[Guerre] Guerre de l'Essequibo

Guerre de l'Essequibo

Date de début des hostilités : 29 décembre 2021
Théâtre : Guyane Occidentale
Belligérants :
- République bolivarienne du Venezuela
- Guyane
Contexte :

Suite à une instabilité interne, la République bolivarienne du Venezuela cherche un moyen de rassembler son peuple. Le Venezuela se lance donc dans une guerre sur des revendications de longue date.

Carte de la situation :

Spoiler:

Venezuela
Brève
Evénement

Alors que la République bolivarienne est dans une situation de plus en plus précaire, et que le pouvoir s'effrite, la Présidence de la République a, dans un conseil militaire extraordinaire et secret du 27 décembre 2021 décidé de l'application de l'Opération Essequibo dans les délais les plus brefs.

Toute la partie de la Guyane à l'ouest du fleuve Essequibo est revendiquée par le Venezuela depuis des siècles. Non seulement la Guyane est un pays faible, peu peuplé et disposant d'une armée inférieure, mais la situation interne au Venezuela exige une escalade internationale pour permettre au gouvernement d'à la fois faire un focus sur un ennemi extérieur (qui ne soit pas un intouchable Washington). Le pays se lancera donc dans une occupation militaire rapide de quelques bourgades, un bombardement d'autres et potentiellement celui de Georgetown pour faire plier la Guyane et faire reconnaître le droit sacré du Venezuela sur l'Essequibo.

Le 29 décembre au matin, alors que la jungle s'éveille, l'armée de l'air vénézuélienne bondit au dessus de la cime des arbres pour se diriger à une vitesse infernale vers l'est. Deux Su-30 et deux F-16 se partageront les tâches de bombardement et de sécurisation de l'espace aérien, ce qui ne devrait pas être dur face à la Guyane.

TOUR I -

Nature de l'action : Début des hostilités, attaque vénézuelienne.

Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- 4 groupes de 80 parachutistes (un pour chaque cible)

Forces maritimes :
/
Forces aériennes :
- 2 F-16
- 2 Su-30
- 1 Falcon 20 de brouillage électronique
- 1 Metroliner de reconnaissance

Carte :

En rouge les zones où seront parachutés à chaque fois un groupe d'intervention. En jaune les cibles de bombardements.

Spoiler:

Détails de l'action :
Action 1

Chaque village en rouge est ciblé par un groupe de 80 parachutistes. Ceux-ci ont pour mission de se saisir des infrastructures de communication, désarmer la police locale et les potentielles forces armées, et se saisir des autorités gouvernementales locales.

Chances de succès : 75%

Action 2

Chaque village en jaune sera bombardé légèrement par les F-16 et les Su-30 au cours de la journée. L'objectif n'est pas de faire des dommages (sauf à de potentielles cibles militaires), mais de mener une guerre psychologique.

Chances de succès : 80%

Détails de l'action :
Action 1

Chaque village en rouge est ciblé par un groupe de 80 parachutistes. Ceux-ci ont pour mission de se saisir des infrastructures de communication, désarmer la police locale et les potentielles forces armées, et se saisir des autorités gouvernementales locales.

Chances de succès : 75% jet de dé : 91

Le 29 décembre, l'armée vénézuélienne envoie plusieurs centaines de jeunes hommes faire une opération parachutée, la première de l'histoire du vénézuela. Celle-ci est un succès pour toutes les cibles à l'exception du village d'Arakaka. Sur ce objectif précis, les hommes se seraient trompés de coordonnées et auraient sauté bien trop tard. Il faut dire que le tout petit village n'est pas très visible. Les 80 jeunes hommes sont portés disparus pour l'instant. Ils se trouveraient dans un rayon de pas moins de 40km autour de la cible, ce qui en Amazonie, n'est pas une mince affaire.

Sur le reste des cibles l'assaut est un succès. Le Venezuela, arborant ses fières couleurs jaunes, rouges et bleues, plante son drapeau sur toutes les mairies et maisons de chefs de village. Les forces de sécurité guyanaises ne répondent pas, et aucun coup de feu ou presque n'est tiré.

Pertes vénézuéliennes : 80 hommes portés disparus
Pertes guyanaises : Une poignée de blessés légers

Action 2

Chaque village en jaune sera bombardé légèrement par les F-16 et les Su-30 au cours de la journée. L'objectif n'est pas de faire des dommages (sauf à de potentielles cibles militaires), mais de mener une guerre psychologique.

Chances de succès : 80% jet de dé : 10

Les quatre avions vénézuéliens maitrisent totalement un espace aérien guyanais quasiment non militarisé, et permettent de mener à bien les missions assignées. Chaque village cible est bombardé.

Pertes vénézuéliennes : /
Pertes guyanaises : 25 civils, de nombreux bâtiments endommagés

Guyane
Brève
Evénement

A Georgetown c'est l'enfer. Le Venezuela attaque. Personne n'était prêt, et encore moins l'armée. Les 2 500 soldats de la petite armée guyanaise sont plutôt habitués à boire de la bière et à traquer quelques orpailleurs chaque année. Le Brigadier Godfrey Bess a cependant assuré le gouvernement guyanais dans une réunion de crise aux lueurs de l'aube du 29 décembre que ses petits effectifs organiseraient la défense de Georgetown du mieux qu'ils le pouvaient. Ils ne se faisaient cependant pas d'illusion, et si le Venezuela venait à continuer ses frappes alors que l'armée de l'air guyanaise ne dispose d'aucun appareil de combat la Guyane sera forcée à l'armistice.

Immédiatement, l'ambassadeur de Guyane à Washington en a appelé de tout coeur aux Etats-Unis pour faire cesser l'agression vénézuélienne. Du côté de Georgetown on épuise toutes les ressources diplomatiques dont dispose le pays. Des coups de fils enfiévrés sont passés à la Colombie, au Brésil, mais aussi à la France et même à la Russie dans des tentatives de trouver des alliés.

Georgetown, paisible capitale de la Guyane

United States of America

Le Président Biden a contacté en urgence son homologue du Guyana afin de lui proposer le déploiement immédiat d'unités du 1er bataillon de Rangers de l'armée américaine, pour un total une fois le déploiement accompli de 400 militaires américains, dans la capitale de Georgetown. L'objectif est triple : sanctuariser la capitale du Guyana afin d'interdire toutes frappes sous peine de déclencher une guerre avec les Etats-Unis, montrer le soutien de l'Amérique à ses alliés du groupe de Lima dont le Guyana fait parti et sérieusement limiter les capacités d'action vénézueliennes sur le territoire du Guyana. En outre, à partir du feu vert de l'exécutif guyanais, les premiers soldats américains mettraient 72h à se déployer sur place, l'armée du Guyana aurait à tenir seule d'ici là.

United States of America

Dans une communiqué cette fois public, les Etats-Unis ont déclaré qu'ils étaient prêt à imposer une no-fly zone au dessus de Gerogetown en une douzaine d'heures, si les bombardements sur les civils ne cessaient pas.

Colombie
Brève
Evénement

A Bogota, on panique. Que faire face à l'agression vénézuélienne ? La Colombie a répondu relativement vaguement à la Guyane, apportant son soutien moral, et assurant une aide.

La Président Iván Duque Márquez est face à un choix difficile. Le Venezuela, voisin direct, se montre menaçant depuis plusieurs mois. Est-ce que la Guyana vaut la peine de se lancer dans ce qui risque fort de ressembler à une guerre ouverte ? Que faire des centaines de milliers de vénézuéliens en Colombie ? Bogota préfère temporiser.

Brésil
Brève
Evénement

A Brasilia, le Jair Bolsonaro est réveillé par son staff. On lui explique rapidement la situation. Le Ministère des Affaires Etrangères brésilien a déjà envoyé un message de soutien à la Guyane. Pour le Président, si tôt levé, ce n'est pas assez.

"Convoquez l'Etat-Major ! Tout de suite !"

Raul Botelho, Chef de l'Etat-Major Unifié de la République fédérative du Brésil

Dans une salle de crise à Brasilia, et sans la présence du Général de l'Armée de Terre Edson Leal Pujol indisposé pour Covid et actuellement hospitalisé à Rio de Janeiro, la décision est prise. Immédiatement, il sera demandé au Parlement l'autorisation d'envoyer une task force en direction de Georgetown. Une protection aérienne sera également incluse, avec des appareils de la Région Militaire Amazonienne assurant à la fois la protection du Brésil mais également de l'espace aérien guyanais. Le gouvernement guyanais, contacté par Brasilia, a acquiescé à la proposition.

A dix heures du matin, le Parlement est réuni. Après des débats de près de 45 minutes, et dans une relative facilité, la motion est passée, et le Grupo de Batalha da União ou GBU appareillera avant le 31 décembre pour Georgetown. Celui-ci sera formé de :

- 1x Porte-hélicoptère classe Océan (avec ses 18x hélicoptères Seahawks et Caracal) - PHM Atlântico
-  4x Frégates classe Niterói - F Defensora, F Constituição, F Independência et F União
- 1x Sous-marin d'attaque diesel classe Tupi - S Tikuna
- 2x cargo

A bord de la task force se trouveront
- 35x IFV EE-9 Cascavel
- 4x Flakpanzer Gepard
- 5 600 soldats du Corps de Marines

Ce sont également 6 avions de chasse F-5 Tiger II qui sont immédiatement transférés à l'aéroport militaire de Georgetown.

PHM Atlântico, porte-hélicoptère et navire amiral de la marine brésilienne

Guyane
Brève
Evénement

La Guyane accepte chaleureusement l'offre américaine et brésilienne.

Guyane
Brève
Evénement

29 décembre 2021, 2100h :

La Guyane est en guerre depuis le matin du 29 décembre, date à laquelle des forces parachutistes ont envahi des villages frontaliers du Venezuela, et la force aérienne bolivarienne bombardé la majorité des villages à l'Ouest de l'Essequibo. Dans l'après-midi, la défense de Georgetown s'est organisée. Tout d'abord on ferme les écoles, enfin plutôt on les transforme en hôpitaux de fortunes et halls d'accueils pour les potentiels futurs déplacés. Ensuite la petite armée guyanaise a installé partout dans Georgetown des barricades improvisées, formées de vieilles voitures récupérées chez un carrossier, de débris de construction, de sacs de sable, ...

A 21h00 précise, un tonnerre assourdissant frappe tous les habitants de Georgetown. Pendant environ un quart d'heure, on entend plusieurs fois des avions passer le mur du son et on distingue au loin une poignée de silhouettes aériennes, naviguant entre les nuages. Puis c'est le retour du silence. Ce n'est que plus tard que le gouvernement guyanais apprendra que les Su-30 en route pour une frappe sur l'aéroport de Georgetown ont du battre en retraite grâce à l'arrivée fortuite de la chasse brésilienne. A quelques minutes près, Georgetown risquait d'être bombardée.

F-5 brésilien:

31 décembre 2021, 0548h :

Cela fait deux jours que la guerre dure, et deux jours que la chasse brésilienne patrouille au dessus de Georgetown dans une démonstration de force visant à décourager le Venezuela de se lancer dans un assaut. Cela semble porter ses fruits. Silence radio de la part de Caracas, et aucune information quant aux villages occupés le long de la frontière non plus.

Face à l'élan de solidarité international dont la Guyane bénéficie, le Venezuela se retranche. C'est un peu avant 6h qu'arrivent les 400 soldats américains du 1er bataillon de Rangers. Sous le commandement du Colonel Todd Brown, l'armée américaine se déploie et laisse sa présence bien en vue. Chaque point occupé par les Rangers est signalé par un ou plusieurs drapeaux américains. C'est fait : Georgetown est sauvée. L'armée de l'air vénézuélienne ne pourra pas faire face à la chasse brésilienne appuyée par les Etats-Unis, et bombarder des soldats américains serait un suicide immédiat pour Caracas.

Le Colonel Todd Brown

Le groupe de bataille brésilien devrait lui débarquer à Georgetown dans les premiers jours de l'année 2022.

Venezuela
Brève
Evénement

Face à la massive mobilisation internationale et la plus que possible intervention militaire pour bouter le Venezuela hors de Guyane, Caracas est dos au mur. Dans une discours télévisé, la Présidente Rodriguez a ordonné la mobilisation immédiate de 1.8 millions de miliciens sur les plus de 3 millions que comptent le pays. Cette mobilisation massive, coordonnée par le Ministère de la Défense du Pouvoir Populaire (le Pentagone vénézuélien) et les autorités miliciennes locales, a pour effet de totalement neutraliser toute forme de contestation politique de l'opération militaire.

Miliciens bolivariens

Le Venezuela place également ses systèmes de défense sol-air en état d'alerte maximale. A travers tout le pays, profitant de la loi martiale, des opposants politiques sont sauvagement exécutés par les milices, lors de simulacres de procès. En quelques jours, plusieurs centaines de personnes perdent la vie, assassinées par la violence étatique.

Venezuela
Brève
Evénement

Le Venezuela, face à la mobilisation internationale, retire ses troupes des zones frontalières occupées.

En revanche, la loi martiale et la mobilisation de 80 000 miliciens sur les 1.8 millions mobilisés reste d'actualité. Le Venezuela prévient également que toute menace envers l'intégrité territoriale du Venezuela sera confrontée aux forces armées du pays. Le pays fait en effet face à une situation quasiment intenable : en Guyane le gouvernement a profité d'une aide internationale massive qui a empêché le plan de pression vénézuélien d'être mené à bien et en interne, la guerre ne semble pas avoir eu les effets escomptés.

United States of America

Washington salue la décision de bon sens de Caracas de retirer ses troupes du territoire souverain du Guyana. Soucieux d'éviter tout nouvelle aventurisme vénézuelien aux dépends de la petite république sud-américaine, les Etats-Unis proposent de renforcer la coopération militaire entre l'Amérique et le Guyana.

Est proposé le maintiens sur place d'une petite base de l'armée américaine qui n'accueillera en temps normal pas plus de 80 personnels mais qui aura la capacité d'en accueillir 200 en cas besoin. Cela permettra de réagir beaucoup plus rapidement en cas de nouvelle menace. Environ la moitié des personnels présents en permanence auront pour mission la formation de l'armée du Guyana. Cette dernière qui touche pour le moment environ 100 000$ par an grâce au programme de Foreign Military Financing se voit proposer de multiplier cette aide par 10 afin de la porter à 1 millions$ annuels. Permettant à l'armée du Guyana de s'équiper plus convenablement en armes américaines, mais aussi de pouvoir les entretenir, de pouvoir payer à juste valeur ses soldats, de pouvoir offrir de meilleurs conditions de vie à son personnel, etc. Finalement, est proposé de mener de manière annuelle des exercices communs d'ampleur différente selon les années entre les armées américaines et guyaniennes. L'objectif étant de préparer le pays à une potentielle nouvelle invasion et de préparer les forces guyaniennes à mener un combat de guérilla face à un potentiel envahisseur.

Affaires étrangères - Beijing salue le retrait des troupes vénézueliennes et appelle aux discussions plutôt qu'à la sanctuarisation

La Chine se dit satisfaite et soulagée d'apprendre que le Venezuela ait effectué demi-tour. Beijing appuie la nécessité d'ouvrir des discussions au plus vite avec le Venezuela et le Guyana. Il est crucial pour le futur d'assainir les relations entre ces deux pays. La Chine se dit prête à se positionner en tant que pays médiateur dans ce conflit, dont la source provient d'un litige frontalier chronique entre les deux pays.

Dans ce contexte, si l'agression vénézuelienne est parfaitement condamnable, et que le Guyana ait toutes les raisons de penser que sa sécurité nationale n'est plus assurée, Beijing émet des réserves sur la proposition des États-Unis au Guyana qui consiste à renforcer sa présence dans la région au travers de l'instauration d'une base militaire, qui, même petite, n'aura d'autre effet que de surenchérir dans les tensions - extrêmes - déjà présentes, entre le Venezuela et le Guyana.

Dans le cas probable où il ne ressort rien de satisfaisant de telles discussions, la Chine émettra le souhait d'assurer la sécurité du Guyana dans le cadre d'une intervention multilatérale sous cadre de l'ONU.