Crise du Congo

Crise du Congo

Date de début des hostilités : décembre 1959 - janvier 1960
Théâtre : République du Congo
Belligérants :
- République du Congo
- Katanga, Sud-Kasaï, Belgique
Contexte :

L'émergence d'un mouvement national dans le Congo belge exigeant la fin de la domination coloniale belge mène le pays vers son indépendance prévue le 30 juin 1960. Peu de préparatifs ont lieu, et des questions primordiales relatives au nouvel État comme le statut des ethnies ou l'organisation du fédéralisme restent sans solution. Au cours des premières semaines de 1960, une mutinerie éclata dans l'armée, suivie d'une escalade de la violence entre civils blancs et noirs. En réponse, la Belgique envoya des troupes pour protéger la population blanche. Soutenues par la Belgique, deux régions du Congo firent sécession : le Katanga (État du Katanga) et le Sud-Kasaï.

République du Congo
Brève
Evènement

Dès son indépendance, le Congo sombre dans le chaos.

Le gouvernement de Patrice Lumumba, icône des indépendances africaines et homme qui fait la une des journaux européens comme africains très régulièrement, a été démis lors d'un coup d'Etat mené par Mobutu Sese Seko , un officier militaire, et le Président Kasa-Vubu. Lumumba a été arrêté et conduit en maison surveillée dans une localisation inconnue.

Rapidement l'armée, en coopération avec la Force Publique coloniale sur lequel le gouvernement devait malheureusement encore beaucoup s'appuyer, a stabilisé le pays et commencé à réprimer les volontés indépendantistes du Sud-Katanga qui a déclaré son indépendance (non reconnue) il y a quelques semaines. On dénombrerait plusieurs centaines de morts.

Le Président Kasa-Vubu, alors qu'il venait lui même de lancer la machine putschiste, s'est vu remercier par Mobutu qui a déclaré sur les ondes radios la dissolution de l'entièreté des pouvoirs en place, et le remplacement de l'exécutif par un Collège des Commissaires-généraux ou CCG, qu'il a lui même garni de ses plus proches soutiens, notamment Justin Marie Bomboko qui assure la gouvernance quotidienne des affaires civiles tandis que Mubutu structure le pouvoir militaire.

Bomboko en 1960