[CIPRR] Commission internationale permanente de répartition des réparations

Histoire :

- Les traités de Sèvres, statuant sur la défaite de l'Empire ottoman, et de Versailles, statuant sur la défaite de l'Allemagne, laissent en suspens une part importante des réparations que ces deux pays battus doivent aux puissances victorieuses. Pour le cas germanique, ce sont 110 milliards de marks-or qui sont à attribuer selon des modalités spécifiques, notamment pour le remboursement des dépenses de guerre. Pour le cas ottoman, les réparations sont à définir par cette commission : la question a en effet été repoussée à cause des conflits qui opposent toujours Istanbul/Ankara aux puissances voisines. Ces sommes sont extrêmement importantes pour les nations victorieuses, car elles permettent notamment de rembourser les prêts effectués entre alliés et de soulager la crise qui se profile ; pour les battus, c'est un poids faramineux, presque plus important que les pertes territoriales.

Fonctionnement :

- Les nations victorieuses et membres de la Société des Nations peuvent prendre part aux débats concernant les réparations. Lorsqu'un consensus sera dégagé, l'administration actera les décisions et les publiera sous forme d'événement.

La Pologne trouve la compensation de 1%, comparable au Japon, extrêmement faible. Ce n'est pas car le gouvernement polonais n'existait pas que des centaines de milliers de polonais se sont battus sur le front.

Nous demandons une compensation de 2%.

[Commission internationale permanente de répartition des réparations] :

Puisqu'aucune puissance ne soutient à l'heure actuelle la demande polonaise, le plan français est adopté par la CIPRR.