Topic Officiel - Année 2024
+2
Pierremenez
Shikkoku
6 participants
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Archives 2023 :: V 2023 - (17 avril- 16 juin)
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Re: Topic Officiel - Année 2024
Un hiver difficile :
Kars en hiver
L'hiver 2023-2024 est particulièrement froid. La province de Kars dans le nord-est du pays a brisé son record de -36 degrés en atteignant dans la nuit du 2 janvier au 3 janvier la températures de -38,4 degrés Celsius. La vague de froid qui frappe le pays n'est pas sans causer de lourds problèmes techniques. Les routes sont inutilisables de par la neige, et si l'Etat et le service des voiries réussit à dégager la plupart des temps les routes à visée nationale, les petits chemins ruraux sont impraticables, et le seront probablement jusqu'en février.
L'isolement hivernal des villages du Nord-Est de la Turquie causera sans aucun doute des problèmes surtout dans le domaine de l'accès aux soins. Les infrastructures énergétiques sont lourdement touchées, notamment électriques. Le réseau est fortement impacté mais il est promis qu'au plus vite, l'Etat turc remettra en marche les zones les plus touchées.
Re: Topic Officiel - Année 2024
République de l'Inde
Généralités
Généralités
Mallikarjun Kharge président du Parti du Congrès
Description du paysage politique indien
« Les cartes ne sont pas encore rebattues, mais le jeu est d’ores et déjà pipé !», voilà les déclarations de Mallikarjun Kharge président du Parti du Congrès, après la confirmation par la cour d’appel du Gujarat de la condamnation de Rahul Gandhi. Cette décision affaiblie grandement la principale force d’opposition du pays qui se voit obligé d’opposer à Modi le vieux Kharge âgé de 80 ans. Cette situation ne fait qu’accentuer le sentiment que le BJP est tout puissant et vogue vers la victoire. Le mode de scrutin identique à celui en vigueur en Grande-Bretagne (uninominal à un seul tour) ne laisse que très peu de marge de manœuvre.Pour autant l’électorat indien a une forte attente sur un point particulier l’emploi. Si pour l’heure ses talents de communicant ont permis au Premier Ministre de reléguer au second plan un bilan économique plutôt mitiger, gage à lui de faire mieux sur ce sujet.
Camp de réfugiés dans l'état de Manipur
Réfugiés birmans
Dans les états frontaliers (Nagaland, Manipur et Mizoram) à la Birmanie les camps de réfugiés ne cessent de grossir. Depuis plusieurs semaine la répression terrible de la junte militaire ont poussés près de 80 000 birmans à s’installer en Inde. Narendra Modi se veut être rassurant et a déclaré à Aung San Suu Kyi que les autorités indiennes sont capables de répondre aux considérations humanitaires sans aide étrangère. Cependant les services de renseignements indiens s’inquiètent, un afflux de plus en plus important de combattants du PDF est constaté, ce qui pourrait plonger encore plus l’Inde dans le bourbier birman.
Pierremenez- Ministre
- Messages : 628
Date d'inscription : 16/08/2019
Re: Topic Officiel - Année 2024
Un pays suspendu :
Le Pakistan ne se remarque pas par sa stabilité politique depuis plusieurs décennies. Le Premier Ministre Shehbaz Sharif doit faire face à une situation qui oscille entre émeutes décentralisées et soulèvement général depuis maintenant presque un an. Il est vrai que les mouvements populaires en faveur du PIT - Pakistan Tehreek-e-Insaf - le Mouvement Pakistanais pour la Justice dont Imran Khan est la figure de proue secouent le pays par épisodes, mais les répliques du séisme des élections du printemps 2023 et de l'arrestation d'Imran Khan.
Celui-ci a depuis été libéré, plus par pression populaire que par réel processus judiciaire. Le pays tout entier est comme en suspens, dans un moment que tous sentent comme un carrefour. Quasiment rien ne se fait plus, la dette augmente, la situation climatique devient chaque année de plus en plus catastrophique et le pays s'appauvrit.
Manifestants pro-Imran Khan à Karachi
L'économie pakistanaise est en berne, les revenus des ménages au plus bas, et le secteur informel qui était déjà très présent prend désormais une place centrale pour une majorité écrasante des pakistanais. S'il ne représente pas encore la majorité du secteur de l'emploi, avec seulement environ 35% des pakistanais employés sans réel contrat de travail à l'heure actuel, de nombreux salariés effectuent des petits boulots pour arrondir les fins de mois quand c'est possible.
Pour faire face à la crise, le Premier Ministre Sharif avait ordonné la fin progressive des subventions au pétrole et au gaz d'ici 2024. Si la baisse des subventions a été très progressive, le 1er janvier elles se sont officiellement arrêtées. Le citoyen pakistanais moyen ne reçoit donc plus d'aide fédérale pour s'acheter du charbon ou du fuel. Dans la même logique, le prix de l'électricité a fortement augmenté, et a pris près de 124% d'augmentation entre le 1er janvier 2023 et le 1er janvier 2024. Autre mesure économique ayant été prise, la fin de l'exception tarifaire à l'export. Le retour de la taxation sur les textiles et le riz, les deux principaux exports en valeur du Pakistan, ont renfloué un peu les caisses de l'Etat mais également causé des vagues de licenciement dans de nombreux ateliers du textile des grandes villes.
Thalassin aime ce message
Re: Topic Officiel - Année 2024
Janvier 2024 : vers les primaires républicaines
En ce début d’année 2024, Washington et une bonne partie de la côte Est des États-Unis font face à une importante tempête de neige qui paralyse les transports et complique la vie de plusieurs millions de citoyens, avec par endroit jusqu’à 25 centimètres de poudre blanche et des températures extrêmement basses. Comme à l’habitude certains hommes politiques climatosceptiques profitent de la situation pour tourner en dérision le prétendu « réchauffement climatique » et se moquer des « khmers verts », provoquant l’hilarité des sympathisants républicains et des militants de « l’alt right ». Donald Trump lui-même s’est prêté au jeu en se mettant en scène dans une vidéo boule de neige à la main pour souhaiter la bonne année à ses sympathisants.
Si la tempête de neige fait un temps la Une des médias, c’est cependant la situation politique qui occupe le devant de la scène. Dans un mois, le lundi 5 février, débutera la primaire du parti républicain avec un premier vote dans l’Iowa. Ce long processus électoral s’étalera jusqu’au mois de juin et devra départager 6 principaux candidats :
- Donald Trump
- Nikki Haley, ancienne gouverneure de Caroline du Sud et ex-amabassadrice des USA aux Nations-Unies
- Ron De Santis, gouverneur de Floride
- Mike Pence, ancien vice-présidene de Donald Trump
- Vivek Ramaswamy, auteur et multimillionnaires de 37 ans qui s’est fait connaître par ses positions ultraconservatrices et contre le « wokisme »
- Asa Hutchinson, ancien gouverneur de l’Arkansans de 73 ans, tout aussi conservateur que ses petits camarades (notamment sur la question de l’avortement) mais il s’est fait connaître pour avoir été l’un des rares républicains à avoir osé critiquer ouvertement Donald Trump au cours de son mandat.
Pour l’heure l’ancien Président fait la course en tête : les différents sondages lui accordent entre 40 et 45 % des voix au niveau national. Pour l’ensemble des analystes il s’agit du grand favori de la primaire, grâce à sa base électorale très mobilisée et son indéniable talent médiatique, qu’il a pu une nouvelle fois déployer lors des débats. Ron De Santis arrive assez loin derrière, avec environ 25 % des voix. Tout autant voire plus conservateur que Trump, le gouverneur de Floride met en avant son bilan ainsi que sa volonté de combattre l’avortement et le wokisme, tout en s’efforçant d’apparaître comme un homme pondéré et beaucoup plus présentable que l’ancien chef de l’État. Mais c’est sans doute là sa faille auprès de l’électorat républicain : dans les débats le floridien ne fait pas le poids face au millionnaire new-yorkais et apparaît seulement comme un « Trump sans les outrances ». Et comme on le dit souvent les électeurs préfèrent généralement l’original à la copie.
Les autres candidats arrivent quant à eux loin derrière les deux favoris, Nikki Halley occupant la troisième place. Cette dernière n’hésite pas à se démarquer de Donald Trump et tente surtout de miser sur la carte du renouvellement générationnel. Quant à Mike Pence, sa candidature peine à décoller malgré son ultra-conservatisme de chrétien évangélique fervent. L’ancien VP doit en effet faire face aux railleries de son ancien patron et à la haine que lui vouent une bonne part des trumpistes les plus virulents, qui le qualifient de « traître » pour avoir reconnu les résultats de l’élection de 2020…
Dans ce contexte, la question qui domine la campagne est celle du futur procès de Donald Trump pour incitation à l’insurrection et divers autres chefs d’accusation extrêmement grave. Au mois de décembre 2023 ce dernier s’est d’ailleurs présenté devant un tribunal fédéral de Washington DC pour être officiellement inculpé. Au cours de cet évènement très médiatisé, l’ex-président a plaidé non coupable, avant de repartir rapidement en Floride. Le procès devrait débuter au mois d’avril prochain, en pleine primaire, mais celui-ci durera des mois, le temps que le « grand jury » ne rende son verdict. Et là encore Trump pourra toujours faire appel. C’est donc un très long processus judiciaire à l’issue incertaine qui s’ouvre. Mais l’important est que ce processus est jugé illégitime par une majorité d’électeurs républicains et en premier lieu par l’accusé lui-même, qui le qualifie de « parodie de justice » et de « farce ».
Dans l’immédiat, les autres candidats républicains ont du se positionner : certains comme Nikki Halley et les autres candidats « modérés » reconnaissent la légitimité du procès, condamnent sans nuance l’assaut du Capitole début janvier 2020 et n’hésitent pas à parler de tentative de coup de force de la part des émeutiers. Mais d’autre, dont Ron De Santis, sont bien conscients qu’environ 2/3 des électeurs républicains nient toujours la victoire de Joe Biden et approuvent d’une façon ou d’une autre l’assaut du Capitole, perçu comme une simple manifestation de citoyens en colère face à la fraude électorale des démocrates. De ce fait ces candidats louvoient et refusent de condamner clairement l’assaut du Capitole en tant que tentative de coup de force, ce qui revient à prendre le parti de Trump dans le procès qui s’ouvre.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Thalassin aime ce message
Re: Topic Officiel - Année 2024
Janvier 2024 : nouvelles fuites au Pentagone
Au printemps dernier, des documents « top secret » issu du département de la Défense des États-Unis et évoquant divers sujets (guerre en Ukraine, relations avec la Chine…) avaient fuité sur Internet via un obscur serveur Discord animé par un soldat membre du renseignement de la garde nationale aérienne du Massachusetts. Celui-ci avait dérobé des documents confidentiels dans la base militaire où il travaillait et les diffusait sur son serveur auprès d’un petit cercle d’initiés. Suite à cette affaire qui avait fait grand bruit l’Administration Biden avait juré que cela ne se reproduirait plus et que des mesures visant à lutter contre les fuites de ce genre seraient mises en œuvre.
A peine un an plus tard, le scénario semble pourtant se reproduire. Le 18 janvier 2024 un article du Washington Post révèle que des dizaines de documents confidentiels ont à nouveau fuité sur le web et circulent sur divers forums, boucles Télégram et autres serveurs Discord. Cette fois encore de nombreux documents concernent la guerre en Ukraine (images satellite, rapports sur les pertes ukrainiennes et les futures livraisons de F-16, analyses faisant état du pessimisme du Pentagone quant à la capacité de l’armée de Zelensky à libérer les territoires occupés…). Mais pas seulement. Certains fournissent ainsi des détails sur les négociations entre la Corée du Sud et les États-Unis l’an dernier, qui ont conduit les Coréens à s’associer aux nouvelles sanctions contre la Chine et à livrer des munitions et du matériel militaire à l’Ukraine. D’autres documents montrent aussi comment le département d’État et le Pentagone ont, toujours en 2023, proposé une aide financière au Pakistan en échange d’un accès permanent à l’espace aérien pakistanais afin que les drones américains puissent aller frapper en Afghanistan (sous-entendant par ailleurs que des autorisations ponctuelles avaient déjà été concédées).
Pour l’heure l’information est toute fraîche et l’Administration Biden n’a pas encore réagi. Mais nul doute que cette affaire pourrait entamer la crédibilité du Président et de son équipe, qui n’ont visiblement su tirer aucune leçon des précédentes fuites.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Thalassin aime ce message
Re: Topic Officiel - Année 2024
TAÏWAN - Elections Présidentielles/Législatives 2024
évènement
Après que le Guomindang ait nommé Hou Yu-ih, le maire de New Taipei, plutôt que Terry Gou (à la grande déception de Mazu la déesse de l'océan), à la course présidentielle, les candidats pour la présidentielle se sont affrontés... Résultat, c'est Lai Ching-te, candidat du Parti Démocrate Progressiste, qui a gagné contre ses opposants.
Une victoire modérée, étant donné que le PDP a enregistré encore une baisse aux législatives, et doit dépendre désormais des élus du Parti Populaire de Taïwan pour constituer la majorité.
Rêveur_Lucide- Ministre
- Messages : 704
Date d'inscription : 07/10/2015
Re: Topic Officiel - Année 2024
République Populaire de Chine
为人民服务 / Serve The People!
Contre l'Aigle Américain
Le grand bouleversement de l'année 2023 a été pour la Chine le soutien sans faille accordé à l'aventure militaire Russe. Domestiquement comme à l'international, le narratif de la Chine est resté le même: la guerre en Ukraine est le théâtre d'un dangereux déséquilibre des forces sur lequel l'Occident ne cesse d'appuyer. Face à cette situation, le rôle de la Chine est perçu comme permettant de rétablir l'équilibre des forces afin de s'opposer à un avantage de l'OTAN dans la région. Mais la parole est libérée chez les nombreux diplomates et interlocuteurs Chinois, qui n'hésitent pas à relayer la propagande du Kremlin et sa narrative depuis au moins 2014.
Cette action diplomatique est lourde de conséquence sur le plan externe comme interne. La mainmise de Xi Jinping et des "durs" du régime se prononce foncièrement, et les perspectives de croissance diminuent dû à l'intensification de la guerre commerciale. A l'est, Japon et Corée du Sud font bloc, et bien sûr l'île de Taïwan, ayant réélu au pouvoir les sécessionnistes, provoque les ambitions Chinoises.
Mais les ambitions Chinoises, elles, se tournent désormais vers l'ouest (relativement). Entre quelques camps où on applique des mesures de "rééducation culturelle" contre les diverses minorités ethniques, en particulier les Ouïghours, on construit aussi des chemins de fers et routes d'approvisionnement diverses en direction du Kazakhstan. Face aux risques grandissants d'une perturbation du traffic commercial côté Pacifique, la Chine souhaite défaire cette dépendance en renforçant plus que jamais les circuits alternatifs, en particulier terrestre. Un effort de coopération et des projets communs sont attendus sur ce sujet avec la Russie et le Kazakhstan.
L'année 2023 a aussi été remarquée pour la présence des nombreux postes de polices chinois en Occident. Périodiquement mis en sommeil pour éviter d'être repéré, l'ordre a été donné aux services secrets chinois de réactiver de nombreuses cellules et ce en Inde. Objectif: procéder à l'arrestation de dizaines de militants expatriés tibétains suspectés de complicité terroriste. Le soft et hard power contre l'Inde doit ainsi se développer, le soft power ayant déjà pu s'exercer dans l'effort de restructuration de la dette du Sri Lanka.
Enfin, la main de Washington, par les dernières révélations, semble aussi frapper les partenaires Afghans et Pakistanais. Face à cet état de fait, il est dans l'intérêt de Beijing d'éloigner ces nations de l'influence Occidentale, et à ce sujet la Chine adresse secrètement une proposition de rencontre avec des représentants Pakistanais. Au menu: développement et résilience de l'Afghanistan, enjeux sécuritaires et accords commerciaux. Beijing souhaite ici amadouer la nation Pakistanaise face à un allié dont les services secrets semblent ne plus du tout fonctionner correctement.
Rêveur_Lucide- Ministre
- Messages : 704
Date d'inscription : 07/10/2015
Thalassin aime ce message
Re: Topic Officiel - Année 2024
Communiqué [SECRET] à la Chine :
La rencontre sino-pakistanaise est bien entendu acceptée par le gouvernement. Une délégation pakistanaise se rendra rapidement en Chine.
Re: Topic Officiel - Année 2024
L'ami chinoisAlors que les combats font rage dans le Donbass, au cours de l'offensive, la guerre continue d'entrer toujours plus dans le quotidien des Russes. Une toile de fond quotidienne qui dépeind des victoires contre les ukronazis et des exactions supposément commises par ces derniers. Un mal si banal que le président Poutine a décidé de maintenir les élections présidentielles prévues pour le mois de mars. Alors que la campagne commence, celle-ci est émaillée d'encore plus d'entorses aux règles démocratiques qu'à l'accoutumée. Les militants de partis non membres de l'opposition systémique (= celle qui s'accomode du régime) se retrouvent inopinément mobilisés sur le front. Dans un immense effort de propagande, des bureaux de vote seront également installés dans les territoires ukrainiens occupés. Face à Vladimir Poutine, seuls se distinguent Pavel Groudinine pour les communistes, Leonid Slutsky pour les libéraux-démocrates. Les leaders des autres partis auront très probablement des scores minables, surtout au vu de la situation. La potentialité qui titillait les experts NAFO et autres colonnistes des réseaux sociaux, Prigojine n'a finalement pas commis l'affront de se présenter face au président Poutine. Le cantinier ne veut pas passer à la casserole, grand bien lui fasse.
Des affiches électorales mettent en avant le soutien des têtes connues du gouvernement à PoutineAu niveau international, la main tendue par la République Populaire de Chine est vivement acceptée, et ce d'autant plus que le gouvernement russe souhaiterait des livraisons d'armements lourds bien plus massives de la part de Pékin. Le président Poutine a ainsi proposé de recevoir monsieur Xi Jinping à Vladivostok pour parler de ces questions, avec un gage de bonne volonté : en parallèle de la rencontre, une escadre navale chinoise serait accueillie pour des exercices à la base navale de Fokino, au sud de Vladivostok. Moscou a indiqué via les canaux réservés à la Chine que la Russie serait encline à permettre à la flotte chinoise de mouiller dans la base russe, située en face du Japon et à l'est de la péninsule coréenne.
Thalassin- Modérateur
- Messages : 2342
Date d'inscription : 27/10/2013
Age : 24
Re: Topic Officiel - Année 2024
28 janvier 2024, 9h25
L'avion de Sharif vient de quitter l'espace aérien pakistanais, et les rouages obscurs d'un projet qui couvait depuis plusieurs mois se mettent en route. Dans son bureau privé, à sa résidence de Lahore, l'ancien Premier Ministre Imran Khan reçoit un bref coup de fil. Il ne dure pas plus longtemps qu'une poignée de minutes, et en raccrochant, la mine grave, Imran Khan se tient la tête au dessus de son bureau en acajou massif, valant plusieurs centaines de milliers dollars.
Quelques minutes plus tard, il prend sa veste, ouvre un tiroir, quelques papiers, et s'en va en claquant la porte.
A plusieurs centaines de kilomètres de là, à Islamabad la capitale du pays, Noor-ul-Amin Mangel chef de l'exécutif de la Région de la Capitale Islamabad, plusieurs politiciens du PIT, le parti d'Imran Khan, plusieurs membres de l'armée et des services secrets, l'ISI, sont réunis dans les bureaux de l'administration locale. Ces fastes bureaux de Noor-ul-Amin Mangel accueillent notamment, de manière tout à fait confidentielle, Asim Munir, chef d'Etat major des Armées.
La discussion est houleuse, et finalement, l'Opération Lighthouse est lancée, bien que plusieurs membres civils de cet étrange comité ne pensent pas qu'il soit encore temps.
28 janvier 2024, 10h00
Dans les rues d'Islamabad, des attroupements se forment. Les groupes pro Imran Khan les plus radicaux ont reçu des coups de fil. On commence à crier, on ordonne, on se lève et on envoie des whatsapp comme jamais. En une dizaine de minutes à peine, des milliers de personnes descendent dans les rues de la capitale, et brûlent des pneus, des véhicules, quelques arbres et ici et là. La manifestation est pour le moment, plus impressionante qu'autre chose. A peine 12 000 manifestants c'est peu, dans un pays où la colère populaire peut prendre des envergures cataclysmiques.
Une heure plus tard, à onze heure, les manifestations gagnent en ampleur, et le compte est perdu. La ville est parsemée de colonnes de fumées noires, et on signale qu'à Lahore, Karachi, Hyderabad ou encore Multan la même chose est en train de se produire. Des hommes descendent dans la rue et continuent de brûler tout ce qui passe à portée tout en scandant des slogans comme : " Libérez Imran Khan ! " " Sauvons le Pakistan ! " "A l'aide !" " Vive la démocratie ! Vive Imran Khan, Vive le Pakistan !".
Les femmes sont bien moins présentes, il faut l'avouer. Mais dès le début d'après-midi, alors que l'avion de Sharif vient de se poser en Chine, le pays est totalement paralysé.28 janvier 2024, 17h00
Ce sont plusieurs millions de personnes qui sont désormais dans les rues à travers le pays. Les forces de sécurité peinent à maintenir l'ordre, surtout dans le Nord du pays, où beaucoup d'appels, d'ordres et de procédures de maintien de l'ordre sont gênées pour des raisons inconnues. Le Ministère de l'Intérieur est débordé, et on déplore déjà pas moins de 6 morts et une centaine de blessés à travers le Pakistan.
A 17h05, le Président de la République islamique du Pakistan reçoit la visite de Noor-ul-Amin Mangel, d'Asim Munir et du chef des services secrets, l'ISI, Nadeem Anjum. Ils n'ont pas été convoqués, mais demandent en réalité à être reçus par Arif Alvi. Lui même issu du PIT, c'est un président sans envergure, dont la présence politique est constitutionnellement faible et médiatiquement éclipsé par Imran Khan. Le trio du chef de région, chef d'Etat major des Armées et de Nadeem Anjun convainquent le Président de déclarer l'état d'urgence.
L'article 232 de la constitution pakistanaise est invoqué, après d'âpres discussions.28 janvier 2024, 19h00
A Islamabad, un hélicoptère se pose sur le toit du Parlement. Une foule de journalistes sont déjà présents, étrangement, et en bas du bâtiment, les forces de maintien de l'ordre retiennent tant bien que mal des dizaines de milliers de manifestants qui ravagent le quartier, malgré l'état d'urgence.
Sortant de l'hélicoptère, Imran Khan est accueilli par la foule de journalistes en délire. Il accorde quelques questions, et déplore l'état du Pakistan. Un journaliste de la BBC lui demande s'il dénonce les violences. Imran Khan lui dit que la violence peut parfois, face à l'injustice, être une vertu. Sur ces paroles, il pénètre dans le Parlement du Pakistan.28 janvier 2024, 22h00
La nuit est tombée, et le calme est revenu dans la majorité des villes. La nouvelle de l'arrivée d'Imran Khan peu après la proclamation de l'état d'urgence par le Président Arif Alvi est perçue comme salutaire par les manifestants les plus radicaux du PIT. Les Parlementaires ont quant à eux tenté de se réunir au sein du Parlement, mais l'accès leur a été interdit par les services de l'ISI pour des raisons de sécurité. En réalité, il est bien entendu impensable de laisser le Parlement rassembler ne serait-ce qu'un semblant de légitimité.
Plusieurs centaines de parlementaires du gouvernement se réunissent dans le Ministère de l'Agriculture et y tiennent, toute la nuit, des débats enflammés. A 22h00, sur les chaines de télévision qui retransmettent toutes plus ou moins la même chose, Imran Khan accorde un entretien qui sera regardé par près de 180 millions des 230 millions de pakistanais, et à cela s'ajoute plusieurs dizaines de millions d'étrangers, notamment des indiens.
Dans un décor très propre, un des bureaux parlementaires du PIT, assis calmement et de manière digne, Imran Khan répond qu'il se tient prêt à assurer ses missions de Premier Ministre s'il le faut, afin de ramener l'ordre au Pakistan, dans les rues mais aussi et il insiste, dans les foyers.
Le mot "coup d'Etat" n'est pas prononcé, mais plus rien ne sépare la manigance du PIT, des services secrets et d'une partie de l'armée pour faire régner un insupportable flou sur le pouvoir pakistanais.
Re: Topic Officiel - Année 2024
대한민국/大韓民國
République de Corée
Début de la campagne pour les législatives de 2024
Lee Jae-myung, du Parti Minju, apparait comme le leader d’une solide opposition
Malgré le passage d’une loi trans partisane sur le logement, la polarité politique en Corée du Sud ne cesse de s’agrandir. Plus aucune discussion n’a lieu au sein du parlement, sinon des lois mineures mais aucun projet présidentiel ambitieux. Pour Lee Jae-myung, le représentant « Nous avons réellement perdu 4 ans d’une grande importance, tant dans la politique interne qu’externe. ». Même si les observateurs sont sceptiques sur l’externe, la Corée du Sud étant qu’une puissance régionale, la politique intérieure reste épouvantablement vide. Le chef du Parti Minju souhaiterait briguer la place de premier ministre afin de dit-on sauver les meubles d’un mandat présidentiel qui semble oubliable. Il a de quoi se dire rassuré, les sondages d’opinions sont parlant et indiquent que le Parti Minju d’opposition au président pourrait gagner entre 25 et 40 sièges par rapport à la précédente législature, de quoi permettre une majorité qualifiée de plus de 200 sièges sur 300 que compose l’assemblée nationale. Pouvoir au Peuple, le parti au pouvoir via le président, perdrait bien plus que cela, perdant même face à des petits partis d’oppositions le Parti de la justice n’aurait pas moins de 10 députes, et même le Parti du revenu de base qui ne se base que sur l’enjeu du revenu universel pourrait gagner 2 à 3 députes. Les sondages indiquent que Pouvoir au peuple n’aurait plus, en fin de compte, qu’une petite soixantaine de députés à comparer à 115 aujourd’hui. Une catastrophe politique qui pourrait achever une droite conservatrice déjà en difficulté suite aux nombreuses affaires touchant les précédents présidents (Lee Myung-bak et Park Geun-hye) ainsi que le mandat catastrophique de Yoon Suk-Yeol. Lee Jae-myung souhaiterait, s’il est élu, mettre au plus vite en place son idée de revenu universel de base. De plus, il souhaiterait mettre en place un « Transformative and Fair Growth », limitant la puissance des Chaebols tout en augmentant celle des PME, seule solution pour lui de changer la direction d’un modèle de développement sud-coréen qui, dit-on, touche à ses limites.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
- Messages : 2026
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 31
Re: Topic Officiel - Année 2024
28 janvier 2024 : la situation au Pakistan inquiète à Washington
Alors qu’une nouvelle fuite de documents classifiés agite les cercles du pouvoir à Washington DC et commence à faire grand bruit dans les médias, la situation au Pakistan vient perturber encore un peu plus l’agenda du Président Biden et de son équipe.
Malgré les relations ambigues qu’entretiennent Islamabad et Washington depuis des années, le Pakistan, frontalier de l’Afghanistan, représente en effet un partenaire incontournable en Asie du Sud, et ce même si cette région du monde n’est plus au centre des préoccupations de Washington. Dans ce contexte, la perspective d’une déstabilisation du Pakistan et d’un retour au pouvoir du très anti-américain Imran Khan ne fait pas les affaires de l’Administration Biden.
Au vu du flou qui règne à Islamabad et dans les grandes villes du pays, où la situation évolue heure par heure en direct sur les réseaux sociaux, la diplomatie américaine reste pour l’heure très prudente. Le secrétaire d’État Anthony Blinken a brièvement pris la parole lors d’un point presse pour appeler au calme et, surtout au respect de l’ordre constitutionnel : « pour l’heure les États-Unis n’entretiennent aucun contact avec Mr Imran Khan, et, aux yeux du gouvernement américain, le Premier ministre Sharif est toujours le chef du gouvernement légitime du Pakistan malgré les troubles dans le pays et les pressions qui s’exercent sur le Parlement de la part des partisans de Mr Khan ».
Sur place à Islamabad, le personnel diplomatique américain se retranche dans l’ambassade et les Marines chargés de la sécurité se mettent en état d’alerte. Les émeutes pourraient en effet rapidement prendre un tour très anti-américain. En coulisse le département d’État fait savoir au Premier ministre Sharif, beaucoup plus ouvert envers les USA que son prédécesseur, qu’il peut compter sur le soutien des Etats-Unis, tandis qu’au Pentagone l’on s’efforce de contacter de hauts gradés pakistanais jugés fiables afin d’obtenir des renseignements de première main et de les exhorter à s’opposer à cette folie.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: Topic Officiel - Année 2024
FRANCE
Brève
Évènement
En France la fin du mois de janvier est marquée par la tentative d’assassinat dont a été victime le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye. Au cours d’un déplacement à Lyon au cours duquel il était censé visiter un collège ainsi que l’INSPE local, l’ancien universitaire et historien a été agressé lors de son arrivée au centre de formation des professeurs.
Un jeune homme de 22 ans, étudiant en Master MEEF, a bondi sur le ministre armé d’un canif qu’il était parvenu à dissimuler. Plus que de peur que de mal puisque le jeune homme, peu imposant physiquement, a été intercepté in extremis par la sécurité du ministre, même si l’un des accompagnants de Pap Ndiaye a été superficiellement éraflé par la lame.
L’affaire fait grand bruit dans le pays et l’ensemble de la classe politique condamne cette agression. Les motivations de l’agresseur sont quant à elles rapidement établies. Issu de l’« ultra droite », celui-ci a milité chez Génération Identitaire ainsi que chez Reconquête. Étudiant en histoire et aspirant professeur, abreuvé de contenus d’extrême-droite dénonçant violemment les « wokes » désireux de déconstruire la France dont Pap Ndiaye serait l’incarnation, le jeune homme a revendiqué son geste lors des interrogatoires et n’a pas fait mystère de ses convictions.
Cette affaire replace la question de la violence d’extrême droite au cœur du débat public en France, tandis que des interrogations sur la sécurité des membres du gouvernement et des hommes politiques en général émergent.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: Topic Officiel - Année 2024
대한민국/大韓民國
République de Corée
Porte-avion d’exportation
Le programme CV-X a toujours fait débat en Corée du Sud
Si il y a bien un programme militaire sud-coréen qui a fait le plus débat, c’est bien évidemment le KF-21 Boramae, mais il se pourrait qu’il y en ait un autre programme qui lui ravisse sa place. Le président Yoon Suk-Yeol ainsi que le chef de l’état-major sud-coréen Kim Seung-kyum viennent tout juste d’annoncer qu’une enveloppe de plus de 2.2 milliards sera débloqué pour le programme CV-X jusqu’en 2030. Le projet est acté, et l’objectif ambitieux : il s’agit de la création d’un porte-avion moyen de 50 000 tonnes et de 260m de long capable de transporter pas moins de 20 avions de combats et autant d’hélicoptères. Le projet est ambitieux, car se voulant économique, disponible à l’export pour un peu moins de 2 milliards de dollars avec 2 catapultes de 60m. Ambitieux au niveau aérien, car le projet a une composante aérienne via la création d’une version navalisé du KF-21 nommé KF-21N ainsi qu’une version ASW du KUH-1 Surion ou environ 200 millions de dollars sont alloués au développement de ces deux versions d’appareils.
Si la question stratégique est à questionner pour un pays comme la Corée du Sud, la question économique parait plus réaliste. La Corée du Sud serait, dès 2030, le seul pays au monde proposant un « package » comprenant le porte-avion et aviation pour un peu plus de 5 milliards de dollars. Alors que les grandes puissances peinent à fournir leurs propres marines de moyens de projection, la Corée du Sud pourrait fournir une alternative intéressante, peu couteuse et s’affranchissant du F-35B. Même si les capacités militaires du F-35B seront probablement meilleurs que le KF-21N, le cout lui n’a rien à voir, qui plus est les Etats-Unis ne vendent pas leur précieux bijoux à n’importe qui. Des pays comme le Brésil, l’Arabie Saoudite, la Turquie, l’Egypte ou bien même des pays occidentaux pourraient se trouver intéressés d’avoir des moyens de projections pour un cout 2 à 3 fois plus faible que ce qui se trouve en Occident et sans la problématique du réacteur nucléaire.
Si la question économique met tout le monde d’accord, l’utilité pour la Corée du Sud fait encore débat. Mais, comme dit le général Kim Seung-kyum « le monde est de plus en plus incertain, et le théâtre Asie-Pacifique est certainement le plus important. La République de Corée se doit de se doter de moyens de se protéger elle-même et ses alliés. » Les derniers mois vont en sa faveur, et l’opinion public semble de plus en plus intéressé sur le projet CV-X, instrument de hard-power sud-coréen.
Si la question stratégique est à questionner pour un pays comme la Corée du Sud, la question économique parait plus réaliste. La Corée du Sud serait, dès 2030, le seul pays au monde proposant un « package » comprenant le porte-avion et aviation pour un peu plus de 5 milliards de dollars. Alors que les grandes puissances peinent à fournir leurs propres marines de moyens de projection, la Corée du Sud pourrait fournir une alternative intéressante, peu couteuse et s’affranchissant du F-35B. Même si les capacités militaires du F-35B seront probablement meilleurs que le KF-21N, le cout lui n’a rien à voir, qui plus est les Etats-Unis ne vendent pas leur précieux bijoux à n’importe qui. Des pays comme le Brésil, l’Arabie Saoudite, la Turquie, l’Egypte ou bien même des pays occidentaux pourraient se trouver intéressés d’avoir des moyens de projections pour un cout 2 à 3 fois plus faible que ce qui se trouve en Occident et sans la problématique du réacteur nucléaire.
Si la question économique met tout le monde d’accord, l’utilité pour la Corée du Sud fait encore débat. Mais, comme dit le général Kim Seung-kyum « le monde est de plus en plus incertain, et le théâtre Asie-Pacifique est certainement le plus important. La République de Corée se doit de se doter de moyens de se protéger elle-même et ses alliés. » Les derniers mois vont en sa faveur, et l’opinion public semble de plus en plus intéressé sur le projet CV-X, instrument de hard-power sud-coréen.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
- Messages : 2026
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 31
Re: Topic Officiel - Année 2024
République de l'Inde
Généralités
Généralités
Les forces paramilitaires indiennes au Cachemire
La peur des violences au Cachemire
Le contexte actuel au Pakistan fait craindre le pire pour le Cachemire. La situation déjà tendue dans cette région, avec la recrudescence des assassinats de civils n'arrange pas les choses et fait planer le spectre des violences des années 90. Les pandits (fonctionnaire hindou) sont les principales victimes et plusieurs d'entre eux quittent d'ores et déjà les zones à majorité musulmane. Le gouvernement central ne peut admettre cette situation et met en oeuvre la fameuse rhétorique démagogique afin de caresser dans le sens du poil son électorat hindou. Ainsi sans surprise la démilitarisation du Cachemire semble être un doux rêve irréalisable. Pire encore Modi jette de l'huile sur le feu en déclarant : "le retour à la normale ne peut arriver que quand la violence baissera et le nombre d'infiltrations depuis le Pakistan diminuera". Très vite après ses déclarations, les camions blindés de la police paramilitaire indienne se déploient dans les lieux stratégiques des plus grandes localités du Cachemire, prêt à user sans vergogne de leur fusil à plomb. D'autant que ces forces sont dans l'impunité la plus totale car sont protégés par une loi empêchant toutes poursuites sans l'accord du ministère de la Défense.
Soldat de la république instaurant l'ordre dans le Manipur
Conflit interethnique dans le Manipur
A l'autre extrémité de l'Inde, la violence a surgi brutalement et s'est propagée comme une trainée de pure dans l'état du Manipur. En cause les affrontements entre les Meiteis (ethnie majoritaire dans l'état et surtout hindou) et les Kurkis. En effet, la décision unilatéral du Lok Sabha de mettre les Meiteis dans la liste des tribus répertoriés et la cause de la colère des Kurkis. Ces derniers redoutent de perdre leur travail à cause des quotas dans l'administration que permet ce statut. Pour Modi cette situation ne peut perdurer et l'homme fort du pays décide de déployer des milliers de soldats. Un décret spécial permet à l'armée de la république de tirer à vue si nécessaire et d'instaurer un couvre feu strict pour rétablir l'ordre et la sécurité. Bien entendu pour que le minimum d'image puisse être propagé sur les réseaux sociaux internet a été suspendu.
Pierremenez- Ministre
- Messages : 628
Date d'inscription : 16/08/2019
Re: Topic Officiel - Année 2024
Crise politique :
Depuis le 28 janvier et l'arrivée par hélicoptère d'Imran Khan sur le toit du Parlement, le pays vit dans une étrange situation. Le "pays suspendu" comme l'appellent les essayistes anglophones, les seuls qui s'intéressent vraiment au sujet en dehors du Pakistan, vient de traverser deux semaines très difficiles.
Dès le 29 janvier, Imran Khan et ses sbires au Ministère de l'Armée et aux services secrets resserrent la visse. De nombreuses démissions de haut-rang ont lieu, principalement pour les personnes nouvellement nommées, qui sont non pas expulsées mais transférés vers des services non décisionnaires avec de généreux bakchiches, sortant de la poche de ceux qu'on appelle désormais quasiment ouvertement des putschistes.
Le 30 janvier, un petit conseil se forme de manière officieuse autour du Président de la République Arif Alvi qui est dépassé par les événements. Tous les jours, toute la journée, des officiers de l'armée et des SIS occupent son bureau. Il n'est jamais seul, toujours escorté, et d'heure en heure sa situation ressemble de moins en moins à celle d'un collaborateur et de plus en plus à celle d'un otage.
Arif Alvi
Dans les rues du pays, le calme est partiellement revenu. Les manifestant sortent en bien moins grand nombre, mais ceux qui le font sont extrêmement violents. Dans les rues de Lahore des combats de rue ont fait 24 morts et 350 blessés. L'armée a du être déployée sur place.
En date du 14 février actuellement, le Premier Ministre Sharif n'est toujours pas rentré de Chine. A vrai dire il n'occupe quasiment plus les esprits d'Imran Khan et ses alliés. La menace d'un contre-coup loyaliste semble écartée pour l'instant, tout du moins une action qui viendrait de Sharif, visiblement paralysé. La situation se tend fortement à l'échelle nationale.
La province du Sindh dans le Sud-est du pays est en bastion loyaliste. Son gouverneur, Kamran Tessori, est le seul gouverneur provincial n'appartenant pas au PIT. Depuis maintenant deux semaines le Parlement du Sindh est le seul à faire exercer ses droits constitutionnels d'assemblée et de délibération, en vertu de l'article 232 de la constitution qui autorise les assemblées locales et provinciales à continuer à se réunir malgré l'état d'urgence national. A plusieurs reprises Imran Khan a demandé à Tessori de faire cesser toute activité politique pour ne pas jeter de l'huile sur le feu, mais celui-ci fait la sourde oreille.
Kamran Tessori, gouverneur du SindhImran Khan :
Imran Khan
Dans l'arène politique mouvante et toujours plus inégale qu'est devenu le Pakistan depuis le 28 janvier, Imran Khan gagne de jour en jour en puissance. L'ancien Premier Ministre et homme fort du Pakistan a cependant su rassurer ses partenaires internationaux, chinois et américains notamment, sur la stabilité du pays. Dans un entretien à la BBC, il aura déclaré : " Le Pakistan est un acteur clef de la géopolitique mondiale. Sa stabilité est une nécessité. Je me bats tous les jours pour assurer à tous les pakistanais une vie digne, prospère et fière. Je suis conscient qu'il faut également prendre les mesures du rôle qu'aura le Pakistan à jouer dans le futur, et c'est pour ces raisons que j'ai dû prendre des décisions difficiles récemment. " L'entretien est assez cryptique et ne révélé pas grand chose des intentions pakistanaises.
En regard des récentes provocations indiennes au Kashmir cependant, Imran Khan les a fermement dénoncé et a menacé l'Inde de ne pas profiter des troubles internes au Pakistan pour continuer ses obscures manœuvres, sous peine d'être punie.
Re: Topic Officiel - Année 2024
Le pas de trop ? :
Le 15 février 2024, devant les grilles de l'ambassade américaine à Islamabad, la rue est calme. Les trottoirs sont entièrement occupés par des barrières anti terroristes en béton destinées à stopper des voitures-béliers et d'autres plus rudimentaires en métal. Plusieurs US Marines gardent le bâtiment, qui est depuis maintenant deux semaines en état d'alerte maximale.
Vers midi cependant, un petit groupe de manifestants du parti d'extrême-droite islamiste Jamaat-e-Islami déboule d'une ruelle, et se dirige vers l'ambassade d'un pas déterminé, armés de drapeaux du parti, bleus et verts. Sous les yeux médusés et un peu inquiets de la police d'Islamabad qui assiste les forces américaines, ceux-ci forcent le passage et se retrouvent rapidement à une dizaine de mètres des grilles du compound diplomatique américain.
Au sein de l'ambassade, l'alerte est lancée. Les procédures de sécurité sont activées et la protection de l'ambassadeur renforcée. Une dizaine d'US Marines sort en trombe des bâtiments et se positionne sur le périmètre. Les pakistanais quant à eux continuent de scander leurs slogans islamiques et anti américains, ponctués de PAKISTAN ZINDABAD et de ALLAH WAKBAR. La police pakistanaise peine à ralentir l'effet de masse et au bout d'une demi-heure, plusieurs centaines de badauds se sont joints au mouvement, plutôt par curiosité que par adhésion.
Un homme sort une brique d'un petit sac de toile, et un policier tente de l'empêcher de la lancer. Rapidement il est pris à parti par la foule, qui tabasse violemment le fonctionnaire de la sécurité pakistanaise. Cette action a un effet de catalyseur de violence, et en quelques secondes les craintes des US Marines se concrétisent, la foule devient violente. Des ordres de dispersions sont donnés en anglais et en urdu, de la part des US Marines comme de la police pakistanaise.
Devant l'urgence de la situation, le commandant local des forces pakistanaise demande des renforts. Quelques minutes plus tard alors que les militants d'extrême droite retirent les premières barrières, des forces de police supplémentaires arrivent. Des sommations sont effectuées à nouveau, couvertes par des slogans islamiques. Le commandant de police décide alors de passer aux grands moyens, et fait effectuer des tirs de sommation à balle réelle, effectués en l'air et en prévenant les américains évidemment. La foule se disperse rapidement en courant. L'effet de foule enverra une dizaine de personnes à l'hôpital en plus du policier attaqué, mais aucun mort. La nouvelle de ce qui s'est passé se répand cependant à travers le pays comme une trainée de poudre. Plusieurs essayistes et éditorialistes relayent sur twitter des informations erronées, signalant pour certains que la police pakistanaise aurait sur ordre des américains ouvert le feu sur la foule, pour d'autres que ce sont les US Marines eux même qui ont tiré.
Quoi qu'il en soit, plusieurs militants de Jamaat-e-Islami passeront les prochains jours en prison, et sont immédiatement arrêtés par la police.
Re: Topic Officiel - Année 2024
대한민국/大韓民國
République de Corée
Une statistique inquiétante
La Corée du Sud enregistre le nombre d’enfants par femme le plus faible au monde
C’est une statistique inquiétante qui fait son apparition en pleine campagne législative coréenne : à nouveau la Corée du Sud se retrouve bon dernier sur le nombre d’enfants par femme. Pour chaque femme en Corée du Sud, il y a 0.75 enfants, là ou un seuil naturel sain serait de 2.1. Ce n’est pas un choc puisque cela fait depuis le début des années 80 que ce seuil est en dessous de 2.1. Profitant de cette statistique qui n’étonne plus grand monde en Corée du Sud, mais qui inquiète, Lee Jae-myung annonce son programme centré autour de la vie sociale et sociétale coréenne « Un renouveau bienvenu dans une société trop individualiste pour penser à demain. » dit-il. Pour beaucoup, sa défaite lors des élections présidentielles de 2022 étés dû à ses positions ambiguës entre progressives et conservatrices, dans un pays encore fortement ancré autour du rôle paternaliste de l’homme. Pourtant, la situation sud-coréenne est bien trop inquiétante dans ces domaines, et souhaitant être désormais clair sur ces sujets, il vise à un renouveau sociétal. Nommé « Social and Societal Act », ce projet viserait à faire de la Corée du Sud un nouveau modèle et toucherait chaque élément de vie d’un coréen, de la naissance jusqu’au décès. Education, jeunesse, travail, inégalités, retraite, revenu universel, féminisme et droits humains, immigration, lutte contre le suicide, hyper-compétitivité des coréens entre eux … autant de domaines que le projet toucherait, et à ce niveau le programme de Lee Jae-myung s’est muni de « 100 propositions pour changer la Corée ». Pour Lee Jae-myung, si la population sud-coréenne s’écroule, c’est tout son modèle qui s’écroulerait, et la Corée du Sud ne serait alors qu’un pays de vieillards. Lee Jae-myung et personne en Corée du Sud ne croit aux théories de décroissances et néomalthusiennes.
Ceux soutenant la présidence actuelle de Yoon Suk-Yeol et les médias conservateurs sud-coréens critiquent la « Social and Societal Act » qui serait alors un important centre de dépense public, là où les dépenses sociales sont traditionnellement faibles. Entre un revenu universel, ou bien la limitation des écoles du soir ou privé, ce serait disent-ils la fin d’un modèle d’excellence à la sud-coréenne, la paresse prendrait le dessus sur la valeur travail si importante dans une société qui ne tourne qu’autour de cela. Toutefois, au vu de la catastrophe du mandat de Yoon Suk-Yeol, ces critiques ne font pas écho dans la société sud-coréenne à la limite de l’épuisement.
Ceux soutenant la présidence actuelle de Yoon Suk-Yeol et les médias conservateurs sud-coréens critiquent la « Social and Societal Act » qui serait alors un important centre de dépense public, là où les dépenses sociales sont traditionnellement faibles. Entre un revenu universel, ou bien la limitation des écoles du soir ou privé, ce serait disent-ils la fin d’un modèle d’excellence à la sud-coréenne, la paresse prendrait le dessus sur la valeur travail si importante dans une société qui ne tourne qu’autour de cela. Toutefois, au vu de la catastrophe du mandat de Yoon Suk-Yeol, ces critiques ne font pas écho dans la société sud-coréenne à la limite de l’épuisement.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
- Messages : 2026
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 31
Re: Topic Officiel - Année 2024
대한민국/大韓民國
République de Corée
Une rencontre bilatérale indo-coréenne attendue
Prévue de longue date, Yoon Seok-Yeol vient de partir de Corée du Sud afin de rencontrer son homologue de l’Inde, Narendra Modi, homme fort du pays depuis plusieurs années déjà. Même si la rencontre était prévue depuis longtemps, elle est vu comme un abandon pour le camp du président alors que le pays est en pleine campagne législative et que son programme parait immensément vide. Pas de quoi attirer de nouveaux votes tandis que déjà les sondages prévoient une assemblée nationale bien plus d’opposition qu’actuellement, et ayant des vues sur la formation d’un gouvernement d’opposition en cohabitation avec le président Yoon. Ce dernier espère que les contrats qu’il pourrait remporter en Inde seraient positif pour son bilan économique et donc permettre de sauver les meubles. Déjà minoritaire sur le parlement, le programme du président ne peut se faire et celui-ci ne peut que faire de la politique extérieure dont ses décisions ont déjà marqué une certaine rupture par rapport à ses prédécesseurs. Peut-être espère-t-il marquer l’histoire du pays par ses actions à l’international.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
- Messages : 2026
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 31
Re: Topic Officiel - Année 2024
République de l'Inde
Généralités
Généralités
K-9 Vajra-T dans le Jammu et Cachemire
L’armée indienne frappe l’insurrection
Modi ne compte pas prendre en compte les déclarations d’un dangereux séditieux. Au Cachemire sur la ligne de démarcation entre les deux puissances du sous-continent, ordre a été donné aux troupes indiennes d’être intransigeant envers toutes violations de la frontière.
Pour l’heure le gouvernement central ne pense qu’à une chose profiter de la situation pour intensifier ses actions de contre guérilla contre les séparatistes musulmans. Pour les généraux indiens il est l’heure de porter un coup dur à l’insurrection en essayant d’attaquer leur ligne d’approvisionnement qui se trouve étrangement du côté pakistanais. D’ores et déjà, plusieurs barrages d’artillerie sont effectués pour porter atteinte aux tentatives d'infiltration mais aussi pour tester les pakistanais. Est-ce que les leaders du BJP joue avec le feu ? Seule la réaction du Pakistan nous le dira !
Compagnie de l'armée indienne faisant face aux chinois
Les pauvres bergers du Ladakh
Sur les hauts plateaux désolés du Ladakh, on ne croise guère ces derniers temps, que des troupeaux de chèvres et des soldats indiens. Si dans le Jammu et Cachemire, l’Inde montre les muscles, c’est tout le contraire dans cette région. La réaction chinoise est scrutée. En se remémore les affrontements à l’arme blanche et à main nue et l’on s’y prépare. En attendant, chez les bergers du Ladakh et leurs chèvres pashmina, la vie sur les hautes plaines suit son cours, on s'habitue à vivre sous la surveillance bruyante des hélicoptères militaire Hal-Dhruv, et l'on est bien forcé de renoncer à certains pâturages, quand des frontières de barbelés surgissent au milieu des vallées.
Pierremenez- Ministre
- Messages : 628
Date d'inscription : 16/08/2019
Re: Topic Officiel - Année 2024
15 février 2024 : l’ambassade américaine à Islamabad menacée
La situation au Pakistan est scrutée de près par la Maison Blanche et le Département d’État. L’émeute qui a éclaté devant l’ambassade américaine à Islamabad fait en effet craindre le pire aux plus hautes autorités américaines et le Président Biden a été tenu informé de l’évolution de la situation en direct.
Fort heureusement l’incident n’a pas viré au drame avec une intrusion dans l’ambassade et les forces de sécurité pakistanaises n’ont pas facilité la tâche aux manifestants, ce qui rassure quelque peu Washington. La situation reste néanmoins très tendue : des blessés sont à déplorer et des coups de feu ont retenti devant la représentation diplomatique états-unienne, tandis que des rumeurs anti-américaines circulent sur les réseaux sociaux, faisant craindre un nouvel accès de violence.
Dans ces conditions, le département d’État a ordonné l’évacuation du personnel diplomatique non essentiel, qui sera évacué par hélicoptère vers l’aéroport. Les citoyens américains présents au Pakistan sont quant à eux appelés à la plus grande prudence. Mais hors de question pour Washington de subir une nouvelle humiliation en évacuant l’ambassadeur. Évacuer le plus haut représentant des Etats-Unis à Islamabad et le personnel diplomatique essentiel reviendrait en effet à renoncer à toute forme d’influence sur les évènements et à faire preuve de couardise. Sur place la sécurité de l’ambassade est néanmoins renforcée et l’équipe de Marines présente sur place va recevoir des renforts.
Officiellement l'Administration américaine reconnaît toujours le gouvernement du Premier ministre Sharif, lequel se trouve en Chine et semble totalement dépassé par les évènements. En coulisse l’apparente modération d’Imran Khan rassure toutefois un peu, d’autant plus que celui-ci ne semble pas être derrière la tentative d’assaut contre l’ambassade. Il faut de plus être réaliste : entrer dans une opposition frontale aux nouveaux maîtres du Pakistan reviendrait à laisser définitivement le champ libre à la Chine.
Par le biais des contacts du Pentagone au sein de l’armée pakistanaise, les États-Unis font ainsi savoir de façon secrète à Imran Khan, via ses partisans parmi les hauts gradés, qu’ils attendent une clarification d’ordre institutionnel avant d’aller plus en avant et appellent ce dernier à respecter le pluralisme politique en n’agissant pas de façon brutale contre les autorités locales non affiliées à son parti. En clair l’important aux yeux de Washington est que les formes démocratiques soient un minimum respectées (au besoin par la convocation d'élections générales). En outre il va de soi que la sécurité des ressortissants américains et de l’ambassade constituent une ligne rouge absolue.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: Topic Officiel - Année 2024
Bouffée d'oxygèneLa signature du protocole de paix d'Antalya en Syrie est une rare victoire diplomatique pour la Russie, qui en avait bien besoin. La consolidation du pouvoir de Bachar al-Assad, rare chef d'Etat à soutenir sans sourciller la Russie dans les instances internationales, apporte un résultat positif à quasiment dix ans de présence russe au Levant. De plus, les images de Sergueï Lavrov aux côtés de ses homologues turc et français, deux membres de l'OTAN, ainsi que du président syrien, sont un un succès incroyable pour la propagande russe qui ne manque pas de s'en servir dans son discours. Un gros pied-de-nez à Sleepy Joe qui est resté bien loin d'Antalya.
Deux larrons en foire à AntalyaToujours à propos de propagande, la campagne électorale russe bat son plein, marquée par l'absence totale des opposants dans les médias, faisant passer les précédentes pour des élections allemandes en comparaison. La nouvelle marotte du Kremlin est de s'en prendre à la contre-attaque de l'Ukraine. La continuation des assauts ukrainiens au sud du front est largement mise à profit pour inonder Twitter d'éléments de langage accusant le régime nationaliste de Kiev de bombarder Melitopol (en réalité des cibles militaires dans la ville) pour intimider les populations russes libérées et les empêcher de participer aux élections présidentielles, les "premières élections démocratiques tenues à Melitopol depuis 2014" d'après les perroquets du régime russe.
Thalassin- Modérateur
- Messages : 2342
Date d'inscription : 27/10/2013
Age : 24
Re: Topic Officiel - Année 2024
ITALIE
Brève
Évènement
Le 6 janvier 2024, le peuple italien décidait, par référendum et à une courte majorité, de faire évoluer ses institutions vers une république présidentielle « à la française » dominée par la figure du chef de l’État (qui sera dorénavant élu au suffrage universel direct).
La nouvelle Constitution ayant été adoptée, il convient maintenant de mettre en place les nouvelles institutions avec des élections générales (présidentielles et parlementaires).
Le dimanche 25 février 2024 les Italiens ont ainsi pu, pour la première fois de leur histoire, élire leur président de la République au suffrage universel. Sans surprise c’est la principale porteuse du projet de nouvelle Constitution, à savoir la présidente du Conseil sortante Giorgia Meloni, qui est arrivée en tête du premier tour, comme l’annonçaient les sondages. Le candidat du M5S, Giuseppe Conte, arrive lui en seconde position après une très bonne campagne et affrontera la cheffe de Fratelli d’Italia lors du second tour qui aura lieu le 10 mars prochain. Les chances de l’ancien président du Conseil apparaissent toutefois très réduites puisque Mme Meloni bénéficie d’ores et déjà du soutien des autres parti de droite de sa coalition (Forza Italie et la Lega).
De même en ce qui concerne les élections législatives, avec un premier tour marqué par la domination de Fratelli d’Italia et des autres partis de droite, qui devraient remporter la majorité absolue à la chambre des députés à l’issue du second tour (grâce à une loi électorale taillée sur mesure afin de rendre l’Italie « gouvernable »).
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Re: Topic Officiel - Année 2024
ETATS-UNIS & CANADA
Brève
Évènement
Dans la nuit du 19-20 février 2024, une vague de froid exceptionnelle, que les météorologues avaient certes vu venir mais pas avec une telle intensité ni une telle durée, s’abat sur le Québec, l’Ontario et le Nord-Est des États-Unis. De Washington DC à Montréal en passant par New-York les températures ne dépassent que rarement et localement les -15°C dans la journée et la situation est encore plus critique la nuit. Dans certaines villes des record de froid sont enregistrés, comme à Toronto dans la nuit du 22 au 23 février où la température a atteint les -35°C. Au froid s’ajoutent de très importantes tempêtes de neige et de fortes rafales de vent. Selon les instituts météorologiques la situation ne devrait pas s’améliorer de façon notable avant le 5-6 mars.
Cet épisode climatique extrême bouleverse la vie des populations : partout les transports sont très perturbés voire totalement interrompus et l’économie tourne au ralenti, les cadres et autres employés de bureau ainsi que les écoliers renouant avec le télétravail de façon massive comme aux heures les plus sombres du Covid. Pour beaucoup de citoyens la situation est néanmoins très compliquée avec des problèmes de ravitaillement et, surtout, des coupures d’électricité et d’eau du fait du gel des canalisations et de la tuyauterie. Dans ce contexte les autorités tentent de parer au plus urgent (hébergement des « naufragés de la route », interventions pour rétablir l’électricité…) et la solidarité s’organise. Mais bien sûr cela ne suffit pas et très vite de nombreuses personnes, en très grande majorité des SDF, sont retrouvées mortes de froid dans les rues des grandes villes. Fin février pas moins de 85 décès dû au froid sont ainsi à déplorer aux États-Unis et 21 au Canada, causant une vive émotion dans les deux pays.
Jhe- Administrateur
- Messages : 1135
Date d'inscription : 25/04/2015
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Topic Officiel - Année 2023
» V1980 - Topic officiel - Année 1982
» V1980 - Topic officiel - Année 1983
» V1919 - Topic Officiel - Année 1919
» V1919 - Topic Officiel - Année 1920
» V1980 - Topic officiel - Année 1982
» V1980 - Topic officiel - Année 1983
» V1919 - Topic Officiel - Année 1919
» V1919 - Topic Officiel - Année 1920
Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: Archives 2023 :: V 2023 - (17 avril- 16 juin)
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum