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Chacun son Pays - le forum :: Archives du jeu :: Accéder aux archives :: V 1963 (3 août - 5 octobre 2019)
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
中华人民共和国
République Populaire de Chine
Affaires étrangères
La volonté de rapprochement de la part de l’URSS est entendue dans les hautes sphères de l’Etat chinois : Mao lui-même aurait apprécié ce rapide changement de direction dans l’Etat soviétique. Les changements tels que Khrouchtchev poussé vers la sortie ainsi qu’une volonté de non-détente incite le président Liu Shaoqi à accepter la proposition soviétique sans même en parler à l’homme le plus puissant de Chine. En effet, depuis 1962, Mao et Liu sont en conflits et ce dernier cherche à avoir une certaine indépendance envers Mao. La rivalité entre les deux hommes, pourtant très liés au début, indique une certaine tension dans les hautes sphères de l’Etat communiste.
Malgré cela, sur cette question soviétique, les deux hommes sont plutôt en accord, et cela en prenant en compte une haine qu’a toujours Mao envers les soviétiques, mais les volontés de rapprochement des nouveaux dirigeants de l’URSS restent appréciées. L’opposition idéologique entre les marxistes-léninistes dont se revendiquent les soviétiques et le maoïsme chinois semble être radicalement différente, à voir si les deux grands du bloc anti-impérialiste arrivent à s’entendre.
Malgré cela, sur cette question soviétique, les deux hommes sont plutôt en accord, et cela en prenant en compte une haine qu’a toujours Mao envers les soviétiques, mais les volontés de rapprochement des nouveaux dirigeants de l’URSS restent appréciées. L’opposition idéologique entre les marxistes-léninistes dont se revendiquent les soviétiques et le maoïsme chinois semble être radicalement différente, à voir si les deux grands du bloc anti-impérialiste arrivent à s’entendre.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Affaires internes
L'arrivée au pouvoir de Chélépine implique également la distribution à de nouveaux individus des postes à responsabilité qui lui incombaient jusque là, et notamment celui de la Commission de contrôle de l'État et du Parti, organisme semi-civil composé de volontaires et chargé, comme son nom l'indique, d'inspecter et contrôler l'activité de l'ensemble des instances économiques et administratives du pays, à quelques exceptions près (il est évident que le KGB par exemple ne sera pas ainsi mis à l'épreuve). Si les conservateurs comme Brejnev auraient bien aimé obtenir sa disparition, pour Chélépine et son plus fidèle allié le directeur du KGB Vladmimir Semichastny, cet organe de l'État soviétique doit au contraire se renforcer afin de chasser les corrompus et les escrocs de l'appareil soviétique.
Le nouveau Secrétaire de cette Commission a été choisi en la personne de Pyotr Masherov. Ce Biélorusse nommé Héros de l'Union Soviétique pour ses hauts faits de résistance au fascisme au sein d'un groupe de partisans est également largement loué pour son honnêteté et son caractère incorruptible. Pressenti au poste de secrétaire général du Parti Communiste de Biélorussie, l'accession à ce poste lui a été compromise par l'effet secondaire d'une réforme visant à réduire la centralisation des hauts membres du PCUS à Moscou : désormais, les secrétaires généraux des Partis communistes des RSS sont systématiquement nommés au Politburo le temps de leur mandat et pourront assister aux réunions par un système de diffusion en direct.
La cible prioritaire de la Commission de Masherov est le Komsomol. Chélépine comme Semichastny en ayant été les dirigeants, ils savent à quel point l'organisation de jeunesse du parti est gangrénée par des groupes nationalistes et/ou stalinistes, qui remettent en cause l'autorité du Parti et la construction du socialisme du fait de leur action hautement partisane. Les premiers résultats, du fait de l'inattention des groupuscules en question non conscients encore de l'initiative de la Commission, sont probants. Le coup le plus médiatique fut sans doute l'arrestation de quasiment l'entièreté des membres majeurs du Komsomol de la petite ville de Demidov dans l'oblast de Smolensk, pour avoir entretenu un discours historique antiparti glorifiant les anciens Tsars et Staline au sein d'un ensemble nationaliste contre-révolutionnaire. L'ensemble des contrevenants, après avoir été séparés et jugés, ont été envoyés dans les marais biélorusses creuser des rizières.
Diplomatie
Dans le cadre de sa nouvelle politique étrangère, l'Union Soviétique se dit prête à prendre pour elle l'ensemble des parts des sociétés de pétrole égyptien mises en appel d'offres, à envoyer des ingénieurs afin de bâtir les infrastructures d'exploitation de l'or noir le tout dans les conditions proposées auparavant par la République Arabe Unie. Au vu de la récente union avec l'Irak, évidemment reconnue immédiatement par Moscou, l'URSS demande également au Caire si un accord similaire serait envisageable concernant l'exploitation des champs pétrolifères irakiens. À l'appel d'offres du Caire concernant des hélicoptères, les Soviétiques se sont proposés pour la vente de 12 Mi-2, 48 Mi-4 et 6 Mi-6.
De plus, Moscou souhaitant intensifier ses rapports avec le monde arabe, il a été décidé secrètement la mise en place d'un centre de formation soviétique destiné aux officiers arabes dans la ville de Noukous en RSSA du Karakalpakistan. Composé d'officiers soviétiques formés à la maîtrise de la langue arabe, bien que des interprètes seront présents lors des premiers mois, il aura pour but d'accueillir jusqu'à 1 000 officiers en même temps pour les former en profitant de la proximité du désert du Karakoum et de reliefs d'Asie centrale pour se rapprocher des situations de combats du Proche et Moyen-Orient. Secrètement, Moscou a ainsi proposé à la République Arabe Unie d'accueillir 700 officiers et à l'Algérie socialiste d'en accueillir 300. De plus, il est notifié à Alger que des ventes d'armes soviétiques sont possibles pour renforcer l'armée dans le cadre des tensions avec le Maroc
Dernière édition par Thalassin le Mar 20 Aoû 2019 - 23:56, édité 1 fois
Thalassin- Modérateur
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Le président Kennedy victime d'une tentative d'assassinat :
La fin du mois de novembre 1963 et le début du mois de décembre 1963 constituera indéniablement une période mémorable de l'histoire récente des États-Unis d'Amérique. En déplacement pour deux jours au Texas, afin d'y effectuer une levée de fonds en vue de la campagne présidentielle de 1964, le président Kennedy a en effet été victime d'une tentative d’assassinat retentissante à Dallas.
C'est en milieu de journées, peu après l'arrivée du président dans la ville et alors que son cortège traversait lentement les rues de Dallas bondées de citoyens venus voir et complimenter John Kennedy, que l'incident a eu lieu. En très peu de temps, trois coups de feu sont tirés sur la limousine présidentielle.
En quelques secondes seulement, la tournée présidentielle vire au cauchemars et la panique s'empare de la foule tandis que le cortège présidentielle fuit la scène à vive allure.
Dans un premier temps, au vu de la rapidité des événements, la situation est restée très floue et les plus folles rumeurs ont circulé. Assez rapidement, et malgré des informations l’annonçant blessé, la nouvelle que le président Kennedy est indemne s'est répandue et a été confirmée par la Maison-Blanche. Les informations concernant l'état de la Première Dame, Jacqueline Kennedy, se sont toutefois très vite emballées et l'arrivée de deux prêtres catholiques à l'hôpital où ont été transférés le président, son épouse et les autres passagers de la limousine a vite fait craindre le pire.
En milieu d'après midi, la nouvelle du décès de la First lady était officiellement annoncé. Le président sort lui indemne de cet attentat tandis que le gouverneur du Texas qui accompagnait le couple présidentiel dans son automobile s'en sort lui aussi vivant mais gravement blessé par une balle.
Pendant ce temps, les forces de l'ordre mettent dès l'après midi du 22 novembre la main sur un suspect, un certain Lee Harvey Oswald, 24 ans, ex Marines étant ensuite passé par l'URSS où il a épousé une jeune soviétique avant de revenir au pays. Employé d'un dépôt de livres d'où ont visiblement été tirés les coups de feu et où a été retrouvé un fusil, celui-ci abat un policier quelques heures seulement après les événements et est interpellé vers 14h. Interrogé fermement par les policiers de Dallas, confondu par des témoins et ayant acheté sous une fausse pièce d'identité un fusil similaire à celui ayant été retrouvé dans le dépôt de livres scolaires, Oswald est inculpé, malgré ses dénégations, du meurtre d'un policier et de Jacky Kennedy ainsi que de tentative d'assassinat de la personne présidentielle dès le 23 novembre.
Au matin du 24 novembre, nouveau rebondissement, ce suspect est abattu lors de son transfert du commissariat vers une prison par Jack Ruby, individu louche, propriétaire de boîtes de nuit et connus de la police, notamment pour ses relations avec la mafia. Arrêté, les motivations de ce personnage restent louches, celui-ci affirmant ayant voulu venger la First Lady.
A cette heure les investigations se poursuivent ouvrant un feuilleton qui va sans doute occuper les médias américains pendant des mois, si ce n'est des années.
Pendant ce temps, la Nation et son président pleurent la très populaire Première Dame qui a été inhumée le 25 novembre 1963 en la cathédrale Saint-Matthieu de Washington par le cardinal Cushing tandis que dans tout le pays les citoyens se sont recueillis en masse dans diverses cérémonies et offices religieux. Visiblement très affecté, le président s'est adressé à la Nation dès le 22 au soir au bord des larmes. Celui-ci a toutefois affiché un visage ferme, assurant que sous sa direction tous les moyens seraient mis en œuvre pour élucider cette tentative d'assassinat l'ayant visé lui et à travers sa personne l'Amérique et sa démocratie fondée sur un processus politique pacifique.
Dans ce contexte, la cote de popularité de John Kennedy, déjà élevée, s'envole vers les sommets et ce alors que l'échéance des élections reste dans tous les esprits au delà du choc. Dans tout le pays on s'interroge toutefois : qui se cache derrière cette tentative d'assassinat du jeune président et quels motifs ont guidé ce geste ? Tandis que les plus folles rumeurs circulent d'ores et déjà ça et là, le peuple américain a maintenant soif de vérité.Visite du vice-président Johnson en Espagne :
Peu après ces événements dramatiques, c'est la visite du numéro deux du gouvernement américain en Espagne qui s'est affichée à la Une de l'actualité au mois de décembre. Si certaines voix isolées s'insurgent contre ce soutien américain au régime autoritaire du Général Franco, le vice-président (envoyé en première ligne pour éviter au président Kennedy de trop d'afficher aux côtés d'une personnalité certes alliée des USA mais controversée) a solennellement réaffirmé l'alliance entre les États-Unis et l'Espagne.
Lyndon Johnson a également salué les efforts de réformes économiques du gouvernement espagnol.
La visite du vice-président a enfin été l'occasion de finaliser d'importantes ventes d'armes :
-120 hélicoptères Bell UH-1 Iroquois
-96 UH-1B
-24 UH-1C
-200 M113
Pour financer ces achats d'armes (d'une valeur d'environ 90 millions de dollars), le gouvernement espagnol se voit octroyer un prêt sur 7 ans à un taux de 3,1% (14,27 millions par an).
Jhe- Administrateur
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Afrique francophone
Sur demande de SirdaL'ensemble des gouvernements sollicités par Paris rejettent la création d'une Communauté francophone, largement vue au sein des élites de ces pays comme une tentative de ressusciter la Communauté française. Cependant, à l'exception du Mali, de la Guinée et du nouveau gouvernement du Congo-Brazzaville, les relations économiques avec la République française ne sont pas dénigrées pour autant. Enfin, le Sénégal accepte la signature d'une alliance bilatérale avec la France sans qu'elle implique l'ouverture de nouvelles bases militaires sur son territoire, tout comme le Maroc encouragé en cela par la situation qui l'oppose à l'Algérie
http://www.chacunsonpays.com/t8858-france-communaute-francophone
Trinité-et-Tobago
Sur demande de PatriiLa Trinité-et-Tobago, pour des raisons d'indépendance nationale, refuse la proposition vénézuélienne concernant ses ressources pétrolières
http://www.chacunsonpays.com/t8856-programme-d-investissement-du-venezuela
Tunisie et Jordanie
Sur demande d'AskeladdLe président Habib Bourguiba, tout comme le roi Hussein ben Talal, accepte de se rendre à la Conférence sur l'Unité arabe au Caire. Les deux dirigeants ont toutefois rappelé de manière diplomatique au Caire leur non-intention de faire rejoindre la RAU à leurs nations respectives.
http://www.chacunsonpays.com/t8868-demandes-pnj-de-la-rau
Pays du COMECON
Sur demande de ThalassinL'ensemble des pays du COMECON sollicités par l'ISRS, n'entretenant pas de programmes spatiaux propres, acceptent d'y laisser travailler les scientifiques dans le domaine parmi leurs ressortissants pour l'URSS
http://www.chacunsonpays.com/t8839-demandes-pnj-de-l-urss
Algérie
Sur demande de ThalassinL'Algérie, aux prises avec le Maroc dans le désert du Sahara, accepte la proposition soviétique de former 300 de ses officiers en URSS. Concernant l'achat d'armes soviétiques, Alger s'est montrée intéressée par l'acquisition de 350 BTR-152, 100 BTR-40 ainsi que 20 MiG-17
http://www.chacunsonpays.com/t8839-demandes-pnj-de-l-urss
Bureau- Vox Bureauli
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Maghreb
Brève
EvénementLe conflit entre la République algérienne démocratique et populaire et le Royaume du Maroc ne cesse de gagner en intensité. Les premiers affrontements sporadiques de l’autonome dernier sont désormais bien loin, tandis que les deux pays se mènent désormais une guerre ouverte d’une violence rare dans la région, laquelle pourrait rapidement déstabiliser l’ensemble du Maghreb si une solution diplomatique n’est pas rapidement trouvée entre Alger et Rabat – ce d’autant plus que des puissances étrangères, au premier chef desquelles l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques commencent à s’investir dans le conflit par le soutien diplomatique en faveur de l’Algérie, comme en attestent les deux propositions de résolution déposées par Moscou devant l’Assemblée Générale des Nations Unies et le Conseil de Sécurité ; et peut-être par une livraison d’armes Icelles n’ont d’ailleurs pas découragé la monarchie alaouite de poursuivre le combat, renforcée par l’échec de la résolution soviétique devant cette dernière institution grâce à l’abstention du bloc de l’ouest.
Forte de ses victoires initiales et de son impunité diplomatique grâce à l’échec de la résolution devant le Conseil de Sécurité, l’armée royale marocaine a poursuivi avec un succès insolent ses opérations militaires en Algérie, alors même qu’elle est en infériorité numérique flagrante. Les quelques combats qui ont eu lieu dans le sud-ouest du pays furent tous à l’avantage stratégique et tactique du Maroc, qui écrasa les troupes algériennes sans grande difficulté et avança de plusieurs dizaines de kilomètres encore, s’enfonçant davantage dans le désert ou dans les oasis. Toutefois, l’état-major marocain, conscient des difficultés de ravitaillement et de sécurisation des zones contrôlées qui allaient bientôt se poser, cessa rapidement toute avancée supplémentaire au profit d’une solide consolidation de ses positions dans la région, avec le déploiement de son nouveau matériel et l’établissement d’une zone aérienne totalement sécurisée par l’aviation marocaine, profitant du faible équipement aérien algérien.
Toutefois, si les opérations militaires de novembre et de décembre 1963 furent un succès pour le Maroc dans le sud-ouest, l’Algérie lança une contre-offensive assez importante dans le nord-ouest du pays, profitant de la faiblesse des positions militaires dans cette région assez peuplée pour les deux Etats, et qui était jusqu’alors épargnée par les combats. Ainsi, plusieurs dizaines de milliers de soldats de l’armée nationale populaire s’élancèrent sur Aïn Séfra, reprise aux mains des marocains, et pis encore sur Berkane et Oujda, deux villes majeures marocaines situées à la frontière, qui tombèrent au prix de très lourdes pertes pour l’armée algérienne, qui ne remporta la victoire que grâce à sa supériorité numérique incontestable. Durant les affrontements, la chasse marocaine parvint à couler un dragueur de mine algérien, le Sidi Fradj, ainsi qu’à intercepter 3 Mig-15. Côté algérien, près de 1'200 morts sont à dénombrer, contre moins de 350 côté marocain. Une victoire algérienne tactique dans le nord au prix élevé.
La défaite tactique de l’armée marocaine pourrait être un signe avant-coureur pour Rabat, qui, forte de ses premiers exploits les quatre premiers mois du conflit, a négligé la défense de son propre territoire, désormais occupé sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés par l’Algérie. Bien que ce ne soit rien comparé au territoire algérien occupé par le Maroc, ces combats sur le sol marocain pourraient coûter cher en termes de soutien populaire marocain à la guerre, même si une contre-offensive marocaine pourrait aisément permettre la reprise du territoire actuellement occupé par l’armée nationale populaire. De surcroît, le soutien de plusieurs puissances régionales ou mondiales à l’Algérie, dont la nouvelle République arabe unie, isole de plus en plus Rabat, qui ne peut compter que sur l’indifférence occidentale pour ne pas être totalement isolée, ce qui n’est guère suffisant pour avoir en quantités non-négligeables du matériel militaire nécessaire pour remporter définitivement ce conflit, à moins qu’un investissement diplomatique soviétique plus important en faveur de l’Algérie ne provoque en réaction un soutien occidental au Maroc, risquant de faire muer le conflit en une guerre par procuration.
Bureau- Vox Bureauli
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NOUS SOMMES EN JANVIER 1964
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Affaires Intérieures :Zalman Shazar élu Président par la Knesset :
Zalman Shazar a été élu Président par la Knesset. Sans surprise, après la mort d'Yitzhak Ben-Zvi du Mapai, le parti socialiste israélien reste extrêmement influent dans les politiques nationales et au sein d'une Knesset qui a voté à 67 voix contre 33 pour l'ancien Ministre de l'Education. Zalman Shazar est en effet très connu dans les cercles intellectuels israéliens en tant qu'auteur de poésie. Né au début du siècle dans ce qui est maintenant la RSS de Biélorussie, il immigra en Israël en 1924.Modernisation des chars Centurion II :
Israël dispose encore d'environ 200 chars Centurion II non modernisés par les équipes d'ingénieurs de Tsahal, avec l'assistance des équipementiers britanniques. En effet, depuis 1962 les canons d'origines des Centurion II israéliens sont petit à petit remplacés par des 105 mm L7 armed de fabrique eux-aussi britanniques, jugés plus aptes aux besoins du pays.
La modernisation se poursuit, au rythme d'environ 60 à 80 véhicules par an, pour une fin de travaux d'ici 1966-67 si tout se passe comme prévu.Affaires Etrangères :Communiqué au Royaume-Uni :
Le Premier Ministre Wilson est bien évidemment le bienvenu en Israël. Il sera accompagné lors de sa visite du nouveau Président de l'Etat d'Israël, et visitera de nombreux kibbutz.
Le gouvernement israélien propose également au Royaume-Uni la mise en place d'un programme d'échange universitaire entre les universités britanniques et les universités israéliennes, notamment dans le domaine des sciences et des techniques, qui permettrait aux étudiants de nationalité israélienne de venir étudier à moindre coût au Royaume-Uni. Il va sans nul doute que la formation et la coopération entre les futures générations est le socle de la paix mondiale, et des bonnes relations entre Londres et Tel-Aviv.
Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
État Espagnol
●Économie●
Le ministre Navarro Rubio en adéquation avec sa politique économique, créa l’Instituto de Crédito Oficial (ICO), l’équivalent de la Caisse des Dépôts et Consignation Espagnol. Cette institution financière aura comme péjoratif les missions suivantes : conservation des dépôt liés aux produits d’épargne crée par l’État Espagnol, fixation d’un taux de rémunération raisonnable, et investissement d’un quart des dépôts dans des activités d’intérêt générales.
En parallèle, la loi Ullastres commença à être appliquée dans les établissements financiers espagnols. La rapidité du décret d’application permit le déploiement immédiat de la Brigade Politico-social. La police secrète du régime eut pour mission l’identification de tous les employés et cadres des banques espagnols ayant des relations directes avec l’administration publique. Un immense listing était en train d’être constitué, ces informations étaient par la suite, croisées avec les fiches concernant le monde financier, qui étaient détenues par les institutions franquistes. Sans suivi un plan de reclassement au sein de la future ICO, ou pour les plus réfractaires d'entre eux le licenciement voir des peines de prison. Cette opération d’envergure fut couplée par une première tranche de cessions des actions bancaires détenues par l’État Espagnol
Pour sa part, la Banque d’Espagne mit à pied l’ensemble des économistes, analystes et agents ayant des idées divergentes des théories libérales. Elle commença à établir une ébauche de son organisation future. Le général décida, sous les conseils de son ministre, de nommer Alberto Ullastres gouverneur de la Banque Centrale. Sous sa nouvelle direction, il eut pour mission de diriger la politique monétaire du pays en conciliant les principes de fort développement économique, avec celui d'un contrôle raisonnable de l’inflation.
En somme, ces changements dotèrent les institutions financières d’une libéralisation sans précédent. Les banques étaient donc maitresses de leurs politiques de dépôts, de placements et d’affectations de capitaux. La main invisible était de retour dans ce secteur clé de l'économie espagnol.
Ainsi, un maillon essentiel dans la combinaison menant à une optimisation de la productivité marginale était débloqué. Les projets des entreprises ne durent plus trouver un financement selon le bon vouloir de pseudo plan du gouvernement, mais selon où le profit guider le marché. Et par conséquent, orienter les moyens financiers de la manière la plus efficace.
●Affaires Coloniales●
Le Caudillo était inquiet de la tournure de la guerre des sables en ce début d’année 1964. Il se demandait ce que l’avenir réservait aux possessions Espagnols du Maghreb. Pour dissiper les doutes qui l’envahissait, le général Franco décida de nommer son plus fidèle serviteur à la tête de troupes de défenses de ces territoires, l’Amiral Luis Carrero Blanco.
Le haut gradé prit de suite le commandement des troupes de ce secteur, et se mit de suite au travail en établissant son État-Major dans la ville de Sidi Ifni. Très vite il identifia des carences dans le dispositif de défense espagnol : manque de puissance de feu anti-char des troupes d’infanteries, et le manque de bombardiers mise à disposition par les forces aériennes.
Pour pallier à une partie de ces faiblesses, il fut décidé de passer commande à la Grande-Bretagne pour 35 millions de livres sterling d’un escadron de 24 bombardiers légers multitâches English Electric Canberra. Le délai de livraison sera assuré sur 2 années civiles avec la réception de tranche de 12 appareils, cette vente sera officialisée lors de la visite à Madrid du Premier Ministre Wilson.
●Affaires Etrangères●
L’État Espagnol, via un communiqué de son ministre des affaires étrangères, annonça à l’ensemble des chancelleries que le « Généralissime Francisco Franco, caudillo d'Espagne par la grâce de Dieu » ne quittera plus la terre d’Espagne et sera représenté lors des déplacement officiel par le ministre des Finances et de l’Économie Mariano Navarro Rubio. Pas plus de précision ne fut donné pour justifier cette décision.
Pierremenez- Ministre
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
République française
● Affaires étrangères ●
● Affaires étrangères ●
................Lors de sa traditionnelle conférence de presse du début d’année, lors de laquelle il s’adonne souvent à quelques coups d’éclats – notamment le rejet de la candidature britannique au Marché commun et le rejet des accords de Nassau l’an passé –, le Général de Gaulle n’a pas manqué à sa coutume présidentielle en ce 27 janvier 1964. En effet, alors que les principales questions tournaient autour de la politique intérieure, et notamment du Plan de stabilisation et de redressement de l’économie récemment mis en œuvre par le nouveau ministre des Finances et des Affaires économiques Michel Debré – à la suite du limogeage de Valéry Giscard d’Estaing, lequel fut sujet à plusieurs questions regroupées par le chef de l’Etat –, le Président de la République s’est cette fois démarqué par une annonce à la portée diplomatique considérable et inédite dans ce qui est traditionnellement appelé le bloc de l’ouest. En effet, Charles de Gaulle, face au « poids de l’évidence et de la raison pesant chaque jour davantage » selon ses propres mots, a déclaré, avec son célèbre phrasé et sa prononciation difficilement compréhensible et particulièrement soporifique digne d’un pavé de Sirda, que « La République française a décidé de déplacer ses rapports avec la République populaire de Chine, sur un plan normal, autrement dit, diplomatique ! », avant d’ajouter, non sans entrain et emphase, « qu’il n'est pas exclu que la Chine redevienne au siècle prochain ce qu'elle fut pendant des siècles, la plus grande puissance de l'univers. » Ainsi, et quitte à se mettre à dos ses alliés occidentaux, au premier chef desquels les Etats-Unis d’Amérique, le Général de Gaulle a officiellement reconnu la République populaire de Chine comme un Etat souverain, ce qu’aucun pays occidental n’a jusqu’alors fait – à l’exception du Royaume-Uni, qui a simplement envoyé un représentant dès les années 1950 à Beijing sans pour autant reconnaître le régime communiste chinois. Pour autant, cette reconnaissance de la République populaire n’entraîne pas la fin de la reconnaissance de la République de Chine comme autre Etat souverain, car « comme il existe deux Corée et deux Viet Nam, la réalité du monde oblige à reconnaître l’existence de deux Chine, jusqu’à ce chacun de ces pays ne se réunifie, ce qui est leur destin à tous. » Par ce coup d’éclat diplomatique dont il a bien souvent le secret, le Général de Gaulle prend de court ses alliés et entend bien profiter des opportunités économiques qui tendent à s’ouvrir dans l’Empire du Milieu, même si aucune proposition d’investissement n’est pour l’instant à l’ordre du jour. Toutefois, les débouchés, au regard de la population chinoise, sont considérables et la France entend bien partir avec une longueur d’avance sur ses concurrents occidentaux lorsque l’heure de l’ouverture du marché chinoise sonnera, le plus tôt possible espère-t-on à Paris.
● Affaires militaires ●
................Alors que les premiers vols du nouveau bombardier stratégique Mirage IV se passent parfaitement bien, après plusieurs années de conception et de fabrication, et que sa mise en service officielle est prévue d’ici la fin de l’année 1964 au grand maximum, le Ministre des Armées Pierre Messmer a profondément réorganisé les forces armées françaises dans le cadre de la Loi de programmation militaire 1965 – 1970, avec un effet immédiat pour certaines mesures, alors que la précédente loi produit encore ses effets jusqu’au 31 décembre de cette année. Ainsi, la politique de défense nationale française privilégiant désormais la dissuasion nucléaire, une profonde réorganisation des forces armées françaises a eu lieu. Ainsi, une Force de dissuasion nucléaire a été officiellement instituée, totalement autonome des trois autres branches militaires, dotées de son propre commandant, de son propre budget, de ses propres troupes et équipements, divisée entre la Force aérienne stratégique, la Force océanique – ou aéronavale – stratégique et la Force terrestre stratégique, conformément à la doctrine dite de la Triade nucléaire. S’agissant de cette première, quatre régions aériennes et sept grands commandements spécialisés ont été mis en place, sur lesquels se répartiront les neuf bases aériennes nucléaires françaises de métropole, qui accueilleront à leur tour les 64 Mirage IV commandés par l’état-major pour constituer cette force aérienne stratégique. Lesdits appareils seront d’ailleurs en binôme avec des avions-ravitailleurs afin d’accroître considérablement leur portée stratégique, l’objectif donné par De Gaulle étant de pouvoir frapper au cœur de la Russie soviétique et de réduire de moitié son potentiel militaire en cas de conflit nucléaire direct avec Moscou. Mais en outre, cette loi de programmation consolide également la Force aéronavale stratégique par la confirmation de la construction du porte-avions Verdun, un projet confirmé et annulé à plusieurs reprises, qui devrait être capable d’accueillir un escadron de 12 Mirage IV – lequel s’ajoutera aux 64 appareils susmentionnés – afin de porter le feu nucléaire à travers le globe. Le financement de ce porte-avions est désormais possible grâce aux économies réalisées par le gouvernement français dans le cadre du plan de stabilisation, qui a conduit à une hausse des recettes de l’Etat ainsi qu’à une baisse notable de certains postes de dépenses, et le bâtiment devrait être livré en 1967, une année qui s’annonce décidément d’ores et déjà comme majeure pour la marine nationale, laquelle devrait accueillir en son sein la nouvelle frégate lance-missiles Suffren – dont la commande de six unités a été validée par le Ministère des Armées –, le sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Redoutable et désormais un porte-avions plus massif que le Clémenceau et le Foch, afin de pouvoir accueillir ces nouveaux bombardiers.
Sirda- Modérateur
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
République de Chine et France
Brève
Evénement
Coup de tonnerre à Taipei. Le gouvernement français vient de reconnaître la République Populaire de Chine, et l'entièreté du gouvernement de la République de Chine s'insurge avec violence contre cette décision. Le Généralissime Chang Kaï-Shek a décrété regretter amèrement cette erreur française, d'abandonner une cause juste et libre pour sombrer dans un pragmatisme boueux.
L'ambassadeur français à Taipei a été sommé de quitter le territoire, et toute liaison diplomatique avec la France a été coupée de la part du gouvernement de la République de Chine.
Rhodésia et Nyasaland
Brève
Evénement
La fragile fédération de Rhodésie et du Nyasaland, fondée en 1953, vient d'êtyre officiellement dissoute. Trois Etats en naissent, la Rhodésie du Sud, qui hérite l'immense majorité des fonds et des forces armées, celle-ci étant dirigée par un gouvernement extrêment conservateur aux tensions palpables avec les pays avoisinants, la Rhodésie du Nord et et le Protectorat du Nyasaland. Ces deux derniers auraient demandé à Londres une voie vers l'indépendance rapide et directe, et l'instauration du majority rule.
Jeux Olympiques d'Hiver de 1964
Brève
Evénement
L'Autriche est en liesse. Le pays vient d'accueillir avec un grand succès international les XIèmes Jeux d'Hiver, dans la ville alpine de Innsbruck. L'ouverture des Jeux a été célébrée par l'Orchestre Philarmonique de Vienne, cimentant sa réputation de meilleur orchestre au monde. Evènement notable des jeux, les équipes est-allemandes et ouest-allemandes ont participé conjointement et partagent les médailles. Voici le tableau des scores :
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Voilà depuis plus de deux ans maintenant qu'une lutte acharnée se déroule entre le roi Saoud ibn Abdelaziz al Saoud et son frère Fayçal ibn Abdelaziz al Saoud. Fayçal bénéficie d'une soutien inconditionnel des oulémas et du grand mufti d’Arabie et d'un cabinet exclusivement formé de personnes puissante excluant de celui-ci les fils du roi. De ce fait la marge de manœuvre du roi fut considérablement restreinte perdant ses soutien au cours du temps. Jugé comme un gérant cataclysmique de l'économie saoudienne et d'être inapte à répondre comme il se doit aux partisans de Nasser l'ensemble des puissants du pays ont peut à peut changer de bords. C'est ainsi que le 1er janvier 1964 ce dernier est forcé d'abdiquer en faveur de son frère Fayçal ibn Abdelaziz al Saoud, ainsi Khaled ben Abdelaziz Al Saoud devient dès lors premier ministre et le douteux Saoud ibn Abdelaziz est envoyé en exil.
Dès lors à fin de mettre un terme à ce que les arabes d'arabie auraient pu percevoir de positif dans les pratiques illicite de l'ancien monarque le Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice est formé avec la Muttawa qui servira de police religieuse. Leurs objectifs principaux sont;
Le Comité et la Muttawa sont chargés de mettre en œuvre la Chariah telle qu'elle est définie en Arabie saoudite, et en particulier:
L'arrestation de toutes personnes se livrant à des activités homosexuelles, de prostitution, de fornication ;
L'arrestation de tout homme et de toute femme trouvés ensemble alors qu'ils n'appartiennent pas à la même famille ;
La surveillance de l'application des règles islamiques en matière d'habillement et en matière alimentaire (interdiction de manger du porc, par exemple, ou interdiction de boire de l'alcool), et de la fermeture des magasins pendant la prière ;
L'interdiction de marchandises considérées comme non islamiques, telles que CD ou DVD de certains groupes musicaux occidentaux, de certains films ou émissions télévisées.
Empêcher le prosélytisme et la pratique en Arabie saoudite d'autres religions que l'Islam.
La Muttawa recevra ainsi ses directives du comités et travaillera en étroite collaboration avec les services de renseignement saoudien nommé Al-Istikhbārāt Al A'amah.
Suite à l’extension et la trouvaille de nouveaux puits pétroliers en 1957 comme la plus grande réserve pétrolière en mer de Safaniya produisant alors 50.000 barils en 1957, son évolution amena à 350.000 barils en 1962 et passant ainsi à 470.000 barils en ce début d'année 1964 plongeant ainsi l'économie saoudienne sur une hausse non négligeable pour les caisses de l'état. La nationalisation complète d'Aramco sera assurée d'ici 1980 c'est ainsi que par décret royal 10% sont nationalisée passant alors à 60% pour le gouvernement de Riyadh.
Communiqué au Royaume-Unis
Fayçal ibn Abdelaziz Al Saoud salut sa Majesté.
Voilà plusieurs année que le Royaume est menacé de toute parts à cause des partisans de l'URSS voulant étendre leur influence en péninsule arabique et au moyen orient. Ainsi le gouvernement saoudien a choisit de se diriger vers votre nation à fin de mettre en place divers contrats d'armement prenant en compte les équipements suivants:
30 Bloodhound
40 English Electric Lightning
500 FV432
50 FV703 Ferret Mk 2/6 Vigilant
5000 fusil-mitrailleurs Bren
200 L2 BAT
Le royaume souhaite également l'envoie d'ingénieurs notamment pour assurer la formation des saoudiens à l'entretient des équipements formant ainsi le contrat à 170 millions $ étalé sur six années faisant alors 28 millions $ par an jusqu'à 1970.
Communiqué pour l'État Espagnol
Fayçal ibn Abdelaziz Al Saoud salut el generalisimo Franco.
Un contrat d'armement de 20 millions de $ étalé sur 3 années amenant ainsi à 6 millions $ par an pour l'obtention de 15.000 et la licence du CETME rifle
الولاء و البراء
Invité- Invité
Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Programme spatial soviétique
Si le programme lunaire soviétique, dont les avancements sont tenus secrets par l'État, a largement bénéficié de l'aide des scientifiques des pays frères qui ont rejoint l'ISRS afin d'y participer, tout n'est pas rose pour autant. Si les plans du lanceur lunaire avancent à un rythme normal pour le moment, le programme prend un contrecoup conséquent du fait des retards pris dans la construction de l'usine de liquéfaction de l'hydrogène nécessaire aux ingénieurs sous la direction de Glouchko pour développer les moteurs de la future fusée. Sans tests possibles sur le combustible, les bureaux s'occupant de la propulsion du lanceur lunaire tournent au ralenti.
De plus, Nikolai Krylov, en plus de son poste de Commandant des Forces de Missiles Stratégiques, a été nommé Commissaire au Cosmos en remplacement d'Alexis Kossyguine désormais affublé de trop de responsabilités dans l'État soviétique pour se maintenir à ce poste. Les programmes spatiaux annexes, quant à eux, continuent au même rythme.
Diplomatie
"Camarades,
Je vous les avais annoncées il y a quelques mois, elles sont désormais à quelques mois de leur mise en oeuvre. Les réformes économiques du nouveau plan quinquennal 1964-1969, le précédent ayant été annulé avant son terme, se déploieront à l'échelle de l'Union Soviétique. Partout dans le pays les forces productives du prolétariat, libérées par la construction du socialisme, se mettent en marche pour faire flotter plus haute encore la bannière de l'anti-impérialisme et des succès inébranlables du marxisme-léninisme.
Si le mouvement d'amélioration de l'activité économique dans le cadre du socialisme venait à être mis en place à l'échelle de l'ensemble du COMECON, alors l'ensemble des pays-frères verraient leur prospérité s'améliorer encore. La Hongrie a déjà décidé de telles politiques économiques il y a de ça quelques années, dans un succès détonnant. L'Union Soviétique emprunte aujourd'hui le même chemin. Sur cette route glorieuse, plus de nécessité d'ultra-spécialisation dans le plan dont s'étaient plaints avec justesse nos camarades roumains, des échanges toujours plus intenses et égaux entre les pays-frères, plus rien de tous les obstacles qui entravaient la route du camp anti-impérialiste.
L'inauguration le mois dernier de l'Oléoduc Droujba permet l'approvisionnement en hydrocarbures de l'ensemble du bloc socialiste, qui sait quels projets grandiose nous accomplirons encore demain ? Une nouvelle ère se lève, dans laquelle le socialisme est bâti, dans laquelle il se consolide toujours plus dans un mouvement qui laissera les impérialistes loin derrière lui !" - Prise de parole de Chélépine au cours d'une réunion du COMECON
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La nouvelle administration soviétique, moins souple que celle de Khrouchtchev, agit également vis-à-vis des partis communistes de l'étranger. Au cours d'une discussion avec Maurice Thorez, l'ambassadeur plénipotentiaire de l'URSS en France, Sergueï Vinogradov, a dénoncé auprès du secrétaire général du PCF les éléments contre-révolutionnaires au premier rang desquels Waldeck Rochet, numéro 3 du Parti, faisant au contraire l'éloge de Duclos, communiste toujours fidèle à la ligne soviétique comme Thorez, conseillant au dirigeant d'écarter Rochet au profit d'un accroissement de la position du second. De plus, toujours dans le secret de la discussion privée, l'ambassadeur a averti Thorez de faire en sorte de ne pas se ranger derrière les sociaux-démocrates en prenant l'exemple du SPD ouest-allemand qui n'a rien fait pour empêcher l'interdiction du KPD. Enfin, Vinogradov a fait savoir au PCF dans la même discussion qu'aux yeux de Moscou la situation en France, où la hausse de la TVA pour les Français finance un troisième porte-avions, crée un climat favorable à la mobilisation des réseaux du PCF et des syndicats contre le gouvernement De Gaulle.
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Le gouvernement soviétique est entré en contact avec l'entreprise italienne Fiat, dans le but d'entamer les négociations pour obtenir un accord de coopération dans le but de construire un immense complexe automobile moderne au bord du réservoir de Kouïbichev
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Enfin, constatant l'intérêt établi par le Premier Ministre britannique pour établir des relations diplomatiques plus conséquentes avec l'Union Soviétique, Moscou a fait savoir via les réseaux diplomatiques qu'un voyage du dirigeant britannique à Moscou était envisageable à la condition que celui-ci renonce à s'afficher personnellement aux côtés d'officiels du régime fasciste espagnol
Thalassin- Modérateur
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland
Affaires étrangères
………
La visite à Washington du Premier ministre Wilson tomba au pire moment dans l'une des crises politiques les plus graves des Etats-Unis d'Amérique. S'il a pu apporter toutes ses condoléances à son homologue américain et assisté aux funérailles de sa défunte épouse, il fut aussi question de la défense nationale de la nation britannique qui passe par les accords de Nassau. Si le Labour et Wilson ont fait campagne contre la signature de cet accord qui était vu comme une véritable atteinte à la souveraineté nucléaire du pays, une fois l'exécutif en mains, Wilson comprit rapidement à quel point cet accord était avantageux pour le Royaume-Uni qui pouvait économisait des sommes astronomiques d'argent en étant fourni de ce qui se fait de mieux en termes de missiles mer-sol tout en devenant l'avant-garde de la force nucléaire britannique qui viendra en complément de la composante aérienne, la fameuse V-force. Les missiles Polaris qui seront opérés par 4 sous-marins lanceurs d'engins de classe Resolution toujours en construction, pourront surtout permettre au Royaume-Uni d'avoir une capacité de seconde frappe destructrice, il suffirait en effet pour la Royal Navy de respectivement de 2 et 4 missiles pour raser de la carte Leningrad et Moscou. Les deux hommes ont aussi convenu de lancer un programme secret en commun sous le nom de code Hestia du nom de la divinité grecque. Après cette série d'accords fructueux, le premier ministre a reçu la missive diplomatique soviétique qui est accueillit favorablement, et propose une visite d'État à Moscou pour l'année prochaine, Wilson se faisant aussi remplacer par son premier secrétaire d'État (qui a aussi en mains les Affaires économiques), George Brown pour la visite diplomatique en Espagne. Ce dernier a donc pu s'envoler pour Madrid où il fit la rencontre du vénérable Généralissime Francisco Franco puis de Mariano Navarro Rubio où la vente d'appareils English Electric Canberra a pu être officialisé. George Brown en a aussi profité pour partager quelques bons tuyaux et a mis en contact ce dernier avec les grands pontes de la City de Londres qui voient dans l'Espagne, une grande terre d'opportunités économiques, elle s'est engagée depuis l'année dernière dans un grand chantier de réformes sur ce pan. Après un bref retour à Londres pour la gestion des affaires courantes, le Premier ministre se rendra quant à lui incessamment sous peu à Jérusalem pour rencontrer le nouvellement élu président d'Israël, Zalman Shazar. La proposition israélienne de mise en place d'un programme d'échange universitaire entre les universités britanniques et les universités israéliennes est aussi évidemment accepté avec grand plaisir. Par ailleurs, si Londres salue la décision française de reconnaître diplomatiquement la République Populaire de Chine (ce que le Royaume-Uni a fait dès 1950), c'est aussi un moment opportun pour l'Albion de renforcer ses liens avec Taiwan à qui est proposée l'ouverture d'une représentation diplomatique à Taipei, les débouchés tant économiques que culturelles pouvant bénéficier aux deux pays. Enfin, pour clore le volet diplomatique, Londres valide la commande d'armement saoudienne ainsi que la facilité de paiement demandée.
- Le Premier ministre Harold Wilson avec son homologue américain:
Affaires internes
………
Comme promis l’année dernière, Londres accorde officiellement l’indépendance à la colonie et protectorat du Kenya avec Jomo Kenyatta comme Premier ministre ainsi qu’au protectorat de Zanzibar avec le Sultan Jamshid bin Abdullah à sa tête. Les deux nouveaux pays rejoignent automatiquement le Commonwealth. Une résolution sera portée prochainement devant l’assemblée générale de l’ONU pour permettre aux deux pays nouvellement indépendants de rejoindre la communauté internationale. La récente et malheureuse dissolution de la fédération de Rhodésie et du Nyasaland fut constaté avec une certaine déception par le gouvernement, mais les aspirations d’autodétermination sont évidemment bien entendues et Londres promet l’indépendance des deux pays d’ici la fin de l’année.
la promesse du Labour
………
Si la politique étrangère du royaume est particulièrement proactive, les affaires intérieures ne sont absolument pas obligés. L’élection de Harold Wilson au poste de Premier ministre, suscita de nombreux espoirs à travers toute la Grande-Bretagne qui attend qu’un vent de changement souffle sur le pays. La priorité du Premier ministre est de faire infléchir l’image morose qu’a le pays économiquement. Pour cela, il souhaite faire preuve d’un volontarisme économique implacable qui reposera sur trois axes : une « planification », le budget et la politique des revenus ainsi qu’une nouvelle politique monétaire. Avec un même objectif : ajuster le progrès social au développement économique, sur le court comme sur le long terme. Le premier volet, celui de la planification s’appuie sur la base des recommandations du National Economic Development Council (NEDC), le gouvernement annonce un plan économique national de six ans destiné à augmenter la croissance d’un quart, soit un rythme annuel d’environ 4 %. Cela grâce à une hausse conjuguée de 3,4 % de la productivité, de 5,5 % des investissements et de 5,25 % des exportations. Piloté par George Brown et son nouveau ministère des Affaires économiques, (le Department of Economic Affairs, DEA), en concertation avec les partenaires sociaux. Le NEDC agira de consort avec le DEA pour impulser cette dynamique nouvelle que veut mettre en place le Labour. Bien sûr, pour que cette politique de planification soit une réussite, tout ne peut pas compter que sur Londres, le gouvernement compte alors s’appuyer sur l’échelon régional, en créant 11 régions de planification , 1 chacune pour l’Irlande du Nord, le pays de Galles et l’Ecosse et 8 pour l’Angleterre (North, North-West, Yorkshire-Humberside, West-Midlands, East-Midlands, South-West, South-East et East-Anglia) avec autant de centres de pilotage et de capitales administratives (respectivement Belfast, Cardiff, Edimbourg, Newcastle, Manchester, Leeds, Birmingham, Nottingham, Bristol, Londres et Norwich). Enfin, la gestion du secteur public est l’une des clés de ce volet avec la reprise et l’extension des nationalisations qui touchera à terme tous les secteurs. Dans l'immédiat, ce sont les aéroports de Londres qui sont nationalisés British Airports Authority avec l'aval du parlement. Dès l'année prochaine, le gouvernement prévoit d'être beaucoup plus ambitieux en portant un projet de loi visant à nationaliser le secteur sidérurgique considéré comme hautement stratégique. Au côté de la planification, la politique budgétaire constitue le second grand volet du volontarisme gouvernemental. Les objectifs de cette politique fiscale sont multiples et convergents : augmentation des ressources de l’Etat, redistribution sociale, lutte contre les inégalités et mutation du marché du travail. Pour ce faire, la fiscalité va être fortement alourdie en portant à la fois sur le revenu et la fortune et sur la répartition de l'emploi (c’est-à-dire que les entreprises de service qui ne dynamisent pas les exportations britanniques seront taxés, afin de subventionner celles du secteur manufacturier à partir de ces recettes et ainsi soutenir les exportations du pays). Sur du plus court terme, le gouvernement a choisi de jouer sur les prélèvements sociaux et des augmentations de taxe sur des produits du quotidien (alcool, tabac, produits pétroliers) avec pour objectif en tête, la limitation des déficits publics. Pour permettre la stabilité des revenus tirés de ces taxes qui vont prendre une certaine importance dans le budget de l’État, un instrument est mis en place, celui de la politique des revenus. Cette income policy repose sur la philosophie du Corporate State. C’est-à-dire que l’État exige ainsi du patronat d’agir sur les prix et compte sur les syndicats pour peser sur les revendications salariales. De leur côté, les partenaires sociaux s’accordent pour demander à la puissance publique le maintien du plein-emploi et du Welfare State, la poursuite de la politique keynésienne de croissance et le renforcement de la contractualisation. Ces principes fondamentaux sont consacrés dans une « Déclaration solennelle d’intention sur la productivité, les prix et les revenus » adoptées par les pouvoirs publics, les représentants patronaux et les responsables syndicaux dès ce mois de janvier, mais qui prendront du temps à vraiment être mise en place, le temps de réformer et réorganiser les trois parties. C’est dans ce sens qu’une commission est créé et sera dirigée par Lord Donovan avec pour objectif d’étudier les axes de réforme du système de droit du travail collectif britannique. Enfin, concernant la politique monétaire, Wilson souhaite marquer le coup de cet aspect hautement important de son plan. C’est ce qu’il fait avec une décision forte symboliquement, puisqu’il refuse par principe de modifier la parité du sterling, préférant recourir aux restrictions commerciales et aux emprunts internationaux pour redresser la balance des paiements et soutenir la valeur de la livre. L’idée en tête est simple, Wilson souhaite ne pas accréditer l’idée que tout passage du Labour au pouvoir s’accompagne d’une dévaluation comme ce fut le cas en 1931 et en 1949.
Gosseau- Secrétaire général des Nations Unies
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Discours sur l'état de l'Union du président Kennedy :
Après une année mouvementée à tout points de vue, dont l'intensité a culminé lors de la tentative d'attentat à son encontre qui a coûté la vie à son épouse Jacqueline, le président Kennedy s'est adressé à la Nation le 20 janvier 1964 lors de son traditionnel discours sur l’état de l'Union devant les deux chambres du Congrès.
Tout d'abord, le locataire de la Maison-Blanche est revenu sur l'affaire de Dallas et la tentative d'assassinat qui l'a visé. Très ému, John Kennedy a remercié l'élan d'émotion mondial qui a traversé la planète à cette occasion. S'il s'est publiquement dit très affecté, le chef de l’État a rassuré le peuple américain sur sa détermination à mener les affaires nationales. Concernant l'enquête, le commander in chief a salué le travail de la police texane, qui a très certainement identifié le tueur en la personne de Oswald. Toutefois, au vu du caractère très sensible de cette affaire et des doutes évidents qui traversent la Nation au vu de certains errements de la police de Dallas (notamment au vu de l'assassinat du principal suspect), Kennedy a annoncé que son Administration a obtenu le désistement de l’État du Texas : la suite de l'enquête passe donc sous contrôle du département fédéral de la Justice et du procureur général Bob Kennedy (frère du président). L'essentiel des investigations portera sur le mobile d'Oswald et la recherche de ses éventuels commanditaires.Robert "Bob" Kennedy, attorney generalAu plan international, le président a salué une année 1963 bien moins tendue que la précédente, même s'il a publiquement dénoncé le retour chez certains « d'inquiétants réflexes belliqueux », visant par là à mots couverts la nouvelle direction soviétique. Malgré tout, l'Administration américaine ne désespère pas de parvenir à un accord à Genève sur la question de la limitation des essais nucléaires, et ce malgré l'évidente volonté d'obstruction et la mauvaise foi de Moscou. « Nous le devons à nos enfants » a lancé le président.
Dans son allocution, le locataire de la Maison-Blanche a également évoqué l'épineux dossier vietnamien. Même s'il a dit regretter la fin tragique de Diem en dehors de tout jugement, le président a déclaré que l'ex dirigeant du Sud-Vietnam a finalement payé pour son entêtement et son refus d'écouter les « conseils avisés » des États-Unis.
« La chute du régime de Diem offre aujourd'hui une vraie opportunité de construire un Sud Vietnam démocratique, libre et plus juste. Ce n'est qu'en offrant un véritable contre modèle à la tyrannie rouge du Nord que la victoire pourra être atteinte et, sous ma direction, les États-Unis agiront sans relâche en ce sens.
Si la lutte passe bien entendu par ces terrains politiques, économiques et moraux, elle passe également par une action résolue sur le terrain contre les maquis communistes soutenus par Hanoï et, au delà, Moscou et Pékin. Pour ce faire, le Sud Vietnam pourra compter dès cette année et dans celles à venir sur un soutien accrue des États-Unis.
Toutefois, au vu du formidable effort de formation des troupes locales effectué par nos hommes, effort qui commence à porter ses fruits sur le terrain, le moment est venu de réduire l'engagement humain américain. Si un retrait total de nos 16,000 conseillers n'est bien entendu pas à l'ordre du jour, le département de la Défense va entamer dès cette année une réduction de leur nombre et un premier contingent de 1,000 conseillers regagneront d'ici le mois d'avril le territoire national.
Loin de signifier une réduction de l'effort américain, cette baisse signifie bien au contraire l'engagement d'une nouvelle politique globale en Asie du Sud-Est ».
Sur le plan plus intérieur, le président a en revanche réaffirmé les grands axes de sa politique pour l'année 1964 (et donc la fin de son premier mandat) : promotion de l'égalité des droits civiques, développement du programme spatial américain (qui a connu ces derniers mois d'importants succès), et lancement de mesures de lutte contre la pauvreté dans le cadre d'un grand plan de lutte contre ce fléau qui touche des dizaines de millions d'américains. Cette question sociale sera au centre de la politique intérieure de l’Administration pour l'année à venir ainsi qu'au cœur de la campagne présidentielle de John F. Kennedy.Affaires étrangères :
Non sans un certain agacement, Washington « reconnaît » sans grand enthousiasme le nouveau pouvoir sud-vietnamien mené par le Général Nguyễn Khánh.
Au vu de l’intensification des combats en Afrique du Nord, le département d’État américain a lui appelé à une trêve et à l'ouverture de négociations entre l'Algérie et le Maroc. Néanmoins, au vu de l'orientation pro-soviétique d'Alger qui a reçu de Moscou du matériel militaire, un entretien téléphonique non divulgué officiellement s'est tenu entre John Kennedy et le roi Hassan II. Celui-ci se voit proposer un soutien matériel américain et pourra effectuer sans soucis des achats d'armements auprès du complexe militaro-industriel américain (si nécessaire à des conditions avantageuses).Département de la Défense :
Suite à des tests concluants menés depuis 1962 via les troupes sud-vietnamiennes, le département de la Défense américain a commandé 85,000 fusils d'assaut M-16 auprès de l'entreprise Colt, à quoi vient s'ajouter la commande 20,000 unités destinées à l'Air Force. La production des premières armes débute en ce début d'année 1964 et les premiers lots devraient être réceptionnés dans les mois à venir.
Jhe- Administrateur
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
République socialiste tchécoslovaque
Après l'agriculture, l’industrie Tchécoslovaque doit aussi recevoir ses reformes préparant le plan quinquennal 1965-1970. L'industrie tchèque était déjà développé avant la 2eme guerre mondiale et celle slovaque pendant la reconstruction la suivant.
Si en Slovaquie le modelè extensif soviétique a encore du sens, la Tchéquie est saturée en industrie lourde comme la métallurgie, la machinerie ou les pièces détachés et outils.
Pour continuer l'expansion de la production industrielle, les planificateurs ont décider de miser sur la chimie qui peut être un multiplicateur dans touts les domaines, non seulement l'industrie mais aussi l'agriculture par l'agrochimie et l'agroalimentaire et la santé par les pharmaceutiques.
Les réactifs des procédés seront si possibles issu du pays, par l'agriculture ou les mines de métaux ou charbons, à l’exception du pétrole inexistant ici mais présent en URSS, essentiel à la chimie, sauf par de la substitution très couteuse par de la lignite.
Utyi- Grand Consul
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Localisation : entre 180 O et 180 E , 90 S , 90 N
Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
中华人民共和国
République Populaire de Chine
Affaires étrangères
La reconnaissance de la Chine par la France est bien prise par les hautes sphères de l’Etat communiste chinois. Même si la France reste un pays capitaliste et impérialiste, sa séparateur avec l’ogre américain force le respect et cela même pour Mao. La Chine en profite pour proposer une rencontre officieusement avec le gouvernement français afin d’y développer les relations économiques ou militaires entre les deux pays. La France et la Chine pourraient beaucoup y gagner d’avoir des relations exclusives entre les deux Etats.
La rivalité entre Mao Zedong, secrétaire du parti communiste chinois, et le président Liu Shaoqi ne cesse d’augmenter. Le fait que le Grand Bond en Avant ait été une catastrophe et que Shaoqi a dû au mieux réparer les dégâts causé par Mao par des idées différentes ont beaucoup affecté la relation entre les deux hommes, qui pourtant étaient beaucoup liés. En effet Liu était le dauphin de Mao pour prendre le pouvoir après lui, et c’est ce qui s’est passé. Cependant cette transition du pouvoir a humilié ensuite Mao car sa politique du GBA était un désastre qui a tué plusieurs millions de chinois via la famine causé par un manque d’entretien des cultures, les paysans étant occupés par d’autres activités industrielles comme le voulait Mao. Le fait que Liu a réussi à remettre la Chine sur les rails a prouvé que Mao n’était pas le meilleur dirigeant pour beaucoup de chinois. Malgré cette grande humiliation et le fait que Mao n’ait plus tous les pouvoirs a grandement réduit son pouvoir mais il reste toujours l’homme le plus puissant de Chine. Mao pour contrecarrer la puissance Liu a lancé l’année passée le Mouvement d’Education Socialiste qui vise comme son nom l’indique à apprendre aux chinois le socialisme et de relancer le mouvement révolutionnaire. Le but de ce programme est pour Mao de purifier l’appareil étatique des bureaucrates « réactionnaires » du PCC. Mais pas que, le but étant aussi de nettoyer la classe politique donc mais également l’économie, les différentes organisations et bien entendu l’idéologie. Ce sont les 4 domaines dont s’occupe ce mouvement. Il sert à Mao de retrouver aux pouvoirs les éléments les plus extrémistes idéologiquement, ceux qui le suivront à la lettre mais également d’affaiblir les plus modérés et notamment Liu. L’affrontement entre les deux hommes ne fait que commencer mais il n’est pas impossible que celle-ci dégénère.
Affaires politiques
La rivalité entre Mao Zedong, secrétaire du parti communiste chinois, et le président Liu Shaoqi ne cesse d’augmenter. Le fait que le Grand Bond en Avant ait été une catastrophe et que Shaoqi a dû au mieux réparer les dégâts causé par Mao par des idées différentes ont beaucoup affecté la relation entre les deux hommes, qui pourtant étaient beaucoup liés. En effet Liu était le dauphin de Mao pour prendre le pouvoir après lui, et c’est ce qui s’est passé. Cependant cette transition du pouvoir a humilié ensuite Mao car sa politique du GBA était un désastre qui a tué plusieurs millions de chinois via la famine causé par un manque d’entretien des cultures, les paysans étant occupés par d’autres activités industrielles comme le voulait Mao. Le fait que Liu a réussi à remettre la Chine sur les rails a prouvé que Mao n’était pas le meilleur dirigeant pour beaucoup de chinois. Malgré cette grande humiliation et le fait que Mao n’ait plus tous les pouvoirs a grandement réduit son pouvoir mais il reste toujours l’homme le plus puissant de Chine. Mao pour contrecarrer la puissance Liu a lancé l’année passée le Mouvement d’Education Socialiste qui vise comme son nom l’indique à apprendre aux chinois le socialisme et de relancer le mouvement révolutionnaire. Le but de ce programme est pour Mao de purifier l’appareil étatique des bureaucrates « réactionnaires » du PCC. Mais pas que, le but étant aussi de nettoyer la classe politique donc mais également l’économie, les différentes organisations et bien entendu l’idéologie. Ce sont les 4 domaines dont s’occupe ce mouvement. Il sert à Mao de retrouver aux pouvoirs les éléments les plus extrémistes idéologiquement, ceux qui le suivront à la lettre mais également d’affaiblir les plus modérés et notamment Liu. L’affrontement entre les deux hommes ne fait que commencer mais il n’est pas impossible que celle-ci dégénère.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Royaume de Grèce
Βασίλειον τῆς Ἑλλάδος
Affaires militaires
Deal conclu entre la France et la Grèce pour la vente de matériel militaire
Lors de la visite du Général de Gaulle dans la capitale des Hellènes il y a quelques mois, ce dernier et le Premier Ministre Georges Papandréou avaient évoqué l'éventualité d'une vente de matériel militaire de la France à la Grèce. Après avoir défini les besoins précis du Royaume de Grèce, s'en étaient suivies d'âpres négociations les mois suivants. Finalement, les deux pays viennent d'aboutir à un accord à hauteur de 230 millions de Dollars US. La France vend ainsi à la Grèce les équipements suivants :
50 chasseurs Mystère II
50 chasseurs MD-450 Ouragan
5 sous-marins de classe Aurore
2 croiseurs de classe Capitani Romani (Châteaurenault et Guichen)
11 frégates de classe River
La France se débarrasse ainsi d'équipements plutôt obsolètes et la Grèce consolide numériquement son Armée de l'Air et sa Marine. Le paiement sera effectué au comptant par Athènes, dès la réception du matériel dans quelques semaines.
50 chasseurs Mystère II
50 chasseurs MD-450 Ouragan
5 sous-marins de classe Aurore
2 croiseurs de classe Capitani Romani (Châteaurenault et Guichen)
11 frégates de classe River
La France se débarrasse ainsi d'équipements plutôt obsolètes et la Grèce consolide numériquement son Armée de l'Air et sa Marine. Le paiement sera effectué au comptant par Athènes, dès la réception du matériel dans quelques semaines.
Communiqué à l'État d'Israël (top secret)
Nous acceptons votre proposition. La piste d'atterrissage militaire d'Alexandroupouli est désormais ouverte aux aéronefs israéliens en l'échange d'une formation aux pilotes de l'Armée de l'Air grecque par des instructeurs israéliens.
La Grèce fermera les yeux sur le contenu des voitures qui emprunteront l'itinéraire vers les frontières bulgare et turque.
La Grèce fermera les yeux sur le contenu des voitures qui emprunteront l'itinéraire vers les frontières bulgare et turque.
Réponse à l'offre britannique pour la vente de trois navires
La Grèce accepte l'offre britannique et fait donc l'acquisition de 3 croiseurs légers de classe Tiger pour un montant total de 45 millions de Livres sterling. Le matériel sera réceptionné dans les toutes prochaines semaines par Athènes.
Offre d'achat aux États-Unis
Le Royaume de Grèce souhaiterait acquérir, auprès de son allié américain, 50 exemplaires de son avion de chasse F-5. Nous proposons une somme totale de 100 millions de Dollars US pour cette transaction.
Malaa- Haut Commissaire
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Pierremenez a écrit:État Espagnol●Affaire Intérieure●En ce début du mois de janvier 1964, le Movimiento Nacional amorça progressivement son changement idéologique en matière d’économie, prenant une direction ultra libérale. Les cadres du parti commencèrent à adhérer à cette vision dont le leader était Navarro Rubio. Pour autant, cette sympathie pour le technocrate n’était que de façade, et sa position dominante n était là que grâce au crédit que Caudillo Franco lui portait. Conscient de cette situation précaire, le ministre de l’Économie et des Finances intensifia ses manigances politiques, dont le premier coup d’éclat fut la mise à l’écart du général de la politique extérieure.
Remarquant, que le Movimiento n’était qu’un agglomérat de mouvances disparates qui n’avaient en réalité pas grand-chose à avoir les uns avec les autres, Rubio décida de petit à petit se rapprocher de ces plus virulents adversaires les Phalangistes en raison de leurs puissances de frappes. Grâce à ses relations dans la Brigada Politico Social, et dans le système bancaire, il réussit soit par la voie du chantage ou soit par la voie de la corruption à acquérir une influence de plus en plus importante au sein de cette faction. De ce fait, des figures notables des phalangistes comme le poète Dionisio Ridruejo ou encore Pilar Primo de Rivera rejoignirent le cercle proche du ministre.
Parallèlement, le cabinet de Navarro Rubio ayant bien appris les leçons du fascisme, en matière de culte de la personnalité, décida de mettre en place tout une campagne de communication afin de marquer les sympathisants nationalistes. Cette promotion basée sur les images symboliques des phalangistes allait complétement changer le style vestimentaire et la gestuelle de ce nouvel homme fort du régime. Ainsi il adopta le sigle FET de las JONS ; il commença à s’habiller avec une chemise vert kaki dont le col et les épaulettes étaient bleues, un pantalon beige, des bottes noires en cuir et un calot bleu avec sur le devant le galon de général. Cet uniforme était typique des unités paramilitaire phalangiste. Outre cela, il fit peindre partout dans son ministère l'emblème du joug et des flèches, emprunté par les phalangistes aux Rois Catholique du XVIe siècle.
En complément de ce changement au niveau de l’habillement, il fut décidé avec le soutien financier de la Banque Santander l’élaboration d’un docu-fiction à gros budget de deux heures, relatant les prouesses militaires de Navarro Rubio en tant que général de la police militaire dans le corps judiciaire durant la guerre civile. Cette œuvre dépeint l’homme comme un justicier charismatique protégeant la population de l’infamie et de la brutalité anarcho-communiste.
L’apothéose de cette campagne de propagande se joua lors du discours de début d’année du Caudillo devant l’assemblée consultative des Cortes. Où le ministre Navarro Rubio éclipsa Franco en enflammant son auditoire en déclarant :
« Les maux de l'Espagne proviennent d’un archaïsme de nos méthodes de gestion mais aussi des divisions dues aux séparatismes locaux catalans, galiciens et basques L'Espagne ne renaîtra que si elle s'unit pour accomplir une entreprise commune. Notre devoir est de faire renaître notre gloire d’antan en retrouvant la flamme catholique de la Reconquista en muselant les volontés indépendantistes ! »
Sans suivi après ces paroles grandiloquents, des cris d’enthousiasmes et des salues fascistes des députés présents. Cette scène grandiose fut diffusée à la télévision nationale avant d’être surement reprise par quelques médias étrangers.●Affaire Étrangère●Le Caudillo accueilli avec faste le premier secrétaire d'État George Brown dans sa résidence du château Prado. Ce fut un moment rare pour le généralissime de montrer la grandeur de l’État Espagnol à l’un de son homologue anglo-saxon. Il profita de cette visite de la délégation pour abreuver le britannique de ce qui se faisait de mieux en gastronomie espagnol jambon ibérique, gambas al ajillo, totrillas, crema catalana et pantxineta accompagné des meilleurs vins andalous servi par d’exquises serveuses d'origine asturiennes.
Sans suivi une fin d’après-midi dédié à la signature des divers contrats militaires et économiques avant la conférence de presse où Franco s’exprima :
« Cette visite de notre allié britannique est importante, elle marque une nouvelle étape dans nos relations cordiale. Je peux dire sans trop me tromper que notre hôte a pu profiter de la douceur de notre climat en période hivernale, et au raffinement de l’accueil espagnol. Certains pense que venir en Espagne veut dire aller rendre visite au IIIe Reich mais cela est diffamatoire. Cela provient de la propagande de ces rustres bolcheviks !» dit pleins de sarcasme le Caudillo.
« Vous savez je connais bien les communistes pour les avoir côtoyés, eux ne connaissent que le monde derrière leurs prismes biaisés, mais je pleins ses soviétiques qui n’apportent aucun crédit à leur idéologie! » esclaffa le maitre de l’Espagne.
« Mais bon l’URSS a apporte toujours deux bienfaits à ce monde les femmes ukrainiennes, et la vodka ! » toutes les personnes présentes dans la salle furent surprises et confuses par ces déclarations surréalistes dont d’usage n'était pas habituel dans le monde diplomatique.
Pierremenez- Ministre
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Économie
« Moins de centralisme, plus de compétences ». Dans la veine des premières annonces de réformes économiques, les mots d’ordre du plan quinquennal 1964-1969 dont la finalisation approchait à grands pas étaient annoncés. Kossyguine était encore une fois à la manœuvre et continuer à plancher sur plusieurs réformes allant dans ce sens.
Reprenant la volonté de l’ex secrétaire général Nikita Krouchtchev dont la réforme de décentralisation de la planification avait été avortée par les conservateurs, Kossyguine va rétablir les 107 sovnarkhozes originaux. Cet échelon qui vise à récupérer les compétences qui dépendant jusque là des ministères liées à l’industrie se situe entre l’entreprise et la république fédérative. Le sovnarkhoze se retrouve donc en charge de toute l’industrie présente dans la région économico-administrative qui lui a été allouée à une exception près, les « industries locales » qui sont quand à eux toujours sous la responsabilité des soviets et des coopératives, représentant 25 % de la production industrielle soviétique. Afin de mener à bien leurs missions, les sovnarkhozes touchent directement certaines taxes payées par les entreprises en sont ensuite renforcés financièrement lorsque le besoin se fait ressentir par l’État par la voie budgétaire sous forme de subventions. De l’autre côté afin de renforcer la décentralisations, les Gosplan des républiques sont renforcés dans leurs prérogatives et sont encouragés à produire des stratégies dans la planification afin de permettre un développement national cohérent, Moscou s’engageant à intervenir au minimum dans ces dossiers. Finalement, le président du conseil des ministres a aussi introduit la « planification par le bas ». Ce seront les entreprises qui auront désormais la capacité de choisir clients et fournisseurs qui débuteront la conception du prochain plan quinquennal. Les sovnarkhozes auront ensuite pour mission d’utiliser les données fournies par les entreprises afin d’organiser à leur échelle un planification cohérente. Cette ébauche de plan remontera ensuite aux Gosplan des RSS qui se chargeront d’y appliquer leurs stratégies de développement national. Finalement ce sera au Gosplan de l’URSS de le fignoler en appliquant, dans les grandes lignes, les directives de Moscou. Le plan fera ensuite le chemin inverse jusqu’aux entreprises qui se chargeront cette fois de l’appliquer. Par ailleurs, afin de forcer les entreprises à être les plus honnêtes possible, Kossyguine a décidé de mettre en place une règle temporaire pouvant paraître surprenante, les sanctions tomberont désormais si une entreprise termine le quinquennat en dessous de ses objectifs, mais aussi si elle fini au dessus. Parallèlement au focus porté sur profit pour le prochain plan, l’objectif est de combattre la culture de la quantité, déjà dénoncée par le nouvel homme fort de Moscou à la conférence panrusse des industriels de 1963. Jusque là, la plupart des entreprises utilisaient tous les moyens possible pour produire plus que prévu, même si cela devait se faire à perte, boostant artificiellement les statistiques soviétiques pour un résultat final déficitaire.
Autre volonté impulsée par Kossyguine, le recrutement de cadres sur concours devra se généraliser dans les 5 années à venir afin de lutter contre la corruption ou le pistonnage. Il s’agit aussi et surtout de renforcer les compétences des responsables de l’économie soviétique à tous les niveaux et d’intégrer une nouvelle culture plus saine aux gestionnaires.
Finalement, est secrètement créée une officine du KGB qui aura pour mandat de donner au président du conseil des ministres ainsi qu’au secrétaire général du Parti des chiffres macroéconomiques les plus fiables possibles sur la situation de l’Union Soviétique afin de poursuivre sur le chemin de réformes efficaces. Cette mission qui aurait du théoriquement être confiée au Gosplan ne le sera pas tout de suite afin d’éviter la falsification des chiffres dont ne veut pas entendre parler Kossyguine mais surtout afin d’éviter les fuites de tels chiffres s’ils s’avéraient mauvais et qui pourraient constituer des arguments de poids pour l’occident capitaliste afin de décrédibiliser le socialisme soviétique.
Mirage- Grand Consul
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
République arabe unie - Al-jumhūriyya al-ʿarabiyya al-muttaḥida
Affaires militaires
Une lente mutation a été entamée par l’armée arabe après l’intervention musclée des puissances d’Europe occidentale et Israéliennes lors de la crise de Suez. Armée par l’URSS mais structurée à l’anglaise, cette armée hétéroclite a perçu des conseillers soviétiques, reçoit les moyens financiers de ses ambitions et accroît graduellement la part de matériel contemporain endivisionnés. Franchissant une nouvelle étape dans son développement, l’armée arabe entame un mouvement aussi bien orienté vers la valeur de ses encadrants que vers la qualité de ses matériels et la création de standards pour les unités de l’armée arabe.
Assaut par Air
En premier lieu, les hélicoptères proposés par l’URSS sont achetés et servent au sein d’une unité spéciale. En l’occurrence, la 140ème brigade aéroportée égyptienne. La 150ème brigade aéroportée égyptienne et la 140ème brigade aéroportée égyptienne ainsi que la 182ème brigade aéroportée égyptienne sont rapidement dissoutes et leurs personnels réunis au sein d’une division d’assaut par air sur le modèle soviétique, c'est-à-dire à organisation ternaire et avec une forte puissance de feu embarquée. Constatant les formidables capacités des hélicoptères livrés par l’URSS, l’Etat-major arabe renforce sa 24ème division d’assaut par air en repassant commande de 24 Mi-2, 72 Mi-4 et 12 Mi-6. Nombreuses, les machines soviétiques sont vouées à incarner la mobilité et la modernité de l’armée Egyptienne. Au total, trois régiments héliportés d’infanterie renforcés par un régiment d’artillerie médiane héliportée et un parc complet d’hélicoptères de ravitaillement et de transport lourd ainsi qu’un escadron léger de reconnaissance constituent le contenu de la 24ème Division. Pour pourvoir l’artillerie, le D-30 de 122mm est commandé à l’URSS à raison de 36 pièces pour équiper le régiment d’artillerie, les mortiers sont pourvus par le puissant mortier de 120mm (modèle 1955), 72 pièces sont commandées tandis le plus lourd mortier de 160mm M-160 (modèle 1953) pour 36 exemplaires sont aussi commandés. L’armement léger est refondu, le AKMS se répand comme l’arme standard de la division, le RPKS comme l’arme de support pour cinq hommes, le PKM pour douze hommes ainsi que le SVD. Le Makarov PM prend la place du TT-33 et des autres armes personnels et secondaires plutôt diverses et variées. Le RPG-7 et le SPG-9 se déversent à raison d’un exemplaire de RPG pour cinq hommes en armes et de 54 exemplaires de SPG pour l’ensemble de la division. Son commandement est confié au jeune général de division Saad el-Shazly. De nombreuses commandes pour l'URSS.
Motorisation intensive
Face au besoin d’une force armée puissante mais aussi flexible et standardisée, l’Etat major arabe engage la modernisation de sa « piétaille » avec vigueur. Si les divisions soviétiques sont nourries aux hormones avec à leur disposition 220 chars par unité motorisées, l’armée arabe n’a pas le même luxe. Aussi faut-il rationnaliser l’approche de la division motorisée, éviter l’écueil de la dépense à outrance dans cette arme secondaire. Les 2ème et 16ème divisions égyptiennes ainsi que la 4ème division irakienne vont dans le sens d’une modernisation à marche forcée, elles groupent chacune 99 chars T-54 soit 297 chars T-54 dont 27 exemplaires en version K et le reste en version A et B. L’artillerie est imposante, compensant le dégraissage des divisions de leurs blindés : 54 tubes de 152mm M-47 soviétiques (modèle 1951), 72 tubes de 122mm D-30 soviétique et 18 BM-21. Les mortiers atteignent 72 pièces pour le 120mm (modèle 1955) et 36 pièces pour le 160mm M-160 (modèle 1953). De même que 18 pièces automotrices ZSU-57-2 sont intégrées au dispositif divisionnaire. De plus, 36 pièces d’AT-12 de 100mm (2A19) s’ajoutent aux 54 exemplaires de SPG-9 de la division. Le transport de l’artillerie et la logistique sont assurés par un éventail assez large de véhicules à roue et chenillés, mais l’infanterie combattante et leurs commandants seront logés dans ce qui semble être le meilleur compromis possible : le OT-64 SKOT Tchèque nouvellement disponible est à l’honneur. Désarmé, pauvre en blindage mais bien motorisé et agencé, l’OT-64 est aussi dramatiquement peu onéreux à acquérir et à maintenir en activité. Par division, 550 OT-64 sont commandés, déclinés en plusieurs versions, dont les ambulances et les véhicules de commandement. A ceci s’ajoute 35 BRDM-1 de reconnaissance, soviétiques. 1500 camions, tracteurs d’artillerie, remorqueurs et voitures complètent cette division type, presque modèle, équipée en armes légères équivalentes aux parachutistes de la 24ème division, soit des AKM, RPK, SVD et RPG ainsi que PKM, sans compter sur le Makarov PM. La commande portant sur trois divisions, le total est de : 1650 OT-64 (concernant la Tchécoslovaquie), 105 BRDM-1, 3500 véhicules utilitaires, les armes légères mentionnées, 100 T-54, 162 canons M-47, 216 canons D-30, 54 BM-21, 216 mortiers de 120 mm, 108 pièces de 160mm, 54 ZSU-57-2, 108 canons AT-12, 162 canons sans recul SPG-9, tout cela commandé à l’URSS.
Loi de Conscription de 1964
En vertu des lois de 1948, 1955 et 1958 l’armée Egyptienne levait déjà sur le réservoir humain national les jeunes de 19 à 25 ans. Etudiants ou non, les jeunes passent par le service des armes. Cependant, au nombre a été sacrifié la valeur de recrues et des cadres, qui de facto, se sont multipliés avec un bagage et une tradition militaire très faible. La conséquence de cet accroissement numérique de l’armée Egyptienne est formel, on compte plus d’hommes qu’avant dans les casernes, mais à quel prix ? Concrètement, l’armée Egyptienne est rongée par le népotisme, la corruption à tous les échelons et notamment lors de la sélection des recrues, l’arbitraire et l’esprit de caste qui empêche la promotion au sein de l’armée d’hommes du rang et brise plus que ne renforce les esprits des conscrits. Au nom de la nation arabe, les recrues sont innombrables, mais la réalité du service brise bien des idéaux et il est temps d’y remédier. Alors fixée à 36 mois, la conscription Egyptienne se voit réformée dans le sillage de la conscription arabe via la Loi de Conscription de 1964. Elle abaisse la durée du service à 30 mois, invalide tout recrutement par conscription de personnes n’ayant pas de frère ou étant jugé central pour la survie de la famille. Elle fixe des quotas de recrues bien inférieurs aux Lois antérieures et introduit de stricts seuils de compétences, on ne recrute pas n’importe qui ni n’importe quoi et la prime liée aux quotas de recrutements dédiée aux recruteurs est indexée sur le taux de réussite aux épreuves et bilans des recrues. La réserve est abaissée de neuf and à six ans.
Par le mérite
Général Ahmed Ismaïl Ali, chef d'Etat Major de l'armée arabe.
Selon le nouveau chef d’Etat Major de l’armée arabe, le général d’armée Ahmad Ismaïl Ali, on n’engage pas n’importe qui, mais engager n’est pas qu’une question de quotas ou de compétences, c’est aussi une question de système. L’armée arabe ne connaît pas le mérite, elle ne connaît que la souffrance et le respect absolu de la hiérarchie. Pour réformer cela, on puise dans un vieux lexique, celui de l’armée Française de 1914. Ses lois obligeaient un aspirant à la carrière d’officier de servir dans la troupe via le service militaire dans des unités combattantes. Cet effort politique a favorisé le renouvellement des cadres français et maintenu la cohésion des troupes, assurant la victoire de 1914 sur la Marne lorsqu’il a fallu faire tourner à 180 degrés les armées françaises en retraite, vaincues, et les réengager pèle mêle dans une furieuse contre-offensive, salutaire pour la « Grande Nation ». En puisant dans l’idéal républicain de la France, la réforme veut que chaque aspirant à devenir officier ou sous-officier ait fait son service militaire avec une rallonge de douze mois (soit 42 mois en tant que soldat) ou ait fait un contrat de cinq ans. La promotion d’un personnel de l’armée arabe est octroyée par une commission centrale lourdement contrôlée, bannissant les promotions abusives et diminuant la corruption y étant liée. La rotation des cadres est finalement favorisée par un âge maximal à la tête d’une unité militaire, soit 60 ans. De même qu’il est interdit de tenir un poste de responsable d’une unité plus de sept ans sans accord de la commission centrale. Une police militaire dotée de véritables mandats et d’une réelle autonomie d’action et d’un pouvoir judiciaire indépendant des civils est introduite, mettant un terme aux interférences du politique dans la sphère du droit militaire.
Prishayev- Ministre
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
中华人民共和国
République Populaire de Chine
Affaires économiques
Pour lutter face à Mao ainsi que ses mouvements extrémistes, Liu a lui décidé de lutter au niveau économique afin d’avoir plus de soutiens, notamment au niveau de la population qui a beaucoup souffert lors de la présidence de Mao notamment avec le Grand Bond en Avant qui fut pour tous un échec cuisant. Pour ce faire, depuis la prise de pouvoir de Liu Shaoqi, une politique plus modéré, plus juste et surtout plus rationnelle. Pour le moment, la situation en Chine semble s’être stabilisée suite au début de cette politique, mais Liu cherche à développer l’industrie du pays afin de rattraper le retard certain qu’a la Chine dans ce domaine. Pour ce faire, un programme ambitieux, un plan quinquennal. Ce plan qui devrait se faire entre 1965 et 1970 a pour but de donner les instruments à la Chine pour un développement sain.
Pour ce développement économique à venir, Liu veut notamment investir dans des domaines tels que l’électricité et dans les infrastructures routières. Une industrie a besoin de ces deux choses pour fonctionner. Contrairement à ce que pensait Mao, la main-d’œuvre, même nombreuse, n’est pas la seule chose importante. D’ailleurs, le fait que les paysans soient engagés dans des projets industriels a diminué la production agricole créant des famines géantes. Une bonne centrale à charbon remplace des milliers de travailleurs via l’utilisation de machines. De plus, faut savoir que la Chine a une production industrielle dynamique mené par un centralisme étatique important, y compris concernant les petites structures économiques. Le fait que ces petites unités soient directement sous contrôle étatique pose plus de problèmes qu’il n’en résout : les petites entreprises ne se développent pas et fait augmenter grandement le chômage. Lors des précédents plans quinquennaux, l’industrie lourde est avantagée, cette industrie lourde ne concerne que les grandes unités de productions et c’est ce domaine qui a fait doubler la production industrielle chinoise entre 1952 et 1957. Mais, cela n’est pas suffisant pour l’immense réservoir humain qu’est la Chine. Pour lutter face à ce chômage rampant, Liu ira à l’encontre aux plus extrémistes du PCC et de Mao. En effet, son idée est simple : donner plus d’autonomie aux petites et moyennes unités de productions. En Chine 4 choses sont dictés par l’Etats à toutes les entreprises (parfois plus), ce sont les « chiffres de contrôle » : volume de la production, nombre de travailleurs, montant des salaires et montants des profits. Liu souhaite diminuer à deux ces chiffres de contrôle : seul subsisteront le volume de la production et le montant des salaires. Le but étant de rendre plus compétitif ces petites unités industrielles. Le profit de ces entreprises est aujourd’hui intégralement versé à une autorité compétente qui les relocalise selon un plan bien établis. Au vu de la corruption et de diverses autres mécaniques, cela n’avantage que quelques entreprises, chose que veut éviter Liu pour que cela profite aux prolétaires ouvriers du pays entier. Le fait de limiter les travailleurs donne des entreprises non viables, soit par manque de main-d’œuvre soit par trop de travailleurs qui ne sont pas assez productifs. Le fait que durant le GBA les chiffres de contrôles des moyennes et petites entreprises aient été transférés aux provinces a été plutôt une bonne idée, la décentralisation permet un meilleur contrôle et une efficacité accrue, et Liu ne souhaite donc pas changer cela. Les provinces auront alors toujours le pouvoir sur les entreprises mais un peu moins.
Pour Mao et son camp, ce changement économique est une aberration, et une traitrise. « C’est le début du capitalisme ! » scandent les plus extrémistes du PCC. Il n’en est rien, en réalité c’est la continuation de la ligne Shaoqi qui a débuté depuis la fin des années 50. Cette ligne est celle d’une agriculture plus libérale, centrée autour des familles plutôt que des coopératives et vendant aux entreprises d’Etat. Ce type de production, qui était impossible sous Mao, a repris du poil de la bête sous Shaoqi qui tolère ce genre de modèle agricole. Les paysans le voulaient : suite au GBA ils étaient dégoutés par un système qui avait prouvé sa fragilité. Cependant, Shaoqi veut calmer les esprits, et rassembler les chinois autour d’un projet commun : il va faire des concessions sur l’agriculture. Du GBA, beaucoup de choses sont ressortis, mais avec une analyse différents. Certains y voyaient un échec, d’autre que la Chine n’était pas allé assez loin avec son projet d’industrialisation rurale. Et c’est un domaine que veut reprendre Shaoqi. Après plusieurs années de « libéralisme » dans le domaine agricole, Shaoqi veut un retour des coopératives et surtout des communes populaires qui ont permis la mise en place de projets d’infrastructures importants, notamment en printemps 1958 qui a permis la construction d’un réseau d’irrigation de 23 millions d’hectares, soit autant en quelques mois que tout ce qui a été construit en Chine depuis 5 000 ans. De cela, Shaoqi veut plus de rationalité : il faut quelques projets, parfois importants, mais ne pas délaisser l’agriculture. De plus, tous les projets auront lieux en premier lieu dans le domaine agricole, que ce soit des projets d’irrigation, de reboisement, hydraulique ou de transformation agricole. En effet, contrairement à l’acier, domaine dont le GBA voulait mettre en avant, Shaoqi veut mettre en place une industrie en accord et en coopération avec l’agriculture, soit pour sa mécanisation, soit pour augmenter la productivité via la chimie, soit par la transformation des produits pour qu’ils soient distribués à tous. Le but étant de continuer dans la même ligne que celle pris lors du Grand Bond en Avant, mais en la mettant plus rationnelle, et en accord avec les besoins réels du pays, car l’acier c’est bien, mais il est difficile de manger du métal, surtout que l’industrie du pays ne pouvait pas utiliser cette acier qui s’est donc retrouvé en surplus. Des exemples via une propagande aideront à remettre les coopérations au gout des paysans qui se sont sentis trahis par ce système : notamment le cas de l’exploitation pétrolière de Taking et ses succès dans l’intégration agro-industrielle tout en ayant une gestion socialiste, ou encore la brigade de production de Tatchaï qui était persévérant dans cette voie de la coopérative. On espère que cela aidera à calmer les extrémistes du PCC et Mao tout en essayant de développer la production agricole et industrielle de la Chine.
Pour ce développement économique à venir, Liu veut notamment investir dans des domaines tels que l’électricité et dans les infrastructures routières. Une industrie a besoin de ces deux choses pour fonctionner. Contrairement à ce que pensait Mao, la main-d’œuvre, même nombreuse, n’est pas la seule chose importante. D’ailleurs, le fait que les paysans soient engagés dans des projets industriels a diminué la production agricole créant des famines géantes. Une bonne centrale à charbon remplace des milliers de travailleurs via l’utilisation de machines. De plus, faut savoir que la Chine a une production industrielle dynamique mené par un centralisme étatique important, y compris concernant les petites structures économiques. Le fait que ces petites unités soient directement sous contrôle étatique pose plus de problèmes qu’il n’en résout : les petites entreprises ne se développent pas et fait augmenter grandement le chômage. Lors des précédents plans quinquennaux, l’industrie lourde est avantagée, cette industrie lourde ne concerne que les grandes unités de productions et c’est ce domaine qui a fait doubler la production industrielle chinoise entre 1952 et 1957. Mais, cela n’est pas suffisant pour l’immense réservoir humain qu’est la Chine. Pour lutter face à ce chômage rampant, Liu ira à l’encontre aux plus extrémistes du PCC et de Mao. En effet, son idée est simple : donner plus d’autonomie aux petites et moyennes unités de productions. En Chine 4 choses sont dictés par l’Etats à toutes les entreprises (parfois plus), ce sont les « chiffres de contrôle » : volume de la production, nombre de travailleurs, montant des salaires et montants des profits. Liu souhaite diminuer à deux ces chiffres de contrôle : seul subsisteront le volume de la production et le montant des salaires. Le but étant de rendre plus compétitif ces petites unités industrielles. Le profit de ces entreprises est aujourd’hui intégralement versé à une autorité compétente qui les relocalise selon un plan bien établis. Au vu de la corruption et de diverses autres mécaniques, cela n’avantage que quelques entreprises, chose que veut éviter Liu pour que cela profite aux prolétaires ouvriers du pays entier. Le fait de limiter les travailleurs donne des entreprises non viables, soit par manque de main-d’œuvre soit par trop de travailleurs qui ne sont pas assez productifs. Le fait que durant le GBA les chiffres de contrôles des moyennes et petites entreprises aient été transférés aux provinces a été plutôt une bonne idée, la décentralisation permet un meilleur contrôle et une efficacité accrue, et Liu ne souhaite donc pas changer cela. Les provinces auront alors toujours le pouvoir sur les entreprises mais un peu moins.
Pour Mao et son camp, ce changement économique est une aberration, et une traitrise. « C’est le début du capitalisme ! » scandent les plus extrémistes du PCC. Il n’en est rien, en réalité c’est la continuation de la ligne Shaoqi qui a débuté depuis la fin des années 50. Cette ligne est celle d’une agriculture plus libérale, centrée autour des familles plutôt que des coopératives et vendant aux entreprises d’Etat. Ce type de production, qui était impossible sous Mao, a repris du poil de la bête sous Shaoqi qui tolère ce genre de modèle agricole. Les paysans le voulaient : suite au GBA ils étaient dégoutés par un système qui avait prouvé sa fragilité. Cependant, Shaoqi veut calmer les esprits, et rassembler les chinois autour d’un projet commun : il va faire des concessions sur l’agriculture. Du GBA, beaucoup de choses sont ressortis, mais avec une analyse différents. Certains y voyaient un échec, d’autre que la Chine n’était pas allé assez loin avec son projet d’industrialisation rurale. Et c’est un domaine que veut reprendre Shaoqi. Après plusieurs années de « libéralisme » dans le domaine agricole, Shaoqi veut un retour des coopératives et surtout des communes populaires qui ont permis la mise en place de projets d’infrastructures importants, notamment en printemps 1958 qui a permis la construction d’un réseau d’irrigation de 23 millions d’hectares, soit autant en quelques mois que tout ce qui a été construit en Chine depuis 5 000 ans. De cela, Shaoqi veut plus de rationalité : il faut quelques projets, parfois importants, mais ne pas délaisser l’agriculture. De plus, tous les projets auront lieux en premier lieu dans le domaine agricole, que ce soit des projets d’irrigation, de reboisement, hydraulique ou de transformation agricole. En effet, contrairement à l’acier, domaine dont le GBA voulait mettre en avant, Shaoqi veut mettre en place une industrie en accord et en coopération avec l’agriculture, soit pour sa mécanisation, soit pour augmenter la productivité via la chimie, soit par la transformation des produits pour qu’ils soient distribués à tous. Le but étant de continuer dans la même ligne que celle pris lors du Grand Bond en Avant, mais en la mettant plus rationnelle, et en accord avec les besoins réels du pays, car l’acier c’est bien, mais il est difficile de manger du métal, surtout que l’industrie du pays ne pouvait pas utiliser cette acier qui s’est donc retrouvé en surplus. Des exemples via une propagande aideront à remettre les coopérations au gout des paysans qui se sont sentis trahis par ce système : notamment le cas de l’exploitation pétrolière de Taking et ses succès dans l’intégration agro-industrielle tout en ayant une gestion socialiste, ou encore la brigade de production de Tatchaï qui était persévérant dans cette voie de la coopérative. On espère que cela aidera à calmer les extrémistes du PCC et Mao tout en essayant de développer la production agricole et industrielle de la Chine.
Skorm123- Boulet Indiscipliné
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Éducation et recherche
Le prochain plan quinquennal sera celui de la révolution technique et scientifique. Après avoir enchainé les mesures visant à faire émerger une « technocratie ouvrière de terrain » qui permettra à terme une bien meilleur gestion de l’économie soviétique en misant d’avantage sur la croissance intensive, le président du conseil des ministres souhaite donner à son pays les moyens de la former. Reprenant là aussi une volonté de Krouchtchev de développer rapidement l’éducation supérieure en URSS. Les anciens programmes de liquidation de l’illettrisme menées par les bolchéviques furent d’une grande efficacité, il est désormais temps de s’en inspirer pour faire franchir un nouveau palier au peuple soviétique. Alors que les baby boomers de l’après guerre approchent petit à petit de leur vingtaine, le devoir de l’État ouvrier est de donner à cette génération les moyens d’être celle qui mènera le socialisme au sommet. Si les discours krouchtcheviens insistant sur la capacité de l’URSS à rattraper les Etats-Unis d’ici la fin de la décennie sont désormais bien loin, on ne désespère pas de voir les jeunes soviétiques accomplir cette vieille ambition.
La première décision de Kossyguine est de battre en brèche les restes de la politique d’inflexibilité stalinienne vis à vis des disciplines de recherche. La génétique par exemple jusque là considérée comme anti-marxiste sera réhabilitée et plus aucune entrave aux recherches dans ce secteur, comme dans d’autres jusqu’ici dénoncés par le Parti, ne seront appliquées. Plus largement, une libéralisation du secteur scientifique va s’engager dans les mois à venir en URSS afin de laisser une marge de manœuvre plus grande aux scientifiques dans leur travail. Kossyguine voit dans le progrès scientifique le sens de l’histoire et refuse de brider le développement de celui-ci en Union Soviétique.
Un ambitieux programme de densification massive du maillage universitaire en URSS va par ailleurs être monté sur pied afin d’être appliqué durant le prochain plan quinquennal. Profitant de la récente montée d’une culture urbaine jusque là inconnue dans une Russie historiquement très rurale, l’appareil d’État souhaite y greffer l’habitude des études supérieurs en ouvrant des facultés dans presque chaque ville de l’Union Soviétique. Kossyguine croit d’ailleurs que l’URSS pourrait grandement profiter d’une population étudiante nombreuse. La jeunesse éduquée est toujours porteuse d’idées nouvelles et intelligentes, il serait idiot de priver le Parti d’un tel vivier dit-il lors de la discussion de son programme de construction au Politburo. Parallèlement à cela, l’ouverture de grandes facultés et de grands instituts hautement spécialisés autour d’une discipline précise et regroupant les plus grands experts du pays devra se poursuivre afin de couvrir le maximum de domaines possibles. Les meilleurs étudiants des universités auront à la fin de leur cursus la possibilité de s’y rendre afin de faire de la recherche auprès des grands de leur discipline jusqu’à pourquoi pas l’intégrer sur recommandation de leurs pairs. L’objectif est d’injecter en continu du sang frais rempli d’idées neuves dans ces facultés tout en offrant à des étudiants de quelque milieu social qu’il vienne la capacité d’intégrer les élites scientifiques du pays, le ministère de l’Education soutenant sous forme d’une bourse le changement de vie de ces jeunes qui devront parfois parcourir des milliers de kilomètres afin de rejoindre l’institut lié à leur discipline de prédilection.
L’université de l’Amitié des Peuples, ouverte à Moscou en 1960 dans le cadre de la décolonisation afin de permettre à des étudiants venus d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique latine d’obtenir une formation de haut niveau, impossible à atteindre dans leurs pays respectifs, va elle aussi connaître un développement important au cours du prochain plan quinquennal. Elle qui n’accueille pour le moment que quelques 200 élèves va voir ses capacités d’accueil augmenter d’environ 2000 places par années afin d’accueillir en 1969 10000 élèves venant du monde entier. En effet, si la priorité continuera d’être mise sur le « Tiers-monde » afin de poursuivre l’expansion de l’influence communiste dans ces pays, plusieurs places seront ouvertes à des jeunes d’Europe de l’ouest venant de familles ouvrières communistes n’ayant pas les moyens de payer à leurs enfants des études longues dans leur pays. Le recrutement de ces cas particuliers se fera sur recommandation des partis communistes de ces pays et visera à former les futurs cadres de ceux-ci. L’ensemble de leurs frais seront pris en charge par le ministère de l’Education.
Mirage- Grand Consul
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
VENEZUELA
1964, est élu Raúl Leoni au poste de président de la République du Venezuela. Son programme est clair, le Venezuela deviendra un fleuron de l'industrie en Amérique du sud.
Dans la même année il crée deux zones d'intérêts industrielles : Palo Negro et Mariara-Guacara. Pour cela il déploie un budget colossal de près de 675 000 000 $ USD.
Dans la même année il crée deux zones d'intérêts industrielles : Palo Negro et Mariara-Guacara. Pour cela il déploie un budget colossal de près de 675 000 000 $ USD.
Pour occuper ces zones, le Venezuela ouvre de nouveau ces frontières au investisseurs étrangers et notamment américains. De par leurs situations, les zones industrielles du lac de Valence disposeront d'infrastructures modernes, d'une proximité vis à vis du nouveau marché sud-américain et caribéen, une main d'oeuvre bon marché, la proximité avec un port important et le développement d'une main d'oeuvre qualifié de par l'université de Caraboro.
Le Venezuela se voit comme un nouvel El-dorado pour l'industrie américaines et étrangères !
Hopeisabanana- Haut Commissaire
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
COMECON
Sur demande de ThalassinLes pays membres du COMECON acceptent sans broncher les indications soviétiques. Les réformes récentes dans la planification soviétique semblent en effet être relativement populaires parmi les citoyens d'Europe de l'Est et d'Union Soviétique, et les Etats membres du COMECON ne voient aucune raison de s'opposer à une légère inflexion pour se rapprocher de la méthodologie soviétique.
http://www.chacunsonpays.com/t8839-demandes-pnj-de-l-urss
Parti Communiste Français
Sur demande de ThalassinLe Secrétaire Général Thorez a sans hésité fait preuve de fidélité solide envers Moscou. Waldeck Rochet, numéro 3 du parti et membre vocal du courant du PCF qui cherche à collaborer avec les sociaux-démocrates pour avancer vers le socialisme, a été publiquement critiqué par Thorez lors d'un Congrès interne.
Celui-ci, très peu ravi de son traitement après des décennies au service du Parti, n'a pas hésité à faire chauffer son réseau au sein du PCF pour faire remuer le navire. Le PCF entrera-t-il en crise interne ?
http://www.chacunsonpays.com/t8839-demandes-pnj-de-l-urss
FIAT
Sur demande de ThalassinLe conglomérat FIAT est très intéressé par l'offre soviétique, et attend de plus amples descriptions de l'offre pour entamer de réelles négociations.
http://www.chacunsonpays.com/t8839-demandes-pnj-de-l-urss
République de Chine
Sur demande de GosseauLe gouvernement de la République de Chine accepte avec enthousiasme l'ouverture de la mission diplomatique, et invite par ailleurs le Ministre des Affaires Etrangères britannique à Taipei pour une visite des administrations de la République. Le Généralissime s'est dit ravi de la position britannique, qui n'a pas selon lui "commis la même erreur que la France".
http://www.chacunsonpays.com/t8874-reponse-taiwan
Venezuela
Brève
Evénement
Cela fait plusieurs années que sévit au Venezuela une guérilla de basse intensité ayant pour but de renverser le gouvernement. Les liens avec la révolution cubaine sont tenus, mais suspectés par les agents du renseignement vénézuéliens. Quoi qu'il en soit, dans une opération coup de maître, la police d'Etat du Venezuela a réussi à arrêter près de 12 membres relativement hauts placés des mouvements insurrectionnels vénézuéliens. Ils sont désormais dans les mains du gouvernement.
Brésil
Brève
Evénement
Le 31 mars 1964, le Général Olímpio Mourão Filho prend la tête d'un convoi partant du Minas Gerais et fonce sur Rio de Janeiro. Arrivé sur place, il saisit la ville de manière plus ou moins pacifique, les seuls coups de feu tirés ayant lieu dans l'Académie Militaire de Rio, alors qu'une brigade de conscrits sous les ordres d'un caporal local refuse de se rendre face à ce qui a l'air d'un putsch. Fidèles à la République, 8 seront tués lors des combats, et 30 seront fait prisonniers.
Peu après, dans une confusion générale, les villes de Brasilia et São Paulo tombent dans la tourmente elles aussi. Un putsch est en cours, visiblement effectué par l'armée. Le gouvernement de João Goulart tombe, et les chambres brésiliennes proclament Pascoal Ranieri Mazzilli président par intérim. João Goulart part en exil au Royaume-Uni, les Etats-Unis ayant refusé sa demande d'asile. Il va sans nul doute que le pouvoir brésilien est désormais aux mains de l'armée, effrayée par les mouvances socialistes du gouvernement Goulart. L'homme fort du régime, Humberto de Alencar Castelo Branco, bien que ne disposant pas d'un poste officiel, est pressenti pour être nommé président sous peu par les chambres.
Bureau- Vox Bureauli
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Re: ¤ V1963 ¤ Topic officiel
Affaires Intérieures :
Démission de Ben Gourion :
Le Premier Ministre Ben Gourion, citant des raisons personnelles, a annoncé sa démission du pouvoir. Le 12ème gouverment d'Israël a été formé par Levi Ekshol, devenu leader du Mapai, et anciennement Ministre des Finances de Ben Gourion.
Le nouveau PM d'Israël
La transition se fut sans aucune difficulté, Ekshol ayant plus ou moins été choisi par Ben Gourion dans les couloirs du Mapai. Celui-ci, jouissant d'une popularité et d'une bonne réputation, a été immédiatement soutenu par la Knesset qui valida son gouvernement dès le premier tour de vote.
Affaires Etrangères :Communiqué aux Etats-Unis d'Amérique :
Le nouveau gouvernement israélien demande l'autorisation aux Etats-Unis de rapatrier le corps de Ze'ev Jabotinsky, héros de la résistance juive et idéologue du sionisme, actuellement enterré à New York. Cette demande se fait appuyée par la veuve de Ze'ev Jabotinsky, qui aimerait que son mari repose au Mont Herzl.
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