Questions éthique à propos de la justice

Le cannabis, comme le tabac ?!

Ca a pas les mêmes effets DU TOUT ...

L'alcool, il y a un seuil décelable. Les autres drogues, non. Une taff sur un weed suffit pour que tu vois des éléphants roses sur la route (j'exagère un peu, mais c'est pour montrer le problème).

Je ne connais aucune victime d'un chauffard qui aurait perdu le contrôle de son véhicule sous l'emprise du tabac.

Le légaliser ne changera rien ? Bien au contraire.
Légalise-le, et ce sera comme le tabac. Les jeunes collégiens iront s'en acheter au coin de la rue, et on se retrouvera avec des gamins de 12-13ans en train de fumer de la beuh devant leur collège. Et même s'il y en a déjà actuellement, il y en aura encore plus après.
La mise en place de salle de consommation ? Inutile. Tu as beau consommer à l'écart de la société, une fois ta consommation finie tu retournes dans cette société, imprégné des effets de la drogues.
L'alcool, c'est contrôlable. La drogue, non.

Mais Gungauss, c'est déjà comme ça. Je connais énormément de gens qui ont H24 de la weed sur eux. T'es sûr qu'on habite dans le même monde ? Souvent je vois des p'tits qui fument, et quand je passe devant eux, ça sent pas le tabac. La weed c'est comme la cigarette maintenant, ça peut pas être pire hein.

"L'alcool, c'est contrôlable. La drogue, non."

Résumé intéressant. Je suis contre cet avis : l'Histoire nous montre que lorsqu'un produit est interdit, les marchés parallèles se l'approprient pour le fournir illégalement à la population. Les États-Unis l'ont montré avec la prohibition : l'alcool était interdit, ce qui décupla les ressources et le potentiel de la Mafia. Actuellement, nous avons un système égal à la prohibition qui est mis en place concernant la marijuana, ce qui explique le fait que les gangs font reposer en grande partie leurs fonds sur le trafic de ce produit (car illégal et donc prisé, vous avez compris).

De mon point de vue, il ne faut plus prohiber la marijuana. Pourquoi ? Pour diminuer le potentiel des gangs, enrichir l'état (taxes sur la vente par exemple) qui est actuellement en crise et créer des nombreux emplois. De plus, il faudrait ne plus considérer le consommant très actif comme étant un délinquant mais comme étant un malade (comme c'est le cas des alcooliques). Enfin, les effets bénéfiques de la marijuana en médecine post-opératoire par exemple prouvent une nouvelle fois que ce produit n'est pas un méfait mais un bienfait.

Tout ça pour dire que les temps changent : actuellement, presque la majorité de la population a déjà consommé de la drogue douce (marijuana). Où se procurer aujourd'hui ce produit ? Chez les criminels. Pour régler à la fois le problème de la jeunesse qui consomme de plus en plus tôt, le marché noir de ce produit et créer une nouvelle source de bénéfices, il faut arrêter de prohiber la marijuana, réglementer sa vente (comme l'alcool ou la cigarette) et reconsidérer le statut de ceux qui en consomment activement.

Peut être que tu as raison Borat, mais en tous cas on ne légalisera pas les drogues sous prétexte que la société est triste et stressante. Et je demeure complètement opposé à la légalisation/dépénalisation de la drogue

Sous prétexte que "tout le monde" en consomme, on doit la légaliser ?

Ok. Tout le monde roule plus vite que la vitesse autorisée. Supprimons les limitations de vitesse. Augmentons de 75% les décès dans les accidents.

Les gangs utilisent le trafic d'armes pour se faire du pognon. Légalisons le port de l'arme à feu, ça leur fera un secteur d'activité en moins.
Les gangs utilisent le vol de voitures aussi. Légalisons le trafic de pièces détachées.
Les gangs braquent des magasins aussi. Légalisons le vol et le braquage.

Argument des gens qui mélangent tout. On pourra pas faire plus de consommation qu'aujourd'hui. Par contre, on pourra faire plus d'excès de vitesse. Plus de d'armes, plus de trafic de pièces détachées et plus de braquage.

Je mélange pas tout. C'est en se limitant à une seule partie du problème qu'on ferme son champ de vision.
Si on légalise la drogue, un autre trafic se mettra en place. Les dealers continueront à exister, et feront tout pour proposer des drogues à des prix réduits par rapport aux prix légaux. Comme ça les jeunes iront fumé un produit 5% drogue 95% dissolvant... Légaliser ne résoudra en rien le problème.

Non mais on cultive de la weed comme on cultive des tomates, si la ganja n'est pas légales autant interdire le tabac et l'alcool,
El-Capone a profiter de la prohibition, c'est une perte énorme d'argent, tu compare le cannabis avec le trafic d'armes. 60% des jeunes fument. C'est un constat.
Et je ne crois pas que tes exemples se valent.
Les gangs ne profitent pas des lois sur la limitation de vitesse.
Et tout le monde ne braque des banques.
Mieux que ce soit l'état qui controle les ventes de ces produits que des groupes clandestins, car les flics ne peuvent rien faire, la moindre personne peut se procurer cette drogue.

Comme j'ai dit, on aura beau légaliser et contrôler, les dealers existeront toujours. Ils proposeront de la weed bcp moins cher que celle "légale", et aussi de beaucoup moins bonne qualité.

60% des jeunes fument ? Tu vis à Paris ? En province, on est très loin de ce chiffre. Très très loin.
Et quand bien même ce chiffre serait vrai, c'est une preuve que l'on doit renforcer les opérations coup-de-filets. C'est pas parce que beaucoup de gens font qque chose d'illégal qu'on doit le légaliser. Comme je le disais, beaucoup de gens ne respectent pas les limitations de vitesse. Pourtant on supprime pas ces dernières.

Je suis pas loin de la capitale et il faut dire que oui pas mal de jeunes fument et pas que de la clope... Dans tous les cas ça change rien, légaliser pour rendre les gens "heureux" est stupide et même si ça aura un "bon" effet dans l'immédiat, a long terme ce sera la catastrophe

la catastrophe c'est en ce moment, mieux vaut que ce soit l'état qui controle ça.

Nan mais je parle dans le vide ?
Que l'État contrôle ou pas, il y aura TOUJOURS des dealers. Et si l'État contrôle et régule, les dealers proposeront de la came moins cher, donc plus accessible pour les jeunes. Sauf que ça sera 5% came / 95% détergent. Et les jeunes se tueront 5x plus vite.

Après, si c'est ce que vous voulez, légalisez. On en reparlera dans 4 ans.

La drogue clandestine couteras toujours plus cher que la drogue légale, ça ce vois que tu ne sais pas ce que c'est que du cannabis, si les "jeunes" veulent économiser ils ne vont pas acheter de la drogue illégale et de mauvaise qualité, mais de la "bonne" légale mélangé avec du tabac

Parce que c'est éthique pour un état de seulement songer à vendre de la drogue à ses citoyens pour rembourser le trou de la Sécu ?

Que la France se sorte les doigts du cul et aille chercher l'argent là où il est au lieu de vendre son âme pour quelques centaines de millions.

+10000000000000000000 Shikko.

C'est honteux de penser à pourrir la santé de sa population pour rembourser le trou de la Sécu. Franchement, au lieu de chercher à tout prix l'argent facile, faudrait que les FRANCAIS se bougent le cul, arrête d'attendre les aides et ne fassent plus grève quand on les mets en mi-temps.

Arrêtez de déformer les propos tenus : la dépénalisation de la marijuana n'a pas pour motivation l'argent, c'est l'un de ses potentiels effets bénéfiques.

C'est quoi la motivation alors ?

A part avoir 60% de la pop qui aura les yeux injectés de sang et qui verra des éléphants roses sur la route, c'est quoi la motivation ?

Arrêter de faire des grêve quand on les mets à mi-temps.
En fait tu es utopistes, les gens ne sont pas des machines, quand tu travaille à la chaine, les contrats de flexibilité c'est vraiment aberrant.
Et surtout on ne peut pas dicter sa politique aux français a part si on entre dans le totalitarisme. Les assistés c'est révoltant mais c'est comme ça.
Si vous preferez que cette argent aille dans les poches des dealers

"Si vous preferez que cette argent aille dans les poches des dealers"

Donc c'est bien un question de gagner de l'argent facile.
En gros, c'est comme créer une nouvelle taxe. Vous trouvez ça mieux que diminuer les aides pour ceux qui foutent rien ?

Les aides ne sont pas responsables de l'assistanat, si il y avait du travail très peu de gens toucheraient des aides.

Tu ne peux diminuer les aides sans remettre en cause tout le systéme social français, il faut renforcer le fisc.
Sinon l'agent fait parti de l'avantage, le principal raison de la légalisation c'est qu'on contrôle le marché, je vous raméne aux conséquences de la politique de la prohibition.

Face à cette situation, les forces de l'ordre furent donc chargées de détruire le matériel des distilleries et des brasseries afin de mieux contrôler l'entrée des marchandises aux frontières américaines.
Les effets et conséquences de cette prohibition seront souvent inattendus... Ainsi, certains bars se reconvertirent dans les sodas ou les bières sans alcool. Les populations urbaines d'Amérique, en particulier celles du Nord-Est du pays, résistèrent tant bien que mal à cet interdit : à New York, par exemple, on comptait plusieurs dizaines de milliers de speakeasies ou bars clandestins. Les night-clubs,symboles des roaring twenties avec leurs fêtes et l'épanouissement du jazz se multiplièrent, de même que les caves et leurs passages souterrains secrets comme ceux du '21 Club' de la 52e rue rue à New York furent aménagés. Les alcools de contrebande (moonshines) que l'on y vendait provenaient d'alambics clandestins qui produisaient de l'alcool souvent frelaté. En outre, on pouvait légalement obtenir de l'alcool sur ordonnance médicale (whisky médicinal).
On notera également, qu'au cours des années 1890, l'éthanol était souvent le premier carburant utilisé par les automobiles et servait de carburant pour les engins agricoles et les locomotives, soit en Europe ou aux États-Unis. En 1919, des escouades de la police spécialement mandatées détruisirent plusieurs distillateurs d'alcool de maïs, qui servaient aux fermiers à produire de l'éthanol à faible coût. Les dépenses supplémentaires alors encourues pour se procurer de l'éthanol, forcèrent les agriculteurs à se tourner vers le pétrole, bon marché à l'époque.
La production d'alcool tombant aux mains de bandes criminelles ou de fabricants clandestins, échappait alors à tout contrôle et la qualité finale du produit pouvait ainsi varier. Dès lors, de nombreux cas de buveurs atteints de cécité ou de graves/multiples lésions cérébrales, furent répertoriés suivant l'ingestion d'un bathtub gin concocté à partir d'alcools industriels et autres poisons chimiques. Un incident resté dans les mémoires est lié au fameux brevet médical patent medicine du gingembre de Jamaïque Jamaica ginger, plus connu sous le nom de « Jake » par ses consommateurs/victimes. Ce 'médicament' de triste mémoire possédait un taux d'alcool particulièrement élevé tout en permettait, à ceux qui le consommaient, de contourner les lois interdisant la consommation d'alcool. Alerté, le département du Trésor des États-Unis exigea que l'on en modifie la formule de manière à le rendre tout à fait imbuvable. Certains revendeurs peu scrupuleux, altéraient leur produit en y ajoutant un peu de plastifiant industriel afin de tromper et contourner les résultats des tests gouvernementaux. En conséquence, des dizaines de milliers de victimes auront été atteinte de paralysie des mains et des pieds, souvent de manière permanente. La production et distillation amateur de telles liqueurs n'étant pas sans danger pour le producteur lui-même, le matériel par trop souvent primitif utilisé, explosait et provoquait parfois des incendies aux ravages considérables.
L'on fera appel, aussi, à la distillation sauvage d'écorce de bois entraînant la synthèse du méthanol qui, comme l'éthanol, provoque l'ivresse mais détruit progressivement le nerf optique puis tout le système nerveux. Ces incidents auront été provoqués par l'ignorance des propriétés de ce composé, mais certains affirment que le gouvernement américain serait impliqué dans l'empoisonnement d'alcools industriels empoisonnant souvent les buveurs volant les produits frelatés de la contrebande. Avec le recul des années, l'on estime le bilan de la consommation de méthanol à plus d'un millier de morts.
Beaucoup de notables et politiciens américains ont reconnu posséder et consommer de l'alcool durant la prohibition : le 21 Club de New York était, entre autres, fréquenté par Jimmy Walker, le maire de l'époque. L'antinomie subsistant entre la législation et les pratiques couramment admises de l'époque, aura fait naître et entretenu au sein de la population, un mépris de taille à l'égard des autorités de l'État alors vues et considérées hypocrites. La satire cinématique des cinéastes de l'époque prit ainsi de multiples formes, incluant de films célèbres tels les Keystone Cops et alors que certaines personnalités d'exception trouvèrent grâce aux yeux de la population américaine. Ainsi en alla-t-il des activités et interventions d'Eliot Ness et de son équipe de choc composée d'agents du Trésor, surnommée "Les Incorruptibles" ('The Untouchables', en anglais). Une autre exception du même acabit fut celui réunissant le duo Izzy Einstein et Moe Smith, agents de la prohibition à New York, simplement désigné 'Izzy and Moe'. La presse américaine se faisant dithyrambique, décrivit inlassablemement les qualités de ces rares exemples de probité : l'honnêteté proverbiale de Ness alliée à son talent pour les relations publiques et aux méthodes plus excentriques et dissimulées d'Izzy et Moe mais cependant tout aussi efficaces.
La Prohibition fournira maintes opportunités alléchantes pour les ténors du crime organisé qui mettront alors sur pied des filières d'importation, des fabriques ou encore un réseau élaboré de distribution illégale de boissons alcoolisées aux États-Unis, notamment par le biais des célèbres Speakeasies. À Chicago les Genna, famille d'origine sicilienne et Al Capone prendront la tête de ces trafics d'alcool et renforceront grandement leur empire criminel grâce aux immenses profits générés par les ventes illégales d'alcool. Eliot Ness s'opposera alors à Al Capone dans un combat épique devenu légendaire mais ne réussit pas cependant à faire tomber le criminel pour méfaits graves (vente d'alcool ou meurtre), mais invoquera alors les « privilèges indissociables au droit de la personne » pour finalement l'inculper sous le coup d'une loi fédérale, contournant les juridictions législatives (les juges corrompus protégeant Capone au niveau local). Celui-ci se verra alors condamné à la peine maximale prévue (11 ans)pour fraude fiscale. Au total et en définitive, les lois sur la Prohibition seront peu appliquées ou efficaces. Malgré le fait qu'il y eut plusieurs arrestations, peu de condamnations s'ensuivirent. Plusieurs facteurs expliquent une telle incurie : d'abord les policiers et les juges lesquels étaient, pour la plupart, soudoyés et corrompus puis, ensuite, l'État fédéral manquait de moyens pour contrôler et appliquer les lois sur la prohibition,les frontières des États-Unis étant par trop immenses.
Beaucoup de problèmes sociaux furent engendrés par l'ère de la prohibition. Un marché noir extrêmement rentable et souvent violent de l'alcool se développera. Le racket illicite du trafic de l'alcool s'étendra lorsque de puissants gangs réussiront à infiltrer et corrompre les agences dont la mission était justement de veiller à l'application de la prohibition. Les boissons les plus fortement alcoolisées gagnèrent en popularité car leur pouvoir enivrant élevé rendait leur contrebande plus rentable. Enfin, faire respecter la prohibition aura un coût élevé qui, ajouté à l'absence de revenu provenant des taxes légales sur l'alcool (soit environ 500 millions de dollars américains annuellement pour l'ensemble du pays), aura alors durement entamé les réserves financières de l'État américain.
La Prohibition aura un impact notable sur l'industrie légale de l'alcool au sein des États-Unis. Au moment où fut abrogée la loi, seule la moitié des brasseries d'avant la prohibition étaient encore ouvertes et la plupart des petites brasseries artisanales furent alors définitivement éliminées. Ainsi, seules les grandes brasseries industrielles survécurent à la prohibition et la bière américaine en vint, dès lors, à être méprisée car elle ne présentait aucun caractère distinctif hormis celui de n'être qu'un produit de consommation de masse. Les connaisseurs de cette boisson se plaignirent alors de sa faible qualité ainsi que du manque de variété de la production. Certains jugèrent qu'il fallut attendre les années 1980 pour en arriver à considérer qu'un minimum de savoir-faire fût alors récupéré par les brasseurs américains. Le maître-brasseur Fred Maytag sera alors crédité pour le retour et renouveau de la tradition du brassage de la bière aux États-Unis et la révolution provoquée par le retour des microbrasseries sortira l'industrie brassicole américaine de son impasse et état de décadence antérieur.
En guise de comparaison, les partisans actuels de la légalisation pour la consommation de drogue et la lutte actuelle menée par les autorités publiques contre les drogues illicites en circulation est apparemment semblable aux effets et aux buts recherchés par les tenants de la prohibition des années 1920-1930.

La Prohibition aura un impact notable sur l'industrie légale de l'alcool au sein des États-Unis. Au moment où fut abrogée la loi, seule la moitié des brasseries d'avant la prohibition étaient encore ouvertes et la plupart des petites brasseries artisanales furent alors définitivement éliminées. Ainsi, seules les grandes brasseries industrielles survécurent à la prohibition et la bière américaine en vint, dès lors, à être méprisée car elle ne présentait aucun caractère distinctif hormis celui de n'être qu'un produit de consommation de masse.


c'est donc pour ça que les Ricains ont une bière de merde.

La Prohibition a eu lieu dans un tout autre contexte. Le fait de comparer l'interdiction de la drogue à la Prohibition, c'est soit chercher des arguments où il n'y en a pas, soit ne pas connaître l'histoire américaine.

Bref, autoriser la drogue en France ne se fera pas. Si ça se fait, le prochain gouvernement s'empressera de l'annuler.
Je reviens à mes arguments de départ : vous irez dire aux familles des tués sur la route que le chauffard avait le droit de se fumer un weed parce qu'il était malheureux et qu'il renflouait les caisses de l'État.
Certes, il y a le même problème avec l'alcool. Mais l'alcool est contrôlable niveau quantité de consommation. Le weed, une taf suffit pour être la tronche à l'envers.

Non boire une biere et fumer quelque chose ça les mêmes effets, pas a la même echelle mais les mêmes effets.
Et légaliser le cannabis ne veut pas dire le légaliser au volant