République Populaire de Chine - 中华人民共和国

PRESENTATION :

Secrétaire général du PCC : Xi Jinping
Président : Xi Jinping
Vice-président : Han Zeng
Premier ministre : Li Qiang

Capitale : Beijing
Population : 1,42 milliards d'habitant(e)s.
PIB (nominal) : 17 458 milliards de dollars américains ($)

L'ÎLE DE TAÏWAN, MACRON ET LA CHINE :

Nul doute que la situation avec les sécessionistes de Taïwan n'est pas en train de s'améliorer. Bien au contraire, celle-ci, semaines après semaines, se détériore toujours un peu plus, et ce dans un contexte de réaffirmation de soutien de la part des Etats-Unis pour les traîtres de l'île. Cependant, le président Xi Jinping, au début du mois d'avril, a pu compter sur l'inattendue intervention d'Emmanuel Macron, dans laquelle le président français appelait à ne pas suivre aveuglément une "logique de bloc" et à ne pas s'aligner sur la position américaine, à l'égard de Taïwan. Alors que les Français s'étaient égarés dans le cœur du peuple de Chine, après les accusations fallacieuses faites concernant la politique de répression de la vague islamiste dans la province du Xinjiang, ils retrouvent finalement une bonne place dans le cœur des Chinois, en choisissant de ne pas interférer avec les problèmes internes du pays.

Dans tout les cas, cela ne change rien à la tension permanente qui s'instaure dans la région, et qui ne risque pas de baisser. Après avoir mis en place 3 jours de manœuvres militaires intenses, le président Xi Jinping, en accord avec le ministre de la défense nationale, Li Shangfu (李尚福), a décidé de renouveler les manœuvres militaires, sur un rythme de 2 jours de manœuvres, à une distance allant de 1000 à 1700 milles nautiques autour de l'île de Taïwan, toutes les semaines, jusqu'à nouvel ordre. L'objectif du président est simple : mettre la pression, à Taïwan tout comme à ses partenaires, et notamment les Etats-Unis, jusqu'à obtenir satisfaction de ses objectifs, soit une fin totale et nette du soutien d'un quelconque Etat à Taïwan, faute de quoi, les potentiels partenariats avec ces Etats-là pourraient ne pas être renouvelés à l'avenir.

La puissance de la Chine est bafouée par les Occidentaux en faisant de la sécession de Taïwan une priorité pour leurs "valeurs" et il est nécessaire pour le président Xi Jinping, et aussi, pour le nouveau premier ministre, Li Qiang (李强), d'affirmer clairement que leur position ne bougera pas, et qu'ils resteront fermes avec l'ennemi Taïwan, et ses soutiens, quels qu'ils soient. De surcroît, ces renouvellements d'exercices s'imposent au vu des récents exercices menés par les Philippines et les Etats-Unis non-loin de l'île, tout du moins dans la région, dans une optique d'intimidation, qui cependant, ne pourra pas marcher face à la Chine.

VLADIMIR POUTINE, ROYAUME-UNI ET LA DEFENSE CHINOISE EN ASIE :

La guerre fait encore et toujours rage entre l'Ukraine nationaliste et la Russie de Vladimir Poutine. Alors que les forces russes semblent reprendre du terrain, des accords entre les Russes et les Chinois semblent avoir été passés pour envisager des livraisons d'armes, de munitions, et d'appareils militaires, aux forces armées russes par la RPC. Le président Xi Jinping n'a pas tari d'éloges à l'égard de son confrère russe, et semble, de son côté, affirmer un soutien sans failles envers la Russie poutinienne. Mais il n'en est pas de même pour le ministre de la défense nationale, Li Shangfu (李尚福). Celui-ci a estimé qu'il s'agissait d'une erreur stratégique de concentrer des efforts en Europe, bien qu'il ne s'agisse que de potentiels envois de matériels, car pour lui, la priorité reste la situation toujours très tendue dans les eaux territoriales chinoises, et notamment autour de l'île sécessioniste de Taïwan. Mais l'opinion du secrétaire général du Parti prime sur toutes les autres, et il est donc décidé que des munitions d'artillerie, des explosifs individuels et des munitions d'armes à feu seront envoyées massivement aux forces russes, pour soutenir l'effort de guerre de Moscou dans sa lutte contre les nationalistes ukrainiens. Conscient du danger que cela représente vis-à-vis, notamment, de l'OTAN, Xi Jinping a cependant fait entendre qu'il en assumait la pleine et entière responsabilité.



Ce soutien à la Russie s'inscrit aussi dans une démarche de provocation à l'égard notamment du Royaume-Uni. Après des accusations niées dans l'immédiat lors de discussions dans les institutions internationales, la Chine tient à faire savoir à Londres que les attaques britanniques envers la communauté chinoise, les ONG, et les arrestations abusives ne sont pas tolérables, et que les ressortissants chinois, au Royaume-Uni mais dans les autres pays du monde, ne sont aucunement soumis à l'influence de la Chine. Celle-ci respecte le droit de ses concitoyens à l'émigration, et garantit qu'une enquête sera menée pour établir d'éventuels liens entre les autorités chinoises et les ressortissants de la République Populaire de Chine, qui pourraient mener à des surveillances des émigrés à l'international du pays. Toute tentative d'ingérence de la part d'institutions politiques ou de personnalités politiques et militaires chinoise dans d'autres pays seront sévèrement réprimées, car il en va de la sûreté de l'Etat et d'accusations qui pourraient profiter aux Américains, et à leurs alliés de l'OTAN.

Autre problème, celui des tensions qui commencent à se créer entre l'Inde et la Chine. Narendra Modi, président indien, a estimé logique selon lui d'accuser la Chine, notamment en parlant de soi-disant tensions dont les Chinois seraient originaires dans les régions frontalières. Xi Jinping garantit cependant qu'il n'entend pas créer quelques tensions que ce soit dans les territoires frontaliers, mais appelle Modi à la détente, car il y a, aujourd'hui encore plus qu'auparavant, besoin d'une véritable unité entre les pays asiatiques, à mesure que les tensions entre l'Occident et le reste du monde semblent se raviver. La Chine entend, dans une volonté de conserver de bonnes relations avec ses voisins, proposer au Pakistan des rencontres au sujet de la dette, et ce notamment pour éviter un rapprochement qui pourrait s'avérer dangereux entre le Pakistan et les USA.



Enfin, Xi Jinping a annoncé que la Chine, dans les prochains mois, allait diminuer ses interventions à l'international, dans une optique de concentration sur les domaines qui comptent réellement, à savoir les progrès scientifiques, et ce notamment dans les domaines du nucléaire, mais aussi et surtout, des énergies renouvelables, de la crise écologique ainsi que dans le domaine de l'aérospatial, que la Chine a tendance à délaisser ces derniers mois voire années, se concentrant trop sur les situations dangereuses qui certes, menacent la Chine, mais empêchent surtout l'Etat communiste de se concentrer sur son projet d'avenir, et sur l'évolution technologique et scientifique chinoise. Xi Jinping, en accord avec Wang Zhigang (王志刚), ministre des sciences et technologies, et ses vices-ministres, Huang Wei (黄卫), Li Meng (李萌) et Xiang Libin (相里斌). Le Bureau politique du Comité central du PCC a annoncé travailler, en collaboration avec les universitaires chinois, le Ministère des Sciences et Technologies et sous la direction du secrétaire général du Parti et président Xi Jinping, sur un plan bi-quinquennal visant à présenter le projet scientifique et technologique que la Chine souhaite porter. "Le pays se doit d'être pionnier sur les questions d'aérospatial, mais aussi d'énergies renouvelables et vertes, notamment l'énergie nucléaire, ainsi que sur les questions des intelligences artificielles, dont l'évolution semble prendre un tournant impressionnant que la Chine et les Chinois ne peuvent pas se permettre de louper" a affirmé Huang Wei (黄卫) lors d'une conférence donnée à l'université de Shangaï le 27 mai.