Intervention militaire dans la région du Tigré
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Intervention militaire dans la région du Tigré
ʾĪtyōṗṗyā
République démocratique fédérale
d’Ethiopie
Intervention militaire dans la région du Tigré
Contexte
Le contexte de cette intervention remonte à longtemps : depuis la guerre civile éthiopienne de 1991 et la guerre avec l’Erythrée de 1993. Celles-ci eurent pour principale conséquence la création de l’Erythrée par l’indépendance de celle-ci de l’Ethiopie ainsi que de la prise de pouvoir de l’EPRDF, parti de gauche. L’EPRDF suite à la prise de pouvoir a mis Meles Zenawi au poste de premier ministre jusqu’en 2018. Meles était un Tigréen et les principaux organes de pouvoirs dans le pays étaient contrôlés par les tigréens via le TPLF, mouvement de libération population tigréen, principal contrôleur de l’EPRDF. Alors qu’ils représentaient 6% de la population éthiopienne, les tigréens avaient la plupart des pouvoirs, créant une sorte de rancœur, voire de haine envers eux de la part des diverses ethnies du pays. Suite à la mort de Meles en 2012 et à la chute de l’EPRDF en 2018 remplacé rapidement par le Parti de la Prospérité, le TPLF refusa de rejoindre cette nouvelle coalition. Depuis, les relations entre le gouvernement et le TPLF contrôlant la région du Tigré se sont dégradés allant jusqu’à organiser les élections régionales seules, alors que le premier ministre les avaient annulés pour cause de COVID-19. La goutte d’eau fut l’attaque, non revendiqué, d’une base militaire éthiopienne par les forces du TPLF. Dès lors l’Etat éthiopien lança une opération militaire le 4 novembre 2020.
Situation en décembre 2020
Rapidement, le nombre de morts augmenta, dès la première semaine le gouvernement annonça pas moins de 200 victimes, avec des morts équilibrés dans les deux camps. Cependant l’avancée de l’armée éthiopienne était modeste tandis que le TPLF soutenue par le peuple tigréen ainsi que la région a fait preuve d’une résistance plutôt modeste mais le gouvernement s’attend à une plus grande résistance lorsque l’armée arrivera dans les villes d’Aksum et de Mekele, la capitale régionale.
A ce jour, le nombre de victime militaire est plutôt équilibré, à hauteur de 300 morts de chaque côté tandis que le nombre de victime civil est de 250. On estime que le conflit a déjà fait déplacer plusieurs milliers de tigréens qui sont partis en très grande partie vers la région de l’Amhara ou la population se montre particulièrement hostile à celle-ci. Déjà, plusieurs conflits apparaissent dans les premiers camps de réfugiés avec les villages ou villes alentours causant parfois des morts.
Le gouvernement se trouve devant la ville de Mekele en ayant capturé le sud de la région du Tigré, mais à l’ouest l’opération semble plutôt stagné à l’approche du fleuve Tekezé. L’intervention ne peut que venir du sud, l’est étant quasiment impraticable à cause notamment de la dépression d’Afar qui est un désert plutôt difficile à passer pour une armée notamment pour l’armée éthiopienne peu équipée.
Carte de la situation
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: Intervention militaire dans la région du Tigré
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Intervention militaire dans la région du Tigré
Opération ህብረት
Nature de l'action : Cela fait depuis quelques mois que le conflit dans le nord de l’Ethiopie stagne, plusieurs explications en sont la cause, mais les détailler serait trop long. Dans tous les cas, l’Etat-major a eu un mois pour se préparer, prendre le plus d’informations et de préparer un plan afin de conquérir les deux principales villes du Tigré. L’opération ህብረት, « Union » a pour but d’unir le peuple éthiopien certes mais aussi d’unir les deux fronts pour permettre ensuite une élimination progressive des poches de résistances. Il y aura donc deux fronts pour le moment, celui d’Aksoum (à tes souhaits) et Mekele.
Effectifs, équipements, organisations :
Forces terrestres :
- Northern Command : 14th Army Division, 25th Army Division, 4th Mechanized Division
-21st Army Division en réserve
- 15 000 combattants, 15 000 supports, divisions de type 50:50 (à l’américaine)
-5 000 combattants, 5 000 supports en réserve
-60 T-72
-120+ blindés différents (BRDM, BMP, BTR-60, BTR-152, Type-89, M113 …)
-6 batteries d’artilleries fixe, 2 mobile et deux MRLS (12 2S19 Msta, 10 2S5, 50 D-30, 10 M-101, 20 BM-21 Grad)
Forces aériennes :
- 2 escadrons d’attaques au sol
- 10 Su-25, 12 Mig-21
Carte :
- Spoiler:
Détails de l'action : Attaque simultanés sur les villes d’Aksoum et de Mekele
Phase 1 : Prise d’informations par l’armée éthiopienne
Même si une quantité non négligeable d’informations contre les forces du TPLF, celles-ci méritent une certaine actualisation que ce soit à Aksoum qu’à Mekele. De nombreux éthiopiens fidèles au régime n’hésitent pas à soutenir directement l’Etat mais également via l’utilisation de divers missions de renseignements de la part de l’armée et de l’agence de renseignement directement en contact avec l’armée. L’état-major estime qu’il est plus facile d’obtenir des informations à Aksoum qu’à Mekele.
Chance de succès : 70% (Aksoum), 75% (Mekele) ; jet de dés : 8 et 64
Après de multiples opérations pendant quelques heures, l’état-major estime avoir reçu une quantité importante d’information pour Aksoum, les troupes du TPLF ne se cachent pas et n’hésitent pas à se montrer, y compris dans des zones stratégiques, le gouvernement connait plus la position des ennemis que les siennes. De plus quelques positions de dirigeants et officiers locaux sont désormais connus. A Mekele cependant, les troupes semblent plus disciplinées et se fondent dans le paysage de la vie quotidienne de la ville. Cependant, on estime connaitre les principales positions des ennemis mais aucune concernant des VIP. L’Etat-major est toutefois assez content des résultats de la première phase de l’opération Union.
Pertes de l’attaquant : Aucune
Pertes du défenseur : Aucune
Phase 2 : Neutralisation des cibles stratégiques
Après une prise d’information plutôt importante et actualisé, l’armée éthiopienne est prête et pour cela elle se donne les moyens : pas moins de 20 appareils vont décoller simultanément de la base de Bahir Dar proche du lac Tana afin de neutraliser les lieux stratégiques ou les cibles les plus importantes (pour Aksoum). Etant donné le succès de l’opération précédente, les cibles à Aksoum ont plus de chances d’être touchés.
Chance de succès : 65% (Aksoum), 50% (Mekele) ; jet de dés : 35 et 45
Après une heure de vol, les avions arrivent sur zone (Aksoum et Mekele) au même moment, lâchant leurs bombes qui ne sont pas forcément les plus précises du monde. Malgré la vétusté des appareils et des munitions, celles-ci atteignent généralement bien leurs cibles. Les zones touchés sont particulièrement devastés, et la chaine de commandement à Aksoum est largement désorganisée, voit détruite, à Aksoum. A Mekele la situation semble plus sous contrôle du TPLF malgré la destruction des dernières armes lourdes de l’organisation, une demi-douzaine d’artillerie lourde D-20. La chaine de commandement semble cependant largement organisée toujours mais des points stratégiques sont-elles touchés, empêchant de protéger certaines parties de la ville. Par chance, un milicien TPLF a touché avec son AKM un avion Mig-21 à Mekele qui a quelque dégât très léger.
Pertes de l’attaquant : Aucune, un avion endommagé légèrement de l’escadron de Mekele
Pertes du défenseur : 200+ morts côté TPLF, 50 civils.
Phase 3 : Attaque sur les villes, avec un soutien aérien et d’artillerie
L’Ethiopie dispose de la supériorité aérienne depuis le début du conflit, mais également des armes lourdes (artillerie et blindés par exemple) contrairement aux miliciens du TPLF. La prise des villes est engagée directement par les troupes éthiopiennes suite aux bombardements. En premier lieu seul l’artillerie fournira un soutien mais l’aérien viendra ensuite pour aider à la progression des soldats dans la ville au fur et à mesure. La désorganisation à Aksoum donne une grande chance de capturer la ville tandis que Mekele semble beaucoup plus difficile à prendre à cause de cela en plus d’une grande concentration de miliciens. Mais l’Ethiopie s’attendait à cette concentration et à envoyer deux divisions (25th Army Division, 4th Mechanized Division) soit 10 000 combattants qu’elle considère parmi les mieux équipés de la région (notamment en T-72) tandis qu’une seule division s’occupe de la ville d’Aksoum.
Chance de succès : 85% (Aksoum), 50% (Mekele) ; jet de dés : 91 et 72
Malgré un préparatif assez bien réussi pour la prise des deux villes, l’Etat-major éthiopien s’est bien trompé concernant les capacités de défense de ces deux villes. Alors qu’Aksoum semblait gagné même avant la bataille, les troupes éthiopiennes n’ont pu avancer efficacement dans la ville. Certes les quartiers ouest et l’hôpital de la ville sont tombés, mais les troupes du TPLF ont pu défendre efficacement, via une organisation rapide et miraculeuse, l’est et le sud de la ville, notamment la banque d’Ethiopie à l’est et l’université au sud.
A Mekele, les troupes Ethiopiennes même pas dans la ville et peine à prendre la ville de Qwiha à l’est qui a pour principal intérêt l’aéroport. L’Etat-major estime que c’est une grande défaite pour les deux villes. Les pertes sont très importantes des deux côtés tandis que désormais les batailles ne peuvent être que d’être des batailles de positions et d’usure.
Pertes de l’attaquant : 200 soldats, 12 blindés, 2 T-72
Pertes du défenseur : 200 soldats+
Carte des situations
- Spoiler:
Situation à Aksoum
Situation à Mekele
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: Intervention militaire dans la région du Tigré
ʾĪtyōṗṗyā
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Intervention militaire dans la région du Tigré
Devant la solution politique proposé par le premier ministre éthiopien Ahmed Abiy, les militaires éthiopiens stoppent leurs opérations, attendant des nouvelles. Cependant, pas de cessez-le-feu pour le moment et l’Etat-major Ethiopien profite de l’accalmie pour se réorganiser, et se ravitailler si les potentielles propositions de paix n’aboutissent pas.
Le gouvernement malgré ses échecs nombreux sur le front est solidement attaché dans la région du Tigré, tandis que la milice TPLF ne cesse de perdre homme et équipement. Le nombre d’armes lourdes détenu par la milice ne cesse de diminuer, diminuant grandement ses capacités opérationnelles. A cela s’ajoute le désastre humanitaire que subit la région depuis le début du conflit et les élites de la milice ont même peur d’un dépeuplement de la région, et colonisation de cette dernière par les diverses ethnies du pays. C’est pourquoi le TPLF annonce publiquement accepter les propositions de début de paix à Addis Abeba, capitale Ethiopienne.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: Intervention militaire dans la région du Tigré
ʾĪtyōṗṗyā
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Intervention militaire dans la région du Tigré
Alors qu’un calme relatif revient dans le nord de l’Ethiopie, un cessez-le-feu pour une durée indéterminée est signée à Addis Abeba entre les deux principaux belligérants du conflit, entre la région du Tigré représenté par le TPLF et le gouvernement fédéral éthiopien, de plus des envoyés de l’Union Africaine sont aussi présents pour essayer de conclure une paix durable dans la région. Même si les deux camps savent que le conflit continuera à une intensité assez faible, on espère chacun que les massacres s’arrêtent alors que des observateurs du monde entier commencent à affluer sur zone pour découvrir la catastrophe et essayer de rendre la zone un peu plus vivable.
En effet, depuis le début du conflit, chacun des deux camps fait appel à des milices, le TPLF n’est composé que de cela et plusieurs milices du sud ont rejoint le conflit côté gouvernementale, avec le soutien tacite de ce dernier pour tenir plus efficacement les zones occupées. Le problème est que ces troupes non militaires sont peu disciplinés et font preuve d’une haine féroce pour l’autre camp, causant des massacres, on estime que la moitié des morts civils, soit 7000 environs, sont dû à ces différents massacres à diverses échelles. Les institutions parlent même d’épurations ethniques ce qui fait mal pour un prix Nobel de la paix comme Ahmed Abyi.
La proposition éthiopienne est simple : une amnistie pour les milices du TPLF, ainsi qu’une Concorde Nationale visant à réunir les différentes ethnies sur ce qui unifie l’Ethiopie mais aussi juger ceux coupables d’actions « dont on ne peut rien excuser » d’après les mots du représentant diplomatique éthiopien. Ensuite, l’Ethiopie devra changer pour affirmer l’autonomie des régions fédérales, de nouveaux pouvoirs pourront être dispensés à ces derniers dont celui de pouvoir organiser des élections régionales (principal point du début de conflit) et donc une augmentation des libertés de chacun et de la démocratie en Ethiopie en échange de quoi une paix durable devra être fait avec la fin des milices comme le TPLF qui seront jugés comme illégales et les armes devront être rendu ou détruits. Pour le moment cependant le TPLF n’est pas forcément d’accord car la fin de la milice pourrait affaiblir à terme les tigréens qui seraient menacer jusqu’à leurs existences même, chose intolérable pour le TPLF.
Le gouvernement éthiopien sait que si ce conflit dure, le conflit ne pourra que se développer sur les pays et régions alentour, causant des problèmes majeurs à échelle mondiale, la Corne de l’Afrique étant une région particulièrement stratégique.
En effet, depuis le début du conflit, chacun des deux camps fait appel à des milices, le TPLF n’est composé que de cela et plusieurs milices du sud ont rejoint le conflit côté gouvernementale, avec le soutien tacite de ce dernier pour tenir plus efficacement les zones occupées. Le problème est que ces troupes non militaires sont peu disciplinés et font preuve d’une haine féroce pour l’autre camp, causant des massacres, on estime que la moitié des morts civils, soit 7000 environs, sont dû à ces différents massacres à diverses échelles. Les institutions parlent même d’épurations ethniques ce qui fait mal pour un prix Nobel de la paix comme Ahmed Abyi.
La proposition éthiopienne est simple : une amnistie pour les milices du TPLF, ainsi qu’une Concorde Nationale visant à réunir les différentes ethnies sur ce qui unifie l’Ethiopie mais aussi juger ceux coupables d’actions « dont on ne peut rien excuser » d’après les mots du représentant diplomatique éthiopien. Ensuite, l’Ethiopie devra changer pour affirmer l’autonomie des régions fédérales, de nouveaux pouvoirs pourront être dispensés à ces derniers dont celui de pouvoir organiser des élections régionales (principal point du début de conflit) et donc une augmentation des libertés de chacun et de la démocratie en Ethiopie en échange de quoi une paix durable devra être fait avec la fin des milices comme le TPLF qui seront jugés comme illégales et les armes devront être rendu ou détruits. Pour le moment cependant le TPLF n’est pas forcément d’accord car la fin de la milice pourrait affaiblir à terme les tigréens qui seraient menacer jusqu’à leurs existences même, chose intolérable pour le TPLF.
Le gouvernement éthiopien sait que si ce conflit dure, le conflit ne pourra que se développer sur les pays et régions alentour, causant des problèmes majeurs à échelle mondiale, la Corne de l’Afrique étant une région particulièrement stratégique.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: Intervention militaire dans la région du Tigré
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Fin des négociations en Ethiopie : pas de paix.
Les négociations de paix entre milices TPLF et gouvernement éthiopien n’ont pas abouti. Pour cause, la demande du gouvernement éthiopien de la dissolution de la milice en échange d’avancées politiques divers ne plait pas aux dirigeants de la milice qui estiment que cela rendrait la région tigréenne faible à l’égard du gouvernement mais également des autres ethnies, les tigréens considérant les différentes ethnies d’Ethiopie comme hostiles mais également inférieures. Depuis quelques semaines des combats sporadiques avaient lieux dans la région sans grande conséquence sur le processus de paix, ce sont bien les différences politiques et idéologiques qui empêche toute avancée.
Dès lors, les combats reprennent en Tigré, contribuant à nouveau à l’appauvrissement et la destruction de la région septentrionale d’Ethiopie. Les conséquences humanitaires seront, on le pense, désastreuses. A la différence que désormais les différentes ONG internationaux peuvent entrer en Tigré à leurs risques et périls. Il n’a pas fallu longtemps pour que les milices du TPLF s’attaquent directement à des camps ONG pour prendre le contrôle de la distribution des éléments essentiels pour la population locale comme nourriture, eau ou médicaments. Heureusement, ces prises n’ont fait pour le moment aucunes victimes chez les membres des ONG concernés toutefois avec ces prises le marché noir soutenu par le TPLF est la base même de la survie des populations locales qui doivent se fournir en payant des sommes abusées des éléments essentiels à leurs survies. L’Etat éthiopien lui est désormais totalement absent, préférant montrer aux yeux du monde que sono combat n’est pas illégitime face à ce que désormais l’Etat éthiopien parle d’organisation terroriste prouvant que la tentative de paix de ce mois était la dernière tentée par l’Etat.
Suite à la reprise des combats, les massacres recommencent. Les Amharas qui habitent la région plus au sud ont assassinés par moins de 10 personnes dans l’un des rares camp de réfugiés tigréen qui commencent à augmenter de tailles autour des grandes villes Amharas, ici les tigréens sont en danger constant car les milices amharas n’hésitent pas à utiliser la peur comme arme. Cependant pas grand monde décide de s’installer ici au vu des conditions de vies et beaucoup décident de repartir vers le Soudan ou le Tigré voir l’Erythrée pour éviter les menaces. L’inverse est aussi vrai, pas moins de 50 personnes seraient mortes dans la région du Tigré à Mekele, la capitale régionale, les minorités de la ville n’ont pas toutes fuis et désormais ceux-ci sont menacés constamment.
Depuis l’accession au pouvoir d’Ahmed Abyi, Oromo qui a chassé les tigréens des lieux de pouvoirs, une forte alliance lie l’Erythrée et l’Ethiopie sous couvert d’une haine commune des tigréens. En effet, les érythréens, en partie tigréens eux-mêmes, considèrent les tigréens d’Ethiopie comme des traitres suite à la guerre entre les deux pays de 1998 à 2000 alors que les tigréens d’Ethiopie étaient au pouvoir. Abyi demande un peu plus secrètement de l’aide de la part de l’Erythrée. Cette aide, outre la possibilité de passer par le territoire érythréen pour encercler le TPLF, pourrait être aussi militaire et logistique, les Erythréens ayant une armée plutôt efficace. Dans un autre domaine, l’Ethiopie a demandé à divers partenaires l’achat immédiat de drones de surveillances et d’attaques pour une livraison dès cette année, ces partenaires sont la Russie ou la Chine.
Dès lors, les combats reprennent en Tigré, contribuant à nouveau à l’appauvrissement et la destruction de la région septentrionale d’Ethiopie. Les conséquences humanitaires seront, on le pense, désastreuses. A la différence que désormais les différentes ONG internationaux peuvent entrer en Tigré à leurs risques et périls. Il n’a pas fallu longtemps pour que les milices du TPLF s’attaquent directement à des camps ONG pour prendre le contrôle de la distribution des éléments essentiels pour la population locale comme nourriture, eau ou médicaments. Heureusement, ces prises n’ont fait pour le moment aucunes victimes chez les membres des ONG concernés toutefois avec ces prises le marché noir soutenu par le TPLF est la base même de la survie des populations locales qui doivent se fournir en payant des sommes abusées des éléments essentiels à leurs survies. L’Etat éthiopien lui est désormais totalement absent, préférant montrer aux yeux du monde que sono combat n’est pas illégitime face à ce que désormais l’Etat éthiopien parle d’organisation terroriste prouvant que la tentative de paix de ce mois était la dernière tentée par l’Etat.
Suite à la reprise des combats, les massacres recommencent. Les Amharas qui habitent la région plus au sud ont assassinés par moins de 10 personnes dans l’un des rares camp de réfugiés tigréen qui commencent à augmenter de tailles autour des grandes villes Amharas, ici les tigréens sont en danger constant car les milices amharas n’hésitent pas à utiliser la peur comme arme. Cependant pas grand monde décide de s’installer ici au vu des conditions de vies et beaucoup décident de repartir vers le Soudan ou le Tigré voir l’Erythrée pour éviter les menaces. L’inverse est aussi vrai, pas moins de 50 personnes seraient mortes dans la région du Tigré à Mekele, la capitale régionale, les minorités de la ville n’ont pas toutes fuis et désormais ceux-ci sont menacés constamment.
Depuis l’accession au pouvoir d’Ahmed Abyi, Oromo qui a chassé les tigréens des lieux de pouvoirs, une forte alliance lie l’Erythrée et l’Ethiopie sous couvert d’une haine commune des tigréens. En effet, les érythréens, en partie tigréens eux-mêmes, considèrent les tigréens d’Ethiopie comme des traitres suite à la guerre entre les deux pays de 1998 à 2000 alors que les tigréens d’Ethiopie étaient au pouvoir. Abyi demande un peu plus secrètement de l’aide de la part de l’Erythrée. Cette aide, outre la possibilité de passer par le territoire érythréen pour encercler le TPLF, pourrait être aussi militaire et logistique, les Erythréens ayant une armée plutôt efficace. Dans un autre domaine, l’Ethiopie a demandé à divers partenaires l’achat immédiat de drones de surveillances et d’attaques pour une livraison dès cette année, ces partenaires sont la Russie ou la Chine.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: Intervention militaire dans la région du Tigré
Erythrée
Brève
Evénement
L'Erythrée accepte la demande éthiopienne, en signe de bonne foi pour la stabilité régionale.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Intervention militaire dans la région du Tigré
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d’Ethiopie
Retour des négociations de paix.
Enfin le TPLF revient à la table des négociations. L’envie de stopper la guerre dans les deux camps prends le dessus sur l’envie de combattre. La guerre d’usure épuise chaque camp. Les élections organisées par l’Etat et autorisant des représentants du TPLF incite ce dernier à reprendre les négociations via les députés élus. En effet, si l’Etat voulait continuer le conflit et exterminer les tigréens, ils n’auraient pas pris la peine d’accueillir des tigréens au sein du parlement. Certes le TPLF a beaucoup perdu, mais cette guerre les exterminera si cela continue avec les espoirs d’un développement de la province. Les tigréens reviennent donc sur la table des négociations avec des propositions, celles-ci reprennent exactement les propositions du gouvernement aux précédentes négociations mais en y ajoutant que le TPLF continuera d’exister en tant que groupe politique et la possibilité de faire des élections régionales, la dernière s’étant passé lors du conflit le mois dernier et a empêché le peuple tigréen de s’exprimer correctement.
L’Etat éthiopien est plutôt étonné de ce changement radical d’attitude de la part des membres du TPLF et les conditions semblent plutôt bonnes. En réalité d’après les experts le TPLF aurait totalement explosé au sein de son élite, divisé sur la question de la continuation du conflit et tous les cadres du parti préfèrent une paix qui assure la survie de l’organisation plutôt que de la voir exploser en continuant la guerre. D’autres estiment que la venue de l’Erythrée dans le conflit aurait détruit le moral militaire du TPLF déjà faible car la région se retrouve maintenant encerclée et isolée. Enfin, certaines personnes estiment que le choix politique de laisser le TPLF dans le parlement national a diminué l’intérêt porté par les cadres du TPLF sur la continuation du conflit, le groupe pouvant continuer d’exister. La réalité est que les trois ont joués un rôle majeur, et désormais le TPLF essaie de limiter la casse.
L’Etat s’est donc empressé d’accepter l’offre du TPLF qu’elle considère comme acceptable. Abyi devra cependant l’expliquer à son propre camp qui est plus divisé sur la question, la problématique serait que le parti au pouvoir se divise sur la question. Cependant Ahmed a désormais 4 ans pour reconquérir son propre électorat qui sera déçu qu’autant d’éthiopiens soient morts pour … rien ?
La prise à effet du cessez-le-feu sera dès ce mois tandis que les juristes si importants pour le fonctionnement de ce monde préparent une paix durable entre les deux entités que sont l’Etat éthiopien et le TPLF.
L’Etat éthiopien est plutôt étonné de ce changement radical d’attitude de la part des membres du TPLF et les conditions semblent plutôt bonnes. En réalité d’après les experts le TPLF aurait totalement explosé au sein de son élite, divisé sur la question de la continuation du conflit et tous les cadres du parti préfèrent une paix qui assure la survie de l’organisation plutôt que de la voir exploser en continuant la guerre. D’autres estiment que la venue de l’Erythrée dans le conflit aurait détruit le moral militaire du TPLF déjà faible car la région se retrouve maintenant encerclée et isolée. Enfin, certaines personnes estiment que le choix politique de laisser le TPLF dans le parlement national a diminué l’intérêt porté par les cadres du TPLF sur la continuation du conflit, le groupe pouvant continuer d’exister. La réalité est que les trois ont joués un rôle majeur, et désormais le TPLF essaie de limiter la casse.
L’Etat s’est donc empressé d’accepter l’offre du TPLF qu’elle considère comme acceptable. Abyi devra cependant l’expliquer à son propre camp qui est plus divisé sur la question, la problématique serait que le parti au pouvoir se divise sur la question. Cependant Ahmed a désormais 4 ans pour reconquérir son propre électorat qui sera déçu qu’autant d’éthiopiens soient morts pour … rien ?
La prise à effet du cessez-le-feu sera dès ce mois tandis que les juristes si importants pour le fonctionnement de ce monde préparent une paix durable entre les deux entités que sont l’Etat éthiopien et le TPLF.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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