[Militaire] Intervention préventive en Indonésie

Pays participant à l'opération :

Japon
Malaisie
États-Unis

Casus Belli :

L'Indonésie, déjà soupçonnée de détenir deux têtes de missiles nucléaires fournies par la Corée du Nord, a attaqué sans raison la Papouasie Nouvelle-Guinée, sous prétexte que cette dernière aidait financièrement et militairement les indépendantistes papouasiens d'Indonésie. Cette invasion seulement motivée par des envies d'expansion territoriale, a complètement déstabilisé la région, déjà en proie à de nombreux différends au sujet des frontières entre plusieurs pays dont l'Indonésie.

Non las de provocations, Jakarta s'est permis de menacer directement le Japon, mais surtout l'ensemble de l'Asie de l'Est, en déclarant que ça ne dérangerait pas l'Indonésie d'agir, quitte à anéantir la santé économique des pays de l'ASEAN.

Avec la coopération militaire de la Malaisie, l'appui logistique des États-Unis d'Amérique, et le soutien diplomatique de la Corée du Sud, le Japon a donc décidé d'intervenir pour neutraliser la force militaire d'un régime indonésien devenu totalement inconscient et dangereux pour les peuples d'Asie. Une manière, aussi, de monter le ton et de prouver que l'Asie est capable de réagir face aux menaces qui remettent gravement en cause sa stabilité.

Objectifs :

Neutraliser la force militaire aérienne de l'Indonésie en bombardant ses bases aériennes principales et ayant un rôle stratégique majeur. Les quatre bases ciblées sont celles de Supadio, Hasanuddin, Iswahyudi et Pekanbaru. A elles-seules, celles-ci abritent en effet près de 70% de la flotte aérienne indonésienne.

Forces mobilisées :

Japon : 25 chasseurs F-15, 25 chasseurs F-2
Malaisie : 10 chasseurs Sukhoi Su-30MKM
États-Unis : 2 ravitailleurs Lockheed KC-130

Déroulement de l'opération :

L’État-major japonais a décidé que l'opération se déroulerait en 5 temps. Les avions mobilisés ont donc été organisés en 5 flottilles, chacune composée de 5 F-2 et de 5 F-15. Le but est de rallier la base américaine de l'île de Guam, afin d'y effectuer un ravitaillement. Cette dernière se trouve à environ 700 km de la base japonaise de l'île Naha de laquelle ils décolleront, ce qui correspond quasiment à l'autonomie en vol croisière des F-2 et des F-15. La vitesse de croisière des F-15 est de 2 000 km/h, celle des F-2 de 1 600 km/h. Les flottes se déplaceront donc à une vitesse de 1 600 km/h, ce qui leur permettra de rallier Guam en 25 minutes environ. Une fois ravitaillement fait, chaque flottille décollera de Guam en compagnie d'un ravitailleur américain Lockheed KC-130, qui l'alimentera en carburant en plein vol, avant qu'elle ne pénètre dans le ciel indonésien. L'Indonésie orientale se trouve en effet à environ 600 km de l'île de Guam. Une fois l'objectif atteint et le bombardement effectué, chaque flottille ira se stationner sur la base malaisienne de Sa'an, pouvant accueillir jusqu'à 70 avions. A chaque fois qu'une flottille atteindra un objectif (i1 : Guam, i2 : base à bombarder), la suivante décollera à son tour. Les bases qui seront bombardées par ces flottilles sont celles de Hasanuddin, Iswahyudi et Supadio.

De son côté, l'armée de l'air malaisienne aura pour mission de neutraliser la base indonésienne de Pekanbaru, qui détient en grande majorité des hélicoptères d'attaque et de transport. Pour ce faire, elle mobilisera 10 Sukhoi Su-30MKM qui décolleront de la base de Sa'an, et ne nécessiteront pas de ravitaillement, cette dernière se trouvant à 200 km à vol d'oiseau de l'objectif.

Résumé des évènements :

09H42 GMT : décollage d'une première flottille de 5 F-2/5 F-15 japonais de l'île de Naha
10H08 GMT : arrivée de la première flottille à Guam/décollage de la seconde flottille de Naha
10H32 GMT : décollage de la première flottille de Guam, accompagnée d'un ravitailleur américain
10H34 GMT : arrivée de la seconde flottille à Guam/décollage de la troisième flottille de Naha
10H52 GMT : ravitaillement de la première flottille en plein vol à 20 km du ciel indonésien
10H59 GMT : décollage de la seconde flottille de Guam accompagnée d'un ravitailleur américain
11H03 GMT : arrivée de la troisième flottille à Guam/décollage de la quatrième flottille de Naha

11H12 GMT : la première flottille bombarde la base aérienne de Supadio, abritant de nombreux chasseurs indonésiens.
11H14 GMT : la perte d'un chasseur F-15 est rapportée par l’État-major japonais. Il aurait été abattu par le système de défense antiaérien indonésien, surtout composé de AZP S-60 57 mm. 2 chasseurs F-2 ont aussi été anéantis. De leur côté, les indonésiens auraient perdu de nombreux appareils dans le bombardement, ainsi que de nombreux militaires.
11H16 GMT : ravitaillement de la seconde flottille en plein vol/retour du premier ravitailleur américain à Guam
11H22 GMT : décollage de la troisième flottille de Guam accompagnée du ravitailleur américain
11H25 GMT : arrivée de la quatrième flottille à Guam/décollage de la cinquième et dernière flottille de Naha
11H29 GMT : la première flottille, amputée des chasseurs F-15 et F-2 perdus, atterrit et stationne sur la base malaisienne de Sa'an

11H31 GMT : la seconde flottille bombarde la base de Iswahyudi, détruisant presque totalement les bâtiments et une grande partie des aéronefs qu'elle abritait. La ville, très proche de la base, est sévèrement touchée également
11H35 GMT : ravitaillement en plein vol de la troisième flottille
11H49 GMT : décollage de la quatrième flottille de Guam
11H52 GMT : arrivée de la cinquième flottille à Guam

11H59 GMT : la troisième flottille bombarde la base aérienne de Hasanuddin, et se heurte à un dispositif de défense imprévu côté indonésien. Trois chasseurs F-2 et deux chasseurs F-15 japonais sont abattus, alors que les bombardements ont tout de même fait de gros dégâts
12H04 GMT : la seconde flottille atterrit et stationne à Sa'an
12H09 GMT : ravitaillement de la quatrième flottille en plein vol
12H13 GMT : décollage de la cinquième flottille de Guam
12H22 GMT : la troisième flottille atterrit et stationne à Sa'an
12H28 GMT : la quatrième flottille bombarde une nouvelle fois la base de Supadio, déjà en partie détruite par les premiers bombardements, mais détenant encore quelques appareils.
12H31 GMT : ravitaillement en plein vol de la cinquième flottille
12H41 GMT : la quatrième flottille atterrit et stationne à Sa'an
12H47 GMT : la cinquième flottille bombarde le principal port militaire d'Indonésie, basé à Surabaya, port détenant la majorité des bâtiments offensifs de la marine indonésienne. Un chasseur F-2 et trois chasseurs F-15 sont abattus par le système de défense antiaérien
12H56 GMT : la flotte composée des 10 chasseurs malaisiens décolle de Sa'an
12H12 GMT : les 10 chasseurs malaisiens bombardent la base de Pekanbaru, mais huit d'entre eux sont détruits par des missiles POPRAD
12H18 GMT : la cinquième flottille japonaise atterrit à Sa'an
12H29 GMT : les 2 chasseurs malaisiens restants atterrissent à Sa'an
12H55 GMT : les États-majors malaisiens et japonais annoncent la fin totale de l'opération

Bilan de l'opération :

L'opération se solde par un succès colossal, puisqu'en trois heures à peine, elle a permis de neutraliser en grande partie les forces aérienne et marine indonésiennes. L'objectif est atteint dans la mesure où il permet de réduire considérablement la menace militaire de l'Indonésie, qui selon le Japon, la Malaisie et les États-Unis, aurait pu être utilisée par un régime dangereux et inconscient pour détruire massivement la vie de nombreux asiatiques, et mettre au plus mal la situation économique et diplomatique de la région. Seule ombre au tableau, la perte de chasseurs japonais et malaisiens. Le Japon a cependant annoncé que chacune de ses pertes sera remplacée par le double de véhicules, tandis que la Malaisie a affirmé qu'elle remplacerait rapidement les avions perdus.

Résumé des pertes :

Indonésie

120 civils
400 militaires
2 chasseurs Sukhoi Su-27
4 chasseurs F-16 Falcon
3 chasseurs Northrop F-5E Tiger II
3 bombardiers BAe Hawk 209
3 bombardiers Sukhoi Su-30
3 bombardiers EMB 314 Super Tucano
2 hélicoptères EC 120 Colibri
2 hélicoptères AS 332 Super Puma
2 transporteurs CASA C-212 Aviocar
1 frégate classe Ahmad Yani
1 corvette classe Kapitan Pattimura
1 corvette classe Diponegoro
2 patrouilleurs classe Boa
1 chasseur de mines KRI Pulau Rani
Base aérienne de Supadio détruite à 60%
Base aérienne de Iswahyudi détruite à 40%
Base aérienne de Hasanuddin détruite à 30%
Base aérienne de Pekanbaru détruite à 20%
Base maritime de Surabaya détruite à 60%

Japon

10 chasseurs F-15 et leurs pilotes
16 chasseurs F-2 et leurs pilotes

Malaisie

8 chasseurs Sukhoi Su-30MKM et leurs pilotes

Une zone d'exclusion aérienne couvrant l'ensemble du ciel indonésien est d'ores et déjà mise en place. Elle repose sur la collaboration étroite entre les armées de l'air japonaise, américaine et malaisienne. Les flottes de chacun des trois pays se relaieront en permanence afin d'interdire toute circulation d'aéronefs (avions, hélicoptères, drones) indonésiens et étrangers dans le ciel d'Indonésie jusqu'à nouvel ordre, ou du moins que l'ensemble des exigences soit rempli.

En rouge, la zone aérienne contrôlée par la Malaisie. 12 chasseurs Sukhoi Su-30MKM, 10 hélicoptères de surveillance EC 725 ainsi que 5 chasseurs BAE Hawk se relaieront en permanence dans cette partie du ciel. Par ailleurs, la Marine Nationale a annoncé qu'elle allait ordonner le déploiement de 2 frégates classe Lekiu ainsi que 3 patrouilleurs classe Lekiu dans les eaux du Nord de l'Indonésie, avec pour mission de donner l'alerte si jamais un aéronef non identifié est aperçu dans le ciel. 50 drones balaieront en permanence la zone, par ailleurs, tandis que 10 intercepteurs MiG-29 seront prêts à passer à l'action.

En bleu, la zone aérienne contrôlée par le Japon. Outre les 9 chasseurs F-2 et 15 chasseurs F-15 déjà présents sur la base de Sa'an, ce sont 3 frégates Abukumi et 10 sous-marins Soryu qui pénétreront dans les eaux territoriales indonésiennes. L'ordre est clair : il sera de détruire tout avion ou hélicoptère non identifié. Ces derniers ont la capacité de lancer des missiles mer-air pouvant toucher tout aéronef jusqu'à 6 000 mètres d'altitude. Par ailleurs, un porte hélicoptère Hyuga, chargé de 10 hélicoptères d'observation a quitté le Japon et va se mettre au mouillage dans le port malaisien de Sa'an. Ces derniers pourront ainsi patrouiller dans le partie nord de la zone contrôlée par le Japon. Enfin, 15 chasseurs japonais supplémentaires vont être intégrés à cette opération d'exclusion aérienne. Ce sont donc environ 60 avions qui vont se répartir sur le centre et l'Est de la zone.

En vert, la zone aérienne contrôlée par les États-Unis. L'US Air Force a annoncé mobiliser 200 de ses drones RQ-7 ultra sophistiqués à haute autonomie, ainsi qu'une cinquantaine de chasseurs F-15 Eagle. Ces derniers se relaieront entre la base américaine de Guam, celle de Palau et auront l'autorisation de bénéficier des bases aériennes du sud de la Malaisie. Ils auront également pour mission de protéger l'espace aérien du Timor oriental, et celui de la Papouasie Nouvelle-Guinée afin de parer toute attaque surprise de la part de l'Indonésie. Vingt destroyers AEGIS devraient par ailleurs rallier la zone.

Une coalition asiatique, formée par la Malaisie, le Japon, la Corée du Sud, soutenue par les États-Unis, exige ce qui suit :
- Livraison immédiate des deux têtes nucléaires nord-coréennes, possédées par l'Indonésie, à la communauté internationale ;
- Démantèlement de 50% de l'Armée de Terre permanente de l'Indonésie ;
- Démantèlement de 70% de l'Armée de l'Air permanente de l'Indonésie ;
- Dédommagement financier de l'Indonésie en faveur de la Papouasie Nouvelle-Guinée pour les grands dégâts et pertes humaines causés ;
- Tenue immédiate d'élections présidentielles démocratiques avec observateurs d'une coalition asiatique réunissant Japon, Corée du Sud et Malaisie ;
- Cession de la région de Kalimantan, qui devrait appartenir légitimement à la Malaisie ;
- Présence permanente d'observateurs internationaux sur le territoire indonésien jusqu'à nouvel ordre.

Non négociable. Si un refus indonésien accompagne ces exigences, une seconde salve bien plus puissante s'abattra sur les points militaires stratégiques de l'Indonésie, détruisant les véhicules qu'il lui reste.

Malaisie - Malaysia

La Malaisie ne souhaite pas de l'aide de l’État d'Israël qu'elle considère comme un ennemi du peuple musulman. La coalition déjà existante suffit, de plus, amplement à contrôler la situation en Indonésie. Nous demandons maintenant au président indonésien de se plier aux exigences présentées. L'heure n'est pas à la négociation mais bien à l'acceptation des termes évoqués. Nous ne plaisantons pas lorsqu'il s'agit de l'avenir de l'Asie de l'Est et de la sécurité de son peuple.

Malaisie - Malaysia

La Malaisie demande à l'Argentine de rester à sa place, à savoir en Amérique du Sud. Que Buenos Aires lave son linge sale en famille, avant de venir faire la morale à des pays d'Asie de l'Est, dont elle n'a absolument aucune connaissance de la situation chaotique ravivée par l'inconscience indonésienne. L'Argentine ne peut-elle pas comprendre à quel point il est préoccupant de partager des frontières avec un pays dont le dirigeant est un mégalomane inconscient ? L'Argentine ne peut-elle pas comprendre que les pays d'Asie de l'Est ne souhaitent pas voir une nouvelle dictature émerger une nouvelle dictature ? L'Argentine reproche à la coalition de faire ce qu'elle fait pourtant exactement en Bolivie... A savoir agir pour l'intérêt de son peuple et pour éviter la constitution d'une nouvelle dictature à ses portes. L'Argentine évoque les pertes humaines causées par cette opération, mais ces pertes sont bien moins importantes que celles causées par l'intervention indonésienne en Papouasie Nouvelle-Guinée. Où était l'Argentine quand il fallait à tout prix condamner cette odieuse manœuvre assassine et impérialiste de l'Indonésie sur un peuple innocent, détruisant le peu de matériel qu'il possédait, et surtout de nombreuses vies consciencieusement ? Que l'Argentine garde donc ses accusations très graves. Les criminels de guerre sont bien les Indonésiens, et l'Argentine est maintenant considérée comme complice.

Nous sommes très inquiets face à ce coup d’État visant à instaurer une dictature stalinienne basée sur le modèle nord-coréen. Nous ne voulons pas d'un deuxième épouvantail en Asie, et devons à tout prix agir en l'intérêt des Asiatiques. La Malaisie ne voit pas d'inconvénient à ce que la Chine rejoigne la coalition, bien au contraire. Nous appelons tous les pays d'Asie à nous soutenir afin d'empêcher la montée d'un régime dictatorial indonésien encore pire que le précédent.

République Nationale de Chine

Le déploiement d'une flotte Chinoise a donc commencé au sein de la zone d'exclusion aérienne contrôlé par les États-Unis afin de les soutenir contre l'Indonésie communiste. La flotte aura pour mission de bombarder des zones militaires importantes ou des zones de retranchements, l'aviation Chinoise aura quant à elle pour but de protéger l'espace aérien du Timor oriental et celui de la Papouasie Nouvelle-Guinée en coopération avec les Américains.

La flotte Chinoise est composée de :
-Porte-avion classe Beijing : 1
-Destroyer Type 051 : 3
-Destroyer Sovremenny : 1
-Frégate classe Jianghu V : 2
-Frégate classe : Jiangwai II : 4

L'aviation Chinoise (affecté au porte-avion) est composée de :
-Yak-141 : 15
-KA-31 AEW : 4
-Z-9C : 6
-Z-8 : 3

Positionnement de la flotte Chinoise dans la zone d'exclusion aérienne contrôlé par les États-Unis