[Guerre] Destruction de la Confédération Italienne [Victoire franco-vénitienne]

Sérénissime République de Venise

Spoiler:

Des émeutes avaient éclaté à Venise, suite à la proclamation de la Confédération Italienne. Ce n'étaient que l'œuvre de quelques idéologues, aidés dans leur tentative par les espoirs de quelques miséreux, et elles furent vite réprimées.
Mais il y'eu plus grave. Une véritable conspiration a été découverte, visant à renverser le doge pour rallier le pays à la Confédération.

Voyant le danger qu'elle représente pour la stabilité de l'Italie et l'indépendance de la République, le doge déclare la guerre à la Confédération, un état sans légitimité.

Avec les troupes récemment levée, l'armée Vénitienne lança l'offensive en direction du Milanais.

Il en va de l'existence de la République. Nous devons frapper le plus vite possible, sans leur laisser le temps de s'organiser!


VENEZIANI POI ITALIANI!!

L'armée Vénitienne rencontra l'armée Milanaise à Vérone. Celle-ci comportait environ 12 000 soldats et miliciens

Les vénitiens engagèrent les hostilités en lançant leur cavalerie sur l'avant garde ennemie. Mais cette cavalerie sut s'arrêter à temps, et retourna vers les lignes vénitiennes, entrainant à sa suite l'armée ennemie.
Les lignes vénitiennes, impeccablement organisées, les reçurent fermement par une puissante fusillade, qui fut suivie par un corps à corps sanglant.

Comprenant que la bataille était perdue, le commandant milanais décida de se replier vers l'intérieur du pays, afin d'attendre la mobilisation de l'ensemble de la Confédération.
Mais par une deuxième charge de cavalerie, les vénitiens transformèrent la retraite de leurs ennemis en déroute.

Pertes Confédérées: 2569 fantassins
Pertes Vénitiennes: 987 fantassins et miliciens,109 cavaliers

République des Deux-Nations / Électorat Princier de Saxe

Même si Sa Majesté Auguste II ne reconnaît pas la souveraineté des rebelles, il est triste de voir Venise attaquer traitreusement alors qu'elle avait entamé des négociations.
La République des Deux-Nations rappelle qu'elle garantie la sécurité du Pape et de ses Saintes Possessions, et qu'en cas d'agression de l'un des deux partis, la Sainte Colère déferlera sur l'ennemi de Dieu.

Nous tenons à rassurer notre ami Polono-lithuanien: l'idée d'attaquer le Saint-Siège ne nous a jamais ne serait-ce qu'éfleuré l'esprit.
De plus, il est vrai que nous avons lancé très hâtivement cette attaque, nous aurions peut-être pu attendre encore un peu la réponse. Mais comprenez nous: nous devions impérativement agir, les évènements semblent s'enchainer très rapidement, et nous devions absolument faire quelque chose pour empêcher  que le conflit devienne européen et que nous ayons à subir une invasion étrangère.



Le doge dépense 900 florins pour envoyer des agents à Milan et en Toscane, afin de pousser les loyalistes à se révolter.
1000 florins sont également utilisés pour corrompre des politiciens Génois afin qu'ils possent leur cité à se désengager de la confédération.

La Maison de Bourbon a vu de nouvelles révoltes éclatés dans le Milanais, pire encore, le Duc de Savoie, le neveu (par alliance) du Roi de France a littéralement craché au visage de celui ci malgré la générosité française suite à la capitulation savoyarde au cours de la ligue d'Ausbourg, en réponse à cette provocation malavisée, le Roi de France a placer Nicolas Catinat de la Fauconnerie, Seigneur de Saint Gratien et Maréchal de France ainsi que François de Neufville, Duc de Villeroy, favori du Roi de France et émérite courtisan à la tête de deux armées françaises à la frontière Savoyarde, prête à intervenir. Une troisième armée stationne à Toulon, sous le commandement du célèbre Grand Vendôme, Louis-Joseph de Vendôme, Duc de Vendôme, de Beaufort, d'Étampes & Comte de Penthièvre accompagné de Claude Louis Hector, Duc de Villars et Maréchal de France. Nicolas Auguste de La Baume, Maréchal de France a été chargé de mater sévèrement la rébellion des Cévennes.

Louis XIV a formé une puissante ligne de commandement, quatre généraux vétérans de la Ligue d'Augsbourg, le seul général dont la valeur n'a pas été prouver est le Duc de Villeroy, néanmoins, étant favori de Louis XIV ce dernier a hâte de faire ses preuves afin de s'attirer les grâces du Roi Soleil.

La stratégie française est de s'aventurer en Savoie, la capitale du "tenete" et de marcher en direction de Turin pour une armée en sécurisant le nord de la Savoie tandis que l'autre aura pour objectif de sécuriser le sud de la Savoie, les deux armées devront ensuite se diriger vers Milan afin de prendre la principale ville rébelle et de sécuriser le Milanais.

Les forces de Toulon ont pour objectif de s'embarquer dans l'escadre française qui a participer à la bataille de Sardaigne sous le commandement de Anne Hilarion de Costentin de Tourville, Comte de Tourvile. La première armée devra être débarquer à Gênes tout en envoyant un petit corps en Corse afin de s'en emparer, le second corps sera débarquer ensuite en Toscane afin de s'attaquer aux lignes sud des rebelles mais surtout de protéger le Saint Siège de toute attaque de ces fous.

-Bataille de Corse-

Forces Italiennes:

- 1.000 Soldats de Lignes
- 3 Canons

Forces Bourbons:

- 1 Frégates de Cinquième Rang
- 2 Indiamens
- 4.000 Soldats de Lignes
- 10 Canons

L'armée italienne c'était placée au centre de l'île dans le but de servir de garnison à une île très difficilement défendable, le placement d'une telle garnison était surtout une stratégie du tenete d'Italie visant à montrer à la cité de Gênes que la Savoie protégeait les possessions gênoises du mieux qu'elle pouvait. Les italiens tenaient une position relativement bien défendue, l'armée gênoise était placé en haut d'une colline derrière des fortifications de fortune, derrière eux, la ville d'Ajacio. Qu'ils couvraient du mieux qu'il pouvait.

Les indiamens français débarquèrent le petit corps français non loin de la position ennemi, accompagnés de leurs canons, les français se lancèrent à l'assaut de la position fortifiée, néanmoins, les pertes françaises commencaient à s'alourdir sans faire de progression significative, le général italien tenait fermement ses positions. Par message du commandement, le comte de Tourville dépêcha une frégate de Cinquième Rang afin de soutenir l'offensive française. Cette dernière arriva alors que les français lançaient une énième offensive et sur ordre de son capitale lança une slave destructrice, puis une deuxième et enfin une troisième, les italiens sous le feu de cette frégate partir en débâcle en fuyant avec les français sur leur talon.

Finalement, les italiens finirent par se rendre dans Ajaccio et l'île fut déclarée française pendant que 2.500 français patrouillaient dans l'île pour la tenir.

Pertes Italiennes: 850 Soldats de Lignes (150 capturés), 3 Canons (détruits).
Pertes Bourbons: 700 Soldats de Lignes.

Victoire Française, Prise de la Corse !

-Bataille de Tùrin-

Forces Italiennes:

-6.000 Soldats de Ligne
-20 canons

Forces Bourbons:

-1000 cavaliers
-10.000 Soldats de Ligne
-30 canons

Le Royaume de France est officiellement rentré en guerre contre les italiens en s'emparant de la Corse, dans le même temps, une seconde armée française commandé par Nicolas Catinat de la Fauconnerie, Seigneur de Saint Gratien et Maréchal de France marchait vers Turin au nord de la Savoie afin de s'emparer de la capitale italienne. D'après les éclaireurs français, la garnison turinoise était légère, seulement 2.000 hommes et quelques canons, l'armée française elle était forte de 10.000 Hommes, 1.000 Cavaliers et 30 Canons.

Les troupes françaises marchaient à bon rythme en direction de Tùrin et après trois bonnes semaines de marche le long de l'Orco, les troupes de Nicolas Catinat arrivèrent en vue de Tùrin, les défenseurs c'étaient flanqués contre le fleuve et avaient placés des fortifications de fortune afin de défendre la ville, contre toute attente et contrairement aux dires des éclaireurs, l'armée italienne semblait bien forte de plus d'une demi dizaine de milliers d'hommes. Ils possédaient également une forte artillerie égalant presque celle des français.

La bataille commença par les classiques échanges d'artillerie entre français et italiens, échanges qui durèrent pendant plusieurs heures avant que le Seigneur de Saint-Gratien n'ordonne à son infanterie de monter au front, les tirs fusèrent, néanmoins les italiens se trouvaient bien à l'abri dans leurs positions et les pertes françaises sont lourdes, néanmoins le rapport 2 contre 1 compensent les protections italiennes, profitant de l'intensité des combats, Nicolas Catinat prend la tête de ses 1.000 cavaliers et en contournant les lignes italiennes les prend en revers, une fois le contact obtenue, l'infanterie française charge en soutien et rapidement, le corps à corps tournent à l'avantage des français et les italiens se replient en désordre dans Tùrin en abandonnant leur artillerie au main des français, les français eux mettent le siège devant la ville en cannonant jour et nuit la capitale en perturbant le sommeil des défenseurs.


Pertes Italiennes: 3.400 Soldats de Lignes, 20 canons (capturés).
Pertes Bourbons: 3.000 Soldats de Lignes, 200 Cavaliers.

Victoire Française, Siège de Tùrin (Capitale de la Confédération Italienne)

-Bataille de Cuneo-

Forces Italiennes:

-3.000 Soldats de Ligne
-10 canons

Forces Bourbons:

-1000 cavaliers
-8.000 Soldats de Ligne
-30 canons

En même temps que la bataille de Tùrin puis de son siège, la seconde armée française sous le commandement de François de Neufville, Duc de Villeroy, favori du Roi de France fit marche vers Cuneo, dans le sud de la Savoie, grande ville savoyarde, d'après les éclaireurs s'y trouvait une garnison deux fois moins nombreuse que les français, Neufville augmenta donc la cadence de son armée afin d'empêcher l'arrivée de tout renforts pour les italiens.

A son arrivée aux alentours de Cuneo, Neufville pu voir les italiens s'être retranchée dans leur ville et ordonna immédiatement à ses canons de cannoner la ville pendant que son armée installait des fortifications de fortunes afin de défendre toute éventuelle sortie.


Pertes Italiennes: Aucune
Pertes Bourbons: Aucune

Indécise, Siège de Cuneo

-Bataille de Gênes-

Forces Italiennes:

-3.000 Soldats de Ligne
-10 canons

Forces Bourbons:

-10 Vaisseaux de Ligne de 4ème Rang
-Indiamens de transport
-10.000 Soldats de Ligne
-30 canons

Alors que la Corse venait de tomber, les français dirigèrent une escadre en direction de Gênes, la Corse tenu, la prise de Gênes achèvera définitivement la République Gênoise et la poussera à la paix, les indiamens français effectuent un débarquement à l'ouest de Gênes tandis que l'escadre française de navires de ligne commandé par Anne Hilarion de Costentin de Tourville, Comte de Tourvile navigue droit vers Gênes.

L'armée française commandé par Claude Louis Hector, Duc de Villars et Maréchal de France arriva à Gênes dans le même temps que la flotte royale, elle débuta immédiatement le siège de la ville en l'encerclant et en la pilonnant à l'aide de l'artillerie bourbon, l'artillerie gênoise ne manqua pas de riposter sur les pièces d'artillerie française mais peu après, l'escadre française se montra au grand jour et fit feu sur les quartiers militaires et les positions gênoises, causant des ravages, profitant de cela, les français se lancèrent à l'attaque des murailles en lançant des grapins, la plupart des soldats gênois, effrayés par la puissance de feu française se rendit tandis que les troupes savoyardes eux, se battirent jusqu'au dernier, finalement la ville tomba, l'escadre française mouilla dans le port tandis que le Duc de Villars stationna ses troupes dans la ville.


Pertes Italiennes: La totalité de l'armée (1.500 capturés), 10 Canons (5 capturés)
Pertes Bourbons: 1.000 Soldats de Lignes

Indécise, Siège de Cuneo

Nous proposons un traité de paix à chaque municipalité italienne, la Confédération est une folie, la France propose le traité suivant :

¤ La Toscane, Lucques, Parmes & Gênes doivent payer des réparations de guerre à hauteur de 25.000 Livres par an pendant 5 ans.
¤ Le Milanais est restitué à l'Espagne qui fait Louis XIV Duc de Milan.
¤ La Savoie est annexé par la France par ses droits légitimes dessus.
¤ La France payera la somme de 300.000 Pièces à la Sérénissime République de Venise pour son aide précieuse. Nous sommes ouvert à toute négociation.
¤ Le Conseil de Gênes est destituer pour avoir trahi sa cité, un nouveau conseil sera élu  La France utilisera 100.000 Pièces pour corrompre afin qu'un conseil pro français soit élu  

République des Deux-Nations

Varsovie aurait espéré voir les États Papaux garantis au travers du traité français.
En effet, Auguste II s'inquiète grandement de la situation sur la péninsule et craint pour la stabilité et la sécurité des États appartenant à Sa Sainteté le Pape.
C'est pourquoi la République propose que les provinces de Toscane frontalière avec le Saint-Siège passent sous l'autorité de Rome.

Nous ne voyons pas pourquoi la Toscane qui c'est soumise à la Confédération de peur d'être envahi devrait être aussi réprimandé alors qu'elle n'a même pas fait la guerre contre les Etats Papaux, les réparations de guerre suffise. Sans compter que le Saint Siège n'a pas pour but d'avoir un immense territoire foncier...

Aucune des régions n'a été touchée par la guerre, la seule ville de Gênes a été touchée et uniquement ses positions militaires et nous pourrions négocier avec le nouveau doge pour une aide française. N'oublions pas que Gênes par sa trahison a perturber les axes commerciaux français et nous ne faisons que répondre aux demandes des actionnaires de la Compagnie de la Méditerranée et de nombreux marchands...

Monarchie Catholique d'Espagne

Nous exigeons que les terres appartenant aux Bourbons leurs soient retrocédés au plus vite.