¤ V2019 ¤ Topic officiel

Mer de Chine
Brève
Evénement

Les tensions entre la République Populaire de Chine et la République Socialiste du Vietnam sont au plus haut depuis plusieurs années après que la Chine ait abattu un appareil de ravitaillement vietnamien causant la mort de 15 personnel militaire au dessus de la Mer de Chine du Sud.

Un manifestant vietnamien tenant une pancarte sinophobe à Hanoi

Au Vietnam, des manifestations spontanées ont eu lieu à Hanoi et Saigon, rassemblant plusieurs dizaines de milliers de personnes. Fortement sinophobes, ces manifestations virent plusieurs drapeaux chinois brûlés. On reporte également que 4 touristes chinois auraient été pris à parti par une foule en colère sur les berges de la Baie de Ha Long, et qu'ils auraient été sauvés in extremis d'un lynchage public par la police vietnamienne, qui stoppa la foule. La possibilité d'un pogrom anti-chinois dans le pays est forte.

Manifestants nationalistes chinois appelant à une intervention militaire pour purger la Mer de Chine du Sud du Vietnam

De l'autre côté de la frontière, des manifestations d'ampleur ont lieu, comme en 2012, guidées par une fièvre nationaliste. Les manifestants ont pris la rue dans plusieurs villes sous l'oeil de la Police Armée du Peuple et l'accord tacite du gouvernement pour revendiquer pleinement la souveraineté chinoise sur l'entièreté de la Mer de Chine du Sud.

Allemagne
Brève
Evénement

La politique migratoire du gouvernement attise les passions depuis plusieurs mois en Allemagne. Avec l'arrivée médiatisée de quelques centaines d'Algériens cherchant refuge en Europe de ce qui s'annonce comme une potentielle guerre civile dans leur pays, les réseaux sociaux se sont enflammés.

Des affaires accusant les migrants maghrébins de viols sur des femmes allemandes sont retweetées en masse sur les réseaux sociaux, leur donnant une forte visibilité. Beaucoup de membres de l'aile-droite de la CSU ou d'AfD sont retweetés massivement, leur donnant une visibilité publique jamais égalée auparavant.

Le parti Alternative fûr Deutschland (AfD), d'extrême-droite et ouvertement xénophobe, surfe sur la vague avec aisance et habilité politique. La côte de popularité du parti passe de 13% à 23%, ce qui inquiète fortement les partis traditionnels en raison des élections fédérales à venir avant le mois d'octobre 2021 au plus tard.

U K R A I N E    Y K P A Ï H A

Affaires étrangères

Le récent comportement de la Fédération de Russie représente un danger pour la stabilité internationale et une menace évidente contre ses voisins. En décidant de brusquement étendre l'embargo russe sur l'import de biens ukrainiens en réaction à la désignation par la Rada d'un Premier ministre et d'un gouvernement présentant des divergences avec Moscou, la Fédération de Russie ne reconnaît pas le droit des Ukrainiens à s'auto-administrer et viole une fois de plus la démocratie. Ce genre de punition et d'ingérence dans les affaires intérieures d'un état tiers ne peut pas être toléré plus longtemps par la communauté internationale. Il s'agit d'un véritable chantage exercé sur les autorités ukrainiennes ainsi qu'une tentative de déstabilisation du régime en privant de nourriture la population. Cet honteux procédé comparable à l'Holodomor dans les années 1920 résulte de la volonté claire de Moscou de créer délibérément des pénuries qui bénéficieraient au régime russe en retournant les Ukrainiens contre leur gouvernement. Les Ukrainiens ne céderont pas à ce chantage écœurant et en mettant ainsi la pression, la Russie ne fait que pousser l'Ukraine dans les bras de l'Europe et radicalise les positions dans les deux camps, fermant inéluctablement la voie à une réconciliation. De plus, de récents rapports de l'OSCE ont établi le transit de plusieurs convois de véhicules lourdement chargés à la frontière russo-ukrainienne ces dernières semaines, ainsi que la présence de matériel militaire lourd au sein des troupes des armées de terroristes et collaborateurs séparatistes du Donbass. Si les Russes n'ont rien à se reprocher, nous les invitons à accueillir des experts internationaux des Nations unies et de l'OSCE afin que leur bonne foi soit établie. Ne nous faisons pas d'idées, il est évident que la Russie équipe secrètement les séparatistes qui utilisent ces armes pour assassiner de valeureux soldats ukrainiens se battant pour la liberté de leur peuple. Il n'y a plus aucun doute à avoir sur le comportement lâche et perfide de la Russie dans ses implications dans la guerre civile qui fait rage dans l'est de notre pays depuis six ans et qui a déjà fait plus de 15 000 morts. Rappelons que ces accusations se cumulent à celles d'envoi de troupes de l'Armée russe pour combattre aux côtés de celles des séparatistes dans le Donbass. Ceci est une nouvelle violation du protocole de Minsk II signé le 11 février 2015 entre les dirigeants de l'Ukraine, de la Russie, de la France et de l'Allemagne se composant de 13 décisions presque toutes quotidiennement violées par la Russie :

1. Cessez-le-feu à minuit le 15 février 2015
2. Retrait des armes lourdes de chaque côté de la ligne de cessez-le-feu
3. Vérification du cessez-le-feu
4. Dialogues
5. Pardon et amnistie
6. Échange de prisonniers
7. Convois humanitaires
8. Restauration des relations économiques
9. Restauration des frontières de l'Ukraine
10. Retrait des troupes étrangères
11. Réforme constitutionnelle de l'Ukraine
12. Gouvernement provisoire à l'Est
13. Travail trilatéral.

La Russie ne fait que mettre de l'huile sur le feu et entretient volontairement ce conflit fratricide qui a déjà causé tant de malheurs parmi les familles ukrainiennes et russes ayant perdu des proches dans cette guerre. N'ayons pas peur de qualifier la Russie d'État voyou qui méconnaît crapuleusement les règles les plus élémentaires du droit international et cela doit cesser immédiatement. Étant donné que la Fédération de Russie n'a l'air de ne fonctionner qu'au chantage, nous appelons nos partenaires, amis et alliés occidentaux de l'Union européenne, de l'OTAN et d'Amérique du nord à raffermir les sanctions mises en place contre la Russie. Des réactions internationales sont nécessaires et urgentes car ne pas agir serait un aveu de faiblesse pavant la voie à des manœuvres de plus en plus violentes et menaçantes de la part de la Russie. Par dessus tout, ne rien faire serait être complice de ces scandaleux agissements et une tâche indélébile dans l'Histoire de l'Europe. Nous appelons également nos partenaires occidentaux à développer nos relations économiques bilatérales, car cet embargo russe est une occasion pour l'Ukraine d'augmenter le volume de ses échanges avec ses voisins européens et de davantage lier le destin de l'Ukraine à celui de l'Europe en profitant du nouveau cadre installé par l'accord d’association signé le 21 mars 2014 par le président Porochenko et entré en vigueur le 1er septembre 2017. En effet, depuis la chute de l'Union soviétique, l'Ukraine est un des pays ayant fait le plus de progrès en terme de progression des libertés économiques, surtout depuis la Révolution orange de 2004 et les autorités pensent que cette libéralisation massive doit se faire au service de l'intégration européenne. Des progrès exemplaires ont eut lieu sur la question de la corruption, ce qui a été matérialisé par la création d'une Haute Cour anticorruption en juin 2018. Ainsi nous pensons que les immenses champs de gaz de schiste présents dans les bassins de Yuzivska et d'Olesska, faisant de l'Ukraine le troisième pays européen par réserves schisteuses, sont une occasion en or de resserrer les liens entre l'Union européenne et l'Ukraine car elle permettrait à l'Europe de progresser en terme d'indépendance énergétique en réduisant sa dépendance vis-à-vis des exportateurs orientaux d'hydrocarbures, le tout au service du développement économique du pays. Afin d'inciter les investisseurs étrangers à s'implanter en Ukraine, une vaste campagne de promotion du pays a été mise en place par l'intermédiaire des ambassades ukrainiennes dans les pays concernés. Elle vantera l'abondance des ressources naturelles du pays, ses progrès en matière de liberté économique et son ouverture sur l'Occident. Ces ambassades auront également la charge de plaider en faveur du durcissement des sanctions contre la Russie.

Par ailleurs, le protocole de Minsk II étant vraisemblablement un lamentable échec, l'Ukraine sollicite l'OSCE afin qu'un troisième sommet de Minsk soit organisé pour envisager la conclusion d'un protocole de Minsk III répondant davantage aux réalités actuelles et prenant en compte les récents événements que sont la dangereuse escalade des tensions.

Affaires intérieures

Depuis son élection à la tête du pays, le président Volodymyr Zelensky est de plus en critiqué. Son inaction, conséquence de son inexpérience politique, est fortement mise en lumière depuis la crise politique ayant secoué le pays pendant les six mois durant lesquels le l'Ukraine était en quête d'un gouvernement. Seule l'opposition réussit à mettre un terme à cette crise quand Zelensky semblait patauger dans des eaux inconnues ne sachant pas comment agir. De plus, les liens étroits liant le président et certains oligarques comme Ihor Kolomoysky, propriétaire de la chaîne de télévision ayant révélé Zelensky, confortent beaucoup de citoyens ukrainiens dans leur idée comme quoi le président serait la marionnette des grandes fortunes du pays, surtout depuis une inopportune déclaration durant une conférence de presse dans lequel il expliquait que "les banques ne devraient pas être la propriété de l'État". Cela a interprété par beaucoup d'Ukrainiens comme l'annonce d'un projet de reprivatisation de la PrivatBank, ancienne propriété de Kolomoysky ayant été nationalisée par Porochenko en 2016 à la suite d'un sauvetage opéré par l'État ukrainien à hauteur de 5.9 milliards de dollars et à des accusations d'escroquerie massives de la part de Kolomoysky et de son associé. Personnage controversé, l'oligarque est régulièrement accusé d'entretenir le conflit russo-ukrainien pour ses intérêts économiques personnels. Il s'est notamment servi des groupes paramilitaires qu'il finance, dont le fameux bataillon Azov afin d'entrer directement en conflit avec l'État ukrainien en les faisant presque entrer en affrontement avec la Garde nationale ukrainienne. Face à cette situation, les opposants à Zelensky affirme leur désapprobation du président et sa base électorale lui retire progressivement sa confiance.

Afin de soutenir l'économie ukrainienne face aux sanctions russes, des mesures d'aide d'urgence des entreprises mises en difficulté par l'embargo seront rapidement mises en place. Des crédits d'urgences à faible taux seront également disponibles.

Le 25 mai 2020, la Rada a adopté un projet de loi n ° 5670-d «visant à assurer le fonctionnement de la langue ukrainienne en tant que langue d’État» , plus connue sous le nom de «loi sur la langue».  278 députés ont voté pour l’adoption de cette loi, 38 ont voté contre et 7 se sont abstenus. L’opposition n’a pas pris part au vote. La loi renforce la position de la langue officielle en Ukraine. Son adoption par le Parlement est présentée comme une «décision historique» par les députés, les responsables qui l’ont soutenue ainsi que les Ukrainiens. Par cette loi, une partie de l'opposition a accusé la majorité parlementaire de «diviser le pays». L’ukrainien dominera le secteur public et les organes de l’autonomie locale, dans les organismes publics et autres, dans les domaines de l’éducation et des sciences, de la médecine, des services, de l’énergie et de l’industrie, au cinéma et au théâtre, dans les médias et sur les sites Internet, dans les activités des Forces armées et les structures du pouvoir. Les médias imprimés en Ukraine sont publiés dans la langue officielle. Mais ils peuvent être publiés dans d’autres langues, à condition que la diffusion de cette édition dans la langue officielle soit donnée en même temps que l’édition correspondante de la publication dans une langue étrangère ou que la publication soit en langue des Tatars de Crimée ou dans d’autres langues des peuples autochtones d’Ukraine, en anglais ou dans une autre langue officielle de l’Union européenne. Dans chaque lieu de distribution de la presse écrite, la presse écrite dans la langue officielle ne doit pas constituer moins de 50% des noms des médias imprimés distribués à cet endroit. Selon la loi, en Ukraine, tous les fonctionnaires, ainsi que les travailleurs représentant le pays en tant qu’État (médecins, enseignants, militaires, athlètes, artistes) doivent parler ukrainien. La connaissance de la langue devrait être l’une des principales conditions pour occuper des postes à responsabilité dans l’État; les discours publics ne doivent être tenus qu’en ukrainien. Dans les magasins et les restaurants, les employés doivent répondre en ukrainien si les clients s’adressent à eux en ukrainien : le client peut être servi dans la langue de son choix mais, cependant, l’employé doit le contacter en ukrainien.

Les citoyens ukrainiens sont obligés de maîtriser l’ukrainien à un niveau élémentaire. Toutefois, s’ils ne connaissent pas la langue, ils ne seront pas sanctionnés. Une autre précision : sans un examen de base en ukrainien, aucun étranger ou apatride ne pourra devenir citoyen ukrainien. Pour les infractions dans les domaines de l’éducation, de la culture, des systèmes d’information électroniques et des services postaux, l’amende sera de 3400 à 5100 hryvnias, la présence de contenu non ukrainien dans les émissions de télévision ou à la radio de 8500 à 10200 hryvnias et dans les journaux imprimés – de 6800 à 8500 hryvnias. Pour une violation des règles de placement de la langue ukrainienne dans la publicité, une amende de 5100 à 6800 UAH est prévue. Si un agent ne parle pas avec vous en ukrainien, il devra payer une amende pouvant aller jusqu’à 6800 hryvnias. L’outrage à la langue ukrainienne est passible d’un emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans. Dans le même temps, les tentatives d’introduction du multilinguisme en Ukraine seront considérées comme « des actions qui provoquent une scission linguistique, une confrontation interethnique et une hostilité ». Pour cela, les coupables encourent une peine de prison de 10 ans. Les amendes et autres peines pour ignorance linguistique ne seront pas appliquées au cours des trois premières années. Des cours de langue gratuits, en Ukraine, seront proposés à toutes les personnes intéressées.

Ukraine
Brève
Loi sur la langue ukrainienne

Si le gouvernement largement nationaliste de l'Ukraine a réussi à faire passer au Parlement son projet de loi mettant l'ukrainien au rang de seule langue officielle, la mise en vigueur de celle-ci se heurte à une opposition de taille à même de créer une large crise institutionnelle au sein du pays. Le président Zelensky, lui-même russophone, a refusé de signer la loi, action nécessaire à son entrée dans le registre législatif ukrainien, en mettant en avant dans un discours prononcé d'abord en russe puis en ukrainien que l'article 10 de la Constitution de l'Etat ukrainien dispose de la garantie donnée au russe et aux langages des minorités nationales (magyarophones et roumanophones) de pouvoir être en usage et protégées par l'État. Crise institutionnelle d'autant plus profonde que cette intervention de Zelensky vient doper sa popularité dans l'ensemble des régions russophones de l'est ukrainien, incluant des grandes villes telles qu'Odessa, qui s'est retrouvée bloquée par de grandes manifestations pour la préservation de la langue russe en Ukraine

Crise migratoire

L'arrivée de migrants en provenance d'une Algérie déstabilisée, bien que légale, n'est pas sans donner du grain à moudre aux forces politiques de droite au sein du gouvernement italien, avec en premier lieu, et de loin, la Lega du populaire Salvini, ayant totalement éclipsé un Mouvement 5 étoiles en perdition d'après tous les sondages. Ce dernir s'est en effet révélé décevant dans sa politique anti élites, alors même que quelques uns des membres influents de leurs sections régionales sont mis en cause dans des affaires de corruption et/ou de détournements d'argent particulièrement médiatisées, surtout dans le Sud où existent des soupçons de liens avec la mafia, qui bien que peu justifiés rencontrent un écho dans le discours de la Lega, de plus en plus offensif vis-à-vis des mafias du sud du pays et qui n'hésite plus à insinuer une collaboration entre mafia, M5S et parfois passeurs de migrants.

Ces accusations sont lourdes de conséquence en ce qu'elles provoquent un blocage de l'action parlementaire italienne, le Mouvement 5 étoiles ayant en réaction refusé de continuer à soutenir les propositions de la Lega en matière d'immigration, ce qui paradoxalement renforce le discours du parti de Salvini qui peut s'en donner à coeur joie pour accuser ses collègues de gouvernement de complices d'une immigration illégale vectrice de crime et d'insécurité. La Lega de son côté fait de même en bloquant les initiatives du M5S, et pourtant le gouvernement tient encore, bien que rendu absolument inefficace. Impossible en effet pour le M5S d'envisager une motion de censure qui serait probablement approuvée au risque de se retrouver chassé du Parlement dans les urnes, alors que si la Lega en était à l'initiative le PD s'y opposerait entièrement dans une logique de barrage à une extrême droite offensive dans sa conquête du pouvoir.

U K R A I N E    Y K P A Ï H A

Affaires intérieures

Le veto posé par le président Zelensky à la loi n° 5670-d «visant à assurer le fonctionnement de la langue ukrainienne en tant que langue d’État» a provoqué un tollé dans le paysage politique ukrainien. Interrogé sur cette question lors d'une séance de la Rada, le Premier ministre Arsen Avakov a dénoncé la démagogie et la tentative de récupération politique du président. Il l'accuse de vouloir compenser sa baisse récente de popularité en mobilisant les populations russophones de son côté, nourrissant dangereusement les divisions du peuple ukrainien et jouant au jeu de la guerre civile pour de simples raisons de «politique politicienne». S'exprimant en russe car n'ayant jamais maîtrisé l'ukrainien, le Premier ministre en a profité pour rappeler aux populations russophones que Volodymyr Zelensky n'est sûrement pas leur défenseur. Il a en effet de nouveau pointé les liens troubles unissant le président à l'oligarque Ihor Kolomoysky. C'est sur sa chaîne de télévision qu'il a révélé Zelensky à travers la série «Serviteur du Peuple», c'est lui qui a financé sa campagne, mais c'est aussi lui, souvent accusé de russophobie, qui est connu pour avoir offert des récompenses de 10 000 dollars à qui réussirait à capturer un «petit homme vert» (garde-frontière) pro-russe en plus d'être impliqué dans diverses activités criminelles. Le chef du gouvernement a également ironisé sur le fait que Zelensky était plus le «serviteur des oligarques» qu'autre chose. Déclarant que «le président se saborde un peu plus chaque jour et ne cesse de démontrer son incompétence», Avakov a d'ores et déjà annoncé son projet de soumettre à la Rada une proposition de loi référendaire visant à présenter un texte similaire à la loi refusée par le président directement au peuple en ayant recours aux articles 72 alinéa 1 et 85 de la Constitution. «Dans ce conflit opposant le Premier ministre, le gouvernement et la Rada au Président, il est nécessaire de faire appel au droit souverain du peuple à exercer sa volonté à travers la voie du référendum, et de la respecter». Avant ceci, le projet de loi en lui même subira plusieurs réexamens en comités parlementaires «afin de mieux entendre les revendications et les aspirations populaires s'étant manifestées récemment» a déclaré le Premier ministre. Pour répondre aux accusations d'inconstitutionnalité du président, le chef du gouvernement ukrainien lui a d'abord rappelé qu'«il n'était pas de sa charge mais de celle de la Cour constitutionnelle d'évaluer la constitutionnalité des lois, et que contrairement à ce qui a été dis, la loi  n° 5670-d ne met pas à l'ukrainien au rang de seule langue officielle car il faudrait passer par une modification de la constitution pour faire ceci. Le statut des langues régionales garanti par l'article 10 de la constitution n'a jamais été remis en cause par cette loi qui vient renforcer l'ukrainien en tant que langue d'État et d'administration en raison de la place historique qu'elle détient. L'objectif n'est pas d'interdire aux populations russophones, dont je fait partie personnellement, de parler leur langue maternelle, mais de faire de l'ukrainien la nouvelle langue véhiculaire du pays en remplacement du russe, ce qui est un héritage de l'impérialisme soviétique ayant causé tant de tort à notre pays. En Ukraine, tout le monde doit savoir parler ukrainien, libre à chacun de parler le russe, le hongrois ou le roumain en plus», a déclaré le Premier ministre.

Affaires Etrangères :

Communiqué à la R.P.C. et au Vietnam :

La Fédération de Russie appelle la République Populaire de Chine et le Vietnam au calme en Mer de Chine du Sud. L'explosion du conflit et sa potentielle escalade vers une guerre ouverte entre la Chine et le Vietnam, deux pays amis de la Russie, serait une catastrophe pour la région.

Communiqué à l'Ukraine

La Fédération de Russie est profondément choquée par les politiques russophobes ukrainiennes. Non contente de vouloir continuer à massacrer son peuple à l'est, Kiev tente désormais d'étendre sa répression aux millions de russophones qui peuplent le pays. La Russie se dit outrée par une telle politique ethnocidaire, qui met en danger la stabilité de l'Ukraine et les relations russo-ukrainiennes.

Affaires Militaires :

[TOP SECRET] Mer de Chine du Sud :

C'est l'alerte pour le Vladimir Monomakh, un sous-marin nucléaire balistique de classe Borey stationné en Mer de Chine du Sud lors des incidents entre la Chine et le Vietnam. Le sous-marin lanceur de missiles balistiques, stationné usuellement à Vladivostok, était en partance du port de Cam Ranh au Vietnam après un rapide ravitaillement en vivres tandis que les flottes vietnamiennes et chinoises échangeaient des tirs.

Effectuant une manoeuvre d'urgence, le classe Borey s'est dirigé vers les côtes malaisiennes pour évacuer la zone en toute sécurité. Le sous-marin a du passer en situation de combat pour éviter tout incident. Il aura pour ordre de ne pas pénétrer la Mer de Chine du Sud jusqu'à nouvel ordre et devra stationner en périphérie de celle-ci.

Mobilisation en Crimée :

Les troupes de Crimée doivent entrer en état d'alerte maximale, notamment les troupes de combat sol-air et l'aviation, dans l'optique d'une frappe ukrainienne sur le territoire russe.

S-400 russes déployés en Crimée

La Russie doit faire comprendre qu'aucun acte d'agression envers le sol national ne sera toléré.

Affaires Civiles :

Passeport russe pour les ukrainiens :

Moscou a annoncé que tout citoyen ukrainien souhaitant obtenir la nationalité russe pourrait se rendre à la mission diplomatique la plus proche ou dans une mairie de la Fédération de Russie pour engager une procédure accélérée.

Face à la politique russophobe du gouvernement ukrainien, la Russie laisse savoir aux russes de l'étranger qu'ils ne seront jamais abandonnés par leur patrie. Au fur et à mesure que les politiques russophobes s'accentuent, le soutien de la Russie ne sera que plus puissant envers les minorités expatriées.

Tout ukrainien russophone se verra accorder la citoyenneté après l'examen de son dossier qui passera en priorité dans les filets de l’administration. Les ukrainiens non russophones mais souhaitant obtenir la nationalité seront également traités avec rapidité, et si ils ne possèdent aucune expérience de service militaire qui pourrait se porter préjudiciable à l'ordre public ou de crimes politiques, ils seront naturalisés russes dans l'espace d'une dizaine de jours.

NUEVAS DE MEXICO

International :
Devant les tensions montantes en mer de Chine, le président Obrador à annoncer maintenir sa tournée diplomatique mondiale, avançant que "ce n'est pas parce qu'il y a trois coup de canons à l'ouest que nous allons prendre peur, nous vivons avec des terroriste depuis plus de vingt ans, nous en avons, hélas, l'habitude maintenant."
Sur le même plan, il a été annoncé que la grande tournée diplomatique commencerait par les États-Unis du président Trump avant de se rendre à Pékin, puis Bombay, Moscou, Rome, Paris, Berlin et Londres. Des requêtes auraient d'ailleurs été envoyées en ce sens à Washington, Londres et Berlin; ceci entre autre et en particulier pour les Etats-Unis parce que "ceux-ci sont notre premier partenaire, et que nous savons que monsieur trump percevrait comme un affront que nous ne le rencontrions qu'après les chinois, aussi est-il la première étape sur notre route tant est qu'il accepte de nous recevoir, autrement nous seront bien contraint de nous rabattre sur la Chine."


Économie :
Les chinois installent des bases militaires en Mer de Chine méridional, le Mexique transforme des îles à but touristiques !
En effet, la montée des violences au sein du pays porte préjudice à l'économie touristique du pays, très sensible aux instabilité. Face à cette réalité, les agences de tourisme, de voyages et autres croisière, ont appuyé l'initiative de plusieurs entrepreneurs de transformer des îles au sein des eaux territoriales du Mexique afin de leurs donner un véritable aspect de paradis tropicale, propre à la réputation qu'ils ont auprès des touristes. Si la question environnementale à été évoquée, les entrepreneurs ont précisé que "la faune et la flore sont considéré comme des parties intégrante du programme de mise en valeur de ces îles, nous veillons donc à perturber le moins possible leurs activités". Une assurance quelque peu surprenante quand l'on sait les ravages que l'industrie peu causer dans certaines région du pays.



Législation :
Le parlement encore en proie en débat sur la transparence des fonds, à présent que la question concernant les fonds alloués à l'armée et au services secrets à été tranchée comme devant être exclue de cette réforme . Cette fois-ci, c'est la question de la transparence des "fonds publique d'intérêts généraux", autrement dit, des fonds assigné pour des missions parlementaire, pour les traites et voyages de nos politiciens et il faut dire que la chose fait débat avec une large majorité de contre la transparence contre une minorité virulente, soutiens absolu du président, en faveur de cette mesure.
Les débats de la chambre sont devenus houleux et il semblerait qu'à plusieurs reprise, il est été envisagé de faire évacuer la salle pour calmer les nerfs. Si aucun pugilat n'a encore eu lieu, la tension est palpable.


Inquisition :
La "chasse aux sorcières" que livre le gouvernement aux membres du pays corrompus à prit une nouvelle tournure. En cause, la création officielle d'une Autorité à l'Intégrité de l’État. Fondée sur un conseil de 12 juges, indépendants au pouvoir exécutif et ne devant rendre des comptes qu'à la cour suprême des États-Unis (gardienne de la constitution), elle à reçu la mission après une année de mise en place secrète par recrutement d'étudiants en droit appartenant à des mouvement anti-corruption, en ayant souffert ou ayant souffert des gangs, de juges réputés pour leur lutte contre ces crimes suivant le nombre d'affaires de corruptions qu'ils auraient traités et de policiers ou militaires lavés de tout soupçons, autrement dit quasi-fanatiquement anti-corruption et anti-cartels; auraient carte blanche pour traquer et débusquer tout fonctionnaire ou membre de l'administration corrompu par les cartels, de mêmes que de trouver des membres de cartels, ayant autorisation si nécessaire de reconvertir d'ancien trafiquants ou membres de gangs en échange d'informations, de noms et de personnes encore en activité afin de mieux démembrer le trafic au Mexique. L'opération, baptisé "Inquisición" révèle bien à la fois la détermination et le courage de ses membres qui savent combien ils risquent leurs vies et qui malgré tout, appellent les journalistes en ayant le courage à rapporter ce qu'ils voient pour montrer au Mexique et aux mondes les criminels qui le pourrissent et le pillent l'intérieur.
A fin de protection, les 12 juges n'ont pas d'identité révélée, pas de lieux de rendez-vous désigné, et seul le conseil constitutionnel et le président ont connaissance de ces détails.  

(Détail de cette Autorité, conditions de recrutement et cadre d'opération)