Guerre Civile Vénitienne [1205-?]
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Guerre Civile Vénitienne [1205-?]
Repùblica Vèneta
Rappel :
Event
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- [center]EVENEMENTRépublique de VeniseCoup d'état du Grand Conseil
Le Grand Conseil, composé de deux milles patriciens, est l'organe décisionnaire regroupant les électeurs, soit les hommes les plus puissants de la Sérénissime. En ce milieu d'année 1205, 1500 d'entre eux ont décidé d'organiser un coup d'état armé contre le pouvoir actuellement en place, dirigé par le Doge Enrico Ziani.
Pourquoi ? Car la politique de l'organe exécutif vénitien ne cesse de changer au fil des années : tout d'abord, Venise soutient officiellement les royaumes catholiques face aux Jihad, tandis qu'elle continue à entretenir des liens commerciaux extrêmement forts avec ses voisins musulmans (principe certes compréhensible par les marchands mais le reste des patriciens n'approuve pas cette démarche); ensuite, le Doge actuellement au pouvoir ne cesse de prôner une politique militariste (projet secret d'invasion du SERG, discours du dirigeant) qui risque d'aggraver le niveau de puissance vénitien, en plus de déplaire fortement aux puissants marchands qui font la richesse de la cité. Cette dichotomie entre dogme religieux et pragmatisme commercial, couplée à une forte politique militariste de l'exécutif s'opposant à celle économique, provoqua donc la lassitude de la majorité des patriciens du Grand Conseil, principalement des marchands et des ecclésiastes.
Comme il n'existe aucun moyen de destituer le Doge, ils décidèrent d'agir concrètement en organisant une révolte armée dans la cité pour relever Enrico Ziani de ses fonctions et le remplacer par un homme plus compétent et surtout plus stable.Conséquence
La cité de Venise (et uniquement cette province) est en proie à une guerre civile locale : les loyalistes au Doge (minoritaires) font face aux révoltés (majoritaires); ces derniers regroupèrent une force de 4000 paysans mobilisés, 500 fantassins légers, 350 lanciers, 550 archers, 250 arbalétriers, 75 cavaliers moyens et réussirent à voler dans les caisses de la Sérénissime 95 000 florins, soit une coquète somme qui servira à financer la révolte sur le temps (ou à s'acheter des alliés extérieurs).
Un patricien appelant des civils aux armes.
Réplique de Venise
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- Repùblica Vèneta
Suite au coup d'état scandaleux d'une partie du Grand Conseil, ouvertement dirigé vers le Doge de la République alors que celui-ci s'était vu remettre les Pleins Pouvoir à l'unanimité par le Grand Conseil en personne un an plus tôt au vu de la crise des prisonniers, le Lion de Venise, Pietro Ziani, représentant omnipotent de la République a décrété un état d'urgence sans précédent.Passage en 1206 : Mise en service partielle des fortifications vénitiennes maritimes
Caisses de la ville : 406 400 florins
Il a appelé les troupes vénitiennes à servir sa cause en respectant la loyauté envers la République, et a notamment rappelé les 2 500 mercenaires ainsi que les 500 troupes de fantassins lourds d'élite envoyés en Crète, accompagnés des meilleurs généraux. Ces troupes, disposés au plus proche du Sultanat Ayyoubide en cas de dérapage avec le Sultan après l'intervention vénitienne dans la Guerre de Sicile sont les plus loyales, et accompagnés de mercenaires bien payés, le Doge est certain que leur arrivé d'ici peu dans la Cité de Venise sera décisive dans la bataille intérieure qui fait rage.
Pietro Ziani a qualifié de vermines sans parole les hommes qui se dressent contre la République en ces temps de crise, d'opportunistes qui ne voient que les profits et non la sauvegarde même de l'intégrité de la République. Les rumeurs disent que dans sa rage, lorsqu'il a appris la nouvelle, il aurait déchiqueté une tapisserie valant plusieurs milliers de florins dans le Palais Ducal à coup de sabres.Le Doge Pietro Ziani, le Lion de Venise, Général renommé et Croisé qualifié par Sa Sainteté le Pape, a revêtu l'armure ducale et prendra lui-même le commandement des forces de la République, comme par le passé lorsqu'il ne fut qu'un simple général se battant en Terre Sainte ou en Corse.
Le Doge a promis la mort à tous les Conseillers qui se sont dressés contre la République et une exécution publique sur la Place Saint-Marc.
Les Paysans qui se sont dressés contre la République ont jusqu'à l'arrivée des troupes crétoises (ce soir IRL pour moi, j'ouvre un topic de guerre civile) pour déposer les armes et se soumettre à l'autorité ducale ou se verront prises pour cibles par les troupes de la République, menées par le glorieux Lion de Venise.
Pour le moment, les troupes de la République tentent de contenir les foules loin du centre-ville, et les combats font déjà d'innombrables victimes civiles révolutionnaires, comme de soldats loyalistes. Le mot d'ordre est à la défense en attendant les troupes crétoises.
Le Doge fait savoir au Sultanat Ayyoubide qu'il est prêt à la ré-ouverture des lignes commerciales et à la reprise des relations diplomatiques si il le souhaite.
Une missive a été envoyée à Sa Sainteté Innocent III afin d'excommunier les Grands Conseillers révolutionnaires qui se dressent contre la République, République qui a servi les intérêts de Dieu et s'est battue pour Lui dans les eaux de la Sicile.
La Sérénissime servira toujours Ses intérêts et ceux du Saint-Siège.
Pietro Ziani, 1206.
Dernière édition par Shikkoku le Jeu 30 Mai 2013 - 18:55, édité 1 fois
Re: Guerre Civile Vénitienne [1205-?]
Stati della Chiesa - États de l'Église
Le Pape Innocent III refuse l'excommunication des membres du Grand Conseil de Venise.
Caoki- Chef de Département des Nations Unies
- Messages : 3344
Date d'inscription : 02/10/2011
Age : 31
Re: Guerre Civile Vénitienne [1205-?]
Repùblica Vèneta
La République de Venise a bien reçu la réponse du Pape Innocent III, qui n'est pas sans provoquer la désapprobation des loyaux à la République.
Les 2 500 mercenaires accompagnés de plusieurs généraux loyalistes comme le Général Panzani ou encore l'Amiral Panacotta arrivèrent, épaulés des 500 hommes d'infanterie lourde qui viennent s'ajouter à la garnison loyaliste de Venise. Arrivés de Crète, ces hommes ont traversé la moitié de la République dans l'urgence afin de contrer la menace révolutionnaire.
Le Doge de Venise, cantonné dans l'hyper-centre de la Cité, autour de la Place Saint-Marc et du Palais Des Doges, vit avec joie les navires armés se frayer un passage et débarquer les troupes directement sur la place Saint-Marc. Bientôt, la flotte de guerre de Venise prend position autour de la ville afin de lancer un blocus sur tout navire souhaitant échapper à la répression.
Le Lion de Venise, le Sérénissime Pietro Ziani, conquérant de la Corse, maître de Pise et Croisé notable, sortit à la lumière du jour afin d’accueillir ses deux plus fidèles chefs, le Général Panzani et l'Amiral Panacotta.
- Spoiler:
On me dit que c'est pas encore développé ? Osef c'est pour le style.
Pietro Ziani - Ah mes braves, qu'il est bon de voir que tous n'ont pas perdu honneur et loyauté envers la République. Qu'il est bon de voir que tous n'ont pas perdu la tête ! Mais qu'il sera bon de la faire perdre pour de bon à tous ceux qui osent s'opposer à la République !
Panacotta - Toujours au service de la République. Le Général Panzani et moi-même serviront toujours votre Excellence ainsi que les Armées de la République de Venise. Si nous n'avons pas le soutien du Pape, ni un appui officiel de l'Empereur, cela n'empêchera pas les coeurs vénitiens de reprendre le contrôle total de la Cité !
Panzani - Votre Excellence possède-t-elle les noms de ceux qui osent défier la Cité et ses Lois ainsi que le Lion de Venise ? Ainsi qu'un résumé de la situation ?
Pietro Ziani - Apparemment, les Conseillers Bieberi, Bruni, et Sarkozi sont les instigateurs du mouvement de révolution contre la Cité. Ces Conseillers dénigrent même la décision du Conseil approuvée à l'unanimité de faire passer la Cité en état de crise et de déférer les pleins pouvoirs à Mon Altesse afin d'améliorer le temps de réaction et les aptitudes militaires de la République. Par là, ces pleutres ne sont que des traîtres envers eux-mêmes ! Ah ! Ils mourront !
Le Doge admire l'Armée loyaliste qui se met en rang sur la Place Saint-Marc. Formée pour plus de la moitié de 2 500 mercenaires mais surtout de 500 troupes d'infanterie lourdes dirigées en personne par le Lion de Venise, et qui forment sa garde personnelle. Le seul défaut est la cavalerie, le point faible de Venise. Le seul cheval disponible et le cheval ducal, Mussolini.
Panzani - Les troupes seront prêtes dans l'heure, afin de donner la chasse aux révolutionnaires. Les ordres ont bien été transmis aux différents capitaines, seuls les leaders doivent être capturés vivants afin d'être jugés.
Pietro Ziani - Bien mon petit. Je vois que l'efficacité est toujours ta marque de fabrique. Quand à l'Armada ?
Panacotta - Positionnée autour de la ville afin d'intercepter tout navire tentant de fuir et appliquera les même consignes que les Armées de la République.
Pietro Ziani - Bien. Alors, messieurs, mettons nous au travail.
Le Doge, équipé de sa lourde armure de guerre et de son plus beau sabre recourbé, une habitude prise chez les Ayyoubides lors de la Troisième Croisade, se jucha sur son destrier de guerre, le fidèle Mussolini. Celui-ci, d'un noir d'ébène, porte également une armure afin de protéger le seul et unique cheval loyaliste de Venise.
Entouré de ses fidèles hommes de troupe d'infanterie lourde, le Doge Général Ziani lance l'assaut contre les barricades érigées autour du quartier loyaliste, afin de l'enfoncer et de pénétrer jusqu'au coeur du pouvoir révolutionnaire, à approximativement 1,6 kilomètre.
Le choc est rude. Les troupes d'infanterie du Doge subissent le choc en premier, entourés du Doge qui hurle son fidèle cri de guerre en chargeant sur le dos de Mussolini :
- YOLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Les troupes loyalistes renversent littéralement l'armée révolutionnaire qui est formée pour l'écrasante majorité de paysans en arme. Ceux-ci, peu habitués au combat, se font piétiner par l'infanterie lourde de la ville accompagnés des mercenaires et des troupes d'archerie et d'arbalétriers encore loyalistes. Au loin, Pietro Ziani aperçoit l'Amiral Panacotta et le Général Panzani faucher moult crânes de paysan révolutionnaire et de fantassins loyaux au Grand Conseil. La vue le fait sourire. Le Doge voit rouge, et il a donné l'ordre de ne pas faire de prisonniers.
Bientôt, les canaux environnants l'emplacement du premier choc se remplissent de cadavres et se teignent en rouge, la couleur du sang.
- Spoiler:
Le choc se prolonge peu, et les troupes loyalistes, de part une puissance d'attaque concentrée écrasent littéralement les troupes ennemies. Bientôt, une accalmie se présente.
Le Doge Pietro Ziani aperçoit ses Généraux l'armure couverte de sang rouge foncé et portant haut et fier les couleurs de la Sérénissime République de Venise, regroupant leurs hommes afin de lancer le deuxième assaut, assaut final sur les troupes rebelles.
Une fois les troupes reformées, l'assaut reprend sans plus attendre. Once more unto the breach, comme dirait l'autre. Le Doge lance une nouvelle fois la charge, et s'élançant fièrement vers les troupes ennemies, il s'écroule soudain au sol. Les troupes sont stupéfaites. Le Doge vient-il de décéder ? D'être abattu par un carreau ennemi ?
Il se relève et jure :
- Cazzo di mierda !
Mussolini, le dernier cheval loyaliste de Venise, est tombé sous les flèches d'un archer ennemi, manquant de peu de tuer son maître. Le Lion de Venise ne s'arrête pas pour autant et charge les troupes ennemies, accompagné de ses troupes de choc. Une fois de plus, l'assaut porte ses fruits. Et ils sont juteux. Bientôt, les troupes révolutionnaires se rendent, mais elles sont massacrées sans pitié par le Doge, qui n'a qu'une idée en tête, retrouver Bieberi, Bruni et Sarkozi afin de les juger et si possible de les faire condamner à mort dans la Prison Ducale, pour Haute-Trahison.
Les trois hommes, entourés de 150 de leurs plus fidèles soldats, sont maintenant encerclés sur une petite place de la Cité de Venise. Le Doge leur propose de rendre ou de se battre jusqu'à la mort. Ils peuvent également choisir d'honorer un duel entre Pietro Ziani et eux-même, un par un, afin de régler le problème à l'ancienne.
Re: Guerre Civile Vénitienne [1205-?]
Repùblica Vèneta
Rappel : Le Doge de Venise, trahi par une partie du Grand Conseil en plein état d'urgence mène les troupes contre les trois Grand Conseillers révolutionnaires, Bieberi, Bruni et Sarkozi. Après une bataille sanglante dans les rues de Venise pour la reprise de la ville, les trois ennemis de la République entourés de 150 de leurs plus fidèles hommes sont encerclés par les forces loyalistes.
Pietro Ziani a proposé aux Conseillers rebelles un Duel.
Les Trois Conseilles Rebelles ont refusé l'offre de duel contre le Lion de Venise, ce qui ne surprend pas Pietro Ziani. Couard un jour, couard toujours. Le Doge-Général n'aurait fait qu'une bouchée de ses adversaires, de simples riches marchands, peu habitués au maniement de l'épée.
Les trois hommes se sont rendus aux mains de Pietro Ziani, qui les a amenés au Palais des Doges afin de les juger et de les punir de leurs crimes selon la Justice de la Cité.
Les 150 derniers soldats encore debout du camp révolutionnaire furent exécutés sommairement sur la petite place, renommée Place de la Victoire. Leurs corps iront rejoindre les autres, dans une fosse commune sur le continent. Ils n'auront pas le droit aux sacrements.
Dans le Palais des Doges se tient le jugement de Bieberi, Sarkosi et Bruni. Tous les trois sont accusés de haute-trahison en temps de crise, de non respect des lois de la Cité, de tentative de coup d'état, d'appel à la rébellion. Ils sont tous les trois condamnés à la mort par pendaison sur la Place Saint-Marc, où ils ont été pendus le lendemain même dès l'aube.
La Cité recrute désormais assez de soldats pour revenir aux effectifs d'avant guerre, et Venise propose aux 2 200 mercenaires restants de devenir des citoyens de la Cité de Venise à part entière, une citoyenneté leur étant proposée.
Le Grand Conseil est pour l'instant toujours suspendu de ses pouvoirs, en attendant clarification de la totalité des 9 Grand Conseillers restants.
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