[Guerre] Conquête Vénitienne de la Corse Pisane (Guerre Venise-Pise / 1197-1201) [Réussie]

Sérénissime République de Venise

La Sérénissime République de Venise, en état de guerre contre la République de Pise depuis maintenant 3 ans (historique), suite à la décision du Doge Enrico Dandolo et appuyé une fois de plus par le Grand Conseil de Venise a décidé de frapper fort l'ennemi et de se saisir des terres Corses en possession de Gênes, afin de priver la République décadente de toute terre extérieure et de tout port d'attache autre que Pise elle même.

C'est par le discours suivant, donné devant le Grand Conseil, qu'Enrico Dandolo a reçu l’approbation du Grand Conseil, faisant encore une fois preuve de sa grande maîtrise politique.

Cari consulenti,

Ti ho incontrato oggi nel Gran Consiglio di Venezia, per porre fine alla guerra con la Repubblica di Pisa. La Repubblica di Pisa, decadente, corrotta e incapace di stare in piedi nel santo XII secolo deve pagare per la guerra tra noi ormai da tre lunghi anni.

Ciò che mi propongo di Gran Consiglio oggi è semplicemente il colpo mortale inflitto lo stesso petto del nemico, che si inginocchia e completamente svuotato del suo potere. Questa è l'ultima superfici ritirate dalla metropoli pisano. L'Esercito di Venezia e la sua marina Serene sarà a capo sotto il comando di Pietro Ziani, alla Corsica e cogliere. Mettere sotto un blocco di Pisa è anche necessario, al fine di piegare velocemente la Repubblica di Pisa sotto gli assalti ripetuti da parte nostra Serenissima Repubblica di Venezia, che impongono con l'aiuto di Dio.

Perché Pietro Ziani? Questo giovane veneziana di buona famiglia di mercanti, è estremamente competente militarmente. Non è un segreto, i suoi successi militari in Terra Santa hanno sentito parlare di tutta la cristianità. Pietro Ziani guiderà il corpo di spedizione contro la Repubblica di Pisa, ed è certo che prima o poi la bandiera veneta volerà sulla Corsica altezze.

Suite à une manipulation idiote de la part du chargé des notes du Grand Conseil, la version francophone fut perdue dans les abîmes de Google Traduction. Le coupable fut châtié sur la Grand Place.


Il est certain que la prise de la Corse mettra à mal la République de Pise, ennemi de Venise. Il est également certain qu'en cas de victoire, Ziani sera vu comme le successeur du vieux Dandolo, déjà âgé de 87 ans à l'heure actuelle et ne possédant plus la vigueur d’antan. Une victoire de l'expédition assurera non seulement à Venise la fin de son ennemi, mais aussi à Ziani une légitimité en tant que nouveau chef de la République de Venise.

Manoeuvres Militaires

Afin de mener à bien l'expédition, Venise mobilise deux corps expéditionnaires, le premier servant au support du transport de troupe, et le second formé uniquement pour bloquer le port de Pise.

Le Premier Corps est formé de 60 navires de guerre léger et de 15 navires de guerre lourd, chargé de 2 000 fantassins légers, 800 fantassins moyens et 200 fantassins lourds. Ils seront accompagnés de 600 arbalétriers et d'un petit corps de 80 archers.

Le Second Corps, qui n'est qu'une flotte de guerre, sera composé de 100 navires de guerre légers et de 50 navires de guerre lourds.

Premier Corps

Le Premier Corps, transportant l'armée terrestre, se sépare du Second arrivé à la hauteur du Nord de la Corse, afin de débarquer à quelques kilomètres de Bastia.
La ville, non fortifiée et simple port de pêche, tombera facilement sous les assauts de Venise.

Pietro Ziani, dans une reluisante armure portant sur son poitrail gauche le blason de Venise et sur son poitrail droit celui de sa famille, mène glorieusement les troupes après un débarquement calme.
Bientôt, les Pisans se montrent à l'horizon. Pour faire face au total de 3 680 soldats Vénitiens, les 2 000 troupes Corses se montrent bien maigres, malgré la présence de 60 cavaliers légers, manquant à l'armée Vénitienne.
Globalement moins bien équipés que leurs adversaires, les troupes de la République de Pise stationnées en Corse sont formées pour l'écrasante majorité de fantassins légers, d'archers et de paysans recrutés à la va-vite par l'autorité locale.


Pietro Ziani, confiant dans la victoire de son armée, marche vers Bastia, afin de rencontrer l'armée adverse dans un champ près de la ville. Pise déploie alors un étendard, bleu marine, demandant des pourparlers avec le Général Vénitien.
Ziani, chevauchant un cheval noir, le seul et unique cheval du Premier Corps, nommé Mussolini, va à l'encontre de Giacomo Panzani, le Général Pisan.

Giacomo Panzani, en homme d'honneur, ne demande pas la redition mais souhaite simplement s'enquérir de la raison d'une telle attaque, et s'assure que les paysans qui n'ont pas pris les armes ne soient pas maltraités par les forces vénitiennes en vadrouille.
Ziani donne sa parole d'honneur qu'en cas de défaite Pisane comme de victoire Pisane, les forces de Venise n'abattront aucun paysan italien qui ne se montrera pas hostile. Venise n'a aucun intérêt à massacrer la population Corse. Après le court entretien, les deux hommes échangent une poignée de main et se séparent vers leurs armées respectives.


Les forces de la Sérénissime République de Venise ont pris place dans une formation basique.
Les fantassins forment, moyens en avant et légers en second, un rempart protecteur pour la force d'arbalétriers vénitiens, portant des pavois et situés quelques dizaines de mètre plus en arrière. Les fantassins lourds sont gardés en réserve sur l'aile droite.

Les Pisans prennent une formation similaire, mais manquant cruellement de fantassins autres que légèrement armés, et d'archers, à la portée inférieure à celles des arbalétriers ennemis. Leurs cavaliers sont invisibles aux Vénitiens.

Les deux blocs s'avancent l'un vers l'autre, et lorsque 500 mètres séparent les deux factions, Venise s'arrête et les arbalétriers commencent à ouvrir le feu sur les rangs ennemis, ciblant les unités d'archerie Pisanes. Celles-ci, possédant une portée inférieure, doivent continuer d'avancer sous les carreaux ennemis.

La première volée est imprécise et n'emporte que peu d'adversaires. Elle sert principalement d'indicateur de distance aux forces de Venise. La deuxième volée de carreaux d'arbalète frappe les archers Pisans de plein fouet. Ceux-ci, ne portant que des armures de cuir de mauvaise qualité qui plus est, n'ont aucun moyen de survivre à un impact. Si un carreau vénitien touche un archer ennemi, la mort est assurée.
Les Pisans tombent comme des fétus de paille sous la pluie mortelle de Venise. Mais braves soldats, ils continuent d'avancer et se placent à portée, ouvrant le feu sur les troupes de Venise.
Les pavois des arbalétriers protègent ceux-ci lors de leur rechargement assez long de l'arbalète, ne provoquant que peu de pertes. Mais les archers visent principalement les troupes d'infanterie.

Les échanges se poursuivent ainsi pendant quelques minutes, avant que la charge ne soit lancée par les forces de Pise, consciente que la prolongation d'un tel affrontement n'amènera qu'à la perte de leur force d'archers.
Les troupes de Pises s'élancent vers celles de Venise en courant à toute vitesse, cherchant à réduire la distance afin d'éviter une volée de carreaux. Mais celle-ci arrive et frappe durement les troupes légères de Pise, ainsi que les paysans. Ceux-ci, déchiquetés par la force des arbalètes, ne sont pas rares à se faire presque arracher un avant-bras ou à se faire projeter plusieurs mètres en arrière après l'impact d'un carreau dans la poitrine.

Spoiler:

Les troupes de Venise se lancent à l'encontre de l'ennemi alors que celui-ci est à quelques dizaines de mètres. Le choc est violent, mais les deux côtés tiennent bon. Pendant ce temps, les arbalétriers retournent sur les archers et les harcèlent de carreaux, causant la déroute d'une bonne partie d'entre eux.

Le corps à corps fait rage, mais la supériorité technologique de Venise fait pencher la balance en sa faveur. Lorsque soudain, la cavalerie Pisane charge sur le flan gauche. L'infanterie lourde vénitienne profite alors de l'occasion pour manger le flan gauche Pisan et l'encercler, afin d'attaquer les soldats par derrière avec leurs fines épées. Protégées par leur lourde armure, ils ne subissent aucune perte.

La cavalerie Pisane, voyant la déroute des archers et des fantassins, décide de battre en retraite après une charge, bientôt suivie par une partie de l'armée Pisane, le reste étant capturé par les forces de Venise.

La Bataille de Bastia est une victoire pour Venise, qui soumet les forces de la ville et entre dans le chef lieu de la Corse pour y faire régner l'ordre Vénitien.

Second Corps

La Marine de Guerre de Venise se dirige vers le Port de Pise, où elle impose un blocus à la République ennemie.

Après une escarmouche qui portera le nom de Bataille du Port de Pise, durant laquelle les navires vénitiens grâce à leur armement supérieur et leur conception ingénieuse emportent la bataille face à la flotte ennemie, qui se replie à l'intérieur du port.

Le Second Corps conserve son blocus sur le port de Pise et intercepte tous les navires Pisans s'approchant, saisissant et la cargaison et l'équipage, sans oublier le navire en lui même.

Bilan :
Pour Venise, 200 fantassins légers tués, 120 fantassins moyens tués, 3 navires de guerre lourds détruits et 21 navires de guerre léger détruits.
Pour Pise , Armée de Bastia en déroute, 900 soldats capturés et tenus prisonniers par les forces de Venise, 9 navires de guerre lourds détruits, 34 navires de guerre légers détruits, 5 navires de commerce lourds capturés, 12 navires de commerce légers capturés, 12 000 florins de marchandises saisis.

Califat des Almohades

Piraterie en Méditérannéen Orientale

Alors que la guerre sévit en Italie du Nord et que Pise est en position délicate, les riches voies commerciales Pisanes allant aux quatre coins de la méditérannéen orientale sont vulnérables, en effet, les navires commerciaux sont pour un grand nombres, dépourvu d'escortes. Dès que les hostilités commencèrent entre la Sérénissime République de Venise et la Sérénissime République de Pise, les navires de guerre furent pour une grande partie rapatrié à Pise, profitant de cela nombreux pirates musulmanes, de Tunis, d'Alger, des Baléares... Prirent la mer afin de piller les riches trajets empruntés par les pisans. Mais les pirates n'agissent pas toujours en indépendantiste et il n'était pas rares que les califes ou sultans arabes se munissent de capitaines ou d'amiraux pirates pour commander leurs forces navales (la preuve la plus flagrante se situera lors de l'apogée barbaresque, en effet, ces pirates était en fait aux services du Sultan Ottoman).

Le Calife Almohade, sous couvert d'opérations pirates ordonna rapidement à ses flottes de prendre la mer pour ravager les voies commerciales pisaines, quitte à affaiblir une citée qui ne tarderait pas à être soit le chien de Venise soit extrêmement affaiblie. Ainsi, durant toute la durée du conflit, , les pirates arabes ravageront les routes commerciales de la glorieuse Pise, elle qui autrefois fut plusieurs fois piller par les musulmans. Déjà pendant les six premiers mois de guerre qui eurent pour effet la perte de la Corse et le blocus de Pise, les pirates aux services des Almohades parvinrent à aborder un grand nombres de navires commerciaux Pisans et retournèrent à Marrakech les cales chargées d'ors.

Bilan

Le Bilan est très lourd du côté de la Sérénissime République de Pise qui a perdu le contrôle d'un grand nombres de voies commerciales qui sont désormais couramment piller par les pirates arabes et les flottes almohades. En effet, une vingtaine de navires de commerce légers ont été saisis par les flottes Almohades, du coté Almohades, sur les cinquante navires engagés, une dizaine de navires ont été endommagés. L'on monte les gains de marchandises à dix milliers de Dirhams.