République Populaire de Chine

Xi Jinping, vaillant président de la République Populaire de Chine

Pékin, pays de la prospérité et du bon sens, se dit prêt à maintenir ses positions diplomatiques quant aux affaires syriennes et iraniennes. Les deux nations citées doivent engager un processus d'atténuation des conflits, cela passant par des concessions venant des deux côtés.

Téhéran s'est depuis toujours engagé à n'entretenir aucune action belliqueuse dans sa région, et les spéculations qui font bon train sur le développement du nucléaire militaire démontrent tout l'acharnement des nations occidentales et d'Israël à ternir l'image de l'Iran. La République Populaire de Chine appelle donc les nations hostiles à fonder leurs accusations sur des bases de preuves irréfutables. Des clichés satellites américains comme ceux ayant soit disant identifié des armes de destruction massive en Irak ne sont pas recevables.

Le dossier syrien est quant à lui quelques peu plus épineux. La République Populaire de Chine a annoncé avoir la même vision de la chose que la France, la rébellion ne doit être armé ni par l'Union Européenne ni par qui que ce soit d'autre. L'identification d'une réelle force d'opposition est beaucoup trop difficile, ce qui empêche de facto une intervention armée comme prônée par les États-Unis d'Amérique car cela ne ferait que mettre le feu au poudre, le pays et sa population n'en ont vraiment pas besoin en ces temps de troubles.

Téhéran et Damas ont toutes deux fait l'objet d'une requête d'ordre économique, celle d'accepter des investissements massifs dans le secteur énergétique plus particulièrement dans les branches de l'extraction, de la prospection et du raffinement. Les technologies chinoises seraient ainsi mise à disposition des deux pays par les géants chinois, assurant une meilleure productivité.

En outre les commandes d'armes ayant été formulées sont acceptées.

Moscou a retenu toute l'attention de la Chine, puisque un rapprochement entre les deux nations a été salué par le Parti. Les termes avancés par la Fédération de Russie sont intéressants, et Pékin souhaite dialoguer afin d'ajouter d'autres clauses à un potentiel contrat qui bénéficierait aux deux pays.

Ces derniers temps, la croissance du Produit Intérieur Brut chinois subit une baisse graduelle comme se plaisent à le faire remarquer tant de monde. Agissant comme principal moteur de l'économie d'un pays, le gouvernement chinois s'est fixé pour objectif de limiter la baisse de cette croissance déjà énorme face aux concurrents de la République Populaire de Chine. Il a donc été annoncé par le gouvernement que les entités banquières chinoises allaient désormais accorder plus facilement des prêts aux PME et TPE afin de dynamiser le marché intérieur. Tout entrepreneur nécessitant un crédit pourra désormais se tourner vers sa banque qui lui proposera de l'argent à taux d'intérêts bas plus facilement, présentant des avantages pour les deux partis : la banque est plus certaine de se faire rembourser puisque les intérêts sont faibles, et le demandeur ne croule pas sous les dettes.Afin de développer ses start-up ainsi que ses plus anciennes firmes, la Chine s'est dite fortement intéressée à la négociation de traités de libre échange avec des pays du Moyen-Orient, d'Afrique ou d'Asie par exemple.

Lors de sa campagne, l'honorable président Xi Jinping avait fait de la lutte contre la corruption et le gaspillage au sein du parti l'une de ses priorité sur la liste des vermines à détruire. Ainsi, une importante réforme va être appliquer sur les parlementaires chinois, et il s'agit d'une taxe qui touchera les 100 membres les plus riches. En effet, les 90 membres du parlement les plus riches comptent à eux seuls plus de 77 milliards d'euros d'actifs, ce qui ne s'inscrit pas dans la politique de sobriété et d'humilité prônée par le parti. Ils devront s'acquitter d'une taxe foncière mensuelle directement retenue sur leurs revenus qu'ils auront évidemment obligation de déclarer et détailler. Cette levée d'argent sera cependant à taux faible afin d'être acceptée par les concernés, néanmoins la rentré d'argent sera énorme et remboursera divers frais d'administration et permettra de subventionner des projets dans l'éducation.

Via ces réformes les spécialistes chinois tablent sur une croissance pouvant aller titiller les 8% d'ici la fin 2013.

En Syrie, la construction d'usines indispensables à la relève du pays seront largement financées par des investisseurs chinois qui bénéficient d'un marché leur étant exclusivement ouvert. Ainsi différentes entreprises syriennes de manufacture ou de sidérurgie voient le jour et son détenus par les entrepreneurs chinois. Cependant bien évidemment face aux besoins urgents du peuple syrien la main d’œuvre est exclusivement syrienne en dehors des plus hauts cadres, et l'intégralité de la production est à destination du marché syrien, ainsi qu'une partie des bénéfices générés par les compagnies.

Ma Xiaotian, Général dans la branche aérienne de l'Armée Populaire de Libération.

/!\ Documents militaires sensibles /!\

La CMC a déterminé ses priorités des prochaines années. Fort d'une économie dynamique, la République Populaire de Chine dispose du deuxième budget au monde alloué aux forces armées. Ainsi, le développement de nouveaux projets est facilité par d'importantes capacités de financements : l'Armée Populaire de Libération a tous les atouts en main pour devenir une armée efficace et moderne plus que jamais. L’Assemblée Populaire Nationale a validé avec une forte majorité le vaste plan de mise à niveau de l'APL : la nouvelle priorité des trois branches est désormais de développer plusieurs générations de drones, déclinés en différentes versions adaptées à des missions diverses, ceci en totale indépendance de la participation de tout autre pays. Les drones occidentaux ont prouvé leur efficacité à de nombreuses occasions et notamment au Pakistan face aux forces d’Al-Qaïda, c'est pourquoi le projet est jugé 100% sûr. Comme il est proposé par le plan Ma Xiaotian, du nom de son auteur, l'APL devrait être dotée dans les prochaines années d'une flotte de drones (UCAV, MALE, HALE, tout comme des MAV, TCP, MCMML, MCMMR, DMT) imposante puisque cette nouvelle technologie représente l'avenir du combat et est amenée à remplacer les modèles vieillissants d'avions de chasse.
Plusieurs milliards de dollars américains seront à terme investis, la première fournée d'UAV baptisée "冬天的太陽" (Soleil d'Hiver) semblable à son équivalent américain RQ-1 "Predator" devrait être expérimentée en prototype l'année prochaine, pour une introduction en 2015. Cela n'empêchera cependant pas les autres déclinaisons d'être mises au pont en parallèle.

Le dossier J-20 est donc remis en question, et après de longues discussions au sein de l'APN il a été décidé que le projet devait être maintenu, mais perfectionné. Ainsi l'intronisation de l'appareil n'aura pas lieu avant 2018, mais un remaniement de poids est à l'ordre du jour. Le rôle de l'avion sera grandement axé sur des missions de supériorité aérienne, ainsi ses performances seront optimisées dans ce sens. La patience allouée à ce projet, couplée à des financements importants et constants, garantit la sortie à terme d'un avion très performant dans son domaine pouvant tenir tête aisément aux équivalents du marché. L'exportation du produit est encore à l'étude mais sera probablement interdite.

Le second semestre 2013, décidément riche en action à la volonté personnelle du Président Xi Jinping, affichera également la hausse prévue du budget total alloué à la Défense. La CMC a ainsi réorganiser ses subventions qui se tournent maintenant en grande partie vers la Recherche et le Développement. Selon l'avancement de certains projets internes, il se pourrait que d'importantes quantités de matériel vieillissant soient cédés à d'autres pays à bas prix, ou bien jetées à la casse afin d'éviter de payer la maintenance d'équipement obsolète.