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¤ V1950 ¤ Bilan de la Seconde Guerre mondiale

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Message par Vautour Ven 22 Sep 2017 - 22:49

BILAN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

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Printemps 1944

La guerre opposant l’Allemagne d’Hitler aux Alliés et à l’URSS continue de faire rage. L’offensive franco-britannique sur l’Allemagne commence à s’enliser après des débuts prometteurs. Sur l’autre front, l’URSS poursuit son avancée à travers la Pologne. Varsovie est violemment bombardée par les forces aériennes soviétiques en mai 1944 afin de détruire le nœud de logistique que la ville représente. Cet acte jette un froid sur les relations entre le gouvernement en exil polonais et Moscou.

Au Danemark, le gouvernement est renversé par le corps expéditionnaire allié. Une ligne défensive est mise en place sur l’ancienne frontière germano-danoise, qui sera tenue et servira de rempart contre la remontée militaire allemande dans le Schleswig.

Sur le front italien, la fin de l’hiver rend à nouveau le front praticable. Français et soldats romains s’opposent avec une ferveur très forte des deux côtés. Aucun avancement territorial notable n’est effectué.

L’invasion de l’Andalousie ibérique par les troupes britanniques est un succès majeur. Un gouvernement portugais représentant le Portugal indépendant est mis en place à Londres. Composé d’exilés politiques, aligné sur la politique britannique, il appelle les Portugais à se libérer du joug de Madrid. La guérilla portugaise commence.

Eté 1944

Une contre-offensive allemande sur le front ouest, menée par les Volkssturm (une milice paramilitaire formée de civils appelés à résister à l’envahisseur) appuyant la Wehrmacht, repousse les armées franco-britanniques de quelques dizaines de kilomètres. Dans le pays de Bade, voisin de l’Alsace, la Forêt Noire allemande est une boucherie pour les troupes françaises qui tentent une attaque vers l’est. Rapidement, ce plan est annulé. L’Allemagne investit sa frontière, et bombarde Strasbourg en représailles. Le contre-offensive de l’été 1944 fait réaliser aux gouvernements franco-britanniques et à l’opinion publique que la guerre ne sera peut-être pas terminée aussi vite que prévue. Au lieu de viser une progression rapide, c’est désormais la prudence pour éviter les pertes inutiles qui sera de mise pour les Alliés.

Sur le front de l’Est, l’offensive russe est stoppée aux portes de Varsovie. Unternehmen Eisenfaust (Opération Poing de Fer), visant à briser l’élan soviétique et à préserver les terres germaniques est lancée. Si Le Prusse Orientale résiste toujours et encore, grâce à une défense héroïque de Königsberg par la Wehrmacht et la Luftwaffe, quasiment toutes les terres à l’est de Varsovie sont sous contrôle soviétique. La Lituanie est libérée par Moscou. Eisenfaust aura réussi cependant à enliser les troupes russes, et le front est stabilisé, au prix de lourdes pertes allemandes.

En Hongrie, les soviétiques sont difficilement endigués. Aux portes de Budapest, la ville devrait tomber d’ici l’automne. La Tchécoslovaquie est amputée de moitié par la République Socialiste de Slovaquie, un régime mis en place sur les terres conquises par Moscou dans l’est du pays.

En Italie, le front continue de se maintenir, malgré une légère percée française en direction du Piémont.

En Asie, le Royaume d’Arabie est remis en place après la défaite de l’état islamique d’Arabie, bien que l’armée britannique doive occuper le Hedjaz du fait du nombre encore important de moudjahidines cachés dans les montagnes qui refusent de se rendre.

Automne 1944

Malgré toute la volonté du monde, les Alliés sont dans une situation bloquée qui rappelle la première guerre mondiale. Le front est enlisé, et les deux camps ont réussi à créer de solides fortifications de campagne rendant toute progression très coûteuse. Les gouvernements alliés doivent jouer avec une opinion publique peu encline à soutenir de grosses opérations militaires aux pertes humaines lourdes, tandis que le gouvernement allemand se voit dans l’impossibilité d’allouer plus de moyens à l’ouest quand l’est du Reich est directement menacé par l’Armée Rouge.

A l’Est, une poussée vers Lublin et Bialystok donne du courage aux hommes de la Wehrmacht. Depuis le début de la guerre, c’est la première fois que l’Allemagne parvient à gagner du terrain de façon significative. La Pologne, transformée en champ de bataille géant, est ravagée par les soviétiques comme les allemands. On parle de massacres et de viols de civils. Königsberg est reliée au reste du front, permettant à la population civile allemande non apte à défendre la ville de fuir vers la Poméranie et Berlin.

En Europe Centrale, les troupes allemandes parviennent à soutenir leurs camarades hongrois et défendent Budapest avec succès. Bratislava tombe, menaçant directement Vienne. En Tchécoslovaquie, les troupes soviétiques avancent vers les terres tchèques, et Brno et Ostrava sont bombardées quotidiennement par l’aviation russe. Il en est de même pour Cracovie, un peu plus au Nord, toujours sous contrôle allemand.

L’Italie continue sa résistance acharnée. Bien que n’étant pas une cible prioritaire pour les Alliés, l’armée française continue de tenter de percer, mais avec moins d’insistance, ce qui arrange le gouvernement romain. En effet depuis le printemps, Rome a perdu toutes ses possessions coloniales, saisies par les britanniques et les français. Syrte, dernier bastion de l’armée romaine, se rend aux britanniques le 5 octobre 1944. Les britanniques n’auront cependant pas réussi à empêcher la majorité des soldats et de l’équipement romain d’être acheminé vers le Sud de la Campanie et envoyé sur le front en région cisalpine.

Dans la péninsule ibérique, des soulèvements encouragés par les Alliés fragilisent Madrid. L’avancée britannique au Portugal est rapide et sans grosse difficulté pour les troupes de Londres. Une révolte en Catalogne est réprimée dans le sang.

Hiver 1944/45

L’hiver gèle littéralement le front en Europe. Si le froid n’est pas particulièrement terrible à l’ouest, l’Europe Centrale et Orientale connaît son hiver le plus rude depuis plus d’un siècle. Les Russes comme les Allemands et leurs alliés hongrois ne progressent pas dans leurs offensives. Plusieurs dizaines de milliers de soldats des deux factions meurent de froid ou de faim dans ce qu’on appellera plus tard en russe « Белый голод » (la Faim Blanche) ou « Tödlicher Winter » (Hiver Meurtrier) en allemand. Les civils sont durement touchés. Incapables d’être approvisionnés en raison des priorités données aux armées des deux côtés, 140 000 polonais meurent de faim, 110 000 soviétiques, 40 000 allemands et 12 000 hongrois. Sur la zone s’étendant de Stettin à Bucarest, un demi-million de civils trouveront la mort durant cet hiver.

La France lance des opérations offensives en Catalogne, en réponse aux massacres de l’automne 1944. Les troupes françaises écrasent leurs ennemis ibériques et gagnent le soutien de la population catalane.

Printemps 1945

Les offensives reprennent avec violence au printemps. En avril, l’Opération Uranus (Операция Уран) mise en place et commandée par le Maréchal d’Union Soviétique Joukov est activée. Les troupes de l’Armée Rouge déferlent sur Königsberg, saisissent la ville, et massacrent la population civile qui n’a pas pu ou voulu fuir. Dans les plaines polonaises, les brigades blindées soviétiques lancent des offensives massives contre l’Allemagne. A travers l’Union Soviétique, le slogan « ни шагу назад ! » (Pas un seul pas en arrière ! ) devient populaire et un fort outil de propagande. Les commissaires politiques ont pour ordre d’abattre tout soldat refusant de monter au front. Grâce à la dureté du pouvoir central, la situation est débloquée, et les troupes soviétiques cessent de perdre du terrain. Petit à petit, l’Armée Rouge reprend son avancée vers Varsovie.

Budapest tombe le 1er avril 1945, suivie peu après par Vienne, le 1er mai 1945. Une grande parade pour la Fête des Travailleurs faisant défiler des troupes capturées en Autriche par les russes est organisée à cette date à Moscou.

Eté 1945

Les troupes allemandes préparent la défense des Alpes avec leurs alliés italiens, et de la Tchéquie.

A l’ouest, le front reste toujours enlisé sur la majorité du front. La Ruhr tombe définitivement dans les mains des alliés au courant de l’été, retirant au Reich une grande partie de sa puissance industrielle.

En Italie, la France parvient enfin à percer les défenses des Alpini italiens, et Turin et Sanremo tombent respectivement le 5 et le 9 août 1945.

Le 10 juillet, face à de lourdes pertes et l’avancée rapide des Alliés, le gouvernement ibérique propose une reddition à Paris et à Londres. La péninsule ibérique est occupée militairement par les troupes britanniques, portugaises libres, espagnoles républicaines (venues des Baléares), catalanes libres et françaises.

Automne 1945

Le 1er Octobre 1945, l’Union Soviétique, soucieuse d’étendre son influence en Europe, envahit la Roumanie. Le gouvernement roumain fuit à Athènes par voie aérienne, tandis qu’une défense désorganisée fait face à l’Armée Rouge. Le 14 Novembre, moins de 7 semaines après le début de la guerre Russo-roumaine, Bucarest est saisie. Le 20 Novembre, la République Socialiste de Roumanie est fondée avec l’appui de Moscou, avec à sa tête le Parti Communiste Roumain et son Secrétaire Général Gheorghe Gheorghiu-Dej, un staliniste convaincu.

La Roumanie n’est pas la seule modification majeure au paysage politique d’Europe de l’Est. Le 4 Octobre, la République Socialiste de Prusse Orientale est fondée sur les ruines de Königsberg. Le 7 Octobre, la Lituanie est officiellement intégrée à l’Union Soviétique sous le statut de République Socialiste Soviétique de Lituanie. A la fin du mois de Novembre, le 24, la République Populaire de Hongrie est proclamée à Budapest par Árpád Szakasits et Mátyás Rákosi.

L’opinion publique occidentale est inquiétée par ce qui s’annonce comme une occupation militaro-politique de l’Europe Centrale et Orientale par Moscou. De grandes offensives sont lancées par la France et le Royaume-Uni afin de tenter de percer sur le front allemand. Si le Rhin résiste toujours et encore aux envahisseurs, les dernières poches de résistance des Volkssturm à l’ouest de celui-ci sont anéanties. Les bombardements alliés sur l’Allemagne s’intensifient.

A l’Est, les Soviétiques sont aux portes de Varsovie, Cracovie et Danzig au début de l’hiver.

Turin et Sanremo sont libérés par les soldats de Rome. Les français prennent des positions défensives dans les alpes italiennes, et se préparent à l’hiver. Les avancées sont très lentes, et couteuses, comme depuis le début de l’année.

Hiver 1945/46

Avec l’afflux de « volontaires » roumains, hongrois et slovaques sur le front allemand, l’Union Soviétique progresse très rapidement durant l’hiver, nettement plus clément que le précédent. Varsovie tombe le 24 décembre. Danzig est évacuée à la fin du mois et la garnison allemande se rend contre les ordres de la Kommandatur aux soviétiques le 2 janvier 1946. Cracovie sera saisie le 10 janvier. A la fin du mois de mars, les soviétiques sont à Poznan, et pénètrent en territoire germanique.

Les Alpes autrichiennes font un rempart remarquable contre les conscrits soviétiques. Face à la détermination de plusieurs régiments de la Waffen-SS déployés sur zone, les russes essuient de lourdes pertes et sont incapables de pénétrer en Bavière. Prague est une zone de guerre dès février 1946. Les troupes allemandes affluent vers la capitale tchèque afin de défendre la dernière ville faisant obstacle aux soviétiques à l’est de de Dresde.

A Londres et Paris, la réalisation de l’occupation soviétique de l’Europe de l’Ouest effraye les gouvernements. Durant l’hiver, des dizaines de milliers de soldats sont acheminés vers la Yougoslavie alliée, et qui défend son territoire avec une guérilla féroce contre l’Italie, afin d’empêcher Rome de s’en saisir, et de dissuader Moscou d’en faire un état satellite comme la Roumanie – tandis que l’invasion de l’Albanie se finalise par l’Armée Balkanique. Une offensive est lancée depuis la Bosnie yougoslave vers le nord-ouest, et libère Trieste et la Slovénie.

En péninsule ibérique, le 4 février marque la fin officielle du régime de Sanjuro. Le Traité de Madrid est signé. Le Portugal retrouve son indépendance, malgré la perte de ses colonies, saisies par le Royaume-Uni et le Bénélux, les colonies espagnoles sont saisies par la France. La Catalogne retrouve son indépendance et accueille des bases militaires françaises sur son sol. La République Espagnole est restaurée. Les britanniques possèdent des bases militaires à Saint-Jacques de Compostelle, Lisbonne, Madère, Madrid, Séville et Cadiz, tandis que les français en possèdent à Madrid, Séville, Cadiz, Saragosse et Santander.

Printemps 1946

Sur le front de l’Est, l’offensive russe continue, et durant les mois de mai et de juin 1946, les soviétiques achèvent de contrôler la Tchéquie. Le 1er juin 1946, la République Populaire de Tchécoslovaquie est proclamée, absorbant la Slovaquie.

Dresde est encerclée par les armées du Maréchal Joukov. La ville sera défendue avec ardeur, rendue poussière par l’artillerie soviétique. Les troupes allemandes défendront ici la ville avec un fanatisme inégalé. La population civile, organisée en Volkssturm, refuse de se rendre, ayant peur du sort qui fut réservé à Königsberg.

Eté 1946

Le Siège de Dresde s’achève le 18 septembre 1946 par une défaite allemande. Près de 1.2 millions de soldats allemands seront tués lors de la défense fanatique de la ville et de ses environs. 1.4 millions de soviétiques y perdront la vie. La boucherie choque profondément les opinions mondiales, surtout en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

La défense allemande sur l’Oder est tenace, mais doit reculer face au manque d’hommes, au manque de moyens, et au renouveau des attaques alliées à l’ouest. Les Soviétiques atteindront Berlin à la fin de l’été.

Depuis le Bénélux, une offensive alliée a lieu contre les Allemands. Une avancée de plusieurs dizaines de kilomètres sera rapidement effectuée en quelques jours, avant d’être à nouveau enlisée le long de l’Ems. Les Alliés continuent à peiner pour détruire les défenses allemandes, malgré la libération de l’Ibérie.

En Italie, Turin est recapturée par les Français. Les romains doivent désormais faire face aux soviétiques qui pénètrent la Vénétie. Les légendaires défenses italiennes commencent à se fissurer sous les assauts répétés des alliés et désormais, des troupes communistes.

Automne 1946

Du 4 août à mi-décembre, la Bataille de Berlin fait rage. Des millions de soldats qu’une haine viscérale départage se font face à face dans la capitale du Reich. Les combats se font quartier par quartier, avenue par avenue, ruelle par ruelle, et pièce par pièce dans les habitations. Dans les airs, ce qu’il reste de la Luftwaffe est mobilisé pour intercepter les bombardiers russes et donner une chance aux soldats de la Wehrmacht.

Durant la bataille, des millions de civils fuiront la ville et iront vers l’ouest, cherchant la sécurité. Des petites villes comme Brunswick ou Wolfsburg seront submergées par des centaines de milliers de réfugiés chacune. Quelques milliers d’allemands iront même jusqu’à rejoindre illégalement et au péril de leur vie le Rhin, traversant le puissant fleuve à la nage la nuit pour rejoindre les troupes françaises.

Le 12 décembre, Hitler se suicide d’une balle dans le crâne. Son corps est incinéré peu avant que des troupes d’élite soviétiques investissent son bunker et capturer une grande partie du gouvernement allemand. La ville de Berlin tombera le 14 décembre 1946. L’Amiral Dönitz appellera Staline à une armistice et des négociations de paix, qui seront refusées par le Soviet Central d’Union Soviétique.

En Italie, les riches plaines du Nord sont départagées entre une occupation soviétique de Padoue à l’Autriche, et française de Padoue à la Savoie. Quelques poches de résistance acharnées subsistent, notamment dans les montagnes au Nord du Lac de Garde. L’Italie voit sa défense s’effondrer.

Début septembre, voyant la guerre se terminer, les gouvernements français et britanniques lèvent l’embargo sur l’Empire du Japon.

Hiver 1946/47

La débandade de la Wehrmacht continue. Malgré une résistance acharnée lors des dernières années, les troupes soviétiques atteignent Brunswick le 7 janvier 1947, Hanovre quelques semaines après, puis c’est au tour de la Bavière d’être saisie par l’Armée Rouge début février. Munich tombera le 15 février.

Le 2 mars 1947, une capitulation sans conditions sera signée par ce qu’il reste du gouvernement allemand. Les troupes soviétiques auront pénétré jusqu’à Francfort, pillant et violant sur leur passage. Les Alliés auront saisie plusieurs villes de l’autre côté du Rhin. Les deux armées, alliés de facto mais dont les gouvernements commencent à entrer en conflit se font face en Allemagne occupée. Les Soviétiques annoncent la tenue d’une conférence de paix à Berlin au printemps, ainsi que de tribunaux pour juger les criminels de guerre.

Printemps 1947

Le 4 avril, un mois après la capitulation, les représentants des gouvernements en guerre contre l’Allemagne se retrouvent à Berlin. La ville est dévastée. Le drapeau soviétique flotte toujours sur le Reichstag en ruines. La « Conférence de Berlin » est tendue, particulièrement entre les Britanniques et les Soviétiques. Les Alliés, effrayés par le refus de se retirer d’Europe Centrale et Orientale des Soviétiques, sont sur la défensive. Il est négocié avec Staline que la frontière entre les zones d’occupation alliées et soviétiques se trouvera le long du Rhin, puis le long de l’Ems. Dortmund et les autres villes libérées par les armées franco-britanniques seront livrées aux Russes en échange de l’évacuation du territoire italien et des quelques villes yougoslaves occupées par l’Union Soviétique.

Le 18 mai 1947, un soulèvement renverse le gouvernement impérial romain, et appelle à la proclamation d’une République Italienne. Effrayés également par l’ogre russe et attirés par le bon traitement relatif des zones occupées par les Alliés, la majorité des italiens se range derrière ce mouvement. Une guerre civile frappera le pays pendant plusieurs semaines, faisant 9 000 morts. Durant ce temps d’instabilité, plusieurs débarquements en Sicile, en Sardaigne, à Naples et en Toscane auront lieu. Le 18 juin 1947, l’Empire Romain capitule devant les Alliés, qui occupent le pays. Le 25 juin, une semaine après le dernier coup de feu de la guerre mondiale en Europe, le gouvernement d’occupation italien est créé par les Alliés. Les îles du Dodécanèse italien sont officiellement annexées par le Royaume de Grèce.

Le « Procès de Berlin » commence. L’Union Soviétique juge les hauts-fonctionnaires nazis, les Ministres restants et plusieurs dizaines de milliers de civils. Une émeute lors des procès est violemment réprimée par l’Armée Rouge à Berlin, faisant 21 morts officiellement, mais plus d’une centaine en réalité.

Eté 1947

A la mi-juillet, le « Procès de Berlin » est terminé. Le verdict est ferme et sanglant : tous les dignitaires nazis capturés en vie (Himmler, Speer, etc …), les généraux et membres des cabinets ministériels sont condamnés à mort par peloton d’exécution. 104 allemands seront exécutés de la sorte entre le 18 et le 20 juillet 1947. La deuxième phase du procès a condamné des dizaines de milliers d’allemands à travers le pays dans de petits « tribunaux populaires ». Ce sont 1 400 personnes qui seront condamnées à mort, et 45 000 aux travaux forcés pour des durées de 3 à 15 ans en Union Soviétique. A l’annonce de la nouvelle, des milliers d’allemands fuient vers la Zone Occupée Alliée.

Les relations entre les Français et les Soviétiques particulièrement se refroidissent lorsqu’un incident frontalier éclate à Strasbourg fin du mois d’août. Des allemands fuyant les punitions soviétiques traversent illégalement le Rhin, et quand la police militaire des frontières soviétique demande qu’ils soient rendus sous leur contrôle, leurs homologues refusent.

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