¤ V2017 ¤ Topic Officiel

République Islamique du Pakistan

Affaires Militaires:

Spoiler:

En cette fin d’année 2017, l’armée pakistanaise continue sa lente mutation afin de répondre aux nouvelles menaces qui pèse sur le pays. Depuis l’arrivée du général Qamar Javed Bajwa à la tête des armées, la priorité a été donnée à la lutte contre les ennemis intérieurs que sont les talibans ou les rebelles baloutches. Si de nombreuses victoires ont été obtenues contre ses adversaires, leur capacité de nuisance reste encore très grande. Grace à de nombreux soutiens étrangers et notamment indien, les rebelles baloutches sont toujours actifs dans les montagnes reculé du Pakistan. Parmi la population pakistanaise, les théories de complot étranger circulent de plus en plus face à la multiplication des attaques terroristes. Ainsi l’Inde est souvent accusée de fomenter des attentats sur le sol pakistanais afin de déstabiliser au maximum la région. Cette situation instable met les principaux dirigeants militaires devant un dilemme : d’un côté concentrer les forces militaires à l’Ouest permettrait de réduire à néant les terroristes, de l’autre cela dégagerait une voie d’entré pour l’Inde notamment au niveau du Cachemire. En effet bien que les Daesh ou les talibans soient la priorité du commandement en ce moment, la menace de l’Inde est encore bien présente. Les stratèges sont d’ailleurs fortement inquiet de la doctrine militaire indienne du « cold start » qui visent à pouvoir entre rapidement au Pakistan en cas de conflit généralisé. Pour contrer la menace d’une invasion rapide depuis l’Inde plusieurs mesures ont été prises et renforcé.
Tout d’abord une modernisation des forces aériennes semble capitale à la fois pour lutter contre le terrorisme mais aussi pour protéger le sol national de toute intrusion étrangère. Ainsi le Pakistan a réaffirmé son intérêt pour les chasseurs chinois Shenyand FC-31. Une commande de 50 exemplaires est encore à l’étude afin de remplacer les F-16 vieillissants conformément à la demande déjà effectué précédemment par les autorités militaires. Dans la même veine le remplacement des J-7 par les nouveaux JF-17 se poursuit. Le chiffre de 150 appareils sera atteint d’ici à 2019 notamment grâce à l’aide de la Chine. Les vieux J-7 seront donc progressivement relégué à des missions d’entrainement ou à des zones peu prioritaires en matière de défense. Il s’agit en effet de pouvoir aligner le plus rapidement possible une flotte aérienne capable de contrer les chasseurs indiens largement plus nombreux.

Dans cette optique les défenses AA doivent elles aussi être renforcées afin de contrer la doctrine du « cold start » indienne. Un raid aérien massif et rapide de la part d’une puissance étrangère voisine est pour l’instant une des hantises majeures du haut commandement pakistanais. Depuis 2015, le Pakistan négocie donc avec la Chine pour équiper « massivement » l’armée pakistanaise de missile sol air à moyenne porté HQ-9. Un premier lanceur avait déjà été déployé face à l’Inde au niveau du Cachemire mais il convient aujourd’hui d’un généralisé l’utilisation. Ainsi le Pakistan a laissé entendre à ses homologues chinois qu’ils étaient près à acquérir dix batteries de HQ-9 soit une quarantaine de missile d’ici à 2020. Il s’agit d’un investissement couteux mais nécessaire au vue des besoins en matière de sécurité. Toujours dans le domaine terrestre, il s’avère qu’une bonne partie du parc blindé pakistanais est relativement vieillissant. Pour remédier à ce problème le plus rapidement possible et de la manière la plus économe, le ministre de la défense a évoqué la possibilité d’une modernisation des T-80UD via la Russie. Si la coopération russo-pakistanaise en matière d’équipement militaire est plutôt limitée à cause du contexte historique et géopolitique, Islamabad espère bien que Moscou pourra faire une exception en acceptant la refonte de ces 320 blindés. Au même moment les vieux Type 59 continue d’être modernisé via le programme des chars Al-Zarrar. Il s’agit pour le Pakistan d’un moyen efficace et peu couteux de modernisation son parc blindé. Ainsi les Type 59 retrouvent des performances de combat correct et pourront être engagé sur un terrain d’opération en cas de guerre conventionnelle. D’ici à 2023 l’ensemble des Type 59 seront modifié au standard Al-Zarrar selon les dires du commandement. Dans le même temps, l’armée de terre a aussi exprimé son intérêt pour le VT-4 chinois inspiré de la famille des T-90. En négociation depuis plusieurs années, un nouveau contrat d’armement pourrait donc être signé avec la Chine concernant la session d’une centaine de ses blindés.

La question des armes légères c’est aussi posé au dirigeant militaire. A l’heure d’aujourd’hui l’infanterie pakistanaise utilise massivement des fusils issus de l’industrie chinoise notamment le Type 56 ou le Type 81. Le G3 reste pour l’instant marginal au sein des forces armées mais plusieurs généraux ont exprimé leur volonté de le généraliser. Pour l’instant le sujet est toujours à l’étude car cette généralisation représenterait un coût non négligeable pour le budget de la défense. Les premières projections des militaires prévoient une utilisation pour 50% des forces du G3 d’ici à 2019. Cette option implique bien sûr un investissement important de la part de la Pakistan Ordnance Factorie qui produit actuellement sous licence le G3. Actuellement la firme dispose de 14 usines mais elles ne sont pas toute spécialisées dans la production de ce fusil d’assaut. La Pakistan Ordnance qui opère sous l’autorité du ministère de la défense est aussi chargé de produire de l’artillerie, des munitions, des bombes, des grenades,… Après concertation avec les différents acteurs, il a été décidé de lancer la construction d’une quinzième usine qui sera elle spécialisé dans la production d’arme légère de type fusil d’assaut (donc du G3). Cet investissement conséquent devrait permettre d’accroitre à long terme les capacités de production et donc la qualité de l’équipement des troupes pakistanaises.

Autre question militaire cruciale, les frappes de drone américain suscite une contestation de plus en plus virulente au sein de la population et de la classe politique. Il s’agit pour beaucoup de pakistanais d’une sorte de violation de la souveraineté de l’Etat. Face à cette situation, le gouvernement a évoqué la possibilité de négocier avec les Etats-Unis leur suspension. Dans cette optique l’armée souhaiterait augmenter son parc de drone pour pouvoir s’acquitter elle-même de cette mission. Dans les prochains mois les USA seront donc contacter pour acquérir plusieurs drones, obtenir une aide financière dans le domaine et suspendre les frappes étrangères. Le gouvernement table d’ailleurs sur cette mesure pour gagner en popularité auprès des populations.

Enfin, la marine pakistanaise n’échappe pas à cette politique large de modernisation des forces puisqu’en 2017 a débuté le projet concernant la construction des deux premiers sous-marin nucléaire 100% national. Il s’agit d’un projet extrêmement ambitieux pour les ingénieurs et les forces armée pakistanaise. Selon les dires mêmes de la marine, il faudra aux alentours de cinq à huit années de travaux pour que les deux bâtiments soient opérationnels. L’enjeu national est particulièrement important puisque le voisin indien dispose déjà de ce type de sous-marin tandis que le Pakistan a pris du retard dans le domaine. En parallèle huit autres sous-marins de classe Hangor rentreront en service comme prévu entre 2022 et 2028. Par ailleurs un projet visant à acquérir auprès d’un pays étranger un SNLE est aussi à l’ordre du jour. Ce projet permettrait au Pakistan de finaliser sa « nucléarisation » des forces navales entamé il y a déjà quelques années. L’attention des stratèges c’est naturellement porté vers le partenaire chinois et son Type 094. Cependant force est de reconnaitre que le Type 094 est extrêmement bruyant (comme les classes Delta III soviétiques des années 70) ce qui en fait une cible relativement facile. Dans ce contexte, la marine pakistanaise a aussi commencé à tâter le terrain du côté de la France, un pays connu pour son expertise dans le domaine.

Affaires Etrangères:

Spoiler:

Le Pakistan a exprimé publiquement son intérêt pour signer un nouvel accord militaire avec la République Populaire de Chine. Celui porterait sur la vente de 50 Shenyand FC-31, d’une centaine de VT4 et de dix batteries de HQ-9. Nous espérons qu’un accord pourra être conclu sur le sujet afin d’accélérer la modernisation des forces armées pakistanaises.

Les diplomates pakistanais ont aussi contacté la Russie pour tenter d'obtenir une modernisation complète des 320 chars T-80UD.

Par ailleurs l’ambassadeur pakistanais aux USA a fait savoir aux américains la volonté du Pakistan de dialoguer au sujet des raids aériens qui sont mené dans l’ouest du pays. Les frappes de drone américain suscitent en effet de plus en plus d’hostilité parmi la population et la classe politique. Le gouvernement pakistanais aimerait donc qu’une discussion est lieu la dessus pour tenter de trouver une solution qui conviennent aux deux partis et qui permettent de diminuer l’hostilité de nos citoyens vis-à-vis des Etats-Unis.

République française




● Affaires intérieures ●

................En ce début de mois de décembre 2017, la population française vaquait à ses occupations traditionnelles de cette période hivernale mais festive. Pendant que les étudiants angoissaient à l’approche des partiels se tenant généralement avant les vacances – permettant pour les plus chanceux de pleinement profiter des beuveries durant celles-ci –, les parents, eux, s’affairaient à préparer les présents ainsi que les repas pour cette fête d’origine chrétienne mais dont le sens fut perverti par le grand Capital au fil des décennies, et, lorsqu’ils avaient le temps, prenaient place dans leur canapé pour regarder un téléfilm de Noël dont ils connaissaient toute l’histoire, pour l’avoir vu au moins trente fois, mais l’oubliaient – car la vacuité du scénario tombait dans le vide intersidéral de leur cerveau. Ainsi, nul ne pensait véritablement politique en cette période de fin d’année, à l’exception des adhérents Les Républicains, qui étaient appelés aux urnes afin d’élire leur nouveau président de parti, une charge qui était vraisemblablement maudite puisqu’en l’espace de cinq ans, pas moins de quatre personnes s’étaient succédées – sans compter le triumvirat des anciens premier-ministres. Ainsi, à la suite de la défaite de 2012, Jean-François Copé [1], qui n’était « – pas là pour enfiler des perles », avait été élu lors d’un scrutin très contesté face à François Fillon [2], qui, un an et demi après, laissait sa place à ce dernier ainsi qu’à Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin [3], une troïka de choc pour redresser le parti après l’imbroglio catastrophique qu’il avait connu. De ce fou triumvirat renaquit alors Nicolas Sarkozy [4], ancien Président de la République, qui géra le parti pendant un peu plus d’un an, avant de démissionner à son tour en août 2016 afin de se consacrer pleinement aux primaires de la droite et du centre, espérant là faire son retour christique à l’Elysée l’année suivante. Alors vice-président du parti, Laurent Wauquiez [5] lui succéda donc encore plus brièvement, puisqu’il fut exclu de la direction du parti dès la victoire de François Fillon, qui, conformément aux statuts, pouvait réorganiser à sa guise le mouvement afin d’en faire un véritable appareil de campagne, et nomma à sa tête son fidèle acolyte Bernard Accoyer [6], qui, depuis, assure la direction, tant bien que mal, d’un paquebot devenu rafiot à la dérive, le temps que soient organisées de nouvelles élections internes devant permettre l’élection du nouveau président du parti, censé le redresser, le réorganiser et le ressouder, afin de pouvoir véritablement et utilement s’opposer au Président de la République, dont le dessein est de voir cette formation politique être détruite et intégrée à En Marche. Le coquin.

................A l’origine, huit candidats étaient en lice. Seulement, la dure loi de la sélection naturelle fit que quatre d’entre eux furent contraints d’abandonner, faute de parrainages militants et parlementaires : Laurence Saillet [7], Julien Aubert [8] et deux africains dont le nom est introuvable sur internet depuis que Les Républicains l’ont retiré de leur site. L’ancien président de la région PACA, et de nouveau maire de Nice, « ville la plus sûre de France », Christian Estrosi [9], refusa d’y aller, bien que candidat pressenti pour la présidence d’un parti dont il semble désapprouver la tournure. Ainsi ne restèrent vaillamment que Florence Portelli [10], jeune maire de Taverny et porte-parole du parti et de François Fillon, Maël de Calan [11], juppéiste et candidat perdant aux législatives qui souhaite une collaboration avec le gouvernement, Daniel Fasquelle [12], député du Touquet et trésorier du parti, et enfin, Laurent Wauquiez, grand favori des sondages, à la ligne présentée comme ultradroitière, voire « FNisante » par les médias. La campagne, officiellement débutée en septembre, fut suivie de loin par les français, qui, globalement, se désintéressaient du parti, à commencer par les militants eux-mêmes qui n’étaient guère emballés par ce scrutin, dont ils n’avaient en réalité que faire et ne savaient pas pour qui voter, aucun des candidats ne parvenant véritablement à les convaincre, excepté quelques groupuscules de militants fanatisés de Wauquiez et de Calan. Un débat fut d’ailleurs organisé le mercredi 6 décembre sur BFM TV et CNews, longuement demandé par Florence Portelli, durant laquelle cette dernière fit honneur à sa réputation de « snipeur de la droite » en multipliant les injectives et les punchlines à l’encontre de ses adversaires, notamment le favori, Wauquiez, accusé « – D’avoir une scoliose idéologique », ou encore « – D’avoir abandonné les lignes alors que l’ennemi chargeait sur nos positions », et, le meilleur pour la fin, « – D’être un résistant de 45. » Nonobstant toute la puissance rhétorique qu’elle pouvait déployer, cela ne fut guère suffisant pour lui permettre de renverser la table et être élue présidente, puisque ce fut bel et bien le président de la région Rhône-Alpes qui, au soir du dimanche 17 décembre, après un second tour l’opposant à la maire de Taverny, remporta le scrutin avec près de 66,6% des suffrages, un score annoncé par Anne Levade [13], chargé de l’organisation de l’élection – après avoir su gérer avec brio les primaires de l’année passée. Tous les candidats reconnurent la victoire de Laurent Wauquiez, et saluèrent une élection s’étant démocratiquement déroulée, sans incident majeur ni bourrage d’urne comme cela avait pu être le cas en 2012.

................Le lendemain même de son élection, prouvant ainsi sa volonté de se mettre au travail dès son élection ainsi que permettre, comme son slogan l’indiquait, un véritable « – Retour de la droite », le nouveau président des Républicains procéda à la nomination de Virginie Calmels [14], prise de guerre juppéiste dont il était plus que fier, au poste de vice-présidente du parti, ainsi que d’Eric Ciotti [15], député du Var, à la même fonction. Poste-clef pour la gestion du parti, Eric Woerth [16] est nommé Trésorier national, tandis que l’autre fonction majeure de Président du Conseil National est attribuée à Geoffroy Didier [17], qui, bien qu’il n’est pas un soutien de la première heure de Laurent Wauquiez, a su mobiliser la région parisienne, pourtant plutôt favorable à Florence Portelli, en faveur du nouveau leader de la droite. De même, Guillaume Larrivé [18], député de l’Yvonne, est nommé président du Conseil National des Investitures, dernier poste stratégique au sein d’un parti politique digne de ce nom. Ainsi, la direction générale du parti est, il faut le dire, clairement à droite, une prise de position cohérente étant donné la ligne de Laurent Wauquiez, mais qui, à l’évidence, déplaît fortement à nombre de personnalités plutôt centristes du parti, à l’instar de Valérie Pécresse et Xavier Bertrand [19], qui, conformément aux propos qu’ils avaient tenu précédemment, ont réitéré leur scepticisme sur la ligne politique des Républicains et n’excluent désormais plus de quitter le parti, ce qui provoquerait des conséquences majeures pour la droite, qui risquerait ainsi de perdre les régions des Haut-de-France et d’Ile-de-France, pourtant si durement acquises face au Front National pour la première et à la gauche pour la seconde, ce à quoi le principal intéressé rétorqua que « – Les querelles d’égo dans lesquelles se sont lancées madame Pécresse et monsieur Bertrand doivent cesser immédiatement. S’ils avaient un projet à porter, ils pouvaient le défendre face aux adhérents Les Républicains », une réaction qui est mal passée et qui, en réalité, ne faisait qu’esquisser la suite des événements puisque dans la journée du 18 décembre, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, rassembla ses troupes, parmi lesquelles Nathalie Kosciusko-Morizet, Maël de Calan, Hervé Gaymard et Benoist Apparu, pour annoncer collégialement leur départ des Républicains, laissant courir le bruit de fonder un parti centriste entre eux, ou avec Les Constructifs et l’UDI ; un schisme qui ne semble guère avoir d’impact au sein des Républicains puisque les électeurs centristes ont déserté depuis un an déjà le parti, « – dans lequel ils n’avaient rien à faire » selon Wauquiez.

● Affaires étrangères ●

................Sur le plan international, Emmanuel Macron [20], « Nôtre Raïs à nous », s’est exprimé une nouvelle fois au sujet de l’Union Européenne, un mois après l’élection du gouvernement conservateur et eurosceptique en République Tchèque ainsi que du gouvernement également conservateur en Autriche, deux élections fortement marquées – à l’instar de l’élection allemande – par une forte montée de l’extrême-droite, qu’il appelle « – de tous mes vœux à combattre le plus farouchement possible pour que cette idéologie nauséabonde retourne dans les entrailles de l’Enfer d’où elle vient », dans une allocution quelque peu enflammée par son orgueil envahissant la salle. Alors qu’il avait déjà exposé son projet pour l’Europe, lequel différait d’ailleurs du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, l’été dernier, le Président de la République a réitéré ses idées pour « – permettre à l’Union Européenne de ne cesser d’avancer, d’apporter la paix et la prospérité dans les pays qui en sont membres, et de permettre la défense des droits de l’homme. » Pour ce faire, Emmanuel Macron a proposé « – la mise en place d’une Union Européenne à deux vitesses, constituée d’une part de pays souhaitant accentuer et accélérer leur intégration par l’instauration d’institutions communes, à l’instar d’un ministère de la défense, des affaires étrangères ainsi que de l’économie et des finances, et d’autre part, des pays souhaitant prendre leur temps pour pleinement intégrer le processus fédéral européen », des propos qui, bien évidemment, n’ont pas manqué de créer un véritable scandale en France, Marine Le Pen dénonçant ici l’abandon total de la souveraineté française aux mains de la finance et de Bruxelles, tandis que Jean-Luc Mélenchon ne sut trouver mieux à dire à ce sujet. « – Cette avancée dans la fédéralisation de l’Union devra nécessairement passer par la mise en commun des dettes souveraines des différents Etats, étable préalable et vitale, ainsi qu’à un rapprochement conséquent des différentes législations nationales, notamment en matière sociale et économique. » Le Président de la République a ainsi proposé que d’ici 2020, plusieurs réunions aient eu lieu entre les différents pays intéressés par ce processus, étant principalement visés les membres originels de l’Union, c’est-à-dire le Bénélux, l’Allemagne et l’Italie, mais également l’Espagne et le Portugal qui, aux yeux du chef de l’Etat, ont toute leur place dans le projet ; réunions qui doivent déboucher en 2020 sur la rédaction d’un nouveau traité concernant lesdits Etats pour mettre en place à l’horizon 2023 des premières institutions communes, déjà les ministères, mais aussi un Parlement propre, le tout sous la direction du Président de l’Union Européenne, qu’il appelle à être élu au suffrage universel direct.

Images:

Affaires Internes :

Explosion de la plate-forme pétrolière dans le Golfe de Suez


Dès que la catastrophe pétrolière a été connue des autorités égyptiennes, les Kaman SH-2G Super Seasprite de la Marine égyptienne ont été dépêché sur place pour participer avant toute chose à l'évacuation du personnel de la plateforme dans une opération périlleuse d'approche de la plateforme, qui avait depuis pris feu et brûlait avec une chaleur intense.



Malheureusement, seuls 15 des employés présents sur le site purent être secourus à temps, dont 4 par un navire de plaisance qui passait non loin de la plateforme et qui a été prompt à réagir, contre les ordres de l'amirauté égyptienne et des gardes-côtes, afin de secourir les employés qui avaient sauté de la plateforme et nageait pour s'en éloigner.

Alors que l'incendie continue, l'ambassadeur italien est convoqué de toute urgence dans une réunion avec le gouvernement et le président el-Sisi afin de discuter de la mise en place d'une cellule de crise binationale.

Affiche de propagande caricaturale de Bolsonaro.

"Reaganisé" par sa tentative d'assassinat...

Depuis sa tentative d'assassinat menée par des gangsters brésiliens, le nouveau président Jair Bolsonaro est peu à peu "Reaganisé" par la population du Brésil. Sa popularité, déjà très haute, monte en flèche, surtout dans les milieux où il était déjà très populaire.

Le fait que des criminels brésiliens aient assez peur de son élection pour tenter la manœuvre désespérée qu'était son assassinat n'est pas une chose commune. Elle montre que les gros bonnets des favelas ont assez peur pour tenter n'importe quoi. Les "bandits" du Brésil voulaient ainsi se débarrasser d'un président encombrant et montrer à toute la population du pays que nul n'était intouchable... Grand mal leur en prit. Ces derniers ne firent que "Reaganisé" leur opposant, lui offrant une image de martyr et de survivant, augmentant ainsi grandement sa popularité. On note ainsi dans les derniers sondages : une augmentation de 15% de la popularité du président Jair Bolsonaro. Ce dernier à d'ailleurs, dès qu'il fut sorti de l’hôpital, tenu un discours.

Spoiler:

Un discours assez radical rappelant bien le personnage.

Le président à, en outre, décidé de profiter de sa nouvelle vague de popularité et de la rapidité des tweeteurs et internautes à crée des montages pour en détourner plusieurs, à des fins de propagandes. Il à aussi décidé de commencé la guerre contre le crime par des mesures symboliques comme la mise en place d'une vaste campagne de propagande, à base d'affiche ; de reportage télévisée ; de spot publicitaire ; d'immenses espaces publicitaires dans la rue ; et même de vidéo Youtube et de communications sur les réseaux sociaux, chargé de le décrire comme un président exemplaire guidant le peuple vers la richesse et l'avènement d'une société idéale. La campagne de propagande doit le montrer comme un président simple ; sévère ; martial ; impartial ; proche du peuple ; rigoureux ; et juste. L'on le verra ainsi commander un peloton d'homme, faire les moissons, surveiller un troupeau, charger une arme ou l'entretenir, lisant la Bible ou participant à une messe... De nombreuses images du quotidien chargée de rappeler à quel point le président est un homme bon.

Le président à même décidé de détourner un "meme" à son sujet, un détournement du héro de comics Capitaine America, pour créer une bande dessinée nationale qui publiera un nouveau numéro de trente page chaque semaine. Cette BD prendra les traits de Jair Bolsonaro afin d'en faire un "Capitaine Brésil", en portugais "Capitão Brasil", dépeint comme un ex-militaire très courageux et exemplaire combattant le crime, la pauvreté et les ennemis de la patrie. La B.D sera distribuée gratuitement dans les rues, les écoles et les bibliothèques. Des cars de propagandes seront aussi loués par le gouvernement, ils porteront des bannières et des portraits encourageant le président, et scanderont des slogans en sa faveur et en défaveur des criminels. Ils participeront aussi à la distribution de la B.D "Capitão Brasil".

Flavio Bolsonaro, ministre des affaires étrangères et fils de l'actuel président.

Le ministre des affaires étrangères appelle les gouvernements de Chine ; de Syrie ; d'Iran ; d'Allemagne ; des Philippines ; de France ; des Etats-Unis d'Amérique ; de la République Italienne et de la République Démocratique du Congo pour diverses réunions au Brésil, afin de parler commerce, principalement.

Etat du Japon

Réélection de Shinzo Abe :

C'est sans grande surprise que le peuple japonais a appris dans la soirée du 23 octobre 2017 la victoire de la formation politique du Premier Ministre sortant, le Parti Libéral Démocrate ( qui domine quasiment sans partage la vie politique depuis la fin du second conflit mondial ). Avec 312 des 465 sièges en jeu le parti de centre droit au pouvoir, flanqué de son traditionnel allié du Komeito s'assure ainsi une troisième victoire consécutive et conserve sa majorité des 2/3 dans les deux chambres. Ce nouveau succès est toutefois avant tout un succès personnel pour le chef du PLD et actuel Premier Ministre du Japon : Shinzo Abe. Au pouvoir depuis 2012 ce dernier est en effet en passe de se maintenir au pouvoir jusqu'en 2021 ce qui constituerait un record pour un dirigeant japonais.

C'est pourtant peu dire que le chef du gouvernement japonais était en grande difficulté ces derniers mois. Celui ci était en effet en très mauvaise posture du fait du relatif échec de sa politique économique de relance ( les Abenomic ) ainsi que de multiples affaires de corruption salissant gravement son image. En habile politicien ce dernier s'est toutefois rapidement remis en selle en se présentant comme le seul homme capable de mener le Japon dans ce qu'il a qualifié de "crise nationale" ( crise démographique, tensions avec la Corée du Nord ... ). Dans ce cadre c'est sans doute la fermeté affiché du Premier Ministre face au régime de Kim Jong Un, qui n'a pas hésité à tirer des missiles directement au dessus de l'archipel nippon, qui a permis à ce dernier de se refaire une santé auprès de l'opinion publique.

A côté de cette conjoncture favorable Shinzo Abe a également bénéficié des profondes divisions de l'opposition. Le principal parti d'opposition japonais, le Parti Démocrate du Japon, a en effet littéralement explosé en vol dès le début de la campagne électorale. La droite de cette formation politique a en effet rejoint massivement le Parti de l'Espoir créé par la gouverneure conservatrice de Tokyo, et ancienne ministre de Abe, Yuriko Koike tandis que la gauche du mouvement à lancé le Parti Démocrate Constitutionnel. Un temps portée par les sondages et comparée par certains médias à Emmanuel Macron Yuriko Koike rate au final assez largement son pari d'imposer son mouvement comme premier parti d'opposition, son parti enlève en effet seulement 49 sièges contre 54 au PDC. Le fait de ne pas se lancer personnellement dans la bataille électorale en quittant son confortable siège de gouverneure de la capitale japonaise pour celui de députée à très certainement beaucoup joué dans le "bide" du Parti de l'Espoir tandis que le Parti Démocrate Constitutionnel a lui su habilement se placer sur des thèmes porteurs ( sortie du nucléaire, contre la révision de la Constitution etc ) en opposition directe aux positions du gouvernement sortant qualifié de "directif et autoritaire" par le leader du PDC.

Malgré la énième victoire du PLD c'est donc bien une vraie recompositions politique qui touche la vie politique nipponne, pourtant d'habitude très terne et sans surprise. Le nouveau triomphe du Premier Ministre et de sa ligne politique ( hausse de la TVA de 8 à 10% pour financer une gratuité des crèches et des écoles maternelles, inscription dans la Consitution des Forces d'Autodéfense etc ) ne doit toutefois pas être exagéré, le taux de participation a en effet atteint son deuxième plus bas historique en s'établissant à 53,6% seulement du corps électoral, un chiffre qui ne peut s'expliquer uniquement par le passage d'un typhon le jour du scrutin mais bel et bien par un profond désintérêt de nombreux japonais pour des élections législatives très largement anticipées dont beaucoup n'ont sans doute pas vu l'intérêt.

Affaires intérieures

https://media3.s-nbcnews.com/i/newscms/2014_13/282636/140327-malacca-main-5a_ac71fad805fc5c8201760cf8d648ac16.jpg

Sur le même modèle que la Deforestation Police,une brigade anti-piraterie sera créée dans le détroit de Malacca.Elle travaillera en coopération avec la Marine nationale et les gardes-côtes pour lutter contre la piraterie,et si les résultats sont satisfaisants elle sera la seule force indonésienne à lutter contre la piraterie dans le détroit (ils partagent pour l'instant cette mission avec les KOPASKA).Ils seront équipés de navires d'attaque rapides de classe Boa,et d'hélicoptères civils.Leurs armes de services seront,comme la Deforestation Police,des fusils d'assaut Pindad SS2 et des Pindad G2.Les critères de recrutement seront les mêmes que pour la DP.

JPP

Au lendemain de l'annonce de cette décision,le pays apprit,dans la stupéfaction la plus totale,une nouvelle tragique.Le Président Joko Widodo était décédé.Il aurait glissé dans sa salle de bain et ce serait cogné la tête contre le lavabo en tombant.Une mort tout ce qu'il y a de plus honorable,nous en conviendrons.En cette fin d'année 2017,tout le paysage politique indonésien se trouve bouleversé.Le vice-président Jusuf Kalla assumera la fonction présidentielle jusqu'aux élections de 2019,mais celui-ci a déjà fait part de sa non-volonté de se présenter lors des prochaines élections.Désormais dépourvu de leader naturel,le parti au pouvoir,le PDIP,se trouvera dans l'obligation d'organiser des primaires pour nominer son candidat.L'opposition se frotte les mains en apprenant que "l'Obama Indonésien" n'est plus.Aucun analyste politique ne saurait prévoir ce qu'il va se passer dans les deux prochaines années,dans un climat de montée de l'islamisme et d'agressivité grimpante envers la communauté sino-indonésienne.

Le gazoduc offshore Maroc-Nigéria - CEDEAO un eldorado africain

Spoiler:

Sans doute une nouvelle grande oeuvre de Mohammed VI pour le projet de gazoduc reliant le Nigéria au Maroc en passant par la Mauritanie, le Sénégal, la Côte d'Ivoire etc. L’enjeu est de taille: ce gazoduc permettra à terme à tous les pays de l'Afrique de l'Ouest d'alimenter leurs centrales électriques respectives en gaz mais aussi d'alimenter leurs unités industrielles et domestiques. En investissant dans ce tuyau, le Maroc cherche donc à assurer son indépendance énergétique.
Le lancement de cette infrastructure intervient après le lancement par le Maroc d’un vaste plan gazier: "Gas to power". Celui-ci vise à faire passer la consommation de gaz naturel du Maroc de 0,9 milliard de m3 en 2014 à 5 milliards de m3 en 2025 pour produire de l’électricité et fournir l’industrie.
Autre volet de la coopération Maroc-Nigéria, elle concerne les engrais. Des accords ont été conclus sur la création d'une plateforme de production d'engrais au Nigéria par le groupe OCP ce qui est un réel exemple de coopération Sud-Sud.

Ces derniers mois, Mohammed VI a prit l'habitude de multiplier les tournées africaines ce qui témoigne de la récente adhésion du Maroc à la CEDEAO. Par exemple, cela permet aux entreprises marocaines de tirer profit des potentialités de croissance que recèlent les économies de cette communauté économique, de réduire des coûts de production et de pénétrer un marché, d’environ 320 millions d’habitants. Par cette adhésion, le Maroc renforce ses liens avec l'Afrique subsaharienne et souhaite former un bloc africain fort avec le Nigéria comme le modèle France-Allemagne dans l'UE, tourne le dos à l'Union du Maghreb paralysée par le soutien incontournable d'Alger aux séparatistes du Front Polisario.

Projet "Pelouse Verte"

Le Projet "Pelouse Verte" vient d'être lancé. Il consiste à respecter les normes de l'environnement ainsi qu'à nettoyer les rues des villes, parfois réellement semblables à des décharges municipales. Plusieurs poubelles seront mises en place dans le pays, ainsi que des poubelles recyclables jaunes. Une nouvelle loi, récemment signée par le Parlement et par Sa Majesté le Roi, vient d'être promulguée, toute simple : Une amande à l'ordre de 200 MAD viendra sanctionner quiconque pourrira les rues et ne respectera pas les normes de respect de l'environnement. Le Projet prévoit également la construction de parcs nationaux dans les régions boisées, ainsi que l'entretien des splendides paysages marocains, toujours sollicités pour la réalisation de plusieurs films. Ce projet est la suite logique de la loi "zero mika" qui s'inscrit dans la "révolution verte" voulue par le Maroc.

La montée en intensité de la violence liée aux offensives du gouvernement de Damas en cette fin d'année 2017, largement soutenus par les aviations syriennes et russes, qui touchent en particulier la région dite du "Grand Idlib" qui accueille plus de 2.5 millions de civils a entrainé d'importants mouvement de population afin de fuir les combats et les avancées de l'armée syrienne. Quasiment la totalité de ces réfugiés ont pris la route de la Turquie et, pour les plus courageux, de l'Europe, par une route passant par la Grèce, l'Albanie et enfin l'Italie après une traversée de la Mer Adriatique avant de se diriger vers le reste de l'Europe occidentale.