Guerre des sables
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Guerre des sables
Guerre des sables
Date de début des hostilités : 25 septembre 1963
Théâtre : Maghreb
Contexte : Le conflit débute à la suite de plusieurs mois de tensions entre l'Algérie nouvellement indépendante et le Maroc qui revendique ses frontières historiques, incluant la partie occidentale de son voisin.
Belligérants :
Camp marocain :
- Royaume du Maroc : 60'000 soldats
Camp algérien:
- République algérienne démocratique et populaire (120'000 hommes)
Chronologie :
- 25 septembre 1963 : Des troupes marocaines s'emparent des villes algériennes de Tinjoub et Hassi Beïda.
- 2 octobre 1963 : Les troupes algériennes reprennent lesdites villes.
- 2 - 9 octobre 1963 : Mobilisation générale des deux côtés. Le Maroc reprend les villes et s'empare de Colomb-Béchar et de Tindouf.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Guerre des sables
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Brève
EvénementLa situation au Maghreb, déjà très tendue du fait des tensions exacerbées par chaque camp entre l’Algérie et le Maroc, a fini par dégénérer début octobre. En effet, en septembre, un journal marocain avait affirmé que l’armée algérienne tentait de soulever la population marocaine située à la frontière contre l’autorité du roi Hassan II, en réaction aux différentes crises qui survinrent entre les deux Etats tout au long de l’année. En conséquence, l’armée marocaine, dirigée par général Driss Ben Omar El Alami, s’était déployée à la frontière, et quelques légers accrochages avaient effectivement eu lieu contre les troupes algériennes. À la fin septembre, le roi Hassan II et Mohamed Oufkir décident d'envoyer des auxiliaires marocains de Tagounit pour prendre Tinjoub et Hassi Beïda, des villes algériennes revendiquées qui permettent en outre de contrôler l’accès vers le Sahara espagnol. L’opération fut une éclatante réussite. Cependant, le 30 septembre, le président algérien fraîchement élu Ben Bella affirma que le Maroc soutenait la rébellion kabyle conduite par Hocine Aït Ahmed, et le 2 octobre, ses troupes reprenaient les villages susmentionnés.
En réaction, le Maroc mobilisa l’entièreté de son armée et se lança à la reconquête, avec un succès fulgurant, des deux villages algériens, qui tombèrent très rapidement aux mains des marocains, forçant les troupes de l’Armée Nationale Populaire à se replier, tandis que Ben Bella proclamait lui aussi la mobilisation générale. Dès le 9 octobre, le Maroc poursuivit son offensive et repoussa le gros des troupes algériennes situées à la frontière, avant de pousser ses troupes jusqu’à prendre la ville de Tindouf, située au sud de l’Algérie, mais également celle de Colomb-Béchar, dans laquelle les troupes marocaines entèrent sans grande difficulté, sous la surveillance attentive des troupes françaises toujours déployées sur place, qui firent respecter aux marocains une no-go-zone autour du Centre interarmées d'essais d'engins spéciaux, en échange de leur indifférence totale dans ce conflit. Désormais, c’est toute une partie du sud-ouest algérien qui est plus ou moins aux mains des marocains, qui contrôlent les principales villes et les principaux villages. Une contre-offensive algérienne est en préparation, ce qui pourrait conduire à un conflit généralisé entre les deux Etats.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Guerre des sables
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Brève
EvénementNonobstant les condamnations diplomatiques internationales et le dépôt de deux résolutions auprès de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Royaume du Maroc poursuit avec succès son offensive contre la République algérienne démocratique et populaire, bien que l’avancée est moins importante qu’au moins d’octobre. Les troupes marocaines, désormais équipées par du matériel de guerre plus moderne qu’auparavant – notamment des chars et de l’artillerie – ont poursuivi leur percée depuis Colomb-Béchar afin d’atteindre la ville d’Aïn Séfra, qu’elles parvinrent à conquérir après de lourds combats lors desquels les deux armées subirent d’importantes pertes. De même, la ville de Béni Abbès tomba entre les mains marocaines. Côté algérien, les défaites successives infligent un sérieux coup au moral des troupes, bien qu’elles restent suffisamment motivées pour se battre pour l’intégrité du territoire de ce pays pour lesquelles elles se battirent contre la France pendant près d’une décennie. La mobilisation de l’armée algérienne se poursuit, mais celle-ci doit également faire face aux révoltes en Kabylie.
Bureau- Vox Bureauli
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Bureau- Vox Bureauli
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Re: Guerre des sables
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Brève
EvénementLe conflit entre la République algérienne démocratique et populaire et le Royaume du Maroc ne cesse de gagner en intensité. Les premiers affrontements sporadiques de l’autonome dernier sont désormais bien loin, tandis que les deux pays se mènent désormais une guerre ouverte d’une violence rare dans la région, laquelle pourrait rapidement déstabiliser l’ensemble du Maghreb si une solution diplomatique n’est pas rapidement trouvée entre Alger et Rabat – ce d’autant plus que des puissances étrangères, au premier chef desquelles l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques commencent à s’investir dans le conflit par le soutien diplomatique en faveur de l’Algérie, comme en attestent les deux propositions de résolution déposées par Moscou devant l’Assemblée Générale des Nations Unies et le Conseil de Sécurité ; et peut-être par une livraison d’armes Icelles n’ont d’ailleurs pas découragé la monarchie alaouite de poursuivre le combat, renforcée par l’échec de la résolution soviétique devant cette dernière institution grâce à l’abstention du bloc de l’ouest.
Forte de ses victoires initiales et de son impunité diplomatique grâce à l’échec de la résolution devant le Conseil de Sécurité, l’armée royale marocaine a poursuivi avec un succès insolent ses opérations militaires en Algérie, alors même qu’elle est en infériorité numérique flagrante. Les quelques combats qui ont eu lieu dans le sud-ouest du pays furent tous à l’avantage stratégique et tactique du Maroc, qui écrasa les troupes algériennes sans grande difficulté et avança de plusieurs dizaines de kilomètres encore, s’enfonçant davantage dans le désert ou dans les oasis. Toutefois, l’état-major marocain, conscient des difficultés de ravitaillement et de sécurisation des zones contrôlées qui allaient bientôt se poser, cessa rapidement toute avancée supplémentaire au profit d’une solide consolidation de ses positions dans la région, avec le déploiement de son nouveau matériel et l’établissement d’une zone aérienne totalement sécurisée par l’aviation marocaine, profitant du faible équipement aérien algérien.
Toutefois, si les opérations militaires de novembre et de décembre 1963 furent un succès pour le Maroc dans le sud-ouest, l’Algérie lança une contre-offensive assez importante dans le nord-ouest du pays, profitant de la faiblesse des positions militaires dans cette région assez peuplée pour les deux Etats, et qui était jusqu’alors épargnée par les combats. Ainsi, plusieurs dizaines de milliers de soldats de l’armée nationale populaire s’élancèrent sur Aïn Séfra, reprise aux mains des marocains, et pis encore sur Berkane et Oujda, deux villes majeures marocaines situées à la frontière, qui tombèrent au prix de très lourdes pertes pour l’armée algérienne, qui ne remporta la victoire que grâce à sa supériorité numérique incontestable. Durant les affrontements, la chasse marocaine parvint à couler un dragueur de mine algérien, le Sidi Fradj, ainsi qu’à intercepter 3 Mig-15. Côté algérien, près de 1'200 morts sont à dénombrer, contre moins de 350 côté marocain. Une victoire algérienne tactique dans le nord au prix élevé.
La défaite tactique de l’armée marocaine pourrait être un signe avant-coureur pour Rabat, qui, forte de ses premiers exploits les quatre premiers mois du conflit, a négligé la défense de son propre territoire, désormais occupé sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés par l’Algérie. Bien que ce ne soit rien comparé au territoire algérien occupé par le Maroc, ces combats sur le sol marocain pourraient coûter cher en termes de soutien populaire marocain à la guerre, même si une contre-offensive marocaine pourrait aisément permettre la reprise du territoire actuellement occupé par l’armée nationale populaire. De surcroît, le soutien de plusieurs puissances régionales ou mondiales à l’Algérie, dont la nouvelle République arabe unie, isole de plus en plus Rabat, qui ne peut compter que sur l’indifférence occidentale pour ne pas être totalement isolée, ce qui n’est guère suffisant pour avoir en quantités non-négligeables du matériel militaire nécessaire pour remporter définitivement ce conflit, à moins qu’un investissement diplomatique soviétique plus important en faveur de l’Algérie ne provoque en réaction un soutien occidental au Maroc, risquant de faire muer le conflit en une guerre par procuration.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Guerre des sables
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Brève
EvénementLa guerre continue de faire rage entre l'Algérie et le Maroc. Aucune avancée n'a eu lieu dans les dernières semaines, malgré plusieurs tentatives de l'armée marocaine de reprendre les villes de Berkane et Oujda. L'intensité des conflits est sérieuse dans le Nord du pays, tandis que le front saharien est plus ou moins délaissé par les deux belligérants.
La conséquence du conflit sur le plan humain est sérieuse. Environ 350 000 marocains ont fuit les zones de combat pour se diriger vers l'Ouest. Sur leur route, ils croisent des camions emplis de conscrits de l'Armée royale, partant sur le front. Celui-ci, de plus en plus statique, n'en réclame pas moins des vies humaines toujours plus nombreuses.
Réfugiés marocains
L'Algérie, lente à la mobilisation après des années de guerre contre la France, semble désormais lancée. Le Ministre de la Défense algérien Boumédiène rassure les troupes à travers le pays, leur promettant une victoire rapide contre le Maroc et une négociation pour un retour à la paix dans un pays déjà meurtri par la guerre. Du côté marocain, la perte de Berkane et Oujda est intolérable, et le gouvernement de Sa Majesté Hassan II refuse toute négociation tant que le territoire ne sera pas évacué par l'Algérie.
On compte près de 3 500 soldats marocains tués lors des dernières semaines, pour 2 800 algériens tués. Les pertes civiles s'élèvent entre 2 000 et 6 000 personnes selon les estimations.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Guerre des sables
Maroc
Sur demande de JheLe Maroc salue chaleureusement l'aide américaine. Sa Majesté Hassan II a accueilli avec plaisir l'ambassadeur américain au Maroc pour parler d'une vente d'armes, qui sera payée par un prêt effectuée aux banques américaines. Si les Etats-Unis l'acceptent, le Maroc souhaiterait disposer dans les plus brefs délais du matériel suivant :- 36 Douglas A-1 Skyraider
- 6 Republic F-105 Thunderchief
- 48 North American F-86 Sabre
- 120 M48 Patton
- 20 000 fusils M1 Garand
http://www.chacunsonpays.com/t8879-demandes-pnj-us#116862
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Guerre des sables
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Brève
EvénementLa Guerre des Sables se poursuit inlassablement entre la République algérienne démocratique et populaire et le Royaume du Maroc. Les deux Etats, désormais respectivement armés par l’Union Soviétique et les Etats-Unis d’Amérique, continuent leur guerre, l’un pour la défense de son intégrité territoriale, l’autre pour la réalisation de son idéologie irrédentiste du Grand Maroc. Les succès initiaux du Maroc semblent désormais forts loin, le pays ayant perdu deux de ses villes frontalières avec l’Algérie, et, pis encore, ayant lamentablement échoué à les reconquérir, le soutien aérien marocain fourni à ses troupes terrestres ayant été défait par les nouveaux Mig 21 algériens, admirablement pilotés, ce alors que la formation des pilotes du pays laissait jusqu’alors à désirer. Ainsi, près de 450 marocains ont péri lors de la tentative de reconquête de leur territoire, tandis que les réfugiés marocains affluent vers l’ouest, certains essayant d’ailleurs de trouver l’asile dans l’enclave espagnole de Melilla, qui, pour l’instant, reste portes fermées face aux 800 marocains qui tentent d’y pénétrer pour y trouver refuge.
A la suite de la désastreuse offensive marocaine, l’armée nationale populaire a lancé une attaque sur les positions marocaines en Algérie. A l’instar de leur précédente offensive, celle-ci fut une victoire tactique, la victoire étant remportée de justesse par les algériens face à des marocains remontés à bloc, et solidement installés dans le sud-ouest algérien. Ainsi, les algériens sont parvenus à reprendre la ville de Colomb-Béchar, menaçant ainsi les positions marocaines dans la partie méridionale du pays, mais au prix de très lourdes pertes puisque plus de 500 algériens perdirent la vie lors de ces combats. Pis encore, cette guerre jusqu’alors entre les deux Etats pourrait vriller, à la suite du bombardement, par inadvertance, de la base française de Colomb-Béchar, touchée par des frappes d’artillerie algérienne mal calibrées, faisant 4 morts parmi les légionnaires français. Ces morts français, les premiers depuis la fin de la glorieuse période coloniale de l’Algérie, pourraient poser problème, surtout si le gouvernement français y réagit avec virulence et s’engage dans le conflit pour venger ses morts. En outre, la base a été endommagée, et le pas de tir des missiles est désormais inutilisable pendant plusieurs semaines, le temps qu’il soit réparé – si des ingénieurs français parviennent à atteindre la région.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Guerre des sables
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Brève
EvénementAlors que les récents combats donnaient un léger avantage tactique à l’Algérie, notamment grâce à une nouvelle supériorité aérienne conférée par les Mig 21 superbement pilotés, la guerre semble désormais s’enlisée des deux côtés, à un front près. En effet, le Maroc, pourtant fort des récentes livraisons d’armes, a vainement tenté de reprendre la main dans le sud-ouest algérien en lançant deux offensives coordonnées destiner à briser le moral des troupes ennemies, notamment en tentant de récupérer la ville de Colomb-Béchar, ainsi que poursuivre son avancée le long de la frontière malienne. Cependant, en dépit des effectifs déployés, les troupes royales ne parvinrent pas à avancer, l’armée algérienne stoppant nette l’offensive, qui manqua de peu de tourner au fiasco militaire, le Maroc perdant plusieurs centaines de soldats lors des combats d’une rare violence. Face à cette débâcle, les soldats de Sa Majesté rappliquèrent promptement derrière leurs lignes, dans l’espoir qu’une nouvelle attaque leur soit plus favorable, eux qui peinent désormais à rééditer leurs exploits initiaux.
La défaite marocaine dans le sud-ouest ne fut pas pour autant plus bénéfique à l’Algérie. En effet, l’armée nationale de la libération tenta elle aussi deux offensives, une depuis Colomb-Béchar, et l’autre depuis Adrar, pour poursuivre leur reprise de leur territoire sud-occidental, aux mains des marocains, espérant que les lignes ennemies soient suffisamment désorganisées pour reconquérir leur pays. Toutefois, icelles restèrent assez solides pour empêcher les soldats algériens de mener à bien leurs objectifs, bien que ces deux opérations échouassent de peu, l’armée algérienne perdant moitié moins de soldats que les marocains. Pis encore pour l’Algérie, qui peine à reprendre ses terres, le Maroc tenta une nouvelle offensive dans le nord, afin de récupérer ses villes perdues, espérant ne pas réitérer le précédent échec de l’assaut. Grâce à une stratégie plutôt habile, les soldats d’Hassan II parvinrent à reconquérir leurs villes de Berkane et d’Oujda, remontant le moral de la population marocaine au passage. Le gouvernement marocain, conscient de sa position fragile face aux algériens, a par ailleurs accepté la proposition espagnole d’envoi d’un régiment pour le soutenir dans son conflit.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Guerre des sables
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Brève
EvénementPlus d’un an après l’éclatement de la guerre des sables, la situation s’enlise de plus en plus. En effet, après avoir repris ses territoires perdus, le Maroc tenta une offensive dans le nord de l’Algérie, l’objectif étant d’atteindre la ville portuaire de Mers-el-Kébir, à proximité d’Oran. Malgré une armée plus expérimentée et mieux entraînée, les soldats de Sa Majesté échouèrent à percer les lignes algériennes à la frontière, solidement consolidées, et subirent de très lourdes pertes puisque plus de 350 marocains perdirent la vie lors de sanglants affrontements, lesquels tournèrent très largement en faveur des algériens. Iceux, après la retraite marocaine, tentèrent à leur tour une contre-offensive dans l’espoir de fouler à nouveau le sol marocain, ce qui fut réussi – bien qu’aucune ville majeure n’ait été prise, les troupes d’Hassan II ayant réussi à infliger de très lourdes pertes à l’armée nationale de libération, laquelle, malgré une victoire tactique, pleure 250 morts et a cessé toute avancée à la frontière septentrionale avec son voisin ennemi.
C’est dans le sud que la situation bouge en réalité le plus, bien qu’elle semble finalement toujours revenir au même point. En effet, les troupes marocaines, simultanément à leur offensive ratée du nord, tentèrent de percer les lignes algériennes dans le sud, ce qui fut réussi avec un insolent succès puisque la ville de Colomb-Béchar fut reprise, tandis que plus au sud, le drapeau royal flottait sur les minarets de Timmoudi. Face à cette victorieuse percée marocaine, les algériens ne tardèrent pas à leur tour de lancer une contre-offensive, laquelle fut bien plus mitigée – quoi que victorieuse, mais pas suffisamment pour récupérer les territoires récemment conquis par le Maroc. Si Timmoudi est à nouveau administrée par Alger, Colomb-Béchar repasse quant à elle sous administration marocaine, ce qui permet au Maroc, bien que ce mois de novembre soit militairement mitigé pour lui, de se targuer d’une grande victoire militaire – du moins symboliquement – sur son ennemi algérien.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Guerre des sables
État Espagnol
TOUR I
Avant-propos :
Suite au débarquement des premières unités de la Division Halcon dans la ville de Nador. Les volontaires espagnols étaient positionnés sur le front nord plus précisément sur la ville de Saïdia par l’État-Major marocain. Elle ne fut pas mobilisée lors de la grande offensive d’octobre 1964. Cependant suite à la retraite marocaine pendant la contre-offensive algérienne, ordre fut donné au Colonel José Enrique Varelade prendre le port de Marsa Ben Mhidi.
Nature de l'action: Conquête du port Marsa Ben Mhidi
Effectifs, équipements, organisations:
Forces terrestres:
1000 hommes de la Division de volontaires Halcon (soit 5 compagnies d'infanteries), 20 Santana Series IIa équipés de M2 Browning, 6 canons de 105 mm Oto Melara, Mortier M19
Unité de réserves :
2 compagnies d’infanteries soit 400 hommes
Forces maritimes:
/
Forces aériennes:
Escadrille de A-1 Skyraider des forces Armée Royale du Maroc
Carte:
- Plan de Bataille:
Détail de l’Action:
Action 1:
Les sections d’artillerie de la Division Halcon, situé dans un terrain dégagé de la ville de Saïdia, effectuèrent un barrage d’artillerie à 4h00 du matin. Sans interruption les canons de 105 mm déchargèrent leurs obus incendiaires sur les zones habitées de Marsa Ben Mhidi pendant deux heures. Avant de continuer, avec des appuis feux ponctuels sous demande des unités d’infanteries combattantes.
Action 2:
Deux compagnies de la Division Halcon s'engagèrent , à 5h00 du matin alors que l’artillerie n’avait toujours pas finie ses tirs, sur un passage à gué de l’Oued Aghbal au sud de Saïdia. Elles doivent faire mouvement en convoi afin de faire une attaque de diversion au sud de Marsa Ben Mhidi.
Une fois arrivée en périphérie de la ville algérienne, une unité fut laissée en faction à une intersection reliant l’agglomération avec le hameau de Chayed Rassou. L’autre compagnie commença l’attaque, à 7h00 du matin. D’intenses combats urbains débutèrent entrecoupé par des salves de mortier.
Au même moment, une autre attaque de diversion fut lancée cette fois-ci frontalement. Cette dernière ayant pour objectif de passer pour l’attaque principal en étant couverte par des tirs de mortiers fumigènes.
Action 3:
Profitant de ces attaques de diversions, deux compagnies d’infanteries traversèrent en canot l’Oued Aghbal au nord sur son cours le plus large. Une fois le franchissement de cet obstacle fait, les unités poussèrent en direction du port en traversant l’immense plage de Marsa Ben M’hidi. Une fois arrivée au contact des troupes algériennes au port des échanges intense commencèrent.
Action 4:
Si l’opération virent au fiasco, l’aide marocaine sera requise en complément de l’artillerie via l’intervention des A-1 Skyraider pour couvrir le retrait éventuel de l’infanterie de la Division Halcon.
Pierremenez- Ministre
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Re: Guerre des sables
Maghreb
Brève
Modération de guerreL’offensive menée par la Division Halcon, rondement préparée par l’état-major espagnol, fût un flagrant échec pour cet amas de phalangistes et d’anciens membres de l’OAS qui, bien que rôdés à l’art de la guerre, étaient insuffisamment nombreux pour déloger les troupes algériennes de la ville portuaire de Marsa Ben Mhidi. En effet, nonobstant de fructueux tirs d’artillerie qui permirent de dégager la zone frontalière (probabilité de succès : 70 ; jet de dés 54), iceux furent insuffisants pour permettre de déblayer correctement la région, affaiblissant certes l’armée nationale de libération, mais pas assez pour que la Division Halcon puisse exécuter avec succès son plan. Ainsi, les deux détachements censés faire diversions furent rapidement bloqués par les algériens (probabilité de succès : 65 ; jet de dés : 76), et les deux compagnies d’infanterie qui devaient profiter des diversions furent elles aussi violemment repoussées par les algériens (probabilité de succès : 80 si réussite, 40 si échec de l’action 2 ; échec ; jet de dés : 79), la Division Halcon perdant près de 87 soldats dans les combats. Icelle ne dût d’ailleurs son salut qu’à l’intervention de l’aviation royale marocaine (probabilité de succès : 75% si échec des actions 2 & 3 ; jet de dés : 16), laquelle parvint à causer de lourdes pertes aux algériens, qui ne perdirent pas moins de 106 hommes lors des frappes d’artillerie, les bombardements et les combats.
Désireux de ne pas rester sur un nouvel échec dans la région, l’état-major marocain mobilisa alors ses quelques trente milles soldats déployés dans la région afin de poursuivre l’offensive espagnole ratée, ce qui, cette fois, fut couronné de succès (probabilité de succès : 60 ; jet de dés : 2). Les algériens, qui se réorganisaient après les bombardements, n’eurent pas suffisamment de temps pour se préparer à un nouvel assaut, et les marocains prirent notamment pour cibles les convois militaires qui acheminaient de nouvelles troupes algériennes vers la frontière en renfort de celles tombées. Pis encore, plusieurs offensives furent menées le long de la frontière septentrionale, et une véritable percée marocaine fut ainsi possible jusqu’à Hammam Boughara, à moins d’une quarantaine de kilomètres de la ville de Tlemcem, l’une des plus grandes et des plus influences villes de l’Algérie. Pis encore, dans le sud, le Maroc lança là aussi une nouvelle offensive, avec trente autres milles soldats, là aussi réussite (probabilité de succès : 65 ; jet de dés : 61), bien que de lourdes pertes marocaines furent à déplorer, plus de 200 au total, contre 115 algériens. Prise puis perdue ces derniers mois, la ville de Timmoudi est de nouveau contrôlée par le Maroc, qui, plus que jamais, contrôle une partie non-négligeable du sud-ouest algérien et poursuit son administration des nouveaux territoires.
En réaction, le gouvernement algérien lança à son tour une contre-offensive dans le nord et dans le sud du pays, proclamant à la radio que « La Patrie est en danger ! ». Ainsi, plusieurs dizaines de milliers de soldats algériens, équipés par le matériel le plus récent de l’armée, au détriment des forces du sud, fondirent sur la ville de Tlemcem et sur les positions marocaines, contraignant ces dernières à se replier (probabilité de succès : 50 ; jet de dés : 19) derrière la frontière, qu’elles tiennent désormais solidement. Les bombardements marocains furent rapidement stoppés par l’intervention des Mig-21 algériens, secrètement pilotés par les soviétiques, qui abattirent trois A-1 Skyraider, obligeant l’aviation marocaine à se replier. Tout le crédit de cette victoire fut alors attribué au colonel Houari Boumédiène, vice-président de l’Algérie. Cependant, les exploits du nord furent bien rapidement éclipsés par la débâcle totale au sud du pays. En effet, un véritable carnage (probabilité de succès : 60 ; jet de dés : 94) se produisit lors des tentatives de reconquête de Colomb-Béchar et de Timmoudi, lors desquelles plus de 500 soldats algériens perdirent la vie, sans parvenir à déloger les marocains de leurs positions, et pis encore, contraignant l’armée nationale de libération à reculer pour reformer ses lignes.
Cette cinglante défaite ne fut pas sans conséquence. Les tensions, préexistantes au conflit, entre le Président de la République Ahmed Ben Bella et son vice-président, s’accentuèrent largement, tandis que la population acclamait ce second, par ailleurs ministre de la défense et chef d’état-major de l’armée des frontières, à la tête de laquelle il tient tête depuis près d’un an au Maroc, parvenant même à pénétrer sur son territoire l’an passé. Face aux défaites successives au sud, le colonel Boumédiène a en effet décidé de profiter de sa nouvelle notoriété auprès de l’armée et du peuple pour franchir le Rubicon et s’emparer du pouvoir lors d’un coup d’Etat le 19 janvier 1965, renversant ainsi son ancien allié et désormais rival Ben Bella, contraint à l’exil en dehors de l’Algérie. Le pays semble désormais prendre un nouveau tournant, plus autoritaire et davantage empreint de socialisme, et l’arrivée au pouvoir du colonel Boumédiène pourrait marquer une nouvelle phase de cette guerre que l’Algérie est bien décidée à gagner.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Guerre des sables
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Brève
EvénementAlors que le Conseil de Sécurité débattait sur la proposition de résolution déposée par l’Union Soviétique, le Royaume du Maroc lança une nouvelle offensive entre la fin du mois de février et le début du mois de mars, espérant contraindre la République algérienne démocratique et populaire à la négociation, voire à la capitulation, profitant du récent coup d’Etat pour essayer de déstabiliser le nouveau régime algérien. Pour ce faire, l’état-major décida de profiter de la percée qu’il était parvenu à faire dans les régions frontalières septentrionales, là où était regroupée l’armée des frontières du colonel, et désormais Président, Houari Boumédiène, certes l’unité la plus entraînée et la mieux équipée d’Algérie, mais aussi la plus symbolique si elle venait à être défaite. Ainsi, me général de corps d’armée Driss Ben Omar El Alami prit le commandement de l’armée du nord, composée de 30'000 soldats, afin de mener une nouvelle offensive sur Tlemcen, qui fut un véritable succès (probabilités de réussite : 60% ; jet de dés : 15), grâce à un puissant soutien de l’artillerie marocaine, doublée par celui de 18 bombardiers A-1 Skyraider, eux-mêmes escortés par 6 Republic F-105 Thunderchief et 24 North American F-86 Sabre pour contrer les Mig 21 algériens.
Mélangeant frappes aériennes, d’artillerie, couverture de l’espace aérien et déploiement de colonnes de 60 M48 Patton, 18 M24 Chaffee et 36 M4 Sherman – en plus de véhicules de combat d’infanterie et de camions de transport –, l’armée marocaine du nord parvint à percer rapidement les lignes algériennes, et, mieux encore, à abattre trois Mig 21 qui tentaient d’interdire l’accès à l’espace aérien algérien, ainsi qu’à endommager un quatrième appareil dont le pilote soviétique dû s’éjecter et fut capturé au sol par les troupes marocaines – bien que Rabat n’ait rien communiqué à ce sujet pour le moment. La véritable Blitzkrieg menée par les forces armées royales marocaines fut un fulgurant succès pour le général Driss Ben Omar El Alami, qui fit une entrée triomphale à Tlemcen, tandis que l’armée des frontières, elle, battait retraite. Ce succès fut cependant de courte durée puisque les algériens se reprirent en mains, et, après avoir réorganisés leurs lignes, lancèrent à leur tour une contre-offensive (probabilités de succès : 60% ; jet de dés : 44) et portèrent le fer dans les faubourgs de Tlemcen, qui, vers la mi-mars, fut reprise, bien que les alentours, et une partie du territoire septentrional de l’Algérie, restent aux mains des marocains, la victoire algérienne étant en demi-teinte.
Plus au sud, la situation semble s’enliser une fois encore. En effet, l’offensive marocaine (probabilités de succès : 70% ; jet de dés : 88) fut un désastre, le Maroc ayant vraisemblablement atteint sa capacité maximale d’expansion dans cette région désertique, les lignes de ravitaillement peinant à soutenir la ligne de front, qui se stabilise désormais autour de la ville de Timmoudi, toujours aux mains du Maroc. Cependant, l’Algérie, qui souhaitait profiter de l’occasion, ne parvint-elle non plus pas à retourner la situation à son avantage, sa contre-offensive échouant tout aussi lamentablement (probabilités de succès : 50% ; jet de dés 85) ; le tout au prix de 400 morts côté marocain et 600 côté algérien. Toutefois, les troupes algériennes réussirent à repousser plusieurs escarmouches de la rébellion Touareg (probabilités de succès : 30% ; jet de dés : 33), plusieurs bandes armées de nomades ayant tenté d’attaquer les villes d’In Guezzam et de Timiaouine, sans succès. De même, les bandes touaregs échouèrent dans leurs attaques contre le Mali et le Niger, les villes de Gao et d’Agadez restant aux mains de leurs propriétaires légitimes.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: Guerre des sables
Les Etats-Unis d'Amérique condamnent l'offensive marocaine, qui ayant eu lieu quelques semaines après une proposition de motion américano-soviétique à l'ONU malheureusement non validée par le Conseil de Sécurité, mettent en péril une sortie rapide de la guerre algéro-marocaine, et un retour à la paix.
Washington pèse de tout son poids sur le Maroc pour le faire cesser cette guerre qui semble inutile, sans avancée, et qui détruit la vie de centaines de milliers de marocains et d'algériens, fuyant la ligne de front mouvante.
Re: Guerre des sables
Diplomatie
L'Union Soviétique, à l'instar des États-Unis d'Amérique, condamne fermement l'offensive marocaine contre l'Algérie, alors même que les motions en faveur de la paix rencontrent toujours plus de soutien à l'Organisation des Nations-Unies. Moscou, dans le cadre de ce processus de paix qu'il est nécessaire de mettre en oeuvre, appelle les deux belligérants à s'accorder sur un cessez-le-feu sur les limites géographiques déterminées dans la motion présentée par les Soviétiques et soutenue par les États-Unis au Conseil de Sécurité.
Via les canaux diplomatiques secrets avec Alger, Moscou appelle évidemment à la négociation d'un tel cessez-le-feu, qui arrangerait largement le régime d'Houari Boumedienn en sécurisant les frontières d'avant-conflit, mais tient à assister son allié dans le cas où Rabat refuserait la paix : 800 canons datés de la Seconde Guerre mondiale mais encore fonctionnels seront livrés aux Forces Armées Algériennes, tout comme plusieurs tonnes de fil de fer barbelé, afin de leur permettre de se fortifier sur leurs positions.
Sur un autre sujet, toujours évoqué en secret, Moscou, appuyant sur le fait de l'engagement français désormais visible en faveur des Marocains, et leur tentative il y a peu de menacer Tunis avec une flotte de guerre, propose l'établissement d'une flotte soviétique permanente en Méditerranée occidentale, de composition en tous points similaires à celle naviguant dans le Golfe du Tonkin, et demande en cela l'autorisation de ravitailler ses navires de guerre dans les ports algériens.
Thalassin- Modérateur
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Re: Guerre des sables
Maghreb
Brève
EvénementLes récentes pressions exercées par l'Union soviétique ainsi que les Etats-Unis d'Amérique sur Rabat, alors que seul l'Etat espagnol le soutient officiellement et activement dans le conflit, ont poussé le Royaume du Maroc, pourtant avantagé sur le terrain, en dépit de quelques défaites militaires, à accepter la proposition de cessez-le-feu américano-soviétique, dans les termes évoqués par la résolution au Conseil de Sécurité S/RES/1965/01. Ainsi, le roi Hassan II a ordonné à ses troupes de se retirer des territoires algériens actuellement sous contrôle marocain, se cantonnant désormais strictement à garder la frontière avec son voisin. Il a également annoncé la libération d'un pilote soviétique capturé lors des récents combats aériens, révélant ainsi la participation directe de Moscou dans le conflit. En parallèle, le Président de la République algérienne démocratique et populaire Houari Boumédiène a lui aussi accepté d'envoyer une délégation afin de régler pacifiquement ce conflit, ordonnant à son tour à ses troupes de cesser les combats et de laisser pacifiquement les troupes royales rejoindre leur patrie. En outre, ce dernier a décliné la proposition soviétique de déploiement d'une flotte en Méditerranée occidentale, celle-ci n'ayant plus d'intérêt puisqu'un cessez-le-feu entre désormais en vigueur à partir du 24 mars à minuit. Les deux pays acceptent ainsi de se rencontrer à Genève, et le déploiement d'une force de l'ONU le long de la frontière marocaine en Algérie.
Bureau- Vox Bureauli
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