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Message par Bureau Mar 4 Sep 2018 - 23:07

Union Européenne
Sur demande de Sirda

Les propositions d’Emmanuel Macron ne tardent pas à faire grand bruit dans toute l’Union Européenne. Tandis que certains critiquent un projet irréaliste sorti du chapeau d’un président mégalomane d’autres louent cette volonté de relancer rapidement et décisivement le projet européen dans une orientation clairement fédéraliste.

D’ores et déjà l’Autriche et les Pays Bas, deux pays conservateurs, ont fait savoir qu’ils n’adhéraient pas à cette idée. « Qui peut sérieusement croire que l’on peut faire disparaître des Etats ,produits pour certains d’une histoire millénaire, en quelques années et au profit d’un projet irréaliste ? » a ainsi lancé le chancelier Kurz.

En Allemagne c’est également le scepticisme qui règne malgré l’enthousiasme de toute une frange europhile de la population et des partis politique. Le gouvernement allemand annonce pour sa part qu’il est prêt à discuter mais que le projet français lui semble « bien léger, sorti de nul part et difficilement faisable à court terme ». Quoi qu’il en soit ce sera au peuple allemand de décider. En cas de rallient du pays au projet les électeurs seront donc sollicité pour un référendum.

Les autres pays sont beaucoup plus enthousiastes, notamment en Espagne et en Italie ou la couleur politique des gouvernements est proche de l’exécutif français. De grands débats internes sont lancés dans ces pays et les autorités proposent à la France des négociations concrètes et sérieuses pour faire avancer le projet. Partout une même condition revient toutefois : tout accord sera soumis à référendum populaire.

Partout les passions se déchaînent donc et les partis dits « populistes » mettent en avant qu’une « menace mortelle pèse désormais sur les Etats nations, seul échelon permettant d’allier démocratie et souveraineté nationale » selon les mots de Marion Maréchal en France. De rudes campagnes électorales sont donc à prévoir dans les différents pays en cas de référendums, d’autant plus que les opinions publiques restent assez sceptiques vis à vis de ces propositions d’Emmanuel Macron.
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Message par Mirage Jeu 6 Sep 2018 - 17:31

Etat du Japon - Nippon-Koku

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Affaires extérieures


L’établissement des Freedom Roads est un important projet indo-japonais entrant dans la stratégie indo-pacifique des deux pays et visant à contrer le projet OBOR ( One Belt One Road ) de la République Populaire de Chine, rivale aussi bien de l’Inde que du Japon. La création d’un corridor de croissance africano-asiatique, entre l’océan Indien et l’océan Pacifique est un ambitieux projet mais qui pourrait tirer l’ensemble des économies de l’indo-pacifique vers le haut, rapprocher durablement les pays de la région et permettre, en général, les développement harmonieux des continents africains et asiatiques. Les investissements faits en 2022 par le Japon en Afrique de l’est était un premier geste en ce sens et Tokyo a d’ors et déjà confirmé sa volonté de poursuivre sa politique d’expansion de l’aide au développement réservé à l’indo-pacifique, que ce soit par le biais d’aides au développement extérieur, de prêts pour le développement à l’étranger, par les investissements du secteurs privé fidèlement à la stratégie historique de travail commun de l’État et des grandes entreprises japonaises pour l’intérêt supérieur du pays, mais aussi par la participation du Japon à la banque asiatique de développement qui possède un rôle central dans le projet de Freedom Roads du Japon. Mais l’objectif de Tokyo est d’élargir se projet à l’Australie et aux Etats-Unis[/b] qui possèdent tous deux des stratégies indo-pacifique développées et qui pourrait voir dans ce projet leur intérêt en concurrençant la Chine dans la région.

Dans un discours, Yukio Edano, ministre des affaires étrangères japonaises, a posé les nouvelles bases de la stratégie japonaise. L’aide au développement bien sur, mais aussi les partenariats stratégiques et le développement d’infrastructures à l’échelle continentales formeront les bases de cette stratégie dans laquelle le Japon a prévu d’investir 100 milliards de dollars américains sur les dix prochaines années, sans compter les investissements de la banque asiatique d’investissement dont le Japon « possède » plus de 15 % du capital. L’intérêt pour le Japon de connecter à une toute autre échelle les économies indiennes et nippones est énorme, l’Inde est le nouvel el dorado des investisseurs et sa croissance fait pâlir la plupart des pays des la planète, l’économie japonaise est exportatrice, en particulier en machine-outils, et comme elle a su, et sait toujours, grandement profiter de l’insolente croissance chinoise, surtout des années 2000 et 2010, elle compte bien profiter de la croissance indienne pour que celle-ci tire la croissance japonaise. Au delà de ça, l’intégration économique à l’échelle de l’indo-pacifique permettrait de toute façon aux exportateurs de japonais de profiter de nouveaux marchés de manière beaucoup plus facile. Finalement, ces projets relève d’une importance stratégique afin de permettre à la diplomatie japonaise de s’imposer dans le monde comme l’une des plus influentes.


première carte:


Le Japon va investir un total de 2 milliards de dollars américains cette année 2023 dans le projet de port de Dawei au Myanmar, sur les 10 milliards de coûts estimés pour le projet, et les entreprises japonaises seront encouragés à investir dans la zone économique spéciale éponyme. Plus, le Japon s’est déclaré prêt à accorder des overseas development loans à hauteur de 20 milliards de dollars à un taux de 0,1 % au Myanmar ainsi qu’à la Thailand pour la construction d’une ligne de shinkansen qui lierait Bangkok, Dawei et Rangoon pour un total de 700 kilomètres de voies ferrées traversables en deux heures qui permettrait de dynamiser l’économie locale et les liens entre les deux pays, cet investissement est un premier pas vers l’objectif fixé de relier la ligne grande-vitesse Singapour-Kuala Lumpur à l’Inde, ce qui consisterait en une avancée considérable pour les infrastructures régionales mais aussi pour la coopération régionale. L’objectif est aussi de faire de Dawei le grand port en eaux profondes de la région. 10 milliards de dollars américains seront aussi investis dans le port de Muara, au Brunei, le but est d’augmenter la capacité d’accueuil du port en équivalents vingts-pied afin d’en faire un point clé dans les Freedom roads. Manille devrait elle aussi recevoir des investissements équivalents dans les années à venir. De même, anticipant une augmentation des échanges depuis le port de Tokyo, seront investis 3 milliards de dollars sur 5 ans afin d’agrandir la capacité portuaire de la capitale japonaise. Le retard objectif de l’Inde en terme de transport ferroviaire couplé à sa croissance économique exponentielle en fait un pays de choix pour l’installation d’une ligne de SCMaglev. Japan Railways propose ainsi à l’Inde l’établissement d’une ligne à très grande vitesse New Delhi-Ahmedabad-Mumbay pour la coquette somme de 200 milliards de dollars sur 10 ans dont 50 % pourraient être pris en charge par le Japon sous la force d’un prêt extérieur au développement. Japan Railways serait aussi prête à investir 20 milliards dans le projet en échange de part sur la ligne. Le SCMaglev est sans aucun doute le futur du transport mondial de part sa vitesse et son empreinte écologique négligeable et il serait dommage pour le l’Inde rater le coche. Le Japon, qui a déjà aidé à financer une ligne de Shinkansen entre Jhansen et Delhi est un soutient important pour l’Inde en terme d’infrastructures ferroviaires et est bien sur prêt à poursuivre l’expérience.


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Le Japon qui possède la majorité des capitaux de la banque asiatique de développement va faire peser toute son influence sur celle-ci afin qu’elle s’intègre pleinement dans les Freedom roads et aide à financer l’ensemble des projets qui se développent et se développeront grâce à celles-ci dans les années à venir. De même, le Japon compte sur les pays concernés pour diriger leurs investissement nationaux dans cette direction. Finalement, Tokyo souhaiterait savoir à quelle échelle, l’Inde, les Etats-Unis, l’Australie, mais aussi la France, pays riches, partenaires majeurs du projet sont prêts à s’investir financièrement dans celui-ci.
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Message par Sirda Jeu 6 Sep 2018 - 19:58


République française


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Affaires intérieures


................Alors que les manifestations des syndicats continuent, le gouvernement Baroin I tente de faire diversion auprès des français en lançant un autre projet économique majeur pour le pays en faveur des Petites et Moyennes Entreprises, que la start’up nation doit impérativement favoriser pour consolider sa croissance, voire pourquoi pas l’accroître durablement. Pour ce faire, le ministre de l’économie Henri de Castries a très largement repris le Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises esquissé sous le gouvernement d’Edouard Philippe et reporté sine die, au grand désespoir du patronat, mais également de plusieurs idées émanant cette fois du programme de François Fillon en 2017. Selon l’exécutif, cette réforme va « être un électrochoc parce que c’est une loi d’hyper-simplification pour les startups, les TPE, les PME » principalement visées par l’exécutif comme nouveau moteur de la croissance nationale. Le gouvernement a, de manière quelque peu surprenante certes ou du moins guère justifiée, décidé de passer cette réforme par ordonnance, officiellement « pour accélérer son entrée en vigueur » selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Roger Petit, ou pour éviter tout débat selon la France Insoumise qui dénonce un « projet favorable à la petite bourgeoisie et accroissant le risque de corruption dans l’économie » selon les mots d’Éric Coquerel qui appelle aussi à manifester contre cette réforme.

................Cette réforme se dessine en trois grandes parties. D’abord, elle vise à « moderniser les entreprises en faisant plus de place aux salariés et aux enjeux sociaux et environnementaux ». Pour cela, la gouvernance des entreprises va être revue puisque désormais, une place plus importante va être confiée aux salariés dans celle-ci. En effet, sur un conseil d’administration de huit personnes, au moins deux d’entre elles devront être des salariés de l’entreprise, élus par leurs pairs – avec interdiction de cumul avec tout mandat syndical au sein de ladite entreprise. De même, la participation et l’intéressement à l’entreprise vont être améliorés par la suppression du forfait social sur l’intéressement pour les entreprises de moins de deux cent cinquante salariés ainsi que de la participation pour les entreprises de moins de cinquante salariés, une perte financière sèche pour l’Etat, certes, mais qui en retour permet aux bénéficiaires d’obtenir, en moyenne, l’équivalent d’un treizième mois de salaire, ce qui n’est pas négligeable pour leur pouvoir d’achat. Par ailleurs, la conclusion d’accords d’intéressement et de participation dans les petites entreprises va être simplifiée grâce à des accords types en ligne. Concernant les enjeux sociaux et environnementaux, la responsabilité sociétale des entreprises va être accentuée puisque désormais, celles-ci pourront inclure, dans leur objet social, une mission sociale et ou environnementale contraignante.

................Ensuite, le deuxième volet consiste à aider les petites et moyennes entreprises à grandir. Pour cela, et alors qu’ils avaient déjà fait l’objet d’une réforme l’année passée, les seuils sociaux vont désormais être réduit à trois, à savoir 33, 100 et 500 – anciennement 11, 50 et 250. De même, les obligations fiscales et sociales qui s’appliqueront alors ne se déclencheront que lorsque le seuil sera franchi pendant 5 années consécutives afin de tenir compte des fluctuations d’un cycle économique, ce qui devrait inciter les patrons à davantage embaucher sans craindre immédiatement les nouvelles obligations fiscales liées au franchissement de seuils. La création d’entreprise va également être facilitée par la mise en place d’un guichet unique au lieu des 7 existant dès 2024. Les règles entourant les coûts administratifs pesant sur les PME vont être alignées sur les seuils européens, notamment concernant les seuils de certifications, permettant l’économie de plusieurs centaines de millions d’euros pour les PME. Le tissu entrepreneurial va également être consolidé par des règles de faillite revues, une hiérarchisation plus forte des classes de créanciers pour valoriser l’intérêt à l’entreprise, et enfin des règles de transmissions renforcées, notamment par des règles plus simples pour la reprise par des salariés. Cela devrait toutefois avoir une incidence sur les commissaires aux comptes, qui voient une partie de leur travail être supprimée.

................Enfin, le dernier volet de la réforme concerne quant à lui la relance de l’investissement dans les PME ainsi que dans l’innovation. D’une part, le financement des besoins en fonds propres des entreprises va être considérablement amélioré grâce à la réduction de l’impôt des particuliers de 66% du montant investi dans une PME locale jusqu’à un million d’euros par foyer fiscal mais aussi en orientant, via des mesures incitatives, près de cinquante milliards d’euros d’encours d’assurance-vie – soit 3% du total – vers le capital des PME grâce à des taux d’intérêt plus élevés et davantage de réductions fiscales. De même, les droits de succession seront sursis jusqu’à la cession effective d’une PME familiale. Quant à l’innovation, celle-ci va être encouragée avec d’un côté la création d’un Fonds pour l’innovation de l’industrie – doté d’un capital de 10 milliards d’euros grâce à la suppression du Crédit d’impôt recherche jugé trop inefficace par de nombreuses institutions ainsi que quelques financements des collectivités – et dédié au financement des start-ups dans les deep techs – c’est-à-dire proposant des produits ou services créant des innovations de rupture. Autre angle d’attaque, les chercheurs travaillant dans le public pourront désormais consacrer non plus 20 mais 50% de leur temps à une entreprise, tandis qu’est mis fin à l'obligation de passer devant une commission de déontologie quand un chercheur souhaite travailler dans le privé.

................Selon Henri de Castries, cette réforme ne devrait « quasiment rien coûter au contribuable puisqu’il s’agit pour l’essentiel de simplifications de règles juridiques ainsi que d’incitations à l’investissement à travers quelques crédits d’impôts », même si certains rapports estiment que près de cinq milliards de recettes pourraient être perdues pour l’Etat. En revanche, la suppression du crédit d’impôt recherche devrait permettre de rentabiliser cette perte en redirigeant les dégrèvements fiscaux jusqu’alors accordés quasi-exclusivement à de grandes entreprises qui en profitaient davantage pour consolider leurs marges plutôt que véritablement innover vers les particuliers, dont les ressources financières pourraient permettre de véritablement relancer la croissance des PME. Si les estimations de 2018 prévoyaient que la seule loi PACTE permettrait un gain de croissance de 0,3%, les récents ajouts du ministre de l’Economie – principalement sur le financement des besoins en fonds propres – devrait permettre d’injecter dans l’économie près de 70 milliards d’euros depuis l’épargne, et sur la base du volontariat, ce qui constituerait un gain de croissance éventuel d’au moins 1% dès 2025, de quoi donner un véritable coup de pouce à cette économie qui, malgré une croissance satisfaisante en 2022, reste toujours trop morne aux yeux d’un président de la République qui mise beaucoup de sa popularité dessus.


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Message par Bureau Sam 8 Sep 2018 - 17:53

Fédération de Russie
Brève
Evénement

Le terrorisme a de nouveau frappé la Fédération de Russie, quelques mois après les deux attaques qui avaient frappé le président du Daghestan ainsi qu’une école tchéchène, faisant plusieurs centaines de morts. En effet, le chef de la République de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, qui avait déjà été ciblé lors de la précédente vague d’attaques, n’a pu échapper cette fois à la barbarie islamiste et a été tué alors qu’il prononçait un discours en public. Le mode opératoire est cette fois différent puisque l’assassin, qui n’a toujours pas été arrêté, a utilisé un petit drone civil transformé en véritable arme de guerre en portant un obus de mortier, lequel fut largué sur l’estrade officielle, tuant le dictateur tchétchène ainsi que plusieurs officiels, faisant au total 8 morts et 6 blessés. L’attaque a immédiatement été revendiquée par la branche caucasienne de Daesh, Vilayat Kavkaz.

Corne d'Afrique
Brève
Evénement

Alors qu'en début d'année, un groupuscule pirate de Somalie s'était emparé d'un pétrolier américain d'ExxonMobil, prenant en otage l'équipage, par la suite libéré malgré plusieurs morts en son sein, c'est désormais la République houthie du Yémen qui fait parler d'elle. En effet, un tir de missile anti-navire en provenance du territoire yéménite a coulé un pétrolier immatriculé en Arabie Saoudite dans le détroit de Bab-el-Mandeb, une attaque rapidement revendiquée par une milice présente sur le territoire houthie et se présentant comme foncièrement antisémite et antiaméricaine, et souhaitant venger les frères chiites du Yémen et d'Iran tombés sous les bombes américaines et avec la collaboration étroite de Riyad. Si MBS n'a pas directement réagi, des rumeurs d'une nouvelle intervention de la coalition des monarchies pétrolières sunnites du golfe courent dans les couloirs des différentes chancelleries, faisant craindre de nouvelles tensions militaires dans une région qui tendait à se pacifier tant bien que mal.

Détroit de Malacca
Brève
Evénement

Le détroit de Malacca - et plus largement les eaux alentours - connaît une importante recrudescence de la piraterie, phénomène déjà constaté depuis 2015, et qui n'a cessé de s'aggraver au cours de la décennie suivante, au point de devenir l'un des dangers majeurs de la région avec le terrorisme islamiste. En effet, depuis le mois de janvier 2023, ce ne sont pas moins de 31 actes de piraterie qui ont été recensés dans la région, principalement dus à de petits groupes de pirates excédant rarement la dizaine de personnes et opérant à partir de dhow, embarcations traditionnelles locales, visant souvent de petits pétroliers ou méthaniers, mais également des porte-conteneurs de petite voire de moyenne taille, retardant souvent le commerce et rendant de plus en plus dangereux le passage par ce détroit pourtant point clef du commerce international. Tant l'Indonésie que la Malaisie et Singapour appellent à la solidarité internationale pour les aider à combattre ce fléau qui ravage la région depuis au mois le XVème siècle et qui pourrait tant mettre à mal les projets chinois que japonais en Asie et dans l'Océan indien.


Dernière édition par Bureau le Sam 8 Sep 2018 - 18:26, édité 2 fois
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Message par Bureau Sam 8 Sep 2018 - 18:11

Birmanie, Brunei, Inde, Thaïlande
Sur demande de Mirage

Les projets de développement portuaires et ferroviaires japonais en Birmanie, au Brunei et en Thaïlande sont chaudement accueillis par les gouvernements locaux, notamment par Bangkok, qui voit dans le développement de la ligne ferroviaire un moyen de devenir l'un des principaux carrefours du commerce sud-asiatique mais aussi plus largement des flux humains grâce à d'une part cette ligne et d'autre part au canal de Kra, toujours en cours de construction avec l'aide chinoise. Cependant, au gouvernement thaïlandais, quelques voix s'inquiètent d'une éventuelle réaction chinoise à ce contrat de construction d'une ligne ferroviaire financée par le Japon. Malgré l'accord de la Birmanie et de la Thaïlande pour la construction du chemin de fer, ces deux Etats demandent si la Japan Railways pourrait investir la moitié de la somme nécessaire, en échange tout aussi logiquement de la moitié des parts de la société qui exploitera ces rails.

En Inde, les différents projets japonais sont plus que bien accueillis, le gouvernement nationaliste y voyant là l'occasion rêvée de contrecarrer le projet chinois du collier de perles, qui commence à étouffer géo-stratégiquement parlant New Delhi. Narendra Modi confirme l'objectif à terme de relier son Etat à celui de Singapour par voie ferroviaire, et indique en ce sens que le projet de modernisation du rail indien proposé par le Japon est accepté, notamment avec le prêt nippon et l'investissement de la Japan Railways, l'Etat indien ne pouvant financer seul et sur cette période une telle somme. En outre, l'Inde affirme pouvoir investir chaque année dix milliards de dollars dans le projet Freedom Roads. Quant à la Asian Development Bank, elle a fait savoir qu'elle pourrait investir 15 milliards de dollars chaque année dans ce vaste projet, notamment en finançant les projets au Brunei, en Thaïlande et en Birmanie à hauteur de 3 milliards chacun, et le reste pour le projet ferroviaire indien.


http://www.chacunsonpays.com/t8395-freedom-roads#114222
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Message par Sirda Dim 9 Sep 2018 - 12:26


République française


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Affaires intérieures


................Après avoir brisé les tabous sur la fonction publique et fait sauter certaines barrières sur l’innovation et la croissance du secteur privé, le gouvernement de François Baroin s’en prend désormais à un autre grand tabou français : les niches fiscales. Cette mode française que de créer des centaines de cas fiscaux exonératoires – 457 en 2018 – représentent un manque à gagner colossal pour l’Etat puisque ce sont près de cent milliards d’impôts qui doivent être remboursés ou dégrévés aux contribuables chaque année. Cette somme monstrueuse, qui permettrait de résorber le déficit public ainsi que de lancer plusieurs grands investissements, ajoute aussi une certaine complexité au système fiscal français, qui devient un véritable bordel pour quiconque s’y intéresse légèrement, et peut rechigner d’éventuels investisseurs, qui ne savent pas vraiment à quelle sauce fiscale vont-ils être mangés. Ainsi, le gouvernement assume prendre la direction de ses voisins allemand et belge en entamant une politique de suppression massive des niches fiscales tout en abaissant parallèlement les taux d’imposition pour éviter un véritable matraquage fiscal – avec, évidemment, un élargissement de la base d’imposition. Au passage, l’exécutif entend bien ramasser une partie du magot pour combler le déficit en se débarrassant de quelques niches trop coûteuses par rapport à leur rendement économique et/ou financier, et pointées par la Cour des comptes comme inefficaces.

................Stanislas Guérini, ministre notamment en charge des finances publiques, a ainsi porté ces différentes mesures pour le Projet de loi de Finances Initiales pour 2024, en présentant le système fiscal français comme « excessivement complexe et illisible », faisant naître « une culture de la combine fiscale », ou plus généralement comme une « usine à gaz sur le bord de l’implosion. » Le maître-mot est la simplification. Ainsi, le ministre a annoncé la suppression du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et pour l’Emploi, coûtant vingt milliards d’euros chaque année aux finances publiques pour un résultat assez médiocre : 0,1% de croissance et 140'000 emplois créés ou sauvegardés. En parallèle, les cotisations sociales vont être baissées de 10 milliards d’euros tandis que l’impôt sur les sociétés va passer à 22% – avec un taux spécial à 10% pour les entreprises de moins de trois ans et une assiette d’imposition plus large –, soit une perte de sept milliards d’euros, compensée par l’instauration d’une TVA sociale de 2% qui devrait rapporter quinze milliards d’euros chaque année. L’Etat est donc gagnant puisqu’il récupère trente cinq milliards d’euros sur son budget, en perd huit, et transfère à la Sécurité Sociale une perte de dix milliards d’euros qu’il comble néanmoins grâce à la TVA Sociale qui part directement dans le budget de la Sécu. Ce sont donc dix-huit milliards d’euros qui rentreront dans les caisses de l’Etat.

................Les énergies fossiles sont également visées par la politique anti niches fiscales. En effet, de nombreuses organisations non-gouvernementales liées à la défense de l’environnement réclament depuis plusieurs années la suppression de telles niches, tandis que plusieurs rapports démontrent que les pays du G20 subventionnent les énergies fossiles à hauteur de 416 milliards d’euros et dépensent en parallèle plus de 2'600 milliards d’euros pour soigner les infections respiratoires, crises cardiaques, les cancers ou encore les AVC ; tout en ayant une incidence sur la pollution de l’air, le changement climatique et la dégradation de l’environnement, autant de fléaux pris en charge par la société. Ainsi, les niches fiscales telles que le remboursement partiel de la taxe sur le gazole pour le transport routier (740 millions), le remboursement partiel de la taxe sur le gazole pour les agriculteurs (190 millions, le taux réduit de taxe sur les consommations du gaz et du charbon en faveur des entreprises intensives en énergie, soumises au régime ETS (310 millions), ou encore le taux réduit de taxe sur le gazole non routier en faveur des secteurs de la construction, agriculture, etc. (1,9 milliard) sont supprimés, soit un total de 8 milliards d’euros de niches supprimées. De même, la niche fiscale « frais réels » pour les déplacements en voiture est supprimée, soit 2 milliards de récupérés par le fisc. Au total, l’Etat récupère 10 milliards.

................Les particuliers ne sont évidemment pas épargnés par cette politique de suppression de niches fiscales, puisque ces derniers bénéficient en général de près de cinquante milliards d’euros de remboursements ou de dégrèvements fiscaux – et pour la quasi-totalité de ces niches, ce sont les classes très aisées qui en sont les bénéficiaires. Dans le viseur du gouvernement, les niches fiscales immobilières, représentant 1,7 milliard d’euros de pertes pour une efficacité nulle selon la Cour des comptes, mais également l’exonération d'impôt sur le revenu des prestations familiales et de diverses allocations (1,9 milliard), le taux réduit de taxe intérieure de consommation sur le gazole sous condition d’emploi (2 milliards), le crédit d'impôt au titre de l'emploi d'un salarié à domicile (4,7 milliards), l’abattement de 10 % au titre de l'impôt sur le revenu sur le montant des pensions – y compris alimentaires – 4,1 milliards, le taux de TVA réduit pour les travaux portant sur des logements achevés depuis plus de deux ans (3,6 milliards), le taux de TVA réduit applicable à certains médicaments (2,5 milliards) ou encore le taux de TVA réduit sur les travaux portant sur certains logements sociaux (2,2 milliards). Au total, ce sont près de vingt-et-un milliard d’euros qui vont être récupérés par l’Etat, sans pour autant faire l’objet de baisses des barèmes de l’impôt sur le revenu pour le moment, même si elles devraient avoir lieu l’année prochaine.


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Message par Bureau Dim 9 Sep 2018 - 16:29

Proche Orient
Brève
Evénement

La situation au Proche Orient ne semble guère s’améliorer. Alors que les tensions entre les Etats-Unis d’Amérique et la République islamique d’Iran s’emblent s’apaiser, ce sont désormais les républiques de Turquie et de Syrie qui s’affrontent autour de la région d’Al-Bab, Damas bénéficiant là d’un soutien russe plus que musclé puisqu’une flotte russe a été déployée au large des côtes d’Antioche, dans les eaux territoriales, tandis que l’aviation russe a d’ores et déjà procédé à plusieurs escortes d’appareils civils en dehors d’une no fly zone unilatéralement instituée par Moscou dans l’espace aérien de la région spéciale d’Al-Bab. La raison de ces tensions : la présence illicite de troupes turques sur le territoire national syrien, au motif de la protection de ladite région par Ankara dans le cadre du Pacte de Damas, alors que le régime syrien a expressément demandé le départ des troupes turques, dont le maintien constitue une menace contre la paix internationale.

Dans la région d’Al-Bab plus précisément, les tensions sont à leur paroxysme. En effet, les troupes syriennes et turques se font désormais face et se croisent régulièrement lors de patrouilles, tandis que la milice régionale, bien qu’officiellement dissoute, continue de se renforcer pour atteindre les 3'000 membres, tous acquis à la solde d’Ankara. Bien que la Syrie ne semble pas encore prête à engager les hostilités face à la Turquie voisine, plusieurs combats sporadiques ont éclaté, principalement entre les miliciens d’Al-Bab et des mercenaires identifiés comme étant du Groupe Wagner, causant plusieurs morts des deux côtés. Pour le moment, ces combats ont plutôt été favorables aux miliciens, qui ont empêché plusieurs attaques d’importances (jet de dés : 73 pour 70% de chance) dans la région. Ces tensions ont fait fuir les derniers kurdes peuplant la zone pour rallier le Rojava, zone qui est désormais composée à 58% de turcophones et 42% d’arabisants, un avantage de poids pour la Turquie.

Nonobstant son avantage sur le terrain, la Turquie est secouée par de graves tensions internes également. Alors que les élections présidentielles et législatives sont attendues depuis deux mois, plusieurs manifestations géantes ont eu lieu à Ankara, Antioche, Istanbul, Smyrne et plusieurs grandes villes du pays, rassemblant au total près de 800'000 personnes qui appellent au retrait des forces turques d’Al-Bab ainsi qu’à la fin de la politique guerrière d’Erdogan, cela au profit du développement de l’économie turque, toujours aussi morose. Dans les sondages, le nouveau sultan chute et n’est plus crédité que de 40% d’intentions de vote, menaçant pour la première fois véritablement son pouvoir sur ce pays qu’il dirige depuis deux décennies. A l’est, les kurdes s’agitent aussi et manifestent, tandis que le PKK a revendiqué un attentat réussi contre l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, interrompant la livraison d’hydrocarbures (jet de dés : 74 – plus le score est élevé, plus l’évènement est puissant).

Dans le Golfe Persique, la situation n’est guère plus favorable à une détente. En effet, un séisme de magnitude 7 a été recensé par les sismographes de la région en plein milieu du désert saoudien, sans pour autant faire de dégâts en début d’année. L’évènement s’est reproduit cet été, et selon de nombreux scientifiques, le mouvement des plaques ne saurait justifier de telles secousses. Pour les experts géopolitiques, il s’agit là d’essais nucléaires de l’Arabie Saoudite qui s’impose désormais comme une puissance nucléaire régionale face à une République islamique d’Iran dont la production d’armes nucléaires a secrètement reprise après la reconstruction de sites idoines et l’achat de matériel nécessaires auprès de ses alliés. La nucléarisation de la région inquiète de plus en plus, tandis que certains généraux turcs appellent Erdogan à lancer un programme nucléaire, alors que l’Irak et la Syrie pourraient aussi se lancer dans l’aventure pour se protéger.

Etats-Unis d’Amérique
Brève
Evénement

Alors que Donald J. Trump est encore président jusqu’au 20 janvier 2025 – sauf impeachment ou décès d’ici là –, il plane à la Maison Blanche une ambiance quasi-macabre de fin de règne. Si la perte de la majorité au Congrès avait déjà porté un coup dur au trumpisme triomphant, c’est désormais une véritable trahison qui a eu lieu au palais présidentiel, affaiblissant encore plus le président qui risque à tout moment une procédure de destitution si ses opposants démocrates parviennent à trouver suffisamment de preuves pour tenter le coup dans ses innombrables affaires plus ou moins sulfureuses, fussent-elles purement financières, ou également sexuelles. Une trahison qui en dit long sur l’atmosphère qui règne là-bas, et qui est décrite par de nombreux journalistes comme étant signe d’une volonté de quelques-uns de sauver leur peau face à une débâcle plus que possible aux élections de 2024. (Jet de dés : 67, plus le score est élevé, plus l’événement est puissant.)

Trahison, donc, puisqu’un haut fonctionnaire républicain a anonymement publié une dépêche dans le New York Times en dénonçant les dérives autoritaires du président Trump et de son entourage, des différents clans qui s’affrontent secrètement à la Maison Blanche, mais aussi de ses proches, tels que Jared Kushner, qualifié de « représentant des intérêts personnels de la famille Trump auprès du Moyen-Orient plutôt que des Etats-Unis dans la région », accusant le magnat de l’immobilier de conflits d’intérêts. Mais la plus grosse révélation est l’implication américaine dans l’assassinat du chef de la république de Tchétchénie, le haut fonctionnaire – vraisemblablement au courant des affaires de sécurité nationale – affirmant que des agents américains avaient approché le prétendu terroriste via des connaissances en Russie pour perpétrer l’attentat. Aucune preuve n’a néanmoins été apportée par ce haut fonctionnaire au demeurant toujours inconnu de la présidence pour l’instant pour étayer ses dires.
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Message par Jhe Dim 9 Sep 2018 - 22:48

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Affaires intérieures & extérieures :  

Alors que l’Administration Trump connaît déjà une fin de mandat compliquée, la bombe de la tribune anonyme fait grand bruit à la Maison Blanche, et plus largement dans le pays général. Bien entendu le président Trump et ses principaux ministres et conseillers ont immédiatement dénoncé cette fuite. Donald Trump en personne a crié aux « fake news » , ajoutant qu’il était maintenant habitué à cette calomnie permanente diffusée par des officines médiatique pro démocrates. Le New York Times en a donc à nouveau pris pour son grade. En attendant le président met tout en œuvre pour débusquer la taupe qui sévit à la Maison Blanche. « On trouvera la traître » a lancé The Donald dans un tweet.

L’ensemble des assertions répandues par la mystérieuse source anonyme ont en tout cas été démenties par l’Administration américaine et le chef de l’État. Le magnat de l’immobilier a réitéré sa confiance pleine et entière à Jared Kushner et « son action formidable au Moyen Orient », dénonçant du même coup les fake news affirmant que le gendre du président n’œuvre qu’à la protection des intérêts de la famille Trump dans la région proche orientale. « S’il y a des preuves de cela qu’on me les présente » a lancé le locataire de la Maison Blanche.

La Maison Blanche a également dénoncé les « accusations fantaisistes » mettant en cause une responsabilité des Etats Unis dans l’assassinat du vassal tchétchène de Poutine, Kadyrov. Le secrétariat d’État a fermement démenti, ajoutant que l’attentat avait été revendiqué par un groupe caucasien affilié à Daech et que les Etats Unis n’avait « aucun intérêt à une telle action, même s’il y aurait beaucoup à redire sur les agissements du régime tchétchèno-russe en matière de droits humains. Du reste la revendication de la branche caucasienne de Daech est unanimement reconnu comme crédible par les services de renseignement du monde entier au vu du contexte caucasien actuel ».

En rapport avec la Russie également, le gouvernement américain appelle à nouveau dans les termes les plus fermes les pays de Poutine et d’Erdogan au calme au sujet de la région d’Al Bab. Les Etats Unis demandent donc encore une fois le respect du pacte de Damas et la poursuite des négociations, ce qui implique la fin des démonstrations de force militaires contre productives. « L’on ne peut pas demander le respect des accords à la Turquie si en face des troupes russes et syriennes les violent également » a assuré Mike Pompeo. Plus discrètement pression est toutefois faite sur la Turquie pour raison garder sur ce dossier, des sanctions plus ou moins ouvertes pourraient être mises en place contre le pays si celui ci continue de menacer de fait l’OTAN d’une confrontation avec la Russie sur un « dossier mineur ».

Plus sérieusement, et alors que les négociations sur un nouveau TPP vont s’engager en Asie, Washington poursuit sa lancée sur une politique « d’endiguement de la montée de la puissance chinoise en Asie ». L’Administration américaine annonce ainsi son soutien plein et entier à l’intelligent projet japonais des Freedom Roads. Les Etats Unis vont donc eux aussi enjoindre à la Banque Asiatique de développement de soutenir le projet ainsi que fournir eux aussi des capitaux. Plusieurs milliards annuellement pourraient ainsi être mis sur la table annuellement par Washington dans les années à venir et de façon pérenne.

Toujours dans le cadre asiatique, les Etats Unis annoncent suspendre leur participation aux négociations sur les modalités de la dénucléarisation nord coréenne. Depuis un quasi un an les négociations n’avancent en effet presque plus du fait d’une défiance mutuelle et de la « mauvaise volonté nord coréenne et chinoise » selon les mots de la diplomatie américaine. Une initiative en direction de la RPC afin de relancer le processus va être lancé tandis que les Etats Unis réaffirment qu’ils resteront fermes : pas de levée de sanctions voire même rétablissement de celles ci et de manœuvres militaires s’il s’avère que Pyongyang a roulé ses interlocuteurs dans la farine.


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Message par Oldarick Mar 11 Sep 2018 - 4:23



République de Turquie - Türkiye Cumhuriyeti


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Affaires Intérieures


Les situations à l'externe, notamment à Al-Bab, ont beaucoup préoccupé Erdogan, d'autant plus qu'il se fait vieux. Il ne pouvait pas se permettre de déclencher une élection dans la situation chaotique qu'il avait à sa frontière qui aurait incité une bonne poignée de puissance à se servir d'une élection pour le renverser. Maintenant que les négociations en interne avance, ce qu'il n'arrête pas de marteler au public, et que la situation à Al-Bab se soit stabilisé, bien que dans une tension permanante, Erdogan peut se permettre de lancer la campagne électorale.

Erdogan se lance alors dans une tournée à travers la Turquie, très féroce envers ses adversaires,  :mac: n'hésitant pas à utiliser les services de renseignements et de sécurité du régime et les médias pour bloquer les manœuvres de ses opposants politiques et promouvoir les siennes. :mac: . De plus, il dit que malgré la période naturelle de stagnation économique qu'a vécu la Turquie, les conditions se sont améliorer pour beaucoup et annonce que son plan de coopération commercial avec les puissances et de rebond de l'économie est prêt. Voici par ailleurs, voici les statistiques économiques des dernières années :


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Tous les moyens sont réellement mis en oeuvre pour qu'Erdogan remonte au dessus du 50%, :mac: y compris la triche au moment des élections :mac: , notamment une redirection des budgets des différents ministères pour faire croire à des améliorations du système. Les élections auront donc lieu le 20 août 2023.
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Message par Mirage Mer 12 Sep 2018 - 3:00

Etat du Japon - Nippon-Koku

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Affaires intérieures


Shinzo Abe a annoncé la poursuite de la réforme en profondeur de la fiscalité japonaise engagé avec en particulier la taxation de l’épargne et la baisse de la taxation de la consommation, à contre courant des solutions orthodoxes mais aussi des réformes menées lors de mandats précédents du premier ministre, un volte face justifiée à la presse par le manque de résultat, le recentrage du gouvernement lié à la coalition avec le parti démocrate constitutionnel et un certain pragmatisme. Le taxe sur les entreprises, actuellement à 30 % depuis la réforme de 2015 va être abaissé à 25 %, un choix motivé par la volonté de s’aligner sur les taux en place dans la majorité de l’OCDE et par la poursuite de la politique de libération de l’initiative privée souhaité par le cabinet. Des allégements fiscaux sont en plus au programme avec l’abaissement de la taxe à 22 % pour les entreprises investissant dans certains secteurs d’avenir dans lesquels le Japon souhaite avoir un rôle majeur pour l’avenir, robotique et écologie en tête.


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Plus loin que ça, le gouvernement japonais a dévoilé un calendrier concernant l’ouverture d’une nouvelle special economic zone ( SEZ ) qui viendrait s’additionner à celles d’Ota, Sukuba et Fukuoka. Située en périphérie d’Osaka, ville spécialement choisi pour la qualité de ses infrastructures et pour sa densité industrielle déjà très forte. L’objectif est d’encourager la construction d’usines innovantes les plus robotisées possible. La SEZ devrait être totalement en place d’ici la mi-2024. Elle vise en fait à permettre aux entreprises de mettre en pratique les innovations liées à la robotisation en limitant les risques par des avantages fiscaux importants. Cela s’inscrit dans la tentative du gouvernement de limiter au maximum l’impact de la baisse démographique sur l’économie japonaise en augmentant le plus possible la part du capital dans la production japonaise, un choix particulièrement judicieux dans l’industrie, les usines étant de plus en plus autonomes d’années en années.

La troisième réforme introduite, et pas des moindres, est une réforme de l’émigration vers le Japon. En effet, Le nombre de dépots de bilan au Japon a doublé entre 2016 et 2017 pour cause de manque de main d’oeuvre. Le vieillissement de la population et la crise démographique sont de véritables fléaux qui lestent considérablement l’économie japonaise. Pour faire face à cela, seront introduits des quotas de travailleurs immigrés. Les confédérations de syndicats de patrons auront à charge, chaque années, de donner des chiffres correspondant au nombre de travailleurs nécéssaires pour chaque secteurs de l’économie japonaise. Ces chiffres seront rediscutés à la Diète puis modifiés si nécéssaire par celle-ci. Le gouvernement prévoit ainsi une augmentation de l’immigration vers le Japon dans les mois à venir, une mesure sans aucun doute mauvaise pour la popularité du premier ministre Abe dans un pays particulièrement xénophobe. Mais il assume sans honte, comme il le précise, “Le manque de main d’oeuvre, en particulier pour les petites et moyenne entreprises de province, tend à devenir un problème sérieux qui s’aggravera à l’avenir, c’est pour cela que le Japon doit prendre des mesures dès aujourd’hui pour régler ce problème.” Une mesure acceptée par les députés les plus conservateurs de la majorité suite à de houleuses discussions, comme concédé par Yoshitaka Sakurada, député de l’aile droite du parti libéral démocrate, “la hausse des quotas d’immigration créera selon moi des frictions dommageables à l’harmonie de notre pays, mais la situation économique est telle que cette solution semble être la seule crédible pour éviter l’effondrement, sur le long terme, de notre nation”.
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