pour permettre à tous ces appareils de décoller rapidement, le porte-avions sera doté de deux catapultes à vapeur C-13 Mod. 2 de 90 mètres qui permettront le lancement d’un Rafale toutes les trente secondes à une vitesse de plus de 277 km/h, tandis que pour l’appontage, le pont d’envol sera également coté de trois brins d’arrêts Mark 7 Mod. 4 afin de permettre aux appareils d’atterrir. La DCNS ainsi que STX France seront chargés de la construction des deux bâtiments, suffisamment rapprochées pour permettre de ne pas perdre la main ainsi que bénéficier de réductions de coûts conséquentes, faisant un projet aux alentours de 8 milliards d’euros sur 13 ans, ou 615 millions par an.


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Message par Sirda Ven 6 Juil 2018 - 17:37


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Affaires intérieures


................ « La fonction publique, tant d’Etat que territoriale, doit profondément être réformée pour s’adapter au XXIème siècle. Elle ne doit plus être bottom-up, mais au contraire, s’inscrire dans une logique d’horizontalité et, en même temps, d’efficacité pour permettre à nos compatriotes de bénéficier de services de qualité, à tout moment, et à moindre coût pour la collectivité », a déclaré, dans son langage particulier, le président de la République lors de la remise du rapport CAP 22. « La numération de nos services permettra de moderniser considérablement notre administration et nos citoyens pourront ainsi obtenir des réponses quasi-instantanées à leurs demandes », affirma-t-il ensuite avec assurance. Au-delà de son discours habituel, Emmanuel Macron sait qu’il s’attaque à un terrain plus que dangereux. Véritable Etat dans l’Etat, la fonction publique occupe une partie non-négligeable dans l’économie française puisque plus de cinq millions de français travaillent directement pour l’Etat, fonctionnaires titulaires ou simples contractuels qui aident à la mise en œuvre du service public dans toute sa splendeur. Mais ceux-ci restent monstrueusement coûteux : près de trois millions et demi d’euros pièce, étalés grosso modo sur soixante-cinq ans, c’est-à-dire le temps de sa carrière et de sa retraite, selon la Cour des comptes. La réduction de leur masse semble nécessaire pour réduire la dépense publique à long terme.

................Ainsi, celui-que-l’on-doit-appeler Monsieur le président de la République a annoncé, dans le cadre du programme CAP 22, une vaste modernisation de la fonction publique. Le premier volet consiste à « changer les incitations, transformer le management » selon les mots présidentiels, et se divise en deux grandes évolutions. D’une part, le passage au numérique va être effectué. En effet, l’administration française est encore très largement en retard sur ce domaine, alors qu’il permet de réaliser des économies colossales. D’ici 2022, les opérations courantes doivent pouvoir être réalisées sur internet, tandis que le système des centres d’appels est généralisé, etc. Si près de cinq milliards d’euros devront être investis, ce sont huit milliards d’euros qui, en retour, pourront être économisés chaque année selon les experts. D’autre part, la nouvelle répartition des compétences votée sous François Hollande contraint l’Etat à tenir compte des compétences économiques confiées aux régions ainsi qu’à supprimer progressivement les effectifs qui gèrent ces missions, c’est-à-dire à mettre fin aux quelques 60'000 emplois doublons qui coûtent 1,5 milliard d’euros à l’Etat chaque année. Pour ce faire, le gouvernement a décidé de transférer ce personnel aux collectivités territoriales – généralement les régions ou les départements – en charge des nouvelles compétences, dont l’excédent leur permet d’assumer la charge financière.

................Deuxième volet du CAP 22, la réduction drastique du nombre de fonctionnaires au sein de l’administration d’Etat mais également territoriale. Le chef de l’Etat a été d’emblée clair : « Ni la fonction hospitalière ni les armées, ni la justice et ni l’intérieur ne seront touchés par le non-remplacement de fonctionnaires d’ici 2022. » Si, dans son projet initial, Emmanuel Macron avait prévu le non-remplacement de 120'000 fonctionnaires – c’est-à-dire l’équivalent d’une année de départ à la retraite –, celui-ci fut contraint de drastiquement revoir ses chiffres à la hausse pour parvenir à réaliser les économies promises. Entre 2017 et 2022, ce sont près de 600'000 fonctionnaires qui devraient partir à la retraite et 500'000 contractuels qui devraient voir leur contrat arriver à terme, soit près d’un cinquième de la masse salariale globale de l’Etat. Le gouvernement a donc décidé de ne pas remplacer 200'000 d’entre eux sur les quatre années restantes avant la fin du quinquennat, soit cinquante mille par an – une économie de 1,25 milliard d’euros environ supplémentaire chaque année. Pour palier aux éventuelles carences, le gouvernement entend procéder à des transferts de fonctionnaires dans certains services qui en auraient cruellement besoin. Ce sont 80’00 fonctionnaires d’Etat et 120'000 territoriaux qui seront ainsi supprimés, et les dotations de l’Etat diminueront de sorte à prendre en compte cette baisse des dépenses.

................Outre ces transferts, le gouvernement a également pris la mesure de la situation du temps de travail des fonctionnaires : 1'584 heures annuelles au lieu de 1'607, durée légale, selon un rapport de la ministre Annick Girardin sous Hollande. De plus, la fonction publique souffre aussi d'autorisations d'absences trop nombreuses. Pour palier à ces deux phénomènes, le gouvernement décide de fixer la durée de travail hebdomadaire à 39h, sans augmentation de salaire – au risque de faire grincer des dents –, ainsi que de rétablir deux jours de carence. Ces deux mesures hautement impopulaires au sein de la fonction publique devraient permettre d’une part de palier efficacement à la réduction des effectifs en augmentant de 10% le temps de travail des fonctionnaires ainsi qu’à économiser plusieurs centaines de millions d’euros chaque année. Une véritable logique de performance va également être mise en place au sein de la fonction publique, avec des objectifs annuels qui devront être tenus par les fonctionnaires. Si la mesure risque de mal passer, le gouvernement prévoit cependant en échange de valoriser le travail des fonctionnaires en récompensant davantage les équipes et les personnes grâce à des rémunérations plus individualisées plutôt que par une gestion uniforme du point d’indice, instaurant ainsi la concurrence entre fonctionnaires pour permettre le dépassement de soi et la quête de la compétitivité absolue.


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Message par Sirda Sam 7 Juil 2018 - 14:31


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Monnaie : Euro

Description

................La France, en forme longue depuis 1875 la République française, est un État transcontinental souverain, dont le territoire métropolitain est situé en Europe de l'Ouest, frontalier des Républiques fédérale et démocratique allemandes à l’est, Provinces-Unies au nord, de d’Andorre, la Catalogne et l’Espagne au sud-ouest, et de l’Italie, Monaco et la Suisse au sud-est. Fruit d'une histoire politique longue et mouvementée, la France est une république constitutionnelle unitaire ayant un régime parlementaire. La devise de la République est depuis 1875 « Liberté, Égalité, Fraternité » et son drapeau est constitué des trois couleurs nationales (bleu, blanc, rouge) disposées en trois bandes verticales d'égale largeur. Son hymne national est La Marseillaise, chant patriotique hérité de la Révolution française. Depuis 508, la capitale de la France est fixée à Paris, et le français est la langue officielle de l’Etat à partir de l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, à la place du latin. Pays formé pendant l'Antiquité tardive, vingt ans après la chute de l'Empire romain d'occident, la France tire son nom des Francs, peuple germanique qui a institué les premiers fondements de son État sur les bases de la Gaule romaine. C'est au fil des siècles, par des guerres, des mariages politiques et des unions souveraines, que cet État monarchique et catholique va peu à peu constituer autour de lui une véritable fédération de provinces, qui finira par se cristalliser en une nation unique grâce à une politique d'uniformisation administrative et culturelle, portée à son aboutissement par la Révolution française de 1789 et la fin du régime féodal. A la suite de cette Révolution, le pays connaît alors un siècle de bouleversements politiques, économiques et sociaux. A la monarchie absolue succèdent plusieurs régimes républicains pendant la dernière décennie du XVIIIème siècle, avant que le Premier Empire Français ne soit institué par Napoléon Bonaparte en 1804, après cinq ans de Consulat. Les grandes conquêtes napoléoniennes du début du XIXème siècle déboucheront sur de violentes guerres qui affaibliront la France après en avoir fait la première puissance mondiale. Les échecs successifs des Deuxième Restauration et Monarchie de Juillet aboutiront aux journées de février 1848, puis à la proclamation de l’éphémère Deuxième République qui accouchera trois ans après du Second Empire français de Napoléon III, dont la défaite à Sedan, en 1870, conduira à la proclamation de l’actuelle IIIème République.

................Grande puissance mondiale, la France s’est progressivement constituée à partir du XVIIème siècle deux immenses empires coloniaux, ne cessant d’étendre ses possessions sur les autres continents. Si le premier prit fin sous l’époque napoléonienne, le second est toujours d’actualité, et la République y est investie d’une mission civilisatrice qu’elle entend conduire à son terme. Grâce à ses colonies, elle s’étend désormais, outre son territoire métropolitain, dans l’ouest africain ainsi qu’en Asie du sud-est et dans le Pacifique, avec également des possessions dans l’océan Indien, à l’instar de Madagascar, mais aussi quelques îles éparpillées dans les Antilles et en Amérique du Nord. Bien que souvent décriée pour sa sempiternelle instabilité politique, la IIIème République administre ces territoires barbares, et, mieux encore, a su relever tous les défis et toutes les menaces qui pesèrent sur la France, et plus généralement le monde, durant ce XXème siècle sanglant. En effet, la Grande Nation connut la douloureuse épreuve de la Grande Guerre entre 1914 et 1918, battant, au prix de pertes humaines colossales, les empires allemands, austro-hongrois et ottomans. S’imposant comme la première puissance mondiale dans les années suivantes, la France fut durement – bien que moins que ses voisins – frappée par la terrible crise économique et financière de 1929, dont les répercussions furent considérables dans le monde puisqu’elle conduisit à l’émergence d’une nouvelle menace à l’est, celle du nazisme, prôné par Hitler qui parvint au pouvoir dans les années 30 en Allemagne. Impuissante, la République céda en quelques semaines à peine face au régime nazi expansionniste, et collabora honteusement quatre années durant avec celui-ci, avant d’être libéré par le très glorieux Général de Gaulle, et avec le concours des forces supplétives américano-anglaises. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, elle retrouve son indépendance puis, dans les vingt années suivantes, perd la quasi-totalité de son empire colonial, notamment les départements d’Algérie, bien qu’elle conserve un rang international majeur grâce à l’action du Général, qui, pendant cette longue Guerre Froide, plaça dans un premier temps le pays dans une Troisième voie salvatrice, bien que rapidement abandonnée par ses successeurs.

................Seul pays au monde à exercer sa souveraineté sur des territoires répartis sur trois océans et deux continents, elle joue un important rôle géopolitique au niveau mondial, grâce à un réseau d'ambassades et de consulats étendu, le deuxième au monde derrière celui des États-Unis, et elle dispose de bases militaires sur tous les continents. La France possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (espace maritime) au monde, à laquelle s'ajoute une extension du plateau continental de 579 000 km² en 2015, et est le premier pays du monde pour la diversité de ses milieux maritimes et leur biodiversité. La France est, à la fin de 2016, la deuxième puissance économique européenne derrière l'Allemagne et devant le Royaume-Uni, et est la cinquième puissance économique mondiale par PIB nominal (neuvième à parité de pouvoir d'achat). Elle affiche un niveau de vie très élevé. Elle figure parmi les leaders mondiaux dans les secteurs de l'agroalimentaire, de l'aéronautique, de l'automobile, des produits de luxe, du tourisme et du nucléaire. Deuxième pays le plus peuplé de l'Union européenne derrière l'Allemagne, la France est aussi le plus vaste de l'Union européenne et le troisième pays le plus vaste d'Europe. Sa culture et sa civilisation sont diffusées par les pays francophones à travers le monde, réunis dans l'Organisation internationale de la francophonie. Traditionnellement utilisé comme langue de la diplomatie, le français est la dixième langue maternelle la plus parlée au monde et une des langues ayant la plus grande diffusion internationale. Il est une des six langues officielles et une des deux langues de travail avec l'anglais de l'Organisation des Nations unies, l'une des deux langues officielles du Comité international olympique, et langue officielle ou de travail de plusieurs organisations internationales ou régionales. Le français est également l'une des trois langues de travail de l'Union européenne — avec l'allemand et l'anglais. Troisième puissance nucléaire mondiale, l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et membre de l'OTAN, la France est également membre du G7, du G20, de la zone euro, de l'Espace Schengen, de la Commission de l'océan Indien et abrite le siège du Conseil de l'Europe, du Parlement européen et de l'UNESCO. De ce fait, elle exerce une influence notable en matière politique, économique, militaire et culturelle en Europe et dans le reste du monde.

Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : Régime semi-présidentiel / semi-parlementaire

Description

................ La crise de mai 1958, déclenchée par le putsch d'Alger mené par une fraction de l'armée, conduit à l'arrivée au pouvoir du général Charles de Gaulle. Nommé président du Conseil le 1er juin 1958, il obtient du Parlement, deux jours plus tard, l'autorisation de faire procéder à la rédaction d'une nouvelle Constitution. Tandis que celle de 1946 avait été préparée par une Assemblée constituante élue à cet effet, la Constitution de 1958 est rédigée sous l'autorité du gouvernement par une équipe conduite par Michel Debré. Le projet est alors approuvé par référendum le 28 septembre 1958, et devient la Constitution du 4 octobre 1958 souvent appelée Constitution de la Cinquième République. Ce nouveau régime républicain réforme profondément la France, qui connaît désormais une période de stabilité politique oubliée depuis des décennies grâce à un exécutif largement renforcé – notamment le Président, qui dispose désormais de véritables attributions politiques –, mais aussi plus largement le gouvernement, par rapport à un législatif qui perd la toute-puissance qu’il avait jadis acquise. Cependant, les réformes constitutionnelles successives, notamment celle de 2008, vont avoir tendance à rationnaliser de nouveau l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, au profit de ce dernier.


Président de la République

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Président de la République : Emmanuel Macron (LREM)

................Le président est élu au suffrage universel direct depuis la réforme constitutionnelle de 1962. Depuis le référendum sur le quinquennat présidentiel demandé par Jacques Chirac en l'an 2000, le président de la République est élu pour cinq ans, contre sept ans antérieurement. Depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, il ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. En cas de vacance du pouvoir, les fonctions de président de la République française sont assurées par le président du Sénat, ce qui est arrivé en 1969, à la suite de la démission de Charles de Gaulle et en 1974, à la mort de Georges Pompidou, tous deux alors remplacés par Alain Poher. L'élection du président de la République au Suffrage universel direct confère à celui-ci une légitimité politique considérable. Mais de plus la Constitution attribue au président de la République des pouvoirs propres qui rompent avec le rôle purement honorifique qui lui était attribué sous la IIIe république et la IVe République. En effet, la Constitution du 4 octobre 1958 prévoit que le président dispose, d'une part de pouvoirs qui sont dispensés du contreseing ministériel, tels que nommer aux fonctions du Premier ministre, mettre fin aux fonctions du Premier ministre sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement (article 8 alinéa 1C), selon une coutume instaurée par les premiers Présidents de la République, organiser un référendum (article 11, C) sur proposition, du gouvernement ou, conjointe des deux assemblées, dissoudre l'Assemblée nationale (article 12), et dans certaines circonstances de menace grave et immédiate (atteinte à l'intégrité du territoire, de l'indépendance de la Nation, interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, etc.), celui-ci peut endosser des pouvoirs exceptionnels (article 16) qui lui permettent de cumuler tous les pouvoirs (exécutif, judiciaire, législatif) en vue de mettre un terme à la menace ; et d'autre part de pouvoirs soumis à contreseing, à l’instar de nommer et mettre fin aux fonctions des membres du gouvernement (article 8 alinéa 2), promulguer la loi (article 10), signer les décrets et ordonnances (article 13 alinéa 1), nommer aux emplois civils et militaires (article 13 alinéas 2, 3 et 4), exercer son droit de grâce (article 17), etc. Il est également chef des armées et dispose de la force nucléaire.


Premier-ministre

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Premier ministre : Edouard Philippe (Sans Etiquette)

................ La fonction de Premier ministre est créée le 4 octobre 1958, lors de l'adoption de la Constitution de la Ve République. Michel Debré, fidèle du général de Gaulle, fut le premier à occuper cette nouvelle fonction à compter du 8 janvier 1959. Le poste de Premier ministre dans la Ve République appartient au pouvoir exécutif. Ses pouvoirs sont fixés par la Constitution. La Cinquième République est un régime constitutionnel parlementaire à influence présidentielle. Concrètement, cela signifie que le pouvoir exécutif est partagé entre le Président et son Premier ministre. On parle ainsi de régime semi-présidentiel1. C'est un régime typiquement français, car très rare dans le monde ; ce régime a la réputation d'être à la fois stable et souple. Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du gouvernement. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions. Le président de la République préside le Conseil des ministres. Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée. Le Premier ministre dirige l’action du gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires ; dans certains cas, le passage par le Conseil des ministres est obligatoire.


Conseil des Ministres

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................ Le gouvernement de la République française sous la Cinquième République constitue la seconde tête d'un pouvoir exécutif bicéphale. C'est un organe collégial et hiérarchisé. Il détermine et conduit la politique de la France, dispose de l'administration et de la force armée selon l’article 20, alinéa 1, de la Constitution de 1958. Comme toute l'administration est gouvernée par celui-ci, le gouvernement peut créer de nouvelles institutions administratives, il embauche ses agents. Il peut aussi dissoudre ces institutions et exerce le pouvoir hiérarchique. Le gouvernement est nommé par le président de la République et est placé sous l'autorité politique du Premier ministre, qui est le chef du gouvernement.

Premier-ministre : Edouard Philippe (SE)
Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur : Gérard Collomb (PS)
Ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire : Nicolas Hulot ()
Garde des sceaux, ministre de la Justice : Nicole Belloubet (DVG)
Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères : Jean-Yves Le Drian (PS)
Ministre des Armées : Florence Parly (PS)
Ministre de la Cohésion des territoires : Jacques Mézard (PRG)
Ministre des Solidarités et de la Santé : Agnès Buzyn (SE)
Ministre de l’Economie et des Finances : Bruno Le Maire (LREM)
Ministre de la Culture et de la communication : Françoise Nyssen (SE)
Ministre du Travail : Muriel Pénicaud (DVG)
Ministre de l’Education nationale : Jean-Michel Blanquer (DVD)
Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation : Stéphane Travert (LREM)
Ministre de l’Action et des Comptes publics : Gérald Darmanin (LREM)
Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Frédérique Vidal (SE)
Ministre des Outre-mer : Annick Girardin (PRG)
Ministre des Sports : Laura Flessel (SE)

Sénat

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................ Le Sénat constitue la chambre haute du Parlement français selon le système du bicamérisme et détient le pouvoir législatif avec l'Assemblée nationale. En vertu de l'article 24 de la Constitution de la Ve République, il est le représentant des collectivités territoriales. Il siège au palais du Luxembourg. Lors du vote d'une loi, en cas de positions divergentes du Sénat et de l'Assemblée nationale, le Premier ministre peut donner le dernier mot à l'Assemblée. Cette dernière ne peut donc légiférer qu'avec l'accord du Sénat ou du Premier ministre, mais jamais seule. Dans le cas des révisions constitutionnelles, les deux chambres doivent s’entendre sur le même texte. Le Sénat, qui compte 348 sénateurs depuis le renouvellement de 2011, a subi plusieurs réformes de son mode d'élection. Depuis l'adoption de la loi no 2003-697 du 30 juillet 2003, le mandat des sénateurs est de six ans, et le renouvellement s'effectuera intégralement tous les six ans à partir de 2020, cela depuis la réforme des institutions de septembre 2018. Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, par 150 000 grands électeurs. Le scrutin est soit proportionnel (52 %), soit uninominal à deux tours (48 %) au niveau départemental. La chambre haute a été dominée par la droite et le centre du début de la Ve République jusqu’à aujourd’hui, la gauche n’ayant détenu la majorité qu’entre 2011 et 2014. Depuis cette dernière date, le groupe majoritaire est le groupe Les Républicains et Gérard Larcher est le président du Sénat.


Rassemblement National : 2 sénateurs
Apparenté Debout la France : 1 sénateur
Divers droite : 2 sénateurs
Groupe Les Républicains (LR & DVD) : 146 sénateurs
Groupe République et territoires – les indépendants (Les Constructifs) : 11 sénateurs
Groupe Union centriste (UDI & co) : 51 sénateurs
Groupe La République en marche (LREM) : 21 sénateurs
Groupe socialiste et républicain (PS & DVG) : 78 sénateurs
Groupe du Rassemblement démocratique et social européen (PRG & EELV) : 21 sénateurs
Groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (PC & FI) : 15 sénateurs


Assemblée nationale

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................L’Assemblée nationale forme, avec le Sénat, le Parlement de la Cinquième République française. Son rôle principal est de débattre, d’amender et de voter les lois. De plus, cette institution a, contrairement au Sénat, le pouvoir de renverser le gouvernement, ce qui implique que celui-ci ne devrait pas être en désaccord avec elle. Elle siège au palais Bourbon à Paris. Depuis 1986, l’Assemblée compte 577 membres appelés « députés », élus au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour une durée de cinq ans. Depuis 2017, début de la XVe législature, le groupe majoritaire est le groupe La République en Marche et François de Rugy est le président de l'Assemblée. A partir de 2022, l’Assemblée ne sera plus constituée que par 404 députés toujours élus au même scrutin, sauf pour 12,5% d’entre eux qui seront élus à la proportionnelle.

Pà a Corsica : 3 députés
Ligue du Sud : 1 députée
Front national : 7 députés
Debout la France : 1 député
Les Républicains : 100 députés
Résistons ! : 1 député
Les Constructifs : 35 députés
MoDem : 47 députés
La République en Marche : 313 députés
Divers gauche : 3 députés
Nouvelle Gauche (PS) : 31 députés
France Insoumise : 17 députés
Gauche démocrate et républicaine : 16 députés



Économie


Description de l'économie

................La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Au cœur d’une zone économiquement très développée, son économie a bénéficié de la mise en place du marché commun européen. L'intervention de l'État dans l'économie est traditionnellement importante. Le niveau de dépenses publiques et donc d’imposition est parmi les plus élevés au monde. À partir de 1986, l'État a privatisé un grand nombre d'entreprises publiques mais son influence sur l’économie reste forte. L'économie française est principalement une économie de services : en 2015, le secteur tertiaire occupait 76,7 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche, etc.) n'en représentait plus que 2,8 %, et le secteur secondaire (essentiellement l’industrie) 20,5 %. L'économie française est une économie de plus en plus ouverte, occupant une place importante dans les échanges commerciaux internationaux, principalement au sein de l'Union européenne. La France est le 7e pays pour ses exportations et le 6e pour ses importations. En 2006, les exportations représentent 26 % du PIB et les importations 27 %. La balance commerciale est devenue déficitaire en 2004, et ce déficit s’est accru jusqu'en 2011 avant de décroître légèrement mais de rester important en 2015. Le taux de chômage est plus élevé que la moyenne des autres pays développés à 9,7 % (10 % en prenant en compte l'Outre-mer) en décembre 2016. Le taux d'emploi (63,8 % en 2006), proche de la moyenne européenne (64,8 %), est plus faible que celui de l’UE-15 (66,2 %), et de la moyenne des pays développés, en particulier pour les séniors, les moins de 30 ans, et les personnes faiblement qualifiées. Le traitement fiscal avantageux accordé à la R&D permet à la France de se hisser au 4e rang mondial pour le nombre de brevets délivrés en 2013 et ainsi d'accroître son attractivité économique.

Spoiler:


Forces armées françaises

Budget des Armées : 43,1 milliards d’euros
Chef d'État-Major des Armées : Général François Lecointre
Âge militaire : 17 ans avec le consentement pour le service militaire
Disponibles au service militaire : 23 750 000 hommes
Actifs : 365 835 hommes
Troupes régulières : 215 019 + 98 000 (Gendarmerie Nationale)
Réservistes : 27 680 + 25 000 (Gendarmerie Nationale)
Garde Nationale : 72 000


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Armée de Terre

Chef d'État-Major de l'Armée de Terre : Général d'armée Jean-Pierre Bosser
Effectifs : 209 470 hommes

ÉQUIPEMENT :


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Marine Nationale

Personnel actif : 36 500 hommes

Chef d'État-Major de la Marine : Amiral Christophe Prazuck
Effectifs : 36 500 militaires et 2 800 civils

ÉQUIPEMENT :


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Armée de l'Air

Chef d'État-Major de l'Armée de l'Air : Général d'armée aérienne André Lanata
Effectifs : 42 607 hommes

ÉQUIPEMENT :


Relations extérieures


................

Très bonnes relations : Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Union Européenne
Bonnes relations : Arabie Saoudite, République Populaire de Chine, Taïwan
Relations neutres : Reste du monde
Mauvaises relations : Corée du Nord, Syrie
Très mauvaises relations :

Alliances et Organisations membre : ONU, OMC, FMI, UE, OIF, etc.

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Message par Sirda Dim 8 Juil 2018 - 0:01


République française


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Affaires étrangères


................Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères a fait savoir que « au regard de la conjoncture économique actuelle, une réévaluation de l’euro ne semble ni envisageable ni bénéfique pour l’Union européenne, même en incluant une éventuelle levée des taxes américaines », rejoignant ainsi la position de ses voisins latins. Même si Paris affirme être « pleinement engagé dans la lutte contre ces taxes illicites, ce n’est pas une raison pour céder à toutes les exigences allemandes », d’autant plus que le gouvernement a plutôt mal apprécié le rejet du projet de budget de la zone euro défendu par le nouveau gouvernement d’outre-Rhin, alors qu’Angela Merkel l’avait accepté, après d’âpres négociations. Par ailleurs, la simple décision de suspendre les sanctions contre les entreprises continuant d’avoir des relations économiques avec l’Iran est qualifiée de « progrès mais pas de satisfaction en ce qu’elle fait toujours peser une menace de levée de cette suspension, entraînant de facto le retour des sanctions. » La division plus que visible de l’Union européenne met en danger sa force de négociation, et les Etats-Unis semblent pleinement en jouer. Pour l’Elysée, l’Allemagne doit consentir à quelques légers efforts concernant son SMIC et ses investissements pour essayer d’obtenir une réduction des taxes, et non leur levée totale, une solution médiane pouvant être trouvée entre les deux parties comme exigé, selon l’entourage proche du président.

................Quant aux récentes pressions de Donald J. Trump via Twitter, la France a tenu à rappeler qu’en décembre 2017, elle s’était déjà engagée auprès de ses partenaires européens à porter ses dépenses militaires à 2% de sa richesse nationale d’ici 2022, et qu’elle tiendrait cette engagement, comme le prouve la loi de programmation militaire votée l’année passée et qui prévoit notamment l’augmentation dudit budget de plus d’un milliard d’euros chaque année, permettant ainsi d’atteindre cette barre symbolique des 2%. Pour Emmanuel Macron, les déclarations controversées du président américain « montrent que le lien longuement tissé entre l’Amérique du nord et l’Europe tend progressivement à se distendre jusqu’à menacer de rompre », et il affirme en outre que « la structure même de l’OTAN pourrait venir à être dépassée dans les années à venir au regard des choix des dirigeants américains. » Pour le chef de l’Etat, « l’Union doit aller plus en avant dans le projet d’une défense européenne collective pour remplacer à terme l’OTAN, et celle-ci doit prendre la forme d’interventions communes ainsi que de projets militaires communs. » Ainsi, le président de la République invite les Etats-membres de l’Union européenne à s’engager plus activement dans la coopération structurée permanente européenne afin de dépasser le cadre de l’OTAN, notamment par la constitution de grands groupes d’armement européens.

................Concernant la Syrie et l’incident secret s’étant produit dans la région d’Alep, le président français a quasi-immédiatement contacté son homologue russe afin de trouver une solution permettant d’éviter la survenance d’un tel accident à l’avenir. Dans un communiqué secret adressé au maître du Kremlin, Emmanuel Macron a demandé à ce « qu’aucune zone d’interdiction de survol à des appareils militaires occidentaux, ou au moins français, ne soit posée », estimant qu’il s’agissait là de la meilleure manière pour empêcher des incidents de ce genre, en contrepartie bien évidemment que la coalition internationale en fasse de même à l’égard des russes. Pour l’Elysée, ce regrettable incident n’entache, pour l’instant, en rien les relations franco-russes, tant qu’une solution est rapidement trouvée pour qu’il ne se reproduise pas. Paris compte sur la bonne volonté de Moscou pour y parvenir, le chef de l’Etat proposant « de s’informer mutuellement des opérations militaires aériennes organisées à l’avenir des deux côtés pour empêcher qu’un avion français ou russe soit abattu, ou que des troupes au sol non-syriennes ou non-rebelles ne soient accidentellement bombardées. » Les interventions françaises tendent de toute façon à se raréfier, la défaite de l’Etat islamique étant quasiment acquise, raison pour laquelle la France s’était engagée dans la guerre en Syrie, tandis que celle des rebelles n’est plus qu’une question de mois.


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Message par Sirda Dim 8 Juil 2018 - 18:18


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Affaires intérieures


................En marge d’un déplacement en province, le chef de l’Etat a indiqué, un brin provocateur comme il en a l’habitude, qu’il ne cédera « rien à ces corporatistes qui prennent le devoir qu’ils ont envers les administrés comme une chose anecdotique, et qui pensent qu’au contraire, ce sont les français qui leur sont redevables. Certains syndicalistes se comportent comme des parasites : ils n’ont jamais travaillé ailleurs que dans la centrale de la CGT, vivent sur le dos des honnêtes fonctionnaires dévoués à leur tâche, et bloquent le pays pour conserver leurs avantages, telle la vieille aristocratie déclinante lors de la Révolution. » La déclaration ne manqua évidemment pas de faire mouche puisque le soir même, les députés de la France Insoumise défilaient sur les plateaux télévisés pour dire à qui veut bien l’entendre qu’Emmanuel Macron est un horrible libéral arrogant et méprisant, et tutti quanti. Un proche du président de renchérir en affirmant que « les syndicats des travailleurs, à l’exception notable de la CFDT dont nous saluons le bon sens, ne sont clairement pas dans une optique d’une part de dialogue social et d’autre part de respect de la démocratie. Le président avait annoncé ces mesures dans son programme sur la base duquel il a été élu. Il les applique avec le soutien populaire, et c’est normal. » Les propos de la Macronie, bien que globalement vrais, passent très mal auprès de l’opposition de gauche et des syndicats.

................Pour autant, le gouvernement n’en démord pas. Le premier-ministre Edouard Philippe a annoncé que « aucune concession ne saurait être possible sur ce dossier, car il en va de l’avenir financier de la République », phrase rapidement critiquée par Jean-Luc Mélenchon pour son côté très eschatologique, mais confirmée par de nombreux ministres. Pour le gouvernement, il n’est en effet par question de céder, et notamment sur la question du non-remplacement des fonctionnaires, mesure déjà mise en œuvre par Nicolas Sarkozy qui avait permis de réduire de 200'000 le nombre d’employés de l’Etat. A l’Elysée, l’on sait pertinemment que la mesure risque de mal passer auprès de la fonction publique, mais le président mise tout sur le soutien de l’électorat de droite. En effet, lui avait seulement promis de réduire de 120'000 le nombre de fonctionnaires. Porter le nombre à 200'000 permet de se rapprocher des promesses de campagne des différents candidats à la primaire de la droite, et appliquer la mesure de François Fillon concernant la hausse non-rémunérée du temps de travail confirme la volonté présidentielle de totalement briser l’électorat visé et d’en récupérer une bonne partie, surtout à l’approche des élections européennes, où LREM caracole toujours en tête avec 30% d’intentions de vote. L’exécutif attend désormais l’épreuve de la rue, confiant en ses chances, puisque toutes les mobilisations du quinquennat ont été un cuisant échec.

................Dans les médias réputés être macronistes, l’on estime déjà que les mobilisations ne devraient pas être très fortes. Quelques sondages commandés à la va-vite montrent déjà qu’une majorité de Français soutiennent les mesures gouvernementales, ce qui est conforme avec un précédent sondage de 2017 dans lequel la majorité des Français approuvait la baisse des dépenses publiques. Le Canard Enchaîné dévoile quant à lui quelques passages du rapport CAP 22 dans lequel il est suggéré l’idée « de mettre fin au statut à vie des fonctionnaires, à l’exception de ceux travaillent dans les fonctions régaliennes de l’Etat, cela au profit d’une contractualisation généralisée, y compris pour les actuels fonctionnaires », à savoir les armées, la diplomatie, les finances, la justice et la sécurité intérieure. Bien qu’il ne s’agisse que de recommandations d’experts, cette fuite volontaire de l’Elysée reprend la stratégie des ordonnances sur la réforme du code du travail, à savoir divulguer des idées très provocatrices – mais néanmoins révélatrices d’une mentalité dans l’exécutif – pour pouvoir imposer, en échange de leur abandon, les mesures impérativement voulues. En attendant, Edouard Philippe s’est déclaré « prêt à recevoir les représentants syndicaux pour négocier ». Reste donc à voir pour le moment si la grève va être effectivement déclarée ou non, si les syndicats vont s’asseoir à la table des négociations, ou si l’exécutif pourra passer sa réforme.


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Message par Sirda Mer 11 Juil 2018 - 18:12


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Affaires intérieures


................Attendue depuis plusieurs mois désormais, et reportée à plusieurs reprises, la réforme de l’assurance chômage et de la formation professionnelle a été présentée par la ministre Muriel Pénicaud. Cette dernière a déclaré devant les parlementaires que « L’émancipation par le travail est notre projet de société », une phrase assez ambiguë en ce qu’elle rappelle à certains égards la célèbre formule allemande du Arbeit macht frei, l’idée paraissant être substantiellement la même. La formule ne choqua guère les députés, peu réceptifs. « Le plan d’investissement de compétence, voté l’année passée pour un montant de quinze milliards d’euros jusqu’en 2022, ne saurait pleinement et efficacement se réaliser s’il n’est accompagné d’une profonde réforme de la formation professionnelle et de l’assurance chômage, de sorte à endiguer ce fléau de notre société actuelle, qui aliène les français. » Le constat, en l’espèce, est assez simple. D’une part, la baisse du chômage, pour être pérenne, doit s’accompagner d’investissements dans la formation des chômeurs de longue durée et des non-diplômés – 51,8% en décembre 2017 selon la Cour des comptes. D’autre part, les travailleurs indépendants ne sont pas suffisamment protégés en cas de démission et ne peuvent bénéficier suffisamment des formations, ce qui les empêche d’évoluer professionnellement. De ce fait, le gouvernement réforme profondément le système, start’up nation oblige.

................Le premier volet de cette réforme concerne l’assurance-chômage en elle-même. Celle-ci a versé l’année passée près de 32 milliards d’euros d’allocations chômages, un chiffre qui tend à progressivement baisser grâce à la baisse du chômage – à titre d’exemple, ce montant était de 33,9 milliards en 2017. Profitant de cette baisse qui devrait permettre d’économiser 10 milliards d’euros d’ici 2022 si le chômage tombe à 7%, ce que prévoit le gouvernement, la ministre a annoncé la création d’une assurance-chômage universelle, permettant ainsi d’ouvrir les droits aux salariés qui démissionnent, cela tous les cinq ans si cette démission est mue par une volonté de changement ou de développement d’activité, mais aussi aux indépendants, pour un coût de 2,5 milliards. En contrepartie, un contrôle accru sera mis en place, permettant d’économiser un milliard d’euros selon les estimations gouvernementales, pour lequel les moyens de Pôle Emploi seront renforcés et les sanctions rendues justes et crédibles. Si plus de deux emplois décents, selon des critères de salaire et de qualification, sont refusés ou que l'intensité de la recherche d'emploi est insuffisante, alors les allocations seront suspendues. De même, la réforme de la filière senior et du bonus-malus permettra d’économiser 1,5 autre milliard. L’État prendra en charge le pilotage du système d’assurance et y associera l’ensemble des parties prenantes, et en particulier les partenaires sociaux.

................Le second volet traite quant à lui de la formation professionnelle, un vaste chantier auquel s’attaque résolument le gouvernement. En effet, près de trente deux milliards d’euros sont annuellement alloués à la formation professionnelle, mais celle-ci produit des effets plus que décevants, profitant principalement aux actifs alors qu’il y a un fort besoin de formation des chômeurs. Pour palier à ce problème, le gouvernement entend réaffecter une partie non-négligeable du budget à la formation des chômeurs de longue durée et des non-diplômés, à hauteur de quinze milliards sur trois ans. L’objectif du ministère est clair : un million de chômeurs longue durée et un million de jeunes peu qualifiés doivent être formés d’ici 2022, tandis que la garantie jeunes, parcours d’accompagnement intensif assorti d’une allocation proposée à tous les jeunes précaires ni en formation ni en emploi, va être généralisée. Au total, ce sont plus de 550'000 emplois qui devraient être pourvus grâce à cet investissement massif, auxquels s’ajoutent 550'000 autres nouveaux emplois grâce au redressement de la conjoncture économique, 150'000 grâce à la transformation du CICE en allègements permanents de cotisations sociales, et 50'000 autres grâce à la prime d’activité et emplois francs ; soit un total de 1,3 millions de nouveaux emplois d’ici 2022 selon les prévisions officielles du gouvernement.

................De plus, le compte personnel de formation va être réformé, passant d’un crédit horaire à un crédit pécunier, qui sera couplé à un élargissement du spectre des formations éligibles. Ainsi, les salariés pourront directement s’adresser aux organismes de formation, permettant la suppression du rôle d’intermédiation lourd et inutile des OPCA, lesquels deviendront de simples organismes de conseil professionnel. Enfin, les organismes de formation vont être labellisés, les obligeant à rendre public leurs résultats tels que l’impact sur le retour à l’emploi, le salaire, etc., cela afin, selon la ministre, que « – Plus personne ne s'engage dans une formation sans savoir à quoi elle mène, ni quelle est sa qualité. » Cela devrait avoir un autre effet positif qu’est la suppression d’une majorité des organismes de formation, aujourd’hui près de soixante-quinze mille, qui devraient très certainement fusionner entre eux pour donner naissance à de vrais centres compétents, experts et performants, qui seront ainsi massivement soutenus par l’Etat pour contribuer au retour à l’emploi des chômeurs. Ceux-ci seront directement pilotés par les régions, sous contrôle de l’Etat, et seront donc au nombre de dix-huit, avec des démembrements physiques départementaux dans les principales villes de la collectivité territoriale. Cela permettra par ailleurs de supprimer les centres uniquement créés pour la manne financière qu’est la formation.


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Message par Sirda Jeu 12 Juil 2018 - 11:46


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Affaires intérieures


................Le mois de mai 2019 est un moment crucial pour l’exécutif, et plus particulièrement le président Emmanuel Macron puisque se déroulent les élections européennes, premières élections depuis 2017 – le référendum n’étant pas vraiment indicateur du poids politique du gouvernement au regard des propositions très consensuelles qui figuraient dans la réforme constitutionnelle. Si depuis plus d’un an, les sondages étaient plutôt bons pour La République En Marche, indiquant que le parti présidentiel devrait faire au moins vingt-cinq pourcents et être ainsi en tête, ils ne l’étaient pas assez pour le chef de l’Etat qui se fixait comme objectif la barre des trente pourcents au moins. Pour cela, il ne lésina point sur les moyens, quitte à risquer le mécontentement de certaines classes de la population, ou plutôt castes, à l’instar des fonctionnaires, qu’il attaqua sévèrement en début d’année avec la réforme de la fonction publique, laquelle fut une victoire écrasante du gouvernement. Victoire de surcroît politique puisqu’une partie de l’électorat de droite semblait définitivement rallier le parti présidentiel, qui n’avait eu de cesse de le draguer depuis son élection avec les mesures économiques libérales, un aspect parfois sécuritaire notamment sur l’immigration – quoi que faussement –, et désormais la lutte contre la fonction publique pléthorique. Pour autant, l’électorat de la gauche sociale-libérale n’abandonnait pas le président, à son plus grand bonheur.

................Emmanuel Macron n’hésita pas à mouiller sa chemise pour ces élections, sur lesquelles il misait beaucoup, lui qui n’avait jamais caché son grand projet européen. Il avait enchaîné les discours et meetings – quitte à recevoir les critiques de l’opposition –, aux côtés de la tête de liste de la République en Marche, un certain Dominique de Villepin sorti d’outre-tombe, dans lesquels il invoquait la souveraineté européenne, la civilisation européenne, vendant l’Union comme un projet progressiste, comme l’avenir de la France, prônant le fédéralisme européen à tout va pour lutter contre « la lèpre de notre temps » qu’est le nationalisme, etc. La mayonnaise prenait, tandis qu’en face, l’opposition était plus que divisée. Les Républicains de Laurent Wauquiez ne savaient sur quel pied danser, et se réclamaient « euro-lucides » sans davantage approfondir, tandis que plus à droite, le Front National et Debout La France avaient un programme commun mais pas une liste commune, prônant une Europe des nations et tutti quanti. A gauche, cette fois, le Parti Socialiste semblait proche des idées macroniennes sans jamais totalement y adhérer, tandis que Génération.s défendait son programme assez européen, à l’instar des Verts – deux partis qui refusèrent à tort de faire alliance. Quant à l’extrême-gauche, France Insoumise suivait la voie du leader maximo, pestant contre les vils bourgeois technocrates libéraux capitalistes de Bruxelles.

................La victoire du président de la République fut totale. Son projet de faire exploser la droite en subtilisant son électorat avait parfaitement fonctionné, lui permettant de se dresser en première position avec 33,5% des voix, soit 29 sièges sur les 79 français au Parlement européen. Vient ensuite le Front National, qui s’effondre à 19% des voix et à 16 sièges, suivis de loin par la France Insoumise et ses 13% de suffrages qui lui permettent tout de même d’envoyer 11 élus à Bruxelles menés par Raquel Garrido, le Chewbacca marxiste. Les Républicains tombent à 9% des voix pour 8 sièges, tandis que Debout la France gagne 2 points par rapport aux présidentielles et obtient 6 eurodéputés grâce à ses 7% de voix. Le Parti Socialiste ne s’est toujours pas redressé et peine à atteindre les 5,5% des voix, obtenant tout de même 5 sièges, tandis que Génération.s arrive à réunir 5% des voix, seuil minimal qui lui permet d’envoyer 4 députés. Quant aux écologistes ainsi qu’à l’UDI/Agir, leurs 4% ne leur permettent pas d’envoyer des représentants à Bruxelles. Le restant des formations politiques, à l’instar de Résistons !, les Patriotes, l’UPR – le parti qui stagne dans le silence des médias –, etc., font des scores tellement médiocres que la décence et le respect m’empêchent de les noter pour ne pas les humilier de trop. Jacques Cheminade avait quant à lui refuser de monter une liste, estimant que « L’avenir est sur Andromède et non en Europe. »

................Conscient de l’opportunité européenne qui s’offre à lui, le président de la République a lancé des grandes manœuvres politiques, refusant pour l’instant que son parti intègre l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe avec laquelle il a pourtant des affinités politiques. En effet, Emmanuel Macron a appelé tous les partis européens qui « partagent la vision d’une Europe plus fédérale, davantage humaniste et poussée sur l’intégration et la justice » à se rallier à sa bannière, et notamment des partis similaires à En Marche tels que Ciudadanos, le Partito democratico ou encore le Sozialdemokratische Partei Deutschlands, mouvements qui partagent la vision politique du chef de l’Etat français. Pour autant, Manu n’exclut pas d’intégrer l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe à son projet, au regard du poids politique qu’elle joue au sein des institutions européennes, souvent réputée pour faire et défaire les majorités. Guy Verhofstadt, fervent admirateur de Macron, est ainsi contacté pour rejoindre, lui et le mouvement, cette nouvelle alliance des grands partisans de l’Europe, promettant au passage au belge un excellent poste s’il venait à accepter. L’objectif est désormais l’élection de Dominique de Villepin à la présidence de la Commission. Pour cela, le PPE et le S&D sont contactés pour nouer des alliances en échange de postes majeurs dans la Commission et dans les institutions européennes en général.


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Message par Sirda Ven 13 Juil 2018 - 23:35


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Affaires étrangères


................Le gouvernement français a « pris acte de la proposition allemande de modifier les taxes douanières à destination des Etats-Unis » selon les mots de Jean-Yves Le Drian. Si officiellement Paris soutient la demande de Berlin, estimant que c’est la solution la plus juste pour mettre un terme au conflit commercial qui oppose d’une part les Etats-Unis d’Amérique et d’autre part l’Union européenne – à cause de l’Allemagne, principale cible des attaques de Washington –, le chef de l’Etat escompte bien tirer profit de cette situation auprès de son homologue outre-Atlantique. En effet, l’approbation de la France est nécessaire pour que la mesure soit prise par la Commission européenne, poids politique du pays oblige, et Emmanuel Macron a fort bien compris que Donald J. Trump préfère un tel accord plutôt que d’imposer des taxes, du moins il l’espère. Ainsi, le président français a contacté le locataire de la Maison Blanche dans l’espoir d’obtenir un deal avec : la France soutiendra la proposition de supprimer les taxes sur les automobiles américaines en échange d’une dérogation générale accordée à toutes les sociétés françaises qui souhaitent conquérir des parts du marché iranien tout en conservant celles qu’elles ont d’ores et déjà sur le marché américain. Selon les mots du monarque républicain français à son confrère étasunien, « un tel accord ne coûtera rien aux Etats-Unis mais leur rapportera tout. »

................En attendant la réponse, les sociétés tricolores bénéficiant de la suspension générale de l’extraterritorialité de la loi américaine concédée par le président Trump il y a quelques mois continuent d’exercer leurs activités en Iran, cela avec le soutien clair de l’Elysée, qui a fait savoir que sa « politique restera inchangée quant au refus d’appliquer des lois extraterritoriales », menaçant ainsi toujours de bras de fer Washington si la dérogation générale était refusée par Trump. Evidemment, si celle-ci venait à être acceptée, la France soutiendrait la fin de la contestation concernant ce sujet-ci. Par ailleurs, plusieurs entreprises françaises ont annoncé leur candidature aux différents projets de la République arménienne, vantant évidemment leur expérience et leur savoir-faire dans de nombreux domaines, à l’instar de Bouygues – tant pour le BTP que pour la téléphonie –, Vinci, etc. Ces différentes entreprises vont ainsi savoir à Erevan qu’elles ont prêtes à mettre au service de l’Arménie leurs compétences pour la reconstruction et le développement de la capitale arménienne, pourquoi pas via des joint-ventures franco-arméniennes pour permettre au pays d’acquérir un savoir-faire précieux en matière de construction. L’Elysée a par ailleurs fait savoir que le chef de l’Etat souhaitait se rendre dans les prochains mois en Arménie pour renforcer les liens entre les deux pays, notamment en compagnie de Charles Aznavour.


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Message par Sirda Lun 16 Juil 2018 - 14:38


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Affaires intérieures


................C’était l’une des réformes majeures annoncées par le candidat Emmanuel Macron en 2017 : le système des retraites. Point fondamental de la solidarité nationale, et souvent sujet à controverse, le gouvernement avait consulté et négocié pendant près de deux ans afin d’essayer de satisfaire l’ensemble de la population, mais également éviter une fronde des syndicats de la fonction publique, cette dernière étant particulièrement touchée par les mesures qui vont être mises en œuvre à partir de 2022. En effet, le président l’a annoncé : il prône la création d’un « système universel des retraites où un euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le moment où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui a cotisé. » L’objectif est clairement annoncé : « ce système permettra de rendre le système de retraite plus juste, plus lisible et plus adapté à la société de demain », selon les mots du chef de l’Etat. Et Jean-Paul Delevoye, gaulliste social et marcheur de la première heure nommé haut-commissaire à la réforme des retraites, de rajouter que « l'objectif est d'arriver à un schéma simple : qu'il s'agisse d'un fonctionnaire, d'un salarié ou d'un indépendant, s'ils gagnent la même somme s'argent pendant 40 ans, l'un et l'autre auront la même retraite. Le système par points s'appuiera uniquement sur la durée totale de carrière avec des règles identiques à tous. » De quoi faire bondir la fonction publique déjà sévèrement touchée par l’exécutif.

................Le diagnostic du gouvernement est relativement simple en la matière. D’abord, le système des retraites est complexe et engendre de l’angoisse. En effet, selon son statut, les règles ne sont pas les mêmes. La retraite des fonctionnaires est calculée sur leur six derniers mois – primes exclues – tandis que pour les salariés du privé, ce sont les vingt-cinq meilleures années. En outre, l’existence de quarante-deux régimes de retraite n’aide pas à simplifier le système général des retraites, et est source d’inquiétudes lorsqu’un fonctionnaire part dans le privé ou l’inverse. De même, les jeunes craignent ne jamais toucher de retraite tandis que les actifs proches de la retraite se demandent si le système est soutenable à terme. Ensuite, ce système est profondément injuste. Par exemple, un travailleur ayant connu dix années professionnellement difficiles et instables puis trente années assez prospères aura une meilleure retraite que celui ayant connu l’inverse, alors qu’ils auront pareillement cotisé – selon le président, du moins. Autre exemple, les trimestres accordés pour chaque enfant à la mère ayant commencé à travailler tôt ne lui permettront pas de toucher plus ou de partir plus tôt à la retraite, contrairement à une femme entrée sur le monde du travail plus tard à cause de ses études. Enfin, le système freine la mobilité. Le salarié qui souhaite devenir indépendant ne sait pas toujours les répercussions sur sa retraite et lui ôte l’envie de changer.

................Partant de ce diagnostic, le gouvernement a ainsi fait voter au Parlement plusieurs mesures pour simplifier le système ainsi que le rendre plus viable. Les cotisations, aux régimes de base comme aux régimes complémentaires, qu’elles soient versées sur les bases de revenus ou acquises au titre de la solidarité – pour les chômeurs par exemple – seront inscrites sur un compte individuel et revalorisées chaque année selon la croissance des salaires. Ainsi, chaque euro cotisé accroîtra de la même manière la pension future, quel que soit le statut du travailleur et l'origine de cette cotisation. Le total des droits accumulés sera converti au moment de la retraite en une pension, à l’aide d’un coefficient de conversion fonction de l’âge de départ et de l’année de naissance. L’allongement de l’espérance de vie est donc pris en compte en continu, au fil des générations : plus besoin de réformes successives, qui changent les règles et sont anxiogènes et source d’incertitude. Dans la durée, la réforme aura bien un effet financier en garantissant un équilibre sur le long terme. Cette réforme ne changera rien aux conditions de départ à la retraite de ceux qui sont à moins de cinq ans de la retraite et qui l'ont donc déjà planifiée. Pour les autres, ceux qui ont au moins cinq ans d'activité devant eux, la transition sera progressive, sur une période d’environ dix ans. Aucune économie n’est prévue sur le montant des retraites versé chaque année.


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Message par Sirda Mar 17 Juil 2018 - 18:59


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Affaires intérieures


................Au 76-78, rue des Suisses, à Nanterre, règne un climat apocalyptique. Devant la grille d’entrée solidement fermée et gardée par plusieurs membres du service d’ordre du Rassemblement National, un parterre de journalistes s’amasse et transmet des images en direct du siège du « premier parti d’opposition à Emmanuel Macron » selon Marine Le Pen. Rien de ce qu’il se passe à l’intérieur n’est visible des caméras, mais BFM TV en fait une édition spéciale – priorité au néant oblige. Devant les micros et caméras, les dépêchés sur place s’excitent, dessinent des plans sur la comète et répètent inlassablement que « pour le moment, nous ne savons rien de ce qu’il se passe », mais, avec un sens du devoir remarquable, affirment qu’ils avertiront les téléspectateurs « dès lors qu’un évènement se produira. » Sur les plateaux, les politologues sont de sortis, gauchistes patentés, experts de l’extrême-droite et autres fins analystes habituels. Que ce soit sur BFMacron ou iTélé, ils prononcent tous le même discours, avec parfois une voix dissonante, principalement celle d’Éric Zemmour sur cette seconde chaîne, qui clame haut et fort que « cette affaire n’aura aucune incidence sur les scores du parti et qu’il sera encore au second tour en 2022, voire au pouvoir ensuite. » Regards circonspects de ses congénères sur le plateau, Nicolas Domenach de lui rétorquer que ses « désirs ne sont pas partagés ici et ne s’exhausseront jamais. » Ben voyons.

................C’était cette heure où l’on dirait que toute âme se tait, que tout astre s’éclipse et que le monde change. L’ex Front National avait longtemps prospéré sur l’honnêteté prétendue de ses membres, et s’était empiffré de postes, jusqu’à manquer le suprême, mais désormais, il ne paraissait avoir que le tombeau comme seul avenir. Marine le Pen était la truie énorme qui se vautre. Tremblante, elle hésitait sous la voûte profonde et cherchait un lieu où se réfugier, tandis qu’on entendait la tombe populaire appeler et crier devant les grilles du parti. Au fond de cette foule, la pâle Mort politique riait, sinistre et chauve. Soudain, un silence macabre s’installa. La députée d’Hénin-Beaumont s’installa derrière le pupitre de la salle de conférence du parti, désespérément vide, avec seulement une caméra en face d’elle. Transmission en direct sur les chaînes télévisées. L’air livide, elle s’exprime. « La justice politique française a décidé de m’abattre. Non contente d’avoir illégalement saisi deux millions d’euros l’année dernière, elle décide désormais de s’en prendre directement à moi en me condamnant à trois ans de prison pour abus de confiance et complicité d'abus de confiance. C’est un attentat contre la démocratie. Mais hélas je ne puis me maintenir dans mes fonctions du fait de cette condamnation, et démissionne de la tête du Rassemblement dès à présent. » La caméra se coupe quelques instants après tandis que Marine le Pen regagne son bureau, le regard vide.

................Tandis que sur place, les journalistes se retrouvent comme des nigauds, sur les plateaux, c’est l’effervescence. Chacun y va de son petit mot, et Bruno Jeudi affirme que « Le seul espoir du Rassemblement réside désormais dans Marion Maréchal, qui a intérêt à revenir très rapidement dans la vie politique si elle veut éviter l’implosion du parti au regard de la situation. » Et quelle situation ! La tête du Rassemblement est décapitée, et contrairement à l’Hydre, risque de peiner à repousser. Marine Le Pen et son conjoint Louis Alliot, tous deux représentants de la Nation, sont condamnés à la même peine pour les mêmes motifs. Nicolas Bay, figure majeure du parti, tombe aussi dans cette affaire des assistants parlementaires européens du Front National. Steeve Briois, unique vice-président depuis mars 2018, dirige désormais par intérim le parti en lambeaux, tandis que différentes factions commencent à émerger, et que deux lignes très nettes tendent à apparaître : d’une part, la ligne social-souverainiste de Philippot reprise par Marine le Pen, et d’autre part celle davantage national-conservatrice de Nicolas Bay et de Marion Maréchal – les deux premiers ne pouvant plus l’incarner au sein du parti pour des raisons différentes. Sur le plateau de BFM TV, Christophe Barbier, son éternelle écharpe rouge autour du cou, lâche, quasi-péremptoire, que « le Rassemblement ne se relèvera pas après ce séisme. » Maréchal te voilà ?

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Message par Sirda Mer 18 Juil 2018 - 19:07


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................« Emmanuel Macron a-t-il directement permis à des entreprises de frauder les impôts ? » La question tourne en boucle sur les réseaux sociaux et les journaux – numériques comme télévisés. A l’origine, un entretien de Raphaël Halet – lanceur d’alerte à l’origine des LuxLeaks en 2014 – accordé à Mediapart sur l’évasion fiscale. Dans cet article d’apparence banale, où l’homme avait rappelé que « l’évasion fiscale représente un manque à gagner oscillant entre 60 et 80 milliards d’euros chaque année pour l’Etat », rien ne laissait présager qu’un tel scandale éclaterait. En effet, M. Halet a, au détour d’une question habituelle sur les personnes responsables de la mise en œuvre de l’évasion fiscale, affirmé que « la banque d’investissement Rothschild & Cie a, du temps où l’actuel président de la République y travaillait, été à l’origine de plusieurs évasions fiscales conséquentes, pour des sommes de plusieurs dizaines de millions d’euros, notamment via le système des Tax Rulling. Je ne peux vous certifier qu’Emmanuel Macron ait été lui-même directement impliqué dans de tels procédés, mais il ne pouvait pas ne pas être au courant, et aurait dû avertir les autorités compétentes. » La fin des propos de Raphaël Halet n’est guère intéressante pour les médias, qui se contentent de rapporter le début de sa phrase. L’entretien a l’effet d’une bombe et quelques manifestations s’organisent spontanément et exigent des comptes.

................A l’Elysée, c’est évidemment le branle-bas-de-combat. Personne n’avait vu le coup venir. Le chef de l’Etat se sent directement atteint et craint pour sa popularité, pourtant très bonne jusqu’aux révélations, où elle a chuté de 47% à 32% en l’espace de quelques jours. Pis encore, c’est son image qui est ternie aux yeux des citoyens, dont une partie pense désormais – malgré l’absence de preuves – qu’il a participé à de telles manœuvres. L’artillerie lourde est sortie pour riposter. Emmanuel Macron, dans un entretien, affirme qu’il n’a « jamais commis quelque action qui fût pénalement répréhensible ». Pas un mot ce qui aurait pu l’être moralement, néanmoins. En renfort, ses anciens collègues de Rothschild, à commencer par son ancien PDG, viennent d’une part nier l’existence de telles pratiques – déposant au passage une plainte pour diffamation à l’encontre de Raphaël Halet – et d’autre part nient, par extension, qu’Emmanuel Macron ait pu être au courant de telles pratiques puisqu’elles sont inexistantes. Habille Bill. Sur les plateaux de télévision, les députés La République en Marche se succèdent, ainsi que les ministres et les communicants présidentiels, pour défendre l’intégrité du chef de l’Etat et accuser l’extrême-gauche de salir l’honneur du président de la République pour lui nuire politiquement, laquelle profite évidemment de l’occasion pour dénigrer le locataire de l’Elysée et l’appeler à démissionner.

................La principale réponse reste toutefois politique. En effet, moins d’une semaine après l’éclatement de l’affaire, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, a annoncé le dépôt d’un projet de loi contre l’évasion fiscale particulièrement robuste destiné à « définitivement éradiquer ce fléau » selon les mots du ministre. Sur un plan purement humain, le ministre annonce la création d’un service spécialisé pour la lutte contre l’évasion fiscale au sein du ministère, composé de 200 agents et fusionnant avec le service similaire du ministère de la Justice, et dépendra de Bercy. Il pourra notamment être saisi par le Parquet national financier pour des expertises, et ses agents pourront procéder à des écoutes, des perquisitions et des enquêtes sur demande administrative ou judiciaire. Ce service va notamment mettre en œuvre de tous nouveaux algorithmes destinés à traquer l’évasion en croisant les informations fiscales, tant pour les entreprises que les particuliers, testés avec succès depuis 2014 pour les premières et 2017 pour les secondes. Vingt agents spécialisés seront spécifiquement affectés à ce service numérique, et vingt millions d’euros seront débloqués pour améliorer l’équipement technique, matériel et juridique de l’administration fiscale. Les intermédiaires, tels que les cabinets d’avocat ou les sociétés de conseil, à l'origine de montages frauduleux pourront être sanctionnées à hauteur de 75% de leur chiffre d’affaire.

................Le gouvernement entend également s’attaquer plus largement au marque de transparence des multinationales, et cela par trois mesures majeures. D’abord, les entreprises seront obligées de publier annuellement les informations de base concernant leurs activités : chiffre d’affaires, bénéfices, nombre d’employés, et impôts payés dans tous les pays où elles sont présentes, sans exception, c’est-à-dire de procéder à un reporting pays par pays. Cela doit permettre aux citoyens de savoir enfin si les entreprises paient leur juste part d’impôt et d’exercer sur celles qui ont des pratiques fiscales douteuses un effet dissuasif tout en valorisant les entreprises qui ne pratiquent pas ces montages abusifs. Les données publiées devront être faites dans un format ouvert et selon un modèle commun afin de faciliter l’analyse des rapports qui seront publiés. Elles seront centralisées dans un espace unique. Des sanctions dissuasives en cas de non transmission des données ou de transmission de données falsifiées, manquantes ou erronées doivent être prévues. En plus de permettre un moyen de pression de la part des consommateurs, ces données permettront également de donner des pistes de recherche au fisc pour débusquer d’éventuels fraudeurs. Paris prône par ailleurs l’adoption d’une telle mesure au niveau de l’Union européenne pour lutter collectivement contre l’évasion fiscale et y mettre un terme le plus efficacement et rapidement possible.

................Ensuite, Gérald Darmanin a annoncé la fin des sociétés écrans et des prête-noms, qui permettent de cacher l’identité des bénéficiaires réels d’une société et qui, généralement, sont au cœur des montagnes permettant le blanchement d’argent illégal, de la fraude et de l’évasion fiscales à grande échelle. Pour cela, tous les registres bénéficiaires effectifs, des trusts, des sociétés et autres structures juridiques qui concourent à l’opacité du système financier seront, sans exception, rendus publics et accessibles, en précisant évidemment le nom des bénéficiaires réels. Là encore, Paris va promouvoir une telle mesure au niveau européen. Des sanctions importantes en cas de non transmission des données ou de transmission de données falsifiées, manquantes ou erronées doivent être prévues et ces sanctions doivent être rendues publiques. Le droit des sociétés va être également réformé et va intégrer le principe de transparence des actionnaires et des dirigeants afin qu’il ne soit plus possible de créer des sociétés écrans et des trusts à l’aide de prête-noms. Enfin, les rescrits fiscaux, accords passés entre des administrations fiscales et des entreprises, qui doivent permettre de clarifier leur situation fiscale et leur garantir que leurs pratiques fiscales ayant fait l’objet d’un accord ne sont pas remises en cause, sont publiés pour clarifier la juridique en France et empêcher des abus de la part d’entreprises, dont la légitimation de l’évasion fiscale.

................Sur le plan international, la République française prend les devants et revoit sa liste des paradis fiscaux selon de nombreux critères comme ceux de la transparence fiscale, mais également les pratiques fiscales dommageables, le blanchiment d’argent et la régulation financière. Ces critères permettent d’établir une liste exhaustive de paradis fiscaux et de centres financiers offshore. A partir de cette liste, Paris prend ainsi des mesures drastiques à l’encontre des pays ciblés tels que les îles anglo-normandes, les Bahamas – où il n’y a pas que les chômeurs qui partent en vacances mais aussi l’argent des entreprises qui les ont licenciés, – le Panama, Samoa, le Vanuatu, etc. Ainsi, la France exige désormais de leur part la levée intégrale du secret bancaire ainsi que la transmission annuelle des listes des sociétés immatriculées sur leur territoire, afin de détecter plus efficacement la présence de comptes offshores, de sociétés-écrans, etc., notamment grâce aux algorithmes développés qui permettront de recouper à plus grande échelle les données possédées par la France. Faute de transmission d’ici janvier 2020, le Quai d’Orsay a annoncé que des mesures de rétorsion seraient prises, à l’instar de taxes sur les flux en direction et en provenance des territoires visés à hauteur de 25%, permettant ainsi de toucher les entreprises frauduleuses et les obliger à se conformer, mais également l’interdiction d’exercer des banques immatriculées là-bas.


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Message par Sirda Jeu 19 Juil 2018 - 19:37


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Affaires spatiales


................En déplacement sur la base de lancement de Kourou, le président de la République a dévoilé, en présence du dirigeant du Centre national d'études spatiales, Jean-Yves Le Gall, un ambitieux programme spatial destiné à être mené conjointement avec les pays européens volontaires dans le cadre de l’Agence spatiale européenne. Pour le chef de l’Etat, « la France est l’une des grandes puissances spatiales mondiales, pionnière en la matière et dont le savoir-faire est reconnu par tous. Toutefois, il apparaît que des puissances émergentes telles que la Chine, l’Inde, le Japon ou la Russie, tendent à mener une politique spatiale agressive, qui, à terme, risque de remettre en cause la position dominante de la France dans ce domaine si particulier ; de même que l’émergence d’entreprises spatiales privées, principalement américaine, a eu pour effet de nous montrer à quel point Arianespace n’avait pas su être suffisamment compétitive pour garder des parts importantes du marché spatial. » Ainsi, en 2012, Arianespace réalisait plus de cinquante pourcent des tirs de fusées. Depuis, cette proportion n’a cessé de baisser – bien qu’elle reste suffisante pour que la France continue de conserver une place majeure dans le lancement de fusées. La principale entreprise visée est évidemment SpaceX, qui a réalisé des progrès majeurs dans ce domaine et qui se pose progressivement comme la principale rivale – avec évidemment la NASA – au CNES.

................« Nous devons désormais viser plus loin et plus haut. Il faut que la France, et avec elle l’Union européenne, s’efforce de rester dans la course spatiale et ne laisse pas à Beijing, à Moscou et à Washington ce domaine qui, pour eux, revêt un intérêt stratégique militaire majeur, tandis que pour nous, représente une opportunité inouïe de mieux connaître cet univers qui nous entoure et dans lequel nous sommes pleinement intégrés », poursuivit le chef de l’Etat. « Nous devons renouer avec l’esprit historique des grandes découvertes européennes, celui-là même qui anima nombre de nos concitoyens européens en des temps différents, fussent-ils de vaillants scandinaves menés par Erik le Rouge, des marchands en quête d’Orient tels Marco Polo, ou bien des aventuriers à la Christophe Collomb ou Ferdinand Magellan. La conquête spatiale ne doit pas répondre à des considérations purement marchandes, même si elles sont nécessaires pour la financer, mais bien au contraire, l’exploration de cet océan de galaxies doit être l’objectif, et la compréhension de notre univers la finalité de celle-ci. » Evidemment, sur place, c’était l’euphorie. Enfin un homme politique contemporain qui, Jacques Cheminade excepté, s’intéressait au domaine spatial, et promouvait l’exploration et la recherche spatiales ; et ce vraisemblablement sans arrière-pensée militariste contrairement aux pays susmentionnés.

................Pour cela, le président de la République voit les choses en grand. Première mesure prise, et chargée de symbole, c’est la création d’un Secrétariat d’Etat aux affaires spatiales, sous la tutelle commune du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que du ministère des Armées, et très symboliquement confié à l’astronaute français Thomas Pesquet, dont la nomination a été saluée par l’ensemble de la classe politique, à l’exception de quelques gueulards, le principal intéressé précisant néanmoins que « l’acceptation de cette charge n’implique pas pour autant un soutien à la politique du gouvernement dans les autres domaines. » Le Centre national d'études spatiales est également détaché de ces deux ministères pour être intégralement rattaché au secrétariat d’Etat, tandis que son budget, qui avait déjà progressé de 5% entre 2018 et 2019, passant ainsi de 2,438 milliards d’euros à 2,559 milliards, va désormais être augmenté de 2,5 milliards d’euros sur deux ans pour atteindre un total de 5 milliards d’euros – dont grosso modo un milliard va être reversé à l’Agence spatiale européenne dans le cadre des traditionnelles contributions françaises au bon fonctionnement de celle-ci. Avec un tel budget, dont le financement paraît peu problématique au regard des économies faites par le gouvernement, le CNES va ainsi se retrouver au même niveau financier que l’ASE et la Russie, lui permettant de réaliser les prochains projets.

................Le Centre national d'études spatiales est également chargé par le chef de l’Etat de concevoir une nouvelle station spatiale, cela conjointement avec les pays européens intéressés, afin de remplacer l’actuelle station spatiale internationale, qui devrait être progressivement abandonnée à partir de 2024 au regard des annonces des nombreux participants au projet depuis plusieurs années. Ainsi, cette nouvelle station spatiale purement européenne reprendrait les caractéristiques de l’actuelle, et remplirait les mêmes missions de d’observation et de recherche. Selon les estimations françaises, le temps de conception et de construction devrait permettre de lancer la station d’ici 2024 ou 2025. Ensuite, le président français a chargé le CNES – tout en ouvrant à la coopération européenne – le soit d’adapter le projet américain du Lunar Orbital Platform-Gateway, mini-station spatiale en orbite autour de la Lune, qui sera en réalité davantage un véritable avant-poste pour la suite du programme spatial – principalement lunaire – du CNES, et espère-t-on à Paris de l’ESA plus largement –, qui est l’installation d’un premier village lunaire à l’horizon 2027 ou 2028, sachant que la station spatiale lunaire devrait être opérationnelle dès 2026. Ce village lunaire, présenté en 2016 par Jan Wörner, directeur général de l’ESA, devrait principalement accueillir des scientifiques, mais pourrait également être une base touristique.

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Message par Sirda Sam 21 Juil 2018 - 17:15


République française

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La Marseillaise





Carte


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Informations générales


Informations principales

Nom : République française
Nombre d'habitants : 67,6 millions d’habitants
Superficie totale : 672 369 kilomètres carrés
Religion officielle : Aucune
Langue officielle : Français
Capitale : Paris
Monnaie : Euro

Description

................La France, en forme longue depuis 1875 la République française, est un État transcontinental souverain, dont le territoire métropolitain est situé en Europe de l'Ouest, frontalier des Républiques fédérale et démocratique allemandes à l’est, Provinces-Unies au nord, de d’Andorre, la Catalogne et l’Espagne au sud-ouest, et de l’Italie, Monaco et la Suisse au sud-est. Fruit d'une histoire politique longue et mouvementée, la France est une république constitutionnelle unitaire ayant un régime parlementaire. La devise de la République est depuis 1875 « Liberté, Égalité, Fraternité » et son drapeau est constitué des trois couleurs nationales (bleu, blanc, rouge) disposées en trois bandes verticales d'égale largeur. Son hymne national est La Marseillaise, chant patriotique hérité de la Révolution française. Depuis 508, la capitale de la France est fixée à Paris, et le français est la langue officielle de l’Etat à partir de l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, à la place du latin. Pays formé pendant l'Antiquité tardive, vingt ans après la chute de l'Empire romain d'occident, la France tire son nom des Francs, peuple germanique qui a institué les premiers fondements de son État sur les bases de la Gaule romaine. C'est au fil des siècles, par des guerres, des mariages politiques et des unions souveraines, que cet État monarchique et catholique va peu à peu constituer autour de lui une véritable fédération de provinces, qui finira par se cristalliser en une nation unique grâce à une politique d'uniformisation administrative et culturelle, portée à son aboutissement par la Révolution française de 1789 et la fin du régime féodal. A la suite de cette Révolution, le pays connaît alors un siècle de bouleversements politiques, économiques et sociaux. A la monarchie absolue succèdent plusieurs régimes républicains pendant la dernière décennie du XVIIIème siècle, avant que le Premier Empire Français ne soit institué par Napoléon Bonaparte en 1804, après cinq ans de Consulat. Les grandes conquêtes napoléoniennes du début du XIXème siècle déboucheront sur de violentes guerres qui affaibliront la France après en avoir fait la première puissance mondiale. Les échecs successifs des Deuxième Restauration et Monarchie de Juillet aboutiront aux journées de février 1848, puis à la proclamation de l’éphémère Deuxième République qui accouchera trois ans après du Second Empire français de Napoléon III, dont la défaite à Sedan, en 1870, conduira à la proclamation de l’actuelle IIIème République.

................Grande puissance mondiale, la France s’est progressivement constituée à partir du XVIIème siècle deux immenses empires coloniaux, ne cessant d’étendre ses possessions sur les autres continents. Si le premier prit fin sous l’époque napoléonienne, le second est toujours d’actualité, et la République y est investie d’une mission civilisatrice qu’elle entend conduire à son terme. Grâce à ses colonies, elle s’étend désormais, outre son territoire métropolitain, dans l’ouest africain ainsi qu’en Asie du sud-est et dans le Pacifique, avec également des possessions dans l’océan Indien, à l’instar de Madagascar, mais aussi quelques îles éparpillées dans les Antilles et en Amérique du Nord. Bien que souvent décriée pour sa sempiternelle instabilité politique, la IIIème République administre ces territoires barbares, et, mieux encore, a su relever tous les défis et toutes les menaces qui pesèrent sur la France, et plus généralement le monde, durant ce XXème siècle sanglant. En effet, la Grande Nation connut la douloureuse épreuve de la Grande Guerre entre 1914 et 1918, battant, au prix de pertes humaines colossales, les empires allemands, austro-hongrois et ottomans. S’imposant comme la première puissance mondiale dans les années suivantes, la France fut durement – bien que moins que ses voisins – frappée par la terrible crise économique et financière de 1929, dont les répercussions furent considérables dans le monde puisqu’elle conduisit à l’émergence d’une nouvelle menace à l’est, celle du nazisme, prôné par Hitler qui parvint au pouvoir dans les années 30 en Allemagne. Impuissante, la République céda en quelques semaines à peine face au régime nazi expansionniste, et collabora honteusement quatre années durant avec celui-ci, avant d’être libéré par le très glorieux Général de Gaulle, et avec le concours des forces supplétives américano-anglaises. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, elle retrouve son indépendance puis, dans les vingt années suivantes, perd la quasi-totalité de son empire colonial, notamment les départements d’Algérie, bien qu’elle conserve un rang international majeur grâce à l’action du Général, qui, pendant cette longue Guerre Froide, plaça dans un premier temps le pays dans une Troisième voie salvatrice, bien que rapidement abandonnée par ses successeurs.

................Seul pays au monde à exercer sa souveraineté sur des territoires répartis sur trois océans et deux continents, elle joue un important rôle géopolitique au niveau mondial, grâce à un réseau d'ambassades et de consulats étendu, le deuxième au monde derrière celui des États-Unis, et elle dispose de bases militaires sur tous les continents. La France possède la deuxième plus grande zone économique exclusive (espace maritime) au monde, à laquelle s'ajoute une extension du plateau continental de 579 000 km² en 2015, et est le premier pays du monde pour la diversité de ses milieux maritimes et leur biodiversité. La France est, à la fin de 2016, la deuxième puissance économique européenne derrière l'Allemagne et devant le Royaume-Uni, et est la cinquième puissance économique mondiale par PIB nominal (neuvième à parité de pouvoir d'achat). Elle affiche un niveau de vie très élevé. Elle figure parmi les leaders mondiaux dans les secteurs de l'agroalimentaire, de l'aéronautique, de l'automobile, des produits de luxe, du tourisme et du nucléaire. Deuxième pays le plus peuplé de l'Union européenne derrière l'Allemagne, la France est aussi le plus vaste de l'Union européenne et le troisième pays le plus vaste d'Europe. Sa culture et sa civilisation sont diffusées par les pays francophones à travers le monde, réunis dans l'Organisation internationale de la francophonie. Traditionnellement utilisé comme langue de la diplomatie, le français est la dixième langue maternelle la plus parlée au monde et une des langues ayant la plus grande diffusion internationale. Il est une des six langues officielles et une des deux langues de travail avec l'anglais de l'Organisation des Nations unies, l'une des deux langues officielles du Comité international olympique, et langue officielle ou de travail de plusieurs organisations internationales ou régionales. Le français est également l'une des trois langues de travail de l'Union européenne — avec l'allemand et l'anglais. Troisième puissance nucléaire mondiale, l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et membre de l'OTAN, la France est également membre du G7, du G20, de la zone euro, de l'Espace Schengen, de la Commission de l'océan Indien et abrite le siège du Conseil de l'Europe, du Parlement européen et de l'UNESCO. De ce fait, elle exerce une influence notable en matière politique, économique, militaire et culturelle en Europe et dans le reste du monde.

Politique


Caractéristiques politiques

Type de puissance : Puissance mondiale
Type de gouvernement : Régime semi-présidentiel / semi-parlementaire

Description

................ La crise de mai 1958, déclenchée par le putsch d'Alger mené par une fraction de l'armée, conduit à l'arrivée au pouvoir du général Charles de Gaulle. Nommé président du Conseil le 1er juin 1958, il obtient du Parlement, deux jours plus tard, l'autorisation de faire procéder à la rédaction d'une nouvelle Constitution. Tandis que celle de 1946 avait été préparée par une Assemblée constituante élue à cet effet, la Constitution de 1958 est rédigée sous l'autorité du gouvernement par une équipe conduite par Michel Debré. Le projet est alors approuvé par référendum le 28 septembre 1958, et devient la Constitution du 4 octobre 1958 souvent appelée Constitution de la Cinquième République. Ce nouveau régime républicain réforme profondément la France, qui connaît désormais une période de stabilité politique oubliée depuis des décennies grâce à un exécutif largement renforcé – notamment le Président, qui dispose désormais de véritables attributions politiques –, mais aussi plus largement le gouvernement, par rapport à un législatif qui perd la toute-puissance qu’il avait jadis acquise. Cependant, les réformes constitutionnelles successives, notamment celle de 2008, vont avoir tendance à rationnaliser de nouveau l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, au profit de ce dernier.


Président de la République

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Président de la République : Emmanuel Macron (LREM)

................Le président est élu au suffrage universel direct depuis la réforme constitutionnelle de 1962. Depuis le référendum sur le quinquennat présidentiel demandé par Jacques Chirac en l'an 2000, le président de la République est élu pour cinq ans, contre sept ans antérieurement. Depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, il ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. En cas de vacance du pouvoir, les fonctions de président de la République française sont assurées par le président du Sénat, ce qui est arrivé en 1969, à la suite de la démission de Charles de Gaulle et en 1974, à la mort de Georges Pompidou, tous deux alors remplacés par Alain Poher. L'élection du président de la République au Suffrage universel direct confère à celui-ci une légitimité politique considérable. Mais de plus la Constitution attribue au président de la République des pouvoirs propres qui rompent avec le rôle purement honorifique qui lui était attribué sous la IIIe république et la IVe République. En effet, la Constitution du 4 octobre 1958 prévoit que le président dispose, d'une part de pouvoirs qui sont dispensés du contreseing ministériel, tels que nommer aux fonctions du Premier ministre, mettre fin aux fonctions du Premier ministre sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement (article 8 alinéa 1C), selon une coutume instaurée par les premiers Présidents de la République, organiser un référendum (article 11, C) sur proposition, du gouvernement ou, conjointe des deux assemblées, dissoudre l'Assemblée nationale (article 12), et dans certaines circonstances de menace grave et immédiate (atteinte à l'intégrité du territoire, de l'indépendance de la Nation, interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, etc.), celui-ci peut endosser des pouvoirs exceptionnels (article 16) qui lui permettent de cumuler tous les pouvoirs (exécutif, judiciaire, législatif) en vue de mettre un terme à la menace ; et d'autre part de pouvoirs soumis à contreseing, à l’instar de nommer et mettre fin aux fonctions des membres du gouvernement (article 8 alinéa 2), promulguer la loi (article 10), signer les décrets et ordonnances (article 13 alinéa 1), nommer aux emplois civils et militaires (article 13 alinéas 2, 3 et 4), exercer son droit de grâce (article 17), etc. Il est également chef des armées et dispose de la force nucléaire.


Premier-ministre

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Premier ministre : Edouard Philippe (Sans Etiquette)

................ La fonction de Premier ministre est créée le 4 octobre 1958, lors de l'adoption de la Constitution de la Ve République. Michel Debré, fidèle du général de Gaulle, fut le premier à occuper cette nouvelle fonction à compter du 8 janvier 1959. Le poste de Premier ministre dans la Ve République appartient au pouvoir exécutif. Ses pouvoirs sont fixés par la Constitution. La Cinquième République est un régime constitutionnel parlementaire à influence présidentielle. Concrètement, cela signifie que le pouvoir exécutif est partagé entre le Président et son Premier ministre. On parle ainsi de régime semi-présidentiel1. C'est un régime typiquement français, car très rare dans le monde ; ce régime a la réputation d'être à la fois stable et souple. Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du gouvernement. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions. Le président de la République préside le Conseil des ministres. Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée. Le Premier ministre dirige l’action du gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires ; dans certains cas, le passage par le Conseil des ministres est obligatoire.


Conseil des Ministres

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................ Le gouvernement de la République française sous la Cinquième République constitue la seconde tête d'un pouvoir exécutif bicéphale. C'est un organe collégial et hiérarchisé. Il détermine et conduit la politique de la France, dispose de l'administration et de la force armée selon l’article 20, alinéa 1, de la Constitution de 1958. Comme toute l'administration est gouvernée par celui-ci, le gouvernement peut créer de nouvelles institutions administratives, il embauche ses agents. Il peut aussi dissoudre ces institutions et exerce le pouvoir hiérarchique. Le gouvernement est nommé par le président de la République et est placé sous l'autorité politique du Premier ministre, qui est le chef du gouvernement.

Premier-ministre : Edouard Philippe (SE)
Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur : Gérard Collomb (PS)
Ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire : Nicolas Hulot ()
Garde des sceaux, ministre de la Justice : Nicole Belloubet (DVG)
Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères : Jean-Yves Le Drian (PS)
Ministre des Armées : Florence Parly (PS)
Ministre de la Cohésion des territoires : Jacques Mézard (PRG)
Ministre des Solidarités et de la Santé : Agnès Buzyn (SE)
Ministre de l’Economie et des Finances : Bruno Le Maire (LREM)
Ministre de la Culture et de la communication : Françoise Nyssen (SE)
Ministre du Travail : Muriel Pénicaud (DVG)
Ministre de l’Education nationale : Jean-Michel Blanquer (DVD)
Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation : Stéphane Travert (LREM)
Ministre de l’Action et des Comptes publics : Gérald Darmanin (LREM)
Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Frédérique Vidal (SE)
Ministre des Outre-mer : Annick Girardin (PRG)
Ministre des Sports : Laura Flessel (SE)

Sénat

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................ Le Sénat constitue la chambre haute du Parlement français selon le système du bicamérisme et détient le pouvoir législatif avec l'Assemblée nationale. En vertu de l'article 24 de la Constitution de la Ve République, il est le représentant des collectivités territoriales. Il siège au palais du Luxembourg. Lors du vote d'une loi, en cas de positions divergentes du Sénat et de l'Assemblée nationale, le Premier ministre peut donner le dernier mot à l'Assemblée. Cette dernière ne peut donc légiférer qu'avec l'accord du Sénat ou du Premier ministre, mais jamais seule. Dans le cas des révisions constitutionnelles, les deux chambres doivent s’entendre sur le même texte. Le Sénat, qui compte 348 sénateurs depuis le renouvellement de 2011, a subi plusieurs réformes de son mode d'élection. Depuis l'adoption de la loi no 2003-697 du 30 juillet 2003, le mandat des sénateurs est de six ans, et le renouvellement s'effectuera intégralement tous les six ans à partir de 2020, cela depuis la réforme des institutions de septembre 2018. Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, par 150 000 grands électeurs. Le scrutin est soit proportionnel (52 %), soit uninominal à deux tours (48 %) au niveau départemental. La chambre haute a été dominée par la droite et le centre du début de la Ve République jusqu’à aujourd’hui, la gauche n’ayant détenu la majorité qu’entre 2011 et 2014. Depuis cette dernière date, le groupe majoritaire est le groupe Les Républicains et Gérard Larcher est le président du Sénat.


Rassemblement National : 2 sénateurs
Apparenté Debout la France : 1 sénateur
Divers droite : 2 sénateurs
Groupe Les Républicains (LR & DVD) : 146 sénateurs
Groupe République et territoires – les indépendants (Les Constructifs) : 11 sénateurs
Groupe Union centriste (UDI & co) : 51 sénateurs
Groupe La République en marche (LREM) : 21 sénateurs
Groupe socialiste et républicain (PS & DVG) : 78 sénateurs
Groupe du Rassemblement démocratique et social européen (PRG & EELV) : 21 sénateurs
Groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (PC & FI) : 15 sénateurs


Assemblée nationale

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................L’Assemblée nationale forme, avec le Sénat, le Parlement de la Cinquième République française. Son rôle principal est de débattre, d’amender et de voter les lois. De plus, cette institution a, contrairement au Sénat, le pouvoir de renverser le gouvernement, ce qui implique que celui-ci ne devrait pas être en désaccord avec elle. Elle siège au palais Bourbon à Paris. Depuis 1986, l’Assemblée compte 577 membres appelés « députés », élus au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour une durée de cinq ans. Depuis 2017, début de la XVe législature, le groupe majoritaire est le groupe La République en Marche et François de Rugy est le président de l'Assemblée. A partir de 2022, l’Assemblée ne sera plus constituée que par 404 députés toujours élus au même scrutin, sauf pour 12,5% d’entre eux qui seront élus à la proportionnelle.

Pà a Corsica : 3 députés
Ligue du Sud : 1 députée
Front national : 7 députés
Debout la France : 1 député
Les Républicains : 100 députés
Résistons ! : 1 député
Les Constructifs : 35 députés
MoDem : 47 députés
La République en Marche : 313 députés
Divers gauche : 3 députés
Nouvelle Gauche (PS) : 31 députés
France Insoumise : 17 députés
Gauche démocrate et républicaine : 16 députés



Économie


Description de l'économie

................La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Au cœur d’une zone économiquement très développée, son économie a bénéficié de la mise en place du marché commun européen. L'intervention de l'État dans l'économie est traditionnellement importante. Le niveau de dépenses publiques et donc d’imposition est parmi les plus élevés au monde. À partir de 1986, l'État a privatisé un grand nombre d'entreprises publiques mais son influence sur l’économie reste forte. L'économie française est principalement une économie de services : en 2015, le secteur tertiaire occupait 76,7 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche, etc.) n'en représentait plus que 2,8 %, et le secteur secondaire (essentiellement l’industrie) 20,5 %. L'économie française est une économie de plus en plus ouverte, occupant une place importante dans les échanges commerciaux internationaux, principalement au sein de l'Union européenne. La France est le 7e pays pour ses exportations et le 6e pour ses importations. En 2006, les exportations représentent 26 % du PIB et les importations 27 %. La balance commerciale est devenue déficitaire en 2004, et ce déficit s’est accru jusqu'en 2011 avant de décroître légèrement mais de rester important en 2015. Le taux de chômage est plus élevé que la moyenne des autres pays développés à 9,7 % (10 % en prenant en compte l'Outre-mer) en décembre 2016. Le taux d'emploi (63,8 % en 2006), proche de la moyenne européenne (64,8 %), est plus faible que celui de l’UE-15 (66,2 %), et de la moyenne des pays développés, en particulier pour les séniors, les moins de 30 ans, et les personnes faiblement qualifiées. Le traitement fiscal avantageux accordé à la R&D permet à la France de se hisser au 4e rang mondial pour le nombre de brevets délivrés en 2013 et ainsi d'accroître son attractivité économique.

Spoiler:


Forces armées françaises

Budget des Armées : 43,1 milliards d’euros
Chef d'État-Major des Armées : Général François Lecointre
Âge militaire : 17 ans avec le consentement pour le service militaire
Disponibles au service militaire : 23 750 000 hommes
Actifs : 365 835 hommes
Troupes régulières : 215 019 + 98 000 (Gendarmerie Nationale)
Réservistes : 27 680 + 25 000 (Gendarmerie Nationale)
Garde Nationale : 72 000


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Armée de Terre

Chef d'État-Major de l'Armée de Terre : Général d'armée Jean-Pierre Bosser
Effectifs : 209 470 hommes

ÉQUIPEMENT :


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Marine Nationale

Personnel actif : 36 500 hommes

Chef d'État-Major de la Marine : Amiral Christophe Prazuck
Effectifs : 36 500 militaires et 2 800 civils

ÉQUIPEMENT :


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Armée de l'Air

Chef d'État-Major de l'Armée de l'Air : Général d'armée aérienne André Lanata
Effectifs : 42 607 hommes

ÉQUIPEMENT :


Relations extérieures


................

Très bonnes relations : Corée du Sud, Etats-Unis, Japon, Union Européenne
Bonnes relations : Arabie Saoudite, République Populaire de Chine, Taïwan
Relations neutres : Reste du monde
Mauvaises relations : Corée du Nord, Syrie
Très mauvaises relations :

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Dernière édition par Sirda le Sam 28 Juil 2018 - 19:30, édité 1 fois
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Message par Sirda Lun 23 Juil 2018 - 20:11


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Affaires intérieures


................Nonobstant les premières estimations de la Cour des comptes sur les recettes supplémentaires à la suite de la politique contre l’évasion fiscale plutôt bonnes – 17 milliards d’euros en 2020 et 25 milliards en 2021 puis les années suivantes –, le gouvernement maintient sa politique de réforme de l’Etat, et plus particulièrement de forte réduction des dépenses publiques. En effet, pour le premier-ministre Edouard Philippe, « la réduction du déficit public grâce à ces nouvelles recettes ne doit pas pour autant impliquer la baisse du rythme des réformes pour dégraisser l’Etat. » Ainsi, le chef du gouvernement a annoncé sa ferme intention de « mettre un terme à toutes les interventions publiques dont l’efficacité n’est pas démontrée », un vaste programme s’il en est, assurément. La France dépense près de 40 milliards d’euros en aides – notamment en niches sociales et fiscales – pour soutenir certains pans de son économie, une somme conséquente et bien plus élevée que ses voisins, alors qu’une partie de ces aides ont une efficacité assez contestable pour un coût quant à lui assez élevé pour la collectivité. Deux secteurs sont particulièrement concernés par ces aides : la transition énergétique, où le montant des aides s’élève à près de 16,8 milliards d’euros, et le transport aérien, particulièrement demandeur de subventions d’exploitation pour des aéroports non-rentables afin de leur assurer une certaine pérennité économique.

................Le premier-ministre a justifié la réforme en affirmant qu’elle « vise à assurer que les mesures de soutien public à une entreprise ou un secteur répondent clairement à l’un des besoins suivants : combler des défaillances de marché ; encourager des activités créatrices d’externalités positives pour l’ensemble de l’économie. » Ainsi, si l’impact n’est plus bénéfique pour la société, il devient, au regard de la nouvelle politique gouvernementale, nécessaire d’y mettre un terme. Il devient nécessaire d’évaluer ces aides au moment de leur création et revoir leur impact tous les cinq ans afin de s’assurer que l’intervention publique soit toujours justifiée – laquelle durée doit permettre au dispositif de se mettre en place et par conséquent de porter ses fruits sans pour autant le figer trop durablement. Concernant plus précisément la transition énergétique, le processus engagé doit s’accompagner de davantage de transparence sur les coûts et d’évaluations, afin d’éviter les effets d’aubaine pour les opérateurs. Au total, ces mesures doivent rapporter 7 milliards d’euros de recettes supplémentaires ainsi que permettre d’économiser 1 milliard d’euros, et le gouvernement prévoit la suppression de 3 milliards d’euros de petites taxes peu utiles en retour, soit une amélioration du solde public de 5 milliards d’euros au total dès l’année prochaine, ce qui, au regard du montant d’icelui, est loin d’être négligeable, pour un coût faible pour les bénéficiaires.

................D’une manière générale, le gouvernement va limiter l’intervention publique en matières d’aides et de niches fiscales et sociales en ne conservant que celles qui démontrent réellement leur efficacité. Pour cela, il supprime les dispositifs peu efficaces au regard de leur coût pour les finances publiques (aides fiscales zonées, exonérations sociales, taux réduits de TVA, etc.), tout en supprimant symétriquement des taxes créant des distorsions entre les secteurs et dont le rendement est très faible au regard du coût de perception. D’autre part, est introduit un principe législatif selon lequel les aides sont supprimées si elles ne font pas l’objet d’une évaluation indépendante probante. Plus dans le détail, concernant les transports aériens, est supprimée la péréquation de la taxe d’aéroports, à l’exception pour ceux dont la desserte est nécessaire à l’aménagement du territoire, tandis que va être institué un rapport annuel pour tous les aéroports accueillant moins de 700'000 passages sur trois ans, rapport qui devra analyser l’ensemble des coûts pour la collectivité que représente cet aéroport, comparé à ce qu’il rapporte. Cette dernière mesure fait particulièrement scandale car certains syndicats craignent la fermeture de petits aéroports départementaux ou régionaux dont la fréquentation est assez réduite mais dont l’importance en termes d’emplois n’est pas négligeable – ce que conteste tout naturellement le gouvernement.

................Quant à la transition énergétique, le gouvernement va désormais s’assurer que les moyens publics soient employés à bon escient et au plus juste prix. Pour cela, il annonce qu’il va davantage recourir aux appels d’offre afin d’obtenir des tarifs en baisse sur les technologies les plus matures (solaire, éolien, terrestre) tout en assurant la nécessaire visibilité des engagements pour les producteurs. Plus particulièrement, dans le domaine de l’éolien offshore dont les contrats ont été conclus à des tarifs supérieures à ceux actuellement pratiqués, le premier-ministre a annoncé l’engagement de renégociations tarifaires pour limiter le coût de cette solution énergétique. De même, une harmonisation de l’ensemble des aides à la transition énergétique qui soutiennent les travaux de rénovation énergétique va être faite, de même qu’un dispositif unique plus simple va être mis en place en ciblant les travaux les plus efficients. Troisième mesure, la suppression du taux réduit de TVA sur les travaux de rénovation thermique pour le faire passer au taux intermédiaire. Enfin, dernière mesure phare, une aide de l’Etat aux collectivités territoriales pour s’assurer que leurs projets de soutien aux énergies renouvelables sont techniquement réalistes et rentables. Cette rentabilité doit être évaluée d’un point de vue économique mais également social. Ces mesures seront intégrées au projet de loi de finances initial 2021 et entreront en vigueur la même année.


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Message par Sirda Mer 25 Juil 2018 - 19:35


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Affaires intérieures


................Durant le mois de mars et d’avril 2020 se sont tenues les élections municipales, scrutin crucial pour le parti présidentiel en ce qu’il peut lui permettre de renverser la majorité Les Républicains – groupuscules centristes qui contrôle actuellement le Palais du Luxembourg depuis 2014 et ralentit considérablement le fonctionnement régulier des institutions françaises en s’opposant épisodiquement sur tout un tas de réformes voulues par le président de la République et son gouvernement. Outre cet enjeu institutionnel, les élections municipales revêtent deux autres intérêts cruciaux pour l’exécutif. D’une part, il s’agit d’un véritable sondage avant l’heure pour connaître les forces du pays – même si l’on ne vote pas toujours aux municipales comme on vote à des scrutins nationaux –, et d’autre part, c’est l’occasion de constituer une véritable implantation locale de La République en Marche, et surtout de faire sauter l’opposition des municipalités dans un nombre importants de domaines, notamment le regroupement des communes pour réaliser de nombreuses économies d’entretien, de fonctionnement, d’investissement, etc. Pour mettre toutes les chances de son côté, le parti présidentiel a ainsi déployé ses ministres en opération séduction dans les grandes villes, lorsqu’ils ne briguent pas directement le poste de maire dans celles-ci, à l’instar de Christophe Castaner à Marseille, Gérard Collomb à Lyon ou Benjamin Griveaux à Paris.

................Conformément à la tendance indiquée par les sondages depuis près de deux ans, l’alliance La République en Marche arrière très largement en tête avec près de 30% des voix – un score légèrement en recul par rapport aux élections européennes qui s’explique par la légère baisse de popularité du président de la République du côté de la bourgeoisie ; mais néanmoins très honorable –, tandis que les Républicains et l’alliance Parti socialiste – Europe Ecologie les Verts font tous deux un très bon score au regard de l’état des partis avec respectivement 17 et 16%. Suit le Rassemblement national, très largement touché par la condamnation de ses principaux dirigeants et dont la nouvelle – Marion Maréchal Le Pen – n’a pas encore su séduire l’électorat de droite, avec 13% des voix, tandis que la France Insoumise et le Parti Communiste font 9% des suffrages. Enfin, Generation.s, UDI-Agir et Debout la France font tous les trois 5%. « Cette tendance nationale cache néanmoins de très nombreuses disparités locales, avec certains départements où le Rassemblement national est très largement en tête, ou à l’inverse France Insoumise » relève Bruno Jeudi, journaliste politique à Paris Match, avant de conclure en affirmant que « Cela reste néanmoins un semi-échec pour le gouvernement, qui ne pourra obtenir la majorité au Sénat avec un tel score, même s’il pourra certainement compter sur le scrutin mixte pour s’en rapprocher. »

................Les grandes villes ont été les enjeux majeurs de cette élection. En effet, En Marche a principalement misé dessus pour remporter de brillantes victoires comme Benjamin Griveaux à Paris – grâce au concours de l’UDI – Agir qui s’est emparé de deux arrondissements nécessaires pour obtenir la majorité face aux Républicains et aux Socialistes. A Lyon, la réélction ne fut guère difficile pour l’ancien édile Gérard Collomb, qui retrouve son siège de maire et de sénateur – la loi de non-cumul des mandats parlementaires et municipaux ayant été intégralement abrogée par le Parlement en début d’année. A Marseille, Christophe Castaner est passé de justesse grâce au soutien des Républicains face au Parti Socialiste, à la France Insoumise et au Front National qui ont su résister. A Toulouse, le maire anciennement socialiste et rallié à Macron a conservé son poste. A Bordeaux, c’est l’UDI-Agir Virginie Calmels qui succède à Juppé, après s’être réconciliée avec, parti qui s’empare aussi de Strasbourg grâce à Fabienne Keller. A Nice, le duel fratricide entre Estrosi et Ciotti a conduit à la victoire du second, tandis que le FN s’est imposé dans la région PACA. La Bretagne a largement résisté à la vague LREM en maintenant le Parti Socialiste à Rennes et Brest, alors que Vannes est prise par de Rugy. En Normandie, Sonia Krimi s’empare miraculeusement de Cherbourg, alors que LR se maintient à Caen, le PS à Rouen, et LREM au Havre.


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Message par Sirda Dim 29 Juil 2018 - 0:08


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Affaires étrangères


................La Républiques française a, dans un communiqué, déploré le départ de l’Ukraine des négociations du Grand Trianon ainsi que la reprise de l’offensive contre les rebelles du Donbass, dénonçant là « un comportement dangereux de la part du gouvernement ukrainien », alors que selon Paris, « un accord aurait pu être trouvé si Kiev avait été de bonne foi dans sa volonté de trouver une solution pacifique à un conflit qui n’a que trop duré. » Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères n’est toutefois guère plus tendre envers la Fédération de Russie, qu’il accuse de vouloir « attiser les braises du conflit » en déployant autant de soldats à la frontière avec l’Ukraine ainsi qu’en violant délibérément son intégrité territoriale en envoyant des troupes dans les territoires contrôlées par les séparatistes du Donbass. Ainsi, le Quai d’Orsay invite le Kremlin à « strictement respecter la souveraineté de l’Ukraine et cesser ses manœuvres militaires irresponsables » ainsi qu’à « s’en tenir au principe de non-ingérence dans les affaires nationales d’un Etat », rappelant qu’aucune convention n’autorise la Russie à agir de la sorte. Pour la diplomatie française, si des exactions sont effectivement commises par les autorités ukrainiennes lors de la reprise du Donbass, il reviendra à la communauté internationale de prendre les sanctions adéquates, ainsi qu’à la Cour Internationale de Justice de condamner individuellement les responsables.

................Dans le Caucase, la France poursuit son offensive économique sur la République arménienne. En effet, après la constitution d’une coentreprise entre Bouygues, Vinci et la Société Arménienne du Bâtiment et des Carrières pour la réalisation de certains grands chantiers arméniens, en échange évidemment de quelques transferts de technologie du côté français à destination de l’Arménie, des sociétés françaises partent à l’assaut du marché arménien. Ainsi, EDF s’est portée volontaire pour la construction de plusieurs centrales géothermiques, vantant son savoir-faire, notamment dans le projet de Soultz-sous-Forêts, le plus avancé au monde en la matière. L’entreprise assure pouvoir débloquer sans problème le milliard et demi nécessaire pour la construction des différentes centrales, en échange toutefois d’un bail d’exploitation de 99 ans reconductible. Par ailleurs, EDF assure pouvoir démanteler la centrale nucléaire arménienne sans problème. Quant au domaine ferroviaire, c’est au tour de la SNCF, via sa filiale SNCF Réseau, de candidater pour la construction de la ligne Stepanakert-Erevan, assurant elle aussi pouvoir débloquer les fonds. Le Quai d’Orsay, pour sa part, à fait savoir son intention de débloquer la somme de cinq cent millions d’euros au titre de l’aide publique au développement en soutenant divers projets arméniens, dont ceux susmentionnés, si bien évidemment Erevan y consent au préalable.

................En Afrique, la France a vivement condamné l’attentat de Gao, dans lequel deux militaires français ont été tués – et qui ont reçu les honneurs militaires dans une grandiose cérémonie à Paris. Florence Parly, ministre des Armées, a ainsi annoncé que la force de l’opération Barkhane devrait être augmentée à 4'500 soldats d’ici décembre 2020 afin de définitivement mettre fin à la présence terroriste islamiste dans la région d’ici 2021 ou 2022 au plus tard, selon des estimations plutôt optimistes du ministère des armées. Par ailleurs, la France demande aux membres du G5 Sahel d’accroître leur participation au conflit, notamment en portant à cinq mille le nombre de militaires sous le commandement du FCG5S institué en juillet 2017 pour combattre entre autres le terrorisme. Autre dossier africain majeur, le Gabon. Paris a appelé le président Ali Bongo à organiser dans les plus brefs délais des élections législatives ainsi qu’à annuler sa dissolution de la Cour Constitutionnel. De même, le Quai d’Orsay a dénoncé la sanglante répression qui se déroule et a annoncé le dépôt dans les prochains jours d’une résolution devant le Conseil de Sécurité pour tenter de trouver une solution diplomatique et pacifique au problème gabonais avant que la situation ne s’enflamme de trop. En attendant, Paris rappelle qu’elle défendra toujours les droits de l’homme et le respect du suffrage universel, quitte à user de la force pour cela.


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