V1885 - Topic Officiel
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Re: V1885 - Topic Officiel
Communiqué [SECRET] à la Russie :
La Bulgarie demande à la Russie un soutien militaire dans l'agression ottomane et l'encerclement de Plovdiv.
Les troupes turques sont sur le point de se jeter sur le coeur battant de la Bulgarie, et de massacrer l'âme bulgare. La Bulgarie, attaquée par la Serbie et l'Empire Ottomane, demande un soutien militaire au Tsar. Une pression sur l'Empire Ottoman afin que les troupes du Sultan retournent en Thrace serait la bienvenue, si ce n'est un engagement direct de l'armée russe à nos côtés dans la défense de la Patrie.
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Re: V1885 - Topic Officiel
Rossiïskaïa imperia
Empire de Russie
Politique Extérieure
[SECRET] Réponse Russe à la missive secrète Bulgare:
Le gouvernement Russe assure aux diplomates Bulgares un soutien sans faille face à la participation Ottomane dans le conflit. La Russie espère une sortie diplomatique du conflit grâce aux grandes puissances et la Conférence de Stettin, mais le soutien militaire sera prêt en toutes circonstances.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: V1885 - Topic Officiel
United Kingdom of Great Britain and Ireland
Manhattan Kaboul - II.
................La main diplomatique tendue par l’Empire de Russie est saisie par le Gouvernement de Sa Majesté, qui garde toutefois son autre main sur la détente, prêt à tirer au besoin. Ainsi, l’ambassadeur britannique auprès du Tsar transmet à ce dernier la proposition suivante pour régler définitivement ce contentieux :
- Les frontières de l'Émirat d’Afghanistan seront là où elles se trouvent actuellement, à l’exception de la ville de Pandjeh reconnue comme russe et celle de Zulfikar comme afghane.
- La défense des frontières afghanes et de l’intégrité du territoire dudit Etat sera assurée communément par l’Empire de Russie et le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande.
- Les armées britanniques et russes ne pourront traverser le territoire afghan sans l’accord préalable des autorités légitimes afghanes.
Si Londres recule d’un pas en faisant une telle proposition et en acceptant de reconnaître l’expansion russe en Asie centrale ainsi qu’en partageant la défense de l’Afghanistan, elle assure aussi ses arrières en neutralisant définitivement le pays et en le transformant en zone tampon entre la Russie et l’Empire, ce qui n’est point négligeable.
Erik en Somalie - II.
................L’expédition suédo-norvégienne dans la ville portuaire de Chisimayu n’est vraiment pas du goût du Royaume-Uni. L’ambassadeur britannique auprès du roi de Suède-Norvège l’a fait promptement savoir à ce dernier, dénonçant l’agression d’un territoire sous juridiction du Sultanat de Zanzibar, un État allié de la Grande-Bretagne. Aussi, le diplomate demande la libération de la ville par le corps expéditionnaire suédo-norvégien, tout en proposant qu’un comptoir commercial y soit établi sans toutefois qu’une quelconque autorité coloniale suédo-norvégienne puisse être revendiquée. Parallèlement, un émissaire est dépêché à Afgooye, capitale du Sultanat Geledi, afin de lier le Royaume-Uni à ce Sultanat par une alliance, prétextant la menace suédo-norvégienne qui pourrait peser sur cet État voisin de la nouvelle colonie scandinave en Somalie.
Sirda- Modérateur
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Re: V1885 - Topic Officiel
♕ Reino de Portugal e dos Algarves ♕
Le gouvernement portugais n'hésite plus a s'inspirer de ses héros nationaux
Os Grandes Movimentos Parte I
Il va sans dire que l’empire colonial est une fierté incroyable pour la nation catholique portugaise. Non seulement une fierté, mais un besoin inhérent pour les portugais de civilisé et de planter des tonnes de café, tabac et coton dans de vastes terres sous utilisées qui est désormais devenu notre opium. Le gouvernement de Melo comprend rapidement que la question de la carta rosa est devenue auprès de l’opinion publique portugaise une question centrale et source de grande enflammé patriotique soudaine et parfois violente. Jamais les portugais de métropole n'ont été aussi intéressés aux affaires d’outre-mer.
Le gouvernement de Sa Très Fidèle Majesté, a défaut d’avoir au Portugal même de riches industriels ambitieux qui veuille faire le sale boulot pour lui, décide de prendre l’initiative et de créer un projet incroyable et fantastique nommé tout simplement : Les Grands Mouvements. Le Portugal n’est pas à même de négocier de façon égale avec Londres les frontières africaines dans la situation actuelle qui place le Très Fidèle Royaume en situation d’infériorité. L’occupation du terrain par des portugais, ou plus simplement par des tribus vassales, sont la clé ici pour avancer nos pions sur l'échiquier du continent noir. Les Grands Mouvements cherche à recruter vétérans des forces armées de Sa Très Fidèle Majesté, mais aussi des anciens policiers et même des hors-la-loi qui pourrissent dans les prisons royales afin de former des milices qui seront par la suite envoyé en Angola et au Mozambique afin de soutenir les efforts de pacifications des armées coloniales locales, avec de grands profits à prendre directement sur place. Largement inspiré de la façon de faire du roi des belges, il s’agit de la manière la moins coûteuse pour une Couronne portugaise appauvrie de faire de grands gains territoriaux et ce rapidement.
Le ministère des affaires coloniales se penchera sur la nécessité pour le Portugal d’établir ses frontières entre le Mozambique et la colonie allemande au nord en atteignant le lac Niassa (Malawi) et ainsi concurrencer les missionnaires et chasseurs britannique dans la région. Les portugais ne compte pas pour le moment monter plus au nord dans le Lindi et ainsi se mettre les allemands à dos dans la région. En Angola, l’objectif est de pousser à l'Est et de mettre à mal l’influence des milices de Léopold II dans le bassin du Congo et ainsi permettre de tracer une frontière stable entre le Congo, l’Angola et la Namibie allemande au sud.
Il va sans dire que l’empire colonial est une fierté incroyable pour la nation catholique portugaise. Non seulement une fierté, mais un besoin inhérent pour les portugais de civilisé et de planter des tonnes de café, tabac et coton dans de vastes terres sous utilisées qui est désormais devenu notre opium. Le gouvernement de Melo comprend rapidement que la question de la carta rosa est devenue auprès de l’opinion publique portugaise une question centrale et source de grande enflammé patriotique soudaine et parfois violente. Jamais les portugais de métropole n'ont été aussi intéressés aux affaires d’outre-mer.
Le gouvernement de Sa Très Fidèle Majesté, a défaut d’avoir au Portugal même de riches industriels ambitieux qui veuille faire le sale boulot pour lui, décide de prendre l’initiative et de créer un projet incroyable et fantastique nommé tout simplement : Les Grands Mouvements. Le Portugal n’est pas à même de négocier de façon égale avec Londres les frontières africaines dans la situation actuelle qui place le Très Fidèle Royaume en situation d’infériorité. L’occupation du terrain par des portugais, ou plus simplement par des tribus vassales, sont la clé ici pour avancer nos pions sur l'échiquier du continent noir. Les Grands Mouvements cherche à recruter vétérans des forces armées de Sa Très Fidèle Majesté, mais aussi des anciens policiers et même des hors-la-loi qui pourrissent dans les prisons royales afin de former des milices qui seront par la suite envoyé en Angola et au Mozambique afin de soutenir les efforts de pacifications des armées coloniales locales, avec de grands profits à prendre directement sur place. Largement inspiré de la façon de faire du roi des belges, il s’agit de la manière la moins coûteuse pour une Couronne portugaise appauvrie de faire de grands gains territoriaux et ce rapidement.
Le ministère des affaires coloniales se penchera sur la nécessité pour le Portugal d’établir ses frontières entre le Mozambique et la colonie allemande au nord en atteignant le lac Niassa (Malawi) et ainsi concurrencer les missionnaires et chasseurs britannique dans la région. Les portugais ne compte pas pour le moment monter plus au nord dans le Lindi et ainsi se mettre les allemands à dos dans la région. En Angola, l’objectif est de pousser à l'Est et de mettre à mal l’influence des milices de Léopold II dans le bassin du Congo et ainsi permettre de tracer une frontière stable entre le Congo, l’Angola et la Namibie allemande au sud.
GeorgeV- Grand Consul
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Re: V1885 - Topic Officiel
Si la Couronne avait reçu quasiement un chèque en blanc de Paris, il en est tout autre avec Berlin. Si les lusitaniens sont d’abord ravis d’avoir attiré l’attention de l’Empire allemand sur la carte rose , il est clair pour Lisbonne nous ne seront pas capables d’avoir des engagements clairs de la part des teutons.
La volonté d’impliquer seulement la partie orientale des possessions allemandes dans un futur accord, alors que nous sommes clairement plus intéressé à cesser l'expansion allemande vers les territoires sous influences portugaise en Afrique du Sud-Est frontalier avec l’Angola, met la puce à l'oreille au gouvernement portugais qui n’hésite pas à bluffer en surestimant grandement au près de la délégation allemande l’influence portugaise dans le Lindi, frontalier avec la Tanzanie allemande.
Ainsi, la délégation portugaise va a la pêche et propose un accord - le Portugal cessera de chercher une expansion au nord du Mozambique au-delà de la rivière Rovuma jusqu’au lac malawi en échange de quoi l’Allemagne reconnaît la souveraineté portugaise au nord de la Namibie allemande et cesse de chercher de s’étendre au-delà de la rivière Cubango.
La volonté d’impliquer seulement la partie orientale des possessions allemandes dans un futur accord, alors que nous sommes clairement plus intéressé à cesser l'expansion allemande vers les territoires sous influences portugaise en Afrique du Sud-Est frontalier avec l’Angola, met la puce à l'oreille au gouvernement portugais qui n’hésite pas à bluffer en surestimant grandement au près de la délégation allemande l’influence portugaise dans le Lindi, frontalier avec la Tanzanie allemande.
Ainsi, la délégation portugaise va a la pêche et propose un accord - le Portugal cessera de chercher une expansion au nord du Mozambique au-delà de la rivière Rovuma jusqu’au lac malawi en échange de quoi l’Allemagne reconnaît la souveraineté portugaise au nord de la Namibie allemande et cesse de chercher de s’étendre au-delà de la rivière Cubango.
GeorgeV- Grand Consul
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Re: V1885 - Topic Officiel
Fin des guerres
Avec la paix de Pirot, suite à l'agression serbe, et le retrait ottoman "derrière les cols", la Bulgarie est en paix.
Celle-ci a un goût amère cependant. Plusieurs milliers de jeunes bulgares sont morts sur le champ de bataille dans la défense de la Patrie. Les corps sont en cours de rapatriement vers les villages de Bulgarie, où veuves et mères endeuillées pleurent leurs maris et fils. Au niveau politique, le Prince von Battenberg a su mener avec brio les troupes bulgares contre la Serbie, et s'acheter une certaine crédibilité interne qu'il n'avait pas.
Le grand désastre reste cependant l'annexion de trois districts de Roumélie Orientale de manière unilatérale par l'Empire Ottoman, qui les a rattaché à la Thrace sans consultation avec le gouvernement bulgare ni aucune autorité locale.
La Bulgarie est meurtrie, et si de fait elle ne peut rien faire pour protester militairement contre les troupes ottomanes après plusieurs semaines d'une guerre éprouvante, le gouvernement de Sofia ne reconnaît uniquement le rattachement des provinces rouméliennes à la Thrace, et le fait savoir par un communiqué officiel à la Sublime Porte.
Ce rattachement viole les principes de paix et de voisinage qui maintiennent l'équilibre des Balkans. La Bulgarie fait savoir au Sultan que si la relation hiérarchique entre le Prince et le Sultan n'est pas remise en question, plus aucun paiement ou participation budgétaire au budget impérial ne sera effectué de la part de la Bulgarie jusqu'à nouvel ordre.
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Re: V1885 - Topic Officiel
Royaume de Serbie
Du point de vue du bon roi Milan, la démobilisation bulgare et l'évacuation de Pirot par leur armée marque la fin définitive de cette crise. La Serbie renvoie son armée aux casernes et panse ses plaies. Il y a beaucoup à apprendre du conflit, déjà, la Serbie n'est pas la puissance militaire qu'elle pensait être, sans l'intervention militaire autrichienne, il y a fort à parier que l'armée du royaume aurait été vaincue par les troupes bulgares. C'est un désastre du point de vue des militaires serbes qui comprennent bien que leur armée devra être fortement transformée dans les années à venir pour prévenir un nouveau fiasco de cette ampleur, ce sera le prochain grand chantier serbe à n'en pas doute.
L'autre problème est l'agacement du peuple et des élites bourgeoises qui n'ont pas appuyé l'aventurisme militaire de Milan et qui l'ont fait savoir. La fin de la crise offre un bol d'air au monarque mais il faudra être attentif dans les années à venir pour éviter de se faire surprendre.
Mirage- Grand Consul
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Re: V1885 - Topic Officiel
Österreichisch-Ungarische Monarchie
Osztrák–Magyar Monarchia
Osztrák–Magyar Monarchia
Encore des wagons remplis de soldats qui quittent les terres impériales, pour punir l'orgueil ottoman.
Déclaration de guerre
……..La Sublime Porte a refusé les nombreuses mains tendues par les grandes puissances réunies à Stettin pour convenir d’une solution concernant la crise bulgare. Devant cette position obstinée du Sultan, l’Empereur-roi Franz-Joseph a convoqué en urgence son conseil de la couronne pour discuter de ces deux problèmes majeurs pour l’Empire Habsbourg. La première heure de discussions ne fut guère intéressante, devant l’Empereur personne n’osait vraiment mettre les pieds dans le plat. Puis le souverain demanda brutalement « quand est-ce que mes soldats vont pouvoir marcher sur les Turcs ? ». Un blanc, puis, les deux têtes de l’armée impériale se frottent les mains, relancent l’Empereur en lui assurant que l’Empire est prêt à la guerre. La mobilisation générale n’a pas à être déclarée assure les deux hommes qui proposent la mobilisation de 4 nouvelles armées pour préparer une expédition militaire dirigée contre l’Empire Ottoman afin de le contraindre à négocier avec les grandes puissances. L'Außenminister Kálnoky n’était pas sa favorable à une solution militaire, mais il ne l'exprima pas. Puis le Ministre-président de la Transleithanie, Kálmán Tisza d’abord silencieux, donna son soutien aux militaires, les magyars ne pouvaient rester les bras croisées alors que les Balkans s’enflamment de nouveau. La seule résistance en réalité face à la guerre, était le Kaiserminister Taaffe. L’ami de l’Empereur était très dubitatif (comme tous les autrichiens du conseil, sauf les militaires) sur les gains de l’Empire à punir militairement le Sultan. Une guerre juste peut-être, mais avec un risque pour la stabilité des possessions impériales. Mais lui aussi, finit par être convaincu par l’Empereur-roi. C'est dur de lui dire non. Les faucons de l’armée impériale Beck et Albrecht ont convaincu l’Empereur-roi, une guerre est indispensable pour soumettre le Sultan qui a quitter la table des négociations. Puis les deux hommes voient aussi en une intervention militaire un moyen de poursuivre la restauration du prestige impérial écorché depuis le début du siècle, ce qui parle beaucoup au souverain soucieux de sa dynastie plus que tout. Franz-Joseph clôture finalement la rencontre si cruciale : Cette guerre nous fera sortir pour de bon de la léthargie et restaurera l’équilibre balkanique. Nous devons frapper les premiers pour conserver notre pré-carré. Le Tsar russe le fera aussi, qui a tout intérêt à ne pas se laisser défier non plus par le Sultan qui est l'unique responsable de l'échec de Stettin.
La réunion terminée, le Kriegsminister lança la mobilisation partielle des troupes appelées au drapeau. Le chef de l’état-major impérial le Generaloberst Beck a quant à lui former deux corps d’armée (3 armées chacune) pour l’opération militaire en préparation et les a mis en mouvement pour se préparer au combat. La marine est mobilisée mais de façon purement défensive pour ne pas provoquer l’allié italien. Concernant la vie civile, Taaffe prépare une censure partielle de la presse de façon à ce qu’aucune mauvaise nouvelle ne puisse parvenir massivement dans l’Empire. Aussi, une campagne de propagande massive est mise en marche pour convaincre tous les esprits éclairés de la nécessité de la guerre. L'exécutif justifie sa guerre en rappelant tous ses précédents conflits qui ont opposé les Autrichiens aux Ottomans. Un conflit inévitable, et provoqué par les meurtres et le bellicisme du souverain turc qui a violé le traité de Berlin de 1878 selon Vienne en annexant des provinces.
En tout cas, plus aucun doute n’existe pour Franz-Joseph, la déclaration de guerre est envoyée à la Sublime Porte. Au nom de Dieu tout puissant, l’Autriche doit arrêter la folie du Sultan Abdülhamid II.
La réunion terminée, le Kriegsminister lança la mobilisation partielle des troupes appelées au drapeau. Le chef de l’état-major impérial le Generaloberst Beck a quant à lui former deux corps d’armée (3 armées chacune) pour l’opération militaire en préparation et les a mis en mouvement pour se préparer au combat. La marine est mobilisée mais de façon purement défensive pour ne pas provoquer l’allié italien. Concernant la vie civile, Taaffe prépare une censure partielle de la presse de façon à ce qu’aucune mauvaise nouvelle ne puisse parvenir massivement dans l’Empire. Aussi, une campagne de propagande massive est mise en marche pour convaincre tous les esprits éclairés de la nécessité de la guerre. L'exécutif justifie sa guerre en rappelant tous ses précédents conflits qui ont opposé les Autrichiens aux Ottomans. Un conflit inévitable, et provoqué par les meurtres et le bellicisme du souverain turc qui a violé le traité de Berlin de 1878 selon Vienne en annexant des provinces.
En tout cas, plus aucun doute n’existe pour Franz-Joseph, la déclaration de guerre est envoyée à la Sublime Porte. Au nom de Dieu tout puissant, l’Autriche doit arrêter la folie du Sultan Abdülhamid II.
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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Re: V1885 - Topic Officiel
Camouflet turc et waffenstrudel
La conférence de Stettin est un échec cuisant. L'empire ottoman, choisissant délibérément de refuser un arbitrage qui satisfaisait l'ensemble des autres grandes puissances, a préféré quitter la conférence et violer éhontément le traité de Berlin. Une chose est sûre, les Allemands n'envisageront plus sur l'honneur qui était fait aux Turcs de les inviter alors même que les Bulgares et Serbes ne l'étaient pas.
L'arbitrage ayant été refusé par Constantinople, ce qui devait arriver arriva, et l'une des deux autres puissances majeures de la zone, l'Autriche, a déclaré la guerre à l'Empire ottoman. À Berlin, on ne compte absolument pas s'opposer à cette intervention militaire, puisque la conférence destinée à l'éviter à été un échec. Par les canaux diplomatiques bilatéraux et confidentiels, l'Allemagne fait savoir à Moscou qu'elle ne s'opposera pas non plus à une intervention russe, et à Londres et Paris que si l'Allemagne reconnaît les intérêts légitimes des deux puissances dans l'Empire ottoman, elle sera dans l'obligation de défendre l'Autriche en cas de déclaration de guerre à son égard.
Thalassin- Modérateur
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Re: V1885 - Topic Officiel
Royaume d'Espagne
Reino de España
Reino de España
Cuba et son Roi !Après un séjour lisboète fort agréable dû en grande partie à l’accueil chaleureux du Roi du Portugal, mais surtout grâce à la conclusion d’un accord sur le mariage du prince héritier Charles et d'Eulalie de Bourbon, il est temps de partir. Hélas toute bonne chose à une fin, et l’escadre de l’Armada espagnol, stationnée dans la baie de Lisbonne, conduisit la cour de sa très catholique majesté Alphonse XII dans la « Perle des Antilles » Cuba. Dès l’arrivées du monarque et de sa suite à la Havane, les canons de l’armée espagnoles raisonnèrent pour la première visite officielle d’un Roi d’Espagne en terre cubaine. Quel ne fut pas la joie des cubains qu’il soit créole, métisse ou encore blanc d’origine espagnol de voir l’élégant Alphonse XII, leur monarque, traverser la capitale de la colonie à cheval avec sa garde royale. Mais bien plus encore quel ne fut pas la stupeur d’Alphonse en voyant la prospérité de la ville qui n’avait rien à envier à Séville, Barcelone ou Madrid. Plus la visite de l’île durait et plus le constat était là, Cuba etait l’une des provinces espagnoles les plus riche et les plus développé des reliquats de l'Empire d'Espagne. Le Roi était en colère, aucuns de ses conseillers ne lui avaient rien dit à ce sujet et sur la prospérité de cette contrée, certes il le savait indirect en sachant que depuis longtemps Cuba est le premier producteur mondial de sucre, mais ses certitudes occidentales étaient bousculées. Ces produits de consommations courante ont fait la fortune de l’île et submerge le marché des États-Unis. Ainsi le Roi a pu voir suite à ses nombreuses rencontres avec l’élite cubaine que la bourgeoisie locale est sans doute la plus moderne et la plus dynamique du monde hispanique, Espagne comprise. Partout au cours de son périple, Alphonse XII pu percevoir la croissance record de l’économie cubaine, mécanisation outrancière des plantations sucrières, raffinerie de sucre, chemin de fer, télégraphe avec des dépêches régulières d’Espagne (un câble marin relie l’île aux États-Unis), en définitif toutes l’infrastructure est digne d’un pays européen. Le décalage fut encore plus accentué quand le monarque effectua la même tournée à Porto Rico.
Si cette visite dans les caraïbes des possessions espagnols fut un réel succès et consolida la cohésion nationale, mais le retour à Madrid fut un choc pour le Roi d’Espagne, dans son esprit tout était chamboulé. Il n’y a pas de doute l’Espagne a plus besoin de Cuba que le contraire, et pire encore l’économie cubaine est complétement indépendante de sa métropole. Les marchandises sont transportées par des pavillons de toutes sortes, les transactions financières effectuées essentiellement en dollar, et enfin 92% de la production de sucre est exporté aux Etats-Unis. De toute évidence, Cuba est une colonie atypique, l’île n’est plus depuis longtemps une « vraie colonie » et l’élite madrilène qui dirige le pays ne l’a pas constaté malgré la « Guerre de Dix ». Une chose est sure, les choses doivent changer et seul Alphonse XII peut faire bouger les lignes.
Pierremenez- Ministre
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Re: V1885 - Topic Officiel
Le SS Laura a un trajet déjà connu: Vers le Royaume Uni, plein de lait et bacon, et de retour au Danemark, rempli de la glorieuse pierre noire de Newcastle (le charbon), le plus précieux minerai de l'année 1885 avec l'hématite. Ces pierres, transportés à faible coût dans tout le Danemark, grâce à sa géographie favorable, à savoir plat et côtier, et ses aménagements, à savoir les ports et des chemins de fer apportant biens et services à la vitesse des locomotives compound haute pression. Mais à quoi peut bien servir, à fond du Danemark, le charbon ? A l'industrie agroalimentaire. L'agriculture du Danemark a quitté depuis 1860 l'idée de subsistance. Maintenant, c'est un secteur spécialisé, dans l’élevage de bovins et de porcins, pour l'export et le profit. Mais donc, avec le charbon britannique, et les grains américains du Midwest, un continent entier qui noie l’Europe de ses céréales aux prix imbattables, l’économie danoise s’élance dans le libre échange et la mondialisation à la vitesse des premières turbines du 19e siècle.
Et bien sur, c'est pas des animaux qui sont exporté. Les produits sont transformés par l’industrie agro-alimentaire et la valeur ajouté explose avant de partir au Royaume-uni structurellement déficitaire en nourriture. Le lait est transformé par les machines, les batteuses et les séparatrices à vapeur. La mission du charbon est claire: Faire tourner les crèmeries, et les permettre de produire plus, plus rapidement, et de meilleur qualité en faisant tourner le lait a une vitesse de rotation que personne n'a pu rêver il en 1800.
Utyi- Grand Consul
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Re: V1885 - Topic Officiel
Rossiïskaïa imperia
Empire de Russie
Politique Extérieure
Souvenirs de 78
Appels bulgare, fiasco de l'abandon Ottoman de la Conférence de Stettin, déclaration de guerre Austro-Hongroise... Le vent tournait en faveur des objectifs Russes. Il a fallu pour eux dans un premier temps accepter les conditions du traité de Berlin peu favorable par rapport au traité de San Stefano, mais le refus du Sultan d'obtempérer aux conditions de paix discutées avec les Empires centraux permettra à l'issu du conflit de potentiellement renégocier les termes du traités, rendu quelque peu caduque.
Avec la bénédiction de l'Empire Allemand, l'entrée en guerre de l'Empire Austro-Hongrois et la mobilisation préparée des troupes Russes, l'Empire de Russie se joint ainsi au conflit et déclare officiellement la guerre au Sultan. L'Empire de Russie propose ainsi à son homologue Austro-Hongrois une mise en commun d'une stratégie offensive efficace pour plier les troupes adverses.
Cette nouvelle rendra ravis les Bulgares, mais certains enjeux demeureront même après la guerre. Alexandre de Battenberg étant toujours au pouvoir, le plan consistant à le renverser est toujours dans les tiroirs. Mais encore faudrait-il élever à sa place un dirigeant crédible et un minimum reconnu...
Retour au calme en Afghanistan
L'offre Britannique a quelque peu agréablement surpris le Tsar. En effet, les Russes obtenaient des concessions étendues pour poursuivre leurs activités et pour bénéficier d'un non-alignement de l'Emirat. Interprété comme une refonte satisfaisante du caduque Traité de Gandamak, l'Empire de Russie annonce à son homologue Britannique accepter les termes de l'arrangement proposé par Londres.
Ainsi, les tensions retombent en Asie Centrale, à la frustration du gouverneur Komarov qui pensait pouvoir mener un projet militaire à bien, mais avec un soulagement de la part du Tsar qui va pouvoir concentrer ses activités militaires dans les Balkans contre l'Empire Ottoman. En attendant, le gouverneur Komarov est invité à plancher sur deux sujets d'importance qui entérinerons et mettrons un terme à l'expansion territoriale Russe en Asie Centrale: des offres de commerce et d'échanges avec l'Emirat Afghan, et la préparation d'expéditions organisées pour l'exploration du Pamir, à ce jour probablement la région la plus isolée d'Asie.
Rêveur_Lucide- Ministre
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Re: V1885 - Topic Officiel
La Guerre ?
Alors que la Bulgarie, amputée de trois provinces rouméliennes, retourne doucement en paix, les nouvelles de la guerre austro-ottomane sont complémentées de l'entrée en guerre de l'Empire Russe contre le Sultan.
Si la Bulgarie n'allait jamais entrer en guerre à nouveau pour soutenir Vienne, qu'elle méprise à peine moins que les traîtres turcs, l'entrée en guerre des troupes du Tsar change la donne.
Le gouvernement de Sofia ordonne la mobilisation générale, et prévoit la mobilisation de trois divisions de 25 000 hommes d'ici 6 semaines, afin de se prémunir à la fois d'une entrée sur le territoire bulgare des troupes ottomanes en guerre afin de manoeuvrer contre les Russes, au cas où le champ de bataille se trouverait dans les Balkans, mais aussi potentiellement afin de libérer l'entièreté de la Roumélie.
Alexandr Ier von Battenberg, Prince de Bulgarie
Le Prince, initialement opposé à la mobilisation, se voit forcer la main par le gouvernement, une armée en soif de gloire, et un peuple en soif de sang.
Re: V1885 - Topic Officiel
Österreichisch-Ungarische Monarchie
Osztrák–Magyar Monarchia
Osztrák–Magyar Monarchia
Souscrivez à l'emprunt de guerre ! Association des banques viennoises.
Strafexpedition
……..La Strafexpedition est l'une des plus grandes fiertés de Franz-Joseph depuis bien longtemps. Souvent enfermé dans sa salle de travail, tous les jours, il s'applique à être cette espèce de bureaucrate suprême, sur qui tout l'Empire repose. Il en est satisfait, mais rien ne le fait plus jouir de plaisir que de voir en marche son armée personnelle. C'est dans son éducation qu'il tire cet attrait pour la chose martiale et c'est pour cela que l'Empereur-roi revêt le plus souvent son uniforme militaire. Voir son expédition punitive progresser chaque jour dans les terres ottomanes, il pense déjà qu'à son nom et la trace de son règne qui s'inscriront dans la lignée des autres empereurs qui ont déjoués les desseins maléfiques des Turcs depuis des siècles.
Les pensées personnelles de l'Empereur-roi sont en tout cas une chose à part pour ce qui compte, l'état de l'Empire en guerre. L'effort de mobilisation « partielle » commence à peser un coût trop élevé pour la couronne, avec un état-major qui a mobilisé beaucoup de troupes pour peser le plus décisivement face à l'adversaire. Mais maintenant, qui a du chercher des solutions applicables rapidement. Le Finanzminister c'est mis au travail pour trouver une solution à ce problème financier, et face aux banques privées - notamment le Kredit-Anstalt, la plus grande institution bancaire du pays et qui appartient à la famille Rothschild - qui refusent de financer celle-ci, Benjámin von Kállay a décider d'en appeler au peuple : chacun pourra acheter des obligations avec des intérêts de 4,5% afin de pouvoir lever des millions de florins. Les banques du pays ont accepté sans rechigner cette fois, heureux d'accueillir plein de gens dans leurs bâtiments. Ainsi qu'on habite Prague, Vienne ou encore Budapest, tout le monde pourra soutenir l'effort de guerre impériale en soutenant la glorieuse Strafexpedition.
Au Reichsrat, les libéraux s'insurgent du coût de l'expédition punitive et mettent tout autant en doute le bien-fondé même de la guerre. Franz-Joseph n'est pas ravi, mais il s'attendait bien à ce que les rats le bouscule. La paix n'est de toute façon pas possible à l'heure qu'il est pour lui, les objectifs qu'il a fixé au Generaloberst Beck ne sont pas encore remplis.
Enfin, l'Empereur-roi fut surpris de recevoir une offre de coopération militaire aussi poussée de la part de Moscou. Le cercle proche de Franz-Joseph a déconseillé d'approuver cela : ils n'ont guère envie de collaborer avec les troupes russes après les événements hongrois de 1848. Le souverain a donc tranché pour satisfaire au mieux ses militaires et le Tsar. Une missive est donc transmise au dirigeant russe communicant qu'une stratégie en commun semble prématurée tant que les troupes russes n'ont pas déclenché les hostilités avec la Sublime Porte. Mais qu'une fois cela fait, un canal de communication devrait être créé pour permettre une certaine mise en commun des efforts militaires contre l'Empire ottoman.
Les pensées personnelles de l'Empereur-roi sont en tout cas une chose à part pour ce qui compte, l'état de l'Empire en guerre. L'effort de mobilisation « partielle » commence à peser un coût trop élevé pour la couronne, avec un état-major qui a mobilisé beaucoup de troupes pour peser le plus décisivement face à l'adversaire. Mais maintenant, qui a du chercher des solutions applicables rapidement. Le Finanzminister c'est mis au travail pour trouver une solution à ce problème financier, et face aux banques privées - notamment le Kredit-Anstalt, la plus grande institution bancaire du pays et qui appartient à la famille Rothschild - qui refusent de financer celle-ci, Benjámin von Kállay a décider d'en appeler au peuple : chacun pourra acheter des obligations avec des intérêts de 4,5% afin de pouvoir lever des millions de florins. Les banques du pays ont accepté sans rechigner cette fois, heureux d'accueillir plein de gens dans leurs bâtiments. Ainsi qu'on habite Prague, Vienne ou encore Budapest, tout le monde pourra soutenir l'effort de guerre impériale en soutenant la glorieuse Strafexpedition.
Au Reichsrat, les libéraux s'insurgent du coût de l'expédition punitive et mettent tout autant en doute le bien-fondé même de la guerre. Franz-Joseph n'est pas ravi, mais il s'attendait bien à ce que les rats le bouscule. La paix n'est de toute façon pas possible à l'heure qu'il est pour lui, les objectifs qu'il a fixé au Generaloberst Beck ne sont pas encore remplis.
Enfin, l'Empereur-roi fut surpris de recevoir une offre de coopération militaire aussi poussée de la part de Moscou. Le cercle proche de Franz-Joseph a déconseillé d'approuver cela : ils n'ont guère envie de collaborer avec les troupes russes après les événements hongrois de 1848. Le souverain a donc tranché pour satisfaire au mieux ses militaires et le Tsar. Une missive est donc transmise au dirigeant russe communicant qu'une stratégie en commun semble prématurée tant que les troupes russes n'ont pas déclenché les hostilités avec la Sublime Porte. Mais qu'une fois cela fait, un canal de communication devrait être créé pour permettre une certaine mise en commun des efforts militaires contre l'Empire ottoman.
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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Re: V1885 - Topic Officiel
REPUBLIQUE FRANCAISE & EMPIRE BRITANNIQUE
Brève
Evènement
Percées diplomatiques française en Afrique et en Asie, le spectre d'une crise franco-britannique ?
Partie de chasse en Birmanie.
La France vit dans une bulle étrange, insensible au sort de l'Empire ottoman, la diplomatie française a réussi des très belles choses pour agrandir son empire colonial et son influence mondiale. A Madagascar, la reine Ranavalona III a enfin plié face à la pression militaire de l'expédition envoyé par Paris depuis 1882. La France reconnaît le royaume malgache en des termes très flous, tout en prenant en main les affaires extérieures du pays. Quelques territoires sont cédés à la France et très théoriquement, le royaume malgache devient aussi un protectorat. Tout sera une question d'autorité, mais ça se présente bien pour Paris qui peut célébrer une victoire coloniale notable.
Les choses sont plus compliquées en Birmanie, où l'appétit local des français se heurte aux intérêts coloniaux britanniques. Depuis 1878, Londres a rompu ses relations diplomatiques avec la monarchie birmane, mais continue de peser dans les affaires et l'économie de celle-ci (notamment grâce à la basse-Birmanie sous contrôle britannique, soit toute la façade maritime du pays, Rangoon comprise). Face à ce contexte diplomatique difficile, le roi birman Thibaw Min impulse une politique étrangère plus équilibrée, comptant notamment sur la France pour équilibrer le rapport de force et préserver l'indépendance de son pays. Il admire les troupes françaises pour leurs offensives face à l'Empire chinois, qui conteste toujours les frontières du royaume birman. Et c'est ainsi qu'une nouvelle étape est franchie dans ce rapprochement puisque le roi Thibaw Min a signé un accord avec le consul français local permettant : l'établissement d'une banque française dans le pays ; une concession pour un chemin de fer allant de la capitale birmane Mandalay jusqu'à la frontière nord avec l'Empire britannique et enfin un "rôle" français dans la gestion des monopoles contrôlés par le gouvernement birman. Reste à voir la réaction de Londres dans cette affaire brûlante et qui n'appréciera sans doute pas de voir à nouveau une puissance européenne qui ose jouer sur les plates-bandes de l'Impératrice des Indes.
GRECE
Brève
Evènement
Frustrations et explosions de colère en Grèce
Eaux troubles pour le petit royaume grec.
L'agrandissement de la Bulgarie et l'invasion autrichienne suscitent beaucoup de frustrations en Grèce. Tout le monde se bagarre, mais le gouvernement nationaliste de Theodoros Diligiannis n'a pas bougé. Pourtant, dans les villes, les Grecs veulent se battre, quitte à défier les grandes puissances s'il le faut (alors que la France réorganise en partie l'armée grecque en ce moment, mais qui patine depuis que Diligiannis est aux affaires). Plusieurs affrontements violents dans les villes ont fait des dizaines de blessés d'origine turque. Le roi George I est perplexe sur une entrée en guerre de son pays, devant le contexte diplomatique dangereux. Mais tout repose sur les épaules du Premier ministre Diligiannis qui possède une majorité parlementaire très confortable et choisir le destin de son pays.
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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Re: V1885 - Topic Officiel
MONDIAL
Progression annuelle de la colonisation
Évènement
Les Européens se taillent le gâteau africain
L'épidémie de colonisation.
Depuis la fin de la conférence de Berlin, la progression coloniale européenne s'intensifie logiquement. Le Portugal est le pays qui a réussi à étendre le plus son autorité - fragile - sur le continent africain. La France a connu un succès récent à Madagascar (surtout au nord qu'elle contrôle effectivement, le reste de l'île échappe encore à l'autorité de Paris) et poursuit sa progression dans les terres dans l'Ouest. L'Allemagne est certainement le pays qui connait le plus de difficultés jusqu'ici, face à la férocité des tribus Yao (des Bantous) qui entravent l'implantation allemande sur les côtes de l'Ostafrika . Des adversaires qui commencent aussi à faire inquiéter les colons portugais, Lisbonne devra redoubler d'investissements humains, militaires et financiers pour accomplir son rêve de relier ses provinces d'Angola jusqu'au Moçambique. Enfin, un nouveau venu sur le continent en la présence du Royaumes unis de Suède et de Norvège qui contrôle Kismayo et ses alentours proches efficacement. Des vivres sont cependant nécessaires pour permettre la survie de la garnison armée. La colonie suédoise ne survivra pas d'ici l'été s'ils ne reçoivent pas un ravitaillement depuis la métropole (ou local).
Carte mise à jour pour le passage demain IRL en 1886 : https://i.imgur.com/Gf5joIT.png
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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Re: V1885 - Topic Officiel
Os Grandes Movimentos Parte II
En tournant la page sur 1885, les portugais sont en liesse. Les festivités collectives sont nombreuses : dans certaines régions du Très Fidèle Royaume, par exemple à Bragance, Guarda ou Castelo Branco, il n'est pas rare qu'il y ait un grand incendie communal aux abords de l'église de la paroisse. Le temps des festivités est aussi accompagné d’un compte-rendu de l’année dernière. Pour le gouvernement de Sa Très Fidèle Majesté, les affaires africaines ont accaparé la plupart des ressources du royaume, déjà en lui-même limitées. Ainsi, ce sont les portugais qui ont fait la plus grande avancée à l’intérieur des vastes jungles d'Afrique noire. En Angola tout d’abord, les gains sont exceptionnels et la stratégie d'engager des mercenaires à la solde de la couronne porte ses fruits. Hélas, les lignes de ravitaillements s'étirent et de nouvelles ressources financière d’une part et humaine d’autre part sont nécessaires afin d’établir des postes de traites/ravitaillements ainsi que minimalement des routes ou encore des points de débarquements dans les vastes forêts angolaises afin de pousser encore plus vers l’Est et relier les rivières du continents au points de dépôts. Au Mozambique, les gains sont incroyables. Les portugais ont réussi à contrecarrer les prosélytes presbytériens écossais qui ont établi plusieurs missions dans les Shire Highlands aux abords du lac Nyasa et ainsi sécuriser l’important étendu d’eau au profit du Portugal et de la vraie foi. De plus, le Portugal s’assure ainsi de mettre à mal toute tentative teutonique de colonisation au Sud de la plaine du Lindi. Il va sans dire que devant des résultats aussi exaltants et fortement mis en scène et diffusés au sein de la population, l’opinion publique portugaise est à son zénith. L’euphorie politique pour la mission proposé par Dieu en personne aux lusitaniens d’apporter la civilisation aux peuplades perdues d’Afrique est devenu tellement importante que le gouvernement de Melo n’a pas d’autre choix que de nouveau mettre l’accent sur les efforts civilisatrices.
Les ressources mises en Afrique ont toutefois un impact certain en Europe ou les projets de modernisation du réseau de chemin de fer ainsi que l'assainissement des villes du pays -déjà fortement limité par rapport aux autres puissances européennes et même le frère espagnol- accuse du retard faute de financement adéquat. Ainsi, l’opposition au gouvernement conservateur de Fontes Pereira de Melo critique vivement les priorités de Lisbonne. Le gouvernement de Melo, au pouvoir depuis 4 ans déjà -un exploit dans un pays aussi instable politiquement que le Portugal- pourrait dans les prochains mois tomber au profit de nouvelles élections législatives.
En tournant la page sur 1885, les portugais sont en liesse. Les festivités collectives sont nombreuses : dans certaines régions du Très Fidèle Royaume, par exemple à Bragance, Guarda ou Castelo Branco, il n'est pas rare qu'il y ait un grand incendie communal aux abords de l'église de la paroisse. Le temps des festivités est aussi accompagné d’un compte-rendu de l’année dernière. Pour le gouvernement de Sa Très Fidèle Majesté, les affaires africaines ont accaparé la plupart des ressources du royaume, déjà en lui-même limitées. Ainsi, ce sont les portugais qui ont fait la plus grande avancée à l’intérieur des vastes jungles d'Afrique noire. En Angola tout d’abord, les gains sont exceptionnels et la stratégie d'engager des mercenaires à la solde de la couronne porte ses fruits. Hélas, les lignes de ravitaillements s'étirent et de nouvelles ressources financière d’une part et humaine d’autre part sont nécessaires afin d’établir des postes de traites/ravitaillements ainsi que minimalement des routes ou encore des points de débarquements dans les vastes forêts angolaises afin de pousser encore plus vers l’Est et relier les rivières du continents au points de dépôts. Au Mozambique, les gains sont incroyables. Les portugais ont réussi à contrecarrer les prosélytes presbytériens écossais qui ont établi plusieurs missions dans les Shire Highlands aux abords du lac Nyasa et ainsi sécuriser l’important étendu d’eau au profit du Portugal et de la vraie foi. De plus, le Portugal s’assure ainsi de mettre à mal toute tentative teutonique de colonisation au Sud de la plaine du Lindi. Il va sans dire que devant des résultats aussi exaltants et fortement mis en scène et diffusés au sein de la population, l’opinion publique portugaise est à son zénith. L’euphorie politique pour la mission proposé par Dieu en personne aux lusitaniens d’apporter la civilisation aux peuplades perdues d’Afrique est devenu tellement importante que le gouvernement de Melo n’a pas d’autre choix que de nouveau mettre l’accent sur les efforts civilisatrices.
Les ressources mises en Afrique ont toutefois un impact certain en Europe ou les projets de modernisation du réseau de chemin de fer ainsi que l'assainissement des villes du pays -déjà fortement limité par rapport aux autres puissances européennes et même le frère espagnol- accuse du retard faute de financement adéquat. Ainsi, l’opposition au gouvernement conservateur de Fontes Pereira de Melo critique vivement les priorités de Lisbonne. Le gouvernement de Melo, au pouvoir depuis 4 ans déjà -un exploit dans un pays aussi instable politiquement que le Portugal- pourrait dans les prochains mois tomber au profit de nouvelles élections législatives.
GeorgeV- Grand Consul
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